De meilleures relations avec les gens "normaux"?
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lilipop
Philippe
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De meilleures relations avec les gens "normaux"?
Il me semble qu'il y a déjà pas mal de sujets, traitant des différentes particularités liées à la zébritude.
Si c'est à mon avis une bonne chose, car souvent on arrive ici, en ayant besoin d'être rassuré, sur sa différence, sur le fait qu'on n'est pas seul, sur le fait que des gens "comme nous" existent, qu'on a des cicatrices encores saignantes, dont il faut pouvoir prendre soin.
Cependant, ne sommes nous là que pour prendre soin de ces blessures? Que pour nous rassurer, nous encourager, et quelque part nous marginaliser, car à moins de vouloir vivre en autarcie, il nous faut bien aussi interagir avec les autres, et il me semble, que ce n'est pas en nous réfugiant derrière nos différences, que ce n'est pas juste en accusant le monde de tous nos maux, en maintenant un climat de défiance envers les autres, qu'on pourra avoir des rapports sinon harmonieux, au moins les plus apaisés possibles. Non pas qu'il faille renier nos différences ou les leurs, mais qu'il y a aussi des points communs, avec eux, nous sommes après tout, tous Humains.
Ce n'est pas en nous renfermant sur nous qu'il est possible à la fois d'apprivoiser les autres, ni de se laisser apprivoiser (comme dirait mon rusé ami qu'est le renard). La nature est ainsi faite, que comme en mécanique quantique, le simple fait de mesurer quelque chose, influe sur ce qui est mesuré. Si on aborde quelqu'un quelqu'il soit, en étant déjà sur la défensive, ou agressif, ou juste avec une peur quelconque non maitrisée, les chances, d'avoir un retour positif, sont quand même bien affaiblie, surtout si il s'agit de la première interraction. Je pense que très souvent, la réaction des gens à une personne, est le reflet de l'image qu'ils reçoivent de cette personne, projetée sur la personnalité de ces gens, leur humeur du moment...
J'ai envie de revenir sur ce que se disaient ce cher renard et le Petit Prince :
"— Viens jouer avec moi, lui proposa le petit prince. Je suis tellement triste…
— Je ne puis pas jouer avec toi, dit le renard. Je ne suis pas apprivoisé.
(...)
— Non, dit le petit prince. Je cherche des amis. Qu’est-ce que signifie « apprivoiser » ?
— C’est une chose trop oubliée, dit le renard. Ça signifie « Créer des liens… »
(...)
— On ne connaît que les choses que l’on apprivoise, dit le renard. Les hommes n’ont plus le temps de rien connaître. Il achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n’existe point de marchands d’amis, les hommes n’ont plus d’amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi !
— Que faut-il faire ? dit le petit prince.
— Il faut être très patient, répondit le renard. Tu t’assoiras d’abord un peu loin de moi, comme ça, dans l’herbe. Je te regarderai du coin de l’œil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais, chaque jour, tu pourras t’asseoir un peu plus près… »
"
Comment peut-on espérer recevoir des réactions autres que le rejet, la jalousie... si il n'y a pas d'apprivoisement réciproque? Comment espérer éviter autant que possible les quiproquos mutuels et blessants des deux cotés, si il y a de l'ignorance, de la méfiance, de la défiance? Non pas que celles-ci soient forcément injustifiées, les blessures existent, et il est normal de faire attention à ne pas trop en encaisser, mais, comme le disait Voltaire dans son Traité sur la tolérance (j'interprète peut-être un peu), ce sont les préjugés, ce sont les a prioris, l'obscurantisme, le refus de la raison, la stigmatisation, la persécution qui entrainent l'intolérance, et l'injustice, les tragédies, qu'elle soient à grande échelle, comme le massacre de la St Barthélémy, ou tant de guerres, ou bien à une échelle plus petite à l'affaire Calas, ou toutes les discriminations dont certains ici on pu souffrir, et tant d'autres. Je pense aussi aux premières raison de la création de la communauté Européenne. Est-il plus raisonnable de juste rester dans notre coin à nous plaindre des méchants autres, paralysés par la peur (qui peut être légitime) de reprendre des coups là où ça fait mal, ou doit-on aussi essayer de trouver, ou de partager des manières d'apaiser ces relations, et de promouvoir la tolérance réciproque, de pouvoir recevoir moins de coups, sans pour autant avoir à se renier.
Enfin, tout ça juste pour lancer une discussion, sur les rapports entretenus avec les nons surdoués, sur les points communs que nous avons, sur les choses qui peuvent nous relier, sur les manières cohabiter paisiblement, enfin, un peu tout ça.
En bref, comment vivre dans le monrde?
Si c'est à mon avis une bonne chose, car souvent on arrive ici, en ayant besoin d'être rassuré, sur sa différence, sur le fait qu'on n'est pas seul, sur le fait que des gens "comme nous" existent, qu'on a des cicatrices encores saignantes, dont il faut pouvoir prendre soin.
Cependant, ne sommes nous là que pour prendre soin de ces blessures? Que pour nous rassurer, nous encourager, et quelque part nous marginaliser, car à moins de vouloir vivre en autarcie, il nous faut bien aussi interagir avec les autres, et il me semble, que ce n'est pas en nous réfugiant derrière nos différences, que ce n'est pas juste en accusant le monde de tous nos maux, en maintenant un climat de défiance envers les autres, qu'on pourra avoir des rapports sinon harmonieux, au moins les plus apaisés possibles. Non pas qu'il faille renier nos différences ou les leurs, mais qu'il y a aussi des points communs, avec eux, nous sommes après tout, tous Humains.
Ce n'est pas en nous renfermant sur nous qu'il est possible à la fois d'apprivoiser les autres, ni de se laisser apprivoiser (comme dirait mon rusé ami qu'est le renard). La nature est ainsi faite, que comme en mécanique quantique, le simple fait de mesurer quelque chose, influe sur ce qui est mesuré. Si on aborde quelqu'un quelqu'il soit, en étant déjà sur la défensive, ou agressif, ou juste avec une peur quelconque non maitrisée, les chances, d'avoir un retour positif, sont quand même bien affaiblie, surtout si il s'agit de la première interraction. Je pense que très souvent, la réaction des gens à une personne, est le reflet de l'image qu'ils reçoivent de cette personne, projetée sur la personnalité de ces gens, leur humeur du moment...
J'ai envie de revenir sur ce que se disaient ce cher renard et le Petit Prince :
"— Viens jouer avec moi, lui proposa le petit prince. Je suis tellement triste…
— Je ne puis pas jouer avec toi, dit le renard. Je ne suis pas apprivoisé.
(...)
— Non, dit le petit prince. Je cherche des amis. Qu’est-ce que signifie « apprivoiser » ?
— C’est une chose trop oubliée, dit le renard. Ça signifie « Créer des liens… »
(...)
— On ne connaît que les choses que l’on apprivoise, dit le renard. Les hommes n’ont plus le temps de rien connaître. Il achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n’existe point de marchands d’amis, les hommes n’ont plus d’amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi !
— Que faut-il faire ? dit le petit prince.
— Il faut être très patient, répondit le renard. Tu t’assoiras d’abord un peu loin de moi, comme ça, dans l’herbe. Je te regarderai du coin de l’œil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais, chaque jour, tu pourras t’asseoir un peu plus près… »
"
Comment peut-on espérer recevoir des réactions autres que le rejet, la jalousie... si il n'y a pas d'apprivoisement réciproque? Comment espérer éviter autant que possible les quiproquos mutuels et blessants des deux cotés, si il y a de l'ignorance, de la méfiance, de la défiance? Non pas que celles-ci soient forcément injustifiées, les blessures existent, et il est normal de faire attention à ne pas trop en encaisser, mais, comme le disait Voltaire dans son Traité sur la tolérance (j'interprète peut-être un peu), ce sont les préjugés, ce sont les a prioris, l'obscurantisme, le refus de la raison, la stigmatisation, la persécution qui entrainent l'intolérance, et l'injustice, les tragédies, qu'elle soient à grande échelle, comme le massacre de la St Barthélémy, ou tant de guerres, ou bien à une échelle plus petite à l'affaire Calas, ou toutes les discriminations dont certains ici on pu souffrir, et tant d'autres. Je pense aussi aux premières raison de la création de la communauté Européenne. Est-il plus raisonnable de juste rester dans notre coin à nous plaindre des méchants autres, paralysés par la peur (qui peut être légitime) de reprendre des coups là où ça fait mal, ou doit-on aussi essayer de trouver, ou de partager des manières d'apaiser ces relations, et de promouvoir la tolérance réciproque, de pouvoir recevoir moins de coups, sans pour autant avoir à se renier.
Enfin, tout ça juste pour lancer une discussion, sur les rapports entretenus avec les nons surdoués, sur les points communs que nous avons, sur les choses qui peuvent nous relier, sur les manières cohabiter paisiblement, enfin, un peu tout ça.
En bref, comment vivre dans le monrde?
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Re: De meilleures relations avec les gens "normaux"?
Formulation incohérente avec ce qui précède (le concept de monrde impliquant d'être sur la défensive, la meilleure défense étant souvent l'attaque, etc.).PY lard a écrit:En bref, comment vivre dans le monrde?
Re: De meilleures relations avec les gens "normaux"?
Dans les relations individuelles ça me semble tout à fait possible de s'apprivoiser entre être humains différents. Et comme souvent, il s'agit de s'accepter soi, de s'aimer soi avant d'entrer en amour avec les autres.
Pour les groupes, je ne sais pas encore.
Pour les groupes, je ne sais pas encore.
lilipop- Messages : 652
Date d'inscription : 22/08/2009
Localisation : Boulogne Billancourt
Re: De meilleures relations avec les gens "normaux"?
C'est pas faux, mais c'était un peu voulu. Ca laisse aussi la liberté de ne pas vouloir en faire partie, de ne pas être d'accord avec ce que je disais. De ne pas prétendre avoir la solution, d'accepter qu'on ne veuille pas en faire partie... Je sais pas trop comment le définir, mais ce décalage a un sens aussi.Phil a écrit:Formulation incohérente avec ce qui précède (le concept de monrde impliquant d'être sur la défensive, la meilleure défense étant souvent l'attaque, etc.).PY lard a écrit:En bref, comment vivre dans le monrde?
EDIT : une manière de dire qu'on n'est pas dans le monde des bisounours non plus, quelles que soient nos intentions.
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Re: De meilleures relations avec les gens "normaux"?
Je crois que nous avons en nous tout ce qu'il faut pour nous adapter et vivre pas trop mal avec les gens de ce monrde. Peut-être que parfois, ce qui manque c'est l'envie, ou la simple frousse de se montrer tel que l'on ne s'aime pas.
1 : l'envie? pourquoi? comment?
Maintenant, on sait qui on est. Maintenant on a trouvé d'autres à qui parler, un espace de paix relative. Alors que cette horrible VDM dans ce MDM nous a fait morfler, parfois sévèrement, on souffle. Pourquoi ne pas rester entre nous et se protéger? Nous pourrions nous laisser aller à nos chouineries égocentrées, trouver des oreilles pour les accueillir, et dans ce contexte, nous serions même capables d'écouter les chouineries des autres. Nous pourrions nous congratuler et nous caresser dans le sens du poil mutuellement pour toute la vie Tellement simple, tellement doux, tellement... Tiens on pourrait même fonder une secte aussi... oui ce serait tellement facile. Rien que cette idée a quand même tendance à me filer la gerbe, parce que ça sonne faux, parce que ça ne peut pas être si facile la vie, parce que le monde existe et que c'est se voiler la face de l'occulter et de s'en exclure, parce que ça manque de courage. Pleutreries!
La douance n'est pas une excuse. Ce n'est pas une excuse pour ne pas vivre, et pour vivre, quoi qu'on en dise, il faut un peu se frotter au monde. Ce n'est pas une excuse pour s'auto-merdifier en toute tranquillité. Parce que la douance n'est pas la cause de tous nos maux, et que ce serait trop facile de se cacher derrière ça comme une belle raison très acceptable, au lieu de voir notre part de responsabilité dans nos bouseries, la part des efforts que nous n'avons pas fourni, ou de l'énergie que nous avons mal dirigée.
On a le droit, on a le droit de craquer. Et là, cet espace est salutaire. Quand je craque, vous êtes là, et c'est vraiment bon de le savoir. Mais... hors de question de me laisser réenfermer, après avoir passé des années emmurée en moi-même, je refuse de me re-cloîtrer, où que ce soit.
Aller vers l'autre demande de la volonté et on sait que ça ne peut être sans donner une part de soi. Alors il faut s'aimer un peu, et puis faire des efforts. Pas de recette absolue, chacun sa porte à ouvrir ou fermer comme il a envie, comme il a besoin, au moment où il le veut. Il faut juste de l'envie, de la curiosité, et un peu de courage. Savoir ne pas toujours s'auto-excuser. Savoir un peu se bousculer soi-même. Quand c'est le moment. Savoir aussi voir qu'au milieu de nos trucs pourris, on a quand même des trucs bien à montrer.
2 - et après? une fois l'envie là : s'adapter sans se perdre?
Pour nous adapter, la douance est une force je crois. Même si elle nous fait douter de nous, angoisser, bouillir émotionnellement pour tout et rien, j'en passe et des pires, elle est aussi cette étincelle dans notre regard qui accroche les gens, et notre capacité de nous adapter en toute situation... Notre capacité à ressentir les gens, leurs émotions, nous permet de nous ajuster. Quand on saisit les vibrations de l'autre, la portée de ses regards, de ses fuites de regard, les inflexions de sa voix... tout devient plus simple. Et oui, on peut s'en servir pour le manipuler, et non on est pas obligés de le faire pour ça.
En plus, nous avons souvent un large choix dans le vocabulaire, chouette, profitons-en pour choisir le plus adapté à la personne en face... on peut encore trouver plein de petits détails dans notre mode de fonctionnement. Chacun de nous étant différent, chacun a ses propres forces, ses propres faiblesses, à chacun de les identifier et de s'en servir dans la relation à l'autre. Je vous parle là des choses que j'ai analysées à propos de moi-même... rien ne dit que ça vaille pour tous.
Maintenant (et dieu sait que ce n'était pas le cas avant que je me force un peu...), pour moi c'est naturel. Je n'ai plus besoin d'y réfléchir... le souci c'est après. Ne pas me perdre au passage.
On peut vivre dans ce monde, s'adapter dans notre relation aux autres, il faut juste garder en tête qui on est au fond. Pas facile de démêler ce que l'on a gagné en terme de richesses intérieures nées de la rencontre, et ce que l'on a chopé comme parasites. Pas facile, parce qu'on utilise souvent diverses facettes de nous-mêmes, de savoir se retrouver dans un Tout cohérent lorsque l'on a besoin de son Soi tout entier. Bref, je m'arrête là, j'ai l'impression d'avoir déjà dit ces choses dans un autre fil, justement ceux dont PY parle au début.
Pas facile mais on a pas vraiment le choix, si? (sauf si vous voulez fonder une secte, vivre en communauté autarcique sur une île déserte ). Tant qu'à vivre dans ce monde autant y vivre bien, en "bonne intelligence" avec nos voisins ^^.
EDIT : désolée, je frise le hors sujet non?
1 : l'envie? pourquoi? comment?
Maintenant, on sait qui on est. Maintenant on a trouvé d'autres à qui parler, un espace de paix relative. Alors que cette horrible VDM dans ce MDM nous a fait morfler, parfois sévèrement, on souffle. Pourquoi ne pas rester entre nous et se protéger? Nous pourrions nous laisser aller à nos chouineries égocentrées, trouver des oreilles pour les accueillir, et dans ce contexte, nous serions même capables d'écouter les chouineries des autres. Nous pourrions nous congratuler et nous caresser dans le sens du poil mutuellement pour toute la vie Tellement simple, tellement doux, tellement... Tiens on pourrait même fonder une secte aussi... oui ce serait tellement facile. Rien que cette idée a quand même tendance à me filer la gerbe, parce que ça sonne faux, parce que ça ne peut pas être si facile la vie, parce que le monde existe et que c'est se voiler la face de l'occulter et de s'en exclure, parce que ça manque de courage. Pleutreries!
La douance n'est pas une excuse. Ce n'est pas une excuse pour ne pas vivre, et pour vivre, quoi qu'on en dise, il faut un peu se frotter au monde. Ce n'est pas une excuse pour s'auto-merdifier en toute tranquillité. Parce que la douance n'est pas la cause de tous nos maux, et que ce serait trop facile de se cacher derrière ça comme une belle raison très acceptable, au lieu de voir notre part de responsabilité dans nos bouseries, la part des efforts que nous n'avons pas fourni, ou de l'énergie que nous avons mal dirigée.
On a le droit, on a le droit de craquer. Et là, cet espace est salutaire. Quand je craque, vous êtes là, et c'est vraiment bon de le savoir. Mais... hors de question de me laisser réenfermer, après avoir passé des années emmurée en moi-même, je refuse de me re-cloîtrer, où que ce soit.
Aller vers l'autre demande de la volonté et on sait que ça ne peut être sans donner une part de soi. Alors il faut s'aimer un peu, et puis faire des efforts. Pas de recette absolue, chacun sa porte à ouvrir ou fermer comme il a envie, comme il a besoin, au moment où il le veut. Il faut juste de l'envie, de la curiosité, et un peu de courage. Savoir ne pas toujours s'auto-excuser. Savoir un peu se bousculer soi-même. Quand c'est le moment. Savoir aussi voir qu'au milieu de nos trucs pourris, on a quand même des trucs bien à montrer.
2 - et après? une fois l'envie là : s'adapter sans se perdre?
Pour nous adapter, la douance est une force je crois. Même si elle nous fait douter de nous, angoisser, bouillir émotionnellement pour tout et rien, j'en passe et des pires, elle est aussi cette étincelle dans notre regard qui accroche les gens, et notre capacité de nous adapter en toute situation... Notre capacité à ressentir les gens, leurs émotions, nous permet de nous ajuster. Quand on saisit les vibrations de l'autre, la portée de ses regards, de ses fuites de regard, les inflexions de sa voix... tout devient plus simple. Et oui, on peut s'en servir pour le manipuler, et non on est pas obligés de le faire pour ça.
En plus, nous avons souvent un large choix dans le vocabulaire, chouette, profitons-en pour choisir le plus adapté à la personne en face... on peut encore trouver plein de petits détails dans notre mode de fonctionnement. Chacun de nous étant différent, chacun a ses propres forces, ses propres faiblesses, à chacun de les identifier et de s'en servir dans la relation à l'autre. Je vous parle là des choses que j'ai analysées à propos de moi-même... rien ne dit que ça vaille pour tous.
Maintenant (et dieu sait que ce n'était pas le cas avant que je me force un peu...), pour moi c'est naturel. Je n'ai plus besoin d'y réfléchir... le souci c'est après. Ne pas me perdre au passage.
On peut vivre dans ce monde, s'adapter dans notre relation aux autres, il faut juste garder en tête qui on est au fond. Pas facile de démêler ce que l'on a gagné en terme de richesses intérieures nées de la rencontre, et ce que l'on a chopé comme parasites. Pas facile, parce qu'on utilise souvent diverses facettes de nous-mêmes, de savoir se retrouver dans un Tout cohérent lorsque l'on a besoin de son Soi tout entier. Bref, je m'arrête là, j'ai l'impression d'avoir déjà dit ces choses dans un autre fil, justement ceux dont PY parle au début.
Pas facile mais on a pas vraiment le choix, si? (sauf si vous voulez fonder une secte, vivre en communauté autarcique sur une île déserte ). Tant qu'à vivre dans ce monde autant y vivre bien, en "bonne intelligence" avec nos voisins ^^.
EDIT : désolée, je frise le hors sujet non?
Invité- Invité
Re: De meilleures relations avec les gens "normaux"?
parenthèse : grâce à ma grande sociabilité avec les gens, j'ai un appart pour ma petite virée de ce week-end. Au lieu de traîner les rues et de dormir chépaou
Comme quoi, ça sert un peu...
Comme quoi, ça sert un peu...
Invité- Invité
Re: De meilleures relations avec les gens "normaux"?
Ceci n'est pas un réponse...
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Pour répondre à ce sujet, complexe sans l'être dans l'absolu, je vois deux grands axes tangibles. Les deux sont à la fois des préceptes que l'on pourrait dire anthropologiques et philosophiques. Il faut se souvenir que la philosophie essaye de répondre à quatre questions primordiales selon Kant (Yes we khâgne ! No I Kant) : 1) Que puis-je savoir ? (le domaine de la métaphysique) ; 2) Que dois-je faire ? (qui répond aux questions inhérentes à la morale) ; 3) Que m'est-il permis d'espérer (sur la croyance et la religion) ; et 4) Qu'est-ce que l'Homme ? (domaine de l'anthropologie). La dernière question englobant toutes les autres dans la vision de Kant. Aussi nous traiterons d'anthropologie, certes, mais dans l'absolu il s'agit de philosophie. Je vois ainsi deux points majoritaires pour répondre à la question, mais le dresser en plan est difficile et je préfère bien essayer d'ordonner mes idées désordonnées sans me donner de cadre arbitraire.
Jusqu'à preuve du contraire, surdoués ou non nous sommes des créatures de chair, issus d'une évolution : nous sommes des humains – j'emploierai plus volontiers le mot « Homme », plus passe partout. Au sein de toute société, dans toute ethnie, l'Homme se caractérise par des rapports sociaux. Il est capable d'entrer en contact avec son milieu naturel, son lieu de vie, ses pairs aussi. Dire que l'Homme est une « créature sociale » n'est pas faux, le seule critique que je dresse à certains spécialistes à ce sujet c'est le fait qu'ils considèrent que ce soit le seul animal qui soit une créature sociale, ou plutôt qu'ils le distinguent autant des autres animaux à ce propos. De splendides études d'ethologie nous prouve notre proximité avec les singes (notamment) dans notre comportement social. Là n'est pas l'objectif de mon exposé cependant. Ce que je veux faire entendre c'est que le contact social est nécessaire. Nous avons besoin d'apprivoiser notre milieu, nos animaux, les gens que nous rencontrons. C'est un réel besoin. Même vivre seul, en ermite nécessite de jouer de cette qualité, apprivoiser son milieu pour savoir où se nourrir, comment cohabiter avec la nature et notre lieu de vie. Comprendre comment y vivre mieux, où cela est bon. En tant que surdoué, ces contacts sont nécessaires autant qu'à d'autre. Pour moi il est également nécessaire d'apprivoiser les autres Hommes, ils n'ont rien d'inférieurs à nous. Ils sont juste différents pour nous ce que nous sommes différents pour eux. Entrer en contact avec eux c'est simplement être humain. L'enjeu n'est pas de voir notre décalage, même s'il est tangible souvent, mais simplement de voir qu'en chaque Homme il y a une richesse, nous enfermés dans des atermoiements mutuels entre surdoués c'est perdre la richesse des visages des autres. Il y a des gens brillants, extrêmement intéressants qui ne sont pas surdoués. Nous n'avons pas forcément besoin de nous parler de nos malheurs chaque secondes. Nous pouvons parler aussi du monde, de la vie, de la littérature. Pour cela il n'est pas nécessaire de ne côtoyer que des surdoués. L'Homme se caractérise par sa dimension sociale.
En plus de cela, entre en compte la question des mœurs sociales. Nous sommes, malgré nos cris et nos armes face à cela, des être de culture, à qui la société à indiqué les normes. Alors évidemment, surdoués ou non, beaucoup cherchent à passer au-delà, mais chacun de nos gestes est dicté par la société. Nous dormons couché et cela est explicable socialement. Qu'importe ce discours, je veux juste noter qu'il ne nous ait que plus simple de cohabiter avec les autres. Nous sommes bercer par les mêmes questions et les mêmes normes sociales et il n'est pas interdit de les outrepasser. Ce forum montre que même entre nous nous sommes des créatures dont le comportement est en quelque sorte dicté par la société, nous sommes polis, courtois, parfois obséquieux même, nous cherchons parfois à provoquer aussi. Bref nous avons dans nos mains la possibilité de s'apprivoiser entre Hommes, pourquoi ne pas tenter de cohabiter ? Ne serait-ce que pour échanger simplement. Parce que la différence exacerbe l'intelligence de l'Homme par exemple. Parce que malgré nos différences il y a notre point commun principale : nous sommes des Hommes.
Je ne m'opposerai pas à une vie séparée par exemple, entre surdoués, mais loin du monde de la bisounours attitude, et il serait nécessaire malgré cette vie commune, cette forme de "colocation" dans mon esprit, de cohabiter avec les autres pour s'enrichir d'autre chose que de nos similarités.
Amicalement,
Jusqu'à preuve du contraire, surdoués ou non nous sommes des créatures de chair, issus d'une évolution : nous sommes des humains – j'emploierai plus volontiers le mot « Homme », plus passe partout. Au sein de toute société, dans toute ethnie, l'Homme se caractérise par des rapports sociaux. Il est capable d'entrer en contact avec son milieu naturel, son lieu de vie, ses pairs aussi. Dire que l'Homme est une « créature sociale » n'est pas faux, le seule critique que je dresse à certains spécialistes à ce sujet c'est le fait qu'ils considèrent que ce soit le seul animal qui soit une créature sociale, ou plutôt qu'ils le distinguent autant des autres animaux à ce propos. De splendides études d'ethologie nous prouve notre proximité avec les singes (notamment) dans notre comportement social. Là n'est pas l'objectif de mon exposé cependant. Ce que je veux faire entendre c'est que le contact social est nécessaire. Nous avons besoin d'apprivoiser notre milieu, nos animaux, les gens que nous rencontrons. C'est un réel besoin. Même vivre seul, en ermite nécessite de jouer de cette qualité, apprivoiser son milieu pour savoir où se nourrir, comment cohabiter avec la nature et notre lieu de vie. Comprendre comment y vivre mieux, où cela est bon. En tant que surdoué, ces contacts sont nécessaires autant qu'à d'autre. Pour moi il est également nécessaire d'apprivoiser les autres Hommes, ils n'ont rien d'inférieurs à nous. Ils sont juste différents pour nous ce que nous sommes différents pour eux. Entrer en contact avec eux c'est simplement être humain. L'enjeu n'est pas de voir notre décalage, même s'il est tangible souvent, mais simplement de voir qu'en chaque Homme il y a une richesse, nous enfermés dans des atermoiements mutuels entre surdoués c'est perdre la richesse des visages des autres. Il y a des gens brillants, extrêmement intéressants qui ne sont pas surdoués. Nous n'avons pas forcément besoin de nous parler de nos malheurs chaque secondes. Nous pouvons parler aussi du monde, de la vie, de la littérature. Pour cela il n'est pas nécessaire de ne côtoyer que des surdoués. L'Homme se caractérise par sa dimension sociale.
En plus de cela, entre en compte la question des mœurs sociales. Nous sommes, malgré nos cris et nos armes face à cela, des être de culture, à qui la société à indiqué les normes. Alors évidemment, surdoués ou non, beaucoup cherchent à passer au-delà, mais chacun de nos gestes est dicté par la société. Nous dormons couché et cela est explicable socialement. Qu'importe ce discours, je veux juste noter qu'il ne nous ait que plus simple de cohabiter avec les autres. Nous sommes bercer par les mêmes questions et les mêmes normes sociales et il n'est pas interdit de les outrepasser. Ce forum montre que même entre nous nous sommes des créatures dont le comportement est en quelque sorte dicté par la société, nous sommes polis, courtois, parfois obséquieux même, nous cherchons parfois à provoquer aussi. Bref nous avons dans nos mains la possibilité de s'apprivoiser entre Hommes, pourquoi ne pas tenter de cohabiter ? Ne serait-ce que pour échanger simplement. Parce que la différence exacerbe l'intelligence de l'Homme par exemple. Parce que malgré nos différences il y a notre point commun principale : nous sommes des Hommes.
Je ne m'opposerai pas à une vie séparée par exemple, entre surdoués, mais loin du monde de la bisounours attitude, et il serait nécessaire malgré cette vie commune, cette forme de "colocation" dans mon esprit, de cohabiter avec les autres pour s'enrichir d'autre chose que de nos similarités.
Amicalement,
Dernière édition par Elé-Elé le Jeu 8 Avr 2010 - 23:57, édité 4 fois
Super Sheldandy de l'ACS- Messages : 548
Date d'inscription : 30/11/2009
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Localisation : Lyon
Re: De meilleures relations avec les gens "normaux"?
( Tout pareil!... que éléa... Elé-Elé passe avant moi... doublée!
Ca fait un peu niais comme réponse mais c'est la première qui s'est présentée. Je crois aussi que "l'un" ne va pas sans "l'autre" et que l'un et l'autre s'adaptent, tout au moins s'y essayent, avec plus ou moins de réussite. Après, quoi qu'on dise ou fasse, se retrouver après... si ce n'est pendant... Merci).
Ca fait un peu niais comme réponse mais c'est la première qui s'est présentée. Je crois aussi que "l'un" ne va pas sans "l'autre" et que l'un et l'autre s'adaptent, tout au moins s'y essayent, avec plus ou moins de réussite. Après, quoi qu'on dise ou fasse, se retrouver après... si ce n'est pendant... Merci).
V.O- Messages : 1018
Date d'inscription : 10/02/2010
Age : 51
Localisation : Nord - Blayais, au pays des asperges et du vin
Re: De meilleures relations avec les gens "normaux"?
Je dirais qu'avant d'envisager une meilleure relation avec des gens normaux, il faut envisager une meilleure relation avec soi même. Une meilleure relation avec sa différence, en fait. Peut-être que fonder une secte de surdoués y aide. Ou alors un forum.
Car quoi qu'on en dise, il ne sert à rien de nier le fait que l'on aura plus de facilités à tisser des liens entre surdoués. Combien d'entre nous se sont sentis des extraterrestres toute leur vie durant? Et ont du mal à tisser ces relations avec les gens normaux? Et pourtant "ici", c'est déjà plus simple. Car il est humain, et même naturel, de rechercher des gens avec qui l'on aura des affinités. Que cela se passe autour de passions pour la littérature, la philosophie, World of Warcraft, ou autour du partage de sa différence.
Chaque être recherche dans sa relation aux autres le partage et l'échange. Faisons dans le cliché : On parle de communauté homosexuelle, et non pas de secte homosexuelle. C'est bien simple, les homosexuels ne sont pas taxés de prétention (au contraire), ils sont donc une communauté. Les surdoués le sont, ils sont donc une secte élitiste. Pourtant, dans les deux cas, il ne s’agit que de personnes qui se retrouvent autour de leur différence, simplement parce que c’est plus simple et moins hostile.
Arrêtons de renier l'évidence et de la rendre plus tabou qu'elle ne l'est déjà : On a plus de chance de tisser des liens "entre nous". Ce qui, soit dit en passant, n'empêche pas de renier une autre évidence : on trouve des cons partout. Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, le pays des bisounours, c’est pas pour moi. Fin des clichés.
A partir de là, je trouve hypocrite cette image de secte. Car même si cette caricature (facile) était bienvenue et pertinente dans son contexte, elle consiste tout de même à se voiler la face, peut-être par humilité.
Bref, se retrouver autour de la douance est simplement se retrouver dans un milieu hospitalier et propice à créer, éventuellement, une meilleure relations aux autres, simplement parce qu'il est plus aisé de trouver des "autres" qui nous conviennent. Tout comme cela doit être plus simple de se retrouver entre homosexuels, entre chinois, ou dans n’importe quelle communauté ne rentrant pas dans la norme socio-culturelle.
Ceci étant dit, et comme le dit Elenius, cela n'empêche pas l'échange et le partage avec les gens "normaux". Il est certes souvent plus difficile et plus frustrant. Il est, probablement, plus rarement profond, dans une optique de partage sincère et durable. Mais il est possible, et même souhaitable.
Personnellement, je suis passé par une phase de rejet. Une sorte de "je conchie tous ces connards qui m'ont compliqué la vie". Mais une fois qu'on s'accepte tel qu'on est, qu'on peut vivre sa différence sans chercher à tous prix à l'occulter, il devient plus simple d'avoir ces rapports aux autres. Les uns continueront à nous trouver à l'ouest et étrange. Les autres seront plus ouverts à une personnalité atypique. Cependant, dans la plus grande pudeur de l'adulte, le rejet des uns est moins prégnants, et l'acceptation des autres est plus assumée. L'effet de groupe s'estompe, l'acceptation pose moins de problèmes. On peut donc allègrement s'en foutre de l'opinion des uns, pour simplement chercher la sincérité dans l'échange avec les autres. Mais cela passe nécessairement par l'acceptation de soi (qui passe probablement souvent par la case "secte de surdoué").
Car quoi qu'on en dise, il ne sert à rien de nier le fait que l'on aura plus de facilités à tisser des liens entre surdoués. Combien d'entre nous se sont sentis des extraterrestres toute leur vie durant? Et ont du mal à tisser ces relations avec les gens normaux? Et pourtant "ici", c'est déjà plus simple. Car il est humain, et même naturel, de rechercher des gens avec qui l'on aura des affinités. Que cela se passe autour de passions pour la littérature, la philosophie, World of Warcraft, ou autour du partage de sa différence.
Chaque être recherche dans sa relation aux autres le partage et l'échange. Faisons dans le cliché : On parle de communauté homosexuelle, et non pas de secte homosexuelle. C'est bien simple, les homosexuels ne sont pas taxés de prétention (au contraire), ils sont donc une communauté. Les surdoués le sont, ils sont donc une secte élitiste. Pourtant, dans les deux cas, il ne s’agit que de personnes qui se retrouvent autour de leur différence, simplement parce que c’est plus simple et moins hostile.
Arrêtons de renier l'évidence et de la rendre plus tabou qu'elle ne l'est déjà : On a plus de chance de tisser des liens "entre nous". Ce qui, soit dit en passant, n'empêche pas de renier une autre évidence : on trouve des cons partout. Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, le pays des bisounours, c’est pas pour moi. Fin des clichés.
A partir de là, je trouve hypocrite cette image de secte. Car même si cette caricature (facile) était bienvenue et pertinente dans son contexte, elle consiste tout de même à se voiler la face, peut-être par humilité.
Bref, se retrouver autour de la douance est simplement se retrouver dans un milieu hospitalier et propice à créer, éventuellement, une meilleure relations aux autres, simplement parce qu'il est plus aisé de trouver des "autres" qui nous conviennent. Tout comme cela doit être plus simple de se retrouver entre homosexuels, entre chinois, ou dans n’importe quelle communauté ne rentrant pas dans la norme socio-culturelle.
Ceci étant dit, et comme le dit Elenius, cela n'empêche pas l'échange et le partage avec les gens "normaux". Il est certes souvent plus difficile et plus frustrant. Il est, probablement, plus rarement profond, dans une optique de partage sincère et durable. Mais il est possible, et même souhaitable.
Personnellement, je suis passé par une phase de rejet. Une sorte de "je conchie tous ces connards qui m'ont compliqué la vie". Mais une fois qu'on s'accepte tel qu'on est, qu'on peut vivre sa différence sans chercher à tous prix à l'occulter, il devient plus simple d'avoir ces rapports aux autres. Les uns continueront à nous trouver à l'ouest et étrange. Les autres seront plus ouverts à une personnalité atypique. Cependant, dans la plus grande pudeur de l'adulte, le rejet des uns est moins prégnants, et l'acceptation des autres est plus assumée. L'effet de groupe s'estompe, l'acceptation pose moins de problèmes. On peut donc allègrement s'en foutre de l'opinion des uns, pour simplement chercher la sincérité dans l'échange avec les autres. Mais cela passe nécessairement par l'acceptation de soi (qui passe probablement souvent par la case "secte de surdoué").
404- Messages : 1194
Date d'inscription : 11/01/2010
Age : 39
Localisation : Aix-en-Provence
Re: De meilleures relations avec les gens "normaux"?
Salut
Je voulais juste te dire Super Martyre que je trouve vraiment juste ce que tu viens d'écrire.
C'est plein d'espoir et ca m'a fait beaucoup de bien de le lire, me donne la force qui me manque parfois en ce moment.
Je me pose beaucoup de question a ce sujet, comment intéragir avec les autres sans les manipuler, ou sans s'ennuyer par des reflexions insipides...comment rester soi sans faire fuir les autres... toutes ces angoisses relationnelles comme quand parce que trop stimulé émotionnellement je décroche et me renferme (en particulier en amour ou la sollicitation est particulierment forte).....
Comme je mettais dans mon message de présentation hier j'ai peur de me ghettoiser la dedans et en même temps j'ai besoin de mes pairs et vous lire me fait enormement de bien.
En tout cas je le comprends que depuis trop peu de temps mais c'est vrai la surdouance n'est pas une excuse, j'ai passé trop de temps égocentré a essayer de comprendre pourquoi moi petite chose fragile se prenait tout ca dans la gueule , pourquoi les autres, le monde ... je vais pas faire la liste on la connait tous....
Et de partir de cet état de fait, que c'est comme ca, que ca beau nous foutre en colère on a pas le choix, c'est inné .... alors maintenant faut avancer, se reconstruire et offrir au monde notre petite contribution bien que franchement alternative....
Enfin bref je m'auto embrouille , ca part dans tous les sens mais je crois que la aussi on connait tous ca.
Un grand merci a Super Martyre en tout cas dont le texte m'a fait enormement de bien. J'avais juste besoin de lire ca à ce moment précis.
Je voulais juste te dire Super Martyre que je trouve vraiment juste ce que tu viens d'écrire.
C'est plein d'espoir et ca m'a fait beaucoup de bien de le lire, me donne la force qui me manque parfois en ce moment.
Je me pose beaucoup de question a ce sujet, comment intéragir avec les autres sans les manipuler, ou sans s'ennuyer par des reflexions insipides...comment rester soi sans faire fuir les autres... toutes ces angoisses relationnelles comme quand parce que trop stimulé émotionnellement je décroche et me renferme (en particulier en amour ou la sollicitation est particulierment forte).....
Comme je mettais dans mon message de présentation hier j'ai peur de me ghettoiser la dedans et en même temps j'ai besoin de mes pairs et vous lire me fait enormement de bien.
En tout cas je le comprends que depuis trop peu de temps mais c'est vrai la surdouance n'est pas une excuse, j'ai passé trop de temps égocentré a essayer de comprendre pourquoi moi petite chose fragile se prenait tout ca dans la gueule , pourquoi les autres, le monde ... je vais pas faire la liste on la connait tous....
Et de partir de cet état de fait, que c'est comme ca, que ca beau nous foutre en colère on a pas le choix, c'est inné .... alors maintenant faut avancer, se reconstruire et offrir au monde notre petite contribution bien que franchement alternative....
Enfin bref je m'auto embrouille , ca part dans tous les sens mais je crois que la aussi on connait tous ca.
Un grand merci a Super Martyre en tout cas dont le texte m'a fait enormement de bien. J'avais juste besoin de lire ca à ce moment précis.
julien- Messages : 27
Date d'inscription : 11/04/2010
Age : 40
Localisation : Paris
Re: De meilleures relations avec les gens "normaux"?
ben merci, heureuse que ça ait servi à quelqu'un...
Invité- Invité
Re: De meilleures relations avec les gens "normaux"?
Et en tant que photographe qui espere un jour pouvoir en vivre, juste dire que j'adore ta photo.
Du N&B, un peu d'espieglerie, les ptits bonheur de la vie.. tout ce que j'aime
julien- Messages : 27
Date d'inscription : 11/04/2010
Age : 40
Localisation : Paris
Re: De meilleures relations avec les gens "normaux"?
Il est beau ton message super martyre mais il va pas très bien avec ton pseudo !
yekyekyek
yekyekyek
Invité- Invité
Re: De meilleures relations avec les gens "normaux"?
Et oh, toi, t'as enlevé ton super alors bon hein!!!!
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Re: De meilleures relations avec les gens "normaux"?
Je suis uniquement la Super Martyre de Supère Fouettard, c'est pour ça Super Vega (moi je te garde en super ) De lui seul j'accepte la torture, quant aux autres, ben ils peuvent essayer Les autres Super ont bien trop peur de moi pour essayer, et les autres autres, ben je sais, pas, certains ont tenté. Je me souviens de mon ami Vide....
Julien : moi aussi j'adore cette photo, mais ce n'est pas moi qui l'ai prise, je n'ai même pas d'appareil, tout juste suis-je capable de photographier des conneries avec mon téléphone... en général, mes photos, elles sont jamais aussi belles que dans ma tête, d'ailleurs, elles y sont, elles y restent...
Julien : moi aussi j'adore cette photo, mais ce n'est pas moi qui l'ai prise, je n'ai même pas d'appareil, tout juste suis-je capable de photographier des conneries avec mon téléphone... en général, mes photos, elles sont jamais aussi belles que dans ma tête, d'ailleurs, elles y sont, elles y restent...
Invité- Invité
Re: De meilleures relations avec les gens "normaux"?
Oh, je suis sur qu'on peut faire des tortures avec les boissons...
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Re: De meilleures relations avec les gens "normaux"?
Les gens normaux sont tous des c... insupportables.
JCVD- Messages : 6627
Date d'inscription : 03/03/2013
Age : 106
Re: De meilleures relations avec les gens "normaux"?
passer sa vie à courir après un idéal hors d'atteinte (vivre en harmonie avec les gens "normaux sans jamais y parvenir), la vraie souffrance ne vient-elle pas de là ?
Re: De meilleures relations avec les gens "normaux"?
duduche a écrit: passer sa vie à courir après un idéal hors d'atteinte (vivre en harmonie avec les gens "normaux sans jamais y parvenir), la vraie souffrance ne vient-elle pas de là ?
en même temps je suis pas encore certain que de s'isoler soit la meilleure des solutions. Et puis de toutes façons on a pas trop le choix, donc quitte à devoir faire avec autant essayer de faire que ça soit cool non ? Parfois j'imagine ce que ça donnerait si tous les gens un peu hors-normes vivaient ensemble. Huuuuum
Petit-etre- Messages : 5
Date d'inscription : 19/05/2014
Localisation : Bayonne
Re: de meilleures relations avec les gens normaux
La veritable souffrance, je pense, viens du fait qu'on ne trouve pas eco chez les gens du fait qu'on est trop different d'eux. Apres faut voir si on. Affaire a un environnement accueillant ou hostile. Dans le second cas, mieux vaut chercher dans la connaissance de soi et de connaître la nature de sa différence pour éventuellement changer d'environnement. Que tu sois Aspie zebre ou surdoué, déficient ou psychotique il me semble qu'on a le droit, au même titre que les normaux, à la bienveillance d'autrui.duduche a écrit: passer sa vie à courir après un idéal hors d'atteinte (vivre en harmonie avec les gens "normaux sans jamais y parvenir), la vraie souffrance ne vient-elle pas de là ?
ShineFlower- Messages : 3583
Date d'inscription : 04/07/2013
Age : 65
Localisation : Chez Dieu
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