Fée face à la mer SUITE ET FIN + les photos....

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Message par Invité Lun 22 Oct 2012 - 22:15

Je precise n'avoir abusé d'aucune substance hallucinogène ou alcoolisée à l'heure ou avant l'heure des faits cités ci-dessous.

Alors voilà.
n'ayant pas pris de vraie vacances depuis un moment, l'eau étant mon élément l’océan
m'appelait à me sortir de mes tours glacées defensiennes...
Donc arrivée à la Tranche sur mer ( top Glam' )samedi apres de nombreux périples dont je ne parlerai pas ici, sous la pluie, j'ai passe un dimanche
pluvieux où j'ai à peine vu l’océan.
Et je vais aussi passer sur le réveil en fanfare de la pelleteuse d'à coté et du concert de scies dès 8h.
Bref c'est déprimée et en colère que je suis allée cet après midi sur la plage, sous un demi rayon de soleil.

me voila partie avec un gros sac, livres, cahier, stylos, téléphone, casque MP3, portefeuille, bouteille d'eau...
Normal pour aller a 20 mètres de l'appart, sur la plage me direz vous.
Donc j'installe mon barda, l'imper le gilet l écharpe l'énorme sac orange
La marée est descendante
et y a juste un trou ds les nuages pour laisser voir le soleil

et la ban bha je m assois

puis bha quand même j ai envie de gouter l'eau
donc j'enleve les baskets
les chaussettes
le gilet
Je laisse tout sur place
et la
je vais gouter l'eau qui redesencds
je mets mes pieds et l eau vient me les lécher avec sa langue et sa salive glacee
trop bon

Je me mets alors à chanter de plus en plus fort, à faire les 100 pas entre les rochers tout en regardant que y ai pas un voleur du 9/3 de la Tranche qui me chourre mon sac
Parce que qd même j avais mis mes affaires super loin pour pas que ce soit mouillé
puis je commence a chanter de plus en plus fort France Gall:

" j ai tellement fermé les yeux j ai tellement revee que j y suis arriveeee viens je t emmeenneeee"
bref voila je clapotte je clapotte

je chante je chante

je me retourne de temps en temps

je m avance vers l eau avec le bas du fut trempe

et la je commence à respirer, à regarder l océan et ce filet de ciel bleu

A le regarder vraiment
et la y s' passe un truc
que j avais jamais vu meme si je vais souvent à la mer

je vais essayer de vous decrire ca

: je regarde l eau les vagues et...

merde comment vous dire ca

tout a coup l eau m offre un putain de spectacle
au loin sur sa surface
y a une myriade de feu d artifice qui eclate en etoiles roses!!
c est rose!

des tonnes d etoiles qui scintillent super fort! Ca explose ds tous les sens!
et puis
les vagues
ds le creux des vagues

une voie lactee de rose
ca pete ds tous les sens
et puis y a du bleu aussi
et de l or
et de l'argent.

A un moment je me dit: oula reveille toi
je cligne fort des yeux je me dis mais qu'est-ce qui t arrive arrête ton delire

et je re regarde
et pareil ca pétille de rose de partout ca m eblouhi sans cesse

ca crepite
plus fort que le feu d artifice de la tour eiffel

et c rien que pour moi

rose rose rose

orange
un peu de bleu
ds les vagues
et or

et ca n arrete pas

et a un moment
toute cette pluie d etoiles
bha la mer la jette vers moi

elle me l envoie

elle me l a envoyée à mes pieds

j ai un chemin d etoiles devant moi
alors j y vais
je le prends
j avance de plus en plus

elle partent en riant plus loin
j avance encore

j ai de l eau aux genoux

je m arrête

je re regarde

ca re explose de rose

juste sur cette portion au soleil qu est juste devant moi
et c est juste pour moi!

y a que moi qui voit ca.
Et cette merveille arrive aux yeux et à la barbe de tous ces gens ordinaires,
perdus, qui ne verront jamais cette beauté extraordinaire, parce qu'ils ne s’arrêteront jamais dans leur vie pour prendre le temps de respirer et savourer la vie autour.
la suite c est que
j ai regarde encore pour bien m assurer que c etait pour de vrai
et c etait pour de vrai
et en fait j ai senti
que la mer me parlait
et qu elle me disait
"revient demain
ce sera encore mieux"


Dernière édition par Fée de retour le Dim 28 Oct 2012 - 21:51, édité 3 fois

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Message par Invité Lun 22 Oct 2012 - 22:32

et sans le casque, à marée basse,
Le soleil déclinant découperait quelques éclats d'or froid à travers la vase,
La pénombre résonnerait de la flûte liquide et glacée des pluviers, des courlis.
La marée montante les pousserait vers toi,
La pulsation de la vie dans la baie aux salicornes rouges, une fois encore arrachée aux marchands de mort.
Un phare tournoie sur l'île de Ré.

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Message par siamois93 Lun 22 Oct 2012 - 23:47

Et cette merveille arrive aux yeux et à la barbe de tous ces gens ordinaires,
perdus, qui ne verront jamais cette beauté extraordinaire, parce qu'ils ne s’arrêteront jamais dans leur vie pour prendre le temps de respirer et savourer la vie autour.

Peut-être que ces gens que tu qualifies d'ordinaires vivent aussi plein de choses magnifiques, non ?
C'est vrai que le 92 c'est la haute-société et que tous les autres sont des pouilleux c'est bien connu.
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Message par Invité Lun 22 Oct 2012 - 23:49



Vive l'océan!!!

Vieil océan, aux vagues de cristal, tu ressembles proportionnellement à ces marques azurées que l’on voit sur le dos meurtri des mousses ; tu es un immense bleu, appliqué sur le corps de la terre : j’aime cette comparaison. Ainsi, à ton premier aspect, un souffle prolongé de tristesse, qu’on croirait être le murmure de ta brise suave, passe, en laissant des ineffables traces, sur l’âme profondément ébranlée, et tu rappelles au souvenir de tes amants, sans qu’on s’en rende toujours compte, les rudes commencements de l’homme, où il fait connaissance avec la douleur, qui ne le quitte plus. Je te salue, vieil océan !
Vieil océan, ta forme harmonieusement sphérique, qui réjouit la face grave de la géométrie, ne me rappelle que trop les petits yeux de l’homme, pareils à ceux du sanglier pour la petitesse, et à ceux des oiseaux de nuit pour la perfection circulaire du contour. Cependant, l’homme s’est cru beau dans les siècles. Moi, je suppose plutôt que l’homme ne croit à sa beauté que par amour-propre ; mais, qu’il n’est pas beau réellement et qu’il s’en doute ; car, pourquoi regarde-t-il la figure de son semblable avec tant de mépris ? Je te salue, vieil océan !

Vieil océan, tu es le symbole de l’identité : toujours égal à toi-même. Tu ne varies pas d’une manière essentielle, et, si tes vagues sont quelque part en furie, dans quelque autre zone elles sont dans le calme le plus complet. Tu n’es pas comme l’homme qui s’arrête dans la rue, pour voir deux bouledogues s’empoigner au cou, mais, qui ne s’arrête pas, quand un enterrement passe ; qui est ce matin accessible et ce soir de mauvaise humeur ; qui rit aujourd’hui et pleure demain. Je te salue, vieil océan !
Vieil océan, il n’y aurait rien d’impossible à ce que tu caches dans ton sein de futures utilités pour l’homme. Tu lui as déjà donné la baleine. Tu ne laisses pas facilement deviner aux yeux avides des sciences naturelles les mille secrets de ton intime organisation : tu es modeste. L’homme se vante sans cesse, et pour des minuties. Je te salue, vieil océan !

Vieil océan, les différentes espèces de poissons que tu nourris n’ont pas juré fraternité entre elles. Chaque espèce vit de son côté. Les tempéraments et les conformations qui varient dans chacune d’elles, expliquent, d’une manière insatisfaisante, ce qui ne paraît d’abord qu’une anomalie. Il en est ainsi de l’homme, qui n’a pas les mêmes motifs d’excuse. Un morceau de terre est-il occupé par trente millions d’êtres humains, ceux-ci se croient obligés de ne pas se mêler de l’existence de leurs voisins, fixés comme des racines sur le morceau de terre qui suit. En descendant du grand au petit, chaque homme vit comme un sauvage dans sa tanière, et en sort rarement pour visiter son semblable, accroupi pareillement dans une autre tanière. La grande famille universelle des humains est une utopie digne de la logique la plus médiocre. En outre, du spectacle de tes mamelles fécondes, se dégage la notion d’ingratitude ; car, on pense aussitôt à ces parents nombreux, assez ingrats envers le Créateur, pour abandonner le fruit de leur misérable union. Je te salue, vieil océan !

Vieil océan, ta grandeur matérielle ne peut se comparer qu’à la mesure qu’on se fait de ce qu’il a fallu de puissance active pour engendrer la totalité de ta masse. On ne peut pas t’embrasser d’un coup d’oeil. Pour te contempler, il faut que la vue tourne son télescope, par un mouvement continu, vers les quatre points de l’horizon, de même qu’un mathématicien, afin de résoudre une équation algébrique, est obligé d’examiner séparément les divers cas possibles, avant de trancher la difficulté. L’homme mange des substances nourrissantes, et fait d’autres efforts, dignes d’un meilleur sort, pour paraître gras. Qu’elle se gonfle tant qu’elle voudra, cette adorable grenouille. Sois tranquille, elle ne t’égalera pas en grosseur ; je le suppose, du moins. Je te salue, vieil océan !

Vieil océan, tes eaux sont amères. C’est exactement le même goût que le fiel que distille la critique sur les beaux-arts, sur les sciences, sur tout. Si quelqu’un a du génie, on le fait passer pour un idiot ; si quelque autre est beau de corps, c’est un bossu affreux. Certes, il faut que l’homme sente avec force son imperfection, dont les trois quarts d’ailleurs ne sont dus qu’à lui-même, pour la critiquer ainsi ! Je te salue, vieil océan !

Vieil océan, les hommes, malgré l’excellence de leurs méthodes, ne sont pas encore parvenus, aidés par les moyens d’investigation de la science, à mesurer la profondeur vertigineuse de tes abîmes ; tu en as que les sondes les plus longues, les plus pesantes, ont reconnu inaccessibles. Aux poissons... ça leur est permis : pas aux hommes. Souvent, je me suis demandé quelle chose était la plus facile à reconnaître : la profondeur de l’océan ou la profondeur du coeur humain! Souvent, la main portée au front, debout sur les vaisseaux, tandis que la lune se balançait entre les mâts d’une façon irrégulière, je me suis surpris, faisant abstraction de tout ce qui n’était pas le but que je poursuivais, m’efforçant de résoudre ce difficile problème ! Oui, quel est le plus profond, le plus impénétrable des deux : l’océan ou le coeur humain? Si trente ans d’expérience de la vie peuvent jusqu’à un certain point pencher la balance vers l’une ou l’autre de ces solutions, il me sera permis de dire que, malgré la profondeur de l’océan, il ne peut pas se mettre en ligne, quant à la comparaison sur cette propriété, avec la profondeur du coeur humain. J’ai été en relation avec des hommes qui ont été vertueux. Ils mouraient à soixante ans, et chacun ne manquait pas de s’écrier : «Ils ont fait le bien sur cette terre, c’est-à-dire qu’ils ont pratiqué la charité : voilà tout, ce n’est pas malin, chacun peut en faire autant.» Qui comprendra pourquoi deux amants qui s’idolâtraient la veille, pour un mot mal interprété, s’écartent, l’un vers l’orient, l’autre vers l’occident, avec les aiguillons de la haine, de la vengeance, de l’amour et du remords, et ne se revoient plus, chacun drapé dans sa fierté solitaire. C’est un miracle qui se renouvelle chaque jour et qui n’en est pas moins miraculeux. Qui comprendra pourquoi l’on savoure non seulement les disgrâces générales de ses semblables, mais encore les particulières de ses amis les plus chers, tandis que l’on est affligé en même temps ? Un exemple incontestable pour clore la série : l’homme dit hypocritement oui et pense non. C’est pour cela que les marcassins de l’humanité ont tant de confiance les uns dans les autres et ne sont pas égoïstes. Il reste à la psychologie beaucoup de progrès à faire. Je te salue, vieil océan !

Vieil océan, tu es si puissant, que les hommes l’ont appris à leurs propres dépens. Ils ont beau employer toutes les ressources de leur génie...incapables de te dominer. Ils ont trouvé leur maître. Je dis qu’ils ont trouvé quelque chose de plus fort qu’eux. Ce quelque chose a un nom. Ce nom est : l’océan ! La peur que tu leur inspires est telle, qu’ils te respectent. Malgré cela, tu fais valser leurs plus lourdes machines avec grâce, élégance et facilité. Tu leur fais faire des sauts gymnastiques jusqu’au ciel, et des plongeons admirables jusqu’au fond de tes domaines : un saltimbanque en serait jaloux. Bienheureux sont-ils, quand tu ne les enveloppes pas définitivement dans tes plis bouillonnants, pour aller voir, sans chemin de fer, dans tes entrailles aquatiques, comment se portent les poissons, et surtout comment ils se portent eux-mêmes. L’homme dit : «Je suis plus intelligent que l’océan.» C’est possible ; c’est même assez vrai ; mais l’océan lui est plus redoutable que lui à l’océan : c’est ce qu’il n’est pas nécessaire de prouver. Ce patriarche observateur, contemporain des premières époques de notre globe suspendu, sourit de pitié, quand il assiste aux combats navals des nations. Voilà une centaine de léviathans qui sont sortis des mains de l’humanité. Les ordres emphatiques des supérieurs, les cris des blessés, les coups de canon, c’est du bruit fait exprès pour anéantir quelques secondes. Il paraît que le drame est fini, que l’océan a tout mis dans son ventre. La gueule est formidable. Elle doit être grande vers le bas, dans la direction de l’inconnu ! Pour couronner enfin la stupide comédie, qui n’est même pas intéressante, on voit, au milieu des airs, quelque cigogne, attardée par la fatigue, qui se met à crier, sans arrêter l’envergure de son vol : «Tiens !... Je la trouve mauvaise ! Il y avait en bas des points noirs ; j’ai fermé les yeux, ils ont disparu.» Je te salue, vieil océan !

Vieil océan, ô grand célibataire, quand tu parcours la solitude solennelle de tes royaumes flegmatiques, tu t’enorgueillis à juste titre de ta magnificence native, et des éloges vrais que je m’empresse de te donner. Balancé voluptueusement par les mols effluves de ta lenteur majestueuse, qui est le plus grandiose parmi les attributs dont le souverain pouvoir t’a gratifié, tu déroules, au milieu d’un sombre mystère, sur toute ta surface sublime, tes vagues incomparables, avec le sentiment calme de ta puissance éternelle. Elles se suivent parallèlement, séparées par de courts intervalles. À peine l’une diminue, qu’une autre va à sa rencontre en grandissant, accompagnées du bruit mélancolique de l’écume qui se fond, pour nous avertir que tout est écume. (Ainsi, les êtres humains, ces vagues vivantes, meurent l’un après l’autre, d’une manière monotone ; mais, sans laisser de bruit écumeux). L’oiseau de passage se repose sur elles avec confiance, et se laisse abandonner à leurs mouvements, pleins d’une grâce fière, jusqu’à ce que les os de ses ailes aient recouvré leur vigueur accoutumée pour continuer le pèlerinage aérien. Je voudrais que la majesté humaine ne fût que l’incarnation du reflet de la tienne. Je demande beaucoup, et ce souhait sincère est glorieux pour toi. Ta grandeur morale, image de l’infini, est immense comme la réflexion du philosophe, comme l’amour de la femme, comme la beauté divine de l’oiseau, comme les méditations du poète. Tu es plus beau que la nuit. Réponds-moi, océan, veux-tu être mon frère ? Remue-toi avec impétuosité... plus... plus encore, si tu veux que je te compare à la vengeance de Dieu ; allonge tes griffes livides, en te frayant un chemin sur ton propre sein... c’est bien. Déroule tes vagues épouvantables, océan hideux, compris par moi seul, et devant lequel je tombe, prosterné à tes genoux. La majesté de l’homme est empruntée ; il ne m’imposera point : toi, oui. Oh ! quand tu t’avances, la crête haute et terrible, entouré de tes replis tortueux comme d’une cour, magnétiseur et farouche, roulant tes ondes les unes sur les autres, avec la conscience de ce que tu es, pendant que tu pousses, des profondeurs de ta poitrine, comme accablé d’un remords intense que je ne puis pas découvrir, ce sourd mugissement perpétuel que les hommes redoutent tant, même quand ils te contemplent, en sûreté, tremblants sur le rivage, alors, je vois qu’il ne m’appartient pas, le droit insigne de me dire ton égal. C’est pourquoi, en présence de ta supériorité, je te donnerais tout mon amour (et nul ne sait la quantité d’amour que contiennent mes aspirations vers le beau), si tu ne me faisais douloureusement penser à mes semblables, qui forment avec toi le plus ironique contraste, l’antithèse la plus bouffonne que l’on ait jamais vue dans la création : je ne puis pas t’aimer, je te déteste. Pourquoi reviens-je à toi, pour la millième fois, vers les bras amis, qui s’entr’ouvrent, pour caresser mon front brûlant, qui voit disparaître la fièvre à leur contact ! Je ne connais pas ta destinée cachée ; tout ce qui te concerne m’intéresse. Dis-moi donc si tu es la demeure du prince des ténèbres. Dis-le moi... dis-le moi, océan (à moi seul, pour ne pas attrister ceux qui n’ont encore connu que les illusions), et si le souffle de Satan crée les tempêtes qui soulèvent tes eaux salées jusqu’aux nuages. Il faut que tu me le dises, parce que je me réjouirais de savoir l’enfer si près de l’homme. Je veux que celle-ci soit la dernière strophe de mon invocation. Par conséquent, une seule fois encore, je veux te saluer et te faire mes adieux ! Vieil océan, aux vagues de cristal... Mes yeux se mouillent de larmes abondantes, et je n’ai pas la force de poursuivre ; car, je sens que le moment est venu de revenir parmi les hommes, à l’aspect brutal ; mais... courage ! Faisons un grand effort, et accomplissons, avec le sentiment du devoir, notre destinée sur cette terre. Je te salue, vieil océan !

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Message par siamois93 Lun 22 Oct 2012 - 23:56

Merci Mis en Pâte pour ta richesse si gentiment partagée.

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Message par Invité Mar 23 Oct 2012 - 0:05

c pas de moi, mais d'isidore ducasse...
Embarassed

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Message par Invité Mar 23 Oct 2012 - 0:13

Merci Mise en pate et Fusain pour votre partage...


siamois93 a écrit:
Peut-être que ces gens que tu qualifies d'ordinaires vivent aussi plein de choses magnifiques, non ?
C'est vrai que le 92 c'est la haute-société et que tous les autres sont des pouilleux c'est bien connu.
Oui voilà c'est ça. C'est exactement ce que je voulais dire... Rolling Eyes (no comment Very Happy)

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Message par Invité Mar 23 Oct 2012 - 0:15

Tu t'appelais Méduse...

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Message par Pieyre Mar 23 Oct 2012 - 1:50

    Non, non !... Debout ! Dans l'ère successive !
    Brisez, mon corps, cette forme pensive !
    Buvez, mon sein, la naissance du vent !
    Une fraîcheur, de la mer exhalée,
    Me rend mon âme... Ô puissance salée !
    Courons à l'onde en rejaillir vivant !

    Oui ! Grande mer de délires douée,
    Peau de panthère et chlamyde trouée
    De mille et mille idoles du soleil,
    Hydre absolue, ivre de ta chair bleue,
    Qui te remords l'étincelante queue
    Dans un tumulte au silence pareil.

    Le vent se lève !... il faut tenter de vivre !
    L'air immense ouvre et referme mon livre,
    La vague en poudre ose jaillir des rocs !
    Envolez-vous, pages tout éblouies !
    Rompez, vagues ! Rompez d'eaux réjouies
    Ce toit tranquille où picoraient des focs !

    — Paul Valéry, le Cimetière marin (trois dernières strophes)


Dernière édition par Pieyre le Mar 23 Oct 2012 - 16:10, édité 1 fois (Raison : orthographe)

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Message par Invité Mar 23 Oct 2012 - 15:43

Il fait beau aujourd'hui.
Apres mon second reveil de la journée à 13 heures, je me prépare à retrouver l’océan.
Je suis confiante.
Je reprends mon barda, délesté du portefeuille qui aurait alourdi mon esprit serein.

La plage est totalement vide cette fois, à part une discrète jeune fille sur un rocher dans le fond.

L'eau est un peu plus haute sur le sable, le soleil brille, les mouettes chantent.
Je dépose tout, je ne perds pas de temps, j’enlève chaussettes et chaussures, je relève le pantalon, et je vais ressentir la mer.

les choses ont changée depuis hier. Le contact est toujours aussi délicieux mais... La gaité, le rire n'est plus de mise.
Les vagues sont rares mais violentes. Elles me font presque peur. Je m en eloigne. Je ne comprends pas tout de suite.
je reste les pieds dans l'eau mais je me mefie.
Puis le message m'apparait pourtant clair. Elle me montre sa force, qu'lle peut etre tres violente si elel el decide. Elle peut etre en colere. Elle ne l 'est pas là. Elle me montre juste qu'elle pourrait l'etre. Qu'elle n'est pas que joie et amour et emerveillement.
elle reste ma mère nourriciere, je le ressens ainsi. Elle me donne tout et peut aussi me reprendre, me punir...me remettre sur le droit chemin plutot.
Je vais m'asseoir face à elle.
je suis à l'ecoute.
attentive maintenant
je t entends
parle moi
montre moi.
alors Elle me montre
Elle m absorbe dans ses vagues ou je sens sa puissance incroyable
elle me montre le chemin.
ne pas lutter contre la vague
ne pas la prendre de plein fouet, ne pas me battre contre elle. car une autre arrivera puis une autre et encore une autre.
Et je finirais par m epuiser de nerfs, de ne plus voir que cela, d etre en attente toujours prete au combat
toujours prete à me "defendre"
toujours campée au meme endroit de peur de bouger.
m accrocher à un endroit anodins et prendre les vagues ds la tete, m etrangler, lutter m epuiser, pleurer...

Elle me montre qu'il faut que je lache prise
que je cesse de lutter
que je dois me laisser emporter
parce qu il y a une raison à cette vague.
celle de m amener ailleurs, là ou est mon chemin.
La où est ma mission.
La ou est ma place.

le message est aussi puissant qu'Elle.
Il m’envahit.
je suis tellement sure de comprendre maintenant
Maintenant je sais.

Puis, deux grd BOUM font trembler la terre coup sur coup.
Je sursaute je ne sais pas ce que c'est et je ne le saurais surement jamais. je regarde autour de moi les gens au loin n'ont pas l'air de s affoler.

je regarde l eau et elle a l'air de se calmer d'un coup d un seul, pas de tsunami en vue...

Comme un reveil, ce mini tremblement qui venait de la Terre, a un effet etrange sur moi.
Je me sens d'un coup triste. tres triste. triste à pleurer. Une forte déprime qui s'empare de moi. Je ne comprends pas.
Dans ma tete ces questions " Pourquoi te detruits tu ainsi? pourquoi?"
les 6 tranches de brioche avalées ce matin quand 2 avaient suffit à me nourir...
Et un mal de ventre.
lancinant
puis plus fort.
des spasmes;
Je suis triste, deprimee le corps douloureux.
Le mer s est retiree de mon esprit
Elle semble calme normale
ne me parle plus.
Je dois partir je ne peux plus rester.

je remets mes chaussures et me releve, pleine d eau de sable, de douleur et de tristesse, mais avec un message , une révélation que je dois..digerer...

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Message par Invité Mar 23 Oct 2012 - 19:24

LE CHANT DE LA VAGUE

Le rivage et moi sommes deux amants que la passion rapproche et que l 'air sépare. Je viens d'au-delà de l'horizon azuré mêler l'argent de mon écume avec l'or de son sable et rafraîchir de ma salive l'ardeur de son coeur.

A l 'aube , je récite les canons de l'amour passionnel aux oreilles de mon bien-aimé et il me serre contre sa poitrine . Le soir , je fredonne la prière du désir ardent et il me couvre de baisers.

Je suis insistante et impatiente alors que mon bien-aimé est un allié de la patience et un associé de l 'endurance.

Quand vient la marée haute j'étreins mon bien-aimé , et quand la marée basse la suit , je m'agrippe à ses pieds.

Que de fois ai-je dansé autour des sirènes , quand elles sortaient des abysses pour s'asseoir sur les rochers et contempler les étoiles! Que de fois j'ai entendu un amant se plaindre de son amour passionnel pour une belle créature et l'ai-je aidé à se soulager par des soupirs! Que de fois ai-je câliné les rochers alors qu'ils restaient inertes et que de fois les ai-je chatouillés en éclatant de rire et pourtant ils n'esquissaient aucun sourire !Que de fois ai-je arraché aux abysses des corps qui se noyaient et les ai-je ramenés au monde des vivants! que de fois ai-je volé des perles aux profondeurs pour les offrir à des déesses de beauté!

Dans la quiétude de la nuit , quand les créatures enlacent le fantôme du sommeil , je reste éveillée tantôt en chantant et tantôt en soupirant . Pitié, la veille m'a éreintée ! Toutefois je suis amoureuse et l'amour véritable se reconnaît par la veille .

Telle est ma vie , et tant que je vivrai , ainsi je resterai .



KHALIL GIBRAN

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Message par siamois93 Mar 23 Oct 2012 - 19:35

Ma prof de t'aï-chi-chuan nous dit toujours de faire la vague mais j'ai vraiment du mal. Je ne connais pas vraiment la mer et je suis si raide je suis plutôt montagne moi alors essayer de faire la mer ... Il faut bien pourtant se couler dans le mouvement, mouvement à deux ou mouvement du groupe, et garder les pieds sur terre et souple comme une algue dans le flux et reflux incessant de notre sang de notre souffle de notre attention.
La mer viendra à bout du rocher, petit galet ou falaise disparaitront dans le temps.
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Message par Invité Mar 23 Oct 2012 - 20:25

Fée, peut-être qu'un de ces quatre sur la plage, à l'endroit où les vagues viennent mourir et déposent ceci ou cela, tu verras des bestioles de ce genre, surtout si tu restes sans bouger.

Fée face à la mer SUITE ET FIN + les photos.... 4877043350_8007eb0ea3

Ils seront un peu plus blancs (plumage d'hiver oblige) mais toujours en train de courir sur leurs petites gambettes comme ici. Ils font la taille d'un étourneau on va dire : 15-18 cm. Cela peut être aussi une autre espèce, un peu plus sombre et un peu moins "speed" dans son activité, mais peu importe (ici ce sont des bécasseaux sanderling et sinon, des variables);
Par contre, regarder (observer ferait trop scientifique) leur ballet est profondément apaisant. C'est la vie, fragile, pathétique, acharnée. Le "minéral" de la plage et de la vague est transcendé, dépassé. La pulsation de la Terre qui halète dans leur éternel retour, ces bestioles que personne ne remarque.

Et puis ils viennent de tellement loin qu'on peut prendre le temps de les accueillir.

Je te souhaite de les croiser.

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Message par Invité Mer 24 Oct 2012 - 8:28

merci Tramber pour le partage...
Fusain a vrai dire, je vois souvent de tous petits oiseaux un peu partout. Mais seuls à chaque fois. ce pourrait etre eux? Je suis incapable de les discerner. J essaierai d en prendre un en photo si tu veux Smile

aujourd’hui jour 3, peut etre apres la puissance qui gronde, aurais un message apaisant..? ou pas...

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Message par Invité Mer 24 Oct 2012 - 9:45

je vois souvent de tous petits oiseaux un peu partout

ça dépend où : ceux-ci, tu les verras uniquement au tout bord de mer, à fouiller dans la vase (ou alors en vol au ras de l'eau), et c'est un endroit où tu ne verras d'ailleurs rien d'autre que des oiseaux de cette catégorie...

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Message par spirou Mer 24 Oct 2012 - 10:00

Si tu aime les oiseau de mers ,toi laparrisiéne descend la Seine .Tu verras au fil de l'eau des milier d'espéce d'oiseau et en ce moment même les cigogne on envahie les marais.
Beaucoup d'espéce sont a découvrir j'usque Honfleur , où si tu à des vue sur un homme , ild'offrira un chocolat chaud des plus romantique
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Message par Invité Mer 24 Oct 2012 - 10:25

spirou tu es un poete je ne le savais point Smile
merci

fusain alors non les seuls que le vois en bord s d eau sont des mouettes Smile

ce matin j ai eu un paysage epoustouflant a pleurer de beauté..je verrai si j arrive a telecharger les photos de mon tel

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Message par Invité Mer 24 Oct 2012 - 18:48

Sur la plage, le vent était omniprésent.
Un vent doux, sans menace de tempête.
Un vent à la fois chaud et humide, moite et lascif.
Un vent propre à ces instants ou le temps semble indistinctiblement cesser d’avancer.
Bercé par le vent, il se suspend et égraine devant nos yeux ébahis les secondes de son existence. Grain à grain, il balaye des nuées de sable qui nous empêchent d’ouvrir pleinement les yeux sur ce spectacle. Et c’est la main sur le front que nous comprenons alors en voyant la mer se mêler au vent, à la terre et au ciel que nous somme ici en face d’une entité qui nous dépasse. D’une ancienne divinité païenne, d’un Léviathan qui d’un seul souffle aurait la force de nous annihiler. Nous baissons alors le regard et le soleil au lieu de nous brûler, le sable au lieu de nous déchirer, la mer au lieu de nous asphyxier, se mettent à chanter en diapason avec le vent.
La nef du monde se dessine alors devant nous.
Et frêle et fragile, légèrement en retrait pour ne pas déranger l’office, nous pouvons assister au sabbat de la création.
Les quatre éléments se retrouvent alors unis dans une multitude de symbioses totales. Le soleil léche de ses rayons la mer qui pour lui répondre envoie vers le ciel une légère brume rafraîchissante. Au cœur de système, la mer se voit elle-aussi embrassée par le vent. Ce dernier, tantôt venant de l’ouest, tantôt venant du nord soulève de manière brutale ça et là des robes de vagues qui épuisées par la vigueur de l’orgasme empédocilitique, viennent s’écrouer / [ s'échouer] sur une terre sablonneuse, elle même chauffée et dorée par le soleil.
Ainsi les quatre éléments se retrouvaient en ce lieu mélangés les uns aux autres dans un coït naturaliste que seuls les indigènes, les autochtones pouvaient percevoir.
Les touristes eux ne voyaient rien. Ils se nourrissaient simplement de l’essence de toutes ces vérités mystiques. Ils ne voyaient pas la métempsychose qui dans ce lieu se nouée. Pour eux, la plage était non pas le lieu cosmique ou les anciennes divinités se retrouvaient. Pour eux, elle était juste un énorme terrain de jeu ou leurs pulsions primaires pouvaient être exultées.
Un simple lieu social ou l’homme se devait de prendre du bon temps. Lautréamont devait se retourner dans sa tombe. Oui, comme il l’avait prédit « le vieil océan restait à jamais grand célibataire ». Oui ça et là des bateaux le violait et lui faisaient perdre de sa virginité. Oui ça et là des flaques noirâtres de saletés venaient elle-aussi lui retirer un peu plus de vie…venaient lui rappeler que son règne était terminé et que celui de l’homme était sur le point de s’affirmer. Oui, tous cela se passait sous les yeux attristés de Loïc.
Un ballon roula à ses pieds et un petit garçon se pencha pour le ramasser. Loïc versa une larme et voyant ce petit atlas soulever sa sphère. Dans sa tête l’écho d’un ‘pourquoi’ raisonna. Puis il décida de participer lui aussi à la curée. Il se déshabilla et se laissa doucement glisser dans la mer. Les vagues claquaient sur sa peau. Le soleil le réchauffait. Le vent le rafraîchissait… Et une fois enfin calmé, il s’étendit dans le creux d’une dune pour dormir un peu et laisser les émotions qui l’avaient submergées disparaître, s’enfouir un peu plus dans les abîmes de son être.

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Message par Invité Mer 24 Oct 2012 - 18:54

Puisque nous en sommes aux présentations,

Je vous présente ma mer (photo très personnelle que je ne pense pas laisser Smile )

Fée face à la mer SUITE ET FIN + les photos.... 254933245Copie

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Message par Invité Jeu 25 Oct 2012 - 1:10

Magnifique pao Smile
Texte de toi mis en pate?
Bon Fusain je les ai VUS! ces petits oiseaux touts freles avec des pates super longues et le ventre tout blanc, juste au ras des vagues! 5 ou 6, entre 2 mouettes qui joueient les parents bienveillants... Je les ai vus de loin, je me suis levee et me suis approchée pour etre sure. C est la que j ai vu leur paes s agiter à une vitesse folle pour eviter les vagues! Hop ils courent pour eviter la vague, hop ils reviennent des qu'elle redescends picorer une ou deux fois el sabl et puis hop ils recourent! Qu'ils sont droles! Et je n'ai jamais vu des oiseaux aller aussi vite! leurs pates sont invisible tellement elles bougent vite!ils ont longe le rivage bien plus vite que moi! C etait tres drole et leur petit puipuipui ! trop joli à entendre Smile
merci Fusain Smile

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Message par Invité Jeu 25 Oct 2012 - 1:37

J'ai pris de magnifiques photos ce matin...quelles couleurs! quelle luminosité! je ne pourrais les decharger qu une fois a la maison...
Quel calme cette mer ce matin, pourtant quelle volonté indefectible.
3 jours et quelle difference chacun de ces jours...

Fée face à la mer SUITE ET FIN + les photos.... 1110


Fée face à la mer SUITE ET FIN + les photos.... 1411

J'y suis retournee cet apres midi et la encore elle avait changé.un vert, pas tres tres contente, mais aps en colere non plus, plutot bougonne au debut.
La encore je suis allée la saluer...Elle est venue me lécher les pieds, m'a accueillie.
Elle s'est vite amusée à flirter avec moi.
tour à tour séductrice, dangereuse, caressante, puis indifferente, elle a joué avec moi.
Elle m'a dit que j'etais à Elle. Mais je le savais déjà...
Elle s'est precipitée vers moi, je me suis reculée, elle s'est eloignée je l'ai rejointe
Je lui appartiens. Elle fait largement partie de moi, de mon etre , dans ma chair, elle m'emplit.
Je retournerai à elle et elle m'accueillera comme il se doit.

Mais pas tout de suite, pas maintenant; Notre danse macabre et merveilleuse au dela des mots, n'est qu'un avant gout salé.

Puis elle me laisse decouvrir son autre enfant...Le sable...
Millions de particules nacrées, dorées et argentées dans lesquelles je m enfonce un peu à chaque pas. Je me concentre sur lui. Je m arrete sur un gros cailloux qui laisse apparaitre une face de crane humain.Le dessin est saisissant.
Je regarde cette mort en face.
Je me penche et l'enleve de mon chemin. Je la garde au creux de moi pendant que je reviens sur mes pas, hesitante. Je la garde? Je la jette?...
Je me tourne alors vers Elle, et lui envoie la mort au visage. Certes pas tres loin, mais assez pour qu elle ne soit plus sur mon chemin.Pas celui d aujourd hui en tous les cas...

Mes pieds sont glacés, je remonte sur le sable un peu plus sec et m effondre sur mon imper qui joue le role de serviette de plage,
Mes pieds s enfoncent volontairement ds le sable, mes mains le palpent, l'englobent et le malaxent comme on le ferait sur des seins fermes et tendres. la sensation est incroyable de sensualité. Le sable ne s ecrase pas il se libere par les cotés. Plus je le sers dans mes mains et plus je le libere.

Avez vous deja passé vos mains, en effleurant la surface d un sable fin. Voyez comme il vous carresse. Une sensation incroyable de douceur de volupté, une carresse mieux que la soie, mieux que la peche...

chaque grain vous frole et accompagne votre peau dans un mouvement doux et palpitant. Chaque grain...

Je veux m en enduire. Je plonge pour chercher le sable un peu humide qui restera accroché a ma peau, je l etale a grosses poignées sur mes mains, mes bras, mes mollets..la sensation fraiche douce incroyable..J'ai envie de me plonger en lui, de le ressentir sur chaque centimetre de mon corps, sa fraiche humidité, sa douceur, sa protection, sa vie.
il s accroche a moi. je m accroche a lui.
deux enfants de la mer qui se retrouvent.
Frere et soeur nous nous retrouvons, nous avons la meme Mere nous venons du meme ventre. Elle veille sur nous. Il me couvre et me protege.Il me fait tant de bien et me rassure. Nous sommes un face à Elle.

Elle nous observe jouer, nous découvrir.

Nous sommes ses enfants.


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Message par Invité Jeu 25 Oct 2012 - 20:34

Texte de toi mis en pate?
oui, de moi...un petit fragment...

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Message par Invité Jeu 25 Oct 2012 - 21:02

Fée face à la mer a écrit:Magnifique pao Smile
Texte de toi mis en pate?
Bon Fusain je les ai VUS! ces petits oiseaux touts freles avec des pates super longues et le ventre tout blanc, juste au ras des vagues! 5 ou 6, entre 2 mouettes qui joueient les parents bienveillants... Je les ai vus de loin, je me suis levee et me suis approchée pour etre sure. C est la que j ai vu leur paes s agiter à une vitesse folle pour eviter les vagues! Hop ils courent pour eviter la vague, hop ils reviennent des qu'elle redescends picorer une ou deux fois el sabl et puis hop ils recourent! Qu'ils sont droles! Et je n'ai jamais vu des oiseaux aller aussi vite! leurs pates sont invisible tellement elles bougent vite!ils ont longe le rivage bien plus vite que moi! C etait tres drole et leur petit puipuipui ! trop joli à entendre Smile
merci Fusain Smile

Héhéhé ! J'en étais sûr !

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Message par .... Jeu 25 Oct 2012 - 21:08

Au-delà de la découverte, il y a cet émerveillement qui nous emporte. Merci pour cette nouvelle perle, Fée. Wink

....

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Message par Invité Jeu 25 Oct 2012 - 21:35

Je marche éternellement sur ces rivages, entre le sable et l'écume.
Le flux de la marée effacera l'empreinte de mes pas, et le vent emportera l'écume.
Mais la mer et le rivage demeureront éternellement.
Khalil Gibran

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Message par spirou Ven 26 Oct 2012 - 15:35

Le vent du large forme l'écume des vague vennat mourir a mes pieds.Il siffle bruyamment a mon oreilles empêchant que ma muse chuchote les secret de tous mes souvenir.Là les pied glacée je reste dans la torpeur car la clameur des vague apaise mon âme tandis que la ville dans mon dot clamera la perte des rêves. Devant moi l'infinie de l'horizon et les les rêve de voyage qu'inspire les cargo qui passes. Le soleil fuyant le tumulte des hommes trop presser pour le voir m'enveloppe dans la pénombre pendant qu'il hypnotise mon regard . Le rayon vert ne serrat pas encore pour ce soir.
Temps pis , je me retourne et retourne à la vie d'une simple rotation. mais quel vie, alors je rammasse un petit gallet noir pour emporter un petit morceau de rêve dans le fond de ma poche.


Rêve! rêve petite fée des gréve car tu écrit merveilleusement bien et tu partira avec de la poussière de fée dans les cheveux ramassé dans tes rêverie sur le sable de la plage.
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Message par Invité Dim 28 Oct 2012 - 22:09

Merci Spirou pour ce merveilleux message j ai aime c est tres poetique
merci naja Smile
Tramber, jolie phrase...

voici la suite :
avant dernier jour:
Elle m a demandé de lui raconter ma vie sur Terre.

J’ai essayé d y répondre. De loin sans entrer dans les détails de ma tristesse et de ma solitude.

Elle m a écoutée. Je l’ai sentie émue comme je ne l’étais pas.


Elle a voulu me réconforter,
m'envoyant des vagues de tendresse aussi proche de moi qu’elle le pouvait.

Certaines arrivaient à me toucher.


J’ai compris qu’elle avait été obligée de me confier à une autre famille. Mais qu’elle restait
ma véritable mère. Ma passion.

Je n’ai pas voulu lui faire de la peine. Elle s inquiétait vraiment.

Je lui ai parlé. Elle m a écoutée.

Une écoute pleine d amour et d intérêt. Pour moi.

A pleurer.



Dernier jour:

Mon dernier jour.

Seule face a la mer. Il est 17 heures.

Il fait gris et froid.

Je suis venue lui dire au revoir.

Elle vient vers moi, tends ses vagues pour me toucher.

Oui c'est moi je suis là.

Je lui parle un peu. Lui chante une chanson

Puis comme je me l’étais promis, je récupère de grosses pierres qui représentent tous mes poids de
l'existence, mes peurs, mes addictions. Tout ce que je porte et qui ne m'appartient pas.

Chaque gros galet représente quelque
chose de lourd et douloureux.


Je le tiens fermement, inspire et me
représente mentalement son poids ds ma vie. Puis je le lui lance.
Pas très loin mais au maximum de ce que je peux faire sans me
reluxer une épaule déjà fragile.

J'en envoie 5, peut-être six,

Puis je grave un cœur à son bord avec
un bout de bois.

J’y inscris « MOI » en
énormes lettres.

Je me prends en photo.

Fée face à la mer SUITE ET FIN + les photos.... Sans_t11

Et je vais me rasseoir plus proche d'Elle plus proche de mon frère, en communion avec eux deux.

Ma famille.

Je le ressens si fort à présent.

Ma mère.

Ma mer.

Je suis de votre essence, je le sais
maintenant. J’en deviens consciente.

Un étourdissement vient me le
confirmer.

Cette impression de tanguer qui me
venait si souvent. C’est clair à présent. Je suis composée
d’Elle à 80%. Comment pourrait il en être autrement ?


  • « Comment faire pour vivre
    sur Terre en étant eau, Mer, dis le moi.

    Ici tu es toute puissante mais une
    seule partie de toi ne saurait survivre parmi la Terre. Comment
    puis-je faire, moi, si insignifiante à coté de Toi ?
  • Tu n es pas entièrement MOI. Ton
    corps a été fait pour s adapter à eux.
  • Mon corps ne s'adapte ni à eux,
    ni à toi. Je me sens comme la petite sirène qui a sacrifié son
    élément pour un amour que je n’ai pas su trouver. On ne m’a
    pas donné de choix. Je ne croix pas . Je ne m’en souviens pas.
    Peut etre ai-je été pretentieuse, trop curieuse, et ai-je voulu
    aller voir plus loin ce qui se passait dans le monde des hommes.
    Peut être me l a-t-on accordé.

    Tu m’as confiée à une famille
    humaine dont je ne me suis jamais sentie proche.


    Je te retrouve.

    Mais je repars demain.

    Je ne suis adaptée ni à toi ni aux
    hommes. Comment survivre alors ?

-Je serais toujours là pour toi, dès
que tu as besoin, reviens vers moi. Trouve ta propre famille sur
terre.

La tristesse m’envahit. Je sens un
déchirement poindre en vue de la séparation prochaine. Un
déchirement que je n’ai peut été jamais vraiment éprouvé avec
ma mère de substitution.

Ma mer est entière passionnée
puissante, universelle. Son amour est inconditionnel et je le sens.
Elle est généreuse et dangereuse.

Je suis Elle.

Mon frère, ma mère, je vous quitte.
Je vous ai trouvés. Je vous quitte. Demain.

Je serre mon frère fort entre mes
doigts, je regarde ma mère, calme , triste, claire, apaisante…Mais
douloureuse, autant que moi.

Je les ai retrouvés et je m'en sépare.
Je m’en suis emplie mais je n’ai pas eu le temps de me sentir
moins seule. Même si a présent, je le sais, je ne le suis plus.

Un seul mot pour vous :Merci.

Je vous aime.

Je vous aime

Je peux même le crier, je suis seule
face a vous. personne ne voit l amour qui se trame.

La separation après des retrouvailles
fugaces . Une certaine intensité .

Je me promets de ne pas oublier.
Jamais. De revenir des que possible. Toujours.

Leur ame sera toujours là. A moi de
m’y pencher pour les écouter et les ressentir.




Je reviendrai.

Peut etre ne serais-je pas seule.

MERCI Mer








le lendemain il est 6 heures du matin
et j' affronte le froid, la nuit et le poids de ma valise qui me
courbe en deux, pendant que j avance péniblement vers l'arrêt du
car. Je jette un œil au loin mais il fait bien noir et je ne la vois
pas bien. Je n'en n'ai pas non plus envie. Le sable est redevenu
sable et m empêche d avancer en coinçant régulièrement les roues
de mon fardeau. Clin d’œil ou bien.. ?




Je reviens à ma vie grise mais j
espère être transformée. Un peu, beaucoup..qui sait ?


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Message par Invité Dim 28 Oct 2012 - 22:13

quelques photos:
jour 1

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jour 2

Fée face à la mer SUITE ET FIN + les photos.... 810


Magnifique jour 3 ( les photos sont pas du tout retouchées et prises avec un appareil portable quelconque)

Fée face à la mer SUITE ET FIN + les photos.... 910

Fée face à la mer SUITE ET FIN + les photos.... 1210

Fée face à la mer SUITE ET FIN + les photos.... 1410


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Message par Invité Dim 28 Oct 2012 - 22:17

jour 3 encore
Fée face à la mer SUITE ET FIN + les photos.... 1510

Fée face à la mer SUITE ET FIN + les photos.... 1610

la plage comme un desert:

Fée face à la mer SUITE ET FIN + les photos.... 1710

Fée face à la mer SUITE ET FIN + les photos.... 1810

jour 4

Fée face à la mer SUITE ET FIN + les photos.... 2210

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Message par Invité Dim 28 Oct 2012 - 22:20

avant dernier jour : ( ma residence on the beach)
Fée face à la mer SUITE ET FIN + les photos.... 2510

et tout dernier jour:

Fée face à la mer SUITE ET FIN + les photos.... 2710


MOI

Fée face à la mer SUITE ET FIN + les photos.... Sans_t10


Merci de m avoir lue

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Message par Invité Dim 28 Oct 2012 - 23:32

Very Happy
Cool.
Je ne peux me passer d'elle aussi.
Ou que j'irais, je vivrais à côté de la mer, mieux de l'océan.

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