~ Hola desde America Latina ! ~

Y avait rien de plus chouette que l'organe?

Bein qu'est-ce qui s'est passé Foxy ?

Bliss-le-délice a écrit:

Si tu penses que l'aventure est dangereuse, essaie la routine. Elle est mortelle. Paulo Coelho

Bonne idée de tatouage.
Plus sérieusement, ces deux phrases tombent à pic. Elles apportent de l'eau au mou-lin de ma réflexion.
Merci de les avoir postées.

Je te dépose des bisous jolie Bliss! Merci pour ceux que j'ai trouvé sur ma présentation

Comment vas tu? Comment ça se passe dans ce grand internat?

Je pense à toi, je t'envoie tout plein de pensées affectueuses!

Merci beaucoup jolie Fée, c'est adorable. Je suis touchée...


Ma mission se passe bien, c'est gentil de me demander !

Jusqu'à fin novembre, autrement dit jusqu'à la fin des cours (ici les saisons sont inversées et les grandes vacances d'été commencent en décembre), je bosse dans un village situé à 1h de Potosi et à 4100m d'altitude (pour s'y rendre, on passe même par des routes sinuant à travers les montagnes et situées à 4600m d'altitude !! J'ai donc souvent la nausée + mal à la tête lorsque j'arrive là-bas, tous les lundis matins) où il fait encore plus froid qu'à Potosi (d'autant plus que la saison des pluies ayant commencé, le froid sec et ensoleillé a laissé la place à un froid humide et nuageux... cette semaine il a même plu de la neige fondu... sympa leur printemps). La nuit dans ma chambre, il doit faire entre 5 et 10 degrés, ché pas trop (je dors avec 3 couvertures + mon sac de couchage + 3 ou 4 couches de vêtements)... D'ailleurs, que ce soit la nuit ou le jour, je ne quitte pas mon Damart (oui tu sais, les tricots de corps qu'on met normalement pour skier, qui piquent et font des étincelles quand tu les enlèves).

Ce village est un centre minier (càd qu'il a été construit en bas de montagnes où ils extraient des minerais), donc la majorité des hommes sont des mineurs (et qui dit mineur, dit porté sur l'alcool), donc je te laisse imaginer l'ambiance pas super glamour (lol)... Y'a même 10% des lycéens qui bossent dans ces mines... ça, ajouté au fait que ce village est vraiment triste et moche, avec ses maisons en briques non recouvertes, ses chiens errant en bande, et le paysage alentour qui est fait de montagnes ternes, arides et dénudées... le tout est donc un peu déprimant...

Mais bon, à part ça, les profs sont très sympas, rigolos et "dynamiques" (dans les autres collèges-lycées, je n'avais pas d'aussi bonnes relations avec les profs, ces derniers étant pour la plupart assez introvertis et distants) et les élèves ont un bon niveau intellectuel et culturel (pour la Bolivie), ce qui me permet de faire un travail assez approfondi avec eux (d'autant plus que j'ai à moi toute seule près de 300 élèves !). Ils viennent aussi pas mal me voir en consultation individuelle (ainsi que des parents d'élèves, ce qui m'amène parfois à faire des thérapies familiales, ce qui est très intéressant).

J'ai aussi droit à des WC (qui plus est, situés juste à côté de ma chambre !!), donc ma fameuse bassine en plastique verte ne me sert plus qu'à faire ma toilette (et plus mes besoins ). Et, comble du luxe, j'ai une TV dans ma chambre !! Mais bon, autant j'étais assez TV quand j'étais en France (trop même), autant depuis que je suis en Bolivie, je m'en fous complètement. Donc je ne l'allume jamais (à la grande surprise des profs). Et puis de toute façon, le soir il fait bien trop froid dans ma chambre pour que je regarde la TV (je suis même obligée d'écourter mes temps de lecture quand je suis dans mon lit avant de m'endormir, car je finis par avoir trop froid aux mains).
Et puis y'a aussi la concierge du collège-lycée, qui est adorable avec moi et qui m'apporte tous les matins + toutes les fins d'aprèm, un thé/café/chocolat/infusion + du pain avec du beurre ou du pâté

De plus, comme ce village compte 15.000 habitants (ça me change des villages de quelques centaines d'habitants dans lesquels j'ai été jusque là !), tous les élèves habitent dans le village-même, ce qui fait qu'ils n'ont pas besoin d'être pensionnaires et qu'il n'y a pas de pensionnat. Donc même si je dors dans une chambre située dans l'enceinte du collège-lycée, je mange dans un "restau" situé à quelques dizaines de mètres (les frais sont prix en charge par mes employeurs). Du coup, je ne mange pas que de la soupe et des patates (comme c'était le cas dans les internats) ! Et j'ai même droit à de la viande, wouahou le luxe !!

Bon par contre, c'est un restau un peu glauque, avec des tables et des chaises en plastique dégueulasse, squatté par des chiens qui se tapent l'incruste, qui est éclairé la nuit par des néons qui filent le bourdon, dont le mur du fond est tapissé de trucs à vendre (paquets géants de PQ, bouteilles de soda, bonbons, etc.), dont les clients sont tous des mineurs (qui viennent direct avec leur combi et leur casque sur la tête) et des profs, qui mangent en regardant des conneries à la TV (ou en me regardant moi à la dérobée)...
Et si je trouve que leur nourriture est "bonne" par rapport à tout ce que j'ai mangé dans les internats (sauf quand je tombe sur un caillou dans ma soupe), pour la française fine gourmette que je suis, elle est quand même assez dégueulasse, faut dire c'qui est...

Mais bon voilà, c'est comme ça, j'accepte les choses comme elles sont (comme disent souvent les boliviens, habitués à vivre durement, "Que vamos a hacer" > "Qu'est-ce qu'on y peut" ou bien "Es lo que hay" > "C'est comme ça") et je me console en me disant qu'au moins, là-bas, je ne meurs pas de faim.


Sinon, là je t'écris depuis mon chez moi à Potosi (because jours fériés), où j'ai la chance d'avoir un p'tit chauffage électrique qui me permet de pas me les geler (par contre, il vient juste de rendre l'âme ce con, ché pas comment je vais faire !! )


Voili voilou...


Bisous la belle

Cela fait du bien d'avoir des nouvelles de toi.

Merci Ours !


J'ai tapé "Porco" (le nom de ce village) et "mineros" (mineurs) dans Gogole et voici les images que j'ai trouvées. Je crois qu'elles illustrent assez bien la réalité à laquelle je suis confrontée en ce moment...




Le village de Porco :

contente d'avoir des nouvelles de toi
d'après tes écrits, j'ai l'impression qu'une étape est passée

bonne continuation

Deux commentaires, à la suite de ton témoignage.

Ce que tu décris de la mine, c'est le Pas de Calais et le Nord à la fin du XIX°. Depuis le syndicalisme ouvrier est passé par là.
Les mines se sont déplacées.
Tant que le monde ouvrier ne sera pas globalisé, malheureusement.... En attendant, on a plus l'impression que pour le moment on globalise la misère. Attention toutefois à relativiser. D'où viennent ce gens en termes de condition socio-économiques ? Sont-ils victimes de la pression capitaliste mondiale ou sont-ils en plein ascenseur social. Dans un autre univers, il m'est arrivé de tomber fin XX° sur des fermes dans le Lot et Garonne ou en Haute Loire.... Je me demande si la mine ne vaut pas mieux, y compris en Bolivie. Il ne s'agit là que d'une réflexion théorique, sans savoir.

Seconde réflexion, moi qui suis un homme d'eau, de l'humidité, de la forêt, de la rivière, de la mer, ... comment arrives-tu à vivre sans t'effondrer dans un environnement aussi aride.

T'embrasse,
Prend soin de toi !

... je "t'empathise" et "compassionne" pour la gestion du froid ma grande…
ici il a lancé sa première alerte d'une haleine mordante et cinglante…
utilise tu la pierre chaude ou une bouillotte pour les pieds, plus un bonnet sur la tête ?
il ne faut pas dormir avec les habits de la journée !!! Ils sont imprégnés d'électricité statique qui ne permet pas à la peau de se réchauffer...
si tu peux trouver de la soie pour les sous vêtements ou comme drap d'intérieur de duvet… c'est encore mieux que thermolactil, la soie est le seul matériau à pouvoir gérer le froid et le chaud et surtout l'humidité !! De même les couettes en plumes d'oie…
tiens :

pour le reste c'est plutôt chaud par là bas...

http://agefi.com/une/detail/artikel/bolivie-accord-entre-mineurs-et-une-filiale-de-glencore.html

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/06/12/97002-20120612FILWWW00435-bolivie-une-filiale-de-glencore-menacee.php

http://www.romandie.com/news/archives/_Bolivie_17_blesses_dans_des_affrontements_entre_mineurs_a_Colquiri23150620122052.asp

Pierre Rabhi décrit bien ce que fait la mine à un pays et son équilibre humain dans un "tex" que Magox à déposé sur mon fil...

Atroce la vie de ces pauvres mineurs...

J'ai froid pour toi en voyant les photos, j'espère que tu vas te trouver un chauffage de remplacement rapidement! Ravie que tu aies enfin droit à plus d'intimité et de viande! Et même du pâté!

Est ce que tu prends des médocs pour ta nausée+mal de tête? La coca, ce serait trop fort?

J'ai hâte de voir les photos des gamins dont tu t'occupes, elles sont toujours pleines d'humanité.

Gros bisous!!!

Heureuse d'avoir de tes nouvelles Bliss-le-DÉLICE!!!

(Je t'ai envoyé un MP par hotmail.)

Est-ce que c'est possible de faire un feu de camp dans l’entrebâillement de ta porte? Au moins tu ne t’asphyxierais pas et la chaleur rentrerait...

Ça me fait penser à l'Histoire des mines du Québec... Dans l'ancien temps. Quand les anciens mineurs devenus soldats revenaient de la gerre mondiale, dans leur village minier, ils avaient l'impression d'être revenus sur le champ de bataille...

Tu sais que je quitte le forum? Je vais revenir seulement peut-être une fois ou deux par mois pour prendre des nouvelles.

BIsous ma belle! Je suis toujours en contact avec toi!

@Lena :

Lena a écrit: d'après tes écrits, j'ai l'impression qu'une étape est passée

Exactement. Tu as très bien perçu le "gravissement" de marche qui s'est opéré en moi dernièrement !




@Ours :

ours a écrit:Attention toutefois à relativiser. D'où viennent ce gens en termes de condition socio-économiques ? Sont-ils victimes de la pression capitaliste mondiale ou sont-ils en plein ascenseur social. Dans un autre univers, il m'est arrivé de tomber fin XX° sur des fermes dans le Lot et Garonne ou en Haute Loire.... Je me demande si la mine ne vaut pas mieux, y compris en Bolivie. Il ne s'agit là que d'une réflexion théorique, sans savoir.

Réflexion très intéressante et pertinente. En effet, ces mineurs sont beaucoup moins victimes qu'on ne le croit, puisque contrairement au temps des colons, ils choisissent de devenir mineur et ils travaillent souvent à leur propre compte ou en coopératives. Bon, par contre, leurs conditions de travail n'ont pas tellement changé depuis cette époque et sont restées très archaïques (à part peut-être le marteau-piqueur).
Là où on pourrait dire qu'ils sont victimes, c'est qu'ils exercent ce métier parce que la Bolivie est à la fois le pays le plus pauvre d'Amérique Latine et le plus riche en minerais de tout le continent (c'est donc la ressource principale du pays) ! Ils sont donc attirés par l'argent facile, car généralement ce métier paye bien (quoique ça dépend beaucoup de la chance et des filons qu'ils trouvent, et certains mineurs gagnent tout juste de quoi se nourrir).
Ils sont donc prêts à mettre leur vie en danger et à écourter celle-ci (beaucoup d'enfants/de femmes de mineurs se retrouvent orphelins de père/veuves, parfois très très jeunes), juste pour gagner de l'argent. Malheureusement, ils ont tendance à très mal gérer cet argent et à le dépenser en fêtes et beuveries. Et même quand ils en ont les moyens, ils prennent peu de jours de congé et de vacances (alors qu'ils ont parfois des maisons secondaires dans des zones plus chaudes de la Bolivie, comme à Cochabamba, Santa Cruz, Sucre...).
Mais effectivement, quand on voit qu'un professeur gagne à peine 2000 bolivianos/mois (200 euros) et qu'il a tout juste de quoi vivre avec ça (surtout s'il a des enfants... et la contraception étant quasi absente, les Boliviens font beaucoup d'enfants, commençant souvent très jeunes), on peut comprendre que certains soit attirés par ce métier qui leur fait miroiter un salaire pouvant aller jusqu'à 4000 ou 5000 bolivianos/mois...
D'ailleurs, les élèves de Porco sont assez différents de ceux que j'ai connus dans les internats des petits villages pauvres où j'ai bossé auparavant (oui parce que, malgré l'aspect que présente Porco sur les photos que j'ai postées, il faut savoir que ce village est RICHE !). Un jeune dont le père travaille à la mine, porte généralement les dernières baskets fluos à la mode, a le portable dernier cri (le mien est pourri complet comparé aux leurs), il rechigne à prendre le petit-déjeuner qui est servi à 10h lors de la récréation (alors qu'ailleurs, ils se jettent avidement dessus. Dans le village où j'étais précédemment, ils servaient même de la soupe !! Et personne ne faisait la fine bouche, bien au contraire. Surtout les enfants qui avaient marché pendant 1h ou 2 pour venir à l'école), etc.

Si ça t'intéresse, dans le Tome 2 de mes aventures boliviennes, j'ai recopié un passage du Lonely Planet qui explique comment les mines ont commencé à être exploitées à Potosi, au 16ème siècle, par les colons espagnols (en 3 siècles de colonisation, 8 millions d'esclaves sont morts rien que dans les mines de Potosi - or il y a des mines un peu partout en Bolivie).

:

ours a écrit:Seconde réflexion, moi qui suis un homme d'eau, de l'humidité, de la forêt, de la rivière, de la mer, ... comment arrives-tu à vivre sans t'effondrer dans un environnement aussi aride.

A nouveau, très bonne réflexion !
Je suis moi aussi une femme d'eau. J'adore voir, toucher l'eau et nager. Mes parents ont une maison sur une île en Espagne et cette maison est située à seulement quelques mètres de la mer. Avec mes frères, j'y ai passé toutes mes vacances depuis que je suis née, donc autant dire que la mer est quasi une drogue pour moi et que si je passe plusieurs mois sans la voir, je finis par dépérir...
Je ne suis donc pas très montagne, même si j'adore la nature et que j'aime faire des balades en montagne de temps en temps...
J'adore aussi les plantes, l'humidité de la terre, leur odeur, etc.
Ce qui fait que depuis que je suis dans les Andes boliviennes, où tout est si aride (j'ai parfois l'impression d'être sur la planète Mars), je souffre pas mal de ce manque d'eau, de végétations, d'odeurs de fleurs (c'est le 1er printemps que je passe sans pouvoir sentir une seule odeur de fleur. Et les oiseaux restent assez discrets... Ça fait bizarre ! ) et de ce non-accès à la mer (à la fin du 19ème siècle, les chiliens leur ont piqué leur unique côte maritime).
Si bien que l'autre jour, je suis allée me baigner avec un ami dans une lagune d'eau chaude (très curieux de se baigner dans une eau à plus de 30 degrés à 4000m d'altitude !) et j'ai trouvé ça génial !! J'ai pas arrêté de nager (mon ami restait sur le bord, car les boliviens ne savent généralement pas très bien nager), avec un sourire béat scotché sur le visage. Je me sentais comme un poisson dans l'eau, j'avais l'impression de revivre !!
Mais voilà, rien n'arrive par hasard et je pense que si je me retrouve dans ces montagnes arides, si loin de la mer, c'est justement pour que je sois dans un milieu totalement opposé à celui dans lequel j'évolue habituellement et auquel je suis attachée affectivement (d'ailleurs, je suis attachée à la mer comme je le suis à ma mère). Ceci dans le but d'optimiser encore plus mon évolution personnelle... Et ça marche !




@Mag :

Mag a écrit:utilise tu la pierre chaude ou une bouillotte pour les pieds, plus un bonnet sur la tête ?

Non, figure toi que j'ai rapporté une bouillotte de France mais que je l'ai jamais utilisée... en fait, je n'en ai pas besoin, car une fois que je suis bien emmitouflée dans mon lit, je n'ai pas froid (d'autant plus que c'est un froid sec, donc "non pénétrant". D'ailleurs, la nuit, il a beau faire froid dans ma chambre, lorsque j'expire l'air chaud de mes poumons, aucun nuage de buée ne se forme dans l'air, comme se serait le cas en Europe, c'est très déroutant). Je ne mets même pas de chaussettes pour dormir (je crois que j'ai une assez bonne énergie et vitalité, et mon corps se réchauffe vite, jusqu'au mains et aux pieds). Quant au bonnet, je l'aurais peut-être utilisé en hiver (les gens de Porco m'ont dit qu'au plus fort de l'hiver, en juin-juillet, il fait tellement froid que tout se congèle dans la maison durant la nuit, y compris les cheveux. Je suis contente d'avoir échappé à ça et qu'ils m'aient envoyée là-bas au "printemps" !), mais là je n'en ai pas besoin...

Mag a écrit:il ne faut pas dormir avec les habits de la journée !!! Ils sont imprégnés d'électricité statique qui ne permet pas à la peau de se réchauffer...

T'inquiète, vu que le soir je fais ma toilette dans ma petite bassine (l'eau est si glacée que lorsque je me lave les pieds, ça fait tellement mal que j'en crie ! ), je me change et je mets un Damart différent de celui que je porte la journée.
Mais merci du conseil, je ne savais pas

Mag a écrit:si tu peux trouver de la soie pour les sous vêtements ou comme drap d'intérieur de duvet… c'est encore mieux que thermolactil, la soie est le seul matériau à pouvoir gérer le froid et le chaud et surtout l'humidité !! De même les couettes en plumes d'oie…

Ohlala Mag, si tu savais comme on ne trouve pas grand chose ici !! Si j'étais à La Paz (la capitale), à la rigueur... mais là où je vis, à Potosi (ville de 160.000 habitants, paumée dans les Andes à 4000m d'altitude), on ne trouve ni vêtements en soie, ni couette en plumes d'oie (ici on n'utilise que des couvertures qui pèsent bien lourd et te plaquent dans le lit... elles sont généralement faites en poils de lama ou d'alpaga... les couettes, ils ne connaissent pas, ils n'en ont jamais vu de leur vie... d'ailleurs, celle que j'ai chez moi à Toulouse me manque beaucoup !!)


Et merci pour les liens, je vais aller voir ça !




@Mélanie :

Mélanie a écrit:J'ai froid pour toi en voyant les photos, j'espère que tu vas te trouver un chauffage de remplacement rapidement!

Oui enfin, le chauffage c'est dans mon appart à Potosi que je l'ai (un petit poêle électrique à halogènes, qui a probablement été fabriqué en Asie, vu sa durée de vie qui n'a pas excédé les 6 mois). A Porco je n'en aurai jamais et c'est là-bas qu'il fait le plus froid... Mais bon...

Mélanie a écrit: Ravie que tu aies enfin droit à plus d'intimité et de viande! Et même du pâté!

Oui, comme tu dis ! Quel soulagement pour moi !
Par contre, pour le "pâté"... hum hum... ici je suis contente d'en manger, mais franchement, si on me donnait ça à manger en France, je le donnerais aux chiens !!
Comme quoi, tout est relatif...

Mélanie a écrit:Est ce que tu prends des médocs pour ta nausée+mal de tête? La coca, ce serait trop fort?

Je prends du paracétamol. Quant aux feuilles de coca, j'en ai déjà mâché, mais bon, au bout d'un moment t'en as plein la bouche et entre les dents, ça te fait une joue de hamster et ça t'anesthésie la langue
Y'a la coca en granules homéopathiques, mais je pense jamais à emporter le tube quand je vais à Porco...

Mélanie a écrit:J'ai hâte de voir les photos des gamins dont tu t'occupes, elles sont toujours pleines d'humanité.

Oui, justement, je vais bientôt poster des portraits que j'ai faits dans l'internat précédent (je n'ai pas encore fait de photos à Porco. L'ambiance étant beaucoup moins intimiste, du fait que le collège-lycée comprend plus de 500 élèves - contre à peine une centaine dans les autres - et que je suis moins proche des jeunes, vu qu'il n'y a pas d'internat).




@Catre :

Catre a écrit:(Je t'ai envoyé un MP par hotmail.)

Oui, tu veux donc dire un email
Je l'ai reçu, et je t'en remercie. Désolée de ne pas t'avoir encore répondu, mais je compte bien le faire !

Catre a écrit:Est-ce que c'est possible de faire un feu de camp dans l’entrebâillement de ta porte? Au moins tu ne t’asphyxierais pas et la chaleur rentrerait...

Ah mais LOOOOOL Catre !! Non, impossible de faire un feu de camp à l'entrée de ma chambre !
Tout bonnement parce qu'elle se trouve au 1er étage, en face du bureau du directeur, et que le sol est en plancher...
Je ne voudrais pas foutre le feu au collège de Porco, hahaha !!

Catre a écrit:Ça me fait penser à l'Histoire des mines du Québec... Dans l'ancien temps. Quand les anciens mineurs devenus soldats revenaient de la guerre mondiale, dans leur village minier, ils avaient l'impression d'être revenus sur le champ de bataille...

Ohlala, oui, j'imagine, cela devait être AFFREUX !! Quitter les horreurs de la guerre pour retrouver celles des mines, mon Dieu !!

Catre a écrit:Tu sais que je quitte le forum?

Oui, j'ai vu ça, mais je n'ai pas réagi sur ton fil, genre "nnnooooooooonnn ne pars pas, argh je me meurs", parce que ce genre de réaction ne sert à rien, mis à part culpabiliser celui qui part. Et puis je pense que si tu as pris cette décision, c'est que c'est la bonne décision, donc je ne me fais aucun souci pour toi (d'autant plus que, comme tu le dis si bien, on reste en contact ma poulette )




Besitos à vous 5

(Ah ? Bon départ Catre, et si tu reviens, bon retour ! Quoi qu'il arrive, bon courage pour la suite ! ^^)

Bliss, ton histoire de cheveux congelés me fait penser à ça :

À 0:20...

Et sinon, je te soutiens à fond ! é__è Et j'aimerais beaucoup te voir. Et te parler. Et t'écouter parler, en fait. Autour d'un verre, dans un bar à musique sympa, pour que tu me forces à danser avec toi.

Saphounette a écrit:Et sinon, je te soutiens à fond ! é__è Et j'aimerais beaucoup te voir. Et te parler. Et t'écouter parler, en fait. Autour d'un verre, dans un bar à musique sympa, pour que tu me forces à danser avec toi.

Roh, moi aussi, grave ! Dès que je rentre en France, on s'fait ça ma poulette !! Tope là !

Merci pour ces nouvelles, les photos... je suis un peu plus avec toi grâce à ça

Courage pour l'humeur black, des bisous tout doux

Ouaip !

j'trouve que t'a ben raison,
normal ce que tu écris ressemble à ce que je vis

et puis un M sur ses deux pattes est plus apte à recevoir, qu'un N avec une patte en l'air pour pisser sur tout ce qu'il veut marquer comme son territoire

n'empêche que j'ai deux N dans mon nom, mais c'est le M qui le commence,
heureusement qu'il y a le trait d'union entre les deux !!! c'est ma planche à surf pour les multidimensions

Je t'embrasse fort (et fractalement) :

Marie-Anne

Héhé, excellent !


Je t'embrasse fort aussi Marie-Anne

Ah, beau bébé !

(Je reconnais, c'est de la remarque qui fait progresser le débat. Non, non, ne me remerciez pas, c'est naturel. En fait je suis surdoué (je n'arrive pas encore à le dire sans penser qu'il y a comme un fond de supercherie dont je vais finir par comprendre le sens.(Quand j'étais con, je voulais être intelligent et maintenant que je suis intelligent, il m'arrive de me demander si ce ne serait pas mieux d'être con... ))

Plus sérieusement, c'est un peu formel mais les anniversaires et autres moments de mémoire se prêtent à faire un point fixe et à se retourner sur son parcours et faire ce que les bons Pères nous demandaient : un examen de conscience. Pour soi mais aussi pour les autres parfois.

Affectueusement

Bonne suite de journée

ours a écrit:
Plus sérieusement, c'est un peu formel mais les anniversaires et autres moments de mémoire se prêtent à faire un point fixe et à se retourner sur son parcours et faire ce que les bons Pères nous demandaient : un examen de conscience. Pour soi mais aussi pour les autres parfois.

C'est ce que j'ai fait !
Mais, anti-conformiste que je suis, je l'ai fait bien avant cette date d'anniversaire...

Il est tout mignon le zébrounet. Enfin je crois que c'est une zébrounette

Oui, une zébrounette qui broute un jardin

Une zébrounette qui broute nette? Fais attention à ce que tu racontes. Tu pourrais t'en mordiller les lèvres...

(Tu dois être en vacances ou presque, encore une semaine peut-être..?)

(non, je vais bosser jusqu'à début décembre)

(Pourquoi ai-je retenu mi-novembre..? Pff une vraie nouille)

(une bien belle nouille tout d'même ! ^^)

(Je t'en laisse seule juge Après on va me taxer d'impartialité^^)

Merci Magox, t'es chou



Bon, pour ceux qui seraient intéressés par mes dernières péripéties... même si les nouvelles ne sont pas top... Voici ce que je viens de poster dans "Choses négatives" :

Bliss-la-saucisse a écrit:
Pas mal de trucs négatifs cette semaine + besoin de vider mon sac :


_ Ici en Bolivie, le printemps est censé avoir débuté le 21 septembre. Pourtant, je quitte rarement ma doudoune.

_ Par contre, la journée (quand il ne pleut pas, car la saison des pluies a également commencé), le soleil cogne à mort. Ça a été le cas aujourd'hui : il a fait 18 degrés et il n'y avait pas un nuage dans le ciel. Or, je suis restée dehors une bonne partie de la journée > résultat, j'ai chopé un coup de soleil à la lisière des cheveux et j'ai la peau du crâne qui me brûle (bein oui, impossible de se mettre de la crème solaire dans les cheveux !). Et j'ai probablement attrapé une insolation, vu que j'ai mal à la tête et suis comateuse (je pourrais mettre une casquette, mais 1) je n'en ai pas, 2) même si j'en avais, je pense pas que je la mettrais, car j'ai déjà assez l'air d'une gringa comme ça, avec mes cheveux blonds, mon visage pâle et mes lunettes de soleil. Donc j'ai pas envie d'attirer encore plus sur moi les regards curieux, "dévisageurs" et/ou lubriques).

_ Aujourd'hui c'était la fête dans le village-centre minier où je bosse durant la semaine. Les écoliers, les collégiens, les profs, les mineurs et les femmes de ces derniers ont défilé une bonne partie de la journée autour de la place centrale (fanfares, chars, danses, etc. J'ai fait plein de photos, une vraie japonaise). Étant la seule blanche parmi tous ces boliviens, les mineurs n'ont pas arrêté de me reluquer, de me siffler, et de m'interpeler (parfois en anglais). J'avais l'impression d'être un poulet rôti posé au milieu d'une meute de chiens affamés...

_ Depuis que sa femme a intercepté un de mes SMS (dimanche dernier) et l'a menacé de le quitter, mon "petit ami" (un prof du collège où je bosse) se montre froid et distant envers moi (comme ça a été le cas durant toute cette semaine. Un vrai supplice. Alors que pas plus tard que la semaine dernière, il se montrait attentionné et assez passionné envers moi). Il ne me dit même plus bonjour. Je crois avoir deviné que c'est sa façon à lui (lâche, à la bolivienne) de rompre avec moi. "Lol".
Et oui, il n'aime plus sa femme, mais il a peur que celle-ci, par vengeance, l'empêche de voir son fils de 5 ans (il n'a que 28 ans mais ici en Bolivie, les gens deviennent souvent parents très tôt, vu que la contraception est quasi absente. C'est d'ailleurs parce qu'ils ont eu un enfant, qu'ils se sont mariés. Juste un mariage civil. Et ni l'un ni l'autre ne porte d'alliance. D'où le fait qu'au début, je me suis laissée charmer sans être au courant de tout ça... et que lorsqu'il me l'a avoué, c'était trop tard, je m'étais déjà attachée...)
Il a déchiré mon cœur.
Je ne suis qu'une gourde d'y avoir cru.

_ La sœur (religieuse) bolivienne qui est ma principale partenaire de mission et qui travaille (comme prof de religion) également dans le village où je bosse durant la semaine, a fini par avoir vent des rumeurs qui couraient au sujet de l'histoire d'amour que nous vivions, ce prof et moi (malgré nos efforts pour rester discrets. Mais bon, c'est un village de 15.000 hab et j'y suis la seule étrangère. Donc forcément...).
Elle m'a demandé de venir la voir "pour parler". Après quelques échanges "banaux", elle a fini par m'annoncer qu'elle était au courant, elle m'a fait des reproches, m'a fait comprendre à demi-mots que je salissais leur réputation, qu'en tant que psychologue il était bizarre que je ne me sois pas rendue compte de ce que je faisais (et oui, j'avoue que je me suis contentée de vivre cette histoire, sans penser que tout le village finirait par être au courant - y compris elle -, sans réaliser que je n'avais pas le droit de sortir avec quelqu'un sur mon lieu de travail - bein oui, c'est pas stipulé dans le contrat ! -, encore moins avec quelqu'un de marié. J'avoue aussi que je réalisais pas que tout ceci est encore plus grave de la part d'une volontaire d'un organisme catholique travaillant en partenariat avec des religieux boliviens... C'est vrai que résumé de la sorte + écrit noir sur blanc, je me rends compte que c'est pas terrible...), et elle m'a demandé d'arrêter de le fréquenter pour que cessent les rumeurs à notre sujet.
Elle m'a aussi dit qu'elle avait failli en parler à l'organisme français avec lequel je suis partie en mission (mais elle ne le fera pas. Ouf, j'ai eu chaud car d'après elle, il s'agit d'une "faute grave" pour un volontaire), que mon responsable de mission (un frère bolivien) et elle avaient manqué de peu de me retirer de ce collège (alors que j'ai même pas fini mon boulot là-bas et que je suis censée y rester jusqu'à la fin des cours, le 7 décembre) pour m'envoyer dans un autre village (afin de faire taire les rumeurs), etc.
Même si je comprenais objectivement son point de vue et que j'ai alors réalisé la portée négative de mes actes, j'ai néanmoins été choquée par ses propos, par le fait qu'elle me juge, qu'elle attache plus d'importance à la forme (les rumeurs, le qu'en dira-ton, leur réputation) qu'au fond (mon travail là-bas et l'efficacité de mon aide auprès des enfants, des ados, des parents et des profs) et qu'elle se mêle de ma vie intime.
Bref, j'ai trouvé qu'elle dépassait les bornes. Et vu que je suis allergique à tout ce qui est hiérarchie et infantilisation, j'ai été obligée de beaucoup prendre sur moi... mais bon, j'ai aussi mes limites... Du coup, malgré mes tentatives pour rester calme, le ton est rapidement monté entre nous et je suis partie en claquant la porte. Super.

_ Mon chargé de mission (français) vient de m'apprendre par email que mon contrat de mission de 2 ans ne peut pas être changé en 1 an renouvelable et que si je ne fais qu'un an de mission (comme je l'ai décidé), cela conduira à une rupture de contrat.
Voilà. Je viens donc de me fritter avec ma partenaire de mission, mais il va falloir, en plus, que je leur annonce que je romps mon contrat. Génial.

_ Demain matin je dois me lever à 7h du mat pour me rendre en bas de la ville (afin d'y rencontrer une des sœurs qui doit me passer un double des clefs de la boîte aux lettres, car j'ai deux colis de France qui m'attendent depuis plusieurs jours à la Poste), alors que je suis crevée et que j'avais envie de faire la grasse mat.

_ J'ai la flemme d'aller me doucher (il fait froid et la douche se trouve dans une pièce en dehors de mon appart, donc c'est pas très engageant).

_ J'ai dîné un truc trop lourd à digérer (j'ai mis plein de mayonnaise. Comme à chaque fois que je vais mal et que je suis décentrée, je suis excessive et ensuite je le "paye"), du coup j'ai la gerbe depuis une heure.

_ Je me sens terriblement seule.
Mais pas dans le sens "nous sommes seuls, nous le sommes depuis notre naissance et nous le resterons jusqu'à notre mort". Non, cette solitude-là, intrinsèque à notre condition d'être humain, cela fait quelque temps que je l'ai intégrée, digérée et acceptée... Non, là il s'agit tout simplement du fait que je n'ai personne à qui parler de mon mal-être et que je suis en grand manque d'affection.

_ Je constate depuis quelques jours que je ne rêve*/fantasme plus.
Je vis, c'est tout. Je dors, je mange, je me lave, je bosse, j'aide.
Mais je pense un minimum.
Et mon imaginaire semble s'être fait la mâle.

* :

... Malgré tout ça, je n'ai jamais été battue ni violée (comme c'est le cas de la plupart des petites filles/jeunes filles/femmes du village où je bosse) et je suis en bonne santé.
Et bien que je ne sois pas très fière de moi par rapport à plusieurs trucs mentionnés plus haut, je constate que toutes ces épreuves/coups au cœur/souffrances/erreurs, n'ont pas entamé mon estime de soi.

Donc finalement, "ça va"...



Désolée pour ce post très égo-centré, mais fallait que ça sorte...

Edit : je viens de m'apercevoir que j'ai fait un lapsus écrit : "Et mon imaginaire semble s'être fait la mâle". Mais je le laisse car il est superbe !

Et toujours pour ceux que ça intéresse, voici ce que je viens de poster dans "Choses Positives" :

Bliss-la-saucisse a écrit:
Je constate que mon cœur (ultra-sensible) reste ouvert et généreux malgré toutes les flèches empoisonnées qui l'ont transpercé depuis 34 ans.

Et que je garde foi en la vie malgré toutes les épreuves douloureuses que j'ai traversées. Parce que la vie est juste un putain de cadeau.


Pour couronner le tout, en ce moment je grandis à vitesse grand V.




'Paraît que mon prénom signifie "la combattante glorieuse". Je trouve que ça me va plutôt bien...

J'ai lu et j'ai,

ému.

puisse ton imaginaire sortir le trésor de la mâle attitude et te permettre de mette les voiles pour ton prochain projet en Amérique Latine, mon instinct me dit ne traîne pas là où tu es avec cette histoire dans les pattes, mais mon instinct n'a rien à faire dans l'histoire des autres...
prend soin de toi

Merci Magox

Mag a écrit: mon instinct me dit ne traîne pas là où tu es avec cette histoire dans les pattes

Merci Mag de me dire ça. J'en ai besoin. C'est ce que je ressens aussi en filigrane, mais j'ai parfois du mal à faire confiance en mon instinct, surtout quand il s'agit d'histoire de cœur. Là je peux être une vraie handicapée de l'écoute de soi...
Quand je pense que j'ai failli rester 1 an de plus pour (mener ma mission jusqu'au bout mais aussi pour) prolonger notre histoire, laisser une chance à nos sentiments de se développer et se renforcer (l'espoir fait vivre hein ? ) et que j'avais même envie de lui payer un billet d'avion Bolivie-France (avec une partie de l'argent que j'aurais touchée si j'avais fait deux ans de mission) pour qu'il puisse avoir la chance de voyager et de découvrir mon beau pays durant les vacances d'été 2014...
Alors qu'au final, je me rends compte (dans ces attitudes, sa mesquinerie, son égoïsme, etc.), qu'il ne mérite même pas 1 centième de ce que je lui ai donné et étais prête à lui donner...
Qui a dit trop bonne trop conne ?

non dis pas ça de toi
simplement aime toi encore plus
tu as fait une expérience
elle te conduira vers d'autres expériences
un ou plusieurs crans au dessus
si tu as le cran de voir les choses comme ça
(je sais ça fait mal...)


ça c'est mes expériences qui me font dire ça

Je ne fais pas de copier-coller, enfin presque...

ça arrive à tout le monde de se tromper ... et même de ne pas le regretter (oui oui on a le droit de ne même pas le regretter) ...
tu peux être fière de toi, malgré tout ce qu'on ou ce que tu te reproches

Merci beaucoup beaucoup Mag, Garden et Lena, vous êtes des amours !!

Coucou Bliss

Ton post m' a touchée.....Ne regrettes rien : tu as bien fait de vivre ton ''histoire d' amour'' et sois fière de toi
'L' amour a des raisons que la raison ignore''....Je te comprends pour vivre la passion et l' amour avec un homme pas libre.....

Bon courage pour la suite.....

Roh merci les filles, vous êtes choupettes !!

Bonjour à toi Bliss La saucisse,

Déjà bravo pour 2 forces en toi: Ta sincérité: SI transparente. Tu te destines à être claire comme de l'eau de roche ?

Ton humour impertinent sur toi: Te renommer Bliss La saucisse, c'est de l'irrévérence haut de gamme.

Ensuite ce qui fâche (si, si, ca sert à ça un ami !):

Il est vrai que tu t'es fait arnaquée; Je dirai même plus: Un homme ou une femme qui commence une relation avec un ou plusieurs mensonges ne mérite qu'une chose: être seul(e).

Mais ensuite, tu as continué, tu as espéré.

Sache que ce n'est pas l'infidélité qui est grave. C'est plutôt les conséquences:
- Le mensonge souvent
- Les douleurs occasionnés à autrui.
- Etc....

Le Ciel, par cette très catholique (rires) t'a rappelé à l'ordre: Remercie là. Si, Si.
Ce que tu appelles "forme" pour toi peut être "fond" pour un(e) autre. Penses y !
Penses que même si cet homme dit "qu'il n'aime plus sa femme", du point de vue du Ciel, il reste marié.

Ce n'est pas de ton intimité dont il s'agit, mais plutôt du désordre que tu as, évidemment sans intention, semé dans le petit village.

Comme dit Mag: Aime toi plus. Avec plus de prudence, aussi. N'écoute pas "ton instinct" mais ton intuition. Préfère le coeur: Le coeur lui, il sait des choses que toi tu ne sais pas consciemment !!!!

Et si tu veux être sûre que ton inspiration-intuition se développe, TUE TON PUTAIN D'IMAGINATION: Qu'ELLE SOIT MALE OU FEMELLE.

Je te conseille toujours de continuer ta mission, même si elle te semble (et me semble à moi aussi le patachon) dure.

En plus, comme ça, tu pourras laisser d'autres souvenirs.

Prends soin de toi, Saucisse Merguez

Cyrille, le fou

Merci beaucoup Cyrille pour ce message.

Il me permet d'y voir plus clair et de réaliser que tous ces coups durs + épreuves sont en réalité positifs (comme d'hab en fait )

Alors selon toi, le fait que mon imaginaire se soit fait la malle (cette fois-ci je l'écris bien, hihi !) est une bonne chose ? Cela signifie sans doute que je suis beaucoup plus dans le réel, ancrée dans la terre et que cela va me permettre de développer (encore plus) mon intuition? Intéressant...

Je vais peut-être te décevoir, mais non, après avoir pesé le pour et le contre (suite à ton dernier mail où tu m'exposais tous les avantages de continuer celle-ci), j'ai pris ma décision définitive : je ne continuerai pas ma mission. Je connais mes limites et là j'arrive au bout. Je suis INCAPABLE de rempiler pour un an !
Par contre, de bien belles aventures (extérieures et intérieures) m'attendent, puisque je vais voyager durant 4 mois à travers le continent latin avant de rentrer en France...
Je crois bien que mon développement personnel et spirituel va s'en trouver enrichi et accéléré, et j'ai vraiment hâte !


Bisous le fou

(entre fous, on s'comprend ! )

Rires: Tu ne peux pas me décevoir: Le meilleur choix ne peut être que ton choix. Toi, tu sais ce que tu ressens et ce qui est pertinent.


Bises à toi la saucisse-nouille ;-)
Cyrille

Merci Cyrille-la-patatouille !

Ouaiiiiiiiis!!! Bliss-la-'tite-saucisse-qui-rigole nous revient!!

Tu veux dire "Bliss nous revient" bientôt en France ? ou "la Bliss qui rigole" revient sur ZC ?