neurosciences et douance
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Forum ZEBRAS CROSSING :: La zébritude :: Discussions générales relatives à la zébritude :: Comment fonctionne notre cerveau, neurosciences
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neurosciences et douance
Je vous avais dit que je vous donnerai quelques éléments scientifiques sur la douance. Ce soir je n'ai pas la flemme, alors voilà. Déjà un lien qu'il faut avoir dans ses favoris, voire un document complet à imprimer.
L'état de la recherche sur les enfants dits surdoués
Un petit aperçu concernant les aspects neurologiques et génétiques, puisqu'ils ont peu été abordés sur ce forum et que ça me semble tout de même la base, notamment pour répondre à tous les sceptiques, les cons de touts bords qui nient l'existence même d'une différence. Je vous avoue par la même occasion que cette recherche plus poussée de ce soir a été motivée par des mails navrants de mon mari (futur ex) à propos de notre fils. Phrases type "je ne veux plus qu'il soit surdoué", "je ne veux plus qu'on lui parle de ça", "il n'est pas malade ou handicapé, il n'a pas besoin de voir un psy et il n'a pas besoin d'aide à l'école"... mails qui soit dit en passant m'ont fait m'enfuir comme une voleuse, des larmes de rage au ventre, du tchat hier soir (pardon VO et Lynka)
Voici donc un passage important de ce document énorme (134 pages) que les plus acharnés/fous iront lire jusqu'au bout (je l'ai fait, c'est coton, mais je me tiens à disposition si des passages obscurs vous plongent dans l'incompréhension la plus totale) :
aspects neurologiques et génétiques
Si des facteurs environnementaux contribuent largement à l'expression de la précocité intellectuelle, des caractéristiques biologiques - et particulièrement des facteurs génétiques - influencent vraisemblablement le développement de l'intelligence générale (facteur g).
Dès la naissance, la mesure du périmètre crânien est considérée comme cruciale pour apprécier la maturation du cerveau. Toutefois, s'il existe indiscutablement « un seuil minimal » du volume de la tête pour le développement cérébral, il s'agit par contre d'une mesure beaucoup trop primitive pour être prise en compte dans la quantification de l'efficience intellectuelle (Wickett et al. 1994, Andreason et al. 1993, Willerman et al. 1991). Le cerveau
du sujet à haut potentiel se caractérise peut être davantage par son efficacité et sa plasticité cérébrales. La recherche actuelle s'intéresse ainsi aux corrélations physiologiques de l'intelligence et cherche à identifier des bases biologiques aux différences individuelles des habiletés cognitives. Par exemple, les enfants précoces bénéficient d'un taux de sommeil paradoxal particulièrement élevé (Grubar 1997, Huon 1981) ce qui suggère une relation entre cette particularité et leur facilité de mémorisation voire même une plus grande plasticité cérébrale (Jouvet 1972). De façon générale, l'intelligence supérieure est associée à une exécution plus rapide des processus cognitifs élémentaires (pour une revue, Neubauer et al.2002). Ainsi, les études électroencéphalographiques ont rapporté un rythme alpha EEG moins élevé chez les sujets à haut potentiel (Jausovec 1996, Joel et al. 1996) de même qu'une vitesse de conduction nerveuse plus rapide (Reed et Jensen 1992). Toutefois, les différences individuelles d'intelligence pourraient également être reliées à la façon dont les aires corticales sont activées durant les performances cognitives. Dans cette direction, plusieurs études ont mis en évidence une moindre cohérence de l'activité EEG inter-et intra-hémisphérique chez des sujets à haut potentiel (Gasser et al. 1987, Neubauer et al. 2002). De récents travaux d'imagerie fonctionnelle cérébrale ont, par ailleurs, montré une consommation de glucose plus faible en TEP (tomographie par émission de positons) chez les sujets à haut potentiel lors de la réalisation de différentes tâches verbales et non verbales (Haier et al. 1988, Parks et al.
1988). En fait, depuis les premiers travaux de Galton, le temps de réaction est considéré constituer une mesure possible de l'intelligence en évaluant la vitesse de transmission neuronale (Jensen et al. 1989, Kranzler et al. 1994). La conduction nerveuse plus rapide chez le sujet de haut potentiel serait compatible avec le rôle déterminant du taux de myéline (substance blanche) pour l'intelligence générale. Récemment, Thompson et al. (2001) ont rapporté par ailleurs une influence génétique sur le taux de matière grise - notamment dans les aires cérébrales de Broca et de Wernicke comme des régions frontales - et ont formulé l'hypothèse d'une corrélation possible entre la quantité de matière grise dans la zone frontale et les différences individuelles de QI. Finalement, Posthuma et al. (2002) ont réalisé une étude IRM (imagerie par résonance magnétique) dans un large groupe de sujets surdoués jumeaux homozygotes et hétérozygotes et défendent l'idée d'une double détermination du facteur g par les taux de substance blanche et grise dont l'origine serait génétique.
Rôle du cortex préfrontal dans la vie intellectuelle
FJ Gall (1758-1828) a largement contribué à notre connaissance de l'anatomie du cerveau en concevant le cortex comme le siège du plus haut niveau de fonctionnement du système nerveux central. Il a également inauguré la cartographie cérébrale même si son oeuvre a suscité de multiples commentaires et critiques. Il considérait, en effet, que les os de la voûte crânienne se développaient comme le cortex qu'ils recouvraient, si bien que palper le crâne revenait presque à examiner le cortex. Ainsi, la phrénologie de Gall admettait la localisation de 27 facultés innées et indépendantes les unes des autres dont il reste la fameuse expression de « bosse des maths ». A la fin du XIXeme siècle, si la plupart des partisans des localisations
cérébrales récusaient tout siège spécifique à l'intelligence, le rôle des lobes frontaux dans la vie intellectuelle a rapidement été sujet de controverse. Le cortex préfrontal est considéré, en effet, comme étant la région responsable des conduites adaptées les plus supérieures car permettant d'assurer l'intégration des diverses fonctions cognitives et la pensée abstraite (Luria 1978). Hebb et Penfield (1940) n'ont toutefois pas constaté de moins bonnes performances intellectuelles chez les patients ayant des lésions frontales en comparaison avec ceux ayant des lésions postérieures. Un peu plus tard, Teuber et al. (1966) ont néanmoins démontré que ces malades présentaient malgré tout des déficits spécifiques à certains subtests. De façon plus
récente, les nouvelles techniques d'imagerie fonctionnelle cérébrale ont permis d'envisager l'étude des bases neuronales de l'intelligence. Ainsi, Duncan et al. (2000), en utilisant la tomographie par émission de positons (TEP), ont rapporté l'activation de l'aire frontale latérale dans les deux hémisphères lors de tâches verbales et non verbales fortement saturées en facteur g. Un des buts des neurosciences cognitives est de mettre en relation les étapes du développement cognitif avec celles du développement cérébral afin de rendre compte des bases biologiques de la cognition. Le développement cognitif s'étale sur un grand nombre d'années entre la naissance et l'âge adulte et certaines fonctions cognitives arrivent à maturité plus tard que d'autres. Ainsi, les fonctions exécutives sont considérées connaître un lent développement s'étalant de la fin de la première année jusqu'à l'adolescence et l'imagerie cérébrale fonctionnelle a confirmé un gradient de maturation plus tardif du cortex préfrontal (Chugani et al. 1987, Chiron et al. 1997). Aujourd'hui, les psychologues du développement attribuent un rôle crucial au processus attentionnel d'inhibition dans le développement logique (Houdé et al. 2000). Les adultes comme les enfants peuvent du reste rencontrer des difficultés à inhiber la stratégie perceptive sans qu'il s'agisse pour autant d'un problème de logique. Chez l'adulte, les études par TEP sont ainsi en faveur d'un lien très étroit entre les compétences linguistiques et de déduction logique puisqu'elles impliquent l'activation du cortex préfrontal inférieur gauche (Goel et al. 1997, Houdé 2000). Chez l'enfant, Harnishferger et Bjorklund
(1994) à partir de travaux sur apprentissage et rappel de mots ont souligné la compétence exceptionnelle des enfants précoces pour inhiber l'information inadéquate afin d'encoder et restituer les éléments pertinents pour traiter la tâche. En 1985, Planche , en utilisant la tour de Hanoï, a rapporté une capacité élevée de planification chez les enfants à haut potentiel avec un souci de respect des consignes et un haut niveau d'exigence personnelle lors de la résolution de problèmes. Arffa et al. (1995) ont comparé les performances d'enfants âgés de 9 à 14 ans d'intelligence supérieure et moyenne au test de Wisconsin. Les enfants ayant un QI > 130 se sont tous montrés capables d'effectuer le classement en six catégories et ont réalisé moins
d'erreurs persévératives que les sujets contrôles y compris pour les plus jeunes d'entre eux. Les enfants à haut potentiel pourraient donc bien se caractériser par une plus grande efficacité de leur capacité d'inhibition qui leur permettrait de mieux focaliser leur attention sur les aspects pertinents de la tâche et d'éviter une perturbation par des distracteurs perceptifs (Houdé 2000).
Bon courage et bonne lecture à ceux qui suivront le lien.
L'état de la recherche sur les enfants dits surdoués
Un petit aperçu concernant les aspects neurologiques et génétiques, puisqu'ils ont peu été abordés sur ce forum et que ça me semble tout de même la base, notamment pour répondre à tous les sceptiques, les cons de touts bords qui nient l'existence même d'une différence. Je vous avoue par la même occasion que cette recherche plus poussée de ce soir a été motivée par des mails navrants de mon mari (futur ex) à propos de notre fils. Phrases type "je ne veux plus qu'il soit surdoué", "je ne veux plus qu'on lui parle de ça", "il n'est pas malade ou handicapé, il n'a pas besoin de voir un psy et il n'a pas besoin d'aide à l'école"... mails qui soit dit en passant m'ont fait m'enfuir comme une voleuse, des larmes de rage au ventre, du tchat hier soir (pardon VO et Lynka)
Voici donc un passage important de ce document énorme (134 pages) que les plus acharnés/fous iront lire jusqu'au bout (je l'ai fait, c'est coton, mais je me tiens à disposition si des passages obscurs vous plongent dans l'incompréhension la plus totale) :
aspects neurologiques et génétiques
Si des facteurs environnementaux contribuent largement à l'expression de la précocité intellectuelle, des caractéristiques biologiques - et particulièrement des facteurs génétiques - influencent vraisemblablement le développement de l'intelligence générale (facteur g).
Dès la naissance, la mesure du périmètre crânien est considérée comme cruciale pour apprécier la maturation du cerveau. Toutefois, s'il existe indiscutablement « un seuil minimal » du volume de la tête pour le développement cérébral, il s'agit par contre d'une mesure beaucoup trop primitive pour être prise en compte dans la quantification de l'efficience intellectuelle (Wickett et al. 1994, Andreason et al. 1993, Willerman et al. 1991). Le cerveau
du sujet à haut potentiel se caractérise peut être davantage par son efficacité et sa plasticité cérébrales. La recherche actuelle s'intéresse ainsi aux corrélations physiologiques de l'intelligence et cherche à identifier des bases biologiques aux différences individuelles des habiletés cognitives. Par exemple, les enfants précoces bénéficient d'un taux de sommeil paradoxal particulièrement élevé (Grubar 1997, Huon 1981) ce qui suggère une relation entre cette particularité et leur facilité de mémorisation voire même une plus grande plasticité cérébrale (Jouvet 1972). De façon générale, l'intelligence supérieure est associée à une exécution plus rapide des processus cognitifs élémentaires (pour une revue, Neubauer et al.2002). Ainsi, les études électroencéphalographiques ont rapporté un rythme alpha EEG moins élevé chez les sujets à haut potentiel (Jausovec 1996, Joel et al. 1996) de même qu'une vitesse de conduction nerveuse plus rapide (Reed et Jensen 1992). Toutefois, les différences individuelles d'intelligence pourraient également être reliées à la façon dont les aires corticales sont activées durant les performances cognitives. Dans cette direction, plusieurs études ont mis en évidence une moindre cohérence de l'activité EEG inter-et intra-hémisphérique chez des sujets à haut potentiel (Gasser et al. 1987, Neubauer et al. 2002). De récents travaux d'imagerie fonctionnelle cérébrale ont, par ailleurs, montré une consommation de glucose plus faible en TEP (tomographie par émission de positons) chez les sujets à haut potentiel lors de la réalisation de différentes tâches verbales et non verbales (Haier et al. 1988, Parks et al.
1988). En fait, depuis les premiers travaux de Galton, le temps de réaction est considéré constituer une mesure possible de l'intelligence en évaluant la vitesse de transmission neuronale (Jensen et al. 1989, Kranzler et al. 1994). La conduction nerveuse plus rapide chez le sujet de haut potentiel serait compatible avec le rôle déterminant du taux de myéline (substance blanche) pour l'intelligence générale. Récemment, Thompson et al. (2001) ont rapporté par ailleurs une influence génétique sur le taux de matière grise - notamment dans les aires cérébrales de Broca et de Wernicke comme des régions frontales - et ont formulé l'hypothèse d'une corrélation possible entre la quantité de matière grise dans la zone frontale et les différences individuelles de QI. Finalement, Posthuma et al. (2002) ont réalisé une étude IRM (imagerie par résonance magnétique) dans un large groupe de sujets surdoués jumeaux homozygotes et hétérozygotes et défendent l'idée d'une double détermination du facteur g par les taux de substance blanche et grise dont l'origine serait génétique.
Rôle du cortex préfrontal dans la vie intellectuelle
FJ Gall (1758-1828) a largement contribué à notre connaissance de l'anatomie du cerveau en concevant le cortex comme le siège du plus haut niveau de fonctionnement du système nerveux central. Il a également inauguré la cartographie cérébrale même si son oeuvre a suscité de multiples commentaires et critiques. Il considérait, en effet, que les os de la voûte crânienne se développaient comme le cortex qu'ils recouvraient, si bien que palper le crâne revenait presque à examiner le cortex. Ainsi, la phrénologie de Gall admettait la localisation de 27 facultés innées et indépendantes les unes des autres dont il reste la fameuse expression de « bosse des maths ». A la fin du XIXeme siècle, si la plupart des partisans des localisations
cérébrales récusaient tout siège spécifique à l'intelligence, le rôle des lobes frontaux dans la vie intellectuelle a rapidement été sujet de controverse. Le cortex préfrontal est considéré, en effet, comme étant la région responsable des conduites adaptées les plus supérieures car permettant d'assurer l'intégration des diverses fonctions cognitives et la pensée abstraite (Luria 1978). Hebb et Penfield (1940) n'ont toutefois pas constaté de moins bonnes performances intellectuelles chez les patients ayant des lésions frontales en comparaison avec ceux ayant des lésions postérieures. Un peu plus tard, Teuber et al. (1966) ont néanmoins démontré que ces malades présentaient malgré tout des déficits spécifiques à certains subtests. De façon plus
récente, les nouvelles techniques d'imagerie fonctionnelle cérébrale ont permis d'envisager l'étude des bases neuronales de l'intelligence. Ainsi, Duncan et al. (2000), en utilisant la tomographie par émission de positons (TEP), ont rapporté l'activation de l'aire frontale latérale dans les deux hémisphères lors de tâches verbales et non verbales fortement saturées en facteur g. Un des buts des neurosciences cognitives est de mettre en relation les étapes du développement cognitif avec celles du développement cérébral afin de rendre compte des bases biologiques de la cognition. Le développement cognitif s'étale sur un grand nombre d'années entre la naissance et l'âge adulte et certaines fonctions cognitives arrivent à maturité plus tard que d'autres. Ainsi, les fonctions exécutives sont considérées connaître un lent développement s'étalant de la fin de la première année jusqu'à l'adolescence et l'imagerie cérébrale fonctionnelle a confirmé un gradient de maturation plus tardif du cortex préfrontal (Chugani et al. 1987, Chiron et al. 1997). Aujourd'hui, les psychologues du développement attribuent un rôle crucial au processus attentionnel d'inhibition dans le développement logique (Houdé et al. 2000). Les adultes comme les enfants peuvent du reste rencontrer des difficultés à inhiber la stratégie perceptive sans qu'il s'agisse pour autant d'un problème de logique. Chez l'adulte, les études par TEP sont ainsi en faveur d'un lien très étroit entre les compétences linguistiques et de déduction logique puisqu'elles impliquent l'activation du cortex préfrontal inférieur gauche (Goel et al. 1997, Houdé 2000). Chez l'enfant, Harnishferger et Bjorklund
(1994) à partir de travaux sur apprentissage et rappel de mots ont souligné la compétence exceptionnelle des enfants précoces pour inhiber l'information inadéquate afin d'encoder et restituer les éléments pertinents pour traiter la tâche. En 1985, Planche , en utilisant la tour de Hanoï, a rapporté une capacité élevée de planification chez les enfants à haut potentiel avec un souci de respect des consignes et un haut niveau d'exigence personnelle lors de la résolution de problèmes. Arffa et al. (1995) ont comparé les performances d'enfants âgés de 9 à 14 ans d'intelligence supérieure et moyenne au test de Wisconsin. Les enfants ayant un QI > 130 se sont tous montrés capables d'effectuer le classement en six catégories et ont réalisé moins
d'erreurs persévératives que les sujets contrôles y compris pour les plus jeunes d'entre eux. Les enfants à haut potentiel pourraient donc bien se caractériser par une plus grande efficacité de leur capacité d'inhibition qui leur permettrait de mieux focaliser leur attention sur les aspects pertinents de la tâche et d'éviter une perturbation par des distracteurs perceptifs (Houdé 2000).
Bon courage et bonne lecture à ceux qui suivront le lien.
Dernière édition par Super Marre à bout le Mar 9 Nov 2010 - 21:44, édité 1 fois
Invité- Invité
Aspects neurologiques et génétiques, rôle du cortex préfrontal
Merci pour le lien !
J'ai lu en diagonal le document : il est très riche. Il m'intéresse car il fait une synthèse des travaux sur le sujet (avant de les détailler).
Il faut effectivement un peu de courage pour en terminer la lecture. Pour ma part, je butinerai sur une période plus ou moins longue.
Pour ce qui est des « cons », comme le disait si bien F. DARD (je pensais que c'était de M. AUDIARD), : « Si tous les cons volaient, il ferait nuit ». Bon courage donc. Le plus simple (mais pas toujours le plus facile néanmoins) est de les oublier (en attendant qu'ils retombent...). Je ne pense pas que le document évoqué s'adresse à eux...
Mon encouragement dans tous les cas...
J'ai lu en diagonal le document : il est très riche. Il m'intéresse car il fait une synthèse des travaux sur le sujet (avant de les détailler).
Il faut effectivement un peu de courage pour en terminer la lecture. Pour ma part, je butinerai sur une période plus ou moins longue.
Pour ce qui est des « cons », comme le disait si bien F. DARD (je pensais que c'était de M. AUDIARD), : « Si tous les cons volaient, il ferait nuit ». Bon courage donc. Le plus simple (mais pas toujours le plus facile néanmoins) est de les oublier (en attendant qu'ils retombent...). Je ne pense pas que le document évoqué s'adresse à eux...
Mon encouragement dans tous les cas...
nemo- Messages : 99
Date d'inscription : 20/03/2010
Age : 56
Localisation : Orléans et ici
Re: neurosciences et douance
Un grand merci, c'est effectivement un topic qui manquait sur ce forum.
Le zébritude, c'est avant tout un mode de fonctionnement du cerveau différent, observable via la raisonnance magnétique, et non pas un bête concept inventé pour gonfler l'égo d'une minorité. C'est différent, ni mieux, ni pire, c'est juste différent avec tous les avantages (intérêts et "talents" qui s'expriment dans de nombreuses disciplines) et les inconvénients (pas évident de trouver sa place dans un monde construit par et pour des gens qui fonctionnent sur le mode séquentiel) que ça représente. Mais se connaître et comprendre son mode de fonctionnement, c'est déjà énorme et permet de palier à pas mal de difficultés.
Eléa a dit:Je vous avoue par la même occasion que cette recherche plus poussée de ce soir a été motivée par des mails navrants de mon mari (futur ex) à propos de notre fils. Phrases type "je ne veux plus qu'il soit surdoué", "je ne veux plus qu'on lui parle de ça", "il n'est pas malade ou handicapé, il n'a pas besoin de voir un psy et il n'a pas besoin d'aide à l'école"...
Comme je te comprends: en parler aux autres et faire accepter l'idée(exemple: instituteur de son enfant), ressemble à "Mission impossible" tant que ça demande énergie et patience... Je suis moi-même aussi séparée du papa de mon fils, et pas évident de faire face à l'incrédulité et mauvaise foi d'une belle-mère,... grrrrrrrrrrrr...
"Patience et longueur de temps font plus que rage ou que force" (c'est pas de moi )
Le zébritude, c'est avant tout un mode de fonctionnement du cerveau différent, observable via la raisonnance magnétique, et non pas un bête concept inventé pour gonfler l'égo d'une minorité. C'est différent, ni mieux, ni pire, c'est juste différent avec tous les avantages (intérêts et "talents" qui s'expriment dans de nombreuses disciplines) et les inconvénients (pas évident de trouver sa place dans un monde construit par et pour des gens qui fonctionnent sur le mode séquentiel) que ça représente. Mais se connaître et comprendre son mode de fonctionnement, c'est déjà énorme et permet de palier à pas mal de difficultés.
Eléa a dit:Je vous avoue par la même occasion que cette recherche plus poussée de ce soir a été motivée par des mails navrants de mon mari (futur ex) à propos de notre fils. Phrases type "je ne veux plus qu'il soit surdoué", "je ne veux plus qu'on lui parle de ça", "il n'est pas malade ou handicapé, il n'a pas besoin de voir un psy et il n'a pas besoin d'aide à l'école"...
Comme je te comprends: en parler aux autres et faire accepter l'idée(exemple: instituteur de son enfant), ressemble à "Mission impossible" tant que ça demande énergie et patience... Je suis moi-même aussi séparée du papa de mon fils, et pas évident de faire face à l'incrédulité et mauvaise foi d'une belle-mère,... grrrrrrrrrrrr...
"Patience et longueur de temps font plus que rage ou que force" (c'est pas de moi )
Rapunzel- Messages : 3
Date d'inscription : 23/03/2010
Age : 43
Re: neurosciences et douance
Merci Eléa !!
Phedre- Messages : 2822
Date d'inscription : 01/10/2009
Age : 47
Localisation : bah ça dépend des fois
Re: neurosciences et douance
Trop bien !!!! Ca recoupe légèrement la morphopsychologie, c'est marrant...
Phedre- Messages : 2822
Date d'inscription : 01/10/2009
Age : 47
Localisation : bah ça dépend des fois
Re: neurosciences et douance
merci pour vos encouragements.... n'ayez crainte, ceux qui me connaissent savent que je ne lâche jamais le morceau et que je peux être une teigne, un vrai pit bull quand on me chauffe trop Je n'ai pas de souci avec l'école, car je suis allée leur faire une petite conférence sur le sujet, que j'ai complété leur bibliothèque, et que le maître de mon fils est vraiment un enseignant comme on en fait plus (un peu aussi parce que dans mon bled je fais partie des plus hautes autorités scientifiques et qu'on m'écoute).
Phèdre, quand tu parles de morphopsychologie tu fais référence à la phrénologie? Parce que là... attention, c'est quand même une vaste connerie. Certes, cela a permis d'aller plus loin dans l'étude du cortex et de faire des découvertes importantes (comme toutes les erreurs scientifiques d'ailleurs, d'elles sont nés les travaux ultérieurs), mais cela ne recoupe aucune réalité neurologique d'après ce que l'on connaît du cerveau à l'heure actuelle.
Phèdre, quand tu parles de morphopsychologie tu fais référence à la phrénologie? Parce que là... attention, c'est quand même une vaste connerie. Certes, cela a permis d'aller plus loin dans l'étude du cortex et de faire des découvertes importantes (comme toutes les erreurs scientifiques d'ailleurs, d'elles sont nés les travaux ultérieurs), mais cela ne recoupe aucune réalité neurologique d'après ce que l'on connaît du cerveau à l'heure actuelle.
Invité- Invité
Re: neurosciences et douance
Non juste de la pseudo-science qui établit des liens entre la morphologie et la psychologie de la personne : ça n'est pas une science à elle seule, c'est pourquoi on dit pseudo-science, mais ça recoupe les recherches en neuro-physio
Bref à partir d'un visage par exemple on peut émettre des hypothèses probables quant à un profil psychologique ou une personnalité...Mais bien sûr il faut toujours compléter ces observations avec des tas d'autres
C'est ce qui me fait dire "en rigolant" que Dionysos aura un grand front et de grands yeux lol
Bref à partir d'un visage par exemple on peut émettre des hypothèses probables quant à un profil psychologique ou une personnalité...Mais bien sûr il faut toujours compléter ces observations avec des tas d'autres
C'est ce qui me fait dire "en rigolant" que Dionysos aura un grand front et de grands yeux lol
Phedre- Messages : 2822
Date d'inscription : 01/10/2009
Age : 47
Localisation : bah ça dépend des fois
Re: neurosciences et douance
Hippocrate, Aristote, W Sheldon...
Phedre- Messages : 2822
Date d'inscription : 01/10/2009
Age : 47
Localisation : bah ça dépend des fois
Re: neurosciences et douance
hum.... je suis sceptique. Pour moi c'est plutôt de la non-science, mais chacun son opinion ^^
Invité- Invité
Re: neurosciences et douance
voui mais j'ai bien précisé que "seule" ça ne vaut rien
Phedre- Messages : 2822
Date d'inscription : 01/10/2009
Age : 47
Localisation : bah ça dépend des fois
Re: neurosciences et douance
Merci Eléa, avec tes références, tu rejoins exactement ce que je disais en réponse à une autre page du forum (les psys et nous..., rubrique vie de zèbres) Cette information est essencielle, elle m'a permis de prendre conscience de l'étendue de mes différences, de mieux les gérer aussi. De mieux comprendre pourquoi je me sentais si souvent extra-terrestre (d'autres diront zèbres). Je lirai ça dès que j'en trouverai le temps.
Christelle- Messages : 895
Date d'inscription : 06/03/2010
Age : 44
Re: neurosciences et douance
je ne rejoins pas exactement exactement, moi aussi le terme "supérieur" me gêne. Mais tu le verras avec cette lecture, c'est surtout une question de différence de fonctionnement de l'intelligence, pas de supériorité.
Bonne lecture, bon courage.
Bonne lecture, bon courage.
Invité- Invité
Re: neurosciences et douance
Nous avons eu un débat sur ce fameux terme supérieur qui ne retrace en rien MA pensée mais, une pensée sociétale, d'où les nombreux décalages, et nombreuses incompréhension dont ta réponse et une preuve de plus...
Christelle- Messages : 895
Date d'inscription : 06/03/2010
Age : 44
Re: neurosciences et douance
Merci pour le document.
Vive le CNRS !!!
Vive le CNRS !!!
Khayyam- Messages : 8
Date d'inscription : 23/03/2010
Age : 57
Localisation : palaiseau
Re: neurosciences et douance
merci la vie
Phedre- Messages : 2822
Date d'inscription : 01/10/2009
Age : 47
Localisation : bah ça dépend des fois
Re: neurosciences et douance
Depuis quelques temps la revue Sciences & pseudo-sciences de l'AFIS (Association française pour l'Iinformation scientifique) publie des articles sur l'intelligence, le QI, etc.
Voir leur site web: http://www.pseudo-sciences.org/.
En particulier ces deux articles en rapport avec ce sujet:
Une question d'hérédité: le QI de ses parents et
Gènes du retard mental et de l'intelligence
Voir leur site web: http://www.pseudo-sciences.org/.
En particulier ces deux articles en rapport avec ce sujet:
Une question d'hérédité: le QI de ses parents et
Gènes du retard mental et de l'intelligence
Le cerveau à tous les niveaux
pour ceux qui s'intéressent à la matière grise
un site bien fait, 3 niveaux d'explication pour chaque page (débutant, intermédiaire, avancé) ainsi on peut vérifier qu'on a bien compris, ou approfondir ses connaissances (ou questionnements!)
beaucoup de liens vers plus de documentations...
de quoi se perdre entre 2 synapses !
fil d'ariane ou petits cailloux blancs recommandés
tapez cortex préfrontal dans la zone de recherche et vous obtiendrez toutes les pages qui parlent de son intervention dans notre vie physique, psychique, hormonal, social, moral...
il y en a pour tous les goûts !
bonne visite
un site bien fait, 3 niveaux d'explication pour chaque page (débutant, intermédiaire, avancé) ainsi on peut vérifier qu'on a bien compris, ou approfondir ses connaissances (ou questionnements!)
beaucoup de liens vers plus de documentations...
de quoi se perdre entre 2 synapses !
fil d'ariane ou petits cailloux blancs recommandés
tapez cortex préfrontal dans la zone de recherche et vous obtiendrez toutes les pages qui parlent de son intervention dans notre vie physique, psychique, hormonal, social, moral...
il y en a pour tous les goûts !
bonne visite
zheibr- Messages : 1508
Date d'inscription : 15/06/2010
Age : 56
Localisation : kornog don
Re: neurosciences et douance
Ca c'est pas sympa zheibr tu nous fais saliver...
Christelle- Messages : 895
Date d'inscription : 06/03/2010
Age : 44
Re: neurosciences et douance
voici le lien
http://lecerveau.mcgill.ca/
http://lecerveau.mcgill.ca/
zheibr- Messages : 1508
Date d'inscription : 15/06/2010
Age : 56
Localisation : kornog don
Re: neurosciences et douance
Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii on avait failli attendre
Invité- Invité
Re: neurosciences et douance
Après moult recherches, j'ai pu remettre la main sur des études qui sont réellement une base scientifique incontournable pour qui veut comprendre ce que recouvre potentiellement la douance en dehors de ses manifestations cliniques : soit un croisement d'études du facteur g (= intelligence pour faire simple) au niveau neurophysiologique.
Ici, je vous pose donc les liens et quelques extraits. Inutile de rêver, tout est en anglais, les meilleurs scientifiques ne se trouvant pas dans ce beau pays de vertes prairies qu'on appelle la France (on se demande bien pourquoi... en fait non, à la réflexion, je ne me le demande pas, c'est combien déjà par an les crédits pour la recherche?...)
1 : Intelligence and Brain Myelination: A Hypothesis Edward M. Miller
Summary-Many observations concerning intelligence could be explained if much variance in intelligence reflects myelination differences. More intelligent brains show faster nerve conduction, less glucose utilization in positron emission tomography, faster reaction times, faster inspection times, faster speeds in general, greater circumference and volume, smaller standard deviation in reaction times, greater variability in EEG measures, shorter white matter T2 relaxation times, and higher gray-white matter contrast with magnetic resonance imaging. Also explainable are peculiarities of the increased reaction times and standard deviations with number of choices and complexity, reaction time skewness, the shorter latencies in evoked potentials, shorter latencies to the P300 wave, the high glial to neuron ratio in Einstein's brain, less glucose utilization per unit volume in large brains, certain results related to lipids, essential fatty acids, and cholesterol in adults and premature babies, and the survival of genes for lower intelligence. Children's improved performance with maturation might result from myelination. The slowing of response times with age, the decline in intelligence, and increased T1 relaxation times could be explained. Differential myelination in the mouse brain might be able to explain the heterosis observed for myelination, brain size, caudal nerve conduction velocity, and maze performance observed.
(Miller se focalise ainsi sur la substance blanche, soit les axones et dendrites chargés de la transmission des potentiels d'action -information- et principalement sur la myéline)
2 : Genetic influences on brain structure Paul Thompson et al.
Here we report on detailed three-dimensional maps revealing how brain structure is influenced by
individual genetic differences. A genetic continuum was detected, in which brain structure was
increasingly similar in subjects with increasing genetic affinity. Genetic factors significantly
influenced cortical structure in Broca’s and Wernicke’s language areas, as well as frontal brain
regions (r2
MZ > 0.8, p < 0.05). Preliminary correlations were performed suggesting that frontal gray
matter differences may be linked to Spearman’s g, which measures successful test performance
across multiple cognitive domains (p < 0.05). These genetic brain maps reveal how genes determine
individual differences, and may shed light on the heritability of cognitive and linguistic skills, as well
as genetic liability for diseases that affect the human cortex.
(Thompson, lui, s'oriente plutôt vers une étude de la substance grise-cortex-. D'après les résultats des corrélations préliminaires, son développement, notamment au niveau frontal, est corrélé au développement du facteur g -tests pratiqués à l'aide de subtests de la WAIS-R, corrélation effectuée au moyen de l'IRM)
3 : THE G FACTOR: THE SCIENCE OF MENTAL ABILITY Precis of Jensen on Intelligence-g-Factor
Abstract
The g factor is the highest-order common factor that can be extracted in a hierarchical factor analysis from a large battery of diverse tests of various cognitive abilities. It is the most important psychometric construct in the study of individual differences in human cognitive abilities. Since its discovery by Spearman in 1904, the g factor has become so firmly established as a major psychological construct in terms of psychometric and factor analytic criteria that further research along these lines is very unlikely either to disconfirm the construct validity of g or to add anything essentially new to our understanding of it. In fact, g, unlike any of the primary, or first-order, factors revealed by factor analysis, cannot be described in terms of the knowledge content of cognitive test items, or in terms of skills, or even in terms of theoretical cognitive processes. It is not essentially a psychological or behavioral variable, but a biological one, a property of the brain. But although not itself a cognitive ability, g is what causes positive correlations among individual differences in performance, even on cognitive tasks that differ greatly with respect to sensory motor modality, brain modularity, and learned cognitive skills and knowledge. The g factor derived from conventional nonspeeded psychometric tests shows higher correlations than any other factors independent of g with various measures of information-processing efficiency, such as working memory capacity, choice and discrimination reaction times, and perceptual speed. A test's g loading is the best predictor of its heritability and its sensitivity to inbreeding depression. Psychometric g also has more direct biological correlates than any other independent source of test variance, for example brain size, brain evoked potentials, nerve conduction velocity, and the brain's glucose metabolic rate during cognitive activity. The ultimate arbiter among various "theories of intelligence" must be the physical properties of the brain itself. The current frontier of g research is the investigation of the anatomical and physiological features of the brain that cause g. Research has reached the point at which the only direction left in which to go is that presaged by Spearman himself, who wrote that the final understanding of g must "come from the most profound and detailed direct study of the human brain in its purely physical and chemical aspects" (1927, p.403).
il y a une traduction ici qui n'est pas parfaite mais peut aider (pour les autres études, je suis sûre aussi qu'il est possible de trouver, mais là tout de suite, flemme de chercher).
(Jensen s'attache à rechercher toute corrélation objective au niveau cérébral à ce que l'on nomme "l'intelligence". Il a notamment travaillé sur les différences de genre, les différences entre les populations, la génétique, etc... ses écrits ont parfois été critiqués, notamment en raison de ses recherches sur les différences inter-raciales, que certains - de ces fâcheux personnages qui piochent des petits bouts de textes ou de théories pour les monter en épingle tout en n'y connaissant rien à la Science... vous voyez, je suis sûre, ce dont je parle- ont eu tôt fait de prendre pour du racisme primaire susceptible d'étayer les thèses nationalistes arguant d'une infériorité intellectuelle de la population noire)
Voilà.
Je nourris le projet fou que certains iront lire, histoire de changer un peu d'angle de vue.
Bonne lecture à ceux-là.
Ici, je vous pose donc les liens et quelques extraits. Inutile de rêver, tout est en anglais, les meilleurs scientifiques ne se trouvant pas dans ce beau pays de vertes prairies qu'on appelle la France (on se demande bien pourquoi... en fait non, à la réflexion, je ne me le demande pas, c'est combien déjà par an les crédits pour la recherche?...)
1 : Intelligence and Brain Myelination: A Hypothesis Edward M. Miller
Summary-Many observations concerning intelligence could be explained if much variance in intelligence reflects myelination differences. More intelligent brains show faster nerve conduction, less glucose utilization in positron emission tomography, faster reaction times, faster inspection times, faster speeds in general, greater circumference and volume, smaller standard deviation in reaction times, greater variability in EEG measures, shorter white matter T2 relaxation times, and higher gray-white matter contrast with magnetic resonance imaging. Also explainable are peculiarities of the increased reaction times and standard deviations with number of choices and complexity, reaction time skewness, the shorter latencies in evoked potentials, shorter latencies to the P300 wave, the high glial to neuron ratio in Einstein's brain, less glucose utilization per unit volume in large brains, certain results related to lipids, essential fatty acids, and cholesterol in adults and premature babies, and the survival of genes for lower intelligence. Children's improved performance with maturation might result from myelination. The slowing of response times with age, the decline in intelligence, and increased T1 relaxation times could be explained. Differential myelination in the mouse brain might be able to explain the heterosis observed for myelination, brain size, caudal nerve conduction velocity, and maze performance observed.
(Miller se focalise ainsi sur la substance blanche, soit les axones et dendrites chargés de la transmission des potentiels d'action -information- et principalement sur la myéline)
2 : Genetic influences on brain structure Paul Thompson et al.
Here we report on detailed three-dimensional maps revealing how brain structure is influenced by
individual genetic differences. A genetic continuum was detected, in which brain structure was
increasingly similar in subjects with increasing genetic affinity. Genetic factors significantly
influenced cortical structure in Broca’s and Wernicke’s language areas, as well as frontal brain
regions (r2
MZ > 0.8, p < 0.05). Preliminary correlations were performed suggesting that frontal gray
matter differences may be linked to Spearman’s g, which measures successful test performance
across multiple cognitive domains (p < 0.05). These genetic brain maps reveal how genes determine
individual differences, and may shed light on the heritability of cognitive and linguistic skills, as well
as genetic liability for diseases that affect the human cortex.
(Thompson, lui, s'oriente plutôt vers une étude de la substance grise-cortex-. D'après les résultats des corrélations préliminaires, son développement, notamment au niveau frontal, est corrélé au développement du facteur g -tests pratiqués à l'aide de subtests de la WAIS-R, corrélation effectuée au moyen de l'IRM)
3 : THE G FACTOR: THE SCIENCE OF MENTAL ABILITY Precis of Jensen on Intelligence-g-Factor
Abstract
The g factor is the highest-order common factor that can be extracted in a hierarchical factor analysis from a large battery of diverse tests of various cognitive abilities. It is the most important psychometric construct in the study of individual differences in human cognitive abilities. Since its discovery by Spearman in 1904, the g factor has become so firmly established as a major psychological construct in terms of psychometric and factor analytic criteria that further research along these lines is very unlikely either to disconfirm the construct validity of g or to add anything essentially new to our understanding of it. In fact, g, unlike any of the primary, or first-order, factors revealed by factor analysis, cannot be described in terms of the knowledge content of cognitive test items, or in terms of skills, or even in terms of theoretical cognitive processes. It is not essentially a psychological or behavioral variable, but a biological one, a property of the brain. But although not itself a cognitive ability, g is what causes positive correlations among individual differences in performance, even on cognitive tasks that differ greatly with respect to sensory motor modality, brain modularity, and learned cognitive skills and knowledge. The g factor derived from conventional nonspeeded psychometric tests shows higher correlations than any other factors independent of g with various measures of information-processing efficiency, such as working memory capacity, choice and discrimination reaction times, and perceptual speed. A test's g loading is the best predictor of its heritability and its sensitivity to inbreeding depression. Psychometric g also has more direct biological correlates than any other independent source of test variance, for example brain size, brain evoked potentials, nerve conduction velocity, and the brain's glucose metabolic rate during cognitive activity. The ultimate arbiter among various "theories of intelligence" must be the physical properties of the brain itself. The current frontier of g research is the investigation of the anatomical and physiological features of the brain that cause g. Research has reached the point at which the only direction left in which to go is that presaged by Spearman himself, who wrote that the final understanding of g must "come from the most profound and detailed direct study of the human brain in its purely physical and chemical aspects" (1927, p.403).
il y a une traduction ici qui n'est pas parfaite mais peut aider (pour les autres études, je suis sûre aussi qu'il est possible de trouver, mais là tout de suite, flemme de chercher).
(Jensen s'attache à rechercher toute corrélation objective au niveau cérébral à ce que l'on nomme "l'intelligence". Il a notamment travaillé sur les différences de genre, les différences entre les populations, la génétique, etc... ses écrits ont parfois été critiqués, notamment en raison de ses recherches sur les différences inter-raciales, que certains - de ces fâcheux personnages qui piochent des petits bouts de textes ou de théories pour les monter en épingle tout en n'y connaissant rien à la Science... vous voyez, je suis sûre, ce dont je parle- ont eu tôt fait de prendre pour du racisme primaire susceptible d'étayer les thèses nationalistes arguant d'une infériorité intellectuelle de la population noire)
Voilà.
Je nourris le projet fou que certains iront lire, histoire de changer un peu d'angle de vue.
Bonne lecture à ceux-là.
Invité- Invité
Re: neurosciences et douance
Il y a d'excellents scientifiques en RF, mais pas forcément dans tous les domaines. Et pour ce qui est des sciences cognitives, les USA sont évidemment les meneurs.Super Marre à bout a écrit:Après moult recherches, j'ai pu remettre la main sur des études qui sont réellement une base scientifique incontournable pour qui veut comprendre ce que recouvre potentiellement la douance en dehors de ses manifestations cliniques : soit un croisement d'études du facteur g (= intelligence pour faire simple) au niveau neurophysiologique.
Ici, je vous pose donc les liens et quelques extraits. Inutile de rêver, tout est en anglais, les meilleurs scientifiques ne se trouvant pas dans ce beau pays de vertes prairies qu'on appelle la France (on se demande bien pourquoi... en fait non, à la réflexion, je ne me le demande pas, c'est combien déjà par an les crédits pour la recherche?...)
J'irai lire ça à tête reposée demain (merci pour tes recherches).Voilà.
Je nourris le projet fou que certains iront lire, histoire de changer un peu d'angle de vue.
Mais j'aimerais comprendre en quoi consisterait ledit changement d'angle de vue, donc d'où partiraient les certains en question?
Re: neurosciences et douance
Disons que l'on a l'habitude ici de piailler sous l'angle de la psychologie et de la clinique. C'est bien, mais ça ne me semble pas suffisant pour embrasser toute l'étendue de la situation...
De rien
De rien
Invité- Invité
Re: neurosciences et douance
Parce que la situation te semble désastreuse?Super Marre à bout a écrit:Disons que l'on a l'habitude ici de piailler sous l'angle de la psychologie et de la clinique. C'est bien, mais ça ne me semble pas suffisant pour embrasser toute l'étendue de la situation...
Re: neurosciences et douance
Super Marre à bout a écrit:Disons que l'on a l'habitude ici de piailler sous l'angle de la psychologie et de la clinique. C'est bien, mais ça ne me semble pas suffisant pour embrasser toute l'étendue de la situation...
que non
+1 !
zheibr- Messages : 1508
Date d'inscription : 15/06/2010
Age : 56
Localisation : kornog don
Re: neurosciences et douance
Merci Super-Marre à bout... oui, j'irai lire, mais fichtre ! la littérature scientifique (en langue anglaise) me demande plus de concentration que ce dont je suis capable aujourd'hui ...
Re: neurosciences et douance
Merci pour les références SM.
J'en profite pour vous signaler que grâce à mon inscription en psycho à Paris 8, j'ai maintenant accès, depuis chez moi, à plusieurs bases d'articles par ailleurs payantes (liste "psycho" et alphabétique).
Je veux apprendre à m'en servir, donc si vous avez des références que vous voulez que je récupère pour vous, n'hésitez pas (enfin pas des centaines non plus, hein).
Ah, et si vous avez envie de faire des recherches vous-même, sachez que la BU de Paris 8 est accessible au grand public. Elle est très spacieuse et agréable. Leur collection de livres de psycho est bien fournie, y compris en anglais. Les bases de données sont consultables sur les postes informatique dans la bibliothèque.
J'en profite pour vous signaler que grâce à mon inscription en psycho à Paris 8, j'ai maintenant accès, depuis chez moi, à plusieurs bases d'articles par ailleurs payantes (liste "psycho" et alphabétique).
Je veux apprendre à m'en servir, donc si vous avez des références que vous voulez que je récupère pour vous, n'hésitez pas (enfin pas des centaines non plus, hein).
Ah, et si vous avez envie de faire des recherches vous-même, sachez que la BU de Paris 8 est accessible au grand public. Elle est très spacieuse et agréable. Leur collection de livres de psycho est bien fournie, y compris en anglais. Les bases de données sont consultables sur les postes informatique dans la bibliothèque.
Gigi- Messages : 935
Date d'inscription : 08/10/2009
Age : 52
Re: neurosciences et douance
tu as accès aux revues du panier CAIRN-info ?
an.a.co.lu.the- Messages : 764
Date d'inscription : 02/06/2010
Re: neurosciences et douance
Merci Super Marre à bout pour ces liens.
Je viens seulement de tomber sur le fil..mieux vaut tard que...
J'avais déjà mis une référence qu'il est bon d'avoir lu sur un autre fils mais je le remet ici (pour une première approche de ce domaine de recherche for promoteur) :
Neurosciences Ed De Boeck 3e édition
Bon je repasserais dès que j'aurais pris une douche pour enrichir le propos sur les infos que j'aurais pu glaner sur la "douance".
Je viens seulement de tomber sur le fil..mieux vaut tard que...
J'avais déjà mis une référence qu'il est bon d'avoir lu sur un autre fils mais je le remet ici (pour une première approche de ce domaine de recherche for promoteur) :
Neurosciences Ed De Boeck 3e édition
Bon je repasserais dès que j'aurais pris une douche pour enrichir le propos sur les infos que j'aurais pu glaner sur la "douance".
synapse- Messages : 821
Date d'inscription : 17/09/2010
Re: neurosciences et douance
Oui, je viens de faire le test comparatif sur une revue prise au hasard : en accès sans authentification il me propose d'ajouter les articles au panier pour les acheter, en accès avec mon compte Paris 8 je peux cliquer directement sur la version HTML ou PDF et elle s'affiche bien.Ana Co luthe a écrit:tu as accès aux revues du panier CAIRN-info ?
Et ce n'est pas limité à la psycho, j'ai accès à tous les domaines visiblement.
Par contre, les magazines et les livres restent payants.
Cairn
Ce portail francophone donne accès au texte intégral d'environ 240 revues en sciences humaines et sociales (sociologie, économie, psychologie, histoire, sciences politiques, géographie) appartenant à une dizaine d'éditeurs dont Belin, De Boeck, La Découverte et Erès.
Liste des revues de CAIRN
Gigi- Messages : 935
Date d'inscription : 08/10/2009
Age : 52
Re: neurosciences et douance
Waou
... petit mp suit !
... petit mp suit !
an.a.co.lu.the- Messages : 764
Date d'inscription : 02/06/2010
Re: neurosciences et douance
merci super marre à bout comme toi (je crois) je suis une perfectionniste avide de connaissances assez pertinente pour me permttre d'évoluer mais quand aux "certains " qui liraient ce texte en anglais, je pense que ce site est avant out un lieu d'échanges pour apprivoiser notre différence en la confrontant à celles des autres avec qui nous retrouvons des points communs tout en retrouvant les différences interpersonnelles, les piaillements, l'humour les infos sérieuses tout ca enrichit ces echanges alors je salue tout le monde ceux qui lisent et ce qui ne lisent pas belle journée à vous tous laa petite derniere zebre qui comprend pas encore tres bien tout ca
coeur sensible- Messages : 825
Date d'inscription : 13/11/2010
Age : 47
Localisation : SUD
Re: neurosciences et douance
Je vous fait partager un livre tres bien fait et tres interessant que je viens d'acheter, ''Cerveau et comportement'' (Ed De Boeck) mis a jour en 2008, environ 1000 pages
julien.- Messages : 118
Date d'inscription : 10/11/2010
Age : 39
Re: neurosciences et douance
merci SuperMarre , je suis en ce moment en train de lire la thèse de caroline Goldman citée ailleurs , "enfants surdoués : génie ou folie ? articulations théoriques et projectives . perspective psychanalytique" et je serai surement comblée avec cette approche différente .
Invité- Invité
Re: neurosciences et douance
Ceci est un up
b&w- Messages : 446
Date d'inscription : 18/06/2010
Age : 57
Localisation : 37
Re: neurosciences et douance
Je suis en train de lire "Who's in charge" de Michael Gazzaniga (paru il y a un mois) et j'en pleurerais presque de joie.
Re: neurosciences et douance
A la suite de lectures d'études plus passionnantes les unes que les autres sur la particularité des cellules gliales chez les surdoués et autistes, je viens d'écrire un article Ici dans lequel j'ai référencé toutes ces études. Pouvez vous me dire ce que vous en pensez s'il vous plait ? Je trouve le sujet absolument fascinant, mais j'ai un peu de mal à expliquer tout ça. Je voulais savoir si c'était compréhensible ....Merci!
Je n'en reviens pas des avancées scientifiques des 10 dernières années... mais hormis l'étude (fondamentale) de l'Institut Pasteur/ CNRS, ce sont toutes études américaines ou canadiennes donc en anglais...
Je n'en reviens pas des avancées scientifiques des 10 dernières années... mais hormis l'étude (fondamentale) de l'Institut Pasteur/ CNRS, ce sont toutes études américaines ou canadiennes donc en anglais...
Re: neurosciences et douance
Merci anesidora, effectivement ce sujet est très intéressant ! Et je lirai (plus tard parce que là, dodo ) les études que tu cites.
Ton article me semble très clair.
Comme tu demandes nos avis, je me suis permise de faire quelques suggestions dans le spoiler ci-dessous, uniquement au niveau de la forme (c'est mon côté perfectionniste )
Ton article me semble très clair.
Comme tu demandes nos avis, je me suis permise de faire quelques suggestions dans le spoiler ci-dessous, uniquement au niveau de la forme (c'est mon côté perfectionniste )
- Spoiler:
- Par ailleurs, un dogme voulant que le cerveau ne puisse se régénérer est tombé il y a quelques années avec la découverte par l’Institut Pasteur et du CNRS du fait que les cellules gliales pouvaient non seulement se régénérer mais se transformer en neurones!
"chez les surdoués et les autistes"? ou "entre les surdoués, les autistes et les non surdoués (et non autistes)" ?Je reviens à cette différence neurologique entre les surdoués les autistes(notamment au niveau des astrocytes et les microglies dans les lobes pariétaux)
WildZ- Messages : 1347
Date d'inscription : 18/09/2011
Age : 46
Re: neurosciences et douance
Rha merci beaucoup! Mon côté maniaque de l'orthographe était est un peu absent aujourd'hui, alors grand merci pour ton aide, je corrige de suite!
Je n'ai pas mis les liens directs car plusieurs ne sont disponibles qu'en pdf, mais en tapant les références dans Google, on retrouve facilement les études et articles.
Ces cellules gliales semblent renfermer pas mal de secrets en tout cas, ça me fascine tout ça!
Je n'ai pas mis les liens directs car plusieurs ne sont disponibles qu'en pdf, mais en tapant les références dans Google, on retrouve facilement les études et articles.
Ces cellules gliales semblent renfermer pas mal de secrets en tout cas, ça me fascine tout ça!
Re: neurosciences et douance
Il a fait une fôte et m'a piqué mon néologisme fétiche :
Ce qui prouve qu'au moins, y en a un qui lit !
J'aime bien cette idée que l'intelligence consiste a créer des connections CLAIRES entre des éléments qui n'en n'auraient pas à priori. Franchement et sans me gonfler les chevilles, j'ai conscience de faire ça tout le temps...Ça fait juste plaisir.
Pourtant, ainsi va la science, une découverte chasse l'autre de telle sorte qu'il est quasi impossible de parvenir à quelque conclusion que ce soit. Il faut donc justement relier toutes ces infos pour tenter de construire une image globale la plus cohérente possible avec...notre expérience.
Les autristes auraient ils un plus grand nombre de cellules gliales car nécessaire à une bonne organisation de la structure dendritique hyper complexe de leur cerveau ?
Ce qui prouve qu'au moins, y en a un qui lit !
Ah ! Mais je vois que c'est un concept récurrent !
Une seule explication: c'est une "créode" comme dirait Rupert Sheldrake !
des chercheurs qui tendent à établir un lien clair entre l’intelligence (dans le sens d’aptitude à relier des éléments jusqu’alors séparés) et ces formidables cellules.
J'aime bien cette idée que l'intelligence consiste a créer des connections CLAIRES entre des éléments qui n'en n'auraient pas à priori. Franchement et sans me gonfler les chevilles, j'ai conscience de faire ça tout le temps...Ça fait juste plaisir.
Pourtant, ainsi va la science, une découverte chasse l'autre de telle sorte qu'il est quasi impossible de parvenir à quelque conclusion que ce soit. Il faut donc justement relier toutes ces infos pour tenter de construire une image globale la plus cohérente possible avec...notre expérience.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: neurosciences et douance
Fata Morgana a écrit:Il a fait une fôte et m'a piqué mon néologisme fétiche :
Bouh, pourquoi "il' ? Je ne suis qu'une faible femme Sinon je crois qu'on est quelques uns à utiliser ce néologisme Je l'utilise comme synonyme, et comme je n'aime pas trop les autres mots, bah voilà
Pourtant, ainsi va la science, une découverte chasse l'autre de telle sorte qu'il est quasi impossible de parvenir à quelque conclusion que ce soit. Il faut donc justement relier toutes ces infos pour tenter de construire une image globale la plus cohérente possible avec...notre expérience.
C'est ça que j'aime en fait, regarder partout et fouiner... Une étude en contredit une autre, c'est parfait, c'est comme ça que les choses avancent. Je ne suis ni scientifique ni psy, je ne sais pas ce que je cherche, si même je cherche quelque chose d'ailleurs, mais tout ça me fascine...
En fait, en ce moment, j'écris une espèce de bouquin, et tout ce qui ne va pas dedans, je le mets dans ce blog... Je suis tout de même étonnée que le sujet scientifique n'intéresse pas beaucoup les surdoués sur ce forum, ou alors j'ai mal cherché...
Re: neurosciences et douance
Je viens de regarder cet vidéo de la neuro-anatomiste Jill Bolte Taylor qui ma particulièrement toucher, elle explique très clairement la différence entre nos deux hémisphère et surtout elle va au delà des explications scientifiques.
malcolm x- Messages : 30
Date d'inscription : 09/10/2011
Localisation : lorraine
Re: neurosciences et douance
merci ! à tous ça regorge de liens à éplucher minutieusement ici bas et ça va prendre un fichu bon moment en plus
je connaissais pas les cellules gliales, c'est passionnant ! ça remet plein de choses que j'avais pas fini de comprendre dans le fourneau à réflexions du coup je regrette mon insomnie de la nuit derniere et ai hate de pouvoir déductionner tout ça a cerveau reposé ^^
là mes reflexions en étaient là mais lelles m'apparaissent tout de suite immondément lacunaires http://www.macadam-forum.net/t5595-homo-toto?highlight=homo+toto
je connaissais pas les cellules gliales, c'est passionnant ! ça remet plein de choses que j'avais pas fini de comprendre dans le fourneau à réflexions du coup je regrette mon insomnie de la nuit derniere et ai hate de pouvoir déductionner tout ça a cerveau reposé ^^
là mes reflexions en étaient là mais lelles m'apparaissent tout de suite immondément lacunaires http://www.macadam-forum.net/t5595-homo-toto?highlight=homo+toto
Wam- Messages : 966
Date d'inscription : 14/02/2012
Age : 37
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