y a-t-il des gens heureux ici ?
+63
CarpeDiem
zebzeb
DoomGopher
Tof
Klamma
addictation
Opulente
Waka
Antoine24
Bird
lafeelicite
Mimic
Ysée
Danie
qwertyuioplkjhf
moise
Catre
fleurblanche
meï
Mégalopin
"Boomfunk"
Kméléon
Fata Morgana
Aïe
an.a.co.lu.the
zheibr
Chat potté
Inarius
Mitsu
LionnaLove
ethocom
Dark Feu-Nixe
Weigela
liya
Entelechia
Lillas
lectrice
QueenHatchepsout
synapse
Prosopeion
♡ Kiss 4 ever ♡
hardkey
Invitée
Super PY est rive
petitejulie
chironex
Laetitia P.
V.O
tribal40
Maly
V.Lady
ahlala
Lanza
augenblick
Phedre
djaïbi
Noumi
bluecat
miwako
Wise
chrissieb63
Loune
Aériel
67 participants
Forum ZEBRAS CROSSING :: La zébritude :: Discussions générales relatives à la zébritude :: Difficultés zébresques
Page 2 sur 3
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
.
Dernière édition par ZeBruNette le Mar 21 Juin 2011 - 11:05, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Moi je suis tellement heureux !
Je ressens une joie permanente depuis déjà un certain temps.
Il n'y a que des promesses.
La découverte de ma "douance" et cette zèbre-party-virtuelle ne sont pas étrangères à cette sensation de "tout est possible" qui me fait chantonner sautiller rire tout seul en pleine rue, même pour aller au travail.
Je ressens une joie permanente depuis déjà un certain temps.
Il n'y a que des promesses.
La découverte de ma "douance" et cette zèbre-party-virtuelle ne sont pas étrangères à cette sensation de "tout est possible" qui me fait chantonner sautiller rire tout seul en pleine rue, même pour aller au travail.
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Heureuse?
Cela fait longtemps que... Un souvenir.
Quand on a trop d'années dans sa tête (son âge réel + sa maturité + ses idées), on finit par ne plus rien supporter, peut-être même pas ce qui pourrait arriver de vraiment heureux, car on n'est plus capable de bonheur.
Et je crois là être arrivée à un point de non-retour en ce domaine.
On peut vivre de façon désespérée. Cela s'est déjà vu maintes fois!!!
Cela fait longtemps que... Un souvenir.
Quand on a trop d'années dans sa tête (son âge réel + sa maturité + ses idées), on finit par ne plus rien supporter, peut-être même pas ce qui pourrait arriver de vraiment heureux, car on n'est plus capable de bonheur.
Et je crois là être arrivée à un point de non-retour en ce domaine.
On peut vivre de façon désespérée. Cela s'est déjà vu maintes fois!!!
Invitée- Messages : 76
Date d'inscription : 26/04/2011
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
donc tu te souviens avoir été heureuse ? quels souvenirs, dans quelles circonstances ?
désespéré : juste sans espoir.
l'espoir fait vivre.
désespéré : juste sans espoir.
l'espoir fait vivre.
Dernière édition par Wise le Jeu 2 Juin 2011 - 16:28, édité 1 fois
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
La capacité à connaître des moments de bonheur ne me semble pas vouée à décroître en fonction de l'âge, encore moins de la maturité, encore moins des idées. A mesure que l'on progresse dans chaque, on devrait avoir une vision plus claire du monde, cerner les souffrances inutiles et faire le deuil de ce qui nous ôtait le goût du monde. Nous ne sommes pas destinés au bonheur, loin de là, mais notre cerveau en a l'aptitude.Evanescence a écrit:Quand on a trop d'années dans sa tête (son âge réel + sa maturité + ses idées), on finit par ne plus rien supporter, peut-être même pas ce qui pourrait arriver de vraiment heureux, car on n'est plus capable de bonheur.
Quand on a fini de croire que le monde était rose, ou qu'il était gris, ou qu'il devait avoir une couleur, on se retrouve juste soi avec ses papilles et on va croquer ce qu'on sait aimer.
Prosopeion- Messages : 1054
Date d'inscription : 04/06/2010
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
La même pareil. Il a tout dit. Il est grand et il est beau (presque autant que moi, c'est dire !).Prosopeion a écrit:La capacité à connaître des moments de bonheur ne me semble pas vouée à décroître en fonction de l'âge, encore moins de la maturité, encore moins des idées. A mesure que l'on progresse dans chaque, on devrait avoir une vision plus claire du monde, cerner les souffrances inutiles et faire le deuil de ce qui nous ôtait le goût du monde. Nous ne sommes pas destinés au bonheur, loin de là, mais notre cerveau en a l'aptitude.Evanescence a écrit:Quand on a trop d'années dans sa tête (son âge réel + sa maturité + ses idées), on finit par ne plus rien supporter, peut-être même pas ce qui pourrait arriver de vraiment heureux, car on n'est plus capable de bonheur.
Quand on a fini de croire que le monde était rose, ou qu'il était gris, ou qu'il devait avoir une couleur, on se retrouve juste soi avec ses papilles et on va croquer ce qu'on sait aimer.
Amen, donc.
A défaut de trouver un sens, chercher la cohérence, qui elle, existe.
Lanza- Messages : 1913
Date d'inscription : 14/04/2010
Age : 48
Localisation : Finistère sud
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Wise a écrit:donc tu te souviens avoir été heureuse ? quels souvenirs, dans quelles circonstances ?
Je crois, Wise, que des moments de bonheurs très intenses sont extraordinairement ténus et étranges:
- cueillir des oranges en pleine nuit en grimpant à tâtons sur un arbre, dans le jardin d'une amie
- commencer une journée en jouant du piano et la prolonger ainsi jusqu'à minuit, sans s'arrêter
- finir après une longue semaine de réflexion de trouver la solution d'un impossible problème
- ressentir un coup de foudre d'amitié pour quelqu'un, en quelques minutes
- se trouver là où on se sent soi-même, avec des personnes qui ne vous jugent pas.
Comme c'est rare, exquis, fantastique!
Cela se trouve loin dans le passé...
Invitée- Messages : 76
Date d'inscription : 26/04/2011
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
La capacité à connaître des moments de bonheur ne me semble pas vouée à décroître en fonction de l'âge, encore moins de la maturité, encore moins des idées. A mesure que l'on progresse dans chaque, on devrait avoir une vision plus claire du monde, cerner les souffrances inutiles et faire le deuil de ce qui nous ôtait le goût du monde. Nous ne sommes pas destinés au bonheur, loin de là, mais notre cerveau en a l'aptitude.
Quand on a fini de croire que le monde était rose, ou qu'il était gris, ou qu'il devait avoir une couleur, on se retrouve juste soi avec ses papilles et on va croquer ce qu'on sait aimer.
Efficience !
y a-t-il des gens heureux ici ?
O U I
y a-t-il des gens heureux ailleurs ?
O U I
synapse- Messages : 821
Date d'inscription : 17/09/2010
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
c'est du boulot d'avoir des moments de bonheur dans sa vie !
ici, je trouve qu'on sent la différence entre les zèbres détectés comme tels jeunes et ceux qui subissent un mal être depuis des années avec la souffrance de ne pas avoir été écouté en tant qu’individualité. la route est longue pour apprendre à digérer des années de souffrances. une enfance de souffrances, ça ne se répare mais on peut essayer de l'accepter. c'est le pré-requis comme dit avant.
je comprends la neutralité de lanza comme un espace libre à accueillir. cet espace il faut pouvoir le créer et pour ça avoir bien travaillé à enlever, comme il a été dit, les souffrances inutiles ou du moins celles qui ne sont pas de notre fait mais que nous n'avons pas à entretenir.
la grandeur de la vie je ne la perçois que depuis peu. Depuis que j'en ai fini des casseroles familiales, que j'ai remis chacun à sa responsabilité et moi avec. Évidemment la conscience du monde fait que la plénitude est très difficile à atteindre. il faut devenir égoïste, centré sur soi. cultiver son bien être et pas seulement celui des autres. moi d'abord et les autres en profiteront de toute façon. Et je le remarque de jours en jours depuis que je fais ça. je remarque des gens que je n'aurais pas vu, de belles personnes viennent à moi parce que j'ai crée l'espace pour en moi. C'est vraiment agréable !
il faut apprendre à se dire que oui,la vie c'est aussi manger, faire l'amour, avoir 5 semaines de bouffées d'air dans l'année, se balader en forêt, jouer à la pétanque, rire avec des amis. Ce n'est que ça la vie. J'ai du mal à me dire que la vie n'est que ça... je milite, j'agis, pour moi, pour les autres, pour les suivants, pour élever ma vie au collectif. Etre vraiment contentée d'un bonheur accessible, c'est mon challenge !
ici, je trouve qu'on sent la différence entre les zèbres détectés comme tels jeunes et ceux qui subissent un mal être depuis des années avec la souffrance de ne pas avoir été écouté en tant qu’individualité. la route est longue pour apprendre à digérer des années de souffrances. une enfance de souffrances, ça ne se répare mais on peut essayer de l'accepter. c'est le pré-requis comme dit avant.
je comprends la neutralité de lanza comme un espace libre à accueillir. cet espace il faut pouvoir le créer et pour ça avoir bien travaillé à enlever, comme il a été dit, les souffrances inutiles ou du moins celles qui ne sont pas de notre fait mais que nous n'avons pas à entretenir.
la grandeur de la vie je ne la perçois que depuis peu. Depuis que j'en ai fini des casseroles familiales, que j'ai remis chacun à sa responsabilité et moi avec. Évidemment la conscience du monde fait que la plénitude est très difficile à atteindre. il faut devenir égoïste, centré sur soi. cultiver son bien être et pas seulement celui des autres. moi d'abord et les autres en profiteront de toute façon. Et je le remarque de jours en jours depuis que je fais ça. je remarque des gens que je n'aurais pas vu, de belles personnes viennent à moi parce que j'ai crée l'espace pour en moi. C'est vraiment agréable !
il faut apprendre à se dire que oui,la vie c'est aussi manger, faire l'amour, avoir 5 semaines de bouffées d'air dans l'année, se balader en forêt, jouer à la pétanque, rire avec des amis. Ce n'est que ça la vie. J'ai du mal à me dire que la vie n'est que ça... je milite, j'agis, pour moi, pour les autres, pour les suivants, pour élever ma vie au collectif. Etre vraiment contentée d'un bonheur accessible, c'est mon challenge !
Invité- Invité
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Il manque, à mon sens, une dimension : la création. Artistique, scientifique, fonctionnelle, sociale, essentielle ou anecdotique... On s'en fout du moment qu'on crée quelque chose qui n'existait pas sans nous.régalégal a écrit:il faut apprendre à se dire que oui,la vie c'est aussi manger, faire l'amour, avoir 5 semaines de bouffées d'air dans l'année, se balader en forêt, jouer à la pétanque, rire avec des amis. Ce n'est que ça la vie. J'ai du mal à me dire que la vie n'est que ça...
Lanza- Messages : 1913
Date d'inscription : 14/04/2010
Age : 48
Localisation : Finistère sud
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Lanza a écrit:Il manque, à mon sens, une dimension : la création. Artistique, scientifique, fonctionnelle, sociale, essentielle ou anecdotique... On s'en fout du moment qu'on crée quelque chose qui n'existait pas sans nous.régalégal a écrit:il faut apprendre à se dire que oui,la vie c'est aussi manger, faire l'amour, avoir 5 semaines de bouffées d'air dans l'année, se balader en forêt, jouer à la pétanque, rire avec des amis. Ce n'est que ça la vie. J'ai du mal à me dire que la vie n'est que ça...
Hugh.
Le grand et beau Lanza (à peine plus que moi, tout de même) parle avec les mots du +1.
Il y a du bonheur dans la vie simple (des bras aimants, une mangue, un verre de vin blanc doux assis sur la terrasse) mais transformer le réel, le créer / recréer par les mots, l'action, la réflexion, l'art, donne la touche de magie et de toute-puissance qui permet de se réapproprier le monde, (rien que dans l'acte-même, que les conséquences suivent ou non).
Prosopeion- Messages : 1054
Date d'inscription : 04/06/2010
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Lanza a écrit:Il manque, à mon sens, une dimension : la création. Artistique, scientifique, fonctionnelle, sociale, essentielle ou anecdotique... On s'en fout du moment qu'on crée quelque chose qui n'existait pas sans nous.régalégal a écrit:il faut apprendre à se dire que oui,la vie c'est aussi manger, faire l'amour, avoir 5 semaines de bouffées d'air dans l'année, se balader en forêt, jouer à la pétanque, rire avec des amis. Ce n'est que ça la vie. J'ai du mal à me dire que la vie n'est que ça...
exact. la liste ne se voulait pas exhaustive. d'où la suite de mon post sur l'engagement. mettre sa vie dans du collectif, le partage. mais on peut aussi vivre une vie sans création et la vivre bien parce que les moments cités plus hauts suffisent ! tout comme le sport d'ailleurs. il est essentiel pour certains tant pour le physique que le psychique et d'autres ne le pratiqueront jamais.
Invité- Invité
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Je suis beaucoup, mais vraiment beaucoup plus heureuse depuis que je n'ai plus à m'infliger un environnement professionnel médiocre et mesquin, que je ne fréquente plus que ceux que j'apprécie.
Pour moi c'est le jour et la nuit !
Mais la première grande étape vers le bonheur, ou du moins la serenité aura été de découvrir ma zebritude, dommage que j'aie du attendre mes 42 ans !
Pour moi c'est le jour et la nuit !
Mais la première grande étape vers le bonheur, ou du moins la serenité aura été de découvrir ma zebritude, dommage que j'aie du attendre mes 42 ans !
QueenHatchepsout- Messages : 72
Date d'inscription : 23/03/2011
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
QueenHatchepsout a écrit:
Mais la première grande étape vers le bonheur, ou du moins la serenité aura été de découvrir ma zebritude, dommage que j'aie du attendre mes 42 ans !
idem pour moi. A 42 ans la route est encore longue ! il y en a qui le découvre encore plus tard ...
Invité- Invité
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Est ce que la vie vaut la peine d'être vécue ?
regrettez vous d'être venus au monde ?
en ce qui me concerne j'ai cherché 25 ans du "positif",
et je suis dans l'incompréhension d'un hypothétique "bonheur" touchant certaines personnes.
à priori je considère que non, j'aurais préféré m'éviter cette souffrance, comme je n'ai que 25 ans je vais attendre encore... dans le doute.
regrettez vous d'être venus au monde ?
en ce qui me concerne j'ai cherché 25 ans du "positif",
et je suis dans l'incompréhension d'un hypothétique "bonheur" touchant certaines personnes.
à priori je considère que non, j'aurais préféré m'éviter cette souffrance, comme je n'ai que 25 ans je vais attendre encore... dans le doute.
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Je me considère comme heureuse. Bon, alors, y a des moments où je n'étais pas heureuse dans ma vie (et j'ai lu et appliqué plein de bouquins sur le bonheur en tant qu'état d'esprit etc.. ). Mais là, j'aime la vie. Et je prends plaisir à vivre chaque jour. Parce qu'il y a des choses passionnantes et exaltantes à faire constamment. Plein de choses à découvrir et à vivre. Que je fais les choses que j'aime, et que j'aime beaucoup de choses.
Bon, comme je passe mon temps à me contredire, je rajoute que ça ne m'empêche pas de stresser pour des détails insignifiants et de me poser trop de questions. Et aussi de toujours chercher mieux, parce que le présent est toujours insatisfaisant. Suffisamment satisfaisant pour l'aimer, mais pas assez pour vouloir garder le même.
Je crois que le bonheur réside dans le fait d'aimer (ou d'accepter) la situation actuelle, et de tendre vers mieux, de ne pas cesser d'avancer.
Bon, comme je passe mon temps à me contredire, je rajoute que ça ne m'empêche pas de stresser pour des détails insignifiants et de me poser trop de questions. Et aussi de toujours chercher mieux, parce que le présent est toujours insatisfaisant. Suffisamment satisfaisant pour l'aimer, mais pas assez pour vouloir garder le même.
Je crois que le bonheur réside dans le fait d'aimer (ou d'accepter) la situation actuelle, et de tendre vers mieux, de ne pas cesser d'avancer.
lectrice- Messages : 114
Date d'inscription : 17/01/2011
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
oui
le bonheur existe
c un état
un état d'être
un état d'esprit.
le bonheur existe parce que le malheur existe aussi. si on avait que des moments de bonheur, on ne saurait même pas ce que c car on ne s'en rendrait pas compte.
on savoure le bonheur d'autant plus quand on a eu du malheur, parce que là on sent la différence.
et puis le bonheur existe parce qu'on l'accepte, on l'accueille, parce qu'on se l'autorise.
autorisez vous
accueillez le
le bonheur existe
c un état
un état d'être
un état d'esprit.
le bonheur existe parce que le malheur existe aussi. si on avait que des moments de bonheur, on ne saurait même pas ce que c car on ne s'en rendrait pas compte.
on savoure le bonheur d'autant plus quand on a eu du malheur, parce que là on sent la différence.
et puis le bonheur existe parce qu'on l'accepte, on l'accueille, parce qu'on se l'autorise.
autorisez vous
accueillez le
Lillas- Messages : 166
Date d'inscription : 02/04/2011
Age : 52
Localisation : idf
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
le truc, c'est que l'absence de malheur ne me suffit pas.
même quand je n'ai pas de choses négatives dans ma vie, je ne trouve pas de super état d'esprit pour autant.
je m'ennuie en fait (lassé de tout).
et puis j'aime pas cet idée d'etat d'esprit indéfinissable, insaisissable, lié à rien, être heureux sans raison. quand je suis malheureux c'est qu'il y a une raison, alors je me dis que il doit y avoir une raison quand on est heureux.
même quand je n'ai pas de choses négatives dans ma vie, je ne trouve pas de super état d'esprit pour autant.
je m'ennuie en fait (lassé de tout).
et puis j'aime pas cet idée d'etat d'esprit indéfinissable, insaisissable, lié à rien, être heureux sans raison. quand je suis malheureux c'est qu'il y a une raison, alors je me dis que il doit y avoir une raison quand on est heureux.
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Wise a écrit:je m'ennuie en fait (lassé de tout).
Et il n'y a pas des choses qui t'exaltent ? Qui font battre ton coeur très vite ? Qui te donnent de l'énergie pour le reste de la journée ? Qui te font sentir que tu vis à fond ?
lectrice- Messages : 114
Date d'inscription : 17/01/2011
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Désolée pour la rétrogradation à sec mais:
Dixit Phedre...
"L'intelligence sensible n'est pas toujours qu'une faiblesse c'est aussi un grand atout pour vivre bien, et vivre bien avec les autres, pour peu de se connaître bien soi et de jouer avec soi à "se coincer" pour avancer, se parler pour se dire à soi "je te reconnais bien là" (et rigoler tout seul)"
Savoir si c'est le mal être circonstanciel qui m'a incitée à faire un pas sur ce forum: aimable prétérition.
Je n'ai pas l'énergie présentement, étant dans un état d'abattement conséquent, à avoir parcouru avec toute l'attention requise ce post.
Néanmoins, je partage tout à fait cet aphorisme, Phedre, et de toute ma décrépitude actuelle, me laisse volontiers tirer par la manche par ce genre de pensée directrice.
Car qui dit malencontreuse tournure à sa vie, dit possiblement grande (incommensurable) épreuve pour les sens/l'essence; de là à se dire que cette hyperperméabilité à TOUT n'est qu'une tare: pour autant non.
Entre deux salves de larmes, j'ai effectivement envie d'ironiser (prologue au rire gentil) en considérant ma propension à me retrouver toujours l'objet d'une certaine maltraitance par l'autre; maltraitance de mon narcisse (de la fleur de mon secret, autrement dit) lorsqu'il a commis l'impair (fatal et récurent) de se projeter dans l'autre de ce maudit symptôme d'amour qui vous fait chose (et pas que tout chose, hélas).
Bref, cette petite digression nombriliste pour dire que:
un début de manche de filet à bonheur (image/au moins aussi difficile à chopper et sans l'érafler qu'un lepidoptère bigarré - tentant- mais fragile) serait sans doute dans l’évitement (plus régulier) du malheur, de la mauvaise évolution des choses ; dans l'anticipation de cette projection; là où l'on sait pouvoir pressentir le funeste (cf le post sur jouer les cassandres...), notamment, et en matière de relations humaines en particulier, avoir la jugeote de ne pas se laisser prendre à ses propres pièges, i.e. en premier lieu la dépendance, un certain goût (pervers masochiste?) pour la dépendance affective. Et une attirance parfois magnétique vers les tyrans en puissance de ce rayon des mauvaisetés ordinaires. Se "savoir" soi (pour se connaître suffisamment bien) en temps réel, voire avec une légère avance, et sourire à pouvoir avoir le confort de se dire: attention mon grand/ma grande, là, ça va déraper; freine, quoi qu'il t'en coûte à raboter ton désir d'absolu (tout, tout de suite, tout le temps, pour toujours), freine avant que l'autre (vaut aussi pour : les évènements) ne t'ait poussé au bord du précipice...
Chrissie je crois parlait de suradaptation et du retour à l'écoute princeps de soi. Oui. Voeux pieux, me concernant, à l'instant où l'onb parle.
Stupéfiant que d'être si "parabolique"/amplifiant (j'sais pas vous, mais c'est en même temps assez foireux qu'il n'y ait bien que Canal+ que je décrypte pas, du coup ..) à la perception de l'univers (même le petit tout autour de soi),et de finalement si peu prioriser l'intégration favoritiste de son propre écho.
Je m'en vais ressasser, et re-bien me laver les yeux de l’intérieur pour essayer d’y voir moins opaque la prochaine fois, mais le coeur un peu moins lourd que d'avoir posé ces mots de wisdom (comme aurait dit Paulo): let it be...but don't let yourself go. Nor be too much into the other.
Dixit Phedre...
"L'intelligence sensible n'est pas toujours qu'une faiblesse c'est aussi un grand atout pour vivre bien, et vivre bien avec les autres, pour peu de se connaître bien soi et de jouer avec soi à "se coincer" pour avancer, se parler pour se dire à soi "je te reconnais bien là" (et rigoler tout seul)"
Savoir si c'est le mal être circonstanciel qui m'a incitée à faire un pas sur ce forum: aimable prétérition.
Je n'ai pas l'énergie présentement, étant dans un état d'abattement conséquent, à avoir parcouru avec toute l'attention requise ce post.
Néanmoins, je partage tout à fait cet aphorisme, Phedre, et de toute ma décrépitude actuelle, me laisse volontiers tirer par la manche par ce genre de pensée directrice.
Car qui dit malencontreuse tournure à sa vie, dit possiblement grande (incommensurable) épreuve pour les sens/l'essence; de là à se dire que cette hyperperméabilité à TOUT n'est qu'une tare: pour autant non.
Entre deux salves de larmes, j'ai effectivement envie d'ironiser (prologue au rire gentil) en considérant ma propension à me retrouver toujours l'objet d'une certaine maltraitance par l'autre; maltraitance de mon narcisse (de la fleur de mon secret, autrement dit) lorsqu'il a commis l'impair (fatal et récurent) de se projeter dans l'autre de ce maudit symptôme d'amour qui vous fait chose (et pas que tout chose, hélas).
Bref, cette petite digression nombriliste pour dire que:
un début de manche de filet à bonheur (image/au moins aussi difficile à chopper et sans l'érafler qu'un lepidoptère bigarré - tentant- mais fragile) serait sans doute dans l’évitement (plus régulier) du malheur, de la mauvaise évolution des choses ; dans l'anticipation de cette projection; là où l'on sait pouvoir pressentir le funeste (cf le post sur jouer les cassandres...), notamment, et en matière de relations humaines en particulier, avoir la jugeote de ne pas se laisser prendre à ses propres pièges, i.e. en premier lieu la dépendance, un certain goût (pervers masochiste?) pour la dépendance affective. Et une attirance parfois magnétique vers les tyrans en puissance de ce rayon des mauvaisetés ordinaires. Se "savoir" soi (pour se connaître suffisamment bien) en temps réel, voire avec une légère avance, et sourire à pouvoir avoir le confort de se dire: attention mon grand/ma grande, là, ça va déraper; freine, quoi qu'il t'en coûte à raboter ton désir d'absolu (tout, tout de suite, tout le temps, pour toujours), freine avant que l'autre (vaut aussi pour : les évènements) ne t'ait poussé au bord du précipice...
Chrissie je crois parlait de suradaptation et du retour à l'écoute princeps de soi. Oui. Voeux pieux, me concernant, à l'instant où l'onb parle.
Stupéfiant que d'être si "parabolique"/amplifiant (j'sais pas vous, mais c'est en même temps assez foireux qu'il n'y ait bien que Canal+ que je décrypte pas, du coup ..) à la perception de l'univers (même le petit tout autour de soi),et de finalement si peu prioriser l'intégration favoritiste de son propre écho.
Je m'en vais ressasser, et re-bien me laver les yeux de l’intérieur pour essayer d’y voir moins opaque la prochaine fois, mais le coeur un peu moins lourd que d'avoir posé ces mots de wisdom (comme aurait dit Paulo): let it be...but don't let yourself go. Nor be too much into the other.
Entelechia- Messages : 8
Date d'inscription : 23/06/2011
Localisation : Au milieu de nulle part
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
le truc, c'est que l'absence de malheur ne me suffit pas.
C'est exactement ça. Ca ne suffit pas. J'oscille trop souvent entre des moments où j'ai le sentiment que je peux tout faire, que la vie est remplie de possibilités et que le monde est juste là devant moi et beaucoup de bas où je me dis " de toute manière ça sert à rien, ".
Et je remarque que je me lasse vite (des projets mais surtout des gens). C'est terrible à dire et tellement prétentieux je trouve, mais la plupart des gens m'ennuie.
En fait, il faudrait que ma vie soit toujours pleine de rebondissements, d'émotions fortes, des bonheurs intenses pour me sentir vivante. Malgré tout je ne peux pas dire que je suis malheureuse, mais est-ce suffisant pour affirmer que je suis heureuse. Je ne le crois pas
On dit des personnes très intelligentes qu'elles manquent d'aptitude au bonheur. Je n'en suis pas si sur. Je pense que la recherche du bonheur chez le surdoué, peut être rapprochée de la théorie de la désintégration positive de Dabrowski qui voit dans la dépression ou en tout cas dans certaines phases négatives que peuvent rencontrer un individu, le signe d'une recherche de progression, de développement personnel vers sa propre réalisation (mais je vais pas m'attardé sur le concept que je ne connais qu'assez récemment en fin de compte).
Donc je pense qu'au final, cette recherche d'absolu, de sens, ces questions existentielles que les autres appellent des prises de têtes et qui ne semblent pas les inquiéter plus que ça alors que cela nous empêche de dormir la nuit, font partie d'un cheminement logique vers la construction de notre personnalité, de notre identité. Et par la même occasion du bonheur.
Qu'est-ce qu'il y a de mal à vouloir trouver un sens à la vie, pour... vivre ? C'est très logique. Enfin ma phrase ne l’est pas beaucoup lol
Je pense que lorsque un zèbre se déclare heureux, il l'est réellement et cela indépendamment de ses conditions matérielles, sociales, professionnelles (même si cela y contribue évidemment) mais surtout parce qu'il a trouvé du sens à sa vie. Et finalement c'est pas le cas de tellement de personnes sur terre.
En attendant, on peut essayer de chercher ces petits bonheurs que la vie nous offre chaque jour
Pour moi, le fait d'avoir trouvé ce forum en est un.
Il faut parfois décider d'être heureux pour l'être, même si c'est pas évident. J'essaye par contre je mentirai si je disais que je suis heureuse aujourd'hui
liya- Messages : 18
Date d'inscription : 22/06/2011
Age : 43
Localisation : Pantin
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
.
Dernière édition par Mazarine le Mar 11 Oct 2011 - 11:30, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
.
Dernière édition par Wise le Ven 17 Aoû 2012 - 22:30, édité 1 fois
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
.
Dernière édition par Mazarine le Mar 11 Oct 2011 - 11:31, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Juste pour faire un bref retour sur la question de l'engagement d'un autre que soi (a priori non volontaire de sa propre genèse) sur cette terre / à Mazarine:
Tu parles de la certitude que l'on n'aurait pas de ce que sa progéniture puisse de façon garantie accéder au bonheur.
Que l'on ait des doutes sur cette obtention, à côté de ce qu'elle a de légitime (et louable, et philanthrope, et altruiste), est une chose.
Mais on touche du doigt là une légère tendance à vouloir que les choses soient telles qu'on les imagine/projete/suppose: qu'est-ce qui ne garantie pas plus encore que ses propres enfants, de l'expérience du vécu que l'on peut envisager de leur proposer comme éclairage, et surtout, de leurs propre identité, ontogenèse, aléas de vie: ne seront pas APTES à être eux de bien meilleurs candidats au bonheur, et surtout, bien plus EFFICIENTS, à se le composer?
Chaque jour voyant mon enfant grandir, lorsque je sens bien à ses détresses comme une suite de scénarios "déjà vus" pour avoir joué ces scènes avant lui, lorsque de la mini analyse synthètique rétrospective que j'en fait pour lui apporter la réponse "la moins mauvaise possible", "la plus aidante possible", que je n'ai peut être pas eu le sentiment de trouver moi-même enfant dans l'écoute et la bienveillance (néanmoins) de ma mère; chaque jour devant ces instants fugaces où ses embryons de larmes ou chagrins torrentiels, à se sentir "décalé" ou malmené, arrivent à se cautériser et notamment, de mes mots, par effet - sensible de mes mots: c'est une victoire sur la certitude (funeste) que tu évoques, Mazarine.
Je ne ferais pas le bonheur de mon enfant, mais j'y contribuerais, en accompagnant son développement, DU MIEUX DONT JE SAIS ETRE CAPABLE (éh oui!).
La parentalité est à la fois un remède contre certaines de ses propres errances (affectives;oui, bien sûr que faire un enfant, en particulier pour une femme, est un acte PUREMENT égoïste, narcissique; parce qu'il DOIT en être ainsi; il faut s'aimer suffisamment - soi, l'autre- / dans nos sphères hypercérébrales du moins/ pour se reproduire...on apprend à aimer davantage, AUTREMENT, à se reproduire, et à devoir donner CET AMOUR LA: le filial, avec tout ce qu'il exige, d'abnégation, de composition, d'AUTONOMIE à répondre aux besoins et attentes impérieuses, intransigeantes, de l'autre petit bout de soi-même; sans garantie d'amour en retour, qui plus est: d'attachement, oui, mais d'amour, rien n'est moin sûr...).
Mais la parentalité est aussi une chance de bonheur supplémentaire: que l'on s'offre à soi (pourquoi faudrait-il se priver de cela, en vertu de quelle autosanction, de quelle éthique masochiste?). Mais aussi que l'on pose comme théorème, pour le sujet de parentalité en question: l'issue n'est pas ABSOLUMENT univoque, mais justement parce qu'on y met de soi, intensément de soi / dans nos sphères hypercérébrales plus encore/ et qu'on se pose come objectif de CO-CONSTRUIRE, encore mieux, sur des bases épurées (l'être nouveau) et avec sa vision, à soi - dans ce qu'elle a de constructive, précisément.
L'hypothèse du bonheur pour autrui, sa descendance, est un acte engagé: idéaliste, mais pas utopiste.
Et je crois pouvoir dire que quelque bagage pesant que l'on se trimballe, quelque peu enthousiasmantes que soient certaines visions du monde actuel et de ses probables évolutions (probables mais pas certaines): on peut prendre le risque très acceptable de mettre au monde quelqu'un qui, soyons modestes, sera peut être ...meilleur que nous. Plus sinon autant adroit, autant sinon plus habile, plus chanceux, AU MOINS AUSSI LIBRE QUE NOUS A TROUVER SA RECETTE DU BONHEUR - et, félicitons-nous en, pour lequel nous déploierons AVEC BONHEUR (dans l'ensemble, même loin des bisounours) tout ce dont nous serons capables pour l'y aider.
" Ce n'est pas le doute, c'est la certitude qui rend fou. " - qu'y disait.
Imagine la certitude du bonheur: on est déjà assez (dé)cintré comme ça, non ?
Un peu plus d'Heisenberg, en substance, et peut être est-ce déjà une option mentale suffisante pour entrevoir la légitimité à se faire parent, à se faire juste modeste devant ce que la nature, de toute sa science, a prévu pour nous.
Et simplement joyeux, a priori, de cette faculté récursive (génération n+1,+2,+n...tout s'emboîte à l'infini), biologique (pour la majorité plus chanceuse), et, pour ceux que cela intéresse, métaphysique, à CREER DU POSSIBLE. DU POSSIBLEMENT HEUREUX. Ce qui admettons-le, en soi, est déjà ENORME!!
Tu parles de la certitude que l'on n'aurait pas de ce que sa progéniture puisse de façon garantie accéder au bonheur.
Que l'on ait des doutes sur cette obtention, à côté de ce qu'elle a de légitime (et louable, et philanthrope, et altruiste), est une chose.
Mais on touche du doigt là une légère tendance à vouloir que les choses soient telles qu'on les imagine/projete/suppose: qu'est-ce qui ne garantie pas plus encore que ses propres enfants, de l'expérience du vécu que l'on peut envisager de leur proposer comme éclairage, et surtout, de leurs propre identité, ontogenèse, aléas de vie: ne seront pas APTES à être eux de bien meilleurs candidats au bonheur, et surtout, bien plus EFFICIENTS, à se le composer?
Chaque jour voyant mon enfant grandir, lorsque je sens bien à ses détresses comme une suite de scénarios "déjà vus" pour avoir joué ces scènes avant lui, lorsque de la mini analyse synthètique rétrospective que j'en fait pour lui apporter la réponse "la moins mauvaise possible", "la plus aidante possible", que je n'ai peut être pas eu le sentiment de trouver moi-même enfant dans l'écoute et la bienveillance (néanmoins) de ma mère; chaque jour devant ces instants fugaces où ses embryons de larmes ou chagrins torrentiels, à se sentir "décalé" ou malmené, arrivent à se cautériser et notamment, de mes mots, par effet - sensible de mes mots: c'est une victoire sur la certitude (funeste) que tu évoques, Mazarine.
Je ne ferais pas le bonheur de mon enfant, mais j'y contribuerais, en accompagnant son développement, DU MIEUX DONT JE SAIS ETRE CAPABLE (éh oui!).
La parentalité est à la fois un remède contre certaines de ses propres errances (affectives;oui, bien sûr que faire un enfant, en particulier pour une femme, est un acte PUREMENT égoïste, narcissique; parce qu'il DOIT en être ainsi; il faut s'aimer suffisamment - soi, l'autre- / dans nos sphères hypercérébrales du moins/ pour se reproduire...on apprend à aimer davantage, AUTREMENT, à se reproduire, et à devoir donner CET AMOUR LA: le filial, avec tout ce qu'il exige, d'abnégation, de composition, d'AUTONOMIE à répondre aux besoins et attentes impérieuses, intransigeantes, de l'autre petit bout de soi-même; sans garantie d'amour en retour, qui plus est: d'attachement, oui, mais d'amour, rien n'est moin sûr...).
Mais la parentalité est aussi une chance de bonheur supplémentaire: que l'on s'offre à soi (pourquoi faudrait-il se priver de cela, en vertu de quelle autosanction, de quelle éthique masochiste?). Mais aussi que l'on pose comme théorème, pour le sujet de parentalité en question: l'issue n'est pas ABSOLUMENT univoque, mais justement parce qu'on y met de soi, intensément de soi / dans nos sphères hypercérébrales plus encore/ et qu'on se pose come objectif de CO-CONSTRUIRE, encore mieux, sur des bases épurées (l'être nouveau) et avec sa vision, à soi - dans ce qu'elle a de constructive, précisément.
L'hypothèse du bonheur pour autrui, sa descendance, est un acte engagé: idéaliste, mais pas utopiste.
Et je crois pouvoir dire que quelque bagage pesant que l'on se trimballe, quelque peu enthousiasmantes que soient certaines visions du monde actuel et de ses probables évolutions (probables mais pas certaines): on peut prendre le risque très acceptable de mettre au monde quelqu'un qui, soyons modestes, sera peut être ...meilleur que nous. Plus sinon autant adroit, autant sinon plus habile, plus chanceux, AU MOINS AUSSI LIBRE QUE NOUS A TROUVER SA RECETTE DU BONHEUR - et, félicitons-nous en, pour lequel nous déploierons AVEC BONHEUR (dans l'ensemble, même loin des bisounours) tout ce dont nous serons capables pour l'y aider.
" Ce n'est pas le doute, c'est la certitude qui rend fou. " - qu'y disait.
Imagine la certitude du bonheur: on est déjà assez (dé)cintré comme ça, non ?
Un peu plus d'Heisenberg, en substance, et peut être est-ce déjà une option mentale suffisante pour entrevoir la légitimité à se faire parent, à se faire juste modeste devant ce que la nature, de toute sa science, a prévu pour nous.
Et simplement joyeux, a priori, de cette faculté récursive (génération n+1,+2,+n...tout s'emboîte à l'infini), biologique (pour la majorité plus chanceuse), et, pour ceux que cela intéresse, métaphysique, à CREER DU POSSIBLE. DU POSSIBLEMENT HEUREUX. Ce qui admettons-le, en soi, est déjà ENORME!!
Entelechia- Messages : 8
Date d'inscription : 23/06/2011
Localisation : Au milieu de nulle part
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Wise a écrit:moi j'attends toujours de rencontrer en vrai des gens qui disent nager dans le bonheur.
on en trouve qui le disent sur internet, mais je n'en ai jamais rencontré en vrai.
et pourtant j'ai rencontré des gens qui vivaient de façon aisée avec un "travail" tranquile (sans pénibilité), une famille soudée, et qui pourtant m'ont répondus qu'ils n'étaient pas malheureux mais pas heureux pour autant.
vivre simplement, sans apprécier, juste être.
Viens à Lyon... ^^
Bon, sérieux cette fois. L'important c'est de trouver les gens ou les moments, ou les idées, activités qui te rendent heureux. Tu ne pourras pas être heureux à 100% de toutes tes journées. Mais tu t'attacheras à la rendre meilleure pour toi, pour les proches, les inconnus parfois.
Ce n'est pas le bonheur qui vient vers toi, c'est toi qui le construit et le fabrique. Comme un puzzle. D'abord un bout, puis une pièce, puis tu trouves de quoi fabriquer une rangée ou un coin entier, etc... Et chaque jour, tu le développes encore davantage. Comme une maison aussi. Tu fabriques un plancher, puis des murs, tu arranges une pièce entière, puis une autre, puis le jardin, l'étage... Mais il faut commencer. Et se mettre au boulot.
Commence par un bout.
Invité- Invité
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Oui, savoir entre quelles mains ne pas se remettre, parce qu'il n'y aura rien à y gagner (qu'une plaie et une suture en refrain à de mauvais couplets).Entelechia a écrit:Entre deux salves de larmes, j'ai effectivement envie d'ironiser (prologue au rire gentil) en considérant ma propension à me retrouver toujours l'objet d'une certaine maltraitance par l'autre; maltraitance de mon narcisse (de la fleur de mon secret, autrement dit) lorsqu'il a commis l'impair (fatal et récurent) de se projeter dans l'autre de ce maudit symptôme d'amour qui vous fait chose (et pas que tout chose, hélas).
Bref, cette petite digression nombriliste pour dire que:
un début de manche de filet à bonheur (image/au moins aussi difficile à chopper et sans l'érafler qu'un lepidoptère bigarré - tentant- mais fragile) serait sans doute dans l’évitement (plus régulier) du malheur, de la mauvaise évolution des choses ; dans l'anticipation de cette projection; là où l'on sait pouvoir pressentir le funeste (cf le post sur jouer les cassandres...), notamment, et en matière de relations humaines en particulier, avoir la jugeote de ne pas se laisser prendre à ses propres pièges, i.e. en premier lieu la dépendance, un certain goût (pervers masochiste?) pour la dépendance affective. Et une attirance parfois magnétique vers les tyrans en puissance de ce rayon des mauvaisetés ordinaires. Se "savoir" soi (pour se connaître suffisamment bien) en temps réel, voire avec une légère avance, et sourire à pouvoir avoir le confort de se dire: attention mon grand/ma grande, là, ça va déraper; freine, quoi qu'il t'en coûte à raboter ton désir d'absolu (tout, tout de suite, tout le temps, pour toujours), freine avant que l'autre (vaut aussi pour : les évènements) ne t'ait poussé au bord du précipice...
Quelles marques d'attention ne plus donner, parce qu'elles ne sont que des laisses qu'on tend à celui qui a déjà le pouvoir.
Accepter le temps et la frustration qu'implique l'exigence de trouver une relation digne d'abandon.
Ce n'est pas prétentieux, c'est notre lot par ici : comprendre vite et compulsivement, et se retrouver alors sans défi, sans stimulation, dans la routine, tout en faisant défiler les "raisons de", de la feuille aux racines, jusqu'à ne plus en tirer aucune nécessité et perdre toute motivation.liya a écrit:J'oscille trop souvent entre des moments où j'ai le sentiment que je peux tout faire, que la vie est remplie de possibilités et que le monde est juste là devant moi et beaucoup de bas où je me dis " de toute manière ça sert à rien, ".
Et je remarque que je me lasse vite (des projets mais surtout des gens). C'est terrible à dire et tellement prétentieux je trouve, mais la plupart des gens m'ennuie.
@ qui voudra bien écouter : le fait de connaître le "malheur" (un état de souffrance psychique que l'on juge permanent) n'implique pas l'existence de son état inverse, le bonheur, qui teinterait la vie positivement en continu.
Le bonheur n'est pas un état permanent : la même information répétée ne stimule plus et le désir a besoin du manque (même léger) pour faire sa jouissance. On se lasse même des choses agréables qui perdent leur caractère stimulant dans la durée. Le bonheur est donc transitoire et condamné à être renouvelé. C'est en ce sens qu'on peut participer à la construction de son bonheur, en mettant en place l'état psychique propice à accueillir le plaisir / bien-être / bonheur. En sachant aussi qu'il est dans sa nature de s'épuiser et en trouvant des moyens de le raviver. La connaissance de soi, la mesure de ce que l'on est dans le monde, permet de trouver cette aptitude à la jouissance et au bien-être que l'on connaîtra de manière diffuse mais régulière, avec des intensités variables. Et parfois, la passion, l'amour, l'exceptionnel, viendront malicieusement démesurer tout ça pour faire connaître un état paroxysmique de bonheur qui laissera de belles marques dans le psychisme et des histoires à raconter quand on sera vieux. ^^
En vrac parce que je manque de temps pour développer :
La plupart du temps, on utilise le concept de bonheur non d'après ce qu'il est mais d'après ce qu'on voudrait qu'il soit.
Le bonheur n'est pas une compensation promise ou un dédommagement, un corolaire de la vie sensé la rendre acceptable. Il n'est pas fourni dans le pack "naissance" quelque soit sa famille ou son milieu. Le bonheur n'est pas le sens ou le but de la vie, il en accompagne certains moments, il est un état du cerveau. D'autre part, les aléas de la vie peuvent contrarier un bonheur "atteint" par un changement contextuel (un décès par exemple) : le bonheur n'est pas acquis, on l'acquiert plus ou moins bien en fonction de l'aptitude que l'on y développe.
Enfin, cela n'a pas de sens d'espérer "le bonheur" pour nous ou nos enfants, ça serait comme leur souhaiter une vie entière à rire ou à manger parce que c'est agréable. Le monde n'est pas accueillant, la vie n'est pas accueillante, mais de ce qu'on en vit soi on peut la trouver souhaitable malgré tout, même si aucun bonheur n'est absolu.
Prosopeion- Messages : 1054
Date d'inscription : 04/06/2010
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
.
Dernière édition par Wise le Ven 17 Aoû 2012 - 22:31, édité 2 fois
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Perpétuer plutôt ?
augenblick- Messages : 6243
Date d'inscription : 05/12/2009
Localisation : Paris
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
(Pour temporiser, parce que la langue française n'est pas tendre avec les non-érudits, ou juste les bugs dyslexiques de l'aire de Broca) .
Perpétrer - si aussi, pourquoi pas. Commettre sa propre décadence, un personnel crime contre l'humanité directement descendante de soi en la générant. Peut-être peut-on l'entendre ainsi... (même si bis, je ne me range que peu à ce parti pris des choses).
Se commettre - soi. S'abaisser à...faire cette erreur.
Effectivement, à ceux qui auraient la vague ou saillante impression de se tromper en se reproduisant, peut être est-ce un signe suffisant à décider de ne pas passer à l'acte.
Enfin, passer à l'acte - si. Car m..., si on ne copule pas pour la perpétuation d'Homo Sapiens Sapiens (~Hypersensibilens - pour une des branches de ce clan - ), du moins, faisons-le pour le plaisirhttps://www.youtube.com/watch?v=FOpfmy30FII !!!
A bon entendeur...manifeste moderne, arrangement synthé à prendre ou à laisser: n'empêche, pas que des billevesées à ce classique de la Chanson Française, mais quelques passages bien sentis sur ce que le mal/ le bien/ et l'usage positif qu'on en fait (pour soi même, pour les autres), tout cela est un bien grand amalgame, qui s'évalue sur la synthèse, bien plus qu'à en considérer les instants furtifs/alternatifs.
Je crois que le bonheur provoqué, les moments de bonheur promus par sa volonté motrice, réside(nt) évidemment dans la propre capacité hédonique (et donc n..., mon ami(e)! avant que de l'être? oui, aussi) de chacun: le précepte épicurien (et donc pique, ou rien, mon ami(e)! avant que de l'être? oui, aussi, vaut principalement pour les scorpions, cela dit) a cela de bien par ici qu'il propose à chacun de discriminer ses sources de satisfaction naturelles ET nécessaires, pour tendre à un état stabilisé de plaisir. Catastématique - dit-il.
Ci-fait...atripodanatoclastons un peu: l'idée d' (une progression vers) une jouissance "bruit de fond" héritée d'orientations judicieuses me va assez comme ligne directrice.
Une première résolution active serait qu'il ne me reste plus, notamment, qu'à éviter pour cela les...mauvais coucheurs.
De vita beata?
(De vita baisanda -oui! Et après on verra. Stoïque libido/ ou d'une forme light et non nocive de l'érotonymphomanie assumée, entre autres).
Bref et parce que qui dit plaisir dit désir (de faire, car tout peut être fait); désir de faire= (pour moi) aimer. Dit autrement - on le savait déjà, mais love, love, love - all you need is love. Comme le Σ de tous les possibles.
Perpétrer - si aussi, pourquoi pas. Commettre sa propre décadence, un personnel crime contre l'humanité directement descendante de soi en la générant. Peut-être peut-on l'entendre ainsi... (même si bis, je ne me range que peu à ce parti pris des choses).
Se commettre - soi. S'abaisser à...faire cette erreur.
Effectivement, à ceux qui auraient la vague ou saillante impression de se tromper en se reproduisant, peut être est-ce un signe suffisant à décider de ne pas passer à l'acte.
Enfin, passer à l'acte - si. Car m..., si on ne copule pas pour la perpétuation d'Homo Sapiens Sapiens (~Hypersensibilens - pour une des branches de ce clan - ), du moins, faisons-le pour le plaisirhttps://www.youtube.com/watch?v=FOpfmy30FII !!!
A bon entendeur...manifeste moderne, arrangement synthé à prendre ou à laisser: n'empêche, pas que des billevesées à ce classique de la Chanson Française, mais quelques passages bien sentis sur ce que le mal/ le bien/ et l'usage positif qu'on en fait (pour soi même, pour les autres), tout cela est un bien grand amalgame, qui s'évalue sur la synthèse, bien plus qu'à en considérer les instants furtifs/alternatifs.
Je crois que le bonheur provoqué, les moments de bonheur promus par sa volonté motrice, réside(nt) évidemment dans la propre capacité hédonique (et donc n..., mon ami(e)! avant que de l'être? oui, aussi) de chacun: le précepte épicurien (et donc pique, ou rien, mon ami(e)! avant que de l'être? oui, aussi, vaut principalement pour les scorpions, cela dit) a cela de bien par ici qu'il propose à chacun de discriminer ses sources de satisfaction naturelles ET nécessaires, pour tendre à un état stabilisé de plaisir. Catastématique - dit-il.
Ci-fait...atripodanatoclastons un peu: l'idée d' (une progression vers) une jouissance "bruit de fond" héritée d'orientations judicieuses me va assez comme ligne directrice.
Une première résolution active serait qu'il ne me reste plus, notamment, qu'à éviter pour cela les...mauvais coucheurs.
De vita beata?
(De vita baisanda -oui! Et après on verra. Stoïque libido/ ou d'une forme light et non nocive de l'érotonymphomanie assumée, entre autres).
Bref et parce que qui dit plaisir dit désir (de faire, car tout peut être fait); désir de faire= (pour moi) aimer. Dit autrement - on le savait déjà, mais love, love, love - all you need is love. Comme le Σ de tous les possibles.
Dernière édition par Entelechia le Lun 27 Juin 2011 - 14:48, édité 1 fois
Entelechia- Messages : 8
Date d'inscription : 23/06/2011
Localisation : Au milieu de nulle part
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Pour répondre à la question initiale : j'ai un peu du mal avec la question : suis-je heureuse ? Un absolu. Je peux dire qu'aujourd'hui je suis globalement plus heureuse qu'auparavant dans ma vie. Mais j'ai besoin d'une référence. que ce soit du temps, d'autres personnes, relatif à un sujet...
Si je guéris par un placébo, c'est quoi l'essentiel, que je sois guérie ou que ce soit par l'intermédiaire d'un placébo ? Suis-je moins guérie parce que cela a été via un placebo ? Cela fait-il de moi une mauvaise malade ? une fausse malade ?
Par ailleurs, un médicament avec des principes actifs a des effets secondaires, le placebo non.
Pourquoi considérer qu'un placébo est un 2è choix ? hum, je m'égare là.
Je reviens plus sur le sujet: dans notre fonctionnement mental, on a des habitudes de pensée. Et si on s'entraîne à voir ce qui s'est bien passé dans une journée, à ne plus nous auto-flageller quand on se plante mais à considérer la chose sous l'angle : "qu'est-ce que je peux apprendre de cette expérience?", au fur et à mesure, là où on ne voyait que du vide, on perçoit des choses agréables. C'est comme cela que tu peux créer en toi le terrain pour être heureux. En ayant une sorte d'hygiène mentale.
Après oui, être heureux n'est pas un état continu si c'est cela que tu recherches. Mais qu'est-ce qui est continu dans la vie ? La vie est par essence même changement.
Wise a écrit:uèp, il faut y "croire".
ça nécessite un certain "etat psychique" comme tu dis.
il faut se forcer à y croire, je trouve que ça ressemble à un placebo, de se convaincre qu'on est heureux, ou que c'est le grand amour...
et moi je n'y crois plus.
Si je guéris par un placébo, c'est quoi l'essentiel, que je sois guérie ou que ce soit par l'intermédiaire d'un placébo ? Suis-je moins guérie parce que cela a été via un placebo ? Cela fait-il de moi une mauvaise malade ? une fausse malade ?
Par ailleurs, un médicament avec des principes actifs a des effets secondaires, le placebo non.
Pourquoi considérer qu'un placébo est un 2è choix ? hum, je m'égare là.
Je reviens plus sur le sujet: dans notre fonctionnement mental, on a des habitudes de pensée. Et si on s'entraîne à voir ce qui s'est bien passé dans une journée, à ne plus nous auto-flageller quand on se plante mais à considérer la chose sous l'angle : "qu'est-ce que je peux apprendre de cette expérience?", au fur et à mesure, là où on ne voyait que du vide, on perçoit des choses agréables. C'est comme cela que tu peux créer en toi le terrain pour être heureux. En ayant une sorte d'hygiène mentale.
Après oui, être heureux n'est pas un état continu si c'est cela que tu recherches. Mais qu'est-ce qui est continu dans la vie ? La vie est par essence même changement.
Weigela- Messages : 1011
Date d'inscription : 23/06/2011
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Vi, je commence à être heureuse, à entrevoir comment que ça va être bien jusqu'à ma retraite, désormais!
Invité- Invité
Dark Feu-Nixe- Messages : 999
Date d'inscription : 04/06/2011
Localisation : Avant de partir au fond des échos, sous le bitume des rues mortes, j'aimais au fil des mots la fêlure sanguine au lent déballage. Limite: 999
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
moi je kiffe la vie pas vous ?
ethocom- Messages : 113
Date d'inscription : 12/08/2011
Age : 50
Localisation : Annecy - GENEVE
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Wise a écrit:uèp, il faut y "croire".
ça nécessite un certain "etat psychique" comme tu dis.
il faut se forcer à y croire, je trouve que ça ressemble à un placebo, de se convaincre qu'on est heureux, ou que c'est le grand amour...
et moi je n'y crois plus.
la vie n'est pas acceuillante, pourquoi se perpétuer ?
Hey, ce n'est pas LA VIE qui n'est pas accueillante !
C'est seulement un "système commun" qui a été crée de toute pièce par une population qui a appris à se comparer et se trouver des repères, les uns en les autres, pour se rassurer.
Je ne voulais pas répondre sur ce sujet, et garder mon avis pour moi, mais ce petit commentaire m'y a forcé Je ne laisserais personne confondre LA VIE avec "le quotidien en la société" !
******
Bon et bien, maintenant que j'ai commencer à écrire, autant donner mon avis sur cette fameuse question du BONHEUR :
Tout est une question d'ÉVIDENCE.
Le Bonheur est proportionnel à la considération de soi !
MAIS, la considération de soi, dépend à la fois de l'amour de soi, et de l'amour de soi à travers les yeux des autres.
L'amour de soi = Notre capacité à AIMER.
L'amour de soi à travers les yeux d'autrui = Notre capacité à ÊTRE AIMER.
Un être qui se considère avoir de la valeur à ses propres yeux ET qui se sent considéré par l'extérieur, est un être qui se donne le droit et même le devoir de s'épanouir de manière spontanée.
En revanche celui qui ne possède l'accès qu'à un seul de ces 2 amours, se retrouve à douter de son droit à l'épanouissement.
C'est une sorte de "mauvaise conscience" à réussir. Il croit que s'il s'épanoui, il va à l'encontre de "l'avis" qu'il a reçu ("tu ne mérites pas d'expanser ta nature, car elle est mauvaise") et réussir devient alors automatiquement, à ses propre yeux, une faute qui fait davantage chuter son estime de lui-même !
Cercle vicieux, tenter le bonheur, le rend malheureux.
On sait que "les gens normaux" sont parfois touchés par la depression et le malheur, s'expliquant généralement par des difficultés dans l'enfance, ayant créer un manque dans sa façon de "AIMER" ou "ÊTRE AIMER". Une bonne psychothérapie saura rétablir la personne souffrante en lui rendant l'estime qu'il ne sait pas accordé à lui-même ! Le bonheur s'en suivra ainsi.
LE ZÈBRE, lui, de par sa différence, à vécu la plupart du temps, un rejet inexpliqué, non logique, récurrent, et différent du rejet qu'il peut observer et "comprendre" autour de lui...il ignore que ce qui produit ce rejet est du à "une force" qu'il possède. MAis il persiste à utiliser le "code de conduite" de la norme (dont il se croit encore souvent faire partie, tant il n'a pas la capacité de mesurer ce qui le fait différer des autres).
LE ZÈBRE sait AIMER, il sait ÊTRE AIMÉ (puisque sa logique lui souffle que l'amour d'autres zèbres est forcément bien à sa place à son égard)...et il saura d'ailleurs très bien s'alimenter de cet amour réciproque, et s'épanouir dans son monde imaginaire répondant à l'Univers qu'il sait correspondre à ce qu'il EST de plus naturel.
LE ZÈBRE sait aimer et être aimer, mais il ignore comment alors, il peut autant voir la réalité lui tourner le dos, si peu l'accueillir, si peu accompagner son droit à l'épanouissement !
C'est en cela que la "depression" du zèbre, diffère de celle de "la norme"...que la reconnaissance dont le zèbre à besoin puisse être tout autre que celle que la norme requièrt.
C'est là le trouble de L'ÉVIDENCE !!!!!!
L'évidence du zèbre, dans un monde de zèbre est intact et lui permet le bonheur...l'évidence de la norme dans un monde où le zèbre se sent "contraint" de se retrouver, ne lui accorde apparemment pas cette même facilité à s'octroyer ce "droit" à l'épanouissement.
J'AI DÉTECTÉ QUELQUE CHOSE D'IMPORTANT À CE SUJET qui m'aide beaucoup depuis !
C'est que :
Chaque personne "normale" à 1 mission : celle d'équilibrer sa façon d'AIMER (dont lui-même avant tout) et ÊTRE AIMER. Il sagit pour lui d'harmoniser ce qu'il EST et ce qu'il PARAIT ÊTRE, ce qu'il DONNE et ce qu'il REÇOIT, pour harmoniser sa considération propre, et ainsi s'épanouir en toute liberté
LE ZÈBRE, lui à tout simplement 2 missions :
La première est de SE DÉTECTER zèbre et de s'assumer l'être. Ce qui implique de réaliser sa différence, et de ne plus jamais chercher à répondre au "barème" de la norme ! Plus jamais jamais jamais, puisqu'il ne lui répondra jamais, il ne sera jamais adapté à sa nature, et sera toujours faussé (j'en écrirais surment un sujet !!).
Puis sa deuxième mission est la même que celle de la norme : Équilibrer l'expression de ce qu'il EST et la réception de cet être, s'harmoniser pour s'épanouir en toute liberté
Pour un zèbre, tenter de répondre à l'unique mission de s'harmoniser, sans passer par la mission de s'assumer zèbre, est aussi illogique que de tenter de changer de chaîne à la télévision en utilisant la télécommande qui ouvre la porte du garage !!
C'est aussi inutile que voué à l'échec !
*******
C'est pourquoi, Wise, il me semble absolument indispensable de faire la différence entre LA VIE et "le système commun". LA VIE est infinie, elle est immuable, accueillante et riche de toutes les valeurs (qu'elle a d'ailleurs créer elle-même ) et sur ce terrain qu'est l'Univers, il n'y a aucune limite pour le zèbre et sa nature, l'épanouissement y est naturel ! Autant pour les zèbres que pour quiconque sur la planète !!
En revanche, on le sait, le "système commun" aux yeux d'un zèbre, est tel une toute petite maison trop étroite pour accueillir sa nature gigantesque !
IL SERAIT BON de réaliser que ce n'est pas par manque de volonté de sa part, c'est simplement un système qui a ses limites et on le sait ce qui est limité ne peut accueillir l'illimité, c'est un fait !
ET PUIS, au fond, je reste convaincue qu'un Zèbre ne tiendra jamais à renoncer à sa nature illimitée...alors pourquoi ne pas demeurer tolérant face à la norme qui s'accroche à ses limites
CONCLUSION :
Il n'est pas plus difficile pour un zèbre d'être heureux, il est seulement inefficace pour lui de chercher à l'être à un niveau moindre que sa nature illimitée...Mais il ne tient qu'à lui de ne plus accorder toute sa crédibilité à l'évidence de la norme, en optant davantage pour offrir sa crédibilité à l'évidence de sa nature illimitée
Et puis, comme je disais dans un autre message :
« Ce à quoi tu n'oses pas assez croire, il y a quelqu'un pour qui c'est évident ! ~ LionnaLove »
Après tout, chacun est responsable de ce à quoi il croit et dont il peint la dimension de son quotidien à chaque instant !!
C'est ça être autonome
Lionna Love XXXX
PS: J'aurais tellement de choses à dire en même temps à propos de tout cela, que je dois bien m'excuser si mes écrits sont infidèles à ma pensée et qu'alors le résultats de ce texte n'est pas optimal.
(ou bien...hyper-exigeance est-ce toi qui viens de me souffler ces mots ?! ]
LionnaLove- Messages : 57
Date d'inscription : 11/08/2011
Localisation : Québec
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
+1, commentaire très très constructif et je suis entièrement d'accord.
Invité- Invité
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Je pense que le bonheur est une notion subjective déjà. Certains se contenteront de peu, pour d'autres il en faudra plus. Parfois le clef du bonheur c'est de changer sa définition du bonheur, on se rend compte au final on ai pas si mal lottis.
Mes émotions sont très réactives à l'environnement et intenses, et de ce fait changeantes. Je peux sentir quelquechose qui me rend heureuse pendant une heure, et juste après, repenser à un problème qui me fait souffrir et me sentir très triste.
Dans des périodes ou j'étais très déprimmée, j'arrivais encore à resentir de courts instants de bonheurs, je cherche partout ma morphine, certains diront que c'est une fuite. Non c'est une envie de vivre, de ne pas somber dans le néant. Je provoquais comme je pouvais en m'ennivrant de musique, je cherche, cherche sans cesse, c'est pour ça, ne jamais avoir à me retrouver devant le néant.
Ma petite formule à moi, c'est l'imagination, le rêve, j'arrive à faire appel par la mémoire à des choses positives, même si elles ne sont pas matérielles, elles me sauvent plus ou moins de mes larmes.
Cependant il y a des limites à cela, quand le souci est trop gros, ça devient une fuite généralisée, et au final on se perd, on se détruit, on supporte même plus le monde. Faut pas que ça nous empêche d'agir et d'aller régler les vrais problèmes. Mais c'est bien pratique pour combler les petits bobos.
Je me dis que si on a une aptitude à resentir ce qui est exaspérant, decevant etc... il en va de même pour ce qui est de l'agréable. Le piège est de ne pas tomber dans un cynisme, de garder espoir, rester ouvert à l'agréable.
Je trouve l'art, la litterature, et des tas d'autres choses commes des perles exploitables à l'infini. Apprivoiser toutes ces choses, les amener à faire partie de moi , ça m'aide à trouver un sens à ma vie et à rester positive, j'ai le sentiment d'avancer.
Ce qui me fait souffrir, c'est plutôt l'environnement, j'ai encore du mal à ne pas m'emporter, m'enerver, meêm si je sais que c'"est inutile. L'incomprehension des autres me fait souffrir, quand après être restée une journée dans ma chambre à lire, dessiner, regarder des films, être dans ma petite bulle confortable, on me dit que je n'ai rien fait. Qu'on me compare à des gens parceque eux ils ont leur permis, ils ont bossé, ils ont bac+2. Ca me donne le sentiment que tout ce que j'emmagasine, mon état d'esprit, tout le monde passe à côté, et ça c'est decevant. Le fait que je doive me mettre dans ma bulle pour decouvrir des choses, me couper des autres, car ils n'ont pas de passions dévorantes à me partager. En fait, j'aimerais que le monde me fasse plus resentir plus rêver. A la place de ça, je vois des gens qui se contentent du monde tel qu'il est sans se poser la question "et si c'était comme ça, ou comme ci?" Tout est trop statique.
Je suis malheureuse aussi des fois quand j'attends des autres qu'ils régissent fortement à ce que je leur dis, comme l'attention que leur apporte. Et j'ai toujours un sentiment que ça les marque pas, d'être pas vraiment interessante. Juste de resentir fortement et de passer pour une gamine fragile, ou une allumée, alors que je suis sincère?
Mais parfois je me dis que j'attends la communication parfaite, mais elle n'existe pas, on fait passer un massage au mieux, est retenu ce qui peut l'être, on y peut rien. Marre de rejeter la faute sur moi.
Bref, pour moi apprendre à être heureuse, c'est apprendre à gérer ce bouillon émotionnel permanent, pour en faire quelquechose de plus clair et apaisé, dans notre tête, pas se laisser gagner par la confusion. Savoir lacher prise, mettre des priorités aller chercher l'accessible, vaincre ses peurs et vivre. Une bonne partie de ma souffrance ets une espèce de torture que je m'inflige à moi même "je ne suis pas assez bien" etc... alors bon j'ai la clef entre les mains je pense.
Je pense que les zèbres heureux existent, et qu'ils sont des personnes vraiment intéressantes et riches dotés d'une grande sagesse.
Mes émotions sont très réactives à l'environnement et intenses, et de ce fait changeantes. Je peux sentir quelquechose qui me rend heureuse pendant une heure, et juste après, repenser à un problème qui me fait souffrir et me sentir très triste.
Dans des périodes ou j'étais très déprimmée, j'arrivais encore à resentir de courts instants de bonheurs, je cherche partout ma morphine, certains diront que c'est une fuite. Non c'est une envie de vivre, de ne pas somber dans le néant. Je provoquais comme je pouvais en m'ennivrant de musique, je cherche, cherche sans cesse, c'est pour ça, ne jamais avoir à me retrouver devant le néant.
Ma petite formule à moi, c'est l'imagination, le rêve, j'arrive à faire appel par la mémoire à des choses positives, même si elles ne sont pas matérielles, elles me sauvent plus ou moins de mes larmes.
Cependant il y a des limites à cela, quand le souci est trop gros, ça devient une fuite généralisée, et au final on se perd, on se détruit, on supporte même plus le monde. Faut pas que ça nous empêche d'agir et d'aller régler les vrais problèmes. Mais c'est bien pratique pour combler les petits bobos.
Je me dis que si on a une aptitude à resentir ce qui est exaspérant, decevant etc... il en va de même pour ce qui est de l'agréable. Le piège est de ne pas tomber dans un cynisme, de garder espoir, rester ouvert à l'agréable.
Je trouve l'art, la litterature, et des tas d'autres choses commes des perles exploitables à l'infini. Apprivoiser toutes ces choses, les amener à faire partie de moi , ça m'aide à trouver un sens à ma vie et à rester positive, j'ai le sentiment d'avancer.
Ce qui me fait souffrir, c'est plutôt l'environnement, j'ai encore du mal à ne pas m'emporter, m'enerver, meêm si je sais que c'"est inutile. L'incomprehension des autres me fait souffrir, quand après être restée une journée dans ma chambre à lire, dessiner, regarder des films, être dans ma petite bulle confortable, on me dit que je n'ai rien fait. Qu'on me compare à des gens parceque eux ils ont leur permis, ils ont bossé, ils ont bac+2. Ca me donne le sentiment que tout ce que j'emmagasine, mon état d'esprit, tout le monde passe à côté, et ça c'est decevant. Le fait que je doive me mettre dans ma bulle pour decouvrir des choses, me couper des autres, car ils n'ont pas de passions dévorantes à me partager. En fait, j'aimerais que le monde me fasse plus resentir plus rêver. A la place de ça, je vois des gens qui se contentent du monde tel qu'il est sans se poser la question "et si c'était comme ça, ou comme ci?" Tout est trop statique.
Je suis malheureuse aussi des fois quand j'attends des autres qu'ils régissent fortement à ce que je leur dis, comme l'attention que leur apporte. Et j'ai toujours un sentiment que ça les marque pas, d'être pas vraiment interessante. Juste de resentir fortement et de passer pour une gamine fragile, ou une allumée, alors que je suis sincère?
Mais parfois je me dis que j'attends la communication parfaite, mais elle n'existe pas, on fait passer un massage au mieux, est retenu ce qui peut l'être, on y peut rien. Marre de rejeter la faute sur moi.
Bref, pour moi apprendre à être heureuse, c'est apprendre à gérer ce bouillon émotionnel permanent, pour en faire quelquechose de plus clair et apaisé, dans notre tête, pas se laisser gagner par la confusion. Savoir lacher prise, mettre des priorités aller chercher l'accessible, vaincre ses peurs et vivre. Une bonne partie de ma souffrance ets une espèce de torture que je m'inflige à moi même "je ne suis pas assez bien" etc... alors bon j'ai la clef entre les mains je pense.
Je pense que les zèbres heureux existent, et qu'ils sont des personnes vraiment intéressantes et riches dotés d'une grande sagesse.
Mitsu- Messages : 49
Date d'inscription : 10/10/2010
Localisation : Bruxelles
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Je pense que le bonheur est une notion subjective déjà. Certains se contenteront de peu, pour d'autres il en faudra plus. Parfois le clef du bonheur c'est de changer sa définition du bonheur, on se rend compte au final on ai pas si mal lottis.
Oui, mais je pense que c'est une définition du bonheur qui ne correspond pas uniquement aux zèbres. En quoi est-ce différent pour les zèbres, c'est que les sources potentielles d'insatisfaction sont plus nombreuses.
Bref, pour moi apprendre à être heureuse, c'est apprendre à gérer ce bouillon émotionnel permanent, pour en faire quelquechose de plus clair et apaisé, dans notre tête, pas se laisser gagner par la confusion
Oui, "faire" et se réaliser est une belle source de bonheur
Inarius- Messages : 117
Date d'inscription : 09/07/2011
Age : 38
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Il est un point qui a été évoqué précédemment: il semblerait (hypothèse de travail) qu'il y ait plus d'états dépressifs parmi les zèbres que chez les autres équidés. Cette prédisposition (s'il y a ) serait elle exacerbée par l'hypersensibilité?
Autre piste de recherche (cette question me turlupine depuis des années): le zèbre étant différent, il fait l'objet de coups de la part des autres (la peur de la différence engendrant inéluctablement la haine aveugle et stupide). Aussi, un animal blessé, même cicatrisé, a t'il peut être à moins confiant dans les autres, ou dans la vie en générale.
Mon crédo, qui n'engage que moi: je ne suis pas heureuse (car trop insatisfaite de tout en général) mais je travaille à mon bonheur.
Autre piste de recherche (cette question me turlupine depuis des années): le zèbre étant différent, il fait l'objet de coups de la part des autres (la peur de la différence engendrant inéluctablement la haine aveugle et stupide). Aussi, un animal blessé, même cicatrisé, a t'il peut être à moins confiant dans les autres, ou dans la vie en générale.
Mon crédo, qui n'engage que moi: je ne suis pas heureuse (car trop insatisfaite de tout en général) mais je travaille à mon bonheur.
Chat potté- Messages : 32
Date d'inscription : 20/08/2011
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Le ZÈBRE, lui à tout simplement 2 missions :
La première est de SE DÉTECTER zèbre et de s'assumer l'être. Ce qui implique de réaliser sa différence, et de ne plus jamais chercher à répondre au "barème" de la norme ! Plus jamais jamais jamais, puisqu'il ne lui répondra jamais, il ne sera jamais adapté à sa nature, et sera toujours faussé (j'en écrirais surment un sujet !!).
Puis sa deuxième mission est la même que celle de la norme : Équilibrer l'expression de ce qu'il EST et la réception de cet être, s'harmoniser pour s'épanouir en toute liberté I love you
Pour un zèbre, tenter de répondre à l'unique mission de s'harmoniser, sans passer par la mission de s'assumer zèbre, est aussi illogique que de tenter de changer de chaîne à la télévision en utilisant la télécommande qui ouvre la porte du garage tongue !!
C'est aussi inutile que voué à l'échec
je plussoie totalement
je viens d'acheter un magazine qui s'appelle "Les Dossiers Philo" (un trimestriel, celui ci couvre juillet-août-septembre) et il a un supplément, un bouquin qui s'intitule "Le bonheur en 25 questions"
je vous tiens au courant si jamais j'apprends quelque chose de nouveau pour moi
ou bien s'il existe quelques recettes pour se confectionner une tarte au bonheur par exemple, mois j'adore les tartes
sinon je suis dans une période très basse, grosse crise d'angoisse, je n'arrive pas à déterminer d'où cela vient
ainsi va la vie...
je sais pas vous mais moi je commence à avoir le mal de mer à force de subir les hauts et les bas, et pis de "boire la tasse" dans les phases basses
ral le bol de trop ressentir et de morfler
chrissieb63- Messages : 682
Date d'inscription : 06/11/2009
Age : 61
Localisation : Angers
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
attrape Chrissie !
je peux aussi te donner des cours pour survivre sur "sol mouvant" mais je préfèrerais te savoir solide sur tes 4 pattes
courage, tiens bon
je peux aussi te donner des cours pour survivre sur "sol mouvant" mais je préfèrerais te savoir solide sur tes 4 pattes
courage, tiens bon
zheibr- Messages : 1508
Date d'inscription : 15/06/2010
Age : 56
Localisation : kornog don
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
merci zheibr
chrissieb63- Messages : 682
Date d'inscription : 06/11/2009
Age : 61
Localisation : Angers
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
oui, Chrissie, tiens bon !
et un gros hug d'ici
Anna
an.a.co.lu.the- Messages : 764
Date d'inscription : 02/06/2010
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
liya a écrit:le truc, c'est que l'absence de malheur ne me suffit pas.
C'est exactement ça. Ca ne suffit pas. J'oscille trop souvent entre des moments où j'ai le sentiment que je peux tout faire, que la vie est remplie de possibilités et que le monde est juste là devant moi et beaucoup de bas où je me dis " de toute manière ça sert à rien, ".
Et je remarque que je me lasse vite (des projets mais surtout des gens). C'est terrible à dire et tellement prétentieux je trouve, mais la plupart des gens m'ennuie.
En fait, il faudrait que ma vie soit toujours pleine de rebondissements, d'émotions fortes, des bonheurs intenses pour me sentir vivante. Malgré tout je ne peux pas dire que je suis malheureuse, mais est-ce suffisant pour affirmer que je suis heureuse. Je ne le crois pas
On dit des personnes très intelligentes qu'elles manquent d'aptitude au bonheur. Je n'en suis pas si sur. Je pense que la recherche du bonheur chez le surdoué, peut être rapprochée de la théorie de la désintégration positive de Dabrowski qui voit dans la dépression ou en tout cas dans certaines phases négatives que peuvent rencontrer un individu, le signe d'une recherche de progression, de développement personnel vers sa propre réalisation (mais je vais pas m'attardé sur le concept que je ne connais qu'assez récemment en fin de compte).
Donc je pense qu'au final, cette recherche d'absolu, de sens, ces questions existentielles que les autres appellent des prises de têtes et qui ne semblent pas les inquiéter plus que ça alors que cela nous empêche de dormir la nuit, font partie d'un cheminement logique vers la construction de notre personnalité, de notre identité. Et par la même occasion du bonheur.
Qu'est-ce qu'il y a de mal à vouloir trouver un sens à la vie, pour... vivre ? C'est très logique. Enfin ma phrase ne l’est pas beaucoup lol
Je pense que lorsque un zèbre se déclare heureux, il l'est réellement et cela indépendamment de ses conditions matérielles, sociales, professionnelles (même si cela y contribue évidemment) mais surtout parce qu'il a trouvé du sens à sa vie. Et finalement c'est pas le cas de tellement de personnes sur terre.
En attendant, on peut essayer de chercher ces petits bonheurs que la vie nous offre chaque jour
Pour moi, le fait d'avoir trouvé ce forum en est un.
Il faut parfois décider d'être heureux pour l'être, même si c'est pas évident. J'essaye par contre je mentirai si je disais que je suis heureuse aujourd'hui
En gras, c'est EXACTEMENT ça !
Le reste, j'aime, tout simplement.
Aïe- Messages : 169
Date d'inscription : 08/04/2011
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Qu'est-ce qu'il y a de mal à vouloir trouver un sens à la vie, pour... vivre ?
Contrairement à ce que beaucoup affirment à ce sujet, il n'y a en effet aucun mal à cela, et sans doute y en a t-il beaucoup plus à ne pas le faire.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Apprentissage du bonheur en cours ...
Le fait d'avoir identifié mes rayures m'a ouvert les yeux, le coeur et les ailes ..
Une bonne thérapie par dessus et je passe du mode survie au mode vie...
En train de reprendre les chose en main, de me rapporcher de MOI, je découvre que j'ai aussi le droit d'être heureux !
Le fait d'avoir identifié mes rayures m'a ouvert les yeux, le coeur et les ailes ..
Une bonne thérapie par dessus et je passe du mode survie au mode vie...
En train de reprendre les chose en main, de me rapporcher de MOI, je découvre que j'ai aussi le droit d'être heureux !
Kméléon- Messages : 198
Date d'inscription : 11/08/2011
Age : 52
Localisation : Kraainem Belgique
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
je ne pense pas qu'il faille être surdoué pour être malheureux ou présager ressentir plus intensément le malheur que les autres. Tout est dans le subjetcivité de la representation qu'on se fait de notre vécu des choses.
Je ne suis ni heureux , ni malheureux parceque la notion est trop vague et je pense qu'on n'est jamais totalement l'un ou l'autre. Un aspect de ma vie me rend heureux, un autre malheureux....ça dépend de la lucarne qu'on choisit pour appréhender les choses.
je ne comprends pas cette volonté affiché de s'estimer malheureux !!
on a tous une part de responsabilité et il n'ya pas de bourreau sans victime (et vice versa)
Je ne suis ni heureux , ni malheureux parceque la notion est trop vague et je pense qu'on n'est jamais totalement l'un ou l'autre. Un aspect de ma vie me rend heureux, un autre malheureux....ça dépend de la lucarne qu'on choisit pour appréhender les choses.
je ne comprends pas cette volonté affiché de s'estimer malheureux !!
on a tous une part de responsabilité et il n'ya pas de bourreau sans victime (et vice versa)
"Boomfunk"- Messages : 82
Date d'inscription : 10/10/2011
Age : 50
Localisation : 56
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
"Boomfunk" a écrit: on a tous une part de responsabilité et il n'ya pas de bourreau sans victime (et vice versa)
Je dirais même plus: chacun de nous est son meilleur bourreau
Mégalopin- Messages : 4729
Date d'inscription : 05/11/2010
Localisation : Fils de Butte
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Heureux de ne pas l'être pleinement ; c'est que j'ai encore beaucoup de choses à achever.
Heureux de savoir que je ne le serais jamais dans le sens "inconscient" des choses ; heureux d'être lucide (c'est relatif) ; heureux de sans cesse découvrir, apprendre sur moi, sur les autres...
Heureux de l'imperfection lucide
Heureux de savoir que je ne le serais jamais dans le sens "inconscient" des choses ; heureux d'être lucide (c'est relatif) ; heureux de sans cesse découvrir, apprendre sur moi, sur les autres...
Heureux de l'imperfection lucide
Invité- Invité
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
pas lu depuis le début mais envie de dire, oui, je suis heureuse.
j'ai pleins de petits souçis de la vie, pas encore de boulot, un "handicap", (et un thqi), mais j'ai des amis, des enfants aussi etranges que nous, un amoureux comme moi, des centres d'interet qui me font du bien (mon violon entre autre) donc..je suis bien.
je pense qu'on a des ressources en nous pour etre biens, meme quand on a pas une vie "revee"...
moi la mienne je l'aime .
ça m'empeche pas de me plaindre mais en gardant toutes proportions , et conscience de ma chance.
j'ai pleins de petits souçis de la vie, pas encore de boulot, un "handicap", (et un thqi), mais j'ai des amis, des enfants aussi etranges que nous, un amoureux comme moi, des centres d'interet qui me font du bien (mon violon entre autre) donc..je suis bien.
je pense qu'on a des ressources en nous pour etre biens, meme quand on a pas une vie "revee"...
moi la mienne je l'aime .
ça m'empeche pas de me plaindre mais en gardant toutes proportions , et conscience de ma chance.
meï- Messages : 1321
Date d'inscription : 26/07/2009
Age : 51
Localisation : à l'Ouest
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Je pense être heureuse.
La vie m'a donné 2 filles formidables, la première vient d'avoir son bac et va donc commencer à voler de ses propres ailes. A cause d'elle, j'ai le sentiment d'avoir "donné" un adulte de plus au monde. La deuxième, ma petite zébrelle, a 9 ans et demi, et j'ai découvert le pourquoi de ma différence en cherchant les origines de sa différence à elle. Et les échanges entre zébrelles mère et fille peuvent être très enrichissants, d'une profondeur incroyable.
J'ai réussi à faire le métier qui me plaisait : soigner les gens. Et j'ai pu le faire des 3 manières que je voulais : physiquement, à travers les soins physiques ; psychologiquement, à trravers l'écoute et le conseil aux clients que je recevais et qui, sentant mon empathie, se confiaient à moi alors qu'ils venaient au départ seulement pour des soins physiques ; et spirituellement, car pendant longtemps j'ai été ... une bergère ? une diaconnesse ?
Lorsque la médecine a fini par me lasser (en fait la routine des consultations), j'ai réussi à changer de branche/métier pour me consacrer à des oeuvres plus sociales ou humanitaires. Et ainsi, depuis quelques années je gère des projets pour les enfants affectés par le sida. Mon besoin "d'aider" est ainsi comblé.
Mais il ne faut pas croire que cela a été facile "d'obtenir" ce bonheur. ça a été un cheminement : les études de médecine prennent du temps et sont assez difficiles ; il y a eu des temps de vaches maigres durant la vie professionnelle ; c'est quand les enfants ont grandi qu'on réalise qu'on a réussi à accomplir quelquechose en tant que parent ; il a fallu des années avant que je comprenne ma différence et réussise à me sentir bien dans ma peau et apprenne à "gérer" l'environnement extérieur en conséquence ; j'ai été agressée physiquement étant adolescente ; j'ai expérimenté la violence conjuguale, la guerre (dans 2 pays différents), j'ai été déplacée de guerre, puis réfugiée de guerre, et de l'état de réfugiée de guerre j'ai du rebâtir ma vie à zéro dans une nouvelle culture étrangère, loin de mes proches que je n'ai pas revu, pour certains, depuis plus de 10 ans, j'ai du apprendre à me battre seule dans ces conditions pour moi et ma fille ainée qui n'avait que 4 ans à l'époque ; j'ai connu les persécutions religieuses au sein de ma famille (et pourtant nous nous aimons dans ma famille), et dans certains lieux de travail. Et, évidemment, j'ai connu des périodes de déprime, voire de dépression. Et tout cela accompagné par un contexte de souffrance émotionnelle/psychique liée au fait d'être "différente", de ne pas comprendre pourquoi, de ne pas pouvoir "s'empêcher d'être différente", et d'avoir, à cause de cela, des interactions diifficiles avec les autres, qu'ils soient des proches ou pas. Tout ça pour dire qu'il faut s'accrocher et que nous avons probablement, enfoui en nous les zèbres, de grandes capacités de résilience qu'il faut savoir ramener à la surface.
Il me manque aujourd'hui juste une seule chose pour pouvoir dire "Je suis heureuse" :
Voilà Cathoo : tu me demandais de poster pour partager les choses dont j'étais fière : je suis fière de m'être accrochée et de m'être relevée à chaques fois, car ma vie aujourd'hui prouve que cela en valait la peine. Bon, c'est pas le sujet sur lequel tu m'avais appelée mais c'est ici que l'inspiration est venue
La vie m'a donné 2 filles formidables, la première vient d'avoir son bac et va donc commencer à voler de ses propres ailes. A cause d'elle, j'ai le sentiment d'avoir "donné" un adulte de plus au monde. La deuxième, ma petite zébrelle, a 9 ans et demi, et j'ai découvert le pourquoi de ma différence en cherchant les origines de sa différence à elle. Et les échanges entre zébrelles mère et fille peuvent être très enrichissants, d'une profondeur incroyable.
J'ai réussi à faire le métier qui me plaisait : soigner les gens. Et j'ai pu le faire des 3 manières que je voulais : physiquement, à travers les soins physiques ; psychologiquement, à trravers l'écoute et le conseil aux clients que je recevais et qui, sentant mon empathie, se confiaient à moi alors qu'ils venaient au départ seulement pour des soins physiques ; et spirituellement, car pendant longtemps j'ai été ... une bergère ? une diaconnesse ?
Lorsque la médecine a fini par me lasser (en fait la routine des consultations), j'ai réussi à changer de branche/métier pour me consacrer à des oeuvres plus sociales ou humanitaires. Et ainsi, depuis quelques années je gère des projets pour les enfants affectés par le sida. Mon besoin "d'aider" est ainsi comblé.
Mais il ne faut pas croire que cela a été facile "d'obtenir" ce bonheur. ça a été un cheminement : les études de médecine prennent du temps et sont assez difficiles ; il y a eu des temps de vaches maigres durant la vie professionnelle ; c'est quand les enfants ont grandi qu'on réalise qu'on a réussi à accomplir quelquechose en tant que parent ; il a fallu des années avant que je comprenne ma différence et réussise à me sentir bien dans ma peau et apprenne à "gérer" l'environnement extérieur en conséquence ; j'ai été agressée physiquement étant adolescente ; j'ai expérimenté la violence conjuguale, la guerre (dans 2 pays différents), j'ai été déplacée de guerre, puis réfugiée de guerre, et de l'état de réfugiée de guerre j'ai du rebâtir ma vie à zéro dans une nouvelle culture étrangère, loin de mes proches que je n'ai pas revu, pour certains, depuis plus de 10 ans, j'ai du apprendre à me battre seule dans ces conditions pour moi et ma fille ainée qui n'avait que 4 ans à l'époque ; j'ai connu les persécutions religieuses au sein de ma famille (et pourtant nous nous aimons dans ma famille), et dans certains lieux de travail. Et, évidemment, j'ai connu des périodes de déprime, voire de dépression. Et tout cela accompagné par un contexte de souffrance émotionnelle/psychique liée au fait d'être "différente", de ne pas comprendre pourquoi, de ne pas pouvoir "s'empêcher d'être différente", et d'avoir, à cause de cela, des interactions diifficiles avec les autres, qu'ils soient des proches ou pas. Tout ça pour dire qu'il faut s'accrocher et que nous avons probablement, enfoui en nous les zèbres, de grandes capacités de résilience qu'il faut savoir ramener à la surface.
Il me manque aujourd'hui juste une seule chose pour pouvoir dire "Je suis heureuse" :
Voilà Cathoo : tu me demandais de poster pour partager les choses dont j'étais fière : je suis fière de m'être accrochée et de m'être relevée à chaques fois, car ma vie aujourd'hui prouve que cela en valait la peine. Bon, c'est pas le sujet sur lequel tu m'avais appelée mais c'est ici que l'inspiration est venue
fleurblanche- Messages : 4481
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 56
Localisation : Hémisphère sud
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
Sujets similaires
» Questions aux gens heureux d'ici et aux autres
» Trop heureux pour vivre - Il faut savoir être heureux avec prudence - Mourir de rire
» De l'inutilité de rencontrer des gens ... Les gens s'intéressent à moi, mais ce n'est pas réciproque ?
» Moi la nouvelle qui essaye de communiquer avec un gens pas vraiment gens.
» Heureux !
» Trop heureux pour vivre - Il faut savoir être heureux avec prudence - Mourir de rire
» De l'inutilité de rencontrer des gens ... Les gens s'intéressent à moi, mais ce n'est pas réciproque ?
» Moi la nouvelle qui essaye de communiquer avec un gens pas vraiment gens.
» Heureux !
Forum ZEBRAS CROSSING :: La zébritude :: Discussions générales relatives à la zébritude :: Difficultés zébresques
Page 2 sur 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum