Qu'est ce que je fais ici?
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Elléane
Wisti
Hipparcos
7 participants
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Qu'est ce que je fais ici?
Bonjour,
Qu’est ce que je fabrique ici?
C'est effectivement la question que je me pose actuellement et que je me suis posé toute ma vie. Mais me voila ici, confronté à l’exercice très difficile pour moi de me présenter et d’expliquer mes pensées.
La raison de ma présence ici remonte à peu près à il y a un mois. J’effectuai alors une recherche sur Internet pour essayer de mieux comprendre les difficultés scolaires et comportementales de mes enfants (2 filles, un garçon). J’adore mes enfants, ils sont pour moi une raison de vivre, ce pourquoi je me lève le matin pour aller faire un travail alimentaire nous permettant de bien vivre mais qui m’ennuis à mourir, ma contribution à la vie, la conviction d’avoir – enfin – accomplis quelque chose de bien dans ma vie. Je pourrais continuer longtemps comme cela, mais je m’égare.
Donc il y a un mois, je suis tombé par hasard sur un site amusant nommé “les tribulations d’un petit zèbre”. Après lectures de quelques pages, je me suis dit « encore une maman qui vante les mérites de son petit prodige » (toute mes excuses au passage à cette dame pour avoir eu ce jugement hâtif et erroné, mais il faut dire que ma femme et moi souffrons souvent du regard des autres et de remarques désagréables à l’encontre de nos enfants). Site amusant donc, mais ne m’apportant pas de nouvelles réponses : je passe mon chemin et continue mes recherches. Pourtant je me suis pris à plusieurs reprises à vouloir retourner sur ce site sans vraiment comprendre la raison de cette envie. Mes enfants ne sont pas surdoués, alors pourquoi cette curiosité ? N’y tenant plus, je me suis pris au jeu, lisant et relisant tout ce que l’on pouvait y trouver, suivant les liens jusqu’à arriver à des extraits du livre « Trop intelligent pour être heureux… » de Mme Siaud-Facchin.
Et là, quel choc, avec quelle intensité ! Tant d’émotions ressenties en l’espace de quelques instants : un soulagement, un énorme soulagement, l’impression d’être enfin « arrivé chez moi », une joie intense accompagnée d’une tristesse infinie, de la compassion pour l’enfant que j’ai été, des regrets pour les souffrances inutiles subies par l’adulte que je suis devenu, une impression de gâchis mêlée à beaucoup d’espoir : « je ne suis pas fou ! », la délivrance de ne plus se sentir seul tout ressentant l’aiguillon de la solitude de manière encore plus exacerbée que d’habitude. Parallèlement à cela, la partie analytique de moi-même observait mon parcours dans la vie de l’enfance jusqu’à aujourd’hui, expliquait maintes décisions prises souvent malheureuses, ce pourquoi j’ai été un enfant victime de « mobbing » pendant le collège, incompris au sein même de ma famille, pourquoi aujourd’hui encore j’ai énormément de mal à me lier d’amitié avec quelqu’un, pourquoi j’ai peur de voir l’incompréhension et le rejet dans les yeux des autres, pourquoi j’ai l’impression de « jouer un rôle » même avec ma femme et mes enfants. Cette partie analytique observait, analysait, décortiquais ainsi les émotions de ce «nouveau ancien moi » qui venait d’apparaitre laissant les morceaux de ma vie à nu, éparpillé autour de moi avant de les réassembler et de me laisser bouche-bée, incapable de bouger ou de faire quoi que ce soit sur mon siège devant l’ordinateur. Et tout cela le temps d’une simple inspiration.
Bouleversé, j’ai commandé sur Amazon directement les deux livres « Trop intelligent pour être heureux » (pour moi) et « L'enfant surdoué : L'aider à grandir, l'aider à réussir » pour mes enfants et aussi comme alibi (honteux) pour que ma femme ne pense pas que je sois devenu orgueilleux.
Car ce n’est pas de cela dont il s’agit, n’est ce pas ? Dans mes études et ma carrière j’ai eu à faire à beaucoup de gens très intelligents mais ayant autant de sensibilité et de tact qu’un rhinocéros chargeant un troupeau … de zèbres ??? Peu importe finalement le degré d’intelligence (QI) si on est incapable de s’en servir, si les émotions nous font toujours douter de tout, tout le temps sans interruption.
La lecture des deux livres m’a fait à la fois atteindre des Himalaya d’optimisme et des abysses de désespoir. Tellement de choses qui sont tellement « moi » et pourtant tellement d’autres où je ne me reconnais pas. Le doute fait place à la conviction, la joie à la déception, la colère à l’apaisement et cela dans un mouvement de va et vient perpétuel tout en empêchant à chaque instant que qui que se soit ne s’aperçoive de la tempête se déroulant dans ma tête (et ceci depuis un mois maintenant). C’est vraiment, vraiment épuisant et pourtant j’ai l’habitude de cacher mes pensées les plus profondes.
Voila la raison de ma présence ici : ne plus être seul mais malgré tout protéger mon intimité avec l’anonymat d’un pseudo. Partager mes expériences avec d’autres personnes dans le même cas, m’aider à trouver une direction. Je me sens un peu honteux et ridicule de mes pensées et confus également. Je voulais me présenter et me voila en train de raconter une sorte de « coming-out » qui n’est peut être qu’illusion.
Revenons au sujet de la présentation :
Je suis né il y a 42 ans dans une famille ouvrière. Mes parents – que j’aime énormément – n’ont jamais vraiment compris ce que se passait avec moi. Ma mère m’a légué le « don » d’être une éponge à émotions malheureusement sans m’expliquer quoi faire avec et comment faire la séparation entre mes émotions et celles des autres (j’ai toujours du mal d’ailleurs même si ma femme ne me crois pas ). Mon père intelligent, autoritaire, colérique et parfois violent lorsque j’étais enfant ne pouvait pas supporter mes bêtises (démonter son appareil photo pour voir comment cela marche, arroser les plantes avec du détergeant pour voir ce que cela fait, jouer avec le feu ou la poudre à canon, etc.…). Attention, je ne veux pas le critiquer, lui aussi avait à faire à une période difficile dans sa vie et je pense que je n’étais pas un enfant facile non plus. Contrairement à mon frère qui est beaucoup plus diplomatique, je n’ai jamais su m’arrêter de discuter lorsque je pensais être injustement accusé puis puni. J’ai bizarrement peu de souvenir de l’école primaire et du collège, mais je me rappelle avoir été un élève moyen. J’ai beaucoup souffert que mes parents n’aient pas eu les moyens de me payer des cours de musique.
Les véritables problèmes ont commence en 6ème : pour des raisons que je ne comprenais pas, je commencé à être l’objet des railleries des autres enfants : débile mental, autiste et autres charmantes réflexions. Rapidement les attaques sont devenus corporelle dans la cour de récréation, dans les couloirs, les toilettes, dans le bus scolaire, même dans la classe pendant les cours : aucun refuge ! J’attendais juste. Mais je ne me suis jamais plains auprès des professeurs ou bien auprès de mes parents, j’ai toujours travaillé suffisamment pour pouvoir passer la classe suivante (mais pas trop non plus) ce qui avait pour effet que d’années en années je retrouvais mes « bourreaux ». De la 6ème à la 3ème, j’ai vécu avec la peur au ventre, avec l’intime conviction que quelque chose n’allait pas chez moi. En effet, puisque aucun adulte ne me venait jamais en aide à l’école, même lorsque je ne faisais traiter de débile mental en plein cours sous les rires de toute la classe ou bien frapper par plusieurs enfants sous les yeux des surveillants, j’étais convaincu que c’était de ma faute et jamais je n’ai osé en parler à mes parents. Je passerai tous les commentaires dénigrants et incompétents que j’ai du subir en classe ou bien dans mes bulletins de la part de mes professeurs (si ce n’est celui de mon professeur de math/physique en 3eme : « Votre fils est un abrutit ! »).
Qu’est ce qui m’a fait tenir ? L’espoir de grandir et de devenir adulte et raisonnable parmi d’autres adultes raisonnables et ce malgré ma peur de ne pas savoir quoi devenir. Les histoires que je me racontais dans mon monde intérieur, mes réflexions sur le monde, l’environnement, le besoin quasi-physique de vouloir faire quelque chose pour sauver la planète, les gens de leur propre stupidité et puis la curiosité, vouloir savoir.
Ce qui m’a sauvé : j’ai craqué ! En 3ème j’ai organisé mon redoublement pour fuir mes « bourreaux » et me donner une seconde chance. J’ai eu alors la chance d’avoir enfin un prof de français qui m’a fait découvrir la lecture et surtout que l’on pouvait prendre plaisir à la lecture. Aussi bizarre que cela puisse paraitre, je n’avais jamais lu aucun livre volontairement jusqu'à ce moment la. Je lisais les « sciences et vie » de mon père et mes livres de classe, mais c’est tout. Mon premier livre fût un livre de Barjavel. A partir de ce jour-là, je dévorais 9 à 10 livres par semaine en général en parallèle.
J’accélère car il est tard (03h30): après un bac scientifique (super note en math/physique, bravo l’abrutit) par contre hors-sujet complet en français/philo, j’ai fais des études de physique (ma passion) en France et en Allemagne jusqu’au DEA/Diplomphysiker. Je n’ai pas osé faire un doctorat de physique théorique et je n’ai pas réussi à faire de doctorat du tout d’ailleurs car la Grande Patrie avait besoin de moi pour passer l’aspirateur et écouter les réflexions névrotiques des officiers sur la vie en général et les civils (inconscients du danger qui nous guettent). Apres cette période instructive, j’ai pu faire connaissance avec le chômage et l’incompréhension des recruteurs vis á vis de formation (des études de quoi ?) pendant 14 mois avant de retourner en Allemagne ou je me trouve toujours actuellement (depuis 17 ans). Depuis je me suis marié, j’ai 3 enfants et j’ai un travail d’ingénieur dans une grande entreprise (malheureusement pas dans la physique). J’en suis fier et je suis heureux d’avoir réussi à faire ce que j’ai fait. Malgré tout, est ce que je suis vraiment heureux ? Pourquoi toujours ce sentiment d’être toujours « à coté ». Et puis surtout, même si j’aime ma femme énormément, je ne peux avoir avec elle les discussions que j’aimerai avoir et je me sens tellement seul, même si maintenant j’en ai l’habitude.
Est-ce que je suis zèbre ? Je ne sais pas. Bien sur je serais heureux de l’être et de pouvoir mettre un nom sur ce que « j’ai ». Et si je ne le suis pas, je suis quoi et qui alors (SVP, ne me dites pas je suis moi, ca je le sais ). Dans tous les cas, j’ai tellement besoin d’avoir de nouveaux des discussions intelligentes avec des gens intelligents qui ne vont pas me regarder de travers dès que je dis quelque chose de tordu.
Si quelqu’un est toujours en train de lire ces lignes, je suis désolé pour ma prolixité, mais c’est comme un barrage qui vient de s’ouvrir pour moi. Je peux vous assurer que je ne suis pas comme cela normalement, en général je suis plutôt du genre réservé.-
Qu’est ce que je fabrique ici?
C'est effectivement la question que je me pose actuellement et que je me suis posé toute ma vie. Mais me voila ici, confronté à l’exercice très difficile pour moi de me présenter et d’expliquer mes pensées.
La raison de ma présence ici remonte à peu près à il y a un mois. J’effectuai alors une recherche sur Internet pour essayer de mieux comprendre les difficultés scolaires et comportementales de mes enfants (2 filles, un garçon). J’adore mes enfants, ils sont pour moi une raison de vivre, ce pourquoi je me lève le matin pour aller faire un travail alimentaire nous permettant de bien vivre mais qui m’ennuis à mourir, ma contribution à la vie, la conviction d’avoir – enfin – accomplis quelque chose de bien dans ma vie. Je pourrais continuer longtemps comme cela, mais je m’égare.
Donc il y a un mois, je suis tombé par hasard sur un site amusant nommé “les tribulations d’un petit zèbre”. Après lectures de quelques pages, je me suis dit « encore une maman qui vante les mérites de son petit prodige » (toute mes excuses au passage à cette dame pour avoir eu ce jugement hâtif et erroné, mais il faut dire que ma femme et moi souffrons souvent du regard des autres et de remarques désagréables à l’encontre de nos enfants). Site amusant donc, mais ne m’apportant pas de nouvelles réponses : je passe mon chemin et continue mes recherches. Pourtant je me suis pris à plusieurs reprises à vouloir retourner sur ce site sans vraiment comprendre la raison de cette envie. Mes enfants ne sont pas surdoués, alors pourquoi cette curiosité ? N’y tenant plus, je me suis pris au jeu, lisant et relisant tout ce que l’on pouvait y trouver, suivant les liens jusqu’à arriver à des extraits du livre « Trop intelligent pour être heureux… » de Mme Siaud-Facchin.
Et là, quel choc, avec quelle intensité ! Tant d’émotions ressenties en l’espace de quelques instants : un soulagement, un énorme soulagement, l’impression d’être enfin « arrivé chez moi », une joie intense accompagnée d’une tristesse infinie, de la compassion pour l’enfant que j’ai été, des regrets pour les souffrances inutiles subies par l’adulte que je suis devenu, une impression de gâchis mêlée à beaucoup d’espoir : « je ne suis pas fou ! », la délivrance de ne plus se sentir seul tout ressentant l’aiguillon de la solitude de manière encore plus exacerbée que d’habitude. Parallèlement à cela, la partie analytique de moi-même observait mon parcours dans la vie de l’enfance jusqu’à aujourd’hui, expliquait maintes décisions prises souvent malheureuses, ce pourquoi j’ai été un enfant victime de « mobbing » pendant le collège, incompris au sein même de ma famille, pourquoi aujourd’hui encore j’ai énormément de mal à me lier d’amitié avec quelqu’un, pourquoi j’ai peur de voir l’incompréhension et le rejet dans les yeux des autres, pourquoi j’ai l’impression de « jouer un rôle » même avec ma femme et mes enfants. Cette partie analytique observait, analysait, décortiquais ainsi les émotions de ce «nouveau ancien moi » qui venait d’apparaitre laissant les morceaux de ma vie à nu, éparpillé autour de moi avant de les réassembler et de me laisser bouche-bée, incapable de bouger ou de faire quoi que ce soit sur mon siège devant l’ordinateur. Et tout cela le temps d’une simple inspiration.
Bouleversé, j’ai commandé sur Amazon directement les deux livres « Trop intelligent pour être heureux » (pour moi) et « L'enfant surdoué : L'aider à grandir, l'aider à réussir » pour mes enfants et aussi comme alibi (honteux) pour que ma femme ne pense pas que je sois devenu orgueilleux.
Car ce n’est pas de cela dont il s’agit, n’est ce pas ? Dans mes études et ma carrière j’ai eu à faire à beaucoup de gens très intelligents mais ayant autant de sensibilité et de tact qu’un rhinocéros chargeant un troupeau … de zèbres ??? Peu importe finalement le degré d’intelligence (QI) si on est incapable de s’en servir, si les émotions nous font toujours douter de tout, tout le temps sans interruption.
La lecture des deux livres m’a fait à la fois atteindre des Himalaya d’optimisme et des abysses de désespoir. Tellement de choses qui sont tellement « moi » et pourtant tellement d’autres où je ne me reconnais pas. Le doute fait place à la conviction, la joie à la déception, la colère à l’apaisement et cela dans un mouvement de va et vient perpétuel tout en empêchant à chaque instant que qui que se soit ne s’aperçoive de la tempête se déroulant dans ma tête (et ceci depuis un mois maintenant). C’est vraiment, vraiment épuisant et pourtant j’ai l’habitude de cacher mes pensées les plus profondes.
Voila la raison de ma présence ici : ne plus être seul mais malgré tout protéger mon intimité avec l’anonymat d’un pseudo. Partager mes expériences avec d’autres personnes dans le même cas, m’aider à trouver une direction. Je me sens un peu honteux et ridicule de mes pensées et confus également. Je voulais me présenter et me voila en train de raconter une sorte de « coming-out » qui n’est peut être qu’illusion.
Revenons au sujet de la présentation :
Je suis né il y a 42 ans dans une famille ouvrière. Mes parents – que j’aime énormément – n’ont jamais vraiment compris ce que se passait avec moi. Ma mère m’a légué le « don » d’être une éponge à émotions malheureusement sans m’expliquer quoi faire avec et comment faire la séparation entre mes émotions et celles des autres (j’ai toujours du mal d’ailleurs même si ma femme ne me crois pas ). Mon père intelligent, autoritaire, colérique et parfois violent lorsque j’étais enfant ne pouvait pas supporter mes bêtises (démonter son appareil photo pour voir comment cela marche, arroser les plantes avec du détergeant pour voir ce que cela fait, jouer avec le feu ou la poudre à canon, etc.…). Attention, je ne veux pas le critiquer, lui aussi avait à faire à une période difficile dans sa vie et je pense que je n’étais pas un enfant facile non plus. Contrairement à mon frère qui est beaucoup plus diplomatique, je n’ai jamais su m’arrêter de discuter lorsque je pensais être injustement accusé puis puni. J’ai bizarrement peu de souvenir de l’école primaire et du collège, mais je me rappelle avoir été un élève moyen. J’ai beaucoup souffert que mes parents n’aient pas eu les moyens de me payer des cours de musique.
Les véritables problèmes ont commence en 6ème : pour des raisons que je ne comprenais pas, je commencé à être l’objet des railleries des autres enfants : débile mental, autiste et autres charmantes réflexions. Rapidement les attaques sont devenus corporelle dans la cour de récréation, dans les couloirs, les toilettes, dans le bus scolaire, même dans la classe pendant les cours : aucun refuge ! J’attendais juste. Mais je ne me suis jamais plains auprès des professeurs ou bien auprès de mes parents, j’ai toujours travaillé suffisamment pour pouvoir passer la classe suivante (mais pas trop non plus) ce qui avait pour effet que d’années en années je retrouvais mes « bourreaux ». De la 6ème à la 3ème, j’ai vécu avec la peur au ventre, avec l’intime conviction que quelque chose n’allait pas chez moi. En effet, puisque aucun adulte ne me venait jamais en aide à l’école, même lorsque je ne faisais traiter de débile mental en plein cours sous les rires de toute la classe ou bien frapper par plusieurs enfants sous les yeux des surveillants, j’étais convaincu que c’était de ma faute et jamais je n’ai osé en parler à mes parents. Je passerai tous les commentaires dénigrants et incompétents que j’ai du subir en classe ou bien dans mes bulletins de la part de mes professeurs (si ce n’est celui de mon professeur de math/physique en 3eme : « Votre fils est un abrutit ! »).
Qu’est ce qui m’a fait tenir ? L’espoir de grandir et de devenir adulte et raisonnable parmi d’autres adultes raisonnables et ce malgré ma peur de ne pas savoir quoi devenir. Les histoires que je me racontais dans mon monde intérieur, mes réflexions sur le monde, l’environnement, le besoin quasi-physique de vouloir faire quelque chose pour sauver la planète, les gens de leur propre stupidité et puis la curiosité, vouloir savoir.
Ce qui m’a sauvé : j’ai craqué ! En 3ème j’ai organisé mon redoublement pour fuir mes « bourreaux » et me donner une seconde chance. J’ai eu alors la chance d’avoir enfin un prof de français qui m’a fait découvrir la lecture et surtout que l’on pouvait prendre plaisir à la lecture. Aussi bizarre que cela puisse paraitre, je n’avais jamais lu aucun livre volontairement jusqu'à ce moment la. Je lisais les « sciences et vie » de mon père et mes livres de classe, mais c’est tout. Mon premier livre fût un livre de Barjavel. A partir de ce jour-là, je dévorais 9 à 10 livres par semaine en général en parallèle.
J’accélère car il est tard (03h30): après un bac scientifique (super note en math/physique, bravo l’abrutit) par contre hors-sujet complet en français/philo, j’ai fais des études de physique (ma passion) en France et en Allemagne jusqu’au DEA/Diplomphysiker. Je n’ai pas osé faire un doctorat de physique théorique et je n’ai pas réussi à faire de doctorat du tout d’ailleurs car la Grande Patrie avait besoin de moi pour passer l’aspirateur et écouter les réflexions névrotiques des officiers sur la vie en général et les civils (inconscients du danger qui nous guettent). Apres cette période instructive, j’ai pu faire connaissance avec le chômage et l’incompréhension des recruteurs vis á vis de formation (des études de quoi ?) pendant 14 mois avant de retourner en Allemagne ou je me trouve toujours actuellement (depuis 17 ans). Depuis je me suis marié, j’ai 3 enfants et j’ai un travail d’ingénieur dans une grande entreprise (malheureusement pas dans la physique). J’en suis fier et je suis heureux d’avoir réussi à faire ce que j’ai fait. Malgré tout, est ce que je suis vraiment heureux ? Pourquoi toujours ce sentiment d’être toujours « à coté ». Et puis surtout, même si j’aime ma femme énormément, je ne peux avoir avec elle les discussions que j’aimerai avoir et je me sens tellement seul, même si maintenant j’en ai l’habitude.
Est-ce que je suis zèbre ? Je ne sais pas. Bien sur je serais heureux de l’être et de pouvoir mettre un nom sur ce que « j’ai ». Et si je ne le suis pas, je suis quoi et qui alors (SVP, ne me dites pas je suis moi, ca je le sais ). Dans tous les cas, j’ai tellement besoin d’avoir de nouveaux des discussions intelligentes avec des gens intelligents qui ne vont pas me regarder de travers dès que je dis quelque chose de tordu.
Si quelqu’un est toujours en train de lire ces lignes, je suis désolé pour ma prolixité, mais c’est comme un barrage qui vient de s’ouvrir pour moi. Je peux vous assurer que je ne suis pas comme cela normalement, en général je suis plutôt du genre réservé.-
Hipparcos- Messages : 30
Date d'inscription : 17/06/2012
Localisation : Allemagne
Merci
Merci de dévoiler tes pérégrinations et découvertes.
Je venais pour 1ère fois, voir si d'autres personnes avaient un parcours similaire à moi (je ne dors pas cette nuit à cause de cela), car j'ai découvert cette semaine que je serai peut-être (en fait j'en suis sûre maintenant) HP.
Je vis donc un tsunami et je me sens en ébullition, saturée par des émotions et sensations extrêmes depuis la lecture du livre de Cécile Bost et d'autres livres et sites sur le sujet. J'ai eu pendant 3 jours le cerveau en boucle, incapable de débrancher et de m'occuper de mes enfants, toute l'énergie captée par cela. C'est tellement fort que ça réveille tout un passé, des peurs et des douleurs, enfouis pour moi, et que je ne suis pas encore en mesure d'en parler sereinement.
Je sais maintenant que mes réactions "over-reacted" à ces lectures sont "norm..." (je déteste ce terme), Merci donc d'avoir partagé cela ! ! j'avais besoin (il était 5h quand j'ai découvert ce forum Z) de lire qqchose qui m'aide et me montre que je ne suis pas seule.
pS : J'ai l'impression que tu pourrais te faire aider (cf livre de C.Bost)...mais c'est aux autres qui ont déjà vécu cette découverte qui pourraient mieux te répondre.
Je venais pour 1ère fois, voir si d'autres personnes avaient un parcours similaire à moi (je ne dors pas cette nuit à cause de cela), car j'ai découvert cette semaine que je serai peut-être (en fait j'en suis sûre maintenant) HP.
Je vis donc un tsunami et je me sens en ébullition, saturée par des émotions et sensations extrêmes depuis la lecture du livre de Cécile Bost et d'autres livres et sites sur le sujet. J'ai eu pendant 3 jours le cerveau en boucle, incapable de débrancher et de m'occuper de mes enfants, toute l'énergie captée par cela. C'est tellement fort que ça réveille tout un passé, des peurs et des douleurs, enfouis pour moi, et que je ne suis pas encore en mesure d'en parler sereinement.
Je sais maintenant que mes réactions "over-reacted" à ces lectures sont "norm..." (je déteste ce terme), Merci donc d'avoir partagé cela ! ! j'avais besoin (il était 5h quand j'ai découvert ce forum Z) de lire qqchose qui m'aide et me montre que je ne suis pas seule.
pS : J'ai l'impression que tu pourrais te faire aider (cf livre de C.Bost)...mais c'est aux autres qui ont déjà vécu cette découverte qui pourraient mieux te répondre.
Wisti- Messages : 11
Date d'inscription : 18/06/2012
Localisation : Reims
Re: Qu'est ce que je fais ici?
Apres une nuit blanche + une journée de boulot + les 3 enfants qui ne voulaient pas aller au lit parce que "il y a du foot papa!", je ne souhaite qu'une seule chose: allez me coucher. Mais j'étais trop curieux et passe rapidement sur le Z'forum (en fait j'y est pensé toute la journée).
Je suis touché et heureux que mon post est pu t'aider et un peu impressioné aussi - je n'ai pas encore l'habitude des forums et encore moins d'être commenté. Il va falloir que je ré-apprenne à être plus concis et à écrire en francais (cela fait 17 ans que je n'écris qu'en Allemand et en Anglais) et cela m'horripile énormément de ne plus savoir m'exprimer correctement dans ma langue maternelle.
Merci pour ta suggestion de lecture. Effectivement je recherche des informations et d'expériences similaires et surtout de l'aide. Contrairement à toi je ne suis pas convaincu d'être un HP. Parfois cela me semble être la seule explication possible à mon ressenti (mis à part la folie, mais ce n'est pas une alternative très agréable), parfois je ne me sens pas si intelligent que cela. Heureusement comme cela fait 42 ans que cela dure, j'ai l'habitude. Ce qu'il y a surtout de nouveau maintenant, c'est que j'ai enfin une direction dans laquelle aller, enfin quelque chose qui m'enthousiasme alors que je pensais avoir définitivement abandonné. Et pour cela, je suis très reconnaissant à Mme Siaud-Facchin même si la fin de ma quête peut m'amener à réaliser que je ne suis pas HP. La recherche de soi, c'est cela qui est commun aux HPs et aux non-HPs!
Je suis touché et heureux que mon post est pu t'aider et un peu impressioné aussi - je n'ai pas encore l'habitude des forums et encore moins d'être commenté. Il va falloir que je ré-apprenne à être plus concis et à écrire en francais (cela fait 17 ans que je n'écris qu'en Allemand et en Anglais) et cela m'horripile énormément de ne plus savoir m'exprimer correctement dans ma langue maternelle.
Merci pour ta suggestion de lecture. Effectivement je recherche des informations et d'expériences similaires et surtout de l'aide. Contrairement à toi je ne suis pas convaincu d'être un HP. Parfois cela me semble être la seule explication possible à mon ressenti (mis à part la folie, mais ce n'est pas une alternative très agréable), parfois je ne me sens pas si intelligent que cela. Heureusement comme cela fait 42 ans que cela dure, j'ai l'habitude. Ce qu'il y a surtout de nouveau maintenant, c'est que j'ai enfin une direction dans laquelle aller, enfin quelque chose qui m'enthousiasme alors que je pensais avoir définitivement abandonné. Et pour cela, je suis très reconnaissant à Mme Siaud-Facchin même si la fin de ma quête peut m'amener à réaliser que je ne suis pas HP. La recherche de soi, c'est cela qui est commun aux HPs et aux non-HPs!
Hipparcos- Messages : 30
Date d'inscription : 17/06/2012
Localisation : Allemagne
Re: Qu'est ce que je fais ici?
Je te souhaite la bienvenue ainsi qu'à Wisti.
Je ne sais pas pourquoi ça tombe sur toi. Je m'en veux de ne pas accueillir tous les nouveaux. Je sais combien c'est important. Vous trouverez ici tous les compléments d'information quii vous manquent encore, il "suffit" de lire encore et encore, on est très nombreux à avoir sensiblement la même histoire.
Bonne lecture et ne vous inquiétez pas de ce qu'on peut penser en vous lisant, car en principe, on pense plutôt bienveillant, on est chez nous.
Je ne sais pas pourquoi ça tombe sur toi. Je m'en veux de ne pas accueillir tous les nouveaux. Je sais combien c'est important. Vous trouverez ici tous les compléments d'information quii vous manquent encore, il "suffit" de lire encore et encore, on est très nombreux à avoir sensiblement la même histoire.
Bonne lecture et ne vous inquiétez pas de ce qu'on peut penser en vous lisant, car en principe, on pense plutôt bienveillant, on est chez nous.
Elléane- Messages : 359
Date d'inscription : 16/11/2011
Age : 62
Localisation : Ile de France
Re: Qu'est ce que je fais ici?
Contrairement à ce que tu dis, je trouve que ton français est impeccable, clair et très agréable à lire ! Pour ce qui est de la concision, je ne peux rien dire, j'ai tendance à beaucoup écrire aussi ! En tout cas, merci pour cette histoire (tu n'imagines pas comme je t'envie d'habiter en Allemagne, et en plus d'avoir étudié la physique !!) et bienvenue à toi. En espérant que tu trouveras ici le plus possible de ce dont tu auras besoin.
Retrouver les mêmes doutes teintés d'Eurêka que l'on a connu et que l'on continue d'avoir !
Des mois plus tard, je continue de ressentir cela à la lecture des nouveaux arrivants, de me reconnaitre, et de reconnaitre celui qui écrit ! Accueillir les "nouveaux", c'est découvrir les autres et se redécouvrir à chaque fois...Je sais maintenant que mes réactions "over-reacted" à ces lectures sont "norm..."
Retrouver les mêmes doutes teintés d'Eurêka que l'on a connu et que l'on continue d'avoir !
Zögern- Messages : 63
Date d'inscription : 23/01/2011
Age : 37
Localisation : Oui
Re: Qu'est ce que je fais ici?
Moi qui pensait simplement regarder mon post et puis allez vite au lit. Et voila qu'il est déjà 01:15 toujours en train de lire de nouveaux sujets et de nouvelles experiences. Ma fatigue a disparue et je n'ai pas envie que cela s'arrete, bien au contraire, plus je lis et plus me viennent de nouvelles questions, idées, suppositions et plus j'ai besoin de savoir. Mais la je vais me forcer parce que cela fait 42 heures que je suis debout et que je "carbure au zèbre". J'ai pu assurer au boulot aujourd'hui mais demain va être dur. La pensée est peut être illimité mais la résistance physique, elle, ne l'est pas.
Merci pour votre accueil, cela fait chaud au coeur. C'est vrai que c'est important, je n'avais pas réalisé avant.
Merci pour votre accueil, cela fait chaud au coeur. C'est vrai que c'est important, je n'avais pas réalisé avant.
Hipparcos- Messages : 30
Date d'inscription : 17/06/2012
Localisation : Allemagne
Re: Qu'est ce que je fais ici?
Merci ! Je ne pensais pas trouver cela. j'en ai les larmes aux yeux de penser que je peux être accueillie ainsi. Moi aussi je voudrais rendre leElléane a écrit:Je te souhaite la bienvenue ainsi qu'à Wisti.
En principe, on pense plutôt bienveillant, on est chez nous.
J'écris le reste sur ma page présentation... Merci de votre veillance bonne !
Dernière édition par Wisti le Mer 20 Juin 2012, 16:35, édité 1 fois (Raison : Message plus adapté sur ma page présentation que sur celle de Hipparcos)
Wisti- Messages : 11
Date d'inscription : 18/06/2012
Localisation : Reims
Re: Qu'est ce que je fais ici?
Bonjour Hipparcos, bienvenu!!
(@Wisti, bienvenu aussi, mais n'hésite pas à ouvrir ta propre présentation pour avoir ton "chez toi" )
Bonne découverte du forum !
(@Wisti, bienvenu aussi, mais n'hésite pas à ouvrir ta propre présentation pour avoir ton "chez toi" )
Bonne découverte du forum !
Waka- Messages : 3452
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 40
Localisation : A l'ouest mais au Sud.
Re: Qu'est ce que je fais ici?
Waka a écrit:Bonjour Hipparcos, bienvenu!!
(@Wisti, bienvenu aussi, mais n'hésite pas à ouvrir ta propre présentation pour avoir ton "chez toi" )
Bonne découverte du forum !
Ok Merci de m'avertir des us et coutumes, j'avais pas encore le mode d'emploi - je vais enlever ce post et ouvrir une présentation, et Hipparcos aura son "chez lui", et moi mon "chez moi" ! Bienvenue qd vous voulez
Wisti- Messages : 11
Date d'inscription : 18/06/2012
Localisation : Reims
Re: Qu'est ce que je fais ici?
Merci à tous pour votre accueil
Maintenant la question est de savoir, qu'est ce que je fais maintenant?
Ce soir je me sens complètement "inhibé": j'ai un chef maniaque, bureaucrate, grand manager, aimant a répéter sans fin le discours de ses collaborateurs. Il appelle cela faire une synthèse. Son but est noble: il veut comprendre! Moins noble: il se prend pour notre guide spirituel parce que sans lui nous ne serions rien. Comme c'est une bille en technique, il ne comprend pas en général ce qu'on lui explique. Utilisant le principe "il comprend vite, mais il faut lui répéter souvent!", je prends patience, réponds perpétuellement aux mêmes questions et l'écoute patiemment résumer et "synthétiser" ce que je viens de lui raconter. La beauté de la chose et qu'à chaque nouvelle information, il recommence depuis le début, jusqu'à ce qu'il ait l'impression que nous avons compris - merci chef - et surtout ACCEPTÉ sa vision des choses. Et puis il veut s'assurer que nous comprenons bien toutes les implications de "sa" vision, alors il exige de nous, que nous expliquons nos processus de pensée PAS À PAS. AAAARRRRGGGGG!!!!!
Et moi aujourd'hui, j'ai une fois de plus ouvert ma grande gu.... de c..!:,
moi: Et tiens! Si on faisait comme cela, cela règlerai notre problème et tout le monde en tirerai un avantage, non?
<<< silence dans la salle >>>
lui: comment cela?
moi: Pourquoi, ben c'est clair que c'est la solution, non?
lui:non.
moi: et m....!
La seule solution pour s'en sortir? le harakiri mental: on coupe toutes les antennes (du moins on essaye), on met en place le programme "Perroquet pour les nuls", branchement de l'auto-pilote (oeil pétillant, attitude corporelle ouverte mais respectueuse de son interlocuteur, froncer un peu les sourcils pour montrer qu'on le prend au sérieux, hocher la tête en laissant transparaitre une certaine admiration lorsqu'il parle), penser à une recette de cuisine m'aide aussi à garder mon self-control et puis on attend que cela passe . C'est quand c'est fini, que cela fait mal: j'ai envie de me mettre la tête dans un tiroir et de crier! Le pire, c'est que le soir, je ne veux plus penser à RIEN de peur que cela recommence. Mais bon c'est peine perdue, parce qu'en général le lendemain c'est reparti...
Maintenant la question est de savoir, qu'est ce que je fais maintenant?
Ce soir je me sens complètement "inhibé": j'ai un chef maniaque, bureaucrate, grand manager, aimant a répéter sans fin le discours de ses collaborateurs. Il appelle cela faire une synthèse. Son but est noble: il veut comprendre! Moins noble: il se prend pour notre guide spirituel parce que sans lui nous ne serions rien. Comme c'est une bille en technique, il ne comprend pas en général ce qu'on lui explique. Utilisant le principe "il comprend vite, mais il faut lui répéter souvent!", je prends patience, réponds perpétuellement aux mêmes questions et l'écoute patiemment résumer et "synthétiser" ce que je viens de lui raconter. La beauté de la chose et qu'à chaque nouvelle information, il recommence depuis le début, jusqu'à ce qu'il ait l'impression que nous avons compris - merci chef - et surtout ACCEPTÉ sa vision des choses. Et puis il veut s'assurer que nous comprenons bien toutes les implications de "sa" vision, alors il exige de nous, que nous expliquons nos processus de pensée PAS À PAS. AAAARRRRGGGGG!!!!!
Et moi aujourd'hui, j'ai une fois de plus ouvert ma grande gu.... de c..!:,
moi: Et tiens! Si on faisait comme cela, cela règlerai notre problème et tout le monde en tirerai un avantage, non?
<<< silence dans la salle >>>
lui: comment cela?
moi: Pourquoi, ben c'est clair que c'est la solution, non?
lui:non.
moi: et m....!
La seule solution pour s'en sortir? le harakiri mental: on coupe toutes les antennes (du moins on essaye), on met en place le programme "Perroquet pour les nuls", branchement de l'auto-pilote (oeil pétillant, attitude corporelle ouverte mais respectueuse de son interlocuteur, froncer un peu les sourcils pour montrer qu'on le prend au sérieux, hocher la tête en laissant transparaitre une certaine admiration lorsqu'il parle), penser à une recette de cuisine m'aide aussi à garder mon self-control et puis on attend que cela passe . C'est quand c'est fini, que cela fait mal: j'ai envie de me mettre la tête dans un tiroir et de crier! Le pire, c'est que le soir, je ne veux plus penser à RIEN de peur que cela recommence. Mais bon c'est peine perdue, parce qu'en général le lendemain c'est reparti...
Hipparcos- Messages : 30
Date d'inscription : 17/06/2012
Localisation : Allemagne
Re: Qu'est ce que je fais ici?
Hihi, le perroquet pour les nuls, excellent !
Alors figure-toi que ce qui me vient en te lisant c'est "mais comment peut-il encore douter qu'il est zèbre ?". Ca me paraît tellement évident
Je suis très touchée par ta présentation. Moi la prolixité, j'adore... et ce que tu partages résonne bigrement pour moi.
En tous cas, maintenant tu n'es plus seul, bienvenu !
Alors figure-toi que ce qui me vient en te lisant c'est "mais comment peut-il encore douter qu'il est zèbre ?". Ca me paraît tellement évident
Je suis très touchée par ta présentation. Moi la prolixité, j'adore... et ce que tu partages résonne bigrement pour moi.
En tous cas, maintenant tu n'es plus seul, bienvenu !
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Qu'est ce que je fais ici?
Ba là, j'ai bien ri avec ton programme en "pilote automatique sans ses antennes" ! Ca me rappelle plein de souvenirs !
Wisti- Messages : 11
Date d'inscription : 18/06/2012
Localisation : Reims
Re: Qu'est ce que je fais ici?
Wisti a écrit:Ba là, j'ai bien ri avec ton programme en "pilote automatique sans ses antennes" ! Ca me rappelle plein de souvenirs !
S'il n'existe pas, il faudrait créer un post spécial sur les situations cocasses, désespérées au boulot. Ca me plairait de lire les expériences de zèbres concernant ce sujet.
Dernière édition par Hipparcos le Ven 22 Juin 2012, 00:05, édité 1 fois
Hipparcos- Messages : 30
Date d'inscription : 17/06/2012
Localisation : Allemagne
Re: Qu'est ce que je fais ici?
Mogwai a écrit:Hihi, le perroquet pour les nuls, excellent !
Alors figure-toi que ce qui me vient en te lisant c'est "mais comment peut-il encore douter qu'il est zèbre ?". Ca me paraît tellement évident
Je suis très touchée par ta présentation. Moi la prolixité, j'adore... et ce que tu partages résonne bigrement pour moi.
En tous cas, maintenant tu n'es plus seul, bienvenu !
Merci Mogwai, cela me va droit au coeur!
Le propre du doute, est qu'il est plus facile de douter de soi que des autres. On doute aussi un peu par habitude. J'ai commencé à douter de ma raison lorsque j'était pré-adolescent: je revais d'avoir des parents extra-terrestres, ce qui aurait été à mes yeux, la raison à mon étrangeté. Et puis les difficultés sociales et scolaires au collège, le rejet et la frustration ressenties à l'encontre de tout ce qui a un rapport avec la litterature francaise. Merci l'éducation nationale: Ahhh! le père Ubu expliqué par une prof complètement déjantée qui ne comprend rien au second dégré. Ou encore le désert de tartares ou rien ne se passe, comme pendant le cours d'ailleurs (trouve les mots ayant un rapport avec l'attente). Et puis le doute peut être sain et utile et conduit à se poser de nouvelles questions pour trouver de nouvelles réponses. Il y a la peur de savoir, la peur de ne pas être zébré mais l'espérance de l'être. Je ne me sens pas encore prêt à me faire tester, je crois que je veux encore un peu rêver...
Hipparcos- Messages : 30
Date d'inscription : 17/06/2012
Localisation : Allemagne
Re: Qu'est ce que je fais ici?
Concernant le doute, tu prêches une convaincue
Voilà ce que j'écrivais il y a bien longtemps : "Parfois on a l’impression de franchir une étape, d’atteindre un but, d’obtenir une réponse même partielle. Mais les certitudes, si séduisantes soient-elles, constituent un danger pour le corps et l’esprit. Alors on repart. Les affres de l’incertitude, bien que foncièrement insupportables, me semblent préférables au cocon malsain d’une vérité considérée comme telle."
Quant au test, c'est à chacun de trouver le bon timing... Moi j'ai laissé filer un an après le premier doute (en occultant totalement l'idée !!), et puis quand c'est revenu par contre, j'ai eu besoin d'aller très vite chez le détecteur
Prend ton temps, ce n'est pas le plus important...
Voilà ce que j'écrivais il y a bien longtemps : "Parfois on a l’impression de franchir une étape, d’atteindre un but, d’obtenir une réponse même partielle. Mais les certitudes, si séduisantes soient-elles, constituent un danger pour le corps et l’esprit. Alors on repart. Les affres de l’incertitude, bien que foncièrement insupportables, me semblent préférables au cocon malsain d’une vérité considérée comme telle."
Quant au test, c'est à chacun de trouver le bon timing... Moi j'ai laissé filer un an après le premier doute (en occultant totalement l'idée !!), et puis quand c'est revenu par contre, j'ai eu besoin d'aller très vite chez le détecteur
Prend ton temps, ce n'est pas le plus important...
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Qu'est ce que je fais ici?
Et puis un court passage par ton fil, après la visite de ton jardin, pour venir te souhaiter la bienvenue dans l'coin!
Orchidée- Messages : 1800
Date d'inscription : 17/03/2012
Age : 63
Localisation : Extraterrestre sur Planète Terre
Re: Qu'est ce que je fais ici?
Je termine de lire les lignes que tu as écrit.
''en général je suis plutôt du genre réservé''
Cet endroit a un très curieux effet sur les ''genre réservé'' .
Je n'ai encore pas trouvé le truc qu'on y utilise pour délier le coeur et la langue mais une chose est sûre, c'est que ça fait son effet. Au plaisir de te lire à nouveau!
''en général je suis plutôt du genre réservé''
Cet endroit a un très curieux effet sur les ''genre réservé'' .
Je n'ai encore pas trouvé le truc qu'on y utilise pour délier le coeur et la langue mais une chose est sûre, c'est que ça fait son effet. Au plaisir de te lire à nouveau!
Orchidée- Messages : 1800
Date d'inscription : 17/03/2012
Age : 63
Localisation : Extraterrestre sur Planète Terre
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