Bizarre....de se sentir normale

Mis en pate a écrit:
Mon coeur est sec comme est dure une partie appendiciale de mon corps.
J'adore inventer des mots...


Zebra, c'est un meetic puissance mille pour celui qui le veut.

Chouette, pas d'embrouille du coeur Si l'appendice est vaillant...
Oui, il faut reconnaître que Zébra est un site de rencontres de zèbres mais surtout un site de rencontres amoureuses de zèbres.

Un site bien trop hypocrite.

Indigne de Z.

Etonné je suis.

Qu'est-ce-que l'intelligence apporte de plus,
sinon , pensais-je, l'émergence hors de l'hypocrisie de la vile vie,
la conscience aigüe ?

Non rien de tout cela, noté-je.

A quoi bon l'intelligence des choses? A quoi bon l'intelligence de l'Etre, si ce n'est pour dépasser (non pas sublimer : dépasser) le commun état ?

Nous avons pu partager des points de vue sur les participants à ce Z-Forum.
J'ai lu, ce que tu avais écrit, ce soir.

Je comprends, que tu manqueras.

A bientôt.
JLuc. (Fabrache le Chanceux Petit Survivant.)

Quand même...Il ne faut pas exagérer le contenu de mon message.
Evidemment, un forum peut favoriser la rencontre amoureuse et c'est naturel.
Je suis gênée par le fait que certains n'utilisent ce forum que pour une recherche amoureuse. Notez bien que je ne dis pas que tout le monde utilise ce forum dans cet objectif.

Se mêle aussi un problème entre moi et moi. Il me faudrait trouver le bouton Off qui m'empêche de m'imprégner de ce que les autres sont. Je l'ai mentionné plusieurs fois : je suis une éponge. Je comprends les êtres, je les comprends trop. Naturellement, une telle compréhension conduit à des malentendus. Les personnes peuvent projeter plein de choses sur moi.
La chose qui me fait peur est de sentir qu'on attend de moi plus que ce que je peux donner (malgré tout ce qu'on peut dire consciemment). Je n'ai pas envie de faire mal. J'ai horreur de le faire. Alors, à choisir, je vais faire mal lorsque ces espoirs ne se sont pas enracinés de façon profonde.
J'ai déjà utilisé les sites de rencontres. Cela fait quatre mois que j'ai arrêté car j'ai rencontré un problème identique. A chaque fois que je devais dire à l'homme que je ne ressentais rien alors qu'il se projetait déjà avec moi, j'ai eu mal. Je n'en pouvais plus.

Aller, une autre contribution.
Les THQI se demandent s'ils présentent des caractéristiques différentes des autres zèbres. Je rappelle que je n'ai pas été testée....Je ne parlerais que de mon impression, pas des caractéristiques physiologiques ou existentielles. Je suis intriguée par cette question de degré de zébritude.

De mon point de vue, ils sont plus excessifs dans un sens ou dans le sens opposé. Ils sont intenses : trop passionné, trop froid, trop idéaliste, trop empathique, trop....Les zèbres sont trop mais les THQI ont une manière à eux de gérer ce trop. Ils dégagent une force particulière, cette force pouvant toujours basculer dans l'auto-destruction radicale. Ils vont s'enfermer dans ce trop plein (jusqu'à la limite du pathologique) ou trouver une manière de s'affirmer en utilisant à fond le fonctionnement de la société.
Dans leur manière d'écrire, ils se distinguent par une structuration du discours très élevée, une analyse très approfondie. Ils utilisent généralement une écriture simple, pas trop jagonisant (sauf s'ils en ont envie). D'autres THQI écrivent de manière très déstructurée. Leur écriture colle à leur pensée : ça part dans tous les sens. Le rythme des mots est accéléré. La lecture de leur texte donne à voir. J'ai l'impression de voir se dérouler une scène devant mes yeux.

Malgré leurs différences de caractères, ils ont un point commun majeur. Une grande lucidité vis-à-vis des autres et vis-à-vis d'eux-mêmes. Je parle d'une lucidité sans fard, sans pitié...
J'ai essayé de décrire comment mon THQI-mètre s'active et fonctionne malgré moi. Il y a une vibration très particulière quand je lis un message d'un THQI ou quand j'en rencontre un. Des implicites émergent de ci, de là. Ils n'en ont même pas conscience. Pour les comprendre, ces implicites doivent être compris, au moins sentis. Ces implicites vont parfois très loin. Ce ne sont pas seulement des implicites culturels.

Je ne peux expliquer pourquoi je sens tout cela. Sûrement mon "épongéïté" !

Maintenant que je sais que je vais partir, je m'amuse....Je sors des énormités, juste pour le plaisir de les dire. Cela me demande une certaine énergie ! J'ai activé ma 10 687ème synapse neuronale. Surtout, ne me demandez comment le décompte se fait. Sachant que j'ai un nombre limité de neurones, il faut optimiser leur utilisation et que j'évite le risque de destruction. Cette 10 687ème synapse m'est essentielle. Sans elle, toute ma personnalité basculerait vers les ténèbres du bonheur. Quel dommage !

J'aime la vie, j'aime le rire, j'aime la beauté, j'aime aimer, j'aime les petits détails qui donnent tellement de saveur, j'aime me sentir en vie, j'aime me dire que je dois profiter de cette limite temporelle, j'aime me dire que j'ai tant à découvrir, j'aime persister dans mon envie de mordre la vie à pleine dent, et j'aime oublier les petits riens de cette vie qui peuvent nous annihiler tant le poids de la futilité est déstructeur.

J'aime aimer.

Invité a écrit:
....Alors, comment suis-je venue à me dire "Mais oui, bien sûr, je dois être zèbre" ? Ma fille de quatre ans me pose des questions existentielles : pourquoi c'est elle qui est née et pas un autre bébé, pourquoi on est obligé de mourir, pourquoi l'univers est aussi grand, qu'est-ce un dieu....Et à trois ans, elle parlait par métaphore : "Maman, je ne veux pas que tu sois un papillon. Tu es ma maison". Toutes ces questions et réflexions me semblaient normales...jusqu'à ce qu'on me dise que tous les enfants ne fonctionnaient pas comme cela.
.....

Les enfants sont les miroirs....des inconscients des adultes ! Ils sont le Chant....de nos limites.... Mais ouvrent parfois des portes....les portes de l'inconnu !

Bien à toi,

Cyrille