surdouance et autisme
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surdouance et autisme
Voilà une question qui me trotte ces temps-ci.
Avant de prendre conscience de ce qu'impliquait la surdouance, en terme de "difficultés sociales" (je ne développe pas, vous savez bien de quoi je parle...), j'ai cru que j'étais autiste, autiste léger quoi, atteint de troubles autistiques disons. Une forme d'autisme "gérable" en quelque sorte. Maintenant, je me demande dans quel mesure on pourrait rapprocher l'autisme de la surdouance. Je l'imagine comme une forme exacerbée de celle-ci. Une empathie beaucoup trop puissante et donc douloureuse qui est vécu comme une agression et induisant un repli sur soi (je viens de corriger, j'avais écris "moi", même mon clavier fait des lapsus) presque total. Et les étoiles filantes remplacées par des météorites, je n'ose y penser. Je ne sais pas si tout ceci est pertinent, j'avoue que je n'ai pas encore eu le courage d'aller lire sur le sujet. De "vrais" travaux, j'entends.
Mais je serai assez curieux d'avoir votre avis (ou mieux, vos connaissances) là-dessus.
Avant de prendre conscience de ce qu'impliquait la surdouance, en terme de "difficultés sociales" (je ne développe pas, vous savez bien de quoi je parle...), j'ai cru que j'étais autiste, autiste léger quoi, atteint de troubles autistiques disons. Une forme d'autisme "gérable" en quelque sorte. Maintenant, je me demande dans quel mesure on pourrait rapprocher l'autisme de la surdouance. Je l'imagine comme une forme exacerbée de celle-ci. Une empathie beaucoup trop puissante et donc douloureuse qui est vécu comme une agression et induisant un repli sur soi (je viens de corriger, j'avais écris "moi", même mon clavier fait des lapsus) presque total. Et les étoiles filantes remplacées par des météorites, je n'ose y penser. Je ne sais pas si tout ceci est pertinent, j'avoue que je n'ai pas encore eu le courage d'aller lire sur le sujet. De "vrais" travaux, j'entends.
Mais je serai assez curieux d'avoir votre avis (ou mieux, vos connaissances) là-dessus.
Scarbo- Messages : 70
Date d'inscription : 10/07/2009
Age : 47
Localisation : Liège (Belgique)
Re: surdouance et autisme
Les autistes sont semblables à nous sous quelques rapports en moindre mesure comme :
- les problèmes de communication (bien que les leurs se rapprochent plus d'une forme de "refus de l'autre").
- les problèmes d'interactions sociales (moindres chez nous car l'un découle de l'autre. Ce trait étant la conséquence du précédent). Bien que nous ayons aussi des problèmes dans ce domaine là nous restons tout de même très tournés vers les autres : notre empathie et notre misanthropie s'opposent souvent à leur désintérêt/peur pour les autres êtres/objets.
Le troisième point notable est l'enfermement dans des centres d'intérêt très limités, détail nous opposant à ceux-ci.
Énorme point commun avec les zèbres : les troubles de l'autisme sont associées à un développement cérébral différent de la norme, c'est pourquoi on les classe parmi les troubles neuro-développementaux.
Après c'est juste mon avis mais il me semble que beaucoup d'autistes n'ont pas conscience d'eux-même, point, sur lequel, je pense, nous serons tous d'accord, nous nous opposons avec eux.
Comme nous, on ne connaît pas l'origine de notre problème mais contrairement à nous, les medecins ont quelques pistes : intox aux métaux lourds, problèmes de vaccination, problèmes de développement intra-uterin ou défaut du placenta. Les causes génétiques resteraient cependant assez élevées (la quasi totalité).
Malheureusement, des surdoués finissent entre 4 murs capitonnés revêtus d'une blouse blanche et perdent toute conscience de soi. Cela arriverait parfois quand l'équilibre émotivité/intellect penche en faveur de l'intellect au détriment de l'émotivité, entraînant ainsi des dysfonctionnements psychologiques (théorie avancée par quelques psychologues). On peut y voir un point commun avec l'autisme…
- les problèmes de communication (bien que les leurs se rapprochent plus d'une forme de "refus de l'autre").
- les problèmes d'interactions sociales (moindres chez nous car l'un découle de l'autre. Ce trait étant la conséquence du précédent). Bien que nous ayons aussi des problèmes dans ce domaine là nous restons tout de même très tournés vers les autres : notre empathie et notre misanthropie s'opposent souvent à leur désintérêt/peur pour les autres êtres/objets.
Le troisième point notable est l'enfermement dans des centres d'intérêt très limités, détail nous opposant à ceux-ci.
Énorme point commun avec les zèbres : les troubles de l'autisme sont associées à un développement cérébral différent de la norme, c'est pourquoi on les classe parmi les troubles neuro-développementaux.
Après c'est juste mon avis mais il me semble que beaucoup d'autistes n'ont pas conscience d'eux-même, point, sur lequel, je pense, nous serons tous d'accord, nous nous opposons avec eux.
Comme nous, on ne connaît pas l'origine de notre problème mais contrairement à nous, les medecins ont quelques pistes : intox aux métaux lourds, problèmes de vaccination, problèmes de développement intra-uterin ou défaut du placenta. Les causes génétiques resteraient cependant assez élevées (la quasi totalité).
Malheureusement, des surdoués finissent entre 4 murs capitonnés revêtus d'une blouse blanche et perdent toute conscience de soi. Cela arriverait parfois quand l'équilibre émotivité/intellect penche en faveur de l'intellect au détriment de l'émotivité, entraînant ainsi des dysfonctionnements psychologiques (théorie avancée par quelques psychologues). On peut y voir un point commun avec l'autisme…
Re: surdouance et autisme
Je suis une future éducatrice spécialisée.. (qui ne le restera surement pas, mais ceci est une autre histoire..)
Je fais acuellement un stage en hôpital de jour en pédo-psychiatrie avec des enfants autistes et ayant des troubles envahissants du développement..
Et ce n'est absolument pas un hasard si j'ai choisi d'effectuer ce stage de 10 mois (de fin d'études) dans ce secteur..
Je me sens extrêment proche de ces enfants.. Mais pas du tout à ma place en tant que "soignante" dans le cadre de l'hôpital.. (absolûment trop cadré, protocolaire, étouffant et archaîque à mon goût.. bref..)
Mais les personnes autistes perçoivent le monde d'une manière qui leur est très particulière.. un peu comme nous..zèbrés.. ils souvent sujets à une hyper-stimulation de leurs sens ce qui les rend extrêment sensibles à leur environnement mais d'une manière complètement décalée par rapport à la "normale" (j'ai en horreur ce mot..)
Je fais acuellement un stage en hôpital de jour en pédo-psychiatrie avec des enfants autistes et ayant des troubles envahissants du développement..
Et ce n'est absolument pas un hasard si j'ai choisi d'effectuer ce stage de 10 mois (de fin d'études) dans ce secteur..
Je me sens extrêment proche de ces enfants.. Mais pas du tout à ma place en tant que "soignante" dans le cadre de l'hôpital.. (absolûment trop cadré, protocolaire, étouffant et archaîque à mon goût.. bref..)
Mais les personnes autistes perçoivent le monde d'une manière qui leur est très particulière.. un peu comme nous..zèbrés.. ils souvent sujets à une hyper-stimulation de leurs sens ce qui les rend extrêment sensibles à leur environnement mais d'une manière complètement décalée par rapport à la "normale" (j'ai en horreur ce mot..)
Mathilde- Messages : 16
Date d'inscription : 14/07/2009
Age : 37
Localisation : Avignon
Re: surdouance et autisme
Mathilde, se métier à l'air passionnant. Ma mère est éducatrice spécialisée, elle s'occupe actuellement de jeunes en difficultés d'adaptation (le monde journalistique parlerait de délinquance), mais elle m'a appris qu'elle s'était déjà occupée d'hommes et de femmes alcooliques, ainsi que... d'anciens prisonniers à problèmes psychiatriques. Je ne sais pas exactement pourquoi je poste ce message =__=
Bon quoi qu'il en soit je te soutiens dans cette voie (qu'il est fortement possible que je rejoigne moi-même... mais ne parlons pas de possible nous risquerions de nous perdre) et finalement peu importe si tu ne la poursuit pas éternellement (ce que je comprendrais complètement), ce qui compte c'est l'expérience et l'aide que tu apportes et que cela t'apporte (je suppose).
Je t'embêterais sans doute pour avoir des nouvelles de ton futur métier d'éducatrice... si restes sur le forum bien entendu.
Je m'en vais, je n'ai modestement rien d'intéressant à dire sur l'autisme, à part le fait que ce soit une particularité à laquelle je m'intéresse beaucoup... sans doute par rapprochement hypersensible.
Bon quoi qu'il en soit je te soutiens dans cette voie (qu'il est fortement possible que je rejoigne moi-même... mais ne parlons pas de possible nous risquerions de nous perdre) et finalement peu importe si tu ne la poursuit pas éternellement (ce que je comprendrais complètement), ce qui compte c'est l'expérience et l'aide que tu apportes et que cela t'apporte (je suppose).
Je t'embêterais sans doute pour avoir des nouvelles de ton futur métier d'éducatrice... si restes sur le forum bien entendu.
Je m'en vais, je n'ai modestement rien d'intéressant à dire sur l'autisme, à part le fait que ce soit une particularité à laquelle je m'intéresse beaucoup... sans doute par rapprochement hypersensible.
Re: surdouance et autisme
tiens l'autisme ça me fait penser à certain de mes traits de caractères.... enfin j'appelle ça " le domaine privé" .
Romulus- Messages : 825
Date d'inscription : 31/05/2009
Une conférence de temple Grandin, célèbre autiste.
http://www.ted.com/talks/temple_grandin_the_world_needs_all_kinds_of_minds.html
Passionnant !
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: surdouance et autisme
Je ne me suis pas trop penchée sur les points communs - mais il est vrai qu'à un moment, mon collègue me disait que je lui faisait l'impression d'être un peu autiste. Je pense que c'est exagéré et qu'il ne connaît pas non plus vraiment des personnes autistes, mais il y a peut-être un point commun à travers cette incompréhension à laquelle nous sommes souvent confrontés?
fleur_bleue- Messages : 3764
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 41
Localisation : Paris
Re: surdouance et autisme
fleur_bleue a écrit:il est vrai qu'à un moment,mon collègue"ON" me disait que jeluifaisaits l'impression d'être un peu autiste.
+1, sans entrer dans les détails.
Le syndrôme d'Asperger est souvent (mais pas toujours) associé à une surefficience intellectuelle. Contrairement à l'autisme de Kanner, qui s'accompagne classiquement de retard mental (jusqu'à 30 pts de QI parfois), les Aspies ont un développement cognitif normal à supérieur.
Il y a donc des personnes (y compris sur ce forum et sur les forums spécialisés Asperger) A LA FOIS autistes ET surdouées. Sachant que la douance aide beaucoup à dépasser (consciemment) les traits autistiques et à acquérir les comportement socialement adaptés, il existe des Aspies (surtout adultes, car on est plus attentif avec les enfants aujourd'hui) non détectés et dont le spectre visible s'est dilué au fil des ans : (sur)adaptation...
PS : précision utile. Être Aspie ne veut pas dire qu'on est surdoué et réciproquement. Il y a des Aspies non surdoués (et non déficients), des Aspies surdoués, des HQI autistes et des HQI non autistes.
Les THQI étant peut-être plus proches de traits autistiques vus de l'extérieur (et du point de vue de la population générale) ? (Attention : la boîte de Pandore est ouverte... )
Zebra56- Messages : 334
Date d'inscription : 06/12/2010
Age : 50
Localisation : Surtout ailleurs...
Re: surdouance et autisme
Moi ça me fait flipper... je me demande toujours quelle est la proportion d'autisme dans mon comportement...Par exemple, je suis très maladroit pour m'habiller !
Le THQI qui est profondément impliqué dans sa logique - qui est logique - passe pour un martien aux yeux de ceux qui sont dans l'approximation.
De ce fait oui, il semble montrer des signes autistiques... Bref, je l'ai dis, ça me fait flipper...
Le THQI qui est profondément impliqué dans sa logique - qui est logique - passe pour un martien aux yeux de ceux qui sont dans l'approximation.
De ce fait oui, il semble montrer des signes autistiques... Bref, je l'ai dis, ça me fait flipper...
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: surdouance et autisme
D'où le gras et souligné...
Zebra56- Messages : 334
Date d'inscription : 06/12/2010
Age : 50
Localisation : Surtout ailleurs...
Re: surdouance et autisme
Oui mais même...
'tain faut pas être hypocondiaque avec vous...
'tain faut pas être hypocondiaque avec vous...
- Spoiler:
- Sur l'un de mes dossiers médicaux le terme "traits autistiques" apparaît.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: surdouance et autisme
Fata Morgana a écrit:'tain faut pas être hypocondiaque avec vous...
Une petite explicitation serait bienvenue.
PS : je ne parle pas du terme hypochondriaque, bien entendu...
Zebra56- Messages : 334
Date d'inscription : 06/12/2010
Age : 50
Localisation : Surtout ailleurs...
Re: surdouance et autisme
Là franchement, je suis sûr que tu peux comprendre tout seul...
j'ai été soupçonné d'asperger déjà...Et vu que je suis surdoué, ça me colle la flipette...
j'ai été soupçonné d'asperger déjà...Et vu que je suis surdoué, ça me colle la flipette...
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: surdouance et autisme
Oui, j'avais compris que vous apparteniez aux deux groupes (HQI et Aspie)... Mais comme le diag était déjà "posé" ("traits autistiques"), je ne voyais pas le rapport avec l'hypocondrie. Bon bref... Un travers personnel : face à certaines formulations, j'ai tendance à me demander si c'est du lard ou du cochon...
Zebra56- Messages : 334
Date d'inscription : 06/12/2010
Age : 50
Localisation : Surtout ailleurs...
Re: surdouance et autisme
Je ne sais pas si je suis surdouée, mais ce qui est sûr c'est que je me sens "handicapée sociale" depuis toujours, et que certains dans mon entourage ne se privent pas, encore aujourd'hui, de faire des remarques du style "ah oui, encore ton autisme!"
Je préfère mettre ça sur le compte de leur méconnaissance du sujet, mais après tout... Et s'il y avait du vrai là-dedans?
Je préfère mettre ça sur le compte de leur méconnaissance du sujet, mais après tout... Et s'il y avait du vrai là-dedans?
Mowa- Messages : 4392
Date d'inscription : 07/07/2012
Age : 56
Localisation : Suisse, la Côte
Re: surdouance et autisme
Fata, je suis curieuse... Qu'est-ce qui te fait peur dans le fait d'être autistique? ça ferait quoi?
@Zébrée, je te conseille de faire un tour sur les topics asperger, et aussi, comme tu es une fille, de plus chercher des infos sur les "aspergirls"
@Zébrée, je te conseille de faire un tour sur les topics asperger, et aussi, comme tu es une fille, de plus chercher des infos sur les "aspergirls"
Elmoon- Messages : 246
Date d'inscription : 16/06/2010
Age : 35
Re: surdouance et autisme
Il y a même un excellent livre (paraît-il, car je ne l'ai pas - encore - eu en main) au titre éponyme : "Aspergirls"...
Ceci dit, les traits autistiques découverts "après coup" chez un adulte qui a réussi à les surmonter (probablement au prix d'une adaptation coûteuse, mais cela est un autre débat) me semblent peu flippants (s'il s'avérait que je suis concernée, ce qui reste à vérifier : il paraît qu'à Brest, on s'intéresse aux adultes potentiellement autistes mais non diagnostiqués dans leur enfance : ie des Aspies ou des TED/TEDNS, car un autiste de Kanner se repère tôt...).
Ce qui éveille de l'inquiétude chez moi, ce serait plutôt de dépister des traits autistiques chez un jeune enfant qui a tout à construire et pour lequel, l'avenir n'étant pas écrit, de lourdes inconnues planent...
Ceci dit, les traits autistiques découverts "après coup" chez un adulte qui a réussi à les surmonter (probablement au prix d'une adaptation coûteuse, mais cela est un autre débat) me semblent peu flippants (s'il s'avérait que je suis concernée, ce qui reste à vérifier : il paraît qu'à Brest, on s'intéresse aux adultes potentiellement autistes mais non diagnostiqués dans leur enfance : ie des Aspies ou des TED/TEDNS, car un autiste de Kanner se repère tôt...).
Ce qui éveille de l'inquiétude chez moi, ce serait plutôt de dépister des traits autistiques chez un jeune enfant qui a tout à construire et pour lequel, l'avenir n'étant pas écrit, de lourdes inconnues planent...
Zebra56- Messages : 334
Date d'inscription : 06/12/2010
Age : 50
Localisation : Surtout ailleurs...
Re: surdouance et autisme
En ce qui me concerne, le hic est en fait que je prends souvent des choses au pied de la lettre, donc je ne remarque pas toujours que mon collègue est en train de faire du "second degré". D'après JSF au moins, c'est tout à fait une caractéristique des zèbres, donc ne signifie pas forcément être autiste...
Après, cela ne m'empêchera pas d'être une introvertie un peu timide à rayures, ça suffit largement pour paraître parfois "bizarre" socialement.
Après, cela ne m'empêchera pas d'être une introvertie un peu timide à rayures, ça suffit largement pour paraître parfois "bizarre" socialement.
fleur_bleue- Messages : 3764
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 41
Localisation : Paris
Re: surdouance et autisme
Autisme et douance, cette discussion avait quasiment démarrée mon fil de présentation. Je te passe les liens que l'on m'avait conseillé à l'époque :
Et ce que j'avais répondu :
Alfa Blondie a écrit:Si je peux me permettre:
http://martinwinckler.com/rubrique.php3?id_rubrique=53
Vous avez ici des autistes asperger qui ont écrit pas mal de choses très intéressantes. J'ai lu tous les articles écrits pas Miss Titi. Ils sont très très bien!
Je vous le conseil si le sujet vous intéresse.
Helix a écrit:Au sujet de l'autisme et de l'empathie, je vous suggère de lire ce sujet sur Asperansa
http://forum.asperansa.org/viewtopic.php?f=4&t=1874&start=30
Page 3, Jean a posté une traduction de cet article : http://www.journeyswithautism.com/2011/06/25/on-the-matter-of-empathy/
et il y a quelques remarques d'Apies.
Je rajoute que ce n'est pas parce que des choses ne sont pas exprimées, visibles, entendues qu'elles n'existent pas.
Et ce que j'avais répondu :
Harpo a écrit:Mille merci à vous !
A mikette pour tout ce que dit Miss Titi, notamment sur l'apparente d'absence d'émotion et de sentiment, ainsi que sur la peur de la stigmatisation. Ça me parle vraiment, et fait directement écho à mes difficultés relationnelles.
A Helix pour cette définition de l'empathie en trois parties : cognitive, affective et exprimée. Là, c'est comme si tu savais exactement ce que je cherchais : toutes les clés sont dans cette page 3 !
Je me pose cependant toujours la question qui intéresse aussi Mogwai. Miss Titi dis à un moment qu'un autiste quand il est surdoué a bien de la chance, car sa douance l'aide à mieux s'insérer socialement. De mon côté, je ne me considère pas comme autiste (et encore, si j'ai bien compris, l'autisme recouvre un panel très large de symptomes,du plus léger au plus lourd), mais je suis persuadé - et mes différents tests le démontreraient - que j'ai des traits d'Aspie. Alors, mécanisme de défense du zèbre ou pas ? Comment comprendre cette relation zèbre / Aspie ?
Re: surdouance et autisme
Zebra 56 désolé si je n'ai pas su être clair.
Une fois, sur une pile énorme, le diagnostque d'autisme a été posé dans un de mes dossiers datant de la période de ma vie où la dépression me menait de cliniques et cliniques. Donc je n'ai pas de certitude quant à ce diagnostic.
Ce qui me fait flipper ? C'est l'avalanche des prises de conscience des expériences et des épreuves qui ont émaillé mon existence !
C'est trop pour une seule vie, c'est trop pour un seul homme !
Une fois, sur une pile énorme, le diagnostque d'autisme a été posé dans un de mes dossiers datant de la période de ma vie où la dépression me menait de cliniques et cliniques. Donc je n'ai pas de certitude quant à ce diagnostic.
Ce qui me fait flipper ? C'est l'avalanche des prises de conscience des expériences et des épreuves qui ont émaillé mon existence !
C'est trop pour une seule vie, c'est trop pour un seul homme !
A trop vouloir en savoir dit:
Ouf ! Je suis sauvé ! Je veux TOUT savoir, TOUT le temps...Le troisième point notable est l'enfermement dans des centres d'intérêt très limités
Même si en fait le domaine spirituel semble être le soubassement unique de toute ma réflexion...
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: surdouance et autisme
@Elmoon: c'est intéressant, qu'est-ce qui te donne cette image de moi? De ce que j'ai pu lire, je n'ai pourtant pas vraiment l'impression que cela me corresponde, notamment parce que je suis plutôt trop expressive que pas assez, (même si je me police beaucoup en société pour ne pas détonner).
Mowa- Messages : 4392
Date d'inscription : 07/07/2012
Age : 56
Localisation : Suisse, la Côte
Re: surdouance et autisme
@Zébrée, non j'en sais rien. Je croyais que c'était toi qu t'intéressais au sujet et donc je voulais juste te donner une piste... Comme on l'a dit après, oui Aspergirls est un excellent livre (mais je ne sais pas quand sort la version française)
Elmoon- Messages : 246
Date d'inscription : 16/06/2010
Age : 35
Re: surdouance et autisme
Elmoon a écrit:@Zébrée, non j'en sais rien. Je croyais que c'était toi qu t'intéressais au sujet et donc je voulais juste te donner une piste... Comme on l'a dit après, oui Aspergirls est un excellent livre (mais je ne sais pas quand sort la version française)
J'imagine qu'ils ne savent pas trop traduire le titre, le jeu de mots ne fonctionne pas! (scnr)
fleur_bleue- Messages : 3764
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 41
Localisation : Paris
Re: surdouance et autisme
en fait, il y a un pole adulte depuis peu.Zebra56 a écrit:
Ceci dit, les traits autistiques découverts "après coup" chez un adulte qui a réussi à les surmonter (probablement au prix d'une adaptation coûteuse, mais cela est un autre débat) me semblent peu flippants (s'il s'avérait que je suis concernée, ce qui reste à vérifier : il paraît qu'à Brest, on s'intéresse aux adultes potentiellement autistes mais non diagnostiqués dans leur enfance : ie des Aspies ou des TED/TEDNS, car un autiste de Kanner se repère tôt...).
.
jy ai fais mon bilan, de validation de diagnostique CRA.c'est au CRA de Bohars pres de Brest.
une equipe très bien, et très au fait de la question, ce qui reste exceptionnel ds ce domaine.
les bilans sont longs et demandent de l'energie..mais ça se fait.
(j'ai repassé le wais4 durant mes tests.)
par contre, n'est pas autiste tous ceux qui le pensent attention...du petti doute a la vraie souffrance du caméléon...il faut avoir souffert, bcp, longuement, pour savoir ce que c'est que faire un bilan au CRA. le medecin pose bcp de question, recoit la famille, investigue ds la pettie enfance, et les tests sont pointus.
pourtant quand on est reellement concerné on le fait, car c'est un besoin pour avancer.
si vous doutez reellement, et avez besoin de savoir reellement qui vous etes,en plus du zebre, alors oui c'est une solution .
(ps je ssui thqi et aspie, il semble que la plupart des adultes non diag autistes plus jeunes sont egalemtn souvent, thqi....)
meï- Messages : 1321
Date d'inscription : 26/07/2009
Age : 51
Localisation : à l'Ouest
Re: surdouance et autisme
message censuré
Dernière édition par Roger le Sam 16 Déc 2017 - 23:06, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: surdouance et autisme
Personne n'avait relevé ça ? (Ça date de 2 ans, pourtant.)Roger a écrit:L'autisme et la douance sont deux pathologies orthogonales.
Depuis quand la douance est une pathologie
(Ce qui ne veut pas dire que quand on est doué-e on n'a pas de pathologies mentales ! )
Re: surdouance et autisme
La majorité d'entre nous n'a aucune idée de ce qu'est l'autisme.
Et quand je vois que des enseignants passe à côté d'un autisme en mettant dans le DOSSIER SCOLAIRE : Addict aux jeux vidéos ... my goodness ... je meurs ...
L'autisme est handicapant. Pas un haut QI. un haut QI en revanche peut largement aider une personne autiste à masquer le syndrome et à le dépasser, et à progresser.
Et quand je vois que des enseignants passe à côté d'un autisme en mettant dans le DOSSIER SCOLAIRE : Addict aux jeux vidéos ... my goodness ... je meurs ...
L'autisme est handicapant. Pas un haut QI. un haut QI en revanche peut largement aider une personne autiste à masquer le syndrome et à le dépasser, et à progresser.
Invité- Invité
Re: surdouance et autisme
Scarbo a écrit:
Avant de prendre conscience de ce qu'impliquait la surdouance, en terme de "difficultés sociales" (je ne développe pas, vous savez bien de quoi je parle...), j'ai cru que j'étais autiste, autiste léger quoi, atteint de troubles autistiques disons. Une forme d'autisme "gérable" en quelque sorte. Maintenant, je me demande dans quel mesure on pourrait rapprocher l'autisme de la surdouance. Je l'imagine comme une forme exacerbée de celle-ci. Une empathie beaucoup trop puissante et donc douloureuse qui est vécu comme une agression et induisant un repli sur soi.
Je te comprends pleinement quand tu parles d'une empathie puissante et douloureuse.
L'autiste se caractérise entre autres par son manque d'empathie. Un intervenant ci-dessus parle de considérer l'autre comme un objet dans son environnement, cela veut dire la même chose.
Avoir des symptômes identiques (isolement, difficultés sociales) ne veut pas dire que le diagnostic soit identique. Par exemple, on peut avoir une bronchite d'origine virale ou bactérienne, ou même parce qu'on fume trop ou vit dans un environnement pollué. A symptômes identiques causes différentes.
Je dirais que peut-être que, pour l'autiste, les difficultés viennent d'une difficulté à voir en l'autre un sujet, en ce qu'il est identique à lui, quand pour le surdoué, elles viennent de l'incompréhension qu'on puisse traiter l'autre en objet (violences, dominations diverses, satisfactions égotiques aux détriment de l'autre). Il croit l'autre identique,et découvre peu à peu sa propre différence.
C'est une hypothèse, non une affirmation. Je ne la sens pas dire avec justesse une réalité de l'autisme. Et pour la "douance", elle ne dit peut-être que la mienne et celle de certains.
Un peu plus justement, l'autiste aurait du mal à communiquer (l'autre potentiellement agressant, car/et/ou se confondant avec la cacophonie que sont les perceptions de l'extérieur à lui-même), tandis que le surdoué souffre de ne pas trouver ceux en mesure de communiquer avec lui, alors qu'il a soif d'échanger...
Deviens- Messages : 176
Date d'inscription : 25/11/2012
Age : 63
Localisation : 30
Re: surdouance et autisme
et l'autiste surdoué alors, qu'est ce qu'il doit souffrir de ne pouvoir communiquer et d'être avide de rencontrer d'autres !!!!
Invité- Invité
Re: surdouance et autisme
Oui, Salthymbanque il y a contradiction.
Je pense que ce serait à un autiste de dire sa difficulté d'être en relation avec l'autre (voir peut-être à défaut les vidéos sur internet).
Mais le fond de la réponse à la question posée par le sujet reste le même : Un symptôme identique ne signifie pas une cause identique.
Je pense que ce serait à un autiste de dire sa difficulté d'être en relation avec l'autre (voir peut-être à défaut les vidéos sur internet).
Mais le fond de la réponse à la question posée par le sujet reste le même : Un symptôme identique ne signifie pas une cause identique.
Deviens- Messages : 176
Date d'inscription : 25/11/2012
Age : 63
Localisation : 30
Re: surdouance et autisme
message censuré
Dernière édition par Roger le Sam 16 Déc 2017 - 23:06, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: surdouance et autisme
oh lala que de melanges!! n'ecoutez plus /ne lisez plus les livres de psychanalyse des bons docteurs je sais tout d'i y a 20 ans.... pour quil'autiste est une sous categoried 'être."psychotique"...
lisez cela sil vous plait déjà pour l'empathie...(et le ressenti..)
(lien http://seventhvoice.wordpress.com/2013/11/16/new-study-finds-that-individuals-with-aspergers-syndrome-dont-lack-empathy-in-fact-if-anything-they-empathize-too-much/
traduction ci dessous)
et ensuite renseignez vous sur ce qu'est l'autisme "aujroud"hui" et pas hier, cad ces nouvelles infos qui commencne tout juste a soritr, ces nouvelles recherches, et c'est quasi introuvable encore sur le net ou en france.(ou es medecins eux meme ne connaissent absolument pas l'autisme)..40 ans de retard.
deviens, je susi autiste asperger, thqi, et je souffre d'une hypersensibilité qui est celle de quasi tous ceux que je connais dans mon cas.
le manque de "consideration" que nosu avons pour l'autre (non proche) au quotidien, n'est la plupart du temps qu'un manque de capacité a totu prendre en pleine poire , avec la souffrance de l'autre ressentie a 1000 pourcent, les details et les sons en permanence exacerbés, alors oui, on verouiille les zentrées, eon reste stoique.
on ne peut pas totu gerer."sociablement correct"..mais on ressent.
aujourd'hui on esaie avec d'autes autistes aspis (et parfois hpi), d'informer, de participer aux recherches, j'ai une famille et 4 enfants (que j'aime plus que tout ), eu des emplois, fait des études...j'ai eu bcp de chance mais bcp bcp d'autres sont ds mon cas!!, bref de faire evoluer la perception qu'ont la majorité des gens.et c'est pas simple..on part de très loin.(et les medias n'aident pas, avec eux c'est ou tout génie comme tammet, ou la cata cmme autiste typique non verbal;..)
(traduction du doc plus haut)
Une étude révolutionnaire suggère que les gens ayant des troubles du spectre autistique , tels que le syndrome d'Asperger ne manquent pas
d'empathie -. bien au contraire, ils ressentent les émotions des autres
trop intensément pour y faire face".
Les personnes atteintes du
syndrome d'Asperger, une forme de fonctionnement élevée de l'autisme,
sont souvent classés comme des solitaires distants ou des geeks
robotiques. Mais si ce qui ressemble vu de l'extérieur à un déficit de
réaction était plutôt une réponse à un débordement d'émotions – en
quelque sorte à un excès d'empathie et non à un manque ?
Cette idée
parle à beaucoup de gens souffrant de troubles du spectre autistique et
à leurs proches. Elle correspond aussi avec la théorie du «monde
intense", une nouvelle façon de penser la nature de l'autisme.
Soumis par Henry et Kamila Markram de l'institut Fédéral Suisse de
Technologie à Lausanne, la théorie suggère que le problème fondamental
dans les troubles du spectre autistique n'est pas une carence sociale,
mais plutôt une hypersensibilité à une expérience, associée à une
angoisse insurmontable.
«Je peux marcher dans une pièce et sentir
comment tout le monde se sent», dit Kamila Markram. «Le problème, c'est
que tout est livré bien plus vite que je ne peux le traiter. Il y a ceux
qui disent que les personnes autistes ne ressentent pas assez. Nous
disons exactement le contraire: ils ressentent trop ".
Pratiquement
toutes les personnes atteintes de troubles du spectre autistique, ou
TSA, rapportent différents types d'hypersensibilité associée à une
angoisse intense. Les Markram's affirment que les difficultés sociales
des personnes atteintes de troubles du spectre autistique proviennent de
leur tentative à affronter un monde où quelqu'un aurait mis le volume
de tous les sens et sentiments au-delà du maximum.
Si vous perceviez
les voix de vos parents alors que vous êtes au fond de votre lit, comme
si vous entendiez l'album Métal Machine Music de Lou Reed sous acide,
vous aussi vous auriez sans doute envie de vous blottir dans un coin et
vous bercer.
Mais, évidemment, ce comportement d'isolement et
auto-apaisant - mouvements répétitifs, stéréotypies, mots répétés en
écho, refus du contact visuel - interfère avec le développement social.
Sans le modèle des autres enfants en capacité d'avoir des interactions
sociales ordinaires, les enfants TSA n'apprennent jamais à comprendre
les signaux subtils.
Phil Schwarz, vice-président de l'Association
Asperger de la Nouvelle Angleterre ajoute: «Je pense que la plupart des
personnes atteintes de TSA ressentent une empathie émotionnelle et le
désir d'apporter du bien-être aux autres d'une façon très profonde. »
Alors, pourquoi tant de gens voient le manque d'empathie comme une caractéristique des troubles du spectre de l'autisme?
Le problème commence avec la complexité de l'empathie elle-même. Un
aspect est tout simplement la capacité de voir le monde du point de vue
de l'autre. Un autre est plus émotionnel - la capacité d'imaginer ce que
l'autre ressent et par conséquent le souci d'apaiser cette douleur.
Les enfants autistes ont tendance à développer la première partie de
l'empathie - qui est appelée «théorie de l'esprit» - plus tard que les
autres enfants. Ceci a été établi dans une expérience classique. Les
enfants sont invités à regarder deux marionnettes, Sally et Anne. Sally
prend un marbré et le place dans un panier, puis quitte la scène. Alors
qu'elle est partie, Anne prend le morceau de marbré et le met dans une
boîte. Les enfants sont ensuite invités à répondre à la question
suivante: Où Sally regardera d'abord pour trouver son marbré lorsqu'elle
reviendra ?
En principe, la plupart des enfants de plus de 4 ans
savent que Sally n'a pas vu Anne déplacer le marbré,. A l'âge de 10/11
ans , des enfants avec des handicaps liés au développement et qui ont un
quotient intellectuel verbal d'enfants de 3 ans obtiennent aussi une
réponse appropriée. Mais 80 % des enfants autistiques âgés de 10 à 11
ans supposent que Sally va chercher dans la boîte, parce qu'ils savent
que c'est là que se trouve le marbré et ils ne réalisent pas que les
autres ne partagent pas cette connaissance.
Il va de soi que si vous
n'avez pas conscience que les autres voient et sentent les choses
différemment, vous n'aurez pas la même bienveillance pour eux.
Les
enfants autistes mettent beaucoup plus longtemps que les enfants sans
autisme pour réaliser que les autres ont des expériences et perspectives
différentes - et le calendrier de cette évolution est très variable.
Mais cela ne veut pas dire, une fois que les personnes atteintes de
troubles du spectre de l'autisme ont conscience de l'expérience des
autres, qu'ils ne s'en soucient pas ou ne souhaitent pas s'y connecter.
Schwarz, de l'association de la Nouvelle-Angleterre Asperger, estime
que tous les autistes de plus de 18 ans qu'il connaît ont une meilleure
idée de ce que les autres savent qu'il n'est suggéré dans le test
Sally/Anne.
Quand il s'agit d'appréhender l'état intérieur d'esprit
différent du nôtre, la plupart des gens ont aussi des résultats
médiocres, dit Schwarz. "Mais la majorité non-autiste obtient un
laissez-passer parce que, si elles supposent que l'esprit de l'autre
personne fonctionne comme le leur, ils ont une plus de chance d'avoir
raison."
Ainsi, lorsque, par exemple, un enfant asperger parle sans
cesse de ses centres d'intérêt, il ne le fait pas pour dominer
délibérément l'attention, mais plutôt parce qu'il considère qu'il ne
peut y avoir de différence entre ses centres d'intérêt et ceux des
autres.
S'agissant de l'aspect bienveillance de l'empathie, un échange animé paru sur le site WrongPlanet.net
destiné aux personnes TSA, semblerait soutenir la théorie des
Markram's. Une mère y demandait s'il était possible que sa fille ouverte
à autrui, mais socialement immature soit atteinte du syndrome
d'Asperger.
« En fait, je lutte contre mon trop plein d'empathie, »
témoigne une personne, « si quelqu'un est bouleversé, je suis
bouleversé. Il y a eu un temps où à l'école, lorsque d'autres se
conduisaient mal, et étaient grondés par le professeur, je pensais que
j'étais grondé moi aussi. » explique un autre.
« Je suis nul
lorsqu'il s'agit de lire les codes subtils sociaux, mais je suis très
empathique. Je peux marcher dans une pièce et ressentir ce que tout le
monde sent, et je pense que ceci est commun aux autistes, le problème
est que tout est livré plus vite que je ne peux le traiter. »
Des
études ont montré que lorsque les gens sont submergés par un sentiment
d'empathie, ils ont tendance à se protéger. Lorsque la douleur de
quelqu'un d'autre vous affecte profondément, il peut être plus facile de
se détourner plutôt que de se laisser atteindre.
Pour les
personnes atteintes de troubles du spectre autistique, ces sentiments
d'empathie pourraient être si intenses qu'ils se protègent au point de
paraître indifférents et distants.
«Ces enfants ne sont vraiment pas
sans émotion. Ils ont du mal à interagir - c'est juste difficile pour
eux ", dit Markram. «C'est assez triste, parce que ce sont des gens très
capables. Mais le monde est trop intense, ils doivent donc s'en
protéger. "
Article écrit par Maia Szalavitz
lisez cela sil vous plait déjà pour l'empathie...(et le ressenti..)
(lien http://seventhvoice.wordpress.com/2013/11/16/new-study-finds-that-individuals-with-aspergers-syndrome-dont-lack-empathy-in-fact-if-anything-they-empathize-too-much/
traduction ci dessous)
et ensuite renseignez vous sur ce qu'est l'autisme "aujroud"hui" et pas hier, cad ces nouvelles infos qui commencne tout juste a soritr, ces nouvelles recherches, et c'est quasi introuvable encore sur le net ou en france.(ou es medecins eux meme ne connaissent absolument pas l'autisme)..40 ans de retard.
deviens, je susi autiste asperger, thqi, et je souffre d'une hypersensibilité qui est celle de quasi tous ceux que je connais dans mon cas.
le manque de "consideration" que nosu avons pour l'autre (non proche) au quotidien, n'est la plupart du temps qu'un manque de capacité a totu prendre en pleine poire , avec la souffrance de l'autre ressentie a 1000 pourcent, les details et les sons en permanence exacerbés, alors oui, on verouiille les zentrées, eon reste stoique.
on ne peut pas totu gerer."sociablement correct"..mais on ressent.
aujourd'hui on esaie avec d'autes autistes aspis (et parfois hpi), d'informer, de participer aux recherches, j'ai une famille et 4 enfants (que j'aime plus que tout ), eu des emplois, fait des études...j'ai eu bcp de chance mais bcp bcp d'autres sont ds mon cas!!, bref de faire evoluer la perception qu'ont la majorité des gens.et c'est pas simple..on part de très loin.(et les medias n'aident pas, avec eux c'est ou tout génie comme tammet, ou la cata cmme autiste typique non verbal;..)
(traduction du doc plus haut)
Une étude révolutionnaire suggère que les gens ayant des troubles du spectre autistique , tels que le syndrome d'Asperger ne manquent pas
d'empathie -. bien au contraire, ils ressentent les émotions des autres
trop intensément pour y faire face".
Les personnes atteintes du
syndrome d'Asperger, une forme de fonctionnement élevée de l'autisme,
sont souvent classés comme des solitaires distants ou des geeks
robotiques. Mais si ce qui ressemble vu de l'extérieur à un déficit de
réaction était plutôt une réponse à un débordement d'émotions – en
quelque sorte à un excès d'empathie et non à un manque ?
Cette idée
parle à beaucoup de gens souffrant de troubles du spectre autistique et
à leurs proches. Elle correspond aussi avec la théorie du «monde
intense", une nouvelle façon de penser la nature de l'autisme.
Soumis par Henry et Kamila Markram de l'institut Fédéral Suisse de
Technologie à Lausanne, la théorie suggère que le problème fondamental
dans les troubles du spectre autistique n'est pas une carence sociale,
mais plutôt une hypersensibilité à une expérience, associée à une
angoisse insurmontable.
«Je peux marcher dans une pièce et sentir
comment tout le monde se sent», dit Kamila Markram. «Le problème, c'est
que tout est livré bien plus vite que je ne peux le traiter. Il y a ceux
qui disent que les personnes autistes ne ressentent pas assez. Nous
disons exactement le contraire: ils ressentent trop ".
Pratiquement
toutes les personnes atteintes de troubles du spectre autistique, ou
TSA, rapportent différents types d'hypersensibilité associée à une
angoisse intense. Les Markram's affirment que les difficultés sociales
des personnes atteintes de troubles du spectre autistique proviennent de
leur tentative à affronter un monde où quelqu'un aurait mis le volume
de tous les sens et sentiments au-delà du maximum.
Si vous perceviez
les voix de vos parents alors que vous êtes au fond de votre lit, comme
si vous entendiez l'album Métal Machine Music de Lou Reed sous acide,
vous aussi vous auriez sans doute envie de vous blottir dans un coin et
vous bercer.
Mais, évidemment, ce comportement d'isolement et
auto-apaisant - mouvements répétitifs, stéréotypies, mots répétés en
écho, refus du contact visuel - interfère avec le développement social.
Sans le modèle des autres enfants en capacité d'avoir des interactions
sociales ordinaires, les enfants TSA n'apprennent jamais à comprendre
les signaux subtils.
Phil Schwarz, vice-président de l'Association
Asperger de la Nouvelle Angleterre ajoute: «Je pense que la plupart des
personnes atteintes de TSA ressentent une empathie émotionnelle et le
désir d'apporter du bien-être aux autres d'une façon très profonde. »
Alors, pourquoi tant de gens voient le manque d'empathie comme une caractéristique des troubles du spectre de l'autisme?
Le problème commence avec la complexité de l'empathie elle-même. Un
aspect est tout simplement la capacité de voir le monde du point de vue
de l'autre. Un autre est plus émotionnel - la capacité d'imaginer ce que
l'autre ressent et par conséquent le souci d'apaiser cette douleur.
Les enfants autistes ont tendance à développer la première partie de
l'empathie - qui est appelée «théorie de l'esprit» - plus tard que les
autres enfants. Ceci a été établi dans une expérience classique. Les
enfants sont invités à regarder deux marionnettes, Sally et Anne. Sally
prend un marbré et le place dans un panier, puis quitte la scène. Alors
qu'elle est partie, Anne prend le morceau de marbré et le met dans une
boîte. Les enfants sont ensuite invités à répondre à la question
suivante: Où Sally regardera d'abord pour trouver son marbré lorsqu'elle
reviendra ?
En principe, la plupart des enfants de plus de 4 ans
savent que Sally n'a pas vu Anne déplacer le marbré,. A l'âge de 10/11
ans , des enfants avec des handicaps liés au développement et qui ont un
quotient intellectuel verbal d'enfants de 3 ans obtiennent aussi une
réponse appropriée. Mais 80 % des enfants autistiques âgés de 10 à 11
ans supposent que Sally va chercher dans la boîte, parce qu'ils savent
que c'est là que se trouve le marbré et ils ne réalisent pas que les
autres ne partagent pas cette connaissance.
Il va de soi que si vous
n'avez pas conscience que les autres voient et sentent les choses
différemment, vous n'aurez pas la même bienveillance pour eux.
Les
enfants autistes mettent beaucoup plus longtemps que les enfants sans
autisme pour réaliser que les autres ont des expériences et perspectives
différentes - et le calendrier de cette évolution est très variable.
Mais cela ne veut pas dire, une fois que les personnes atteintes de
troubles du spectre de l'autisme ont conscience de l'expérience des
autres, qu'ils ne s'en soucient pas ou ne souhaitent pas s'y connecter.
Schwarz, de l'association de la Nouvelle-Angleterre Asperger, estime
que tous les autistes de plus de 18 ans qu'il connaît ont une meilleure
idée de ce que les autres savent qu'il n'est suggéré dans le test
Sally/Anne.
Quand il s'agit d'appréhender l'état intérieur d'esprit
différent du nôtre, la plupart des gens ont aussi des résultats
médiocres, dit Schwarz. "Mais la majorité non-autiste obtient un
laissez-passer parce que, si elles supposent que l'esprit de l'autre
personne fonctionne comme le leur, ils ont une plus de chance d'avoir
raison."
Ainsi, lorsque, par exemple, un enfant asperger parle sans
cesse de ses centres d'intérêt, il ne le fait pas pour dominer
délibérément l'attention, mais plutôt parce qu'il considère qu'il ne
peut y avoir de différence entre ses centres d'intérêt et ceux des
autres.
S'agissant de l'aspect bienveillance de l'empathie, un échange animé paru sur le site WrongPlanet.net
destiné aux personnes TSA, semblerait soutenir la théorie des
Markram's. Une mère y demandait s'il était possible que sa fille ouverte
à autrui, mais socialement immature soit atteinte du syndrome
d'Asperger.
« En fait, je lutte contre mon trop plein d'empathie, »
témoigne une personne, « si quelqu'un est bouleversé, je suis
bouleversé. Il y a eu un temps où à l'école, lorsque d'autres se
conduisaient mal, et étaient grondés par le professeur, je pensais que
j'étais grondé moi aussi. » explique un autre.
« Je suis nul
lorsqu'il s'agit de lire les codes subtils sociaux, mais je suis très
empathique. Je peux marcher dans une pièce et ressentir ce que tout le
monde sent, et je pense que ceci est commun aux autistes, le problème
est que tout est livré plus vite que je ne peux le traiter. »
Des
études ont montré que lorsque les gens sont submergés par un sentiment
d'empathie, ils ont tendance à se protéger. Lorsque la douleur de
quelqu'un d'autre vous affecte profondément, il peut être plus facile de
se détourner plutôt que de se laisser atteindre.
Pour les
personnes atteintes de troubles du spectre autistique, ces sentiments
d'empathie pourraient être si intenses qu'ils se protègent au point de
paraître indifférents et distants.
«Ces enfants ne sont vraiment pas
sans émotion. Ils ont du mal à interagir - c'est juste difficile pour
eux ", dit Markram. «C'est assez triste, parce que ce sont des gens très
capables. Mais le monde est trop intense, ils doivent donc s'en
protéger. "
Article écrit par Maia Szalavitz
meï- Messages : 1321
Date d'inscription : 26/07/2009
Age : 51
Localisation : à l'Ouest
Re: surdouance et autisme
La joie des études biaisées ?Roger a écrit:
Depuis quand ? Depuis que c'est un facteur d'échec et d'asocialité, depuis toujours, donc. Les statistiques sont connues: au delà d'un QI de 125, la douance devient contre-productive; l'occurence des maladies mentales augmentent également. Plus le QI est élevé, plus la comorbidité augmente. Les sources sont faciles à trouver; je te les donnerai si tu ne les trouve pas tout seul.
- Roger -
http://www.puf.com/Autres_Collections:Les_surdou%C3%A9s_ordinaires
Je te retourne le compliment :
Roger a écrit:
En tout cas, tu n'as pas pensé à chercher, sinon tu n'aurais pas fait les gros yeux face à une telle banalité.
Pas d'absence non, un développement différent/atypique. Certains sont capables d'effectuer des inférences de 1er et de 3ème niveau sans réussir à effectuer celles du 2nd niveau.Roger a écrit:
L'absence de théorie de l'esprit, quant à elle, fait qu'un autiste ne possédera que peu de compétences sociales et comportementales: pour lui, un être humain est un objet comme un autre, dont il apprend la présence et la nuisance en compagnie des autres objets, animés ou non.
Une pathologie qui n'est pas une maladie mais qui a des symptômes ... flous ... ?Roger a écrit:
L'autisme etla douancesont deux pathologies ...
Note qu'on parle de syndrome autistique: ce n'est pas une maladie,
Admettons, mais comment en arriver à une telle conclusion :
Pathologie gratifiante ? J'ai toujours rêvé d'être handicapé, pas vous ?Roger a écrit:
La majorité d'entre vous n'est pas autiste: elle est juste à la recherche d'une identité sociale gratifiante.
Dernière édition par Bibo le Jeu 18 Déc 2014 - 17:29, édité 1 fois
Re: surdouance et autisme
Ressentent trop : c'est bien ce que je pense après avoir fréquenté une personne dans ce cas.
Par contre, pas capables de verbaliser ...
mais quelle capacité d'apprentissage !!!! Honnêment je suis admirative.
Par contre, pas capables de verbaliser ...
mais quelle capacité d'apprentissage !!!! Honnêment je suis admirative.
Invité- Invité
Re: surdouance et autisme
Merci Meï de nous éclairer, et moi en particulier, de ta propre expérience. Ce que tu écris donne à réfléchir autrement. Il vaut toujours mieux que parlent les personnes concernées.
Deviens- Messages : 176
Date d'inscription : 25/11/2012
Age : 63
Localisation : 30
Re: surdouance et autisme
c'est gentil..mais nous sommes des tas à nous exprimer aujourd'hui, il suffit de" tendre l'oreille" (sur la toile notamment)..Deviens a écrit:Merci Meï de nous éclairer, et moi en particulier, de ta propre expérience. Ce que tu écris donne à réfléchir autrement. Il vaut toujours mieux que parlent les personnes concernées.
des collègues et amis aspis ont des blogs, qui expliquent mieux que tous les bouquins réunis ce qu'est la vie avec un autisme asperger , et parfois un hqi cumulé.
(voir par ex sur ce super site, ces blogs qui regroupent toutes formes de vies d'autistes..un vivier de créativité, d'humour, et de sensibilité (vivi je parle de blogs d'autistes..ah si certains psy nous entendaient... car pour certains aujourd'hui encore, que tous nous avons croisés durant nos parcours, "on ne peut pas être autiste si on sait s'exprimer finement...si on a des émotions....si on sait créer...bref.)
http://www.autisme-regards-croises.com/#!liste-blog-dautistes/cu1a
et des bouquins....
il y a une chose que le SA reste, c'est un handicap.(au quotidien...d'ou le besoin de se faire diag pour une pris en compte au travail, en famille, en société....) et pas une mode......
nous tentons d'informer par le biais de conférences aussi un peu partout en France (j'en ai faite une vendredi avec 3 collègues et les retours montrent a que point elles sont utiles!..bcp découvrent ce qu'est le SA, loin des clichés.)
meï- Messages : 1321
Date d'inscription : 26/07/2009
Age : 51
Localisation : à l'Ouest
Re: surdouance et autisme
message censuré
Dernière édition par Roger le Sam 16 Déc 2017 - 23:07, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: surdouance et autisme
message censuré
Dernière édition par Roger le Sam 16 Déc 2017 - 23:08, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: surdouance et autisme
J'ai déjà cité un livre qui argumente à propos (Un psychologue, mathématicien, zététicien de la première heure). Apparemment ça t'a pas plu. Tu veux quoi d'autre ?
Nan parce qu'on peut tourner en rond longtemps.
Nan parce qu'on peut tourner en rond longtemps.
Re: surdouance et autisme
message censuré
Dernière édition par Roger le Sam 16 Déc 2017 - 23:09, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: surdouance et autisme
comment le monsieur il tente de décrédibiliser la source ! Bin les gens achèteront le livre, iront voir du côté des podcasts de France Inter et se feront une raison, que veux-tu.
Re: surdouance et autisme
Bibo a écrit: comment le monsieur il tente de décrédibiliser la source !
Bibo a écrit:Une étude statistique peut être basée sur un échantillon biaisé.
Mégalopin- Messages : 4729
Date d'inscription : 05/11/2010
Localisation : Fils de Butte
Re: surdouance et autisme
Est-ce contradictoire selon toi ?Mégalopin a écrit:Bibo a écrit: comment le monsieur il tente de décrédibiliser la source !Bibo a écrit:Une étude statistique peut être basée sur un échantillon biaisé.
Re: surdouance et autisme
si je puis me permettre, être toujours dans l'émotion ne mène à rien de bon non plusÀ trop vouloir en savoir a écrit:
Malheureusement, des surdoués finissent entre 4 murs capitonnés revêtus d'une blouse blanche et perdent toute conscience de soi. Cela arriverait parfois quand l'équilibre émotivité/intellect penche en faveur de l'intellect au détriment de l'émotivité, entraînant ainsi des dysfonctionnements psychologiques (théorie avancée par quelques psychologues). On peut y voir un point commun avec l'autisme…
Dernière édition par ISIS75 le Dim 17 Déc 2017 - 19:43, édité 1 fois
ISIS75- Messages : 2947
Date d'inscription : 28/01/2014
Localisation : Paris
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