y a-t-il des gens heureux ici ?

euh... bon déjà on peut se poser la question de ce qu'est le bonheur (et je pense que certains ici avec un bon background philosophique le feront très bien)

mais moi qui vient d'arriver ici, j'ai l'impression à vous lire qu'une bonne partie d'entre vous (nous?) sont pas hyper jouasse voire carrément dépressifs ou suicidaires...

bref, j'avoue que ça me fait un peu flipper : je me demande si c'est un biais de recrutement (on va sur un forum pour discuter justement parce qu'on ne se sent pas bien dans sa vie) ou si c'est une nette tendance de la population zébresque ou simplement si ceux qui se sentent "relativement" bien (on va pas pousser non plus hein... y a des scandales pas possible dans le monde, des trucs inacceptables, des questions sans réponses, des trucs angoissants, des soucis quotidiens , je vous parle pas de béatitude absolue non plus hein!! ) oublient de le dire...


bref, tout ça pour dire: actuellement, j'ai trouvé un relatif équilibre dans ma vie, je gère plus ou moins mes angoisses, j'exerce un métier qui me plait , je vis avec un homme exceptionnel avec qui je m'entends bien, on a pris le risque de faire des enfants même si le monde actuel n'est pas idéal et qu'ils risquent de souffrir, on en "commis" deux et on prépare le troisième ( écologiquement parlant, je sais que c'est une aberration: comme quoi on peut-être conscient et parfois totalement égoïste!!), je n'ai pas un scénic (ça tombe, j'ai lu quelque part que certains ont un pb ici avec les scénics ) mais un picasso (enfin, pas un vrai, un qui roule!) ,on habite dans un endroit sympa, on a des copains avec qui on partage des activités, on n'a pas de labrador (faut pas pousser hein!! ) , j'ai du temps pour pouvoir penser... bon, parfois il m'arrive de me sentir un peu coincée aux entournures (j'aimerais faire des choses un peu plus grandes mais ce n'est qu'une question de timing) ou d'être rattrapée par de vieux démons mais globalement j'adore ma vie, j'adore ressentir, vivre, respirer, goûter, inventer, aider, faire l'amour, construire, réfléchir, élever ...

y a-t-il d'autres "imbéciles heureux " comme moi?

Je ne sais pas si tu as lu ce sujet, à propos de la question de faire des enfants dans ce "monrde" :
http://zebrascrossing.forumactif.org/vie-de-zebre-anecdotes-ressentis-f7/la-mort-et-la-vie-mais-d-abord-la-mort-puisqu-il-faut-vivre-avec-t840.htm

Sinon je n'ai pas vraiment de réponses à apporter à ton sujet puisque je suis très loin de me sentir heureuse, je ne sais même pas si le bonheur existe...

un post bienvenu Aériel!!

il semblerait que beaucoup de zèbres soient encore dans les phases de questionnement, de remise en question, de déni, de colère pour le temps perdu ou à cause des "normaux" parfois si c... et obtus (parents et autres), et puis en proie aux "dommages collatéraux de la zébritude" et de l'hypersensibilité qui va avec : dépression, solitude, et pour certains une certaine phobie sociale

bon enfin je ne suis ni psy ni phi

j'ai la chance et l'âge d'avoir traversé tout ça et Dieu sait si ce fut long, dur, pénible etc

mais je pense avoir trouvé une sorte d'équilibre ou tout de moins de compromis entre ce que je suis, la manière dont je fonctionne et vit et puis la vie dans notre société, avec ses épreuves et ses contraintes

bémol : j'ai toujours été en suradaptation depuis ma petite enfance et là depuis quelques mois, je ne peux plus, et j'essaye de tout remettre à plat pour prendre des décisions en fonction de MES BESOINS, en utilisant et en optimisant les facilités et les exigences de mon cerveau si particulier

je pose la réponse à la question à 10000$ :
le bonheur est-il possible et accessible aux Z?

moi je n'y crois pas dans l'absolu mais si jamais je me réveille un matin en me disant "p... je suis bien, je suis heureuse", et bien....

j'aurais changé d'avis

.
edit : finalement non.

oui il y a des zebres heureux (je pensais justement à toi, chrissie ) mais en effet je pense que ca n'est pas aussi facile que pour un autre. ce qui me semble purement logique en fait.
par contre, je pense aussi que notre bonheur est plus puissant que celui des autres, à qui une absence de malheur suffit.

j'ai hate de lire les reponses des autres en tout cas.

en ce qui me concerne, je ne suis pas heureuse. mais ca viendra surement. j'ai trouvé une des clefs de ma vie jusqu'a aujourd'hui, et je me sens déja mieux. moins desesperée en tout cas

en tout cas, ne flippe pas, je pense que tu as raison de penser que les zebres heureux existent mais ne sont peut etre pas sur les forums
ici les gens viennent parce qu'ils veulent comprendre et etre compris. creer des liens. trouver des gens avec qui partager leurs "trucs"... prises de tete et autres interrogations...

bien parlé miwako!

il est vrai que l'absence de malheur, ou de galère, une journée qui se passe bien, que ça roule , que le moral est au beau fixe et que je n'ai pas trop mal aux genoux, au dos, aux pieds et que sais-je, et bien j'apprécie
c'est comme des vacances hein??

courage et persévérance!!
La flamme est toujours en nous, c'est une psy qui m'a dit ça récemment, concernant les "surdoués", les HQI (je ne sais plus comment elle nous "dénomme")
même un genou à terre, ou vautré dans la fange, on est encore vaillant et prêt à se relever
bon je dis ça car c'est ce que j'ai constaté au fil de ma vie
peut-être avons nous 9 vies comme les chats?

(8 merdiques et 1 qui rattrape le tout )

@chrissie :je pense que le "à qui "dans la phrase de Miwako se référait aux gens normaux, que c'est à eux que suffit une absence de malheur pour être heureux.
En tant que zèbre, j'ai l'impression qu'on a le bonheur plus exigeant comme dit Miwako et c'est de ça que je souffrais avant. Maintenant j'essaye justement de tirer parti de mes rayures qui me permettent d'être fascinée par un détail et je peux déborder de bonheur grâce au chant d'un oiseau, à la couleur d'une fleur (pas souvent grâce aux gens ms je ne désespère pas lol)...ce que peu de non-z peuvent faire en somme.
@ Aériel:Pour le question du suicide, même si j'ai une opinion théorique assez négative de la vie (cfr le sujet sur la vie-la mort) je sais que ce qui me la ruine c'est de penser à ça rationnellement au lieu de la vivre donc j'essaye de profiter de ce que la vie peut m'offrir (en me disant que c'est moi qui choisis pcq j'estime avoir le droit de me tuer si ça va trop mal à nouveau. Et donc chaque jour est un choix de vie, et si je suis là c'est donc que j'aime la vie (en général... )

Je pense aussi que les zèbres heureux ne sont pas forcément sur le forum.

Ayant la grande manie (et je la garderais jusque ma mort n'en déplaise à certains) de raconter ma vie à tout le monde et donc ma zébritude, cela délie les langues et j'en ai trouvé 3/4 qui ne sont pas sur ce forum.
Parmis ces gens un dont la femme doit l'être probablement et les enfants (3) sans aucun doute possible. Ces gens sont heureux et il me redonne espoir, il est possible d'être zébre et heureux.
Je pense par contre que Zèbre + certains types de caractères, le bonheur est plus compliqué et dur à avoir. Un peu comme les non-Z, certains sont heureux d'autres malheureux.

Je me suis posée la même la très grand majorité je suis en état neutre ou de bien être. Je sais que j'ai des moments de moins. Cependant grace à ma thérapie ces moments sont moindres et surtout j'apprends à la gérer et à les soigner au plus vite. Donc je te dirais que je suis heureuse. Tous les jours je fais le compte de la journée et aurait tendance à ne me souvenir que des bons moments, quelque fois des trucs cons. Mais quand le bonheur de ces moments même si excessif m'envahit je me dis que si le prix à payer et d'avoir de temps en temps des moments plus bas qu'en plus je commence à bien gérer, et ben cela vaut le coup.

En bref le bonheur est propre à chacun et Z ou non Z on peut y arriver à condition tout d'abord de définir quelle est son propre bonheur. Et souvent c'est le chemin plus que le but le meilleur.

Je suis assez d'accord avec Noumi.

En fait, je pense que nous attendons trop du bonheur : on le voit comme une plénitude parfaite, un état qui se suffit à lui-même et à nous-même, un aboutissement avec la certitude que rien ne va bouger après car cet état serait acquis de manière définitive.

Alors que la vie est une succession de surprises bonnes et mauvaises, par hypothèse non prévues, qui remettent systématiquement en cause notre état présent. Je me souviens qu'un jour, j'avais 16 ans, je m'étais dit "je suis heureux". Quelques mois plus tard, je me prenais une immense claque dans la g*****, du genre qui fait vraiment bien mal et atteint toute une vie. Alors maintenant, je ne dis plus rien...

... mais j'essaie de me satisfaire du quotidien. Et vous savez quoi ? J'y arrive de plus en plus ! Là, je me dis que je suis bien content de participer à ce forum, d'avoir trouvé des gens un peu comme moi. Ca semble peu par rapport à gagner à Euromillions mais c'est quand même bien, vous ne trouvez pas ?

Et puis le fait d'être un zèbre n'empêche pas de pouvoir décider du sens que l'on donne à sa vie : moi j'ai choisi petit à petit de faire de mon mieux pour être heureux au quotidien, et de faire avec les aspects négatifs car ils sont inévitables... mais permettent par contraste d'apprécier ce qui est bien.

voui il y a des gens heureux

j'ai mis du temps...avant le forum j'avais trouvé un équilibre à moi sur 10 ans au moins, et puis des évènements m'ont fait perdre l'équilibre...

et puis il y a eu la lecture de JSF, des nouvelles pistes de compréhension (mettre des mots sur des choses que je savais déjà mais des autres mots) et de fil en aiguille le forum...j'ai atterri ici peu sûre de moi, fatiguée, pleine de doutes et tout...

et puis les discussion, l'acceptation de certains, la reconnaissance des autres (même par écrit et à distance) m'ont doucement fait du bien...à côté ça je reconstruisais donc j'ai pu retrouver de la force et tout !

et enfin ma première vraie rencontre m'a aidée : ça s'est bien passé pour "nous" (qui étions là) ça nous a liés...

je n'ai pas tout lu...

Mais je pense en effet que le bonheur est en pointillés, mais aussi qu'on peut "le cultiver" je suis une créative, mon imagination me sauve de l'ennui, ma sociabilité se passe bien car j'ai l'esprit ouvert et je deviens "sage" un peu (avec "les autres, je ne dis pas tout ce que je sais........et j'essaie de ne pas rentrer dans des débats stériles où la communication est un jeu d'asseoir son pouvoir bêtement : je préfère me taire ou m'en aller...)

Ce que je peux dire aussi : c'est que j'ai essayé de "sauver des autres" qui pleuraient, criaient fort, sans succès (du moins sur le long terme ont ils évolué mais finalement ils le doivent à eux...) j'ai donc appris à respecter le libre arbitre de chacun même si "ça les mène vers des choses moches"...

Ca m'a permis de me calmer avec l'envie de sauver le monde...car moi j'ai fini épuisée de ce combat, j'ai dû lâcher prise...

J'ai vécu des moments très difficiles ça m'a peut être permis de relativiser : pour moi j'ai jonglé avec l'extrêmement complexe, mais suis revenue à du "simple" (l'instinct) ensuite et c'est la meilleure chose qui me soit arrivée...

Ne pas courir de marathon forcé et aveugle...(la société nous en fait courir et les grands sensibles en souffrent...)

Même si mon cerveau tourne très vite (quelques crises où ça allait "trop loin" (trop d'arborescences, difficultés de sommeil...) : je prends soin de le vider régulièrement !! (marche à pied, jardin, soleil, musique, détente, tisane, douche froide...)

La force parfois "c'est de savoir qu'on l'a" mais de l'économiser pour bondir à point (pas pour un but mauvais hein)...

Je ne possède pas grand chose et n'ai pas grand chose à perdre, je ne sais pas, mais je crois que ça m'aide aussi...

J'ai lutté contre mes peurs et ai fini par les faire disparaître, en faisant beaucoup d'expériences pratiques et théoriques...(se jeter dans la vie ? )

S'entourer de personnes qui vous comprennent c'est chouette aussi (chez moi il y en a peu alors je fais de plus en plus d'escapades pour "vous voir" )

L'intelligence sensible n'est pas toujours qu'une faiblesse c'est aussi un grand atout pour vivre bien, et vivre bien avec les autres, pour peu de se connaître bien soi et de jouer avec soi à "se coincer" pour avancer, se parler pour se dire à soi "je te reconnais bien là" (et rigoler tout seul)

Le rêve, les activités qui vous motivent, le partage de la joie aussi...l'imagination et tout ça aident beaucoup...

Je crois qu'on a besoin de varier les activités pour ne pas s'ennuyer...et de se vider la tête pour éviter le "burn out" par tous moyens (parole, arts, sports....)

Bref après ceux qui parviennent à cet état humain de vie "bien" savent aussi que "chacun son chemin" c'est une envie, un choix, un travail personnel vers ce stade si c'est ce que vous voulez : mais oui, on peut l'atteindre ! (Même si on prend encore coups et blessures, on les vit différemment disons...)

Je vous souhaite à tous d'y parvenir si c'est ce que vous cherchez...
J'espère que ça vous fait plaisir de savoir qu'on peut y arriver

Je dirais même qu'on en a le devoir ?? Vis à vis de nous, et des autres (qui sont là.....autant vivre au mieux avec eux )

Pi heu voilà...heu

Ah oui : les zèbres heureux sont souvent "dehors".......

En complément : il paraît que le cerveau a tendance à reproduire les mêmes mécanismes de pensée (je crois que c'était dans le livre de JSF) ; une personne qui broit du noir doit rapidement changer son état d'esprit sinon elle en prend l'habitude et, automatiquement, cela reviendra sans cesse. J'étais un peu comme ça à une époque, mais ça m'est passé car j'ai réussi à modifier ma tendance et à essayer de penser "positif".

Bien sûr, c'est plus difficile quand on est abonné de longue date à ressasser ses malheurs, mais je crois que c'est une question de volonté sur le long terme (sauf cas relevant d'une prise en charge médicale adaptée, bien sûr). Et que nous avons tous une volonté suffisante pour nous en sortir.

oui on peut transformer les cercles vicieux en cercles vertueux...

une citation qui me semble m'avoir aidée :

"les gens voient ou bien le bon, ou bien le mauvais côté des choses. mais les choses n'ont pas de côté".

+1 Phèdre et Aériel bien sûr

Je n'ai pas de bons heurs, ni de mauvais ; je me connais dans mes grands espaces et suis bien dans mes baskets.

Pour paraphraser François Jullien, je tâche de nourrir ma vie.

Lennna a écrit:Sinon je n'ai pas vraiment de réponses à apporter à ton sujet puisque je suis très loin de me sentir heureuse, je ne sais même pas si le bonheur existe...

Le bonheur existe, je l'ai rencontré, à plusieurs reprises.

Il existe, mais il y a un pré-requis : arriver à un équilibre neutre. C'est à dire virer toutes les souffrances permanentes que beaucoup (dont moi) se traînent depuis leur enfance, pour arriver à un état "normal", vide d'émotion en l'absence de stimuli. J'y arrive de plus en plus souvent, mais mon équilibre a tendance à encore être en dessous de cette barre. Du coup, les émotions positives que je peux ressentir sont entachées par les négatives, et donc "c'est jamais bien"... Sauf si je ne ressens pas d'émotion négative (état d'équilibre neutre) et que j'en déclenche une positive à ce moment-là.

Puisse Phèdre accepter mon plussoiement.

mmmmmm merci

je sais pas si l'équilibre "doit" ou "doit forcément être neutre"...

c'est une chose que de dénouer de vieilles blessures (s'arranger pour que les cicatrices soient pas dégueu )

et c'est autre chose que de garder l'équilibre ensuite dans le présent :

pour moi ton mot "neutre" veut dire non-vie, non-ressenti, bref veut dire la mort.........désolée hein, c pas méchant c mes propres réflexions qui n'engagent que moi pi tu peux expliciter si t'as envie bien sûr ! si je comprends mal ou quoi...

pour moi cet équilibre se fait justement dans le déséquilibre, pas neutre.
je vis pleinement mes joies...et pleinement mes peines...
et c'est vachement bien

je dois dire que même mes larmes me "font plaisir" (car j'étais une fille-construite comme un garçon qui tentait d'être forte et dure ) mais avoir retrouvé ma capacité à m'émouvoir totalement me fait beaucoup de bien (à moi)

je crois que la vie est mouvement, pour marcher, et avancer, il faut un constant déséquilibre...je crois que le bon équilibre, c'est quand on vit bien son déséquilibre, à une vitesse supportable pour soi (donc à "la bonne vitesse")...

mais ce qui est valable pr moi ne l'est pas forcément pr d'autres

au risque de me répéter (mais ça colle), après un moment très dûr, plus tard analysé, j'ai écrit ceci :

souffrance et plaisir, c'est la même chose : un choc entre le réel...et nous...qui nous rappelle...qu'on est en vie.

(bref, nos émotions "bonnes comme mauvaises" bah c'est normal, on en a besoin, faut les laisser s'exprimer, pi elles sont témoignages que nous vivons notre présent pleinement ?

pleinement = "nourrir ma vie" (merci Augen )

mais "on vit" dans un monde où :

- montrer ses émotions c'est pas bien, c'est gênant
- vivre des émotions doit rester secret, et personnel et caché

sauf que ça, ça fait partie de nous...
donc vouloir nier les émotions en nous c'est courir à sa perte..........
(je trouve)

après je dis pas que pour la vie en société, il est bon de savoir orienter nos émotions ou bien les canaliser, ou bien les retenir un temps pour les exprimer plus tard...mais pas "ne pas les vivre du tout" ! sinon on est un légume anesthésié ?

PS : de grands psys et de grands chamans et de grands philosophes seraient d'accord je crois...

PPS : quand on laisse régulièrement les émotions s'exprimer : (comme l'estomac qui "sent" qu'il doit se libérer )

Alors, après ça, en effet, il y a un grand calme et une grande sérénité.

Je n'ai pas la moitié de tes "acquis" (sociaux ) ni aucun détail à donner mais
je suis une imbécile plutôt heureuse : ) ... un équilibre, une acceptation de soi ... avec les bons, les mauvais côtés ... on me prend comme je suis ou pas, je m'en fous, j'apprends toujours c'est ça qui me tient debout.



Yeah !!

et merci de me supporter...mais si vous voulez je

figurez vous que dans ce monde de zombies hypertendus, parfois, la bonne humeur de certains (j'en ai des doses en ce moment ) fout les gens grave en rogne......

et ça vraiment, je comprends pas bien...
(ça manque d'un smiley angélique avec un air naïf et une auréole looool)

Ah là là !!!!! Magnifique photo !

Ah bah justement !!!!!!!!!

Moi je suis allée du simple au très complexe et revenue au simple !
(tout ça pour ça...looooool quelle nouille ? )

MAIS JE SAIS QUE BEAUCOUP SAVENT CA D INSTINCT !!!!!!!!!

et je les respecte beaucoup !!!!!!!!!!

Je suis d'accord avec toi, Phèdre. C'est une question de mots, en fait.

Quand je parle d'équilibre "neutre", je ne veux pas parler d'un état que l'on peut maintenir, ni même qu'il est possible d'obtenir au delà de quelques secondes...

C'est difficile à expliquer, mais sans ça, on ne peut pas vivre "pleinement" ses
joies, parce que les peines restent là, toujours présentes, et viennent entacher toute expérience positive, et empêchent donc d'en profiter.

Une médiane (et non pas une moyenne) neutre, si tu préfères

Phedre a écrit:et merci de me supporter...

Ah Phèdre, tu fais des anglicismes

je vois alors...

augenblick a écrit:

Phedre a écrit:et merci de me supporter...

Ah Phèdre, tu fais des anglicismes

+1, comme dirait l'autre.

Je suis profondément heureuse quand j'écris et que ça roule...

Sinon, je suis bien lorsque je suis en bonne compagnie, lorsque je me nourris (n'est ce pas Augenblick), lorsque je marche, lorsque je pratique le yoga... liste non exhaustive.

Mais mes émotions se modifient tellement vite, que je peux passer d'un état de plénitude à la morosité sans vraiment savoir pourquoi, en une fraction de seconde.

Alors, oui, je dirais comme Lanza que je cherche le point d'équilibre... tout en étant satisfaite de la vie que je mène en général.

Je ne sais pas s'il n'y a que des zèbres malheureux. Effectivement, si on vient sur ce forum, c'est plus pour échanger entre zèbres au sujet de ce qui peut être parfois difficile à vivre, mais, lors de la rencontre lyonnaise de la semaine dernière, nous avons passé un bon moment sans faire de thérapie de groupe où chacun expose ses malheurs. D'ailleurs, c'est peut-être pas pour rien qu'il y a un post "les choses positives de votre journée".
Ça doit être confus, comme à mon habitude, mais je ne pense vraiment pas que ce forum soit uniquement un forum où on se soutient dans notre malheur né de la zébritude. Ou alors j'en ai une vision trop biaisée.

j'étais, je suis ? je serais ? un éternel insatisfait...ça peut toujours être mieux, meilleur, plus joli...bref, hier au fond d'un canyon, avec des potes, en espagne, j'étais heureux, ça c'est sûr...(pas de galère, température niveau et débit d'eau idéal) quand je suis rentré en france, la pédale soudée au plancher, et le crâne au vent, idem...(pas de galère, pas de radar, pas trop de monde...)
en revanche, quand vers 22h30 les "débardeurs" (suite à la tempête, les pins sont tombés et ils continuent à les débiter-évacuer) ont mis leurs engins en route, fini, tout oublié, y-avait plus que la rogne...surtout qu'à 7h30 ce matin quand je suis parti bosser ils y étaient encore, et le bip-bip-bip signalant la marche ar aussi...
je pense qu'on a des petits instants de bonheur tout le temps, mais qu'on n'y est pas forcément sensible, et des moments de galère aussi, la gestion de la galère étant plus compliquée que celle du bonheur on y passe plus de temps...et on y cogite bcp plus...ce qui vu notre sensibilité fini par nous pourrir la vie...

tribal40 a écrit:j'étais, je suis ? je serais ? un éternel insatisfait...ça peut toujours être mieux, meilleur, plus joli...bref, hier au fond d'un canyon, avec des potes, en espagne, j'étais heureux, ça c'est sûr...(pas de galère, température niveau et débit d'eau idéal) quand je suis rentré en france, la pédale soudée au plancher, et le crâne au vent, idem...(pas de galère, pas de radar, pas trop de monde...)
en revanche, quand vers 22h30 les "débardeurs" (suite à la tempête, les pins sont tombés et ils continuent à les débiter-évacuer) ont mis leurs engins en route, fini, tout oublié, y-avait plus que la rogne...surtout qu'à 7h30 ce matin quand je suis parti bosser ils y étaient encore, et le bip-bip-bip signalant la marche ar aussi...
je pense qu'on a des petits instants de bonheur tout le temps, mais qu'on n'y est pas forcément sensible, et des moments de galère aussi, la gestion de la galère étant plus compliquée que celle du bonheur on y passe plus de temps...et on y cogite bcp plus...ce qui vu notre sensibilité fini par nous pourrir la vie...

J'ai le droit de dire "+1"?

+++++++1 : je crois que même si on me mettait le nez en plein dedans...je trouverais encore à redire...

C'est fou ça. Je ne crois pas que le bonheur n'existe pas; je veux croire que je peux "le vivre, l'avoir" mais chaque fois qu'il semble "être" là... je ne le ressens pas comme tel. Je ne dirai pas que je suis malheureuse non plus.
Pas facile d'expliquer ça au tout venant. Il y a bien des moments où "ça va" mais... le super bien... si, parfois, mais c'est effectivement lié à des sensations, le plus souvent...
Je n'ai pas encore réglé certains "soucis" alors je ne suis pas non plus en mesure de me prononcer clairement. Mais j'aimerais vraiment arriver à "profiter de tous ces petits moments de joies, de rires, de bonnes heures partagés" et arriver à leur coller cette étiquette : "PUR bonheur", pour me rappeler que tout ce qui touche ces ressentis ...ça en est... SI,SI... Trève de prises de tête...

Sinon, "je vais bien tout va bien, je suis gaie tout me plaît"

"Il n'y a pas de chemin vers le bonheur, le bonheur c'est le chemin" Bouddha.

La plupart du temps je suis heureuse simplement parce que j'ai la chance d'être vivante.
Et que je peux donc expérimenter, ressentir, penser, apprendre, communiquer (c'est aussi écouter, oui Nemo, je sais, j'essaie ...).

Lorsque ça ne va pas, que je n'ai pas le moral, que je m'ennuie, que ma vie ressemble au bocal à poisson, je me dis que c'est juste une autre expression du fait que je suis vivante ... et je m'en réjouis

Yep !!

Aujourd'hui je suis heureuse car mon papa prospecte en Grèce pour un violon et moi chez moi youpiiiiii

J'ai été un éternelle insatisfaite un petit moment (de difficultés), mais après "le chemin" j'ai réinversé la vapeur (mais faut pas croire, hein, mon sort n'est pas si enviable là à la seconde, voire bof...mais tant pis je pioche des tas de choses bien partout en attendant plus confortable )

Des fois j'ai de la peine...à me dire...que nous sommes si peu nombreux...à avoir conservé soigneusement...notre palpitant...

Si on était heureux, on ne passerait pas notre temps sur ce forum et nous profiterions de la vie 'Ici et maintenant' avec l'été qui s'annonce! Normal donc qu'il y ai des Zébres flippés, en manque d'amour, de reconnaissance, d'approbation, ici. Ne stresse pas mais nous, les vilains canards, ce forum nous empêche de déprimer, de se suicider! Keep cool!

mais on VA profiter de l'été qui s'annonce ! j'y compte bien en tout cas, viendez nous voir dans le sud-ouest, y-a la campagne, le soleil, l'accent qui chante et les apéros à l'ombre sous le chêne...y-a même des piafs qui chantent et des cons de piocs qui font sursauter avec leur cri de casserole (faisan...)... d'abord on n'est pas des vilains canards, on est des jolis zèbres, mais c'est sûr que pour des canards on doit-être grands et pas beau...et puis ici, les canards on leur pique leurs magrets et on leur bouffe le foie, non mais !!!

merci jolies images réconfortantes !! pour ma part je ne suis pas borderline, mais si je suis globalement positive (enfin !) j'ai encore mes peines aussi...

Oui comme Phèdre, je suis d'un naturel positif.
Enthousiaste dès que possible, optimiste tant que je peux ! C'est ma manière de déborder d'émotions !!!

Mais c'est le fruit d'un long travail sur moi-même ...

Je voulais faire une réponse ici, et je me rends compte qu'en fait je ne l'avais pas encore fait...

Donc oui, il y a des Zèbres heureux ici (je le suis plutôt en ce moment), et ça n'empêche pas de venir faire des tours ici. Je sais très bien que si je suis plutôt bien en ce moment vous y êtes en ce moment.

Après la question, c'est qu'est-ce vraiment qu'être heureux? Est-ce un but à atteindre, ou faut-il profiter des moments où on a la chance de l'être? Être heureux, n'est-ce pas aussi, arriver à franchir des étapes, à voir les choses aller dans le bon sens?

Plus ça va, moins je crois à l'image du bonheur qu'on essaie de nous vendre, comme un but à atteindre, comme une réponse à des critères, comme l'étalement d'une certaine réussite sociale, comme le comblement de certains désirs.... Plus ça va plus je crois, que c'est une dynamique, quelque chose qui est toujours en mouvement, que les moments de bonheurs, sont des chances qui nous sont accordées, et dont il faut savoir profiter, que les moments plus durs, sont aussi là pour nous permettre d'apprendre des choses. Qu'on ne peut pas juger du bonheur de quelqu'un en le regardant de l'extérieur, ou parce que certaines de ses réalisations correspondent à des critères préétablis, ou à des choses qui nous manquent. Je ne crois pas non plus qu'on puisse comparer le bonheur de personnes différentes. Que ce qui est important, c'est plus l'état d'esprit la démarche dans laquelle on fait des choses, les attentes qu'on a des résultats de ce qu'on fait etc...

juste en passant : à lire sur sciences et avenir ce mois-ci un excellent dossier sur le bonheur qui peut, potentiellement, vous apporter des pistes de réflexion.

Super Marre a écrit:juste en passant : à lire sur sciences et avenir ce mois-ci un excellent dossier sur le bonheur qui peut, potentiellement, vous apporter des pistes de réflexion.

Quelle bonne idée! Merci Super!
Pour l'instant j'ai un peu des nausées avec mes émotions en montagnes russes!

.

Bonjour!

Eh bien on se forcera à être heureux, même si...

Disons, il suffirait de ne pas placer la barre bonheur trop haut: être reconnu dans sa vie... être apprécié... accomplir tous ses rêves.

Mais savoir s'élancer mentalement dans un paysage en y accrochant ses pensées à chaque scintillation, admirer les gouttes d'eau perdues dans une toile d'araignée, se laisser à observer une belle flaque de pluie qui roule ses ondulations au passage d'automobiles...

J'ai appris le bonheur en lisant le pavillon des cancéreux de Soljénitsyne. Savoir qu'il ne reste peut-être que peu de temps devant soi et là, ouvrir les yeux, comme pour la première fois, et s'émouvoir devant le foisonnement des couleurs, la diversité des bruits.

Je me demande souvent ce que je ferai si je devais mourir demain; je m'assieds sous un arbre, en regardant le ciel au travers des feuillages.

Qu'est-ce que je voudrai encore?
Rien, rien d'autre.

Laissons les mondanités à ceux qui...

Peut-être bavarder avec des amis.
Et puis savoir ne plus se tourmenter. Faire confiance au temps qui va. De toute façon, que pourrions-nous faire. Nul n'est irremplaçable.

Un bonheur tranquille.
Quelque chose qui tient de la réconciliation avec soi et avec le monde.

Lâcher l'emprise.
Desserrer ses doigts.
Tout vient quand on ne l'attend plus.
Reprendre son âme d'enfant
Même si on ne se souvient pas d'en avoir eu une,
Revenir à l'étonnement
Comme c'est merveilleux, cet automne qui vient,
Que de splendeurs à respirer l'aube sur les champs,
Oublier qui on a été, qui on a rêvé d'être
N'être plus que ce filet de lumière
A travers deux branches.
N'être plus que ce vol insouciant
A travers deux nuages.

Le bonheur se construit ainsi de rêve en rêve.
Que de chance nous avons de pouvoir l'inventer!
Que de richesse dans nos mains
Que d'autres tentent de trouver à grand frais...
Alors..

°

suis-je heureux?
ça dépend

le bonheur, (pour moi,) c'est de cultiver l'intelligence de la simplicité.

Je suis heureux, parfois.
On pourrait me définir comme un bit. Je peux être super content, heureux et mort de rire, et dix secondes après être terriblement angoissé et au bord des larmes.
Ça m'arrive même d'être un bit quantique, à la fois heureux et stressé.
Ah merde, ma métaphore à la con ne marche pas puisque je suis à la fois l'observateur et l'objet et donc que je subit une décohérence avant de m'en rendre compte. J'suis vraiment con parfois.

hardkey a écrit:(...) J'suis vraiment con parfois.

je crois qu'on dit "j'suis vraiment normal pour un zèbre parfois"

Bah techniquement, vu que je ne sais pas si je suis vraiment un zèbre, je peux pas trop le dire

Bonsoir

Je me rends compte qu'aller sur ce forum, présente un avantage -une reconnaissance par une communauté -comme on dirait je suis d'accord avec vous d'être en désaccord avec mon environnement- , mais oserais-je avouer qu'au moment où je me sentais peu à peu entrer dans la douce torpeur d'un bonheur tout relatif, la réalité me prend par les épaules et me dit que de toute façon, même ici, il ne suffit pas de penser deux ou trois choses en commun pour être des vôtres.

Et puis le couvercle se referme sur mon crâne, je laisse comme chaque soir où je consulte le forum, des averses inconséquentes s'égoutter, et je me demande ce que je fais, à écrire à des personnes qui ne me connaissent pas, même pas mon rire, même pas mes maladresses, écrire à des personnes qui ne peuvent m'aimer car elles ne m'ont jamais vue, je sens que, décidément, je ne suis adaptée à aucun moyen de communication, fut-ce écrit, tandis que je me penche avec philosophie au-dessus du puits de vérité pour y cracher dedans.

Je crois que j'ai besoin de silence pendant un certain temps; le bonheur peut être aussi meurtrier que la solitude. Ou bien il resterait à tenter un autre moyen d'expression, - la transmission de pensée, par exemple?- je vais essayer.

J'aimerais vous dire que je vous aime tous -c'est un grand effort de vous le dire alors que je le pense depuis le début, je dois me faire violence pour accepter cet aveu- et que mon cœur vous est ouvert comme un espace hyperbolique.

Bien à vous... Eva-née-science

y a-t-il des gens heureux ailleurs ?


Connaissez vous des gens qui sont vraiment heureux, et qu'est ce qui le prouve ?
moi je vois trop de gens qui font semblant d'avoir le sourrire.
si on enlève ceux qui font semblant, qui il reste ?

Personnellement, je ne suis pas heureux. Il suffit de faire le calcul.
Je déteste le lycée.
Le lycée représente la majeure partie de ma vie en période scolaire.
Donc je déteste la majeure partie de ma vie.

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