Zépalasolution... vous zavez une question ?

j'aime : la NATURE, surtout les animaux, de plus en plus etre seule face a moi meme, les eclairs au chocolat (mais attention chu severe!), les filles ( ), bon les garcons aussi un peu , l'art et l'artisanat, le bricolage, le jardinage, l'autosuffisance dans la mesure du possible, comprendre et apprendre les choses, toutes les choses, l'anglais, mon CHAT plus que tout au monde, mes AMIS plus que tout au monde (apres mon chat hein, logique), DORMIR, rever, les GORILLES, ... et les morilles!! le bleu et le marron ensemble, mon camion-maison, le SOLEIL, le chaud, la FORET et son abondance, le cri de la chouette la nuit, ramasser des cepes ... pour les autres parce que moi j'aime pôa ca!, le silence, mais aussi la musique, faire de la musique avec des gens, ...

je deteste : les maths, les OGM, la PRETENTION de l'espece humaine par rapport aux autres especes vivantes, l'impunité de l'Humanité face a notre planete, le capitalisme, les gens fermé d'esprit... mais bon je les respectent quand meme, l'INJUSTICE, l'ENNUI, mes maux de tete et ma depression, travailler pour de l'argent, l'ARGENT, travailler pour qqun (entendre : sous ses ordres), ne pas comprendre les choses, mon complexe d'inferiorité, le jugement, les mots mal employés, les contresens, l'hypocrisie, le MENSONGE, les gens qui ne respectent pas leur parole, le froid, tchater, draguer, les bars, l'alcool, les drogues (y compris la fumette), la manipulation, ...

to be continued...

Quand j'étais petite, ma maman me disait très souvent 3 phrases, qui m'ont marqué bien profondément :

- "De toute façon avec toi, y'a jamais de solution !"

- "Tu connais le magazine Réponse à tout ? il cherche quelqu'un si tu veux..."

- "Mais comment tu connais ça toi ?" ... et moi de répondre : " bah.... je l'savais déjà !"


La première phrase faisait référence aux nombreux moment dans ma vie d'enfant puis d'ado et de jeune adulte où, confrontée à un problème, je n'arrivais pas à trouver de solution ou de réponse ou d'explication à une situation. J'avais tourné, retourné et re-retourné la question dans tous les sens, imaginé toutes les combinaisons possibles etc mais je désespérais d'être ainsi bloquée ; alors tout naturellement je me retournais vers ma valeur sûre, mon parent, ma mère et lui demandais de l'aide. Et chaque fois qu'elle tentait d'approcher mon problème présenté, forcément je lui fermais le clapet avec un cul de sac puisque j'avais déjà tout imaginé et que ce qu'elle me proposait ne marchait reellement pas, et je lui démontrais... dépitée et fatiguée, à bout d'idée elle finissait par s'énerver et me sortir LA phrase fatidique, qui m'enfonçait encore un peu plus dans le néant...

La deuxième, c'était plus quand on avait des discussions comme ça sur tout et rien (léger, profond, scientifique, politique .... tout quoi!) et que je faisais preuve de beaucoup de .... comment dire... répartie, spontanéité et d'analyse de ses arguments etc... Ca l'énervait un peu aussi ça, que j'ai toujours "raison", "le dernier mot".... moi ces discussions (de vrais débats pour moi) étaient des challenges, des jeux, de joutes de qui va convaincre l'autre etc...!

La troisième, je m'en souviens de quand j'étais vraiment enfant, petite, jusqu'à avant l'adolescence, quand je lui sortait un mot un peu compliqué ou un fait ou n'importe quoi qui semblait (à ses yeux) pas de mon âge, j'imagine? ... et le "je l'savais déjà !" sortait d'un naturel systématique. j'étais incapable de savoir d'où je savais ça, c'était d'une évidence pour moi, comme si je l'avais appris à mon insu ou que je détenais la vérité (la sagesse?) d'autres vies antérieures (pour ceux qui y croient ^^)

Quand j'étais petite, j'étais pas bonne à l'école. Ou tout du moins c'est l'impression que j'avais au moins toute la primaire. En fait quand je regarde mes carnets de classe de l'époque, ça allait pas trop mal.... Mais je pense que j'ai été touchée par les fameux "peux mieux faire" des instits qui ne se rendent pas toujours compte à quel point ça peut faire mal de s'entendre dire cela. Depuis j'en ai parlé avec ma mère et pour elle, le "peux mieux faire" est positif. Positif? comment dire brutalement quelque chose de positif oui! Selon moi y'a d'autre moyens d'encourager un enfant... bref...
je me souviens aussi du changement a la rentrée de la 4e, premiere rentrée de ma vie où je n'étais pas contente d'aller en classe (alors qu'avant, je m'ennuyais tellement pendant les vacances que j'avais hate de retrouver l'école)

Je me souviens que j'étais turbulente, voire bavarde, je ne tenais pas en place. Je suis sure qu'on m'aurait collé l'étiquette d'enfant hyperactif si ce mot avait été à la mode à mon époque (années 80)... j'aimais surtout le sport, les arts plastiques, la musique. J'avais que des zéros en orthographe, et un gros complexe/blocage sur les maths.... je complexais toujours de ne pas comprendre "aussi vite" que les autres, ce qui me mettait dans des états d'inhibition et de stress tels que je bloquais encore plus et donc étais encore plus en retard... je ne pouvais pas lire à voix haute et en même temps comprendre ce que je lisais... il fallait que j'essaye de relire à toute vitesse ce que je venais de lire à la classe avant que l'instit' me demande ce que j'avais compris de ce que je venais de lire... autant dire, j'avais pas le temps et c'était à chaque fois la honte!

Je me souviens que j'étais toujours fourrée "dans les jupes" des maîtresses ou des plus grandes, que j'appelais mes mamans, à la recherche désespérée de calins, d'attention et d'affection...