Si je me trompe, dite-le moi.
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Si je me trompe, dite-le moi.
"Donnez-moi la force pour changer ce qui peut l'être,
la sérénité pour accepter ce qui ne peut être changé
et la sagesse pour distinguer l'un de l'autre"
(attribué à Marc-Aurèle et à d'autres)
Obsessionnelle quand un sujet, un problème, un obstacle me tient à coeur, j'adore quand on m'expose un cas épineux, une décision difficile à prendre, un problème relationnel, un mot à écrire. Seul ce qui concerne l'humain a des couleurs pour moi.
Depuis mon enfance bousculée, je cherche à comprendre et je crois que je continuerai jusqu'à mon dernier souffle (même si j'ai pu croire que "trouver" était possible, plus jeune. "Trouver" étant une réponse globale, complète, une clé qui explique tout, qui ordonne le chaos). Les interlocuteurs dans cet état d'esprit sont rares (ça "prend la tête" parait-il), mais il y a les livres... heureusement. Mais ça ne suffit pas "seul celui qui agit comprend".
J'aime les gens qui doutent,
les gens qui trop écoutent leur coeur se balancer...
Ceux qui n'auront pas honte de n'être au bout du compte que des ratés du coeur,
pour n'avoir pas su dire "délivrez-moi du pire, et gardez le meilleur".
(Anne Sylvestre)
Antigone, Alceste, Cyrano, sont mes parents. Je les comprends, je les ai chéris, mais j'essaie de prendre mes distances, en ado attardée, et de moduler leurs intransigeantes valeurs pour les rendre supportables. Car mes pensées doivent correspondrent à mes actes sous peine de burn out.
J'ai réussi à me rendre plus légère mais je garde tous mes doutes.
L'empathie est une source mais aussi un problème : j'absorbe trop. Mais je progresse, grâce à la vie, à mon cerveau - incessant bavardage - et aux autres.
Depuis 10 ans à Rouen j'ai maintenant quelques amis. Mais je ne suis jamais tout à fait rassasiée de discussions.
Solitaire - mais accompagnée des livres comme garde-fou - je n'aime rien au-dessus d'une soirée à 2, 3, voire 4, et parler de soi, des autres, de nos anecdotes, notre réalité; partager son expérience humaine, la seule dont nous disposons.
Merci à ceux qui ont eu la tenacité d'aller au bout de cette présentation lapidaire et j'ai hâte de "parler" avec vous, à votre gré. Hugh ! (ça c'est la note d'humour, vu la lourdeur des propos précédents)
la sérénité pour accepter ce qui ne peut être changé
et la sagesse pour distinguer l'un de l'autre"
(attribué à Marc-Aurèle et à d'autres)
Obsessionnelle quand un sujet, un problème, un obstacle me tient à coeur, j'adore quand on m'expose un cas épineux, une décision difficile à prendre, un problème relationnel, un mot à écrire. Seul ce qui concerne l'humain a des couleurs pour moi.
Depuis mon enfance bousculée, je cherche à comprendre et je crois que je continuerai jusqu'à mon dernier souffle (même si j'ai pu croire que "trouver" était possible, plus jeune. "Trouver" étant une réponse globale, complète, une clé qui explique tout, qui ordonne le chaos). Les interlocuteurs dans cet état d'esprit sont rares (ça "prend la tête" parait-il), mais il y a les livres... heureusement. Mais ça ne suffit pas "seul celui qui agit comprend".
J'aime les gens qui doutent,
les gens qui trop écoutent leur coeur se balancer...
Ceux qui n'auront pas honte de n'être au bout du compte que des ratés du coeur,
pour n'avoir pas su dire "délivrez-moi du pire, et gardez le meilleur".
(Anne Sylvestre)
Antigone, Alceste, Cyrano, sont mes parents. Je les comprends, je les ai chéris, mais j'essaie de prendre mes distances, en ado attardée, et de moduler leurs intransigeantes valeurs pour les rendre supportables. Car mes pensées doivent correspondrent à mes actes sous peine de burn out.
J'ai réussi à me rendre plus légère mais je garde tous mes doutes.
L'empathie est une source mais aussi un problème : j'absorbe trop. Mais je progresse, grâce à la vie, à mon cerveau - incessant bavardage - et aux autres.
Depuis 10 ans à Rouen j'ai maintenant quelques amis. Mais je ne suis jamais tout à fait rassasiée de discussions.
Solitaire - mais accompagnée des livres comme garde-fou - je n'aime rien au-dessus d'une soirée à 2, 3, voire 4, et parler de soi, des autres, de nos anecdotes, notre réalité; partager son expérience humaine, la seule dont nous disposons.
Merci à ceux qui ont eu la tenacité d'aller au bout de cette présentation lapidaire et j'ai hâte de "parler" avec vous, à votre gré. Hugh ! (ça c'est la note d'humour, vu la lourdeur des propos précédents)
Re: Si je me trompe, dite-le moi.
Bienvenue à toi !
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
Age : 39
Localisation : Metz
Re: Si je me trompe, dite-le moi.
Hello annesoweb !
Bienvenue par ici !
Te dire si tu te trompes ? Je n'en ai pas l'impression...
A très vite, au fil des topics.
Bienvenue par ici !
Te dire si tu te trompes ? Je n'en ai pas l'impression...
A très vite, au fil des topics.
Invité- Invité
Re: Si je me trompe, dite-le moi.
Pas l'impression non plus ^^.
Bonne chance à Rouen, si t'y évites beau-papa y'a ptet en effet moyen d'y trouver des discussions intéressantes
okay
*revient deux secondes*
bienvenue
Bonne chance à Rouen, si t'y évites beau-papa y'a ptet en effet moyen d'y trouver des discussions intéressantes
okay
*revient deux secondes*
bienvenue
Fa- Messages : 1849
Date d'inscription : 23/06/2012
Age : 45
Re: Si je me trompe, dite-le moi.
Bienvenue Annesoweb, amie littéraire !!!
Juste une question, ton Alceste c'est la fille ou le garçon? Mythologie ou Molière?
Bon d'après Antigone, je dirais mythologie mais comme après il y a Cyrano, j'ai un doute...
Juste une question, ton Alceste c'est la fille ou le garçon? Mythologie ou Molière?
Bon d'après Antigone, je dirais mythologie mais comme après il y a Cyrano, j'ai un doute...
Esterelle- Messages : 344
Date d'inscription : 09/02/2012
Age : 50
Localisation : A droite au fond du couloir
Re: Si je me trompe, dite-le moi.
.
Dernière édition par zaijian le Sam 14 Juin 2014 - 1:27, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Si je me trompe, dite-le moi.
@ Esterelle : c'est le misanthrope. "qui n'est pas misanthrope à 40 ans n'a jamais aimé les hommes."
Qui est Alceste de la mythologie ? Je ne connais pas, ou j'ai la mémoire qui flanche.
Qui est Alceste de la mythologie ? Je ne connais pas, ou j'ai la mémoire qui flanche.
Re: Si je me trompe, dite-le moi.
Esterelle : j'ai trouvé ton Alceste. En effet, il y a des affinités avec Antigone.
Ce que j'aime chez Antigone ce n'est pas l'intransigeance ni l'entêtement, c'est son désir d'être cohérente avec ses valeurs.
J'aime la généreuse modestie de Cyrano, son intelligence et sa différence.
Alceste... quelqu'un, je ne sais plus qui, à essayé d'écrire -une pièce de théâtre aussi - la suite, genre 20 ans après, du misanthrope. Il était devenu cardinal, coincé dans ses principes, vertueux au-delà du raisonnable et censeur comme souvent le sont les exigeants qui ont des certitudes. Ce qui ne m'a pas plu et m'a fait réfléchir sur comment je l'aurais imaginé autrement. Je n'ai pas su. J'aime qu'il refuse les compromis faciles, les mensonges (bien que certains soient utiles) la facilité en quelque sorte.
A Antigone je donnerais de la souplesse pour accepter ce qu'elle ne peut changer, sans se renier. Un peu de bulles d'air dans la compacité de sa construction, un peu trop manichéenne.
A Cyrano, je donnerais la réciprocité de l'amour, mais peut-être cesserait-il de s'occuper des bras cassés et de faire de la poésie, ce qui serait dommage.
A Alceste, je donnerais le don de s'attacher à des semblables et non à une coquette frivole qui ne partage rien avec lui.
Et vous, vous voulez quoi ?
Ce que j'aime chez Antigone ce n'est pas l'intransigeance ni l'entêtement, c'est son désir d'être cohérente avec ses valeurs.
J'aime la généreuse modestie de Cyrano, son intelligence et sa différence.
Alceste... quelqu'un, je ne sais plus qui, à essayé d'écrire -une pièce de théâtre aussi - la suite, genre 20 ans après, du misanthrope. Il était devenu cardinal, coincé dans ses principes, vertueux au-delà du raisonnable et censeur comme souvent le sont les exigeants qui ont des certitudes. Ce qui ne m'a pas plu et m'a fait réfléchir sur comment je l'aurais imaginé autrement. Je n'ai pas su. J'aime qu'il refuse les compromis faciles, les mensonges (bien que certains soient utiles) la facilité en quelque sorte.
A Antigone je donnerais de la souplesse pour accepter ce qu'elle ne peut changer, sans se renier. Un peu de bulles d'air dans la compacité de sa construction, un peu trop manichéenne.
A Cyrano, je donnerais la réciprocité de l'amour, mais peut-être cesserait-il de s'occuper des bras cassés et de faire de la poésie, ce qui serait dommage.
A Alceste, je donnerais le don de s'attacher à des semblables et non à une coquette frivole qui ne partage rien avec lui.
Et vous, vous voulez quoi ?
Re: Si je me trompe, dite-le moi.
La crainte du créatif d'accepter d'aller bien et d'y perdre sa flamme.A Cyrano, je donnerais la réciprocité de l'amour, mais peut-être cesserait-il de s'occuper des bras cassés et de faire de la poésie, ce qui serait dommage.
En discutant de ça il n'y a pas très longtemps avec quelqu'un partageant la même peur, j'apprends que son psy a énoncé le décret rassurant que ça n'a rien à voir
Fa- Messages : 1849
Date d'inscription : 23/06/2012
Age : 45
Re: Si je me trompe, dite-le moi.
Bienvenue, bienvenue.
Tu ne devrais pas avoir trop de mal à trouver par ici des obsessionnels qui doutent, voire des obsessionnels du doute.
Tu ne devrais pas avoir trop de mal à trouver par ici des obsessionnels qui doutent, voire des obsessionnels du doute.
Mowa- Messages : 4392
Date d'inscription : 07/07/2012
Age : 56
Localisation : Suisse, la Côte
Re: Si je me trompe, dite-le moi.
@Fawant : vive les psys et je suis plutôt d'accord. Cyrano garderait la même sensibilité et la même créativité sans doute mais le bonheur... s'il existe, j'aurai plutôt tendance à parler de paix avec soi-même et avec les autres - n'émousse-t-il pas l'attention que l'on porte aux autres ?
Une famille, aimante et aimée ne donne-t-elle pas envie de s'y blottir ? Peut-être pas, on doit pouvoir continuer d'agir mais ensemble, par exemple.
Dans "pour un oui, pour un non" (pièce de Nathalie Sarraute) il est abordé un peu l'opposition "famille-confort-bonheur-réussite" et "solitude-ouverture - aridité - sensibilité" avec de si fines nuances que c'est un régal.
Une famille, aimante et aimée ne donne-t-elle pas envie de s'y blottir ? Peut-être pas, on doit pouvoir continuer d'agir mais ensemble, par exemple.
Dans "pour un oui, pour un non" (pièce de Nathalie Sarraute) il est abordé un peu l'opposition "famille-confort-bonheur-réussite" et "solitude-ouverture - aridité - sensibilité" avec de si fines nuances que c'est un régal.
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