The origins and ends of giftedness de Ellen Winner

Salut,

Je n'ai pas le temps de le lire en ce moment (je suis en cours) et j'ignore quand je le trouverai. Mais si quelqu'un l'à, pourriez-vous me dire ce que vous en pensez ?

http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&ved=0CGUQFjAA&url=http%3A%2F%2Fciteseerx.ist.psu.edu%2Fviewdoc%2Fdownload%3Fdoi%3D10.1.1.110.1265%26rep%3Drep1%26type%3Dpdf&ei=S9k0UN2HCsmChQeFkIHgAQ&usg=AFQjCNG02EPGkdqDsSBcD6ODibw397Ke4A&sig2=B-Y3k0lpFX1JlrMv2q-ilQ&cad=rja

1) La douance, Nature ou Culture ?
L'auteure conteste l'idée que la douance serait la seule conséquence d'un effort, d'un travail acharné de l'enfant. Elle soutient que les enfants à haut talent font preuve de leur talent avant d'être soumis à un entraînement rigoureux.
Néanmoins, elle accepte l'idée que l'entraînement est nécessaire au développement du potentiel de l'enfant. Les familles à la fois stimulantes et exigeantes sont celles où l'enfant doué développe le mieux son potentiel. Une phrase frappante : "nous n'avons aucun cas documenté de hautes performances atteintes en l'absence d'un long entraînement". Elle en vient à conseiller d'augmenter les exigeances des écoles pour tous les enfants, et pas seulement les doués.

2) Motivation :
Elle défend également le fait de respecter la motivation de chaque enfant et de ne pas l'étouffer en le forçant à trop se répartir sur des activités qui ne l'intéressent pas.

3) Difficultés sociales et émotionnelles :
Les enfants doués apprécient largement plus la solitude que les non-doués ; cette solitude leur permet de poursuivre leurs passions. Cependant, ils déclarent quand-même préférer la compagnie des autres à la solitude. L'auteure en conclue qu'il faudrait développer et multiplier les classes spéciales pour surdoués, leur permettant de se retrouver entre pairs, d'autant que "les méta-analyses de recherches montrent que le regroupement par niveau aide les étudiants au niveau scolaire sans leur nuire socialement".

4) Profil cognitif déséquilibré :
Plus un enfant a un QI élevé, plus il y a de chances qu'il y ait des grandes différences de niveaux entre les sous-parties du QI (verbal et math). De plus, les enfants doués en arts ou en sports n'ont pas nécessairement un QI élevé. Il semblerait donc que le plus souvent la douance ne soit pas une caractéristique globale mais un don dans un domaine précis. L'auteure en déduit qu'il serait plus logique de dépister les enfants doués par des tests spécifiques, et de créer des cursus qui permettent de se focaliser sur le don particulier de chaque enfant.

5) Créativité :
A noter : "Tous les jeunes enfants, qu'ils soient doués ou ordinaires, ont une pensée divergente".
Si la créativité, la capacité à révolutionner un domaine est l'expression d'un degré supérieur de maîtrise dans ce domaine, la plupart des enfants doués n'atteignent jamais ce niveau. Les caractéristiques nécessaires pour atteindre ce niveau sont rares : un tempérament rebelle, enclin à déstabiliser le statu-quo, une expérience de stress et de traumas durant l'enfance, mais aussi courage et indépendance pour prendre les risques nécessaires.
Les enfants doués parviennent naturellement à devenir des experts dans leur domaine ; et de toutes façons, les places pour les innovateurs sont limitées ; néanmoins, on pourrait améliorer les chances de franchir le pas d'expert à innovateur en prenant soin de ne pas remplacer la motivation naturelle de l'enfant doué par des motivations externes telles que les éloges des parents ou des professeurs.

En conclusion, l'auteure réaffirme l'importance de cursus spécifiques pour les enfants doués, que ce soit pour le bien de la société ou pour le bien de ces enfants. En échange, devenus jeunes adultes, ces surdoués devraient mettre leurs dons au service de la société, défend-elle.

Merci pour ce résumé intéressant.