y a-t-il des gens heureux ici ?
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Forum ZEBRAS CROSSING :: La zébritude :: Discussions générales relatives à la zébritude :: Difficultés zébresques
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Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Je pense être heureuse.
La vie m'a donné 2 filles formidables, la première vient d'avoir son bac et va donc commencer à voler de ses propres ailes. A cause d'elle, j'ai le sentiment d'avoir "donné" un adulte de plus au monde. La deuxième, ma petite zébrelle, a 9 ans et demi, et j'ai découvert le pourquoi de ma différence en cherchant les origines de sa différence à elle. Et les échanges entre zébrelles mère et fille peuvent être très enrichissants, d'une profondeur incroyable.
J'ai réussi à faire le métier qui me plaisait : soigner les gens. Et j'ai pu le faire des 3 manières que je voulais : physiquement, à travers les soins physiques ; psychologiquement, à trravers l'écoute et le conseil aux clients que je recevais et qui, sentant mon empathie, se confiaient à moi alors qu'ils venaient au départ seulement pour des soins physiques ; et spirituellement, car pendant longtemps j'ai été ... une bergère ? une diaconnesse ?
Lorsque la médecine a fini par me lasser (en fait la routine des consultations), j'ai réussi à changer de branche/métier pour me consacrer à des oeuvres plus sociales ou humanitaires. Et ainsi, depuis quelques années je gère des projets pour les enfants affectés par le sida. Mon besoin "d'aider" est ainsi comblé.
Mais il ne faut pas croire que cela a été facile "d'obtenir" ce bonheur. ça a été un cheminement : les études de médecine prennent du temps et sont assez difficiles ; il y a eu des temps de vaches maigres durant la vie professionnelle ; c'est quand les enfants ont grandi qu'on réalise qu'on a réussi à accomplir quelquechose en tant que parent ; il a fallu des années avant que je comprenne ma différence et réussise à me sentir bien dans ma peau et apprenne à "gérer" l'environnement extérieur en conséquence ; j'ai été agressée physiquement étant adolescente ; j'ai expérimenté la violence conjuguale, la guerre (dans 2 pays différents), j'ai été déplacée de guerre, puis réfugiée de guerre, et de l'état de réfugiée de guerre j'ai du rebâtir ma vie à zéro dans une nouvelle culture étrangère, loin de mes proches que je n'ai pas revu, pour certains, depuis plus de 10 ans, j'ai du apprendre à me battre seule dans ces conditions pour moi et ma fille ainée qui n'avait que 4 ans à l'époque ; j'ai connu les persécutions religieuses au sein de ma famille (et pourtant nous nous aimons dans ma famille), et dans certains lieux de travail. Et, évidemment, j'ai connu des périodes de déprime, voire de dépression. Et tout cela accompagné par un contexte de souffrance émotionnelle/psychique liée au fait d'être "différente", de ne pas comprendre pourquoi, de ne pas pouvoir "s'empêcher d'être différente", et d'avoir, à cause de cela, des interactions diifficiles avec les autres, qu'ils soient des proches ou pas. Tout ça pour dire qu'il faut s'accrocher et que nous avons probablement, enfoui en nous les zèbres, de grandes capacités de résilience qu'il faut savoir ramener à la surface.
Il me manque aujourd'hui juste une seule chose pour pouvoir dire "Je suis heureuse" :
Voilà Cathoo : tu me demandais de poster pour partager les choses dont j'étais fière : je suis fière de m'être accrochée et de m'être relevée à chaques fois, car ma vie aujourd'hui prouve que cela en valait la peine. Bon, c'est pas le sujet sur lequel tu m'avais appelée mais c'est ici que l'inspiration est venue
La vie m'a donné 2 filles formidables, la première vient d'avoir son bac et va donc commencer à voler de ses propres ailes. A cause d'elle, j'ai le sentiment d'avoir "donné" un adulte de plus au monde. La deuxième, ma petite zébrelle, a 9 ans et demi, et j'ai découvert le pourquoi de ma différence en cherchant les origines de sa différence à elle. Et les échanges entre zébrelles mère et fille peuvent être très enrichissants, d'une profondeur incroyable.
J'ai réussi à faire le métier qui me plaisait : soigner les gens. Et j'ai pu le faire des 3 manières que je voulais : physiquement, à travers les soins physiques ; psychologiquement, à trravers l'écoute et le conseil aux clients que je recevais et qui, sentant mon empathie, se confiaient à moi alors qu'ils venaient au départ seulement pour des soins physiques ; et spirituellement, car pendant longtemps j'ai été ... une bergère ? une diaconnesse ?
Lorsque la médecine a fini par me lasser (en fait la routine des consultations), j'ai réussi à changer de branche/métier pour me consacrer à des oeuvres plus sociales ou humanitaires. Et ainsi, depuis quelques années je gère des projets pour les enfants affectés par le sida. Mon besoin "d'aider" est ainsi comblé.
Mais il ne faut pas croire que cela a été facile "d'obtenir" ce bonheur. ça a été un cheminement : les études de médecine prennent du temps et sont assez difficiles ; il y a eu des temps de vaches maigres durant la vie professionnelle ; c'est quand les enfants ont grandi qu'on réalise qu'on a réussi à accomplir quelquechose en tant que parent ; il a fallu des années avant que je comprenne ma différence et réussise à me sentir bien dans ma peau et apprenne à "gérer" l'environnement extérieur en conséquence ; j'ai été agressée physiquement étant adolescente ; j'ai expérimenté la violence conjuguale, la guerre (dans 2 pays différents), j'ai été déplacée de guerre, puis réfugiée de guerre, et de l'état de réfugiée de guerre j'ai du rebâtir ma vie à zéro dans une nouvelle culture étrangère, loin de mes proches que je n'ai pas revu, pour certains, depuis plus de 10 ans, j'ai du apprendre à me battre seule dans ces conditions pour moi et ma fille ainée qui n'avait que 4 ans à l'époque ; j'ai connu les persécutions religieuses au sein de ma famille (et pourtant nous nous aimons dans ma famille), et dans certains lieux de travail. Et, évidemment, j'ai connu des périodes de déprime, voire de dépression. Et tout cela accompagné par un contexte de souffrance émotionnelle/psychique liée au fait d'être "différente", de ne pas comprendre pourquoi, de ne pas pouvoir "s'empêcher d'être différente", et d'avoir, à cause de cela, des interactions diifficiles avec les autres, qu'ils soient des proches ou pas. Tout ça pour dire qu'il faut s'accrocher et que nous avons probablement, enfoui en nous les zèbres, de grandes capacités de résilience qu'il faut savoir ramener à la surface.
Il me manque aujourd'hui juste une seule chose pour pouvoir dire "Je suis heureuse" :
Voilà Cathoo : tu me demandais de poster pour partager les choses dont j'étais fière : je suis fière de m'être accrochée et de m'être relevée à chaques fois, car ma vie aujourd'hui prouve que cela en valait la peine. Bon, c'est pas le sujet sur lequel tu m'avais appelée mais c'est ici que l'inspiration est venue
fleurblanche- Messages : 4481
Date d'inscription : 23/06/2010
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
C'est merveilleux Fleurblanche! Tu as toute mon admiration et mes félicitations!
Oui on a une grande force en nous qui nous permet d'être résilient et aujourd'hui je peux dire que je suis au moins à moitié heureuse, peut-être que ça va même aller encore en s'améliorant.
Moi-même j'ai passé par des envies suicidaires pour toutes sortes de choses qui me sont arrivées durant toute mon adolescence et le début de ma vie adulte.
Je n'ai pas d'enfants. Mais les tiens ont une mère qui donne un très bon exemple de SURvie et de VIE!
Merci d'avoir poster ceci!
Oui on a une grande force en nous qui nous permet d'être résilient et aujourd'hui je peux dire que je suis au moins à moitié heureuse, peut-être que ça va même aller encore en s'améliorant.
Moi-même j'ai passé par des envies suicidaires pour toutes sortes de choses qui me sont arrivées durant toute mon adolescence et le début de ma vie adulte.
Je n'ai pas d'enfants. Mais les tiens ont une mère qui donne un très bon exemple de SURvie et de VIE!
Merci d'avoir poster ceci!
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
alors oui... moi ça va et si je peux me permettre un conseil... pour aller bien il n'y a pas besoin des autres ... d'abord c'est un boulot à faire chaque jour sur soi... et virer la téloch... j'ai choppé une aversion pour ce truc ... sauf pour mes films je suis fan de cinéma... mais le reste quelle tas de M...., c'est ça aussi qui fait que notre vision du monde change... la télévision donne souvent à voir des vérités qui ne sont pas... elle contribue à façonner ce monde virtuel qui n'existe pas et à faire croire à beaucoup n'importe quoi... et il y a un deuil à faire celui d'être comme les autres... pour renaitre ensuite avec un autre regard... je peux comprendre facilement ceux qui dépriment parmi nous... c'est aussi pour cette raison je crois qu'il faut alterner entre le virtuel et le réel... je fais pas mal de choses depuis que je suis libre... je proposerai chaque fois ce que je fais ... et si chacun d'entre nous nous le faisons ... nous changerons le monde au moins déjà pour nous... c'est un OVS pour Z... c'est un challenge à relever... si on y réfléchit nous ne pouvons que être positifs dans la mesure où nous vivons les choses à fond, les ressentons à fond... notre besoin d'enrichissement permanent est une immense opportunité... il y a tellement de choses à faire dans ce monde... tellement de choses à voir, à faire évoluer... ceux qui dépriment et je le redis je les comprends , c'est parce qu'ils ne savent pas encore qu'ils ne sont pas seuls à penser en Z... lisez ce que les autres disent sur ce site... il y a un topic sur un monde utopique que l'on voudrait... c'est ce vers quoi nous voulons tendre... c'est tout l'inverse des 80% qui se contentent de ce qu'ils ont en vivotant pour ne pas se prendre la tête... il y a justement une phrase que la majorité dit ''voyager partir c'est mourir un peu''... nous pourrions rajouter ... '' oui mais rester c'est pourrir sur place''... l'Homme marche depuis la nuits des temps... son destin c'est d'avancer et vers le meilleur
moise- Messages : 37
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 47
Localisation : quebec
Kméléon- Messages : 198
Date d'inscription : 11/08/2011
Age : 52
Localisation : Kraainem Belgique
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Je n'arriverais jamais à être heureux ici, ni la-bas. C'est comme ça. C'est notre monde qui me fait ça, enfin, nous, l'homme qui me rend malheureux. Enfin, malheureux, c'est pas le mot adéquate, je me sens biens dans ce monde, des fois même, joyeux, mais jamais heureux. J'ai développé un comportement altruiste, peu rendu, et, ce coté reptiliens, ce besoin sans cesse de renouveau, de plus. Et, tout le reste, c'est pour ça que je pars dès que possible, histoire de trouver le bonheur, autre part que dans nos pays trop au dessus des autres.
Bref, non, je ne suis pas heureux.
Peut être que dans dix ou vingt ans, je reviendrais sur le forum, et peut être que je dorais que j'aurais été heureux dans ma vie.
Tatoon.
Bref, non, je ne suis pas heureux.
Peut être que dans dix ou vingt ans, je reviendrais sur le forum, et peut être que je dorais que j'aurais été heureux dans ma vie.
Tatoon.
qwertyuioplkjhf- Messages : 668
Date d'inscription : 26/05/2011
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
@ Cathoo : de rien !
fleurblanche- Messages : 4481
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 56
Localisation : Hémisphère sud
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Je n’ai pas lu tout ce fil plutôt dense, alors je vais peut-être paraphraser certains et je m’en excuse.
Personnellement, je suis totalement allergique à l’idée que la zébritude condamne à l’absence de bonheur ou à un maigre substitut.
Tant que le point d’arrivée (le bonheur) est le même, je me fous que le chemin diffère. Ma philosophie est celle de Woody Allen: «Whatever works!» Peut importe ce qui fonctionne, pourvu que ça fonctionne.
Je vais parler en mon nom. Oui, j’ai eu des jours sombres (et même plus que des jours). Oui, j’ai cumulé les handicaps dans différents domaines simultanément. Au sens strict (handicapée moteur mais je peux marcher), dans les études et le travail où j’ai eu à une époque des comportements d’évitement assez affolants (absentéisme notamment) et au niveau familial. Des choses qui m’ont valu d’entendre une quantité de fois les gens s’interroger, voire s’apitoyer: «Mais comment elle fait pour endurer tout ça?» Et ce serait mentir que de dire que je suis passée au travers comme une fleur.
Plus d’une fois, j’ai craqué et me suis montrée sous un jour très peu flatteur. Et aujourd’hui j’avoue repenser parfois à ces moments avec une pointe de honte.
Alors c’est vrai que j’intellectualise et que je me projette à l’excès, que je suis encore trop dans l’abstraction et pas assez dans la confrontation au réel. Que j’ai un seuil d’attente TRES élevé à l’égard de ma vie, sur tous les plans, et des objectifs très précis et ambitieux que je ne réaliserai peut-être pas tous ou pas au degré d’intensité souhaité... ou pas du tout.
Vis ta vie sans attente comme ça tu seras jamais déçue me direz-vous.
B.S !!!! On a tous des attentes, tous autant qu’on est, dont on a peut-être même pas pleinement conscience et on va pas s’en détacher du jour au lendemain parce que ça paraît plus censé de le faire.
Ce qu’il y a de bien avec les attentes, c’est pas leur réalisation, c’est le carburant qu’elles renouvellent en nous, le mojo ! C’est sentir les soupapes se décrasser, le moteur ronfler, l’énergie se renouveler, l’envie de «déchirer le monde» pour reprendre une expression empruntée à un autre forumer et que j’ai beaucoup aimée. Je dirais même que les attentes sont prétexte à éprouver ce sentiment. A sentir, que tel objectif nous met en mouvement. Et quand on a l’a perdu, eh ben dans les premiers temps, on fait semblant ça marche aussi !!!
L’envie d’avoir envie revient en faisant les choses, quitte à ce qu’elles nous fassent chier au début, ou ne nous procurent pas de plaisir particulier. J’ai pas toujours aimé courir les musées, aller boire des coups, encore moins en groupe, ou faire du sport. Pareil pour la curiosité intellectuelle, quand on l’entretient pas, elle se tarit aussi, et même prendre un bouquin finit parfois par faire c...
J’avais visiblement un problème avec mes études, j’ai fait un choix différent: j’en ai repris de nouvelles (pourtant y avait vraiment de quoi être vaccinée), dans une structure différente, plus petite, à taille humaine, avec un rapport différent à l’enseignant, là encore, plus humain. Et ça va vachement mieux. Je suis de plus en plus optimiste à l’idée de sortir et de rencontrer du monde. De plus en plus contente d’avoir trouvé des forums de ce genre et de me savoir lue et sollicitée. Quant au handicap, ça fait déjà un moment que je me dis qu’il est pas si invalidant que ça, et je parie que les gens qui m’ont rencontrée s'étaient imaginé quelque chose de pire. Et enfin pour la famille, plus je mets le nez dehors, moins j’y pense et plus je fais mentir les thèses fumeuses sur l’existence d’un quelconque déterminisme qui me condamnerait aux mêmes travers.
Je continue d’avoir des interrogations, des attentes, des déceptions, et je suis très loin d’avoir réalisé mes objectifs, surtout question autonomie et indépendance financière. Mais je suis heureuse, et je dirais même super heureuse!
Personnellement, je suis totalement allergique à l’idée que la zébritude condamne à l’absence de bonheur ou à un maigre substitut.
Tant que le point d’arrivée (le bonheur) est le même, je me fous que le chemin diffère. Ma philosophie est celle de Woody Allen: «Whatever works!» Peut importe ce qui fonctionne, pourvu que ça fonctionne.
Je vais parler en mon nom. Oui, j’ai eu des jours sombres (et même plus que des jours). Oui, j’ai cumulé les handicaps dans différents domaines simultanément. Au sens strict (handicapée moteur mais je peux marcher), dans les études et le travail où j’ai eu à une époque des comportements d’évitement assez affolants (absentéisme notamment) et au niveau familial. Des choses qui m’ont valu d’entendre une quantité de fois les gens s’interroger, voire s’apitoyer: «Mais comment elle fait pour endurer tout ça?» Et ce serait mentir que de dire que je suis passée au travers comme une fleur.
Plus d’une fois, j’ai craqué et me suis montrée sous un jour très peu flatteur. Et aujourd’hui j’avoue repenser parfois à ces moments avec une pointe de honte.
Alors c’est vrai que j’intellectualise et que je me projette à l’excès, que je suis encore trop dans l’abstraction et pas assez dans la confrontation au réel. Que j’ai un seuil d’attente TRES élevé à l’égard de ma vie, sur tous les plans, et des objectifs très précis et ambitieux que je ne réaliserai peut-être pas tous ou pas au degré d’intensité souhaité... ou pas du tout.
Vis ta vie sans attente comme ça tu seras jamais déçue me direz-vous.
B.S !!!! On a tous des attentes, tous autant qu’on est, dont on a peut-être même pas pleinement conscience et on va pas s’en détacher du jour au lendemain parce que ça paraît plus censé de le faire.
Ce qu’il y a de bien avec les attentes, c’est pas leur réalisation, c’est le carburant qu’elles renouvellent en nous, le mojo ! C’est sentir les soupapes se décrasser, le moteur ronfler, l’énergie se renouveler, l’envie de «déchirer le monde» pour reprendre une expression empruntée à un autre forumer et que j’ai beaucoup aimée. Je dirais même que les attentes sont prétexte à éprouver ce sentiment. A sentir, que tel objectif nous met en mouvement. Et quand on a l’a perdu, eh ben dans les premiers temps, on fait semblant ça marche aussi !!!
L’envie d’avoir envie revient en faisant les choses, quitte à ce qu’elles nous fassent chier au début, ou ne nous procurent pas de plaisir particulier. J’ai pas toujours aimé courir les musées, aller boire des coups, encore moins en groupe, ou faire du sport. Pareil pour la curiosité intellectuelle, quand on l’entretient pas, elle se tarit aussi, et même prendre un bouquin finit parfois par faire c...
J’avais visiblement un problème avec mes études, j’ai fait un choix différent: j’en ai repris de nouvelles (pourtant y avait vraiment de quoi être vaccinée), dans une structure différente, plus petite, à taille humaine, avec un rapport différent à l’enseignant, là encore, plus humain. Et ça va vachement mieux. Je suis de plus en plus optimiste à l’idée de sortir et de rencontrer du monde. De plus en plus contente d’avoir trouvé des forums de ce genre et de me savoir lue et sollicitée. Quant au handicap, ça fait déjà un moment que je me dis qu’il est pas si invalidant que ça, et je parie que les gens qui m’ont rencontrée s'étaient imaginé quelque chose de pire. Et enfin pour la famille, plus je mets le nez dehors, moins j’y pense et plus je fais mentir les thèses fumeuses sur l’existence d’un quelconque déterminisme qui me condamnerait aux mêmes travers.
Je continue d’avoir des interrogations, des attentes, des déceptions, et je suis très loin d’avoir réalisé mes objectifs, surtout question autonomie et indépendance financière. Mais je suis heureuse, et je dirais même super heureuse!
Danie- Messages : 249
Date d'inscription : 24/10/2011
Age : 38
Localisation : Courbevoie/Paris/Chartres
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Merci de partager ta bonne humeur et ta force !
Nul doute que ta présence ici se révèlera salvatrice pour pas mal d'entre nous...
Nul doute que ta présence ici se révèlera salvatrice pour pas mal d'entre nous...
Invité- Invité
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
tres beau ce fil,plein de réactions et de témoignages riches d'enseignement et de "sage" pétillance,un petit bonheur a lui tout seul!je vous en remercie. Tout ce qui me vient à dejà été dit,mais ça me fait plaisir de pianoter un peu,alors je vous prie d'excuser les redondances et zou:
ce sujet évoque énormément de choses pour moi,me touche particulierement car pour ma part ayé,je ressens enfin mon bonheur,et j'en suis follement excitée(ça retombera peut etre,mais pas trop je crois...)...
aprés un long chemin pour chercher ce que je croyais vouloir du bonheur sans jamais l'atteindre,à l'heure actuelle c'est mon chemin interieur qui est jubilatoire,j'arrive à savourer ce chemin chaque jour,meme à travers les moments de tristesse,de colere,je suis plus en confiance(acceptation et lacher prise) pour les vivre parce que je sais intrinsequement que je suis capable de revivre le bien etre,la joie ensuite(arreter de m'autoflageler,arreter de me juger et de me descendre,etre plus douce avec moi meme,m'occuper de moi au lieu de vouloir m'occuper des autres,parce que je vaux la peine de prendre reellement soin de moi aussi),et du coup,je les traverse ces moments pénibles,il ne m'envahissent plus comme avant...
pour ma part,ce que j'en ai saisi jusqu'à present du "bonheur"(tout un débat concernant le terme exact à utiliser aussi...),c'est que c'est un état d'Etre,dont la source est quasi indépendante des circonstances exterieures,et qui s'auto alimente par la capacité à se nourrir de tous les moments agréables ou sereins de la journée,des autres avec qui je suis en lien,et se nourrir aussi des moments inconfortables...une sorte de cercle virtueux oui...qui n'a pu se mettre en place que parce que je change petit à petit de mode de pensée,de façon de raisonner,de voir le verre à moitié plein ou à moitié vide...et que j'ai arrété de fuir mes "affects négatifs" comme ils disent.. avant ça me paraissait débile,méthode couet,autolamentations et autre,mais maintenant j'ai conscience que ce que certains savent faire de maniere plus naturelle que moi,et bien moi,je veux l'apprendre,et comme tout apprentissage,il faut s'exercer,essayer,se tromper,mettre des choses en place,accepter de bousculer les certitudes qui finalement n'étaient qu'une façon de voir les choses,accepter de ne plus voir certaines personnes et apprendre à se respecter......donc forcement ça ne se fait pas en un jour....
et dans cet apprentissage,j'ai eu un déclic il y a quelques temps,depuis c'est comme si cette maniere de "positiver" la vie était aussi naturelle pour moi,j'ai beaucoup moins d'efforts à faire pour me sentir heureuse et me sortir de mes méandres interieurs....et ce n'est meme plus des efforts,ça devient un jeu avec moi meme,et c'est carrement jubilatoire,jouissif meme....
Pour moi,on ne peut etre heureux que si on se l'autorise et qu'on le décide...et quand on a une estime de soi dans les chaussettes(meme si en apparence,on a tout pour etre heureux) parfois,on se rend meme pas compte qu'on est son pire bourreau.
Cerise sur le gateau,j'ai découvert que cette maniere de fonctionner donne un sens à ma vie(du coup plus trop de questions existentielles et ça repose aussi ça): me connaitre moi meme,arriver à devenir amie avec moi meme,m'accepter et prendre soin de moi donc etre plus heureuse,me permets de donner enfin du "vrai bonheur" aux autres,dans mon périmetre de vie bien sur,à me satisfaire du peu que je suis mais à l'etre vraiment,du peu que je fais,mais à le faire vraiment au moment ou je le fais..etc donc le sens de ma vie,c'est d'etre bien avec moi meme,mais sans faux semblants,ou le moins possible...surement que je ne l'avais pas compris avant car inconsciemment cette "entreprise" me faisait super peur..maintenant que je le fais,me rends compte(apres plusieurs mois de bataille avec mon ti cerveau tarabiscotté) que c'est pas si compliqué..chouette...
à arreter de vouloir sauver les autres pour ne pas voir que je dois me sauver moi meme ,à les laisser plus libre de leurs choix,meme si c'est de l'auto destruction et à me responsabiliser sur les miens(mes choix et mes émotions-ressentis aussi)....
C'est tellement riche en découverte interieure,en paix,que le "petit bonheur" des autres que je regardais avant avec dédain et envie(je me l'avouais pas bien sur) et bien à l'heure actuelle je le vis et je le trouve grandiose dans sa simplicité,son rayonnement,sa grace,son émerveillement d'un rien,ses saveurs démultipliées.... c'est de la magie au quotidien!!..mais je pressens que cette magie ne va pas disparaitre comme une illusion,je sens que c'est ça la vraie vie que j'ai toujours recherchée....et du coup j'arrive sans effort à y cultiver la joie du moment present(quand je dis joie,c'est une joie interieur,je suis pas à serrer tout le monde dans mes bras hein...quoique .. )
donc pour répondre à la question initiale: OUI,je suis heureuse,avec mon cerveau un peu brouillon,mon coeur un peu grand,j'aime profondement la vie,j'aime profondement etre vivante,et je n'ai plus rien à me prouver pour m'aimer
ce sujet évoque énormément de choses pour moi,me touche particulierement car pour ma part ayé,je ressens enfin mon bonheur,et j'en suis follement excitée(ça retombera peut etre,mais pas trop je crois...)...
aprés un long chemin pour chercher ce que je croyais vouloir du bonheur sans jamais l'atteindre,à l'heure actuelle c'est mon chemin interieur qui est jubilatoire,j'arrive à savourer ce chemin chaque jour,meme à travers les moments de tristesse,de colere,je suis plus en confiance(acceptation et lacher prise) pour les vivre parce que je sais intrinsequement que je suis capable de revivre le bien etre,la joie ensuite(arreter de m'autoflageler,arreter de me juger et de me descendre,etre plus douce avec moi meme,m'occuper de moi au lieu de vouloir m'occuper des autres,parce que je vaux la peine de prendre reellement soin de moi aussi),et du coup,je les traverse ces moments pénibles,il ne m'envahissent plus comme avant...
pour ma part,ce que j'en ai saisi jusqu'à present du "bonheur"(tout un débat concernant le terme exact à utiliser aussi...),c'est que c'est un état d'Etre,dont la source est quasi indépendante des circonstances exterieures,et qui s'auto alimente par la capacité à se nourrir de tous les moments agréables ou sereins de la journée,des autres avec qui je suis en lien,et se nourrir aussi des moments inconfortables...une sorte de cercle virtueux oui...qui n'a pu se mettre en place que parce que je change petit à petit de mode de pensée,de façon de raisonner,de voir le verre à moitié plein ou à moitié vide...et que j'ai arrété de fuir mes "affects négatifs" comme ils disent.. avant ça me paraissait débile,méthode couet,autolamentations et autre,mais maintenant j'ai conscience que ce que certains savent faire de maniere plus naturelle que moi,et bien moi,je veux l'apprendre,et comme tout apprentissage,il faut s'exercer,essayer,se tromper,mettre des choses en place,accepter de bousculer les certitudes qui finalement n'étaient qu'une façon de voir les choses,accepter de ne plus voir certaines personnes et apprendre à se respecter......donc forcement ça ne se fait pas en un jour....
et dans cet apprentissage,j'ai eu un déclic il y a quelques temps,depuis c'est comme si cette maniere de "positiver" la vie était aussi naturelle pour moi,j'ai beaucoup moins d'efforts à faire pour me sentir heureuse et me sortir de mes méandres interieurs....et ce n'est meme plus des efforts,ça devient un jeu avec moi meme,et c'est carrement jubilatoire,jouissif meme....
Pour moi,on ne peut etre heureux que si on se l'autorise et qu'on le décide...et quand on a une estime de soi dans les chaussettes(meme si en apparence,on a tout pour etre heureux) parfois,on se rend meme pas compte qu'on est son pire bourreau.
Cerise sur le gateau,j'ai découvert que cette maniere de fonctionner donne un sens à ma vie(du coup plus trop de questions existentielles et ça repose aussi ça): me connaitre moi meme,arriver à devenir amie avec moi meme,m'accepter et prendre soin de moi donc etre plus heureuse,me permets de donner enfin du "vrai bonheur" aux autres,dans mon périmetre de vie bien sur,à me satisfaire du peu que je suis mais à l'etre vraiment,du peu que je fais,mais à le faire vraiment au moment ou je le fais..etc donc le sens de ma vie,c'est d'etre bien avec moi meme,mais sans faux semblants,ou le moins possible...surement que je ne l'avais pas compris avant car inconsciemment cette "entreprise" me faisait super peur..maintenant que je le fais,me rends compte(apres plusieurs mois de bataille avec mon ti cerveau tarabiscotté) que c'est pas si compliqué..chouette...
à arreter de vouloir sauver les autres pour ne pas voir que je dois me sauver moi meme ,à les laisser plus libre de leurs choix,meme si c'est de l'auto destruction et à me responsabiliser sur les miens(mes choix et mes émotions-ressentis aussi)....
C'est tellement riche en découverte interieure,en paix,que le "petit bonheur" des autres que je regardais avant avec dédain et envie(je me l'avouais pas bien sur) et bien à l'heure actuelle je le vis et je le trouve grandiose dans sa simplicité,son rayonnement,sa grace,son émerveillement d'un rien,ses saveurs démultipliées.... c'est de la magie au quotidien!!..mais je pressens que cette magie ne va pas disparaitre comme une illusion,je sens que c'est ça la vraie vie que j'ai toujours recherchée....et du coup j'arrive sans effort à y cultiver la joie du moment present(quand je dis joie,c'est une joie interieur,je suis pas à serrer tout le monde dans mes bras hein...quoique .. )
donc pour répondre à la question initiale: OUI,je suis heureuse,avec mon cerveau un peu brouillon,mon coeur un peu grand,j'aime profondement la vie,j'aime profondement etre vivante,et je n'ai plus rien à me prouver pour m'aimer
Invité- Invité
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
@ Rincemaje: cette force je la puise dans mes petits bonheurs récents, dont les rencontres et découvertes liées à l'univers zébré. Je n'ai fait que vous la piquer avant de vous la rendre, elle tourne en circuit fermé ! Et puis y a des jours où c'est moi qui ai besoin de force.
@ ayaaaah: comme toi, j'ai pu observer les changements bénéfiques de mode de comportement et de pensée liés à cette recherche de bonheur. Et c'est peut-être ce qu'il y a de plus gratifiant, tant on nous a inculqué que ces choses-là étaient gravées dans le marbre, surtout les mauvaises.
Après, comme je hais autant l'angélisme que l'auto-flagelation, je vais ajouter, par souci d'honnêteté que j'ai aussi des jours de colère, d'auto-apitoiement et de glandouille. Mais moins sombres qu'avant. Fort heureusement ça se termine souvent en cosmique coup de pied au cul ! Un mars et ça repart.
@ ayaaaah: comme toi, j'ai pu observer les changements bénéfiques de mode de comportement et de pensée liés à cette recherche de bonheur. Et c'est peut-être ce qu'il y a de plus gratifiant, tant on nous a inculqué que ces choses-là étaient gravées dans le marbre, surtout les mauvaises.
Après, comme je hais autant l'angélisme que l'auto-flagelation, je vais ajouter, par souci d'honnêteté que j'ai aussi des jours de colère, d'auto-apitoiement et de glandouille. Mais moins sombres qu'avant. Fort heureusement ça se termine souvent en cosmique coup de pied au cul ! Un mars et ça repart.
Danie- Messages : 249
Date d'inscription : 24/10/2011
Age : 38
Localisation : Courbevoie/Paris/Chartres
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
À tous ceux sur ce forum qui sont heureux, je vous dis merci de partager votre bonheur avec nous et bienvenus!
Les gens heureux ont une histoire, et [i]ce n’est pas parce qu’ils sont heureux généralement qu’ils ne souffrent pas parfois eux aussi.[/i]
Il y a plusieurs post sur ZC (même en dehors de ce topic-ci) où ces gens heureux ne se gênent pas pour venir nous (en) parler un peu. Et je leur dis bienvenus!
Je ne crois pas qu'on doivent prendre le malheur pour la rançon de l'intelligence, ce n'est pas une règle. Tout comme ce ne sont pas que les imbéciles qui sont heureux. Ce n'est pas une règle. De toute façon, on le voit bien, avec les zèbres, les règles ou les cadres, ça ne marche pas.
Voici ce qu'a écrit ailleurs sur Internet une certaine Emma je crois:
Les gens heureux ont une histoire, et [i]ce n’est pas parce qu’ils sont heureux généralement qu’ils ne souffrent pas parfois eux aussi.[/i]
Il y a plusieurs post sur ZC (même en dehors de ce topic-ci) où ces gens heureux ne se gênent pas pour venir nous (en) parler un peu. Et je leur dis bienvenus!
Je ne crois pas qu'on doivent prendre le malheur pour la rançon de l'intelligence, ce n'est pas une règle. Tout comme ce ne sont pas que les imbéciles qui sont heureux. Ce n'est pas une règle. De toute façon, on le voit bien, avec les zèbres, les règles ou les cadres, ça ne marche pas.
Voici ce qu'a écrit ailleurs sur Internet une certaine Emma je crois:
Il y a plein de sagesse là-dedans!« "Les gens heureux n'ont pas d'histoires à raconter"...? Moi, je crois que si... seulement, on n'apprends pas à raconter le bonheur dans nos sociétés occidentalisées... C'est tellement plus facile de parler quand ça va pas et d'oublier de dire quand ça va bien ! de partager ! et pourtant, je crois que ça ferait du bien à beaucoup de parler aussi des choses positives et de lire ou de raconter des histoires heureuses !!! ça aiderait peut-être certains à reprendre espoir et courage... ? J'aimerais bien lire, moi, les témoignages ou les récits de gens qui ont réussi et qui sont pleinement heureux sans forcément être devenus de grands critiques.... »
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Coucou à tous !
Voilà, j'apporte moi aussi ma petite contribution : oui, aujourd'hui, je suis heureuse. Mais cela a été un long long long chemin et j'ai aussi eu de la chance de rencontrer un homme formidable, qui m'a reconciliée avec ma zébritude (alors même que ni moi ni lui ne le savions : il n'arrêtait pas de me dire : "mais oui, tu es hyper sensible, hyper exigeante, hyper susceptible et c'est ce qui te définis et c'est génial car quand tu es hyper heureuse, tu illumines le monde, ton monde").
J'ai eu des moments atroces, de chutes vertigineuses dans de sombres sombres abîmes, des doutes insupportables, des insomnies, des "j'en ai marre de ne pas être comme les autres, j'en ai marre de la vie, je ne trouverai jamais personne qui me comprennes", j'ai même essayer de me suicider ).
Aujourd'hui, j'ai (bientôt) 37 ans et je suis enfin heureuse (oui, enfin, cela fait bien quelques années maintenant).
J'ai énormément travaillé sur moi, mes attentes, ce que je pouvais faire de ma vie. J'ai accepté que, même en faisant un travail que j'aodre (je suis indépendante), il y aurait des moments où cela nîrait pas du tout, surtout quand je fais des "crises de surdouance"(entendre par là que je repars dans un immense trip émotionnel et intellectuel, avec des heures d'angoisse et à tourner en rond pour une simple phrase dite par quelqu'un que je ne connais même pas en plus ! ou un mot, une phrase dit dans un courrier (je suis avocate) qui me fait grimper aux rideaux !).
Ces "crises", nous en rions maintenant avec mon conjoint, toujours bienveillant, qui m'écoute, m'écoute, m'écoute et me dit "toi, tu fais une crise de surdouance depuis quelques jours", ce qui m'aide alors à relativiser, à me réapprivoiser et à "lâcher prise".
Je pense donc à titre personnel que oui, le bonheur est possible, mais que c'est un travail constant, de chaque jour, de chaque heure, de ne pas se laisser submerger en permanence et d'accepter qu'il nous faut du temps pour respirer, rêver, lire, créer. Ce temps-là, nous nous devons de nous l'offrir pour ne pas nous asphyxier ou nous perdre. Acceptons-le sans culpabilisation.
Sinon, je ne me rappelle plus qui a dit dans ce post qu'il avait supprimé la télé, sauf pour les films : c'est ce que j'ai fait aussi, trop insupportable sinon. Je me suis mise des gardes-fous (bon évidemment, je ne suis plus au courant de certaines choses et j'ai parfois l'air de débarquer, mais j'ai un gentil papa qui m'informe de temps en temps...il se marre toujours quand je ne suis pas au courant d'info dont tout le monde parle.
Voilà, c'était ma petite contribution. Et je souhaite dire aux zèbres ici : courage ! vous aussi, vous pouvez y arriver
De mon côté, je vous envoie des flots et des flots et des flots d'amour inconditionnel.
Voilà, j'apporte moi aussi ma petite contribution : oui, aujourd'hui, je suis heureuse. Mais cela a été un long long long chemin et j'ai aussi eu de la chance de rencontrer un homme formidable, qui m'a reconciliée avec ma zébritude (alors même que ni moi ni lui ne le savions : il n'arrêtait pas de me dire : "mais oui, tu es hyper sensible, hyper exigeante, hyper susceptible et c'est ce qui te définis et c'est génial car quand tu es hyper heureuse, tu illumines le monde, ton monde").
J'ai eu des moments atroces, de chutes vertigineuses dans de sombres sombres abîmes, des doutes insupportables, des insomnies, des "j'en ai marre de ne pas être comme les autres, j'en ai marre de la vie, je ne trouverai jamais personne qui me comprennes", j'ai même essayer de me suicider ).
Aujourd'hui, j'ai (bientôt) 37 ans et je suis enfin heureuse (oui, enfin, cela fait bien quelques années maintenant).
J'ai énormément travaillé sur moi, mes attentes, ce que je pouvais faire de ma vie. J'ai accepté que, même en faisant un travail que j'aodre (je suis indépendante), il y aurait des moments où cela nîrait pas du tout, surtout quand je fais des "crises de surdouance"(entendre par là que je repars dans un immense trip émotionnel et intellectuel, avec des heures d'angoisse et à tourner en rond pour une simple phrase dite par quelqu'un que je ne connais même pas en plus ! ou un mot, une phrase dit dans un courrier (je suis avocate) qui me fait grimper aux rideaux !).
Ces "crises", nous en rions maintenant avec mon conjoint, toujours bienveillant, qui m'écoute, m'écoute, m'écoute et me dit "toi, tu fais une crise de surdouance depuis quelques jours", ce qui m'aide alors à relativiser, à me réapprivoiser et à "lâcher prise".
Je pense donc à titre personnel que oui, le bonheur est possible, mais que c'est un travail constant, de chaque jour, de chaque heure, de ne pas se laisser submerger en permanence et d'accepter qu'il nous faut du temps pour respirer, rêver, lire, créer. Ce temps-là, nous nous devons de nous l'offrir pour ne pas nous asphyxier ou nous perdre. Acceptons-le sans culpabilisation.
Sinon, je ne me rappelle plus qui a dit dans ce post qu'il avait supprimé la télé, sauf pour les films : c'est ce que j'ai fait aussi, trop insupportable sinon. Je me suis mise des gardes-fous (bon évidemment, je ne suis plus au courant de certaines choses et j'ai parfois l'air de débarquer, mais j'ai un gentil papa qui m'informe de temps en temps...il se marre toujours quand je ne suis pas au courant d'info dont tout le monde parle.
Voilà, c'était ma petite contribution. Et je souhaite dire aux zèbres ici : courage ! vous aussi, vous pouvez y arriver
De mon côté, je vous envoie des flots et des flots et des flots d'amour inconditionnel.
Ysée- Messages : 71
Date d'inscription : 04/01/2011
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Merci d'avoir créé ce post, merci à ceux qui sont heureux et viennent le dire!
Merci pour les flots et flots d'amour inconditionnel qui me font vraiment du bien, là
Merci pour les flots et flots d'amour inconditionnel qui me font vraiment du bien, là
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Je goûte (j'ai appris à) gouter les bonheurs minuscules. La fantastique lumière dans les feuilles jaunies des platanes sur fond de ciel grave et gris l'autre matin, à travers ma fenêtre; les nuées de passereaux qui viennent manger les fruits de la vigne vierge sur le mur d'en face depuis quelques jours, les bruit qu'il font en arrivant, en mangeant, en s'enfuyant; le rire de ma plus jeune fille à travers la porte, taquinant son grand frère qui vient de rentrer après plusieurs jours d'absence; mes différents thés suivant l'heure qu'il est; l'odeur d'automne, âpre et sucrée et le bitume mouillé qui prend la lumière; les voix, les regards; la solitude lorsque elle est plénitude; et tant d'autres exemples...
Je crois que je sais davantage les goûter à présent, que j'ai appris à m'aménager des "sas" de sensations heureuses (qui d'ailleurs me reconnectent à mon enfance, soit dit en passant). A poser mon sac et le tenir fermé.
Avec ça aussi, encore des jours totalement à vif (peut-être proches des "crises de surdouance" d'Ysée ?), avalanche de pensées jusqu'au vertige, vulnérabilité extrême aux petites blessures de la vie, conscience du presque rien de l'être, exagérations en tout genre ... Ça finit par passer, je sais qu'il faut vivre avec, et je vis moi aussi avec quelqu'un qui comprend ça et sait l'accompagner. Et ça, c'est inestimable.
Pour le moment, le positif l'emporte. Pourvu ... que ... ça ... dure !
Mais
Je crois que je sais davantage les goûter à présent, que j'ai appris à m'aménager des "sas" de sensations heureuses (qui d'ailleurs me reconnectent à mon enfance, soit dit en passant). A poser mon sac et le tenir fermé.
Avec ça aussi, encore des jours totalement à vif (peut-être proches des "crises de surdouance" d'Ysée ?), avalanche de pensées jusqu'au vertige, vulnérabilité extrême aux petites blessures de la vie, conscience du presque rien de l'être, exagérations en tout genre ... Ça finit par passer, je sais qu'il faut vivre avec, et je vis moi aussi avec quelqu'un qui comprend ça et sait l'accompagner. Et ça, c'est inestimable.
Pour le moment, le positif l'emporte. Pourvu ... que ... ça ... dure !
Mais
Bird- Messages : 1603
Date d'inscription : 15/04/2011
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
@ Bird : quel beau post. Là, tu as ajouté à mes bonheurs minuscules celui de partager totalement ce que tu as décrit. Il paraît que cela fait partie de notre zébritude de pouvoir ainsi pleinement se projeter dans les descriptions des autres (surtout quand elles sont justes et belles comme les tiennes). J'ai vu tes nuées de passereaux ce matin, dans ma tête, j'ai vu la lumière dans les feuilles, j'ai senti l'odeur de l'automne et tu m'as donné envie de faire du thé... Là aussi, c'était un moment de pur bonheur volé et je me dis alors que j'ai de la chance d'être comme cela, que, là, c'est le bon côté de ce que je suis !
Et tes jours à vif me semblent effectivement très ressemblants à mes "crises de surdouance".
Merci pour ce petit et beau moment
Et tes jours à vif me semblent effectivement très ressemblants à mes "crises de surdouance".
Merci pour ce petit et beau moment
Ysée- Messages : 71
Date d'inscription : 04/01/2011
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
hum... c'est vraiment très joli cette vision que tu nous proposes Bird... apaisant et effectivement les couleurs de cet automne je les trouve particulièrement jolies... pourtant c'est pas le premier automne de ma vie, mais c'est le premier de cette vie là. Je trouve pour la première fois cette saison de l'année calme et reposante, pleine de zénitude avec des couleurs dans le ciel du soir magnifiques... j'en partage un peu des couleurs... en voilà ... un ciel de feu sans trucage pris dans mon objectif samedi dernier!
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moise- Messages : 37
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 47
Localisation : quebec
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Je n'ai pas appris à taire mon bonheur. Petite fille, je me sentais déjà heureuse, malgré des moments de grande tristesse, de stress, ou autres moments de malheur.
Je suis heureuse et je sens une flemme en moi, qui quand elle s'estompe me fait entrer en mode panique. Je vais alors rapidement chercher à la raviver.
J'ai beaucoup de moments de doutes, toujours toujours je me remets en question, rien n'est jamais acquis, j'ai peur du temps qui passe, et plein d'autres préoccupations, mais je suis bien avec moi-même.
La flemme que j'ai, c'est celle que j'avais quand j'étais amoureuse, adolescente, et pourtant je ne suis plus amoureuse d'un homme, mais de la vie.
Je la sens en moi, j'ai 'des papillons dans l'estomac' et je le cris sur tous les toits: je suis heureuse!
Ainsi, que mes ennemis en soient jaloux et que mes amis soient heureux pour et avec moi..
Je suis heureuse et je sens une flemme en moi, qui quand elle s'estompe me fait entrer en mode panique. Je vais alors rapidement chercher à la raviver.
J'ai beaucoup de moments de doutes, toujours toujours je me remets en question, rien n'est jamais acquis, j'ai peur du temps qui passe, et plein d'autres préoccupations, mais je suis bien avec moi-même.
La flemme que j'ai, c'est celle que j'avais quand j'étais amoureuse, adolescente, et pourtant je ne suis plus amoureuse d'un homme, mais de la vie.
Je la sens en moi, j'ai 'des papillons dans l'estomac' et je le cris sur tous les toits: je suis heureuse!
Ainsi, que mes ennemis en soient jaloux et que mes amis soient heureux pour et avec moi..
Antoine24- Messages : 166
Date d'inscription : 18/10/2011
Age : 47
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
ayaaaahh a écrit:...et quand on a une estime de soi dans les chaussettes (meme si en apparence,on a tout pour etre heureux) parfois,on se rend meme pas compte qu'on est son pire bourreau.
Rien à ajouter !
Bird- Messages : 1603
Date d'inscription : 15/04/2011
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Bonjour Aériel,
Je crois que oui il y a un biais de sélection. J'ai découvert la douance il y a au moins 3 ans, mais à l'époque je ne me suis pas exprimée sur les forums. J'étais quasi à l'équilibre et la lecture de 'Trop intelligent pour être heureux?' à fini le travail. J'ai continué de vivre ma vie.
Mais aujourd'hui, j'ai fait un choix qui a un peu déstabilisé tout ca, et me revoilà...
Bien à toi,
Lili
Je crois que oui il y a un biais de sélection. J'ai découvert la douance il y a au moins 3 ans, mais à l'époque je ne me suis pas exprimée sur les forums. J'étais quasi à l'équilibre et la lecture de 'Trop intelligent pour être heureux?' à fini le travail. J'ai continué de vivre ma vie.
Mais aujourd'hui, j'ai fait un choix qui a un peu déstabilisé tout ca, et me revoilà...
Bien à toi,
Lili
Waka- Messages : 3452
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 40
Localisation : A l'ouest mais au Sud.
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Les gens heureux ont une histoire, et ce n’est pas parce qu’ils sont heureux généralement qu’ils ne souffrent pas parfois eux aussi.
Bonjour tout le monde,
Je suis d'accord avec l'auteur de cette phrase. Le bonheur est un tout, on l'obtient lorsqu'on le voit, qu'on l'accepte. Donc oui, il arrive aux gens heureux de souffrir parfois. Cela ne les empêche pas de continuer à aimer leur vie. Mais j'aimerais rajouter aussi que beaucoup de gens heureux ont souvent connu de grands malheurs.
Comment mieux apprécier ces instants magiques si l'on a pas vécu son contraire ? L'être humain veut toujours plus. Quelque soit son "niveau de vie", "son intelligence", "sa sensibilité"... Et ceux qui ont "tout" dès le départ ne se contentent jamais de ce qu'ils ont. Mais comme il souvent difficile de faire mieux, ils se plaignent...
Après, il y a ceux qui se complaisent dans le malheur, et ils sont nombreux, croyez moi. Parce que le malheur fait partie de la vie et ceux qui s'y engouffrent n'en ont même pas conscience. Victimisation... Auto complaisance... Je ne supporte pas ces termes. Résilience ! Humilité ! Force ! C'est mon crédo ! C'est comme ça que l'homme doit évoluer. En apprenant de ses erreurs. Et là seulement, il pourra être heureux.
J'ai pris la peine de parcourir un peu ce forum... Etre "zèbre" est loin d'être une tare chers amis ! Certes il y a des inconvénients mais les avantages sont tellement plus importants. Faites de vos faiblesses des forces et avancez que diable ! Vous verrez... Au final, cet idéal est à portée de main, et votre lucidité devrait vous montrer la voie plus que quiconque, profitez en au lieu de vous plaindre comme les autres...
Opulente- Messages : 14
Date d'inscription : 24/11/2011
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Quand on a beaucoup d'empathie, il ne suffit pas d'avoir tout et d'avoir souffert avant pour être heureux... car lorsqu'on voit les autres malheureux, malades, victimes d'injustices, on souffre avec eux.
Ceci dit, cela ne signifie pas qu'il soit impossible d'être heureux.. c'est juste plus difficile .
Ceci dit, cela ne signifie pas qu'il soit impossible d'être heureux.. c'est juste plus difficile .
Waka- Messages : 3452
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 40
Localisation : A l'ouest mais au Sud.
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Ahh l'empathie...
Et bien Lili, c'est bien mignon ce que tu dis, et vrai, il faut le reconnaître, MAIS, je le répète : fais de tes faiblesses une force !
L'empathie n'est pas une excuse, encore moins une entrave, au bonheur. C'est une qualité alors il faut l'accepter en tant que tel. Apprendre à gérer ses émotions pour en user à bon escient. Tu peux compatir au malheur d'autrui, mais si tu te laisses déborder, forcément, tu en souffriras.
Même si elle a une connotation religieuse que je n'approuve pas forcément, cette phrase prend ici tout son sens : "Aides toi et le Ciel t'aidera". Tu ne pourras montrer la voie du bonheur à autrui si toi même n'arrive pas à être heureuse. Alors au lieu de les plaindre, fais en sorte de les emporter dans ton sillage d'amouououuur.
Edit : J'ai oublié une précision.
Et bien Lili, c'est bien mignon ce que tu dis, et vrai, il faut le reconnaître, MAIS, je le répète : fais de tes faiblesses une force !
L'empathie n'est pas une excuse, encore moins une entrave, au bonheur. C'est une qualité alors il faut l'accepter en tant que tel. Apprendre à gérer ses émotions pour en user à bon escient. Tu peux compatir au malheur d'autrui, mais si tu te laisses déborder, forcément, tu en souffriras.
Même si elle a une connotation religieuse que je n'approuve pas forcément, cette phrase prend ici tout son sens : "Aides toi et le Ciel t'aidera". Tu ne pourras montrer la voie du bonheur à autrui si toi même n'arrive pas à être heureuse. Alors au lieu de les plaindre, fais en sorte de les emporter dans ton sillage d'amouououuur.
Edit : J'ai oublié une précision.
Je n'ai pas dit ça ! Justement, ceux qui ont "beaucoup" ont tendance à se plaindre très facilement, à contrario, ceux qui ont vécu de grands malheurs sont souvent "plus heureux" car ils acquièrent la force de surmonter leurs souffrances. Nuance. Après chacun est différent et puise dans les ressources qu'il a (s'il le veut, bien sur...)il ne suffit pas d'avoir tout et d'avoir souffert avant pour être heureux
Dernière édition par Opulente le Jeu 24 Nov - 11:39, édité 1 fois (Raison : Oubli)
Opulente- Messages : 14
Date d'inscription : 24/11/2011
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Je veux bien croire que le forum donne l'impression que tout le monde ici se complait dans son malheur (ca a déjà été dit dans d'autres topic), mais il ne faut pas exagérer quand même... je trouve ce ton donneur de lecons un peu irritant...
Waka- Messages : 3452
Date d'inscription : 06/11/2011
Age : 40
Localisation : A l'ouest mais au Sud.
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
oui, là, à cet instant, ... j'écoute une très belle musique... je suis
addictation- Messages : 52
Date d'inscription : 08/09/2011
Age : 53
Localisation : Bxl, chez moi, devant mon pc...quand j'y suis ;)
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
"Ce ton donneur de leçon", ça aussi me parait bien exagéré... Je donnais simplement mon avis par rapport à ce que j'ai lu. Je ne généralise pas, mais c'est une ambiance générale. Nuance. Je peux paraître directe parce que c'est ainsi que je m'exprime. N'y voit là aucune agression personnelle. Je lis et dis ce que je pense. Point. (De même pour les "tu" dans mon second message, je ne parle pas de toi, je m'adresse à toi, simple précision, au cas où).
Bien sur qu'il y a des zèbres heureux, je dirais même : heureusement ! C'était la question de base, nous sommes d'accord. Mais je constate aussi que pour beaucoup, c'est loin d'être le cas. Il y a toujours à apprendre, et ressasser n'aide en rien à évoluer, et là, c'est moi qui trouve ça irritant. Donc, il me semblait utile de le mentionner.
Bien sur qu'il y a des zèbres heureux, je dirais même : heureusement ! C'était la question de base, nous sommes d'accord. Mais je constate aussi que pour beaucoup, c'est loin d'être le cas. Il y a toujours à apprendre, et ressasser n'aide en rien à évoluer, et là, c'est moi qui trouve ça irritant. Donc, il me semblait utile de le mentionner.
Opulente- Messages : 14
Date d'inscription : 24/11/2011
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Je ne pense pas que nous existions pour être heureux. Tout dépend de la définition que l'on donne au bonheur, mais je partage plutôt l'idée de Bruckner que nous recherchons davantage une euphorie perpétuelle plutôt qu'un bonheur. Le bonheur est un idéal, une utopie, vers lequel nous pouvons tendre mais que nous n'atteindrons jamais.
Nous devons vivre et donc ressentir, du plaisir, de la tristesse, de l'humiliation....Nous ressentons et nous en sommes conscients alors nous ne pouvons pas atteindre le bonheur. Voilà mon idée du bonheur.
Nous devons vivre et donc ressentir, du plaisir, de la tristesse, de l'humiliation....Nous ressentons et nous en sommes conscients alors nous ne pouvons pas atteindre le bonheur. Voilà mon idée du bonheur.
Klamma- Messages : 2
Date d'inscription : 22/11/2011
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
(Déjà posté mais il me semble que ce sujet est le principal sur le bonheur des Z, j'espère ne pas répéter trop de trucs déjà dit, je laisse tel que je l'ai écrit)
Je me permet de répondre en tant que Z qui s'estime heureux...
A mon avis, on ne peut pas être heureux et de bonne humeur 24h/24...
Je pense justement que le bonheur "général" comprend une certaine acceptation des moments difficiles, qu'il faut essayer de les voir comme un apprentissage, une période qui aide à se remettre en question, à évoluer, ou comme un moyen de mieux apprécier les bons moments... "La pluie est un moyen de te faire mieux apprécier le soleil" Bernard Werber.
Ma phrase préférée est adaptée au sujet :
"La vie ce n'est pas d'attendre que les orages passent, c'est d'apprendre à danser sous la pluie".
Apprendre à rire de nos propres échecs et difficultés (l'ironie du sort, même quand je me la prend dans la gueule, ça m'éclate !) et en tirer les leçons...
Etre conscient que ce n'est qu'une épreuve qui aura une fin, et de laquelle on sortira plus fort...
Se rappeler de ce que l'on a quand on pense à ce que l'on a pas...
Et ne jamais oublier que le soleil reviendra, plus beau que jamais.
Je ne sais pas vraiment ce qui m'a amené/peut nous amener à être heureux.
Pour ma part, peut-être les épreuves que j'ai traversé. J'ai connu la déprime pendant environ 15 ans. Je ne la regrette pas : c'est entre autres ce qui m'a appris à être heureux aujourd'hui (paradoxal, peut-être, mais vrai...). De la même manière que j'accueille une maladie en sachant qu'elle renforcera mon système immunitaire pour la suite...
Je vais essayer de réfléchir et de développer ma vision des choses un de ces jours, j'ai un peu de mal à me rendre compte du chemin qui m'a mené à cet état d'esprit...
Mais actuellement, j'ai pas un rond, je bouffe des pâtes, je suis célibataire, je suis loin de ma famille et des gens que j'aime le plus au monde, loin de mes montagnes chéries, je serai peut-être SDF dans un mois, j'ai pas de diplôme (à part un Bac), pas de carrière professionnelle, le total de mes biens matériels tient dans un sac de voyage (s'il n'y a pas un huissier qui vient me les piquer...), j'ai perdu des gens qui m'étaient chers, et j'ai rien de prévu pour les 100 prochaines années.
D'un certain côté, c'est flippant. Je ne sais ni où je suis, ni où je vais.
Mais je sais que je m'en sortirai, d'une manière ou d'une autre, demain ou dans deux ans.
Je sais que le plus beau reste à venir.
Et je n'ai presque rien à perdre, alors je me dis que si j'arrive à sourire aujourd'hui (et j'y arrive), je ne connaitrai plus le vrai malheur... Même si j'ai mes moments avec le moral dans les chaussettes, je sais qu'ils ne dureront pas.
Je ne suis pas de bonne humeur tous les jours, mais j'arrive à savourer le moindre petit plaisir que je croise.
Un sourire, un calin, un mot gentil, un regard, une rencontre, un paysage, un morceau de musique, une petite brise sur le visage, une petite bière entre potes, une odeur de pain au chocolat, la beauté d'une fleur, la douceur de l'herbe, le soleil sur ma peau, la fraicheur de la pluie, une discussion simple...
Et quand je ne trouve pas ces plaisirs dans le présent, je ferme les yeux et j'essaye de les retrouver...
Et ça, personne ne pourra jamais me le prendre. Et ça me rassure et me rend heureux...
"Carpe Diem."
J'y réfléchis.
Je reviendrai.
Parce que je me rends compte de la chance que j'ai et que je voudrais aider ceux qui ne l'ont pas encore eu.
PS : Une autre phrase qui me parle :
"Sometimes your joy is the source of your smile, but sometimes your smile can be the source of your joy." Thich Nhat Hanh
--> "Parfois votre joie est la source de votre sourire, mais parfois votre sourire peut être la source de votre joie"
J'aimerais que vous essayiez de sourire, maintenant, juste pour voir...
Je me permet de répondre en tant que Z qui s'estime heureux...
A mon avis, on ne peut pas être heureux et de bonne humeur 24h/24...
Je pense justement que le bonheur "général" comprend une certaine acceptation des moments difficiles, qu'il faut essayer de les voir comme un apprentissage, une période qui aide à se remettre en question, à évoluer, ou comme un moyen de mieux apprécier les bons moments... "La pluie est un moyen de te faire mieux apprécier le soleil" Bernard Werber.
Ma phrase préférée est adaptée au sujet :
"La vie ce n'est pas d'attendre que les orages passent, c'est d'apprendre à danser sous la pluie".
Apprendre à rire de nos propres échecs et difficultés (l'ironie du sort, même quand je me la prend dans la gueule, ça m'éclate !) et en tirer les leçons...
Etre conscient que ce n'est qu'une épreuve qui aura une fin, et de laquelle on sortira plus fort...
Se rappeler de ce que l'on a quand on pense à ce que l'on a pas...
Et ne jamais oublier que le soleil reviendra, plus beau que jamais.
Je ne sais pas vraiment ce qui m'a amené/peut nous amener à être heureux.
Pour ma part, peut-être les épreuves que j'ai traversé. J'ai connu la déprime pendant environ 15 ans. Je ne la regrette pas : c'est entre autres ce qui m'a appris à être heureux aujourd'hui (paradoxal, peut-être, mais vrai...). De la même manière que j'accueille une maladie en sachant qu'elle renforcera mon système immunitaire pour la suite...
Je vais essayer de réfléchir et de développer ma vision des choses un de ces jours, j'ai un peu de mal à me rendre compte du chemin qui m'a mené à cet état d'esprit...
Mais actuellement, j'ai pas un rond, je bouffe des pâtes, je suis célibataire, je suis loin de ma famille et des gens que j'aime le plus au monde, loin de mes montagnes chéries, je serai peut-être SDF dans un mois, j'ai pas de diplôme (à part un Bac), pas de carrière professionnelle, le total de mes biens matériels tient dans un sac de voyage (s'il n'y a pas un huissier qui vient me les piquer...), j'ai perdu des gens qui m'étaient chers, et j'ai rien de prévu pour les 100 prochaines années.
D'un certain côté, c'est flippant. Je ne sais ni où je suis, ni où je vais.
Mais je sais que je m'en sortirai, d'une manière ou d'une autre, demain ou dans deux ans.
Je sais que le plus beau reste à venir.
Et je n'ai presque rien à perdre, alors je me dis que si j'arrive à sourire aujourd'hui (et j'y arrive), je ne connaitrai plus le vrai malheur... Même si j'ai mes moments avec le moral dans les chaussettes, je sais qu'ils ne dureront pas.
Je ne suis pas de bonne humeur tous les jours, mais j'arrive à savourer le moindre petit plaisir que je croise.
Un sourire, un calin, un mot gentil, un regard, une rencontre, un paysage, un morceau de musique, une petite brise sur le visage, une petite bière entre potes, une odeur de pain au chocolat, la beauté d'une fleur, la douceur de l'herbe, le soleil sur ma peau, la fraicheur de la pluie, une discussion simple...
Et quand je ne trouve pas ces plaisirs dans le présent, je ferme les yeux et j'essaye de les retrouver...
Et ça, personne ne pourra jamais me le prendre. Et ça me rassure et me rend heureux...
"Carpe Diem."
J'y réfléchis.
Je reviendrai.
Parce que je me rends compte de la chance que j'ai et que je voudrais aider ceux qui ne l'ont pas encore eu.
PS : Une autre phrase qui me parle :
"Sometimes your joy is the source of your smile, but sometimes your smile can be the source of your joy." Thich Nhat Hanh
--> "Parfois votre joie est la source de votre sourire, mais parfois votre sourire peut être la source de votre joie"
J'aimerais que vous essayiez de sourire, maintenant, juste pour voir...
Dernière édition par Tof le Lun 9 Jan - 21:52, édité 1 fois (Raison : très leger retrait qui ne modifie en rien le sens général.)
Tof- Messages : 2038
Date d'inscription : 11/04/2011
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
j ai souris en te lisant Tof
je me suis dit "ca a du sens" ,j' en suis sensiblement au meme point sans l episode deprime chronique (encore que ... je crois que j etais trop occupé pour m en apercevoir) , je tiens a ce que tu saches que je nous felicite ;-)
Par contre , je corrige une erreur monumentale que tu as commise :
je me suis dit "ca a du sens" ,j' en suis sensiblement au meme point sans l episode deprime chronique (encore que ... je crois que j etais trop occupé pour m en apercevoir) , je tiens a ce que tu saches que je nous felicite ;-)
Par contre , je corrige une erreur monumentale que tu as commise :
une odeur depain au chocolatchocolatine
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
pour répondre à la question initiale du post:
pas encore tout à fait, mais en très net progrès! (d'où je viens je ne pouvais faire que mieux.) mais tout n'est pas régler pour autant... continuons, continuons!!
pas encore tout à fait, mais en très net progrès! (d'où je viens je ne pouvais faire que mieux.) mais tout n'est pas régler pour autant... continuons, continuons!!
zebzeb- Messages : 150
Date d'inscription : 25/09/2011
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
"Les gens heureux n'ont pas d'histoire".
Si, comme je le pense, être heureux c'est être dans une situation béate et statique, jouissant du moment, alors je ne suis pas heureux.
Si, comme je le pense aussi, être heureux, c'est prendre conscience que l'on va mieux et qu'il est envisageable d'offrir un brin de tendresse à quelqu'un, alors je suis heureux.
On ne reste pas malheureux seulement parce qu'on "le vaut bien" mais parce que l'on a pas trouvé le bouton "off", parce que l'on a pas croisé l'exigence de l'amour, parce que l'on n'a pas rompu son triangle infernal. Voir http://zebrascrossing.forumactif.org/t2606-le-bourreau-la-victime-et-le-sauveur?highlight=bourreau .
En attendant, je suis certain d'une chose, le printemps arrive
Si, comme je le pense, être heureux c'est être dans une situation béate et statique, jouissant du moment, alors je ne suis pas heureux.
Si, comme je le pense aussi, être heureux, c'est prendre conscience que l'on va mieux et qu'il est envisageable d'offrir un brin de tendresse à quelqu'un, alors je suis heureux.
On ne reste pas malheureux seulement parce qu'on "le vaut bien" mais parce que l'on a pas trouvé le bouton "off", parce que l'on a pas croisé l'exigence de l'amour, parce que l'on n'a pas rompu son triangle infernal. Voir http://zebrascrossing.forumactif.org/t2606-le-bourreau-la-victime-et-le-sauveur?highlight=bourreau .
En attendant, je suis certain d'une chose, le printemps arrive
Invité- Invité
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Je relance le topique parce que justement , comprendre mes différences et puis avoir trouvé ZC par hasard ...est source de visions nouvelles...
Voilà ! Chacun ici peut choisir d'aller lire et trifouiller au fond de son malheur du moment...ça c'est un bonheur, de pouvoir le faire parmi des personnes qui nous comprennent et parfois nous soutiennent (merci à ces âmes là d'ici !!)
Vouloir comprendre et évoluer est un bonheur pour moi...
Avoir des hauts et des bas , c'est le cycle de la vie.Et même si certains être vivent ces sensations plus fortement ...cela "est " dans l'agréable comme dans dans le désagréable !
Découvrir l'empathie pour soi , après avoir vécu l'empathie pour les autres...
Oui dans nos vies, nous avons de quoi être fiers...
https://www.zebrascrossing.net/t3960-raconte-nous-quas-tu-fais-dont-tu-es-le-ou-la-plus-fier-e
Sur la route, l'esprit parfois occupé par des tracas, des questions diverses , je porte mon attention sur les arbres et la nature, là je souris et suis heureuse...
C'est peut être pas la solution, juste ma solution...
Voilà ! Chacun ici peut choisir d'aller lire et trifouiller au fond de son malheur du moment...ça c'est un bonheur, de pouvoir le faire parmi des personnes qui nous comprennent et parfois nous soutiennent (merci à ces âmes là d'ici !!)
Vouloir comprendre et évoluer est un bonheur pour moi...
Avoir des hauts et des bas , c'est le cycle de la vie.Et même si certains être vivent ces sensations plus fortement ...cela "est " dans l'agréable comme dans dans le désagréable !
Découvrir l'empathie pour soi , après avoir vécu l'empathie pour les autres...
Oui dans nos vies, nous avons de quoi être fiers...
https://www.zebrascrossing.net/t3960-raconte-nous-quas-tu-fais-dont-tu-es-le-ou-la-plus-fier-e
Sur la route, l'esprit parfois occupé par des tracas, des questions diverses , je porte mon attention sur les arbres et la nature, là je souris et suis heureuse...
C'est peut être pas la solution, juste ma solution...
Invité- Invité
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Bon... Je suis sur mon téléphone portable mais je vaus tenter d'écrire quelque chose de cohérent.
Alors, non, je ne suis pas heureuse.
Parlons du travail: j'ai un travail du genre pas du tout intellectuel alors que j'ai toujours placé mes études avant le reste. J'en ai fait des études, terminé mais j'en ai aussi beaucoup arrêté. Je n'ai pas encore saisi pourquoi d'ailleurs si ce n'est mon stress énorme et mon ras-le-bol du système ainsi que du métro-boulot-dodo, ah, et aussi mon terrible manque de confiance en moi. Donc, je fais un travail qui me laisse tranquille mais qui ne m'embarque pas de passion mais bon...
Sinon, pas d'ami(e)s, pas de copain. Les amis que j'ai cru avoir ne m'ont jamais comprise ni vraiment prise pour une amie...
Sinon, socialement parlant, je suis constamment au-dehors. Non,je n'ai pas envie d'aller en boîte, ni de me bourrer la g... Et non, je ne pense pas la même chose que toi, toi, ou encore toi...
J'ai beau bien m'entendre avec les gens en surface, si on gratte un peu, rien ne va plus: je suis sauvage, j'étouffe facilement, je me fous du fric, je prends mon pieds dans des choses simples (la nature par exemple), je déteste que les gens critiquent sans arrêt, je me sens bizounours au pays des c... En fait.
Je suis le genre souriante, quasi toujours en train de rire et je suis seule.
Pour couronner le tout, je suis autant persuadée d'être zèbre que de ne pas l'être. Seulement, je suis très ralentie et ai des trous de mémoires assez énormes (dépression?), de sorte que je ne peux guère passer des tests en ce moment. Pourtant, tout ça me bouffe.
La solitude, l'hypersensibilité... C'est dur à gérer et aujourd'hui, c'est vraiment un jour où je ne gère pas.
Alors, non, je ne suis pas heureuse.
Parlons du travail: j'ai un travail du genre pas du tout intellectuel alors que j'ai toujours placé mes études avant le reste. J'en ai fait des études, terminé mais j'en ai aussi beaucoup arrêté. Je n'ai pas encore saisi pourquoi d'ailleurs si ce n'est mon stress énorme et mon ras-le-bol du système ainsi que du métro-boulot-dodo, ah, et aussi mon terrible manque de confiance en moi. Donc, je fais un travail qui me laisse tranquille mais qui ne m'embarque pas de passion mais bon...
Sinon, pas d'ami(e)s, pas de copain. Les amis que j'ai cru avoir ne m'ont jamais comprise ni vraiment prise pour une amie...
Sinon, socialement parlant, je suis constamment au-dehors. Non,je n'ai pas envie d'aller en boîte, ni de me bourrer la g... Et non, je ne pense pas la même chose que toi, toi, ou encore toi...
J'ai beau bien m'entendre avec les gens en surface, si on gratte un peu, rien ne va plus: je suis sauvage, j'étouffe facilement, je me fous du fric, je prends mon pieds dans des choses simples (la nature par exemple), je déteste que les gens critiquent sans arrêt, je me sens bizounours au pays des c... En fait.
Je suis le genre souriante, quasi toujours en train de rire et je suis seule.
Pour couronner le tout, je suis autant persuadée d'être zèbre que de ne pas l'être. Seulement, je suis très ralentie et ai des trous de mémoires assez énormes (dépression?), de sorte que je ne peux guère passer des tests en ce moment. Pourtant, tout ça me bouffe.
La solitude, l'hypersensibilité... C'est dur à gérer et aujourd'hui, c'est vraiment un jour où je ne gère pas.
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Pas seulement ici mais à travers le monde, le classement des pays heureux, avec plein de détails, en anglais désolé :
http://unsdsn.org/happiness/
La France est 25ème.
http://unsdsn.org/happiness/
La France est 25ème.
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
bah oui c'est comme le post sur la beauté est partout
le bonheur peut se trouver dans de petite choses
on est zebre on a des perceptions exacerbées alors un truc sympa pour quelqu'un de non exacerbé devrait être très cool pou un Z
bon revers de la médaille ça marche dans l'autre sens
après faut juste regarder du bon côté de temps en temps au moins
"Fly me to the moon ....."
le bonheur peut se trouver dans de petite choses
on est zebre on a des perceptions exacerbées alors un truc sympa pour quelqu'un de non exacerbé devrait être très cool pou un Z
bon revers de la médaille ça marche dans l'autre sens
après faut juste regarder du bon côté de temps en temps au moins
"Fly me to the moon ....."
Xav_de_alpha- Messages : 296
Date d'inscription : 26/11/2014
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Localisation : Planète terre
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
"Let me play among the stars…"
Oui il y a des zèbres heureux, j'en connais au moins une
Oui il y a des zèbres heureux, j'en connais au moins une
Invité- Invité
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Ben vous avez de la chance! !!
Noumi- Messages : 1336
Date d'inscription : 28/04/2010
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Localisation : Vers l'infini et l'au-delà...mais de mon canapé...rouge
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Il me semble être heureux. Juste ce qu'il faut. J'ai pas envie de l'être tout le temps non plus. Un p'tit malheur de temps en temps c'est pas si mauvais...
Et puis d'ailleurs un béat, qu'est-ce qu'il pourrait bien venir faire sur un forum 'd'entraide'!!??
C'est un peu louche non? Regarder des gens souffrir ça le rend heureux?
En lisant ce topic je me dis que l'idée d'un bonheur permanent c'est sans doute une notion fabriquée par les marchands de bonheur.
Qu'en gros y'a sur ce forum les gens heureux qui étudient des gens malheureux pour leur vendre les solutions à leurs malheurs dans la vraie vie XD
En tout cas blague à part et pour répondre au fil: j'ai la *faculté* de l'être, heureux, c'est à mon sens la seule chose qui compte. Et savoir que je l'ai , eh bien cela fait de moi un heureux.
[edit]
Une autre version de la même phrase:
"c'est pas les gens heureux qui sourient Momo, c'est sourire qui rend heureux"
Et effectivement, dès qu'on essaye, on se rend compte que c'est aussi simple que ça.
(bon, c''est du Eric Emmanuel Schmitt hein, pas de la grande littérature: "Monsieur Ibrahim et les roses du coran"... mais je n'ai jamais oublié cette maxime)
Souvent, l'inverse du bonheur c'est l'amour de la prise de tête?
Et puis d'ailleurs un béat, qu'est-ce qu'il pourrait bien venir faire sur un forum 'd'entraide'!!??
C'est un peu louche non? Regarder des gens souffrir ça le rend heureux?
En lisant ce topic je me dis que l'idée d'un bonheur permanent c'est sans doute une notion fabriquée par les marchands de bonheur.
Qu'en gros y'a sur ce forum les gens heureux qui étudient des gens malheureux pour leur vendre les solutions à leurs malheurs dans la vraie vie XD
En tout cas blague à part et pour répondre au fil: j'ai la *faculté* de l'être, heureux, c'est à mon sens la seule chose qui compte. Et savoir que je l'ai , eh bien cela fait de moi un heureux.
[edit]
Tof a écrit:
PS : Une autre phrase qui me parle :
"Sometimes your joy is the source of your smile, but sometimes your smile can be the source of your joy." Thich Nhat Hanh
--> "Parfois votre joie est la source de votre sourire, mais parfois votre sourire peut être la source de votre joie"
J'aimerais que vous essayiez de sourire, maintenant, juste pour voir... Smile
Une autre version de la même phrase:
"c'est pas les gens heureux qui sourient Momo, c'est sourire qui rend heureux"
Et effectivement, dès qu'on essaye, on se rend compte que c'est aussi simple que ça.
(bon, c''est du Eric Emmanuel Schmitt hein, pas de la grande littérature: "Monsieur Ibrahim et les roses du coran"... mais je n'ai jamais oublié cette maxime)
Souvent, l'inverse du bonheur c'est l'amour de la prise de tête?
EmployeeOfTheMonth- Messages : 210
Date d'inscription : 26/11/2014
Localisation : idf
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Non, je ne crois pas que l'inverse du bonheur soit la prise de tête. Pour être heureux, il faut aussi accepter de se prendre la tête, d'en baver, de remettre en question à peu près tout pour changer d'optique. Être heureux n'est pas l'être tout le temps, même si c'est un paradoxe. Il y a toujours des moments où ça ne va pas, mais c'est la façon de les envisager ou de les placer en perspective qui est différente ; ne pas penser qu'on est enfermé dans un destin ou une fatalité, que rien ne changera jamais ou qu'on est trop ceci ou cela. Et donc arriver à se défaire de ces croyances est long et difficile et on en c*ie et on se prend la tête. Mais ça vaut la peine si on est prêt à le faire ou si on a la force pour le faire (c'est aussi une question de moment où on peut le faire, soit prise de conscience, soit qu'on est suffisamment solide pour supporter l'épreuve qui s'impose).
Invité- Invité
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Alors je suis tout à fait d'accord, ma phrase disait: l'inverse du bonheur soit *l'amour* de la prise de tête.oregon a écrit:Non, je ne crois pas que l'inverse du bonheur soit la prise de tête. Pour être heureux, il faut aussi accepter de se prendre la tête, d'en baver, de remettre en question à peu près tout pour changer d'optique.
Il y a "d'amour de" qui a été perdu, qui portait l'essentiel de mon idée. ( pourtant la phrase était courte...XD deux mots en moins ça fait 20% quand-même)
Je plussoie à tout ce que tu dis Oregon, le sens de ma phrase c'était, *trop* d'amour de la prise de tête genre un rapport malsain de fascination.
Comme si l'activité de se prendre la tête, la perte dans les détails tout ça tout ça pouvait porter à l'excès. Menant au repli sur soi, au repli sur ses propres replis.
Du coup Oregon tu exprimes mieux que moi ce que je pense de la prise de tête 'juste', j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ta version, merci
EmployeeOfTheMonth- Messages : 210
Date d'inscription : 26/11/2014
Localisation : idf
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Yes I am !
- Heureux parce que satisfait de mon parcours de vie, et conscient de son évolution logique jusqu'à ce jour.
- Heureux parce que ravi de mon quotidien, acceptant avec joie chaque nouvelle situation qui se présente, qu'elle quelle soit.
- Heureux parce que confiant et serein face à l'avenir de ma vie, quoi qu'il m'arrivera.
Je sais je sais, je suis un cas rare, bien rare même !!!
Bon, je côtoie tout de même des personnes qui explorent et gravissent ce même cheminement de libération, ce qui permet des relations bien agréables à vivre, mais j'aimerais tellement rencontrer aussi des gens qui ont réussi à gravir leur plus haut sommet existentiel, qui vivent désormais dans l'acceptation totale de la Vie avec disparition révolue de questionnement existentiel ; les échanges seraient alors encore plus grandiose, presque incomparables !
C'est pour cette raison que je sème des graines ici et là, et ailleurs...
Alors, si des fois quelqu'un a d'autres pistes pour tenter de trouver des personnes comme moi, du genre détaché et dégagé des affaires humaines (en gros absence totale et assumée des contraintes non vitales), se contentant de jouir librement de l'instant sans plus avoir à se pré-occuper de l'avenir, qu'il n'hésite pas à proposer surtout...
Je sais, je cherche quelque chose de particulièrement original, de type sagesse discrète, mais bon, qui se ressemble s'assemble, n'est-ce pas !
PS : je ne cherche pas d'illuminé(e)s, mais un mixte équilibré reliant spiritualité et vie terrestre au quotidien.
- Heureux parce que satisfait de mon parcours de vie, et conscient de son évolution logique jusqu'à ce jour.
- Heureux parce que ravi de mon quotidien, acceptant avec joie chaque nouvelle situation qui se présente, qu'elle quelle soit.
- Heureux parce que confiant et serein face à l'avenir de ma vie, quoi qu'il m'arrivera.
Je sais je sais, je suis un cas rare, bien rare même !!!
Bon, je côtoie tout de même des personnes qui explorent et gravissent ce même cheminement de libération, ce qui permet des relations bien agréables à vivre, mais j'aimerais tellement rencontrer aussi des gens qui ont réussi à gravir leur plus haut sommet existentiel, qui vivent désormais dans l'acceptation totale de la Vie avec disparition révolue de questionnement existentiel ; les échanges seraient alors encore plus grandiose, presque incomparables !
C'est pour cette raison que je sème des graines ici et là, et ailleurs...
Alors, si des fois quelqu'un a d'autres pistes pour tenter de trouver des personnes comme moi, du genre détaché et dégagé des affaires humaines (en gros absence totale et assumée des contraintes non vitales), se contentant de jouir librement de l'instant sans plus avoir à se pré-occuper de l'avenir, qu'il n'hésite pas à proposer surtout...
Je sais, je cherche quelque chose de particulièrement original, de type sagesse discrète, mais bon, qui se ressemble s'assemble, n'est-ce pas !
PS : je ne cherche pas d'illuminé(e)s, mais un mixte équilibré reliant spiritualité et vie terrestre au quotidien.
Invité- Invité
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
J'ai jamais autant trouvé difficile la définition du bonheur qu'en ce moment.
Je pense que mon absence de bonheur (et non mon malheur, mais plus une profondeur tristesse) vient d'une absence d'espoir.
Oregon, je suis en accord avec tes écrits, je crains être juste en état d'absence de force (mais j'ai plutôt tendance à dire énergie car j'ai de la force, sinon je ne vous écrirais pas). Plus précisément je n'ai plus d'espoir. Je ne crois plus. Je ne crois plus être capable de mettre en place des actions, des remises en en cause pour aller de l'avant. Je l'ai fait au vu de ce qu'il m'ait arrivée, en tout cas assez pour rester en vie (survivre?). Mais plus assez d'énergie pour vivre (enfin avoir une vie).
Bizarrement je suis dans une sorte de carpe diem car je ne pense plus à la suite, je n'en attends plus rien et je n'y crois plus. Mais cela va arriver et quoiqu'il arrive je m'en fiche (non je ne suis pas en dépression, éventuellement cyclothymique en phase dépressive. Mais là elle commence à être trop profondeur à mon goût. Vivement la neige, c'est de qui m'a fait sortir de ma dernière crise ya presque 2 ans!!!!!)
Merci d'avoir porté un œil à mon écoute.
Je pense que mon absence de bonheur (et non mon malheur, mais plus une profondeur tristesse) vient d'une absence d'espoir.
Oregon, je suis en accord avec tes écrits, je crains être juste en état d'absence de force (mais j'ai plutôt tendance à dire énergie car j'ai de la force, sinon je ne vous écrirais pas). Plus précisément je n'ai plus d'espoir. Je ne crois plus. Je ne crois plus être capable de mettre en place des actions, des remises en en cause pour aller de l'avant. Je l'ai fait au vu de ce qu'il m'ait arrivée, en tout cas assez pour rester en vie (survivre?). Mais plus assez d'énergie pour vivre (enfin avoir une vie).
Bizarrement je suis dans une sorte de carpe diem car je ne pense plus à la suite, je n'en attends plus rien et je n'y crois plus. Mais cela va arriver et quoiqu'il arrive je m'en fiche (non je ne suis pas en dépression, éventuellement cyclothymique en phase dépressive. Mais là elle commence à être trop profondeur à mon goût. Vivement la neige, c'est de qui m'a fait sortir de ma dernière crise ya presque 2 ans!!!!!)
Merci d'avoir porté un œil à mon écoute.
Noumi- Messages : 1336
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Localisation : Vers l'infini et l'au-delà...mais de mon canapé...rouge
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
EmployeeOfTheMonth a écrit:
Alors je suis tout à fait d'accord, ma phrase disait: l'inverse du bonheur soit *l'amour* de la prise de tête.
Il y a "d'amour de" qui a été perdu, qui portait l'essentiel de mon idée. ( pourtant la phrase était courte...XD deux mots en moins ça fait 20% quand-même)
Je plussoie à tout ce que tu dis Oregon, le sens de ma phrase c'était, *trop* d'amour de la prise de tête genre un rapport malsain de fascination.
Comme si l'activité de se prendre la tête, la perte dans les détails tout ça tout ça pouvait porter à l'excès. Menant au repli sur soi, au repli sur ses propres replis.
Je n'ai pas perdu de mots en route, je ne les ai délibérément pas retenu en ayant bien compris le sens de la phrase. Pour moi il n'y a pas de prise de tête juste ou de prise de tête non-juste, pas de recette, pas de bon ni de mauvais. C'est un processus, de ressenti, de réflexion ; on veut être dans ce processus. Se perdre dans les détails peut être nécessaire, de même que le repli sur soi. Si c'est ce qui se passe à un moment, alors que ça se passe, le ressentir, y réfléchir. C'est un énorme boulot, si on se culpabilise sur ce qu'il faut ou ne faut pas, on n'est pas rendu et ne pas se juger soi-même en fait partie. Je souscris d'ailleurs moins à l'idée du bonheur qui est plus une question de facteurs extérieurs qu'à celle d'être heureux, qui est plus personnelle et intérieure.
@Noumi : carpe diem. Je pense que c'est ça. Si la tristesse est là, alors il faut la vivre. Pleurer ce qu'il y a à pleurer et puis petit à petit, on est moins triste. Pas d'énergie, c'est normal, c'est épuisant tout ça. Je peux très bien sentir le matin que je n'ai jamais été aussi bien de ma vie et savourer chaque minute et puis être submergée le soir par des résurgences de trucs que je n'ai décidément pas fini de pleurer. Alors je les pleure. Je sais que je vais bien parce qu'on me dit que je suis détendue, parce que je me marre toute la journée, parce que je ne me mets pratiquement plus en colère, parce que je vide les vieilles rancoeurs et que je les transforme en autre chose. Je me sens vivante avec mes humeurs changeantes et mes émotions débordantes (et pourtant soit j'aimerais que ça s'arrête soit je me retiens de sautiller partout comme ça ). J'ai déjà une vie, la mienne. C'est ma perception qui a changé.
Invité- Invité
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Je crois que nous nous faisons beaucoup d'illusions sur les raisons pour lesquelles nous faisons des enfants. Songeons un instant que nous ne serions peut être pas assez nombreux pour en parler si la sélection naturelle n'avait fait de nous des reproducteurs performants et persévérants, avec des tas d'idées fantaisistes sur les causes et les effets, les sens de nos vies et les volontés divines, mais peu importent ces détails puisque nous nous reproduisons.
Les enfants du 19 ème siècle et des précédents étaient ils moins à plaindre que ceux d'aujourd'hui, quand 20´% d'entre eux mourait avant l'âge d'un an et que les autres n'arrivaient pas toujours à l'âge adulte ? Quand l'air qu'on respirait en ville était noir de charbon et de désespoir, quand les grévistes étaient ordinairement fusillés et chargés sabre au clair ? Et quand si par hasard ils survivaient, c'était pour partir à la guerre, comme le chantait si bien le grand Jacques ? Si ces gens là, ces pauvres gens avec leurs vies de misère, n'avaient pas fait d'enfants, nous ne serions pas ici pour en parler. Les bourgeois aussi ont fait des enfants, bien sûr, mais moins nombreux, ils n'auraient peut être pas suffit à maintenir l'espèce. De plus, sans prolétariat à exploiter, les bourgeois on tendance à disparaître à toute vitesse, transformés eux mêmes en prolétaires comme par magie !
Nos enfants et petits enfants vivront des temps difficiles, il y a peu de doutes là dessus. Ils verront probablement la fin de notre civilisation, peut être même les premiers signes manifestes du déclin de notre espèce, ils en feront des chansons d'infinie nostalgie, et ce sera une époque intéréssante quoique nous en pensions.
Les enfants du 19 ème siècle et des précédents étaient ils moins à plaindre que ceux d'aujourd'hui, quand 20´% d'entre eux mourait avant l'âge d'un an et que les autres n'arrivaient pas toujours à l'âge adulte ? Quand l'air qu'on respirait en ville était noir de charbon et de désespoir, quand les grévistes étaient ordinairement fusillés et chargés sabre au clair ? Et quand si par hasard ils survivaient, c'était pour partir à la guerre, comme le chantait si bien le grand Jacques ? Si ces gens là, ces pauvres gens avec leurs vies de misère, n'avaient pas fait d'enfants, nous ne serions pas ici pour en parler. Les bourgeois aussi ont fait des enfants, bien sûr, mais moins nombreux, ils n'auraient peut être pas suffit à maintenir l'espèce. De plus, sans prolétariat à exploiter, les bourgeois on tendance à disparaître à toute vitesse, transformés eux mêmes en prolétaires comme par magie !
Nos enfants et petits enfants vivront des temps difficiles, il y a peu de doutes là dessus. Ils verront probablement la fin de notre civilisation, peut être même les premiers signes manifestes du déclin de notre espèce, ils en feront des chansons d'infinie nostalgie, et ce sera une époque intéréssante quoique nous en pensions.
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
@ Gianpao Dommage il n'y a pas de bouton j'aime
Xav_de_alpha- Messages : 296
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Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Pis des fois on se fait pas d'illusion sur les raisons pour lesquelles on n'en pas, finalement. Ou bien si ? On se fait toujours un tas d'illusions. Ou bien ce n'est pas la question, en fait ? J'avoue que je ne vous pas trop le rapport avec le fait d'être heureux ou non...
Invité- Invité
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Pour moi, mais peut être suis je tordu, le fait de savoir d'imaginer l'avenir de notre monde, notre espèce, notre société, ma famille, le mien, influe sur mon bonheur (être heureux) selon que j'ai confiance en cet avenir ou que je suis dans le doute.
Xav_de_alpha- Messages : 296
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Localisation : Planète terre
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
Oui, un jour on mourra tous, il y aura une catastrophe nucléaire, une météorite va nous percuter, le soleil va exploser, les catastrophes naturelles nous rayerons de la surface de la terre si ce n'est pas notre aveuglement qui le fera avant (et oui, c'est lié). Bon. C'est vrai. On peut en être malheureux et inquiets. On peut aussi être heureux tout en sachant que la vie est fragile.
Invité- Invité
Re: y a-t-il des gens heureux ici ?
@ av_de_alpha, merci, je t'assure que tu as trouvé le bouton
@ oregon, je suis d'accord qu'on peut être heureux en sachant que la vie est fragile. Mon discours ne vise pas à promouvoir le malheur et l'inquiétude, t'as t il semblé ?
Parmi les causes de notre disparition en tant qu'espèce, il y a les causes possibles et imprévisibles, les causes probables et plus ou moins prévisibles, et les causes certaines de plus en plus chiffrables et datables.
Et je pense qu'on peut être heureux malgré tout ça, que c'est peut être même une sorte de devoir parce que nous sommes vivants. Nous sommes sur un volcan qui nous menace à tout moment et il vaut mieux danser car nous ne pouvons pas aller ailleurs et parce qu'au moins, la danse, c'est beau... Parce qu'il y a la couleur du blé, parce que la vie.
@ oregon, je suis d'accord qu'on peut être heureux en sachant que la vie est fragile. Mon discours ne vise pas à promouvoir le malheur et l'inquiétude, t'as t il semblé ?
Parmi les causes de notre disparition en tant qu'espèce, il y a les causes possibles et imprévisibles, les causes probables et plus ou moins prévisibles, et les causes certaines de plus en plus chiffrables et datables.
Et je pense qu'on peut être heureux malgré tout ça, que c'est peut être même une sorte de devoir parce que nous sommes vivants. Nous sommes sur un volcan qui nous menace à tout moment et il vaut mieux danser car nous ne pouvons pas aller ailleurs et parce qu'au moins, la danse, c'est beau... Parce qu'il y a la couleur du blé, parce que la vie.
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