Est ce de l'ennui ?
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Est ce de l'ennui ?
Voilà, j'ai décidé de commencé à poster un peu histoire de voir pourquoi ça ne va pas en ce moment.
Enfin bref, j'ai utilisé la fonction recherche, mais rien ne réussi à répondre à ma situation actuelle, et je ne sais pas si je suis le seul, mais la vie "m'ennuie". Par là je ne parle pas de l'ennui "classique" qui est d'avoir du temps libre et de ne rien avoir à faire. Au contraire je cous toujours après le temps, je manque de temps, mais c'est un ennui dans le sens où, et depuis longtemps, je trouve la vie totalement plate, presque vide de sens, lorsque j'étais plus jeune, je me plongeais dans les livres, ou autres histoire, en me disant que l'heure viendra où ma vie serait excitante, et où je vivrai à fond, où mon heure, et mon tour viendra de vivre quelque chose d' "extraordinaire", mais non, là j'ai 20 ans, et pourtant toujours le même sentiment, et je commence à me rendre compte que peut être je devrai me bouger pour rendre cette vie plus intéressante. Alors j'ai commencé à essayer de faire diverse activités, de sortir, de vivre à 100 à l'heure ... résultat, je me fatigue de plus en plus, mais le sentiment de passer à côté de quelque chose, le sentiment qu'il me manque quelque chose, le sentiment que je perds mon temps est toujours là.
Pour m'expliquer un peu plus, je pourrai dire que je trouve vachement sans intérêt que de vivre comme tous les autres, aller en cours, être diplômé, travailler, se marier, enfants, mourir ... j'ai l'impression que si c'est ça la fatalité qui m'attends, ça ne vaut pas la peine d'être vécu. J'ai grandi entourée d'histoires plus folles les unes de que les autres, dont des histoires "réelles" qui fascinent, je me dis alors que c'est possible de vivre une vie excitante, ce qui me frustrent encore plus...Pour les autres, je suis vu comme quelqu'un qui fait plein de choses, moi je cherche juste à pimenter la vie, mais je n'y arrive absolument pas. Il y a toujours ce vide, ce sentiment de se voir de l’extérieur et de ce dire "pathétique et banal ta vie" ... et ça commence à peser de plus en plus...
J'aimerai savoir si quelqu'un vit, ou a vécu des choses similaires? Et si vous avez des solutions?
Merci infiniment,
Enfin bref, j'ai utilisé la fonction recherche, mais rien ne réussi à répondre à ma situation actuelle, et je ne sais pas si je suis le seul, mais la vie "m'ennuie". Par là je ne parle pas de l'ennui "classique" qui est d'avoir du temps libre et de ne rien avoir à faire. Au contraire je cous toujours après le temps, je manque de temps, mais c'est un ennui dans le sens où, et depuis longtemps, je trouve la vie totalement plate, presque vide de sens, lorsque j'étais plus jeune, je me plongeais dans les livres, ou autres histoire, en me disant que l'heure viendra où ma vie serait excitante, et où je vivrai à fond, où mon heure, et mon tour viendra de vivre quelque chose d' "extraordinaire", mais non, là j'ai 20 ans, et pourtant toujours le même sentiment, et je commence à me rendre compte que peut être je devrai me bouger pour rendre cette vie plus intéressante. Alors j'ai commencé à essayer de faire diverse activités, de sortir, de vivre à 100 à l'heure ... résultat, je me fatigue de plus en plus, mais le sentiment de passer à côté de quelque chose, le sentiment qu'il me manque quelque chose, le sentiment que je perds mon temps est toujours là.
Pour m'expliquer un peu plus, je pourrai dire que je trouve vachement sans intérêt que de vivre comme tous les autres, aller en cours, être diplômé, travailler, se marier, enfants, mourir ... j'ai l'impression que si c'est ça la fatalité qui m'attends, ça ne vaut pas la peine d'être vécu. J'ai grandi entourée d'histoires plus folles les unes de que les autres, dont des histoires "réelles" qui fascinent, je me dis alors que c'est possible de vivre une vie excitante, ce qui me frustrent encore plus...Pour les autres, je suis vu comme quelqu'un qui fait plein de choses, moi je cherche juste à pimenter la vie, mais je n'y arrive absolument pas. Il y a toujours ce vide, ce sentiment de se voir de l’extérieur et de ce dire "pathétique et banal ta vie" ... et ça commence à peser de plus en plus...
J'aimerai savoir si quelqu'un vit, ou a vécu des choses similaires? Et si vous avez des solutions?
Merci infiniment,
M.A.I.T.C. v3.0- Messages : 184
Date d'inscription : 12/09/2012
Age : 32
Localisation : Paris
Re: Est ce de l'ennui ?
Oui j'ai vécu ça quand j'avais 18 ans, je venais de perdre mon siamois dans des circonstances assez dramatiques et un an après je n'avais plus goût à rien. Donc tentative de suicide.
Et c'était vraiment con car c'était juste le besoin de changer d'air. Je me rappelle être allé en montagne et m'être senti vraiment bien mais je me suis "raisonné" et me suis obstiné à faire cette tentative de suicide.
Bref, profite de la vie là où elle est bonne.
Je ne sais pas si tu vis dans un environnement pollué mais ça peut jouer suffisamment pour que tu te sente mal (en plus d'autres aspects, relationnels ou autres).
Et c'était vraiment con car c'était juste le besoin de changer d'air. Je me rappelle être allé en montagne et m'être senti vraiment bien mais je me suis "raisonné" et me suis obstiné à faire cette tentative de suicide.
Bref, profite de la vie là où elle est bonne.
Je ne sais pas si tu vis dans un environnement pollué mais ça peut jouer suffisamment pour que tu te sente mal (en plus d'autres aspects, relationnels ou autres).
Re: Est ce de l'ennui ?
Un vide tel que tu le décris je l'ai vécu pendant longtemps dans ma jeunesse.
L'impression d'être juste une "machine de pensée et d'action", sans rien à l'intérieur. Cela signait, pour moi, une coupure totale avec mon monde émotionnel.
De onze ans, moment où j'ai cru que ma colère avait tué ma mère (morte dans un accident de voiture dans lequel j'étais présent, et où je n'ai eu aucune part) jusqu'à mes 26 ans au moins, où j'ai pris conscience que je n'y étais pour rien ... et que j'avais le droit de commencer à vivre mes émotions ... résumé presque arbitraire d'une histoire qui n'est pas encore achevée !
Oui, ce qui "remplit" la vie, lui donne sens et "chaleur", densité et poids, souffrance aussi bien sûr (parfois ou souvent), et aussi intense ou subtil bonheur, c'est le vécu émotionnel qui colore tout, tout ce que l'on vit.
Le "vide" disparaît quand on se remplit, souffre, bénéficie de l'intensité émotionnel de la vie ...
A mon humble avis. Bonne soirée.
L'impression d'être juste une "machine de pensée et d'action", sans rien à l'intérieur. Cela signait, pour moi, une coupure totale avec mon monde émotionnel.
De onze ans, moment où j'ai cru que ma colère avait tué ma mère (morte dans un accident de voiture dans lequel j'étais présent, et où je n'ai eu aucune part) jusqu'à mes 26 ans au moins, où j'ai pris conscience que je n'y étais pour rien ... et que j'avais le droit de commencer à vivre mes émotions ... résumé presque arbitraire d'une histoire qui n'est pas encore achevée !
Oui, ce qui "remplit" la vie, lui donne sens et "chaleur", densité et poids, souffrance aussi bien sûr (parfois ou souvent), et aussi intense ou subtil bonheur, c'est le vécu émotionnel qui colore tout, tout ce que l'on vit.
Le "vide" disparaît quand on se remplit, souffre, bénéficie de l'intensité émotionnel de la vie ...
A mon humble avis. Bonne soirée.
Invité- Invité
Re: Est ce de l'ennui ?
Oui, recette classique : si les stimulations "normales" ne suffisent pas, alors augmenter la puissance et la force des stimulations.
Prises de risque et transgressions : cela fait monter la pression. Décharge d'adrénaline, surexcitations superficielles qui vident nerveusement et demandent à être répétées de plus en plus souvent. Cela ne résout rien.
Le risque : l'addiction avec le "toujours plus" (ce qui stimule et excite au début devient banal, dont il faut passer encore et toujours "au stade supérieur" ...).
Dans le même ordre d'idée : les sports extrêmes (basejump, parachutisme, saut à l'élastique, compétition automobile ...), les prises de risque sociale (arnaque, vol, meurtre, ...), les prises de risques personnels et relationnel (drogue, conduites toxiques, dépassement systématique de ses limites personnelles, ...) ...
Maintenant certaines personnes trouvent un équilibre avec, dans leur vie, une "zone" de stimulations fortes, qui reste dans des limites raisonnables, et une "normalité" par ailleurs ...
Et la prise de risque n'est pas à exclure ! La vie est faîte de défis qu'il faut relever, mais il faut savoir pourquoi on se bat !
Perso, je trouve que passer aux coups de marteau, parce qu'on ne sent plus les caresses, c'est augmenter les problèmes !
Il vaut mieux, mais "est-ce du concret ?", se tourner vers soi-même, et découvrir le manque que le vide révèle, et finir par se réconcilier avec soi-même ...
Un dinosaure, qui a sans doute une vie dis fois moins riche, extérieurement, que la vôtre !
A plus !
Prises de risque et transgressions : cela fait monter la pression. Décharge d'adrénaline, surexcitations superficielles qui vident nerveusement et demandent à être répétées de plus en plus souvent. Cela ne résout rien.
Le risque : l'addiction avec le "toujours plus" (ce qui stimule et excite au début devient banal, dont il faut passer encore et toujours "au stade supérieur" ...).
Dans le même ordre d'idée : les sports extrêmes (basejump, parachutisme, saut à l'élastique, compétition automobile ...), les prises de risque sociale (arnaque, vol, meurtre, ...), les prises de risques personnels et relationnel (drogue, conduites toxiques, dépassement systématique de ses limites personnelles, ...) ...
Maintenant certaines personnes trouvent un équilibre avec, dans leur vie, une "zone" de stimulations fortes, qui reste dans des limites raisonnables, et une "normalité" par ailleurs ...
Et la prise de risque n'est pas à exclure ! La vie est faîte de défis qu'il faut relever, mais il faut savoir pourquoi on se bat !
Perso, je trouve que passer aux coups de marteau, parce qu'on ne sent plus les caresses, c'est augmenter les problèmes !
Il vaut mieux, mais "est-ce du concret ?", se tourner vers soi-même, et découvrir le manque que le vide révèle, et finir par se réconcilier avec soi-même ...
Un dinosaure, qui a sans doute une vie dis fois moins riche, extérieurement, que la vôtre !
A plus !
Invité- Invité
Re: Est ce de l'ennui ?
J'adore !Wrmaëlon a écrit:parfois nous sommes dans des phases de salle d'attente existentielle, elles sont là pour souffler, et même si ça peut être angoissant car il n'y a aucune perspective à l'horizon, quand la "mission" tombera du ciel, l'heure ne sera pas de tout repos ;-)
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: Est ce de l'ennui ?
M.A.I.T.C. v3.0 ce que tu écris me touche, résonne, même si j'ai le double de ton âge.
Un moment que nous ne sommes pas croisés ... il y aurait tant de choses à dire, à te dire, pour te rassurer et que tu comprennes que ta vie est ce que tu veux en faire ...
Au plaisir de te revoir !
Un moment que nous ne sommes pas croisés ... il y aurait tant de choses à dire, à te dire, pour te rassurer et que tu comprennes que ta vie est ce que tu veux en faire ...
Au plaisir de te revoir !
Re: Est ce de l'ennui ?
Si je devais donner un conseil à M.A.I.T.C et aussi à Wrmaëlon, il serait à l'inverse de celui de Wrmaëlon, je dirai :
"Lève le pied !"
Accepte et assume le ressenti de vide, les sentiments de "perdre ton temps", que la vie des autres ne vaut pas le coup, etc ..., ne les fuit pas.
(En fait c'est TA vie dont tu ressens qu'elle ne vaut pas le coup (un ressenti n'est pas une vérité), et pour laquelle tu ne sais pas quoi faire pour qu'elle vaille quelque chose, ou que tu en ressentes la "valeur").
Tu fais une activité, tu te sens vide ? Ok, c'est comme ça.
Tu ne fais rien, et tu sens ce vide, ou tu décides ou acceptes de faire quelque chose, à cause de ce vide ? Ok, c'est comme ça.
Toutes les autres stratégies sont des fuites. La "solution" de Wrmaëlon, ainsi que son style provocateur et son assurance, masquent, selon moi, sa fuite en avant, et déjà, le déni d'une addiction qui s'installe. Toi tu reconnais le vide, malgré l'activisme qui est le tien pour lui échapper. Lui il croit le contrôler, alors qu'il risque fort de tomber de Caribe en Scylla (s'engager dans une voie qui ajoute des problèmes au problème initial).
En faisant cela (ce que je préconise), tôt ou tard, quelque chose se passera. Une, puis des prises de conscience, un approfondissement de ta perception, et des compréhensions "autour" de ce vide, et pour finir des actes, des décisions qui t'emmèneront, rapidement ou non, vers la "sortie" de ce vide, vers l'éveil à une intériorité qui t'échappe encore ...
Pour moi, comme je le disais, cet état manifeste une déconnexion d'avec notre univers émotionnel, et en ce qui me concerne, était profondément lié à un désespoir terrible et latent que je portais en moi, sans le savoir. Ne voulant/pouvant pas ressentir ce désespoir, toute la perception de mes émotions était paralysée. Et c'est une véritable opération de "chirurgie psychologique" qui m'a libéré de cette prison (que je décris ici) après un long cheminement personnel. Mais sans cela, je me serai autodétruit d'une manière où d'une autre ...
Si nous avons une "mission", la première, celle qui conditionne toutes les autres, selon moi, est d'assumer qui nous sommes, et ce que nous ressentons ...
De là naîtra, ou s'affirmera, la vérité, l'intelligence, la sensibilité, la capacité d'amour, qui feront que nous incarnerons un sens, une valeur, une action riche pour les autres, le monde et nous-mêmes ...
Amicalement.
"Lève le pied !"
Accepte et assume le ressenti de vide, les sentiments de "perdre ton temps", que la vie des autres ne vaut pas le coup, etc ..., ne les fuit pas.
(En fait c'est TA vie dont tu ressens qu'elle ne vaut pas le coup (un ressenti n'est pas une vérité), et pour laquelle tu ne sais pas quoi faire pour qu'elle vaille quelque chose, ou que tu en ressentes la "valeur").
Tu fais une activité, tu te sens vide ? Ok, c'est comme ça.
Tu ne fais rien, et tu sens ce vide, ou tu décides ou acceptes de faire quelque chose, à cause de ce vide ? Ok, c'est comme ça.
Toutes les autres stratégies sont des fuites. La "solution" de Wrmaëlon, ainsi que son style provocateur et son assurance, masquent, selon moi, sa fuite en avant, et déjà, le déni d'une addiction qui s'installe. Toi tu reconnais le vide, malgré l'activisme qui est le tien pour lui échapper. Lui il croit le contrôler, alors qu'il risque fort de tomber de Caribe en Scylla (s'engager dans une voie qui ajoute des problèmes au problème initial).
En faisant cela (ce que je préconise), tôt ou tard, quelque chose se passera. Une, puis des prises de conscience, un approfondissement de ta perception, et des compréhensions "autour" de ce vide, et pour finir des actes, des décisions qui t'emmèneront, rapidement ou non, vers la "sortie" de ce vide, vers l'éveil à une intériorité qui t'échappe encore ...
Pour moi, comme je le disais, cet état manifeste une déconnexion d'avec notre univers émotionnel, et en ce qui me concerne, était profondément lié à un désespoir terrible et latent que je portais en moi, sans le savoir. Ne voulant/pouvant pas ressentir ce désespoir, toute la perception de mes émotions était paralysée. Et c'est une véritable opération de "chirurgie psychologique" qui m'a libéré de cette prison (que je décris ici) après un long cheminement personnel. Mais sans cela, je me serai autodétruit d'une manière où d'une autre ...
Si nous avons une "mission", la première, celle qui conditionne toutes les autres, selon moi, est d'assumer qui nous sommes, et ce que nous ressentons ...
De là naîtra, ou s'affirmera, la vérité, l'intelligence, la sensibilité, la capacité d'amour, qui feront que nous incarnerons un sens, une valeur, une action riche pour les autres, le monde et nous-mêmes ...
Amicalement.
Invité- Invité
Re: Est ce de l'ennui ?
Bonjour Wrmaëlon,
Du mal à faire le lien entre l'ensemble de tes propos et ma proposition.
Pour moi, hormis cette phrase de toi que tu cites, et qui n'est qu'un point de vue théorique, sans lien avec la "recette pratique" que tu donnes précédemment, nous ne sommes vraiment pas "raccord".
Ce qui comptes pour moi, ce qui fait la réalité et les valeurs d'une personne, se manifeste dans ses actes. Et cela a souvent peu à voir, avec ce que cette même personne peut exprimer "en théorie", ou "en principe", qui ne reflète alors qu'une pensée, qui peut passer d'un extrême à l'autre, d'un point de vue à son opposé, presque sans effort, sans même y voir la moindre contradiction, tout en se donnant les meilleures justifications pour valider un point de vue qui n'a aucune substance, ni aucun ancrage dans la personne.
D'autre part, comment discuter, en ce qui me concerne, avec quelqu'un dont on(je) ne sait jamais, s'il parle au premier ou au deuxième degré, voir un mixte entre les deux, avec peut-être encore une touche de troisième degré ?
C'est pour moi, mission impossible. La relation, l'échange n'est pas franc, direct, et dans ces conditions ne peut être constructif.
Valoriser la situation de l'héroïnomane, parce qu'elle supprime l'ennui ... même au second degré, c'est très lourd. C'est, à mes yeux, manifester du mépris, ou, à tout le moins, une totale inconscience de la réalité de la souffrance que vit une personne dans cette situation, mais aussi à l'égard de la personne qui témoigne du mal-être qu'induit l'ennui dans sa vie et à qui tu réponds ...
Tu me sembles prendre beaucoup de chose à la légère ... cela ne me semble positif pour personne. Mais ce n'est que mon point de vue, mon appréciation subjective.
Excuse ma franchise, mais c'est ainsi que je perçois, pour l'instant, ton mode de communication et tes interventions dans cette discussion.
Du mal à faire le lien entre l'ensemble de tes propos et ma proposition.
Pour moi, hormis cette phrase de toi que tu cites, et qui n'est qu'un point de vue théorique, sans lien avec la "recette pratique" que tu donnes précédemment, nous ne sommes vraiment pas "raccord".
Ce qui comptes pour moi, ce qui fait la réalité et les valeurs d'une personne, se manifeste dans ses actes. Et cela a souvent peu à voir, avec ce que cette même personne peut exprimer "en théorie", ou "en principe", qui ne reflète alors qu'une pensée, qui peut passer d'un extrême à l'autre, d'un point de vue à son opposé, presque sans effort, sans même y voir la moindre contradiction, tout en se donnant les meilleures justifications pour valider un point de vue qui n'a aucune substance, ni aucun ancrage dans la personne.
D'autre part, comment discuter, en ce qui me concerne, avec quelqu'un dont on(je) ne sait jamais, s'il parle au premier ou au deuxième degré, voir un mixte entre les deux, avec peut-être encore une touche de troisième degré ?
C'est pour moi, mission impossible. La relation, l'échange n'est pas franc, direct, et dans ces conditions ne peut être constructif.
Valoriser la situation de l'héroïnomane, parce qu'elle supprime l'ennui ... même au second degré, c'est très lourd. C'est, à mes yeux, manifester du mépris, ou, à tout le moins, une totale inconscience de la réalité de la souffrance que vit une personne dans cette situation, mais aussi à l'égard de la personne qui témoigne du mal-être qu'induit l'ennui dans sa vie et à qui tu réponds ...
Tu me sembles prendre beaucoup de chose à la légère ... cela ne me semble positif pour personne. Mais ce n'est que mon point de vue, mon appréciation subjective.
Excuse ma franchise, mais c'est ainsi que je perçois, pour l'instant, ton mode de communication et tes interventions dans cette discussion.
Invité- Invité
Re: Est ce de l'ennui ?
Toutes les folies, tous les déséquilibres sont dans la nature. Donc que tu sois sérieux ou pas, est, à priori, indiscernable, en particulier par l'écrit, sauf à avoir suffisamment parcouru tes écrits (ce qui n'est une obligation pour personne) ...
Ce qui est évident pour toi, ne l'est pas pour tout le monde. On peut être très intelligent, et ne pas avoir "capté", à quel point les histoires et les vécus personnels peuvent donner lieu à des compréhensions et des interprétations différentes des mêmes faits, des mêmes mots.
Maintenant, faire du second degré, et de "l'humour" (aussi lourdingue) avec quelqu'un qui exprime une difficulté personnelle, est le signe d'une légèreté, d'un manque de conscience personnelle de la réalité de la souffrance (de la tienne comme celle de l'autre), et d'un manque de respect.
Cela n'est pas délibéré de ta part, tu n'as même pas conscience que tes propos puissent être interprétés à ce point de travers ... et donc tu persévères, dans la "provocation" et le manque de respect, tout en accusant la modération d'être "excessive" à ton égard ...
Si tu veux persévérer dans ton style d'expression, sans faire trop de dégat, le minimum utile serait de préciser clairement "2nd degré" ou "1er degré", en tête de tes messages.
Franchement, tu devrais réfléchir à ce que j'écris. Dans ton langage : "Non mais sérieux, y'a rien qui tilt ?"
Mais tu es bien jeune apparemment, et tu manques sans doute d'un vécu suffisant pour comprendre en profondeur ce dont je parle.
Salutations.
Ce qui est évident pour toi, ne l'est pas pour tout le monde. On peut être très intelligent, et ne pas avoir "capté", à quel point les histoires et les vécus personnels peuvent donner lieu à des compréhensions et des interprétations différentes des mêmes faits, des mêmes mots.
Maintenant, faire du second degré, et de "l'humour" (aussi lourdingue) avec quelqu'un qui exprime une difficulté personnelle, est le signe d'une légèreté, d'un manque de conscience personnelle de la réalité de la souffrance (de la tienne comme celle de l'autre), et d'un manque de respect.
Cela n'est pas délibéré de ta part, tu n'as même pas conscience que tes propos puissent être interprétés à ce point de travers ... et donc tu persévères, dans la "provocation" et le manque de respect, tout en accusant la modération d'être "excessive" à ton égard ...
Si tu veux persévérer dans ton style d'expression, sans faire trop de dégat, le minimum utile serait de préciser clairement "2nd degré" ou "1er degré", en tête de tes messages.
Franchement, tu devrais réfléchir à ce que j'écris. Dans ton langage : "Non mais sérieux, y'a rien qui tilt ?"
Mais tu es bien jeune apparemment, et tu manques sans doute d'un vécu suffisant pour comprendre en profondeur ce dont je parle.
Salutations.
Invité- Invité
Re: Est ce de l'ennui ?
Merci de ta franchise (apparente en tout cas, mais le doute reste : Es tu en mode "second degré" ou non ?)
Si tu es mode "premier degré", voilà mon point de vue :
Intéressant tes notions de psychologie, et ta manière d'aider l'autre ...
Évidemment, toi aussi, tu peux ne pas savoir quel est mon degré de compétence, de connaissance et d'expérience en psychologie et dans le domaine de l'aide psychologique.
Ta méthode dénote, selon moi, de très sérieuses limitations, aussi bien dans les connaissances théoriques, que dans la conscience que tu as de toi-même (de ton intériorité) et de l'autre, que dans tes compétences relationnelles dés qu'on sort des relations superficielles et ordinaires.
Ta certitude concernant à la valeur de ta méthode, confirme ce point de vue.
Donc je ne m'attends pas à ce que tu comprennes le sens et la valeur de ma démarche, ici et sur d'autres fils de discussion.
Nos points de vue sont, pour l'heure, irréconciliables.
Merci de t'être donné la peine de me répondre.
Pour l'instant, il est vrai, tous les conseils que tu pourrais me donner, seraient simplement irrecevables et sans fondement à mes yeux.
Notre conversation ne peut donc que s'arrêter là.
Bonne continuation, donc. Amicalement.
Si tu es mode "premier degré", voilà mon point de vue :
Intéressant tes notions de psychologie, et ta manière d'aider l'autre ...
Évidemment, toi aussi, tu peux ne pas savoir quel est mon degré de compétence, de connaissance et d'expérience en psychologie et dans le domaine de l'aide psychologique.
Ta méthode dénote, selon moi, de très sérieuses limitations, aussi bien dans les connaissances théoriques, que dans la conscience que tu as de toi-même (de ton intériorité) et de l'autre, que dans tes compétences relationnelles dés qu'on sort des relations superficielles et ordinaires.
Ta certitude concernant à la valeur de ta méthode, confirme ce point de vue.
Donc je ne m'attends pas à ce que tu comprennes le sens et la valeur de ma démarche, ici et sur d'autres fils de discussion.
Nos points de vue sont, pour l'heure, irréconciliables.
Merci de t'être donné la peine de me répondre.
Pour l'instant, il est vrai, tous les conseils que tu pourrais me donner, seraient simplement irrecevables et sans fondement à mes yeux.
Notre conversation ne peut donc que s'arrêter là.
Bonne continuation, donc. Amicalement.
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