~ Hola desde America Latina ! ~

bah je crois qu on confond souvent geek et nerd ^^

pour moi un geek , c est plutôt qq un d un peu marginal affilié a une communauté bien identifiée , passionné , et qui tend a faire partager cette passion et l affiche ostensiblement .....pour un fan de tunning , c est tout aussi geek que le passioné de manga , ou l amateur de techno ...
moi j'ai tous les maux classiquement associé aux geeks , je suis passioné de techno informatique , de jeux de roles informatique et papier ( ciseau caillou ! ) , de comics , de sciences en general , et de sciences fiction en particulier , de fantasy , je lis enorement de cette litterature d ailleurs .....
J'ai un smartphone et j install un dual boot dessus pour y mettre une release linux juste pour le fun .... bref je crois que je suis definitivement un geek ^^ et pourtant .... j'ai l impression de l etre de moins en moins car "tout le monde" l'est de plus en plus ...
finalement , le geek tend a faire partager sa passion aussi pour qu on ne le prenne pas pour un urluberlu , et vient le moment ou la population qui n y adhérait pas s'en saisi , et on se trouve un peu depossedé de sa geekitude ... alors je me dis souvent , ou j entends meme parfois " non mais moi je suis un VRAI geek .... un vieux de la vieille , un vrai , un pur et dur , , j ai vu la premiere saison de star trek lors de leur premier passage tv ho ! pas un de ces geek arriviste qui vient d avoir un Iphone a 1 € et un casque Monster beats ! "

finalement c est assez paradoxal ... on s expose en tant que geek pour se faire comprendre , pour ouvrir les portes de notre monde aux gens .... et quand le but est atteint .... on le regrette un peu qq part , on regrette de ne plus etre une forme d'exception et de rentrer dans le rang , happé , assimilé par la masse ...

j'aime bien ce qu'il dit, ce con...
même s'il installe linux en dual-boot sur son smartphone (spice di nerd !!! ^^)

allez, +1

+2

ouaip je sais hein ,c est choquant , on s'y attend pas ^^

du coup ton smartphone est supersmart, ou carrément schizo ?
Ce que tu dis est exactement ce qu'ils mettent en évidence dans le documentaire "la revanche des geeks" https://www.zebrascrossing.net/t6105-arte-la-revanche-des-geeks
Déjà pour moi quelqu'un qui se dit geek parce qu'il a un iPhone est une aberrance, Apple est ZE boîte anti-geek (totalement totalitaire dans la façon d'imposer son mode de fonctionnement, et qui joue sur le bridage et la frustration comme concept marketing ... beurk, quand au focus sur le design plutôt que les performances, n'en parlons pas ...! )
D'accord avec la définition que geek = à fond ; et donc il y a des geeks de plein de sujets, et c'est aussi pour ça que je ne me considère pas geek (= pas à fond), bien que j'aie un ordi monté moi même et en dual boot, et que je travaille dans le web. On va dire que je suis "geek friendly", parce que curieuse et coriace.

qq un d un peu marginal affilié a une communauté bien identifiée , passionné , et qui tend a faire partager cette passion et l affiche ostensiblement ..//.. geek = à fond..//.. curieuse et coriace

c'est bien ce que j'avais perçu... et pourquoi j'aimais
...

...


je suis "geek cosmikrurale"

Parodie de publicité pour un IPhone avec un Sherlock version Geek


Pour vous faire rire!

J'suis retombé sur une vieille esquisse de nuque qui m'a fait repenser à un truc

J'espère que t'es bien "rentrée", et que t'es davantage super contente d'être là bas que triste d'avoir quitté l'Espagne.
J'te bisoute

FaWantsBi a écrit:J'suis retombé sur une vieille esquisse de nuque qui m'a fait repenser à un truc

(sinon, merci bien pour la vieille esquisse de nuque, hein !)


( )

FaWantsBi a écrit:J'espère que t'es bien "rentrée", et que t'es davantage super contente d'être là bas que triste d'avoir quitté l'Espagne.

Bein en fait, je suis de nouveau (comme à l'allée) coincée à La Paz !!

Je m'explique : je suis arrivée lundi à 13h à l'aéroport de La Paz, après un voyage en avion de 25h (bon, je compte aussi les temps d'escale à terre) depuis "mon" île espagnole jusqu'à La Paz.

A peine arrivée, je suis allée directement à la gare routière pour mettre mes valises à la consigne (une valise de 28kg + une de 9kg... bein oui, je ramène plein de trucs de France et d'Espagne, et puis là je n'y retourne pas avant 1 an, donc j'ai emporté pas mal de trucs) et pour acheter mon billet de car pour Potosi (qui partait le soir même à 21h > arrivée prévue : 6h du mat le lendemain). Ensuite, j'ai passé l'aprèm avec Fernando, mon pote musicien avec qui j'avais passé plein de bons moments (non, rien de sequessuel ) fin juin, quand je suis restée bloquée à La Paz à cause de mon problème de visa, avant de m'envoler pour l'Europe...
Enfin, le soir venu, je suis retournée à la gare et je suis montée dans le car direction Potosi. Crevée par mon voyage en avion et par l'altitude (et oui, c'est pas anodin de passer du niveau de la mer à 4000m d'altitude d'un seul coup), je n'ai pas tardé à m'endormir (les sièges sont inclinables, ça aide)...

Mais à 2h du matin, le car s'arrête : nous voilà bloqués sur la route, en arrêt derrière une file interminable de cars et de camions, perdus en pleine pampa désertique. En effet, des automobilistes pas contents d'être obligés de payer pour emprunter cette route, protestent en la bloquant.
Crevée, je me rendors par intermitences, jusqu'à ce que le jour se lève et qu'une envie de faire pipi devenue intenable me pousse à sortir du car et à aller crapahuter dans la pampa (dans laquelle brûle des feux, allumés ci et là par des boliviens qui sont sortis des véhicules et qui tentent de se réchauffer tant bien que mal dans ce froid matinal hivernal) pour aller faire pissou derrière un talus (bon, on n'est pas les seuls à se planquer derrière, mais ça va, plusieurs dizaines de mètres nous séparent les uns des autres )... Puis je retourne dans le car (un peu en courant car j'ai peur qu'il reparte sans moi, on sait jamais), en espérant que les blocages finiront bientôt par cesser et que je pourrai ENFIN rentrer dans mon chez moi bolivien...

Le temps passe, j'essaie de ne penser à rien pour ne pas stresser et je somnole, tandis plusieurs passagers décident de descendre du car pour partir à pieds jusqu'au village le plus proche (curieusement, je me vois très mal en train de les suivre dans la pampa avec mes deux valises rigides à roulettes + mon sac à main de voyage et mon ordi en bandoulière ).
Tout à coup, à 8h30 du matin, le chauffeur décide enfin de faire quelque chose : retourner à La Paz !! Il fait donc demi-tour (après avoir manoeuvré pendant 3 plombes pour s'extirper de la file de cars et de camions dans laquelle on était incrustés) et il fait la route en sens inverse
Enfin, à 14h (c'était donc hier mardi), le car arrive à La Paz et je me retrouve comme une couillonne à la gare, courbatue, déboussolée, la tête complètement dans le fion et chargée comme un baudet...

Me voilà donc revenue à la case départ, après avoir passé 17h dans ce car... POUR RIEN !! (et évidemment, j'ai aussi payé ce billet de car pour rien).
La situation me paraît tellement absurde et désespérante (et puis là, ça s'additionne à ce qui s'est passé fin juin avec mon histoire de visa), que je m'asseois sur un bout de trottoir et, dépitée, je pleurs (sous le regard interloqué de deux cholitas, qui doivent se demander "mais pourquoi cette gringa avec ses belles valises gris métalisé est-elle si triste ?").

Finalement, je reprends mes esprits ainsi qu'un taxi, et je retourne à l'hostal où j'avais dormi fin juin...
Heureusement, ils ont encore des chambres (il aurait manqué plus que ça !), ils me redonnent la même que la dernière fois, je prends une douche bienfaitrice (je m'étais pas lavée depuis dimanche aprèm, avant de prendre l'avion) et j'enfile des vêtements propres (je m'étais pas changée depuis 48h)... aaaahhh...

Et puis, décidée à profiter de ce séjour forcé à La Paz, dans la soirée je prends un pot avec une copine volontaire (celle qui est venue me voir un WE à Potosi et avec qui j'ai visité les mines-assisté au sacrifice des lamas-dansé sur le bar d'une boîte de nuit).

Cette nuit j'ai enfin dormi dans un lit (ça change des sièges d'avion et de car !) et j'ai presque fait le tour du cadran (malgré le froid dans la chambre pas chauffée et les bruits de travaux juste au-dessus qui ont démarré dès 8h du matin)... ça m'a fait un bien fou !

Aujourd'hui mercredi, j'étais sensée rencontrer mon chargé de mission à Potosi (un jeune français qui vient passer un mois en Bolivie chaque été pour y rencontrer les volontaires qui s'y trouvent, faire le point avec eux sur leur mission, etc). Du coup on va devoir s'arranger autrement (on va sûrement se rencontrer ici, à la Paz).
Je suis aussi sensée revoir les soeurs pour nous organiser avant que je commence à bosser dans un nouveau pensionnat (à partir de la semaine prochaine) où je vais intervenir tout le mois d'août, mais bon, là aussi les plans sont un peu chamboulés...


Ahlala... Vraiment pas évident à gérer tout ça !
D'abord, je quitte tous mes proches ainsi que "mon" île que j'aime tant et où j'ai passé des vacances de rêve ; ensuite je dois me ré-adapter à la Bolivie, à sa rudesse, à sa pauvreté, à son climat (les saisons étant inversées, ici c'est l'hiver. Et l'hiver sur l'Altiplano, ça rigole pas, surtout quand y'a pas de chauffage ! Ce qui fait que j'ai dû ressortir mes damarts, mes pulls et ma doudoune , alors que je viens de passer 1 mois en maillot et en robes légères) ; et comme si ça suffisait pas, je dois EN PLUS surmonter ce genre d'obstacles imprévus qui ne font que compliquer encore plus les choses et augmenter mon anxiété !!

Bon, je comprends bien que tout ça c'est pour mon bien, que c'est pour me faire travailler toujours un peu plus ma capacité à lâcher-prise et à m'adapter à l'imprévu, et pour m'apprendre à rester sereine face à l'inconnu, mais bon, là ça fait beaucoup d'un coup quand même...


Voilà... mais bon, à part ça, chui quand même contente d'être là hein ! Je me surprends même à être contente de retrouver des p'tites choses auxquelles je me suis attachée sans trop m'en rendre compte, comme le visage des boliviens, leur accent, leur côté jovial et insouciant, le bordel qui règne partout (dit la maniaque ), les monts enneigés qui entourent La Paz et qui se teintent de rose au coucher du soleil...
C'est juste que là, tout de suite, je suis pas MEGA heureuse d'être là quoi... mais ça va venir hein !

FaWantsBi a écrit:J'te bisoute

Bein moi j'te fais plein de trucs cochons



Catre, merci ma belle !! Je t'embrasse fort !

dans l'cochon , tout est bonne ^^

Bon, je comprends bien que tout ça c'est pour mon bien, que c'est pour me faire travailler toujours un peu plus ma capacité à lâcher-prise et à m'adapter à l'imprévu, et pour m'apprendre à rester sereine face à l'inconnu, mais bon, là ça fait beaucoup d'un coup quand même...

Tu m'as devancée, c'est ce que j'allais t'écrire en lisant tes (més)aventures.
Ah, les légendaires barrages routiers boliviens ... Moi ça me rappelle les grosses chutes de neige : quand j'étais petite j'habitais à la montagne, et quand il neigeait trop, tout à coup on pouvait plus rien faire, les routes étaient bloquées, pas d'école et tout, même parfois pas de TV (bon ça durait pas longtemps, quand même). Bon d'accord c'est chiant. Mais en même temps ça a un petit côté poétique. C'est comme du temps qu'on te donne sans l'avoir pris à qui que ce soit. Donc c'est toi qui décides ce que tu en fais , te prendre la tête sur les changements de plans, ou attendre que la vie se fasse, passe, et que les choses rentrent dans l'ordre, jusqu'à la prochaine fois ...
Ah, je crois qu'à force d'avoir eu plein de ce genre de mésaventures j'ai appris à cultiver un certain flegme pas fataliste mais optimiste plutôt. Genre "chouette une occasion de me demander quoi faire, et qu'est ce qui me ferait plaisir la maintenant, vu que de toutes manières l'évolution de la situation ne dépend pas de moi, autant prendre mon mal en patience comme un bienfait"
C'est peut être utile une mini pause de réadaptation avant de foncer tête la première dans le boulot et les projets.

Bon j'avoue que l'hiver à La Paz, avec leur absence de chauffage, y'a de quoi rendre cafardeux le plus enthousiaste des bisounours.
Donc bon je t'envoie des hugs d'ours de soutien

(PS : j't'ai raconté la fois où j'ai failli mourir en voulant squeezer un barrage routier ? Vers Potosi justement ... Allez, tu vois, ça te fera des bons souvenirs après )

Rho, ma Blissounette, quel retour!

Je suis super fière de toi, tu gères super bien cet imprévu! Tu en profites pour voir une copine... et tu positives sur ce que ça t'apprends!

Chapeau bas, je crois que je serais morte congelée, les larmes formant des stala-quelquechose (je sais jamais lequel c'est et puis comme ça s'écrit et en plus les larmes ça fait pas des stala-quelquechose en vrai), sur le trottoir devant la gare routière!

Je t'envoie tout plein de patience et de courage, des paillettes magiques de fée qui font voir la vie trop belle comme elle est et biensûr, une énoooooorme valise de câlins et de bisous (gris métalisée, pour aller avec les tiennes, mais super légère que tu dois même pas la porter, elle flotte derrière toi )

Bon ben pas de chance tite Blissounette - J't'embrase mais sans les trucs cochon c'pas mon genre

je crois que c etait un copain plutot qu'une copine ^^
et ca doit etre stalacTite ( T comme tombe , M comme monte ^^ )

les trucs cochon c'pas mon genre

ahah a qui veux tu faire croire ca ?
il n'y a que les menteurs dont ce n'est pas le truc ^^
(N.B: il est assez simple de se mentir a soi meme ^^ )

Merci Doom, pour les stalactites

Par contre, c'était bien une copine

dans la soirée je prends un pot avec une copine volontaire (celle qui est venue me voir un WE à Potosi et avec qui j'ai visité les mines-assisté au sacrifice des lamas-dansé sur le bar d'une boîte de nuit).

Lena, merci beaucoup pour ton soutien et pour ces mots pleins de sagesse, ça me conforte dans le fait que je dois continuer de prendre les choses ainsi
Et j'ai trop envie que tu me racontes cette histoire de barrage routier qui a failli te faire perdre la vie !


La Fée, mille merci pour ces mots et ces bisous-câlins réconfortants, ça me touche beaucoup !

Vivie, je t'embrasse aussi (et promis, sans trucs dégoûtants-berk-euh)


Doom , merci pour... euh... ton flood réconfortant
Et non, La Fée ne s'est pas trompée, c'est bien une copine que j'ai vue hier soir (mon pote musicien, je l'ai vu avant de prendre ce foutu car)

ah oui au temps pour moi

je pensais que tu parlais de

j'ai passé l'aprèm avec Fernando, mon pote musicien avec qui j'avais passé plein de bons moments (non, rien de sequessuel

je trouve que ca sent le petit beurre par ici ^^

Héhé, La Fée, nos posts se sont croisés

Je répondrai à ton mail quand je serai rentrée à Potosi, que je me serai posée chez moi et que j'aurai repris mes marques...

T'inquiète pas pour la réponse ma belle, je ne suis pas pressée (même si c'est toujours avec grand plaisir que te lis, hein! )

La vie continue, elle est chouette et je la savoure... ça répond déjà à qqunes de mes questions

lafeelicite a écrit:
La vie continue, elle est chouette et je la savoure... ça répond déjà à qqunes de mes questions

Tu m'en vois ravie !

Huhuhu:

Doom, j'ai pas compris pour le p'tit beurre...
Est-ce que ça a un rapport avec LU ? Genre, ça sent le déjà lu ? (bein oui, faut m'aider là ! L'altitude m'empêche de réfléchir normalement... Hihihi, la bonne excuse )

Tu sais quoi Bliss ? Ca me fait envie ce que tu viens de vivre !!!

Héhé, comme quoi !

Bon, en même temps, depuis que je suis en Bolivie, ce n'est pas la 1ère épreuve que je traverse (ni la dernière !)
C'est aussi pour ça que je suis venue ici : pour vivre des épreuves qui sortent de l'ordinaire et qui m'aident à remettre les choses à leur place, à relativiser sur la vie, sur ce qui est grave et ce qui ne l'est pas... c'est grâce à tout ce que je vis ici que je touche peu à peu à l'Essentiel et que je gagne en sérénité et en sagesse (bon ok, y'a encore du boulot, mais je sens que je suis sur la bonne voie !).

Bises à toi Mag (tu es un vrai rayon de soleil, enfin un arc en ciel, sur ce forum)

Coucou Blissounette, effectivement c'est un peu violent comme atterrissage là...
Bon passage à la doudoune et au reste!

Oh Marco
Je t'embrasse fort !

l odeur de biscuit, comme des tits beurre , comme une creme a la noix de macadamia ( qui a une odeur de biscuit ^^ ) et aux paillettes ^^

.....................

pensées antillaises

si je saisi bien le message sous jacent majorette , tu sous entends que Bliss devrait faire la route La Paz > Potosi en barque ? ... t es sure de ton coup ?

oui si elle prend des rames

Tu es très sage de voir le positif malgré tout ça.

Ha quel atterrissage. Rebienvenue chez toi! Parce que c'est bien ton 2e ou 3e chez-toi maintenant. (le 2e étant l'Espagne si on peut dire).

Heureusement tu n'as pas voyagé comme ce pauvre chaton, quoique tu as due te sentir un peu comme lui pendant un temps:

chaton voyage:

Si ça peut te consoler la prochaine fois, fais comme ce gars à partir de 0:25 et n'oublie pas de rire comme lui à la fin, c'est beau de l'entendre:lol!: :


Bonne chance pour tout ma belle!

Arpheu...

Bon. Bah courage et plein d'trucs. Mais plein d'trucs qui seraient genre bien. Comme des histoires belles à pleurer, du dépaysement et des rencontres, ou même des trucs cochons.

hmmmm du saucisson !

Vero, merci pour cette superbe photo (qui me rappelle l'île que j'ai quittée)


Catre, merci pour ton soutien (et c'est vrai qu'à côté de ce qu'a dû endurer ce pauvre chaton, ce que moi j'ai vécu relevait du palace 5 étoiles ! )


Fa, si tu aimes les tartines, je relate mes aventures boliviennes depuis que je suis partie là-bas fin janvier et j'envoie ça par email. Donc si ça te dit de lire des histoires belles à pleurer, du dépaysement et des rencontres, ou même des trucs cochons, give me your email adress by MP
(bon, en fait y'a pas vraiment de trucs cochons, mais c'est pour t'a pâté de campagne )

Roh !:

ste vieille technique pour chopper mon mail, quoi...
allez

Ah mais je t'oblige à rien petite patatouille
C'est seulement si tu as envie de lire mes aventures hein !

(Je confirme que Bliss écrit très bien et que les photos jointes sont magnifiques, et que la teneur du récit vaut son pesant de cacahuètes !)

Ooh merci ma choupette !! (D'ailleurs, chui méga en retard pour mes récits, car depuis le "pudding", il s'est passé plein de trucs, j'ai emménagé dans un appart, j'ai bossé dans deux autres pensionnats et ça s'est super bien passé dans le dernier)

Je t'envoie plein de bonnes ondes pour ton emménagement et aussi pour tes ragnoufes

Bliss a écrit:Catre, merci pour ton soutien (et c'est vrai qu'à côté de ce qu'a dû endurer ce pauvre chaton, ce que moi j'ai vécu relevait du palace 5 étoiles ! )

Ho mais je ne nie en rien la souffrance que ça t'as fait, tu sais. Je pensais plutôt que la sympathie ou l'empathie envers le chaton allégerait ta souffrance car tu te serais sentie moins seule.

Ah mais je sais ma poulette, il n'y avait aucune ironie dans ce que je disais, même si c'était dit sur le ton de l'humour !



Edit : Ouh pinaise, j'en suis déjà à la page 55 et pour le moment tout va bien, ma préz n'a pas encore été coupée, argh... (jusqu'à quelle page va-t'elle tenir ? Suspense, toudoum toudoum... wouah, j'fais vachement bien le coeur qui bat quand même hein)

Bon, ce soir (enfin, "ce soir" en Bolivie, puisqu'on a 6 heures de moins qu'en France) ça va beaucoup mieux, j'ai déjà rebondi

J'ai parlé avec mon chargé de mission, qui vient à La Paz demain, donc finalement on se rencontrera ici
Et puis ça tombe vraiment bien que je sois là, car ce WE une rencontre entre volontaires (qui sont partis en Bolivie avec le même organisme que moi) est justement organisée ici à la Paz. On sera 5 volontaires (que des filles) + notre chargé de mission, qui nous invite toutes au restau pour qu'on puisse se rencontrer, échanger sur nos missions respectives, etc. Je craignais de ne pas pouvoir y être, étant donné que je pensais devoir commencer à bosser dans un nouveau pensionnat dès lundi prochain (et je voulais rentrer avant ce WE, pour avoir le temps de faire le trajet en car jusqu'à Potosi, vider mes valises, reprendre mes marques, plannifier ma reprise de boulot avec les soeurs et mon responsable, préparer mon sac pour partir dans ce nouveau pensionnat, etc.), mais je viens d'apprendre que lundi prochain sera férié et j'ai eu mon responsable aujourd'hui au tèl, qui m'a dit que je pouvais rester à La Paz jusqu'à lundi, car lui-même part en voyage et ne sera pas rentré à Potosi avant mardi ou mercredi !
Du coup, je vais rester à La Paz jusqu'à dimanche soir et je pourrai participer à ce WE-rencontre entre volontaires !
C'est peut-être pour ça que j'ai eu cette mésaventure avec ces barrages routiers : il était encore trop tôt pour que je quitte La Paz

Cet aprèm, je suis allée me balader (bon, pas trop loin de l'hôtel non plus hein, car en tant qu'ancienne agoraphobique et avec mon sens de l'orientation archi nul, je suis pas vraiment à l'aise pour me balader seule dans les grandes villes) et sur le chemin, j'ai aperçu toute une bande de gens déguisés en zèbres qui marchaient dans la rue en tenant des panneaux routiers où était écrit "gracias". Je pense qu'ils faisaient une petite manif pour que les automobilistes, qui manquent de t'écraser dès que tu traverses la rue (même si c'est sur un passage clouté) aient un peu plus de considération envers les piétons, mais je n'ai pas pû m'empêcher de voir ça comme un p'tit signe que me faisait la vie (d'autant plus que je venais d'échanger avec vous sur ZC et que j'avais encore le coeur tout regonflé par vos soutiens).
Ensuite, je suis allée manger dans un restau (que j'ai découvert toute seule, car je n'ai pas le Lonely Planet avec moi, il est resté à Potosi) qui se trouve sur le toit d'un immeuble et dont la terrasse en bois offre une belle vue panoramique sur la ville. En plus il faisait beau, le soleil était de sortie, donc j'étais en T-Shirt, c'était super agréable Et pendant que je mangeais, j'ai aperçu un ouvrier en bâtiment, vétu de orange fluo, en train de marcher à la verticale sur la façade d'une tour, tenu en rappel par une corde et descendant depuis le sommet vers le bas, comme s'il était en train de marcher à l'horizontal ! C'était super impressionnant et en même temps, j'étais heureuse car j'avais l'impression de recevoir le message suivant : Profite de la vie, elle ne tient qu'à un fil, mais si tu acceptes de lâcher et de faire confiance, alors elle te sourira !
Et ce message s'est confirmé par la suite, quand un serveur du restau est venu se placer à côté de moi, est monté sur le mur (qui donne dans le vide) et s'est tourné doucement pour atteindre un petit toit qui était juste à côté, sur lequel il a grimpé et s'est déplacé en marchant (pour aller je ne sais où, une réserve ou chai pas quoi). Le genre de trucs qu'on voit pas tous les jours !

Et puis, lorsque j'étais sur cette terrasse au soleil, je me suis mise à contempler la ville (qui n'est pas si belle, vu que c'est une cuvette remplie d'1 million d'habitants et que son architecture n'est qu'un bric à brac de maisons en briques, de jolis bâtiments coloniaux et de tours modernes toutes plus moches les unes que les autres), à écouter ses bruits (klaxons en tous sens, coups de sifflets des policiers, cris des gens qui bossent dans les mini bus et qui s'égosillent en énumérant à tue-tête par la fenêtre toutes les destinations du bus) et à détailler les montagnes qui entourent la ville, avec leurs jolis conifères qui se découpent sur le ciel bleu... et tout à coup, j'ai senti une sérénité, un bien-être, comme si la ville me disait "c'est aussi chez toi ici, tu peux t'y sentir bien"... Puis j'ai effleuré le ressenti que le monde entier est ma maison et que je devrais m'y sentir comme je me sens dans "mon" île espagnole...
J'espère qu'un jour je pourrai parcourir le monde en ressentant ce même Amour, ce même bien-être et cette même confiance, que je ressens lorsque je suis dans mon île. J'espère qu'un jour j'arriverai à ressentir de manière constante ce sentiment que je n'ai fait qu'effleurer un instant sur le toit de cette immeuble et que je me sentirai chez moi où que je sois, partout dans le monde

Ensuite, comme si la vie avait décidé de me soigner aux p'tits oignons après les épreuves qu'elle m'avait faite traverser la veille, un homme venant de Santa Cruz (une ville de Bolivie) est venu manger à la table d'à côté. Il m'a abordée (et c'était pas de la drague) et on s'est mis à papoter, d'une table à l'autre. Il était très cultivé, curieux et jovial, on a échangé sur nos pays respectifs, c'était bien agréable ! Quand je me suis levée pour partir, il s'est levé à son tour pour venir me serrer la main (alors qu'il était en train de manger), m'a dit qu'il était très heureux d'avoir fait ma connaissance et m'a souhaité plein de belles choses pour ma mission. Du coup, quand je suis repartie, j'ai senti que son optimisme avait imprégné mon coeur et qu'il avait fini de regonfler mon moral !

J'ai terminé par la visite d'une belle église coloniale (San Francisco, pour ceux qui connaissent). Et sur le chemin du retour vers mon hôtel, un homme a dit à mon passage "Hola preciosa" (le genre de trucs que j'aime moyen d'habitude, mais là ça m'a fait plaisir), puis lorsque je me suis arrêté pour acheter du PQ à deux cholitas qui vendaient des trucs sur le trottoir, une femme (bolivienne) est venue à ma hauteur pour acheter quelque chose. Elle m'a regardée, m'a fait un grand sourire et m'a demandé :"Tu achètes quoi ? Ah, du papier hygiénique ! Tu es logée où ? Que tout se passe bien pour toi !"

Tiens d'ailleurs, Catre, ce que j'ai éprouvé sur cette terrasse rejoint tout à fait ce que tu m'as écrit tout à l'heure :

Catre a écrit:
Rebienvenue chez toi! Parce que c'est bien ton 2e ou 3e chez-toi maintenant. (le 2e étant l'Espagne si on peut dire).

Quand les esprits se rencontrent...

Bliss a écrit:Héhé, comme quoi !

Bon, en même temps, depuis que je suis en Bolivie, ce n'est pas la 1ère épreuve que je traverse (ni la dernière !)
C'est aussi pour ça que je suis venue ici : pour vivre des épreuves qui sortent de l'ordinaire et qui m'aident à remettre les choses à leur place, à relativiser sur la vie, sur ce qui est grave et ce qui ne l'est pas... c'est grâce à tout ce que je vis ici que je touche peu à peu à l'Essentiel et que je gagne en sérénité et en sagesse (bon ok, y'a encore du boulot, mais je sens que je suis sur la bonne voie !).

Bises à toi Mag (tu es un vrai rayon de soleil, enfin un arc en ciel, sur ce forum)

C'est bien ça Bliss
Bon, j'ai lu le récit de tes aventures, mais je ne sais pas encore quoi dire pour le moment.
A part faire l'autisto en te disant qu'au fil de la lecture j'attendais la chute, celle que je craignais : le vol de tes valises. Car moi quand je pars comme ça, limite je m'attache à mes valises, et je vérifie 15 fois de l'heure si je n'ai rien perdu, ce qui n'aurait rien arrangé à ton voyage si tu étais comme moi.
Au passage j'imagine comme ça peut être pénible, et stressant.
Devoir dormir sur son siège en plus, impossible, inhumain etc
En plus, t'as du louper une bonne partie des jeux olympiques, horrible ça ! Je crois que c'est ce qui m'aurait le plus enervé.

Bon et bien, je te souhaite un bel hiver.
C'est quand même beau, de passer de l'été en hiver en quelques heures, y as-tu pensé ?
Certains ne vivront jamais ça de leur vie.
Pour certains même c'est l'hiver tout le temps, l'obscurité tout le temps, bref le mordor.

Bonne continuation.
Bizoux.

Il Castorino Rampante a écrit:A part faire l'autisto en te disant qu'au fil de la lecture j'attendais la chute, celle que je craignais : le vol de tes valises. Car moi quand je pars comme ça, limite je m'attache à mes valises, et je vérifie 15 fois de l'heure si je n'ai rien perdu, ce qui n'aurait rien arrangé à ton voyage si tu étais comme moi.

Hihihi, mais tu sais pas le pire ? C'est que je suis comme toi !!
Durant tout le voyage, j'étais limite attachée à mes affaires et pour la valise qui était en soute (l'énorme de presque 30kg), dès qu'un passager descendait du car et allait récupérer ses sacs/valises dans la soute, accompagné du chauffeur, j'arrêtais pas de les surveiller depuis ma fenêtre comme une psychopathe pour être sûre qu'ils n'emportaient pas ma valise (car j'ai entendu dire que parfois les gens en profitent pour embarquer des trucs qui ne sont pas eux). Et quand je suis allée faire mes besoins en pleine nature, comme je me voyais mal emporter avec moi ma petite valise de 9Kg, mon ordi et mon sac à main de voyage (t'imagines la folle ), j'ai décidé de faire confiance à la jeune fille qui était à côté de moi, qui était très gentille (elle discutait avec moi et elle m'a même offert des friandises... oui je sais, mon Papa m'a toujours dit qu'il faut pas accepter les friandises que nous offrent les inconnus, mais bon) et qui m'a dit qu'elle surveillerait mes affaires (bon, j'avoue, quand je suis revenue, j'ai quand même vérifié discrétos si mon appareil-photos était toujours dans mon sac et si de l'argent ne manquait pas dans mon porte monnaie )

Blissounette, aujourd'hui tu me fais pleurer et c'est même pas de la tristesse, c't'un comble !
Merci de tout mon coeur Blissou, ca me fait du bien. Je suis très heureuse pour toi et pour moi de cette émotion qui monte à te lire, qui s'exprime enfin...
Juste envie de la laisser monter comme ça et de la savourer.
Merci

Spoiler:

ah ? c est obligé ca ? ^^

J'espère qu'un jour j'arriverai à ressentir de manière constante ce sentiment que je n'ai fait qu'effleurer un instant sur le toit de cette immeuble

hum et bien moi je te souhaite de l effleurer encore souvent mais sporadiquement , pour en prendre la pleine mesure , en avoir conscience car finalement , a la ressentir de facon permanente , tu n'y ferais plus attention .
Car le ressenti qui fait bondir le coeur , qui nous donne l impression d etre 30 cm au dessus du sol ( c est ptet que 15 mais nous les hommes , on prefere dire 30 ^^ ) c est finalement la preception du differentiel par rapport a un etat 'habituel' , c est ce caractere ephemere et fugace qui nous fait mesurer l'importance d'un tel moment , qui nous mene a des sensation hors norme .... qui font tellement de bien .

Et moi aussi je vois voir spiderman a La Paz ^^

Wouah Vivie, toi aussi tu m'émeus en me disant ça, dis donc !
Je t'embrasse fort !


Doom, oui, c'est vrai après tout, reste dans mon corps si tu y es bien
Et merci pour ces paroles pleines de sagesse, je me rends compte que tu as raison !
(tu sais que l'amour te réussit, toi ?)

Ha merci Doom. Je pensais la même chose que Bliss souvent, mais là tu viens de me convaincre que finalement c'est très bien que cet état ne sois pas permanent. Merci.

Et Blissounette! Je n'ai rien à dire à tout ça sauf:

Ma chère Catre, moi je n'ai rien à dire à part que je te poutoute :