Zèbres et alcoolisme
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Zèbres et alcoolisme
Salut la foule en délire !
Je suis alcoolique abstinente depuis maintenant plus de 3 ans. Je pratiquais ce que l'on nomme l'alcoolisme festif. A la fin les week-ends s'étiraient, du jeudi au mardi par exemple, bref je me suis ruinée, détruite et plein d'autre petites joyeusetés de la même famille.
.
J'ai réussi à stopper net ma consommation en fréquentant un groupe des alcooliques anonymes.
Jusque là rien de problématique me direz vous, mais en fait au bout de 6 mois de réunions, les "partages" et autres sujet des réunions me gavaient au point que j'ai du espacer, en bref je m'emmerdait à 100 sous de l'heure.
Malgré tout je continue à aller de temps en temps, tous les 3 mois, voir mes p'tits pochtrons préférés.
Quelqu'un d'autres saurait-il me dire si j'me la pète ou si je ne suis pas que parano et que effectivement ça tourne un peu en rond lors de ces réunions ?
Et, questions subsidiaire, comment vivez vous votre dépendance ?
Je suis alcoolique abstinente depuis maintenant plus de 3 ans. Je pratiquais ce que l'on nomme l'alcoolisme festif. A la fin les week-ends s'étiraient, du jeudi au mardi par exemple, bref je me suis ruinée, détruite et plein d'autre petites joyeusetés de la même famille.
.
J'ai réussi à stopper net ma consommation en fréquentant un groupe des alcooliques anonymes.
Jusque là rien de problématique me direz vous, mais en fait au bout de 6 mois de réunions, les "partages" et autres sujet des réunions me gavaient au point que j'ai du espacer, en bref je m'emmerdait à 100 sous de l'heure.
Malgré tout je continue à aller de temps en temps, tous les 3 mois, voir mes p'tits pochtrons préférés.
Quelqu'un d'autres saurait-il me dire si j'me la pète ou si je ne suis pas que parano et que effectivement ça tourne un peu en rond lors de ces réunions ?
Et, questions subsidiaire, comment vivez vous votre dépendance ?
scarabee72- Messages : 9
Date d'inscription : 12/07/2011
Re: Zèbres et alcoolisme
Scarabée, ton message m'émeut.
Je ne souffre pas de dépendance, quoi que parfois je me le demande lorsque je comptabilise le temps que je passe sur le net.
Je ne maitrise pas suffisamment le sujet que tu évoques pour pouvoir te répondre longuement et je préfère dire que je ne sais pas.
Par contre, je tiens à te féliciter pour ton abstinence, du fond du coeur bravo
Je ne souffre pas de dépendance, quoi que parfois je me le demande lorsque je comptabilise le temps que je passe sur le net.
Je ne maitrise pas suffisamment le sujet que tu évoques pour pouvoir te répondre longuement et je préfère dire que je ne sais pas.
Par contre, je tiens à te féliciter pour ton abstinence, du fond du coeur bravo
Invité- Invité
Re: Zèbres et alcoolisme
Merci Paoline.
Je suppose que les zèbres sont, plus que les autres, sujets aux dépendances quel qu’elles soient.
Je suppose aussi que si les réponses ne sont pas légions c'est peut-être que le sujet reste tabou !
Je suppose que les zèbres sont, plus que les autres, sujets aux dépendances quel qu’elles soient.
Je suppose aussi que si les réponses ne sont pas légions c'est peut-être que le sujet reste tabou !
scarabee72- Messages : 9
Date d'inscription : 12/07/2011
Invité- Invité
Re: Zèbres et alcoolisme
je suis alcoolique abstinent aussi. (plus d'un an et demi)
Arielle Adda semblait dire qu'un grand nombre d'alcoolique étaient doués.
pour les MAB, je n'en ai pas fréquenté, par contre oui, il me semble que ca tourne toujours autour du même sujet ^^
Pour la dépendance, bah, c'est relativement simple, je suis sobre. Il n'y a pas grand chose a dire de plus ^^
Amicalement,
(ps: pour ceux qui ne le savent pas, l'alcool flingue la chimie du cerveau avec de nombreuse répercutions psychologique/neuropsy encore effective plusieurs mois après le sevrage)
Arielle Adda semblait dire qu'un grand nombre d'alcoolique étaient doués.
pour les MAB, je n'en ai pas fréquenté, par contre oui, il me semble que ca tourne toujours autour du même sujet ^^
Pour la dépendance, bah, c'est relativement simple, je suis sobre. Il n'y a pas grand chose a dire de plus ^^
Amicalement,
(ps: pour ceux qui ne le savent pas, l'alcool flingue la chimie du cerveau avec de nombreuse répercutions psychologique/neuropsy encore effective plusieurs mois après le sevrage)
Invité- Invité
Re: Zèbres et alcoolisme
Tout d'abord BRAVO !!! d'avoir réussi à tenir, j'en suis sincèrement ravie pour toi, j'ai été addict au cannabis (20 ans de consommation) et pour me désintoxiquer on m'a mise sous prozac j'ai pété les plomb à cause du medoc, mais je me suis sevré.
J'avais repris un peu au bout de 6 ans d'abstinence, mais me suis reprise en janvier et terminé je n'ai plus aucune envie d'y retoucher, la dépendance n'est pas la même qu'avec l'alcool, ça n'a rien de comparable, je sais que l'alcool est aussi addictif que l’héroïne.
Concernant ton ennuie lors des réunions, ça ne m'étonne pas du tout, tu es une zèbre au milieu de la masse...
En revanche j'ai mis un lien concernant différentes problématiques liès au HP, il s'avère et ça, j'en avais l'intuition, que nous avons un grande capacité à rebondir, la résilience, je trouve ceci très porteur d'espoir pour tout ceux qui sont dans des situations difficiles.
https://www.zebrascrossing.net/t7583-comment-rendre-la-vie-plus-belle-aux-enfants-et-adultes-a-haut-potentiel
Egalement j'ai trouvé sur le net une série de doc concernant les drogues qui me semble intéressant .
http://documentaire-streaming.net/serie_109_drogues-et-cerveau.html
Bonne continuation !
J'avais repris un peu au bout de 6 ans d'abstinence, mais me suis reprise en janvier et terminé je n'ai plus aucune envie d'y retoucher, la dépendance n'est pas la même qu'avec l'alcool, ça n'a rien de comparable, je sais que l'alcool est aussi addictif que l’héroïne.
Concernant ton ennuie lors des réunions, ça ne m'étonne pas du tout, tu es une zèbre au milieu de la masse...
En revanche j'ai mis un lien concernant différentes problématiques liès au HP, il s'avère et ça, j'en avais l'intuition, que nous avons un grande capacité à rebondir, la résilience, je trouve ceci très porteur d'espoir pour tout ceux qui sont dans des situations difficiles.
https://www.zebrascrossing.net/t7583-comment-rendre-la-vie-plus-belle-aux-enfants-et-adultes-a-haut-potentiel
Egalement j'ai trouvé sur le net une série de doc concernant les drogues qui me semble intéressant .
http://documentaire-streaming.net/serie_109_drogues-et-cerveau.html
Bonne continuation !
Carla de Miltraize VI- Messages : 5789
Date d'inscription : 10/07/2012
Age : 104
Localisation : Toulouse *** Se guérir de nos malaises de l’âme implique souvent une bonne dose d’humilité, d’accueil de la nature humaine et de sympathie envers autrui et surtout envers nous-mêmes. Daniel Desbiens
Re: Zèbres et alcoolisme
Pour te répondre Horacle, j'ai retourné le problème dans ton les sens dans mon cerveau de zèbre et, oh miracle, lorsque je suis allée me frotter à ces autres alcooliques, ça a fonctionné.
Je ne saurais te dire pourquoi ni comment mais je préfère rester avec une question sans réponse que vivre dans cet enfer.
Et après tout le placebo a été reconnu comme un traitement à part entière par le corps médical, ne dis-t-on pas que le meilleur médicament c'est le cerveau.
Je ne veux pas défendre les AA, leur côté lisse et cul béni me saoule, mouahahahahahah, mais sans eux je serais surement en train au mieux de cuver dans un caniveau au pire au cimetière.
Je ne saurais te dire pourquoi ni comment mais je préfère rester avec une question sans réponse que vivre dans cet enfer.
Et après tout le placebo a été reconnu comme un traitement à part entière par le corps médical, ne dis-t-on pas que le meilleur médicament c'est le cerveau.
Je ne veux pas défendre les AA, leur côté lisse et cul béni me saoule, mouahahahahahah, mais sans eux je serais surement en train au mieux de cuver dans un caniveau au pire au cimetière.
scarabee72- Messages : 9
Date d'inscription : 12/07/2011
Re: Zèbres et alcoolisme
Hi Scarabée,
Tout d'abord, bravo pour ton abstinence de 3 ans!!!
Je ne suis pas alcoolique, mais je me permets de réagir car j'ai deux amis alcooliques abstinents (et je ressens l'alcoolique en puissance pousser en moi, c'est pourquoi j'ai arrêté de boire aussi).
L'un d'eux (non-zèbre) m'a emmené à l'une de leur réunion, et j'y ai pleuré comme jamais en public, à la lecture d'un texte sur le lâcher prise.
L'autre est zèbre, et va aux réunions des NA (narcotiques anonymes) et non des AA. Nous avons eu des conversations passionnantes sur le rapport entre zébritude mal vécue et dépendances. Nous avons constaté qu'il y avait une sur représentation de zèbres dans ces groupes!!
Je ne peux que te conseiller, si tu trouves que ça tourne en rond dans les réunions des AA, de te renseigner et d'aller faire un tour dans d'autres fraternités voir ce qui s'y raconte, et d'ouvrir l'oeil, il y a des zèbres dépendants, avec qui tu pourrais partager de façon plus poussé! Courage!
Que ta PS t'apporte sérénité, courage et sagesse
Tout d'abord, bravo pour ton abstinence de 3 ans!!!
Je ne suis pas alcoolique, mais je me permets de réagir car j'ai deux amis alcooliques abstinents (et je ressens l'alcoolique en puissance pousser en moi, c'est pourquoi j'ai arrêté de boire aussi).
L'un d'eux (non-zèbre) m'a emmené à l'une de leur réunion, et j'y ai pleuré comme jamais en public, à la lecture d'un texte sur le lâcher prise.
L'autre est zèbre, et va aux réunions des NA (narcotiques anonymes) et non des AA. Nous avons eu des conversations passionnantes sur le rapport entre zébritude mal vécue et dépendances. Nous avons constaté qu'il y avait une sur représentation de zèbres dans ces groupes!!
Je ne peux que te conseiller, si tu trouves que ça tourne en rond dans les réunions des AA, de te renseigner et d'aller faire un tour dans d'autres fraternités voir ce qui s'y raconte, et d'ouvrir l'oeil, il y a des zèbres dépendants, avec qui tu pourrais partager de façon plus poussé! Courage!
Que ta PS t'apporte sérénité, courage et sagesse
Invité- Invité
Re: Zèbres et alcoolisme
Bom dia todos,
Pour ma part, je me suis mis à boire deux bière de 30 puis 50 cl par jour depuis Février 2011, hors soirées étudiantes. Plutôt bâti tel un grand gaillard résistant aux terribles lendemains de cuite, je m'en suis accoutûmé. Même en période de travail, deux trois bières n'étaient pas un problème. Puis un départ anticipé de mon travail pour dépression en Janvier 2012 et.... hop ! Huit à douze bières par jour, en 50cl, en solo, pour se redonner une fierté, réfléchir tout en étant euphorique....quelle bonne idée ! Qui plus est en profitant des soirées entre amis pour consommer sans avoir honte et esquiver toute remarque sur ma consommation excessive.
Pourtant suivi en thérapie, j'ai minimisé auprès du médecin cette consommation, lui assurant d'envisager de penser de trouver quelque part la volonté d'arrêter. En vain....
Entre temps, je m'inquiétais quand même d'un appétit compulsif et globalement décroissant ainsi que d'écoeurement voire vomissement matinaux, m'enpêchant de prendre mon anxiolituque. Jusqu'à ces matinées où, déjà terrassé par l'angoisse, je me levais en vomissant de la bile voire même du sang....
Fi ! Il a fallu se prendre en main, aller à deux réunions des AA pour retrouver espoir....et le mal et revenu. Soutenu par mon entourage et intérieurement plus déterminé, j'ai consommé de l'alcool en dent de scie pendant le mois d'Août. Mais la libération actuelle de cet alcoolisme de confort, c'est une hospitalisation d'une semaine pour retrouver le repos, sous médicament boen évidement, mais un repos assainissant !
Voilà ma vie d'assoiffé du goulot, lisez-la donc comme bon vous semble.
En tout les cas, bravo à vous tous abstinents, symbole de courage et d'espoir.
Muito Obrigado,
Até pronto comparsos.
Pour ma part, je me suis mis à boire deux bière de 30 puis 50 cl par jour depuis Février 2011, hors soirées étudiantes. Plutôt bâti tel un grand gaillard résistant aux terribles lendemains de cuite, je m'en suis accoutûmé. Même en période de travail, deux trois bières n'étaient pas un problème. Puis un départ anticipé de mon travail pour dépression en Janvier 2012 et.... hop ! Huit à douze bières par jour, en 50cl, en solo, pour se redonner une fierté, réfléchir tout en étant euphorique....quelle bonne idée ! Qui plus est en profitant des soirées entre amis pour consommer sans avoir honte et esquiver toute remarque sur ma consommation excessive.
Pourtant suivi en thérapie, j'ai minimisé auprès du médecin cette consommation, lui assurant d'envisager de penser de trouver quelque part la volonté d'arrêter. En vain....
Entre temps, je m'inquiétais quand même d'un appétit compulsif et globalement décroissant ainsi que d'écoeurement voire vomissement matinaux, m'enpêchant de prendre mon anxiolituque. Jusqu'à ces matinées où, déjà terrassé par l'angoisse, je me levais en vomissant de la bile voire même du sang....
Fi ! Il a fallu se prendre en main, aller à deux réunions des AA pour retrouver espoir....et le mal et revenu. Soutenu par mon entourage et intérieurement plus déterminé, j'ai consommé de l'alcool en dent de scie pendant le mois d'Août. Mais la libération actuelle de cet alcoolisme de confort, c'est une hospitalisation d'une semaine pour retrouver le repos, sous médicament boen évidement, mais un repos assainissant !
Voilà ma vie d'assoiffé du goulot, lisez-la donc comme bon vous semble.
En tout les cas, bravo à vous tous abstinents, symbole de courage et d'espoir.
Muito Obrigado,
Até pronto comparsos.
Da Balaia- Messages : 10
Date d'inscription : 11/09/2012
Age : 36
Localisation : Dans ce monde de fous
Re: Zèbres et alcoolisme
Salut petit scarabée,
Tout d'abord je suis admiratif du courage qu'il t'a fallu pour devenir abstinente, donc bravo , et celui de lancer une tel sujet, re
Ceci dit ton sujet me parait poser plusieurs questions,
La première est celle de ce que les AA t’ont apporté, une rupture avec l’alcool et puis…
Et puis certes une fois la rupture, enfin la fin de ta conso destructrice, peut-être que le reste t’appartient. Je veux dire qu’une fois qu’ils t’ont aidé à couper d’avec cette relation au produit, ce qui demande une aide sinon ce serait simple, le reste de ta vie reste ton affaire. Il se peut que l’on perde l’habitude d’être autonome lorsqu’on se bourre la gueule tout le temps, même c’est le but à priori, une fois cette addiction mise en retrait que reste-t-il ?
D’où la deuxième question, la relation à la dépendance.
Vaste sujet me permettrais-je de dire avec un air très suffisant voire pompeux (si, si, tu me vois pas mais j’ai l’air de me la péter).
Sans vouloir me cacher derrière mon petit doigt (que j’ai assez gros quand même) il me semble que ces addictions font partie du profil. Je ne veux pas dire que tous les hyperphrènes (je viens d’en ouvrir un paquet neuf alors il faut que j’en place un max) sont des toxicos mais tout de même, avec une sensibilité hors norme il se peut que tous ces produits fassent partie d’une tentative de rentrer dans le rang. Enfin un moyen de rentrer dans le rang en calmant cette super balle qu’on a dans la tête.
Après que deviennent tous ces défoncés ?
Ben j’ai envie de dire « tu manges, tu manges pas, tu crèves quand même », autrement dit quand le temps passe et que le chiffre de l’âge augmente, une certaine sagesse et surtout une envie de ne pas finir comme tous ceux que l’on a laissé sur le côté apparait. Soit tu te décides à en finir une bonne fois pour toute, soit tu te dis « j’aimerais bien me voir vieillir finalement ».
Peut-être une abdication ?
Peut-être c’est ça devenir vieux (sage) ?
Perso, j’ai arrêté trente ans de fumette parce que la prise de conscience de mon hyper sensibilité et ma vie m’ont fait tellement changer que le besoin est parti.
Aujourd’hui ça me tasse, ça m’éteint quand hier ça me donnait de la force, ça me permettait d’aller vers l’autre sans saigner.
Enfin tout de même, à force d’apprendre, il doit bien en sortir quelque chose non ?
Tout d'abord je suis admiratif du courage qu'il t'a fallu pour devenir abstinente, donc bravo , et celui de lancer une tel sujet, re
Ceci dit ton sujet me parait poser plusieurs questions,
La première est celle de ce que les AA t’ont apporté, une rupture avec l’alcool et puis…
Et puis certes une fois la rupture, enfin la fin de ta conso destructrice, peut-être que le reste t’appartient. Je veux dire qu’une fois qu’ils t’ont aidé à couper d’avec cette relation au produit, ce qui demande une aide sinon ce serait simple, le reste de ta vie reste ton affaire. Il se peut que l’on perde l’habitude d’être autonome lorsqu’on se bourre la gueule tout le temps, même c’est le but à priori, une fois cette addiction mise en retrait que reste-t-il ?
D’où la deuxième question, la relation à la dépendance.
Vaste sujet me permettrais-je de dire avec un air très suffisant voire pompeux (si, si, tu me vois pas mais j’ai l’air de me la péter).
Sans vouloir me cacher derrière mon petit doigt (que j’ai assez gros quand même) il me semble que ces addictions font partie du profil. Je ne veux pas dire que tous les hyperphrènes (je viens d’en ouvrir un paquet neuf alors il faut que j’en place un max) sont des toxicos mais tout de même, avec une sensibilité hors norme il se peut que tous ces produits fassent partie d’une tentative de rentrer dans le rang. Enfin un moyen de rentrer dans le rang en calmant cette super balle qu’on a dans la tête.
Après que deviennent tous ces défoncés ?
Ben j’ai envie de dire « tu manges, tu manges pas, tu crèves quand même », autrement dit quand le temps passe et que le chiffre de l’âge augmente, une certaine sagesse et surtout une envie de ne pas finir comme tous ceux que l’on a laissé sur le côté apparait. Soit tu te décides à en finir une bonne fois pour toute, soit tu te dis « j’aimerais bien me voir vieillir finalement ».
Peut-être une abdication ?
Peut-être c’est ça devenir vieux (sage) ?
Perso, j’ai arrêté trente ans de fumette parce que la prise de conscience de mon hyper sensibilité et ma vie m’ont fait tellement changer que le besoin est parti.
Aujourd’hui ça me tasse, ça m’éteint quand hier ça me donnait de la force, ça me permettait d’aller vers l’autre sans saigner.
Enfin tout de même, à force d’apprendre, il doit bien en sortir quelque chose non ?
Le Breton Furieux- Messages : 289
Date d'inscription : 10/06/2011
Age : 62
Localisation : J'sais pas trop, elle est bien là la question
Re: Zèbres et alcoolisme
Tout d'abord merci pour vos contributions ça me touche, si si, limite je suis émue, voilà trève de flagorneries.
J'ai longuement médité, , sur ce sujet : en effet remplacer ma consommation d'alcool par une consommation de réunions AA, ça ne me convenait pas.
Par la suite j'ai aussi beaucoup consommé de sexe, c'était moins chiant, je dois admettre.
Petit à petit je me suis résignée, abdiction ? , à remplacer une dépendance par une autre, après tout si ça n fais pas de mal,comme la drogue ou l'alcool, pourquoi se mettre les boyaux de la tête sens dessus dessous.
Et puis j'ai trouvé mon alter ego et là du coup j'ai trouvé la dépendance ultime, celle qui vous fait en plus un bien fou.
J'ai compris que même dans l'alcoolisme nous ne somme pas "pareils", ce que les AA peuvent m'apporter je crois bien que j'en ai fait le tour, une réunion de temps en temps, 2, 3 mois, me suffit, histoire de ne peas oublier que le verre n'est pas loin.
Le piège étant bien sur de s'imaginer que notre potentiel nous mettrais éventuellement à l'abri d'une rechute, peut-être est-ce vrai, mais dans le doute, je n'essayerais même pas.
L'alcool effectivement m'aidait, non pas à me desinhiber mais bien à l'inverse, défoncée j'étais "presque" comme les autres.
Maintenant, ma foi, je m'accepte "autre", je ne crois pas que je sois mieux intégrer mais ça me fais beaucoup moins souffrir, disons que c'est gérable.
Da Baila courage. N'oublie pas qu'entre toi et les abstinents la seule différence est que le bras ne se tends plus vers le verre mais la dépendance est toujours là, pour tous.
Avant d'arrêter j'ai vécu des situations et périodes infernales : violences physiques, morales, hôpital, bref histoire classique pour une femme alcoolique.
Je sais que le verre n'est jamais loin, mais, comme disent les AA, un jour à la fois, demain on verra, déjà aujourd'hui, après et bien c'est après.
Mais l'espoir existe, tu peux y arriver, lorsque tu auras parcouru le chemin qui te mène à l'abstinence, tu arrêteras de consommer, en attendant prends soin de toi.
Voilà tout ça est un peu décousu mais je vais bien et je vous aime !
J'ai longuement médité, , sur ce sujet : en effet remplacer ma consommation d'alcool par une consommation de réunions AA, ça ne me convenait pas.
Par la suite j'ai aussi beaucoup consommé de sexe, c'était moins chiant, je dois admettre.
Petit à petit je me suis résignée, abdiction ? , à remplacer une dépendance par une autre, après tout si ça n fais pas de mal,comme la drogue ou l'alcool, pourquoi se mettre les boyaux de la tête sens dessus dessous.
Et puis j'ai trouvé mon alter ego et là du coup j'ai trouvé la dépendance ultime, celle qui vous fait en plus un bien fou.
J'ai compris que même dans l'alcoolisme nous ne somme pas "pareils", ce que les AA peuvent m'apporter je crois bien que j'en ai fait le tour, une réunion de temps en temps, 2, 3 mois, me suffit, histoire de ne peas oublier que le verre n'est pas loin.
Le piège étant bien sur de s'imaginer que notre potentiel nous mettrais éventuellement à l'abri d'une rechute, peut-être est-ce vrai, mais dans le doute, je n'essayerais même pas.
L'alcool effectivement m'aidait, non pas à me desinhiber mais bien à l'inverse, défoncée j'étais "presque" comme les autres.
Maintenant, ma foi, je m'accepte "autre", je ne crois pas que je sois mieux intégrer mais ça me fais beaucoup moins souffrir, disons que c'est gérable.
Da Baila courage. N'oublie pas qu'entre toi et les abstinents la seule différence est que le bras ne se tends plus vers le verre mais la dépendance est toujours là, pour tous.
Avant d'arrêter j'ai vécu des situations et périodes infernales : violences physiques, morales, hôpital, bref histoire classique pour une femme alcoolique.
Je sais que le verre n'est jamais loin, mais, comme disent les AA, un jour à la fois, demain on verra, déjà aujourd'hui, après et bien c'est après.
Mais l'espoir existe, tu peux y arriver, lorsque tu auras parcouru le chemin qui te mène à l'abstinence, tu arrêteras de consommer, en attendant prends soin de toi.
Voilà tout ça est un peu décousu mais je vais bien et je vous aime !
scarabee72- Messages : 9
Date d'inscription : 12/07/2011
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