Les Z qui prennent les non-Z pour des "inférieurs" voire des c***.
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Re: Les Z qui prennent les non-Z pour des "inférieurs" voire des c***.
Mais si quand on est une merde inadaptée, on prend forcément de la place (équivalente à celle d'un boulet), d'où la sensation de grosseur.
Mélanie- Messages : 1246
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Les Z qui prennent les non-Z pour des "inférieurs" voire des c***.
Toutes ces couleurs... C'est régalant...Je ne vois pas de boulet sur cette image mais des ballons gonflés à l'hélium qui veulent filer vers les nuées !
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Les Z qui prennent les non-Z pour des "inférieurs" voire des c***.
Merci, je vais peut être la garder du coup.
Mélanie- Messages : 1246
Date d'inscription : 11/07/2010
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Localisation : Banlieue parisienne
Re: Les Z qui prennent les non-Z pour des "inférieurs" voire des c***.
Très joli. Voici une zèbrillonne particulièrement psychédélique...Quant aux non-zèbres, entre le gris et l'anthracite, ils ont le choix...
Ceci posé sans vouloir comparer abusivement, mais bon...
Ceci posé sans vouloir comparer abusivement, mais bon...
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Les Z qui prennent les non-Z pour des "inférieurs" voire des c***.
J'espère que je ne me suis pas fait mal comprendre.
J'espère que ce n'est pas mon message qui te rappela la sensation d'être une grosse merde inadaptée Mélanie ??
Je ne veux pas faire de CastorTrollocentrisme cela dit mais j'ai tendance à culpabiliser depuis que j'ai lu ce message.
Je voulais encourager dans le sens à ignorer ceux qui font preuve de mépris afin que ceux-ci ne puissent pas avoir le pouvoir d'entraver notre bien-être, de les éviter en comprennant qu'ils manquent juste de maturité intellectuelle et surtout émotionelle, plutôt que de les laisser modifier négativement notre humeur.
Si l'âne devient trop fataliste il risque de trop s'isoler et de profiter de moins d'humains qui savent se comporter correctement avec lui, à force de se dire que ce sont des humains donc forcement méchants.
Un peu comme un chat traumatisé étant chaton, qui fuit devant moi alors que je veux le carresser et le nourrir.
Je crains toujours le malentendu, je ne sais pas si je me suis exprimé de façon assez explicite.
J'ai subit des remarques...inadaptées aussi, j'essaye de trouver des moyens de philosopher pour vivre sereinement et oublier ça.
J'espère que ce n'est pas mon message qui te rappela la sensation d'être une grosse merde inadaptée Mélanie ??
Je ne veux pas faire de CastorTrollocentrisme cela dit mais j'ai tendance à culpabiliser depuis que j'ai lu ce message.
Je voulais encourager dans le sens à ignorer ceux qui font preuve de mépris afin que ceux-ci ne puissent pas avoir le pouvoir d'entraver notre bien-être, de les éviter en comprennant qu'ils manquent juste de maturité intellectuelle et surtout émotionelle, plutôt que de les laisser modifier négativement notre humeur.
Si l'âne devient trop fataliste il risque de trop s'isoler et de profiter de moins d'humains qui savent se comporter correctement avec lui, à force de se dire que ce sont des humains donc forcement méchants.
Un peu comme un chat traumatisé étant chaton, qui fuit devant moi alors que je veux le carresser et le nourrir.
Je crains toujours le malentendu, je ne sais pas si je me suis exprimé de façon assez explicite.
J'ai subit des remarques...inadaptées aussi, j'essaye de trouver des moyens de philosopher pour vivre sereinement et oublier ça.
Re: Les Z qui prennent les non-Z pour des "inférieurs" voire des c***.
Meuh non, ne t'inquiète pas je n'ai pas besoin de qui que ce soit pour m'auto-déprécier.
Mais tu es en plein dedans quand tu dis que rabaisser pour s'élever c'est dû à un problème de confiance en soi. J'ai l'impression qu'une fois que la confiance est acquise, on ne porte tellement plus attention au jugement des autres qu'on s'exempte soi-même de juger. Enfin, je ne sais pas, j'en suis tellement loin que j'en ai peut être une vision idéalisée.
Mais tu es en plein dedans quand tu dis que rabaisser pour s'élever c'est dû à un problème de confiance en soi. J'ai l'impression qu'une fois que la confiance est acquise, on ne porte tellement plus attention au jugement des autres qu'on s'exempte soi-même de juger. Enfin, je ne sais pas, j'en suis tellement loin que j'en ai peut être une vision idéalisée.
Mélanie- Messages : 1246
Date d'inscription : 11/07/2010
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Localisation : Banlieue parisienne
Re: Les Z qui prennent les non-Z pour des "inférieurs" voire des c***.
Mélanie a écrit:Meuh non, ne t'inquiète pas je n'ai pas besoin de qui que ce soit pour m'auto-déprécier.
Mais tu es en plein dedans quand tu dis que rabaisser pour s'élever c'est dû à un problème de confiance en soi. J'ai l'impression qu'une fois que la confiance est acquise, on ne porte tellement plus attention au jugement des autres qu'on s'exempte soi-même de juger. Enfin, je ne sais pas, j'en suis tellement loin que j'en ai peut être une vision idéalisée.
Hum.
Ça serait pas plutôt dû à un MANQUE de confiance en soi qui pousserait le "patient" a dominer pour se sentir moins inférieur ?
je dis ça pour le plaisir de la causette, je n'ai pas vraiment lu au-dessus...
Dernière édition par Fata Morgana le Lun 7 Mar 2011 - 17:49, édité 1 fois
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
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Re: Les Z qui prennent les non-Z pour des "inférieurs" voire des c***.
Oui c'est ça. Tu as cru lire le contraire? Quand tu dis patient, tu parles bien des zèbres?
Mélanie- Messages : 1246
Date d'inscription : 11/07/2010
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Re: Les Z qui prennent les non-Z pour des "inférieurs" voire des c***.
Mélanie a écrit:Oui c'est ça. Tu as cru lire le contraire? Quand tu dis patient, tu parles bien des zèbres?
Non, je parle de ceux, zèbres ou pas qui ont ce besoin malsain de dominer. Rapport à + haut où l'on parle du mépris, qui est une chose odieuse je trouve.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Les Z qui prennent les non-Z pour des "inférieurs" voire des c***.
Ah oui sûrement.
J'ai l'impression que sur ce topic on n'a pas tous la même définition des "cons".
Pour moi, ce sont des personnes pas méchantes à la base, mais tellement influençables qu'elles peuvent te faire des coups vaches sans en analyser les conséquences. Ce sont surtout des personnes qui ne savent pas se remettre en question. Que ces personnes aient un univers d'intérêts ultra-limité ne me pose pas de problème en soi, je trouve leur vie triste et morne, mais pas conne. Je leur envie même leur facilité à accepter ces limites!
Par contre, quand ils me rabaissent parce que je ne veux/peux pas me limiter comme eux, c'est là que la qualification de con leur convient le mieux.
Et vous, quelle est votre définition du "con"?
J'ai l'impression que sur ce topic on n'a pas tous la même définition des "cons".
Pour moi, ce sont des personnes pas méchantes à la base, mais tellement influençables qu'elles peuvent te faire des coups vaches sans en analyser les conséquences. Ce sont surtout des personnes qui ne savent pas se remettre en question. Que ces personnes aient un univers d'intérêts ultra-limité ne me pose pas de problème en soi, je trouve leur vie triste et morne, mais pas conne. Je leur envie même leur facilité à accepter ces limites!
Par contre, quand ils me rabaissent parce que je ne veux/peux pas me limiter comme eux, c'est là que la qualification de con leur convient le mieux.
Et vous, quelle est votre définition du "con"?
Mélanie- Messages : 1246
Date d'inscription : 11/07/2010
Age : 44
Localisation : Banlieue parisienne
Re: Les Z qui prennent les non-Z pour des "inférieurs" voire des c***.
Au niveau de mon vécu tu woua, des fois chuis tété très kong. Par exemple ici si tu veux lol.
Pour moi "con" n'est pas un problème. C'est méchant qui est un problème. Un méchant con ça craint, mais moins qu'un méchant intelligent...
Pour moi "con" n'est pas un problème. C'est méchant qui est un problème. Un méchant con ça craint, mais moins qu'un méchant intelligent...
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Les Z qui prennent les non-Z pour des "inférieurs" voire des c***.
je pense que n'est pas plus stupide que celui qui, cultivé, éduqué ou intelligent s'estime supérieur à celui qui n'est l'est pas. Sont ce eux qui sont plus con que nous, ou l'inverse? qu'elle est l'importance véritable de la réponse?
Pour ma part, je vis les choses de deux manières différentes:
1) je ne me considère non pas plus, mais différents. En prenant ce point de vue, les non-zebre ont peut être une forme d'intelligence différente, qui nous échappe. De ce fait, chacun doit chercher à comprendre l'autre. Notre forces peut venir de la capacité non seulement à comprendre l'autre, mais aussi à l'aider à nous comprendre, mais aussi ce comprendre lui même et changer.
Lorsque je suis avec d'autre, je me dis: je ne suis peut être pas plus intelligent, je suis peut étre même plus bétes, d'un certains point de vue, de ce fait, j'essaye de me mettre à leur niveau, en cherchant à les comprendre (je MONTE d'un cran). Paradoxalement, et de manière presque inverse, je met met à leur niveau (je DESCEND d'un cran) pour leur permettre de me comprendre. D'une certaine manière, j'adapte mon comportement pour pouvoir établir une véritable conversation. Une fois que la communication est établie, je me permet de faire "monter" l'autre vers moi.... Beaucoup de personne de mon entourage, des non Zebres, sont venu me voir en me disant que je leur avait ouvert l'esprit, et qu'ils avait une visions des autres plus importante et plus fine qu'auparavant. J'ai tendance à penser qu'au lieu de prendre les autre pour des cons, il est nécessaire de se remettre soi même en question et de devenir vraiment intelligent en cherchant à communiquer non pas en s'exprimant directement, mais en "harponnant", en "parasitant" ce qui bloque la vue des personnes normalement permettant ensuite de les faire monter d'un niveau....
On pourrait ce dire "oui mais pourquoi à nous de faire le pas vers eux"? et bien je répondrais que notre formes d'intelligence nous le permet. Peut étre que nous sommes plus intelligent dans ce dommaine et les non zebre dans d'autre. Alors faisons profité de nos point forts, et permettons leur de nous faire profiter des leurs :°
Bon sinon, si ce que je dis semble débile, euh... ne vous vexez pas hein... je ne fais dire ce que je pense, je n’affirme pas que c'est un fil de pensée correct, et que je suis peut étre en train de penser de travers...
Pour ma part, je vis les choses de deux manières différentes:
1) je ne me considère non pas plus, mais différents. En prenant ce point de vue, les non-zebre ont peut être une forme d'intelligence différente, qui nous échappe. De ce fait, chacun doit chercher à comprendre l'autre. Notre forces peut venir de la capacité non seulement à comprendre l'autre, mais aussi à l'aider à nous comprendre, mais aussi ce comprendre lui même et changer.
Lorsque je suis avec d'autre, je me dis: je ne suis peut être pas plus intelligent, je suis peut étre même plus bétes, d'un certains point de vue, de ce fait, j'essaye de me mettre à leur niveau, en cherchant à les comprendre (je MONTE d'un cran). Paradoxalement, et de manière presque inverse, je met met à leur niveau (je DESCEND d'un cran) pour leur permettre de me comprendre. D'une certaine manière, j'adapte mon comportement pour pouvoir établir une véritable conversation. Une fois que la communication est établie, je me permet de faire "monter" l'autre vers moi.... Beaucoup de personne de mon entourage, des non Zebres, sont venu me voir en me disant que je leur avait ouvert l'esprit, et qu'ils avait une visions des autres plus importante et plus fine qu'auparavant. J'ai tendance à penser qu'au lieu de prendre les autre pour des cons, il est nécessaire de se remettre soi même en question et de devenir vraiment intelligent en cherchant à communiquer non pas en s'exprimant directement, mais en "harponnant", en "parasitant" ce qui bloque la vue des personnes normalement permettant ensuite de les faire monter d'un niveau....
On pourrait ce dire "oui mais pourquoi à nous de faire le pas vers eux"? et bien je répondrais que notre formes d'intelligence nous le permet. Peut étre que nous sommes plus intelligent dans ce dommaine et les non zebre dans d'autre. Alors faisons profité de nos point forts, et permettons leur de nous faire profiter des leurs :°
Bon sinon, si ce que je dis semble débile, euh... ne vous vexez pas hein... je ne fais dire ce que je pense, je n’affirme pas que c'est un fil de pensée correct, et que je suis peut étre en train de penser de travers...
Re: Les Z qui prennent les non-Z pour des "inférieurs" voire des c***.
C'est assez ambigu, parfois j'aime profondément les gens, sans vraiment de raisons, mais parfois je les trouve vraiment sans horizon. Et ça n'a rien à voir avec ce qu'on appelle l'intelligence (dans le sens savoir organiser,planifier,analyser,apprendre,prévoir concevoir rapidement...peut-être concevoir si). Donc j'ai souvent l'impression de me retrouver face à des boites vides ou des "boites automatiques" ayant des valeurs qui ne sont pas les miennes, un goût pour le médiocre et la pauvreté qui me déçoit constamment.
C'est surtout qu'ils manquent d'imagination, et qu'ils sont plein de certitudes, de jugements et d'idées toutes faites, jugements auxquels ils n'ont pas réfléchis, mais qu'ils répètent, j'ai l'impression de voir des moutons qui se prennent pour des loups.
Pour les autres, les humains brillants et intelligents, ils sont arrivistes et cyniques, ce qui les intéresse, c'est seulement leur statut social, pas les idées qu'ils ont rencontré dans leurs études auxquelles ils n'ont accordé qu'une attention distraite et qui ne servent que de peau pour leur personnalité sentant le souffre.
En plus de ça, qu'est-ce qu'ils m'ont mis dans la tronche les non zèbres (et certains zèbres également), j'aurais de quoi en vouloir à la terre entière, d'ailleurs c'est le cas.
C'est surtout qu'ils manquent d'imagination, et qu'ils sont plein de certitudes, de jugements et d'idées toutes faites, jugements auxquels ils n'ont pas réfléchis, mais qu'ils répètent, j'ai l'impression de voir des moutons qui se prennent pour des loups.
Pour les autres, les humains brillants et intelligents, ils sont arrivistes et cyniques, ce qui les intéresse, c'est seulement leur statut social, pas les idées qu'ils ont rencontré dans leurs études auxquelles ils n'ont accordé qu'une attention distraite et qui ne servent que de peau pour leur personnalité sentant le souffre.
En plus de ça, qu'est-ce qu'ils m'ont mis dans la tronche les non zèbres (et certains zèbres également), j'aurais de quoi en vouloir à la terre entière, d'ailleurs c'est le cas.
kalish- Messages : 225
Date d'inscription : 01/01/2015
Localisation : Paris
Re: Les Z qui prennent les non-Z pour des "inférieurs" voire des c***.
Catégories abstraites et représentations illusoires. On ne sait même pas de qui on parle exactement. Enfin si. Les autres. "Moi" et "nous" contre les "autres". C'est fou comment on organise sa propre pensée à partir de ce qui n'existe pas, puisque les autres ne sont jamais les mêmes.
Invité- Invité
Re: Les Z qui prennent les non-Z pour des "inférieurs" voire des c***.
Non ! Je prends tout le monde, moi y compris ! Comme ça pas de jaloux ! Allez hop circulez, y a rien à voir.
Invité- Invité
Re: Les Z qui prennent les non-Z pour des "inférieurs" voire des c***.
C'est tout aussi illusoire.
Invité- Invité
Re: Les Z qui prennent les non-Z pour des "inférieurs" voire des c***.
Vu que tout est illusion...
Invité- Invité
Re: Les Z qui prennent les non-Z pour des "inférieurs" voire des c***.
"En plus de ça, qu'est-ce qu'ils m'ont mis dans la tronche les non zèbres (et certains zèbres également), j'aurais de quoi en vouloir à la terre entière, d'ailleurs c'est le cas".
Un peu pareil que toi Kalish...
Pour ma part (peut-être/ sans doute cela a-t-il été évoqué dans les neuf pages du fil, mais je n'ai pas tout lu, loin s'en faut), la dichotomie ne serait pas tant "z vs non z" que "tolérant, acceptant la différence vs borné, pensant qu'il/ elle détient la vérité et que de ce fait il/elle peut l'imposer aux autres et mépriser ceux/ celles qui ne pensent, agissent pas comme lui/elle" (les différences, j'entends différent pas seulement sur des points très observables tq la couleur de peau, culture, religion, bref les tartes à la crème qui font consensus parmi les gens un peu éclairés parce que politiquement correct, non, je pense surtout à une tolérance, acceptation, respect pour ce qui a trait aux choses de tous les jours et, ou qui nous structurent, goûts, regard sur le monde, positionnement dans telle ou telle situation). Bref, ce qui me gêne -et c'est peu dire- ce sont ceux celles qui ont des propos qui me laisse,nt penser qu'ils/ elles ne sont autres que les partisans d'une pensée unique sur tel ou tel sujet (la leur), et ceux-là/ celles-là, ont en trouve des représentants chez les z et les non-zèbres, à des degrés d'intelligence divers (le zèbre peut même être plus féroce parce que davantage documenté, sachant se servir en général des mots, d'un argumentaire ne souffrant en général pas la contradiction).
Un peu pareil que toi Kalish...
Pour ma part (peut-être/ sans doute cela a-t-il été évoqué dans les neuf pages du fil, mais je n'ai pas tout lu, loin s'en faut), la dichotomie ne serait pas tant "z vs non z" que "tolérant, acceptant la différence vs borné, pensant qu'il/ elle détient la vérité et que de ce fait il/elle peut l'imposer aux autres et mépriser ceux/ celles qui ne pensent, agissent pas comme lui/elle" (les différences, j'entends différent pas seulement sur des points très observables tq la couleur de peau, culture, religion, bref les tartes à la crème qui font consensus parmi les gens un peu éclairés parce que politiquement correct, non, je pense surtout à une tolérance, acceptation, respect pour ce qui a trait aux choses de tous les jours et, ou qui nous structurent, goûts, regard sur le monde, positionnement dans telle ou telle situation). Bref, ce qui me gêne -et c'est peu dire- ce sont ceux celles qui ont des propos qui me laisse,nt penser qu'ils/ elles ne sont autres que les partisans d'une pensée unique sur tel ou tel sujet (la leur), et ceux-là/ celles-là, ont en trouve des représentants chez les z et les non-zèbres, à des degrés d'intelligence divers (le zèbre peut même être plus féroce parce que davantage documenté, sachant se servir en général des mots, d'un argumentaire ne souffrant en général pas la contradiction).
Invité- Invité
Re: Les Z qui prennent les non-Z pour des "inférieurs" voire des c***.
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Pour plus d'infos cliquez là -> Appel tigres XXX Règles de courtoisie XXX pour les nouveaux XXX C'est quoi les Tigres ? <-
Re: Les Z qui prennent les non-Z pour des "inférieurs" voire des c***.
C'est pas parce qu'on est zèbre qu'on a atteint la sagesse, ça se saurait. En gros, seul(s) les sages ou ceux/ celles qui y travaillent, qui aspirent à gagner en sagesse me semblent dignes d'intérêt. Quant à ceux qui prennent les autres pour des c°°°, je ne suis pas intéressée, clairement, il y a toujours la possibilité de détourner le regard.
Invité- Invité
Re: Les Z qui prennent les non-Z pour des "inférieurs" voire des c***.
Pour ça que je ne suis plus zèbre, comme ça je suis non zèbre et on peut me prendre pour un con je m'en fiche
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Re: Les Z qui prennent les non-Z pour des "inférieurs" voire des c***.
Personnellement...si je peux me permettre d'apporter mon avis, j'estime avoir du respect pour ceux qui savent faire ce que je ne sais pas faire. Quand bien même j'ai été tabassé et maltraité par une population de zouaves toute mon enfance, et que j'en ai encore aujourd'hui certaines séquelles sociales, il s'agit d'un amalgame injuste que de condamner tous ceux qu'on considère "non-Z". Comme il est fait mention dans les messages précédents, il y a une question de poursuite de la sagesse, et nous on aime cette quête... Après, la question du "mais pourquoi c'est toujours à moi de faire un effort et jamais à eux" bah j'ai pas de réponse...sauf que faire les choses pour s'améliorer purement, soi, et faire les choses pour améliorer son image et insertion, auprès des autres, ce sont deux choses différentes...
Pour la majorité, de ce que j'ai compris, nous sommes incapables de nous rationaliser seuls. On part dans une complexité incroyable d'enchevêtrements de possibles sur un événement qui n'a que 0.01% de chances de se produire, mais qui focalise notre angoisse comme pas permis. J'ai l'image d'une aiguille qui s'enfonce à la vitesse de la lumière dans une miette de pain sur une table toute propre...notre pensée aiguë se braque momentanément sur le seul défaut d'un ensemble de scénarios sympathiques.
Les "non-Z", eux, peuvent énerver avec cette insouciance, celle qui leur fait dire "Mais arrête de penser, juste laisse tomber" quand ça nous paraît pas trop possible, du moins sur le moment... Eux, ils ont cette faculté à arrêter leur jugement, à trancher sur une angoisse et laisser la partie coupée tomber dans l'oubli. Et pour ça, j'estime qu'on leur doit le respect, car ils ne se font pas d'ulcères pour des fantômes.
Alors je suis le premier à dire que mes "fantômes", sur le moment, sont bel et bien réels à mes yeux. Ce que je vois peux se passer, et mon angoisse est justifiée pour moi, sous l'action de la peur...Mais comme a dit l'auteure de ce topic: où est-ce que j'en serais sans mes amis "non-Z"?
Et puis si je pousse plus loin, avec mes propres croyances...chaque chose trouve son opposé pour établir un équilibre. Si, en partie, un Z et un non-Z peuvent survivre seuls en tant qu'entités auto-suffisantes, je trouve dommage de refuser de voir le bel équilibre qui pourrait se former lorsqu'on joint les deux. Et on a terriblement besoin du regard d'autrui, non...? (ça m'a coûté de l'admettre quand j'étais plus jeune, mais avec le temps c'est vrai que vouloir rester seul c'est s'amputer de quelque chose...)
Ok, "eux" peuvent avoir du mal à nous comprendre, mais c'est abuser que de croire qu'on sait tout d'eux je pense...car ils font des choses que nous ne faisons pas naturellement, et c'est une source d'incompréhension naturelle... Même avec nos capacités de projection, d'empathie et tout ce qu'on veut, on a juste plus de mal à avouer qu'on ne comprend pas, quand eux ne souffrent pas forcément d'abandonner l'effort.
On s'est senti blessé et mal à l'aise d'être à l'écart. Mais mettre à l'écart un "non-Z", ça lui fera quoi? Au pire, un peu de gêne, au mieux rien du tout, car au niveau sociétal (je sais pas si c'est le bon mot), lui, il retrouvera l'approbation de ses "pairs" en regardant partout autour. Tandis que nous, qu'on considère "en minorité", on va avoir moins de chance de trouver cette approbation. Il faut trouver notre propre approbation, ou la déceler dans le regard de ces "non-Z" car, à leur manière, ils nous reconnaissent. Pas selon nos projections, pas selon nos normes, mais tout de même...
Ceci n'est qu'une petite réflexion hein, toute relative bien évidemment
Au plaisir.
Pour la majorité, de ce que j'ai compris, nous sommes incapables de nous rationaliser seuls. On part dans une complexité incroyable d'enchevêtrements de possibles sur un événement qui n'a que 0.01% de chances de se produire, mais qui focalise notre angoisse comme pas permis. J'ai l'image d'une aiguille qui s'enfonce à la vitesse de la lumière dans une miette de pain sur une table toute propre...notre pensée aiguë se braque momentanément sur le seul défaut d'un ensemble de scénarios sympathiques.
Les "non-Z", eux, peuvent énerver avec cette insouciance, celle qui leur fait dire "Mais arrête de penser, juste laisse tomber" quand ça nous paraît pas trop possible, du moins sur le moment... Eux, ils ont cette faculté à arrêter leur jugement, à trancher sur une angoisse et laisser la partie coupée tomber dans l'oubli. Et pour ça, j'estime qu'on leur doit le respect, car ils ne se font pas d'ulcères pour des fantômes.
Alors je suis le premier à dire que mes "fantômes", sur le moment, sont bel et bien réels à mes yeux. Ce que je vois peux se passer, et mon angoisse est justifiée pour moi, sous l'action de la peur...Mais comme a dit l'auteure de ce topic: où est-ce que j'en serais sans mes amis "non-Z"?
Et puis si je pousse plus loin, avec mes propres croyances...chaque chose trouve son opposé pour établir un équilibre. Si, en partie, un Z et un non-Z peuvent survivre seuls en tant qu'entités auto-suffisantes, je trouve dommage de refuser de voir le bel équilibre qui pourrait se former lorsqu'on joint les deux. Et on a terriblement besoin du regard d'autrui, non...? (ça m'a coûté de l'admettre quand j'étais plus jeune, mais avec le temps c'est vrai que vouloir rester seul c'est s'amputer de quelque chose...)
Ok, "eux" peuvent avoir du mal à nous comprendre, mais c'est abuser que de croire qu'on sait tout d'eux je pense...car ils font des choses que nous ne faisons pas naturellement, et c'est une source d'incompréhension naturelle... Même avec nos capacités de projection, d'empathie et tout ce qu'on veut, on a juste plus de mal à avouer qu'on ne comprend pas, quand eux ne souffrent pas forcément d'abandonner l'effort.
On s'est senti blessé et mal à l'aise d'être à l'écart. Mais mettre à l'écart un "non-Z", ça lui fera quoi? Au pire, un peu de gêne, au mieux rien du tout, car au niveau sociétal (je sais pas si c'est le bon mot), lui, il retrouvera l'approbation de ses "pairs" en regardant partout autour. Tandis que nous, qu'on considère "en minorité", on va avoir moins de chance de trouver cette approbation. Il faut trouver notre propre approbation, ou la déceler dans le regard de ces "non-Z" car, à leur manière, ils nous reconnaissent. Pas selon nos projections, pas selon nos normes, mais tout de même...
Ceci n'est qu'une petite réflexion hein, toute relative bien évidemment
Au plaisir.
J.K Hope- Messages : 8
Date d'inscription : 10/02/2015
Age : 28
Localisation : Paris
Re: Les Z qui prennent les non-Z pour des "inférieurs" voire des c***.
Comme les gens font l'effort de faire des vrais messages, mais comme je reste un flémard je copie colle un vieux message que j'avais posté il y a longtemps
- Spoiler:
- Kalthu a écrit: e relis un peu dans tous les sens les différents fils et certain m'amusent, d'autres me rendent triste.
Ceux qui m'amusent sont ceux des gens qui se la pète sans le dire. Ce sont aussi ceux qui me rendent plus triste. Plus triste encore que ceux qui parlent de malheur. Ceux qui parlent de malheur, de problème souvent ils les ont identifiés. Même si c'est pas évident ensuite de mettre en place une stratégie pour s'en sortir, ils savent de quoi ils souffrent et savent qu'ils souffrent.
Par contre je vois certain fils, certains messages sur les fils d'autres personnes, les réactions de certain sur le chat et je suis assez triste pour eux.
Moi je joue les mégalo, certain le sont. Ils jugent toute la journée les autres. Les autres Zèbres ne sont pas assez zèbres pour eux, les non zèbres sont trop non zèbres, la société leur en veut (parce qu'elle ne plie pas devant une minorité de 2 % dont même pas un quart lui demande de plier de toutes façons). Certain veulent qu'on se divisent encore plus en sous groupes. Une mégalo totale les pousse à considérer qu'eux n'ont aucun problème mais que c'est 99 % de la population de cette bonne vieille terre qui en a... Je trouvais ça marrant jusqu'à pas si longtemps, mais finalement en les lisant, tout à l'heure ça m'a rendu triste pour eux. Ma réaction est très conne puisqu'au final ils n'en sont pas malheureux.
Bon il y a plusieurs échelle là dedans. Il y a à un degré moins fort tout d'abord ceux qui pensent que les non zèbre (et ils leur trouvent un joli nom) ont tort sur toute la ligne sur les sujets où ils ne pensent pas comme nous (sauf qu'on ne pense déjà pas tous pareil). Que "oui on est à côté, mais..." et dans ce "mais" ils arrivent à mettre un paquet de chose. Puis on rajoute le fameux "à mais ce grand artiste que j'adore est un zèbre c'est sûr" "mais enfin Einstain, Planck etc... sont des zèbres". C'est pas mal ça comme idée pour s'auto flatter, ou ne pas assumer une idée de supériorité à peine atrophiée. On serait donc pas "plus" que le reste de la population, ni même "sur"quelque chose, ni au dessus, mais bien à côté. Par contre tous ceux qu'on aime bien, qu'on trouve génial, qui sont donc selon ces personnes "au dessus" de la population, ce seraient tous des zèbres. Pas mal comme idée mégalo inconsciente ! On le met au dessus, on fait des belles listes "Gainsbourg à Mozart, Plank à Newton, Socrate à Nietzsche etc... sont tous des zèbres". Mais c'est génial, nous ne sommes pas au dessus, mais tous ceux qui sont au dessus sont des zèbres. Donc je fais parti du club de ceux qui peuvent être au dessus. Ensuite dans la foulée, histoire d'être modeste (c'est important la modestie pour les vrais mégalo, puis pour l'image si tu n'es pas un poil modeste tu es mal) tu vas systématiquement dire "ouais mais attention tu vois - [avec la voix du blond de Gad Elmaleh] - il ne faut pas dire que HQI c'est au dessus, mais plutôt à côté en quelques sortes" puis plus tard dans la conversation "Mais les normaux pensants ça ils peuvent pas le comprendre quoi, ils sont pas assez ouvert d'esprit, puis je suis mal à l'aise avec eux, puis ils nous rejettent de toutes façons" et enfin tu glisses "non mais sérieux moi je pense dure comme fer que Einstein ben c'était un zèbre, comme Kurt Cobain et Mozart". Ça c'est le premier échelon et on est un beau paquet à s'être auto contaminé. Pourquoi ? Bon on doit avouer, les rencontres entre Z sont plus simple qu'avec les non zèbres et on a parfois du mal à s'intégrer. Un aspect de la mégalo c'est de ne pas avoir tort. Donc ce n'est pas nous qui avons du mal à nous intégrer, mais les autres qui nous intègrent pas. Et voilà petite pirouette, je n'ai plus de problème à régler à ce niveau, ce n'est pas moi c'est les autres. On va le renforcer par un petit "ben oui nous on est ouvert" (sous entendu pas les autres) donc c'est la faute de .... 98 % de la population !
On va me rétorquer le fameux "ouais mais toi tu t'en fiches vu que tu t'intègres". Certes, mais justement, je suis zèbre (testé et re testé) je m'intègre, donc une difficulté zébresque certes, mais pas une inéluctabilité. Mais je précise de suite avant que ça vienne râler (vous râlez tous tout le temps au point que je ne m'entends plus râler des fois) je ne nie pas qu'il est difficile pour un zèbre de s'intégrer et je reconnais que c'est même parfois très très difficile (voir impossible sans aide) pour certain qui ont perdu pied. Mais ceux qui en on conscience accuse très rarement les autres et font un vrai travail sur eux (qui mérite d'ailleurs notre estime et j'admire même le courage de certain avec qui j'ai discuté surtout dans ceux qui ont appris adulte leur différence). Pour le côté "je mets mes star en zèbre" c'est simple, ça rassure, on se dit que ce putain de QI a des bons côtés. Mais pour sur qu'il en a. Je ne ferais pas le faux cul d'ailleurs. Il en a plein !!! Il en a qui nous mettent au dessus des autres (Oh putain le con, il l'a dit, mais il est fou !!!). Mais oui je ne vais pas faire semblant. J'ai toujours appris sans apprendre, mais ça m'a aidé par rapport aux non z. On peut ingurgiter plus vite que les autres une énorme quantité d'informations et de connaissances en très peu de temps et aller à l'essentiel ensuite. On peut trouver le fonctionnement d'une machine, émettre des hypothèses etc... . Alors oui on a des avantages. Je ne dis pas que ça compense les inconvénients, de toutes façons nous sommes des individus tous différents. Donc tout va dépendre de notre vécu etc...
Pour en revenir au sujet initial, nos mégalo (conscient ou inconscient) le sommet, les plus fort (mes idoles, vu qu'ils ne jouent pas, mais le font naturellement), ceux qui vont nous balancer "Mais là tu es faux" "j'ai adoré ton dernier message là tu étais vrai" "non tu n'as pas vécu ça" ou encore plus fort "ouais mais le normaux pensants sont con [... 5 min plus tard] mais tu n'as pas une réaction de zèbre]. Ceux là doivent avoir un de ces vides affectifs dans leur vraies vies, que souvent quand on les croise (dans le monde virtuel, on les voit rarement en vrai en fait) on n'ose jamais rien leur dire car on a peur pour eux. Et eux du coup ils se renforcent dans leur idée... dure de les aider dans ces conditions me direz vous ? Mais on ne peut pas les aider. On ne peut aider que quelqu'un qui souhaite être aidé. En plus je doute qu'ils lisent ici... Le pire c'est que vois venir le truc, des gens auxquels je ne pense pas vont se sentir visé... donc bref je ne vais pas m'éterniser là dessus.
Donc pour en revenir à mon sujet de discussion préféré : moi ! Si je veux devenir un bon mégalo, je dois pouvoir juger tout le monde. Donc ce poste et mon premier pas vers la mégalo total !!! J'avance j'avance vers mon but mégalomaniaque qui permettra de tous vous regarder de haut !!!
Cher lecteur, si tu as lu jusqu'au bout, tu peux participer à cette oeuvre bénéfique pour l'ensemble de l'humanité (heu oui si je deviens un hyper mégalo, ça sera plus simple pour établir mon Empire qui ramènera la paix dans le monde), entre dans mon mouvement !
Sinon plus sérieusement, on fait tous en effet (moi le premier) des jugements à la va vite sur tout le monde les événements. c'est humain après tout. Mais certain ont atteint des sommets ces derniers temps...
J'avais envie de parler d'un truc intelligent aussi, mais faut pas non plus déconner, je suis Kalthu quand même !!!
_________________
IMPERATOR•KALTHU•CAESAR•DIVVS
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Re: Les Z qui prennent les non-Z pour des "inférieurs" voire des c***.
Suce ces p'tits Bleus ! a écrit:Vu que tout est illusion...
Ben non, ça c'est juste un bon prétexte qu'on se donne
Invité- Invité
Re: Les Z qui prennent les non-Z pour des "inférieurs" voire des c***.
J'ai lu jusqu'au bout, ouf! Bon, bah voilà, c'est dit, c'est dit ;-)
Invité- Invité
Re: Les Z qui prennent les non-Z pour des "inférieurs" voire des c***.
oregon a écrit:Suce ces p'tits Bleus ! a écrit:Vu que tout est illusion...
Ben non, ça c'est juste un bon prétexte qu'on se donne
Ouaip, un prétexte illusoire.
C'est parce que les choses paraissent sérieuses que je ne les prends pas en tant que telles.
Invité- Invité
Re: Les Z qui prennent les non-Z pour des "inférieurs" voire des c***.
par J.K Hope le Mer 11 Fév 2015 - 13:37
Peut-être, mais je suis persuadé que tu te dis également "ma vie n'aurait-elle pas été bien meilleure si j'avais rencontré des gens comme moi"? J'ai connu des gens très doués et totalement hypocrites, infectes et répugnants (pour moi), rien ne me dit que je ne leur faisais pas le même effet, alors effectivement, peut-être que ça n'a rien à voir avec le QI.
Un des gros points qui me pose problème avec les autres, c'est le sens de ce qui est ridicule de ce qui ne l'est pas. Il faut avoir bien intégré les conventions pour rire de ce qui est ridicule, vivre dans une espèce de réalité acceptée, je pense comprendre ces conventions, et je comprends/pense comprendre ce qui fait rire les autres, il m'arrive moi même d'être sarcastique (voire cynique), je ris de bons coeur, mais j'ai systématiquement un petit recul me disant (est-ce que c'est vraiment drôle?), comme si je n'y croyais pas vraiment, y-at-il des gens dans ce cas? Il est très rare que je ris spontanément et ça me manque énormément, en plus la plupart du temps les gens pensent que je ris au détriment des autres (ce qui est faux) ou niaisement (ce qui ne me parait pas vrai), je ris à ce qui me parait absurde ou à ce qui me parait incongru, le problème c'est que les situations absurdes ou incongrues ne sont pas les mêmes que pour pas mal de gens.
Personnellement...si je peux me permettre d'apporter mon avis, j'estime avoir du respect pour ceux qui savent faire ce que je ne sais pas faire. Quand bien même j'ai été tabassé et maltraité par une population de zouaves toute mon enfance, et que j'en ai encore aujourd'hui certaines séquelles sociales, il s'agit d'un amalgame injuste que de condamner tous ceux qu'on considère "non-Z". Comme il est fait mention dans les messages précédents, il y a une question de poursuite de la sagesse, et nous on aime cette quête... Après, la question du "mais pourquoi c'est toujours à moi de faire un effort et jamais à eux" bah j'ai pas de réponse...sauf que faire les choses pour s'améliorer purement, soi, et faire les choses pour améliorer son image et insertion, auprès des autres, ce sont deux choses différentes...
Pour la majorité, de ce que j'ai compris, nous sommes incapables de nous rationaliser seuls. On part dans une complexité incroyable d'enchevêtrements de possibles sur un événement qui n'a que 0.01% de chances de se produire, mais qui focalise notre angoisse comme pas permis. J'ai l'image d'une aiguille qui s'enfonce à la vitesse de la lumière dans une miette de pain sur une table toute propre...notre pensée aiguë se braque momentanément sur le seul défaut d'un ensemble de scénarios sympathiques.
Les "non-Z", eux, peuvent énerver avec cette insouciance, celle qui leur fait dire "Mais arrête de penser, juste laisse tomber" quand ça nous paraît pas trop possible, du moins sur le moment... Eux, ils ont cette faculté à arrêter leur jugement, à trancher sur une angoisse et laisser la partie coupée tomber dans l'oubli. Et pour ça, j'estime qu'on leur doit le respect, car ils ne se font pas d'ulcères pour des fantômes.
Alors je suis le premier à dire que mes "fantômes", sur le moment, sont bel et bien réels à mes yeux. Ce que je vois peux se passer, et mon angoisse est justifiée pour moi, sous l'action de la peur...Mais comme a dit l'auteure de ce topic: où est-ce que j'en serais sans mes amis "non-Z"? Smile
Et puis si je pousse plus loin, avec mes propres croyances...chaque chose trouve son opposé pour établir un équilibre. Si, en partie, un Z et un non-Z peuvent survivre seuls en tant qu'entités auto-suffisantes, je trouve dommage de refuser de voir le bel équilibre qui pourrait se former lorsqu'on joint les deux. Et on a terriblement besoin du regard d'autrui, non...? (ça m'a coûté de l'admettre quand j'étais plus jeune, mais avec le temps c'est vrai que vouloir rester seul c'est s'amputer de quelque chose...)
Ok, "eux" peuvent avoir du mal à nous comprendre, mais c'est abuser que de croire qu'on sait tout d'eux je pense...car ils font des choses que nous ne faisons pas naturellement, et c'est une source d'incompréhension naturelle... Même avec nos capacités de projection, d'empathie et tout ce qu'on veut, on a juste plus de mal à avouer qu'on ne comprend pas, quand eux ne souffrent pas forcément d'abandonner l'effort.
On s'est senti blessé et mal à l'aise d'être à l'écart. Mais mettre à l'écart un "non-Z", ça lui fera quoi? Au pire, un peu de gêne, au mieux rien du tout, car au niveau sociétal (je sais pas si c'est le bon mot), lui, il retrouvera l'approbation de ses "pairs" en regardant partout autour. Tandis que nous, qu'on considère "en minorité", on va avoir moins de chance de trouver cette approbation. Il faut trouver notre propre approbation, ou la déceler dans le regard de ces "non-Z" car, à leur manière, ils nous reconnaissent. Pas selon nos projections, pas selon nos normes, mais tout de même...
Ceci n'est qu'une petite réflexion hein, toute relative bien évidemment Smile
Au plaisir.
Peut-être, mais je suis persuadé que tu te dis également "ma vie n'aurait-elle pas été bien meilleure si j'avais rencontré des gens comme moi"? J'ai connu des gens très doués et totalement hypocrites, infectes et répugnants (pour moi), rien ne me dit que je ne leur faisais pas le même effet, alors effectivement, peut-être que ça n'a rien à voir avec le QI.
Un des gros points qui me pose problème avec les autres, c'est le sens de ce qui est ridicule de ce qui ne l'est pas. Il faut avoir bien intégré les conventions pour rire de ce qui est ridicule, vivre dans une espèce de réalité acceptée, je pense comprendre ces conventions, et je comprends/pense comprendre ce qui fait rire les autres, il m'arrive moi même d'être sarcastique (voire cynique), je ris de bons coeur, mais j'ai systématiquement un petit recul me disant (est-ce que c'est vraiment drôle?), comme si je n'y croyais pas vraiment, y-at-il des gens dans ce cas? Il est très rare que je ris spontanément et ça me manque énormément, en plus la plupart du temps les gens pensent que je ris au détriment des autres (ce qui est faux) ou niaisement (ce qui ne me parait pas vrai), je ris à ce qui me parait absurde ou à ce qui me parait incongru, le problème c'est que les situations absurdes ou incongrues ne sont pas les mêmes que pour pas mal de gens.
kalish- Messages : 225
Date d'inscription : 01/01/2015
Localisation : Paris
Re: Les Z qui prennent les non-Z pour des "inférieurs" voire des c***.
On en revient à : Peut-on rire ou se moquer de tout ?
Moi je dis oui, mais visiblement pas avec tout le monde.
Moi je dis oui, mais visiblement pas avec tout le monde.
Invité- Invité
Re: Les Z qui prennent les non-Z pour des "inférieurs" voire des c***.
Il y a un post sur l'humour des zèbres.
Ce qui ne me fait jamais rire, c'est la moquerie, quand il s'agit donc de rire au détriment de qqn. Je me revois à une période où je me disais que j'avais envie d'être intégrée (dans un groupe de c...) et j'ai ri une fois avec ce recul que tu évoques (je savais en même temps qu'il n'y avait pas à rire, que les valeurs sous jacentes étaient détestables). La question, ce serait pas tant de quoi tu ris/ as envie de rire ou pas, mais celle du regard des autres (comme si tu te demandais ce qu'ils/ elles allaient en penser, ou qqch comme ça). Comme je suis dans ma période "gros fuck" (et relative solitude, grand écrémage social), je me dis que je fais ce que j'ai à faire, y compris rire, et ceux à qui ça ne convient pas, eh ben, le monde est vaste... juste qu'ils me fassent pas ch...
Ce qui ne me fait jamais rire, c'est la moquerie, quand il s'agit donc de rire au détriment de qqn. Je me revois à une période où je me disais que j'avais envie d'être intégrée (dans un groupe de c...) et j'ai ri une fois avec ce recul que tu évoques (je savais en même temps qu'il n'y avait pas à rire, que les valeurs sous jacentes étaient détestables). La question, ce serait pas tant de quoi tu ris/ as envie de rire ou pas, mais celle du regard des autres (comme si tu te demandais ce qu'ils/ elles allaient en penser, ou qqch comme ça). Comme je suis dans ma période "gros fuck" (et relative solitude, grand écrémage social), je me dis que je fais ce que j'ai à faire, y compris rire, et ceux à qui ça ne convient pas, eh ben, le monde est vaste... juste qu'ils me fassent pas ch...
Invité- Invité
Re: Les Z qui prennent les non-Z pour des "inférieurs" voire des c***.
pas si vaste que ça, mais effectivement le regard des autres jouent surement un rôle. Je me dis que si les gens savent que je doute de tout, y compris de ce qui me fait rire, ils risquent de penser que je suis complètement paumé ou instable, alors que j'ai l'impression que c'est mon véritable fonctionnement. La personnalité des gens que je croise me parait monolithique, ils semblent réagir systématiquement aux même choses de la même façon, sans réellement changer ou évoluer, c'est surement une caractéristique qui n'a rien à voir avec le QI, mais je ne vois pas ça comme une pathologie. Désolé de ramener encore une fois la conversation à moi, peut être que d'autres personnes sont concernées.
kalish- Messages : 225
Date d'inscription : 01/01/2015
Localisation : Paris
Re: Les Z qui prennent les non-Z pour des "inférieurs" voire des c***.
Peut-être, mais je suis persuadé que tu te dis également "ma vie n'aurait-elle pas été bien meilleure si j'avais rencontré des gens comme moi"? J'ai connu des gens très doués et totalement hypocrites, infectes et répugnants (pour moi), rien ne me dit que je ne leur faisais pas le même effet, alors effectivement, peut-être que ça n'a rien à voir avec le QI.
Un des gros points qui me pose problème avec les autres, c'est le sens de ce qui est ridicule de ce qui ne l'est pas. Il faut avoir bien intégré les conventions pour rire de ce qui est ridicule, vivre dans une espèce de réalité acceptée, je pense comprendre ces conventions, et je comprends/pense comprendre ce qui fait rire les autres, il m'arrive moi même d'être sarcastique (voire cynique), je ris de bons coeur, mais j'ai systématiquement un petit recul me disant (est-ce que c'est vraiment drôle?), comme si je n'y croyais pas vraiment, y-at-il des gens dans ce cas? Il est très rare que je ris spontanément et ça me manque énormément, en plus la plupart du temps les gens pensent que je ris au détriment des autres (ce qui est faux) ou niaisement (ce qui ne me parait pas vrai), je ris à ce qui me parait absurde ou à ce qui me parait incongru, le problème c'est que les situations absurdes ou incongrues ne sont pas les mêmes que pour pas mal de gens.
Bien évidemment que je me demande si ma vie n'aurait pas été meilleure avec des gens comme moi! Je me demande aussi si ma vie aurait été différente avec 3 ans d'avance, ou si j'avais été blond (ça arrive). Cependant, je me demande ce qui est bon...quand on a grandi, on voit bien que c'est face aux différences qu'on se rend compte de nos comportements. Comme il est fait mention de rire, de relativité des "coutumes", en somme si je comprends?
On se moque encore de moi car voir un papillon me met en joie, ou voir quelque chose va me faire avoir une association d'idée qui va me faire rigoler, peu importe, ça paraît bizarre autour, c'est indéniable.
Mais lorsque je ris avec des personnes, dans un groupe, de choses et d'autres, je prends ce recul deux secondes après, en me disant que, derrière cet humour, il y a un fond plus nuancé et grave parfois, qui me pousse à culpabiliser de rire. Pas au point de m'arrêter, peut-être au point de regretter. Comme on rirait d'une personne qui tombe, puis qu'on se rendrait compte que ce n'est pas comique, elle a eu mal et on se sent concerné... Je ne sais pas si c'est ce dont il est question. Quand certains rient, ils ne voient pas ce qu'il y a derrière, ou du moins ils ne le montrent pas...ou ne se le demandent pas...mais je fais parfois la remarque, "En fait, selon ce point de vue-ci, ce n'est pas drôle", et on accueille ça différemment. Là on se rend compte que d'autres voient aussi la nuance
Une fois de plus, je pense qu'il y a une réflexion sur le rire. Se moquer du binoclard intello ou du petit bossu, ce n'est possible que si on fait fi de la réflexion après coup, celle qui nous montre bien que ce n'est pas risible.
S'ils rient, ce n'est pas forcément que c'est drôle "pour tous", mais peut-être qu'ils n'ont pas la morale ou l'empathie pour s'interdire de rire. De ce point de vue, vu que nous-mêmes n'en rions pas, on a bien la même vision que l'ensemble...? Pour appuyer mon idée, que ce sont les moqueurs qui ont "tort" face à leurs "pairs" (si on ré-injecte ce concept d'appartenance au groupe), les parents et la "bonne morale" ont tendance à empêcher ce rire comme nous l'interdisons nous-mêmes sur des situations un peu délicates. Alors c'est une question de maturité et de réflexion, qui nous rapprochent du "groupe commun"...?
Pourquoi ne ries-tu plus beaucoup, spontanément? Est-ce que c'est à cause de cette appréhension qu'on se moque de toi?
J'ai du mal à appréhender cette idée, j'ai lu quelques fois qu'on prenait les zèbres pour pédants et hautains, comme tu dis qu'ils disent de toi que tu "ris d'eux" ou "niaisement"... pour ma part je taquine énormément, en remettant toujours mes interlocuteurs en question, mais de là à paraître "pédant"... Selon toi, est-ce provoqué par un manque de tact de ta part ou une incapacité à se remettre en cause desdits offusqués? (oh la tournure cheloue )
pas si vaste que ça, mais effectivement le regard des autres jouent surement un rôle. Je me dis que si les gens savent que je doute de tout, y compris de ce qui me fait rire, ils risquent de penser que je suis complètement paumé ou instable, alors que j'ai l'impression que c'est mon véritable fonctionnement. La personnalité des gens que je croise me parait monolithique, ils semblent réagir systématiquement aux même choses de la même façon, sans réellement changer ou évoluer, c'est surement une caractéristique qui n'a rien à voir avec le QI, mais je ne vois pas ça comme une pathologie. Désolé de ramener encore une fois la conversation à moi, peut être que d'autres personnes sont concernées.
Je me dis aussi parfois que ceux qui m'entourent semblent "figés" dans leur manière de penser, quelque chose qui me rend jaloux lors de mes périodes de profond doute. J'ai l'image qu'ils avancent sur des ponts en pierre bien dure, tandis que nous avançons sur du verre fragile. Eux ne voient pas la chute qui les attend peut-être, leurs pas sont sûrs, affirmés, tandis que nous voyons le vide sous nos pieds, le prix de notre affirmation face à l'erreur possible (qui briserait le pont)...
Mais je ne sais pas si ça a à voir avec le QI. On m'a beaucoup dit que j'étais borné, obstiné, alors que je me trouve obstiné dans ma non-obstination...héhé. Toujours une question de point de vue...?
Bien à vous.
J.K Hope- Messages : 8
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Re: Les Z qui prennent les non-Z pour des "inférieurs" voire des c***.
C'est à peu près ça, mais ça n'est pas forcément lié à de la culpabilité, je prends simplement conscience qu'il pourrait y avoir d'autres réactions possibles, ni rire, ni culpabilité, et que la réaction que j'adopte est liée à mon éducation ou la personnalité que je me suis créé au cours de la vie. Je me vois de l'extérieur en fait. En réalité je suis rarement surpris, donc je choisis la réaction que je vais adopter, sans réellement avoir un autre critère que celui qui me ferait passer pour un type bien.Mais lorsque je ris avec des personnes, dans un groupe, de choses et d'autres, je prends ce recul deux secondes après, en me disant que, derrière cet humour, il y a un fond plus nuancé et grave parfois, qui me pousse à culpabiliser de rire. Pas au point de m'arrêter, peut-être au point de regretter. Comme on rirait d'une personne qui tombe, puis qu'on se rendrait compte que ce n'est pas comique, elle a eu mal et on se sent concerné... Je ne sais pas si c'est ce dont il est question
Je n'en ai pas l'occasion, ma vie est trop morne, je m'ennuie vite, et je rencontre trop de difficultés dans ma vie, j'ai trop de regrets. Je voudrais m'amuser, y compris avec les femmes, avoir un labrador et une vie rangée me faisant extrêmement peur, mais je ne connais aucun succès, aucun, jamais, et ça dure depuis trop longtemps pour que je puisse l'effacer de ma mémoire et créer des beaux souvenirs. J'ai essayé étant jeune, mais on a souvent mal interprété (voire mal entendu) mes propos. La seule solution que j'ai envisagé a été de tout oublier, mais ça n'a pas marché, ça ne peut pas.Pourquoi ne ries-tu plus beaucoup, spontanément? Est-ce que c'est à cause de cette appréhension qu'on se moque de toi?
kalish- Messages : 225
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Re: Les Z qui prennent les non-Z pour des "inférieurs" voire des c***.
Suce ces p'tits Bleus ! a écrit:Ouaip, un prétexte illusoire.
Evidemment.
Suce ces p'tits Bleus ! a écrit:C'est parce que les choses paraissent sérieuses que je ne les prends pas en tant que telles.
On en revient toujours au même point. Que les choses soient sérieuses ou non, ce n'est pas tellement la question, le sérieux et l'absurde ne sont pas antinomiques de mon point de vue. C'est plutôt comment elles nous atteignent ou non, comment on se débrouille avec, comment on les apprivoise ou comment elles peuvent nous détruire aussi. Créer des catégories (zèbre et non-zèbres) et leur attribuer des qualités/défauts (intelligence/connerie) est une mise à distance. On peut rire pour se moquer des autres qui auraient tous les défauts possibles, ha, ha, les cons, et donc créer une distance, une frontière rassurante ; on peut utiliser le rire comme une arme de destruction (mais là, ce n'est pas de l'humour) ; ou bien rire parce qu'il y a un humour inhérent aux situations auquel on est sensible. Et on n'est pas dans la même relation aux choses, et surtout aux personnes. Il me semble. (Je réponds en même temps à la question : peut-on rire de tout ? Je ne crois pas, oui dans l'absolu, mais ça dépend plus de "pourquoi" et "comment" que "avec qui").
Invité- Invité
Re: Les Z qui prennent les non-Z pour des "inférieurs" voire des c***.
Pour moi le rire est un point de vue, un regard décalé sur les choses, les personnes, il peut être partagé, incompris.
Alors oui je peux rire de tout, pourquoi ? comment ? C'est mon affaire ou l'affaire de chacun. Mais avec "Charlie", certains ne partagent pas le même rire.
Je peux comprendre que certains ne partagent pas mon rire, mais est-ce que cela doit m'empêcher d'en rire ?
Alors oui je peux rire de tout, pourquoi ? comment ? C'est mon affaire ou l'affaire de chacun. Mais avec "Charlie", certains ne partagent pas le même rire.
Je peux comprendre que certains ne partagent pas mon rire, mais est-ce que cela doit m'empêcher d'en rire ?
Invité- Invité
Re: Les Z qui prennent les non-Z pour des "inférieurs" voire des c***.
Ça peut. Questions de circonstances et d'appréciation. Si c'est quelque chose qui te fait rire tout seul dans ton coin, évidemment non. Si c'est un rire qui a pour conséquence de blesser ou est utilisé pour blesser, la question morale ou éthique se pose. A mon sens, la réponse est plus évidente dans un cadre interpersonnel que dans le cadre de la liberté d'expression(Charlie Hebdo, donc) (et je n'ai pas la réponse, personnellement, pour ce cadre-là ; ou du moins pas une réponse globale et définitive) (à tout le moins, la question peut être posée même si la réponse est loin d'être simple, mais je n'ai pas l'intention de me lancer dans ce débat-là, là).
Invité- Invité
Re: Les Z qui prennent les non-Z pour des "inférieurs" voire des c***.
A part la mort, je ne vois pas ce qui peut m'empêcher de rire.
Invité- Invité
Re: Les Z qui prennent les non-Z pour des "inférieurs" voire des c***.
http://www.24matins.fr/essonne-victime-de-moqueries-une-ado-de-13-ans-se-suicide-35097
Invité- Invité
Re: Les Z qui prennent les non-Z pour des "inférieurs" voire des c***.
Peut ou doit ? Tu poses deux questions différentes ? Si tu ne peux pas t'empêcher de rire (réflexe), rien ne t'oblige non plus à en faire étalage. Il y a des trucs qui me font rire, mais je ne vais pas forcément le montrer ou en faire part. Je peux trouver ça drôle et comprendre que quelqu'un d'autre ne seras pas d'accord ; ou envisager que la conséquence de mon rire ne sera pas drôle pour quelqu'un d'autre. Donc, je m'abstiens de faire une blague, que je garde pour moi. Je ris beaucoup toute seule, et je suis à la fois mon meilleur public et mon meilleur objet de moquerie.
Invité- Invité
Re: Les Z qui prennent les non-Z pour des "inférieurs" voire des c***.
Imaginons que tout le monde s'auto censure et pratique la langue de bois, nous serions dans une illusion de pensée et discours unique, aurions nous une vraie paix ?
Je pense qu'il est bon que les extrèmes puissent s'exprimer, seul moyen à mon avis, pour trouver un point d'équilibre qui puisse permettre de trouver des compromis, selon la volonté de chacun.
Après il reste le fameux adage : "Pour vivre heureux, vivons cachés".
En dernier recours reste la misanthropie.
Je pense qu'il est bon que les extrèmes puissent s'exprimer, seul moyen à mon avis, pour trouver un point d'équilibre qui puisse permettre de trouver des compromis, selon la volonté de chacun.
Après il reste le fameux adage : "Pour vivre heureux, vivons cachés".
En dernier recours reste la misanthropie.
Invité- Invité
Re: Les Z qui prennent les non-Z pour des "inférieurs" voire des c***.
Je n'imagine pas que tout le monde fasse la même chose, c'est un peu trop loin de ce que je peux concevoir, puisque c'est impossible, quoi qu'il en soit.
Il ne s'agit pas de pratiquer la langue de bois, ou d'être dans la pensée unique, c'est curieux ces analogies. Je ne comprends pas trop l'enchaînement, en fait, puisque je parle de choix personnel, et uniquement personnel, et non pas de contraindre ou d'imposer quoi que ce soit.
Choisir de ne pas faire une blague précise ou de ne pas rire avec la foule quand certaines "blagues" sont douteuses, voire nauséabondes, ne veut pas dire qu'on est hypocrite ou faux. Au contraire, c'est maintenir une certaine réflexion et une indépendance d'esprit qui ne vont pas dans le sens de la pensée unique. Ce me semble. Mais ceci étant, oui, je pense qu'un minimum d'attention aux autres peut aider, avec toutes les marges d'erreurs possibles et les moments où on ne peut pas pour un tas de raisons.
Je ne me situais pas non plus dans une optique d'extrême ou non, ni de restriction de la liberté d'expression ; je suis d'accord que les extrêmes doivent pouvoir s'exprimer, et je suis toujours pour la parole et l'argumentation plutôt que la force ou la contrainte. Donc, la réponse doit aussi pouvoir s'exprimer. C'est en fait ce que tu dis : selon la volonté de chacun. A condition qu'il y ait de la place pour la volonté de tout le monde (le fameux compromis, et voilà que c'est loin d'être simple).
Du coup, je ne vois pas trop comment on en arrive à la misanthropie ?
Plus l'humour touche à ce qui est extrême et plus c'est difficile de ne pas tomber dans le glauque ou l'immonde. Il y a des gens qui savent le faire, et on arrive à des trucs très subtils. Je ne saurais pas dire exactement pourquoi certaines blagues très sombres me font rire. Quand d'autres soit-disant blagues me donnent envie de vomir, peut-être parce qu'il y a plus de haine qu'autre chose. C'est difficile à expliquer.
Il ne s'agit pas de pratiquer la langue de bois, ou d'être dans la pensée unique, c'est curieux ces analogies. Je ne comprends pas trop l'enchaînement, en fait, puisque je parle de choix personnel, et uniquement personnel, et non pas de contraindre ou d'imposer quoi que ce soit.
Choisir de ne pas faire une blague précise ou de ne pas rire avec la foule quand certaines "blagues" sont douteuses, voire nauséabondes, ne veut pas dire qu'on est hypocrite ou faux. Au contraire, c'est maintenir une certaine réflexion et une indépendance d'esprit qui ne vont pas dans le sens de la pensée unique. Ce me semble. Mais ceci étant, oui, je pense qu'un minimum d'attention aux autres peut aider, avec toutes les marges d'erreurs possibles et les moments où on ne peut pas pour un tas de raisons.
Je ne me situais pas non plus dans une optique d'extrême ou non, ni de restriction de la liberté d'expression ; je suis d'accord que les extrêmes doivent pouvoir s'exprimer, et je suis toujours pour la parole et l'argumentation plutôt que la force ou la contrainte. Donc, la réponse doit aussi pouvoir s'exprimer. C'est en fait ce que tu dis : selon la volonté de chacun. A condition qu'il y ait de la place pour la volonté de tout le monde (le fameux compromis, et voilà que c'est loin d'être simple).
Du coup, je ne vois pas trop comment on en arrive à la misanthropie ?
Plus l'humour touche à ce qui est extrême et plus c'est difficile de ne pas tomber dans le glauque ou l'immonde. Il y a des gens qui savent le faire, et on arrive à des trucs très subtils. Je ne saurais pas dire exactement pourquoi certaines blagues très sombres me font rire. Quand d'autres soit-disant blagues me donnent envie de vomir, peut-être parce qu'il y a plus de haine qu'autre chose. C'est difficile à expliquer.
Invité- Invité
Re: Les Z qui prennent les non-Z pour des "inférieurs" voire des c***.
Question réthorique, comment sait-on que c'est bon de ne pas suivre la pensée unique? Comment sait-on qu'il est bon d'avoir un esprit critique?
La critique la plus répandue de nos jour est de traiter les gens de moutons. (Je ne dénonce pas, ni ne critique ce que tu dis, j'extrapole, je divague) Ce faisant, comme tout le monde le fait, ce sont bien les moutons qui traitent les gens de moutons.
La critique la plus répandue de nos jour est de traiter les gens de moutons. (Je ne dénonce pas, ni ne critique ce que tu dis, j'extrapole, je divague) Ce faisant, comme tout le monde le fait, ce sont bien les moutons qui traitent les gens de moutons.
kalish- Messages : 225
Date d'inscription : 01/01/2015
Localisation : Paris
Re: Les Z qui prennent les non-Z pour des "inférieurs" voire des c***.
Ouais, c'est une bande de moutons ceux qui traitent les autres de moutons, tout comme ceux qui traitent de moutons les gens qui traitent les autres de moutons.kalish a écrit:Ce faisant, comme tout le monde le fait, ce sont bien les moutons qui traitent les gens de moutons.
M'en vais donc en bêlant.
Invité- Invité
Re: Les Z qui prennent les non-Z pour des "inférieurs" voire des c***.
kalish a écrit:Question réthorique, comment sait-on que c'est bon de ne pas suivre la pensée unique? Comment sait-on qu'il est bon d'avoir un esprit critique?
La critique la plus répandue de nos jour est de traiter les gens de moutons. (Je ne dénonce pas, ni ne critique ce que tu dis, j'extrapole, je divague) Ce faisant, comme tout le monde le fait, ce sont bien les moutons qui traitent les gens de moutons.
On peut pas savoir, c'est juste rhétorique.
Ah si, pour l'esprit critique, je sais. Rien de rhétorique, beaucoup de pratique, et ça m'amuse toujours autant. J'adore râler aussi.
Invité- Invité
Re: Les Z qui prennent les non-Z pour des "inférieurs" voire des c***.
sans oublier ceux qui traitent de moutons ceux qui ont traité de moutons les gens qui traitaient de moutons les gens qui n'avaient pas l'esprit critique, donc les moutons, par définition.Ouais, c'est une bande de moutons ceux qui traitent les autres de moutons, tout comme ceux qui traitent de moutons les gens qui traitent les autres de moutons.
Very Happy Razz
M'en vais donc en bêlant.
L'emploi de tous les temps dans la même phrase est pour bientôt.
kalish- Messages : 225
Date d'inscription : 01/01/2015
Localisation : Paris
Re: Les Z qui prennent les non-Z pour des "inférieurs" voire des c***.
HA HA "je suis charlie", trop dur la vie
bah vi c'était pas esspliqué en cours de cancanYotte
bah vi c'était pas esspliqué en cours de cancanYotte
Invité- Invité
Re: Les Z qui prennent les non-Z pour des "inférieurs" voire des c***.
Tiens, j'ai cru voir... ah non.
Invité- Invité
Re: Les Z qui prennent les non-Z pour des "inférieurs" voire des c***.
Suce ces p'tits Bleus ! a écrit:
En dernier recours reste la misanthropie.
En dernier ?
Et pourquoi recours ?
Invité- Invité
Re: Les Z qui prennent les non-Z pour des "inférieurs" voire des c***.
C'est ça boucle-la.
Invité- Invité
Re: Les Z qui prennent les non-Z pour des "inférieurs" voire des c***.
hé vite hé a écrit:C'est ça boucle-la.
J'utilise mon dernier recours.
Invité- Invité
Re: Les Z qui prennent les non-Z pour des "inférieurs" voire des c***.
Ben non mon con fais pas ton susceptible, toi t'es parmi les rares à rester (assez) peu disert et toujours depuis ta rive caustique et légère, pas comme ces sous races inférieures, de zèbres et non zèbres.
Invité- Invité
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