Xème claque

Voilà, hier j'ai reçu un beau "non" de Mensa qui ne m'accepte pas pour 5pts alors que mon indice d'aptitudes est bien au dessus de leur seuil d'admission.
Deux choses me déçoivent:

Premièrement, j'ai voulu faire un bilan complet pour que l'anamnese compte également dans les résultats. En effet je fais une grosse dépression ce qui n'a pas arrangé mes résultats aux tests. Résultat mensa m'offre un bon de participation à un de leur test. D'après ma psychologue j'ai largement le potentiel requis, tout est une question de confiance en soi.. Ce qui ne me rassure pas du tout. Savoir que je vais de nouveau devoir passer un test qui plus est, très mathématique (mon point faible), me fait perdre mes moyens.

Deuxièmement, j'ai eu l'impression en recevant ce refus de Mensa que ma surdouance était remise en question. Ça m'a vraiment déstabilisée, je suis en ce moment dans une très mauvaise phase, ça aurait été un bon moyen de m'accrocher à quelque chose mais non..

Ça m'a réellement fait du mal.

est ce que tu aurais pris la même claque si une bande dans laquelle tu voudrais t'intégrer t'avait relégué parce que ton t shirt n'arbore pas de message cool ?

Bonjour.

MENSA, ce n'est pas non plus la sainte vérité.
Un acharné en mal de reconnaissance pourra bachoter des exos de QI et arriver en même temps à se tuer la santé et à avoir sa carte de membre.
Youpi, on est content pour lui. (c'est pour la théorie uniquement, juste pour relativiser)
A l'inverse, ici il y a tout un tas de zèbres qui n'ont pas passé le test ou l'ont foiré.
Leur test, c'est une espèce d'examen, plus qu'un réel test de surdouance. Par exemple : t'as le potentiel, un autre jour tu aurais eu le test,
mais la veille du jour J, paf, une mauvaise remarque d'un collègue, le chef passait par là, ça prend des proportions pénibles...
Le jour J tu as la tête ailleurs, tu n'arrives pas à te concentrer, tu rates le test.

Ceci dit ils en sont conscients : dans les modalités, tu peux repasser le test autant de fois que tu veux, mais dès que tu l'as, c'est bon à vie.
Donc tu as raté le test, ça veut dire que... tu as raté le test.
Certes, le réussir aurait eu une plus grosse signification, le repasser c'est hyper lourd (c'est pour ça que je prends les devants et que je procrastine là dessus).
En attendant, tu as toujours ton bilan complet, non ? Avec une lettre de ton psy parlant de ce que tu traverses, un bon gros dossier pour une admission sur dossier, c'est dans le domaine du possible ? (en soulignant que tu as raté de pas grand chose...)
Après je connais pas MENSA, leur politique de recrutement, donc ce ne sont que des hypothèses théoriques.
Le plus important, c'est que tu tiens quelque chose là. Et puis comme je dis toujours, si tu lis les posts du forum, que tu te reconnais, que tu ne pars pas en courant, c'est que tu as la même différence que nous. Il n'y a pas longtemps j'ai voulu être accepté comme je suis. Réaction : "ben oui t'es différent, on l'est tous d'ailleurs, mais on n'en fait pas tout un drame."
Inutile de te dire que j'ai été quelque peu déçu.

En fait je réalise soudain la question cachée : qu'espérais-tu de l'obtention de l'acceptation à la MENSA, quels changements dans ta vie voulais-tu que ça apporte ?

Je pense que j'avais besoin d'entendre ça merci pour ta réponse.

Je pense que ça aurait été un réconfort. Dans le sens où je crois commencer à me connaître mais j'ai encore un peu de peine à le croire. Si j'avais été acceptée j'aurais pu consolider cette nouvelle moi plus facilement. Malgré le dossier qui révèle néanmoins ma surdouance, j'ai encore un peu de peine à y croire parfois, et j'essaie de me raccrocher à tout ce que je trouve.
Je conçois que ça puisse paraître un tant soit peu superficiel. :s

Ce n'est pas superficiel.
Si une personne extérieure te balance dans une case "atypique", sans que tu l'aies demandé, forcément, tu vas mettre un peu de temps à intégrer la donnée.
Je vois donc ça plutôt d'un côté "elle est gentille ma psy, mais si justement quelqu'un de pas gentil pouvait me confirmer le résultat, ça officialiserait la chose".
Un peu le syndrome de l'imposteur : le résultat est venu trop facilement, donc c'est louche, il vaut mieux revérifier les calculs, la méthode, les hypothèses de départ...

Exact..

C'est exactement ça même ^^

Ca ne fait qu'un élément de plus auquel se raccrocher