A la recherche d'Atoum

Non, je ne ferai pas de présentation parce que parce que... Je n'interviendrai pas comme je l'ai fait dans le passé pas si lointain (là, l'analyse bayésienne se met en marche).

Bonne soirée aussi.

Bien

Chacun est libre de ses actes.
Je file. J'ai d'autres choses plus intéressantes à faire qu'a jouer aux devinettes

Bon amusement sur ce forum. Puisses-tu y trouver avec qui discuter, mais je ne pense pas que cela soit avec moi

Ben, non, puisque tu pars

Bonne continuation

Merci, de même

Juste un truc SolSoie ... En traçant ton adresse IP on peut te retrouver. Penses-y

Je le sais....seuls les modérateurs peuvent faire le lien .
Et ça m'étonnerait qu'ils aient gardé mon adresse IP qui est lié à mon ancien profil que j'ai supprimé!

Donc j'avais raison quelque part. Déjà connaissance du forum, déjà échangé peut-être ...

Je ne suis pas intéressé SolSoie. C'est gentil, mais non. Bonne route à toi.

Heu...Ce n'est pas une tentative de conserver un échange avec toi...
Les échanges que j'ai lu dernièrement me disent beaucoup de choses. Je trouve incroyable ce qui se passe. Il faut être aveugle ou ne pas ouvrir les yeux. Laisse couler...respire un bon coup.

Bon courage

Ces échanges te concerne-t-ils ?
De quoi viens-tu te mêler ?
Je ne t'ai pas demandé de conseils, d'aide, quoi que ce soit.
Je viens d'exprimer mon désir de ne pas communiquer et le reste m'indiffêre.

Il y a assez de place et de fils sur ZC pour que tu ailles discuter de ce que tu as à dire ailleurs qu'ici

Bonne soirée.

Je suis libre et heureux. Libre et heureux

Je m'écarte des gens qui me sont nocifs et sans consistance et c'est cooooool !!!

Je suis sidéré ce matin. Sidéré par ceux qui ne veulent pas admettre leurs échecs. Par ceux qui pensent qu'ils sont tout puissants. Par ceux qui pensent savoir ce qu'est l'univers, l'éternité et la voie à suivre.

Mais que de pitié ai-je pour eux. Cela doit être très dur de lutter tout le temps pour réfuter sa condition humaine. Cela doit être épuisant que de ne pas vouloir accepter les différences, les impossibilités.

Cela doit être brulant de désirer sans avoir les moyens d'obtenir ...

Eh bien c'est ça la vie ! Se faire une raison là-dessus c'est avancer. C'est se libérer. Et du coup mieux comprendre et mieux faire.

Il fait beau sur Bordeaux. Je viens de manger avec un copain.
Je suis libre, heureux d'être moi, sans les valises de quiconque à porter, car je n'ai jamais voulu qu'on porte les miennes.

Aller vers sa liberté c'est pas accepter de s'enformer dans des concepts qui nous sont étrangers. C'est accepter de les voir évoluer sans y prendre part. C'est ne pas se renier juste pour se faire accepter et ainsi perdre une part de soi.

Tout change, tout évolue. Le passé est révolu. Pourquoi s'y raccrocher ?

J'ai compris qu'un passé de joie s'ouble alors qu'un passé de craintes fige dans la tristesse. Aussi ai-je décidé de traiter les deux de même et de foncer vers mon avenir en les prenant pour ce qu'ils sont : Des péripéties sur la route de ma vie

Certains veulent à tout prix entourés, écoutés même si on ne les comprend pas.ils en souffrent, en pleurent, se débattent.
Ils viennent à droite, à gauche, à la fois prodiguer des conseils qu'ils ont analysès mais qu'ils ne s'appliquent pas à eux-mêmes, et se plaindre ensuite si on les a intégrés puis mis en oeuvre.

Combien ces enfants meutris font-ils d'erreurs pour eux-mêmes en tant qu'adultes ?

Grandir est en soi à un moment. Je m'y efforce.

Je n'ai pas envie de m'enguirlander avec les gens que j'ai croisés et dont les routes divergent de la mienne.
Je pose qui je suis et assiste à la mesure de mes moyens. Quand j'ai besoin d'être moi, d'être stable, je fais un choix. Profond. Réfléchi. Tenant compte de ce que je sais pouvoir faire ou non dans un futur proche.
Je n'aime pas me trahir, car se trahir c'est souffrir.
Alors je n'aime pas non plus les relances qui m'arrivent, preuve même du désir d'un gain égoïste, ne prenant pas en comote la personne en face dans sa recherche d'équilibre.

J'ai parfois cédé aux chants des sirènes en rêvant au lieu de faire. La vie m'en a appris l'inanité.

Je ne veux pas imposer mon fonctionnement à d'autres. Je ne veux pas faire subir aux autres ce que j'ai subi et parfaitement analysé en son impact sur moi.
Je ne suis le sauveur de personne.

Je m'attends donc à croiser des êtres dans le même état d'esprit, capable de s'arrêter sur les faits, de les comprendre et de donner "vrai" dans le partage, pour le partage, pour la main tendue, parce qu'on sent l'autre dans sa crainte avant qu'il ne la dise.

Tout le reste m'indiffère. Ce n'est que du spectacle et du désir de reconnaissance.

Au dessus d'un certain niveau intellectuel on "sent" le monde et sa faiblesse interne. Cela blesse et fatigue.
Je vais m'en retirer, ne pouvant ni montrer combien cela m'atteint dans mon humanité, ni dire ce que j'entrevois comme piste, car je n'ai à vivre le chemin de personne.

Je lache prise et vais vers moi.

Bonne continuation à tous.

(la suite !)

https://www.youtube.com/watch?v=VOAtCOsNuVM

Merci d'en rire Basilice

Cependant, même si mon cynisme m'incite à me moquer de moi, je sais qu'il me faut trouver la paix.

Amicalement

Avoir la sérétité.
J'ai depuis longtemps procédé ainsi. Ouvrir mon coeur et mon espace aux gens qui me touchent. Ne pas laisser rejaillir mes souffrances, juste les exposer dans leur déroulement. Puis accepter l'autre et l'aider, en croyant bêtement que l'autre regarde les choses comle moi.
J'ai joué à la page blanche, sans point dessus, encore une fois.

Je m'aperçois que dès qu'une porte s'ouvre, insoupçonné, la plupart s'engouffre tête baissée sans penser à autre chose qu'à prendre sans compter ...

Que dire ? Que je ne changerai pas ma croyance que des gens ouverts à un autre qu'eux-mêmes existenr ? C'est vrai.
Que je ne me lierai plus ? C'est vrai aussi à ce que j'en perçois, et il faudra beaucoup de force pour percer désormais la coquille qui me couvre.

Je m'en vais retrouver le silence que j'affectionne, ces nuèes éthérées qui me remplussent de la grandeur de l'univers.

Que dire ?
Qu'après avoir été le jouet de mes deux parents et parti seul à 14 ans j'ai été un minimum protégé ?
Qu'aprés avoir perdu ma fiancée à 18 ans et demo, morte, avoir falli perdre ma jambe gauche dans un accident à 19 ans, couché sur des cartons dans un entrepot pendant 7 mois en bossant pour payer mes études ...
Avoir subi 20 ans sur 28 des maltraitances conjugales et 11 ans de médication (en résistant pour mes gosses) je ne me suis pas frotté à la vie ?

Combien ont traversé ces eaux ? Combien donneraient encore la confiance nécessaire à un autre pour qu'il puisse s'exprimer ?
Combien se tairaient sur leurs blessures pour ne pas les propager ? Combien ?

Je ne sais. Je n'ai pas besoin de référent pour faire. J'aspire seulement au respect. Au devoir de mémoire partagé.

Un partage, c'est aussi mettre un minimum de soi pour accompagner l'autre dans SA vie ... Pas seulement utiliser SA vie pour remplir la sienne ...

Triste lassitude
De cette solitude

Le silence m'habite
Je me délite

Je reste dans le silence en ne souhaitant parler en public

Je t'ai envoyé un MP abec mon adresse mail, SolSoie
Au plaisir de te lire.

Bonne soirée.

Les lettres de ton clavier
t'ont fait une drôle de farce
En changeant toutes de place
Est-ce pour te taquiner ?
Ou veulent-elles exprimer
Que l'äne en plus d'être cuité
Est aussi chamboulé ?

Je t'adresse un clin d'oeil
Une saine amitié
A moins que tu ne veuilles
Les jeter au panier
Sinon emporte-les
Et pense désormais
A lorgner où tu tapes
Et ne frapper les fautes
Que si elles te rattrapent.

Bonne chance, contente de t'avoir connu

Merci Elleane

Je suis sur mon iPhone à Bordeaux. Dans une chambre d'hôtel sans WIFI. A m'interroger sur le sens de la vie et les limites à donner à ses actions. Ce qu'il est bon d'accepter ou non. Pour soi. Pour l'autre.
Et aussi là où doivent stopper la veulerie et l'égoïsme, voire l'abus rendu possible par les circonstances ou la faiblesse momentanée des autres.

Longue réflexion que tu es venue calmer avec grace. Je t'en remercie

A bientôt peut-être

Peu sont capables de comprendre les vraies blessures. Celles qui pénètrent jusqu'à l'os. Celles qui ne guérissent que si l'on peut arrêter de marcher un instant.
Peu sont capables de se dire qu'il est bien de ne pas en transmettre le poids à un autre. De chercher en soi un choix de vie. De ne pas reproduire un schéma qui touche avec violence les fondements d'un être.
La plupart du temps ce dernier n'y peut rien ou n'en a pas conscience. Est même perclus par la peur qui pousse au manque de confiance, ce qui le conduit à tester et tester encore ...

Ainsi se séparer d'un être ce n'est pas lui vouloir du mal. C'est le laisser se confronter à lui-même, lui laisser accomplir le chemin qu'il veut vivre, comme on le fait pour un enfant qui teste ses limites et celle de son esprit.

La dureté est toujours présente, mais continuer de se blesser n'apporte rien. Cela empêche d'encore voyager, simplement.

C'est là qu'on remarque la différence entre anciens et modernes. La dureté physique poussait les gens à l'entraide. Elle n'est plus. Apparait maintenant la dureté morale, plus pernicieuse parce que dissimulée. Quelle en sera le palliatif ?

Et ben voilà !
T'as troqué ton marteau contre des doigts fins et agiles !
Pas si mal Parsifal !

Et puis je vais me coucher sinon je vais me faire baffer.
Je ne veux pas interrompre comme une importune ta longue et fastidieuse course, mais ce n'était pas un croche-pied hein, juste pour rire un peu.
D'autant que j'avais cru tes yeux embrumés au point de ne plus reconnaître ton clavier.
Me voilà rassurée, un peu.
Bonne nuit border-laise.

Je vois, je lis, je sens la dispersion, l'éclatement des êtres. Je sens les efforts énormes qu'ils font pour ne pas exploser.
Je ressens dans mes tripes l'aspiration qu'ils ont à trouver un asile, ces orphelins du coeur ...

Ils me taraudent avec leurs vrilles. En se nourrissant comme des goules les uns des autres, marchandises autopromues, énergie circulant pour circuler.

Ils sont en manque de l'indicible, recrachant leur trop plein en s'abêtissant de sensations fugaces, consommant biens et chair indistintement.

Que faire qu'observer ce mouvement ? Que faire d'autre qu'observer un bassin à poissons qui se vide de son eau, laissant ces animaux à palpiter dans le manque d'oxygène alors que la mer est tout près ...

Bonne nuit Elleane et merci.
Oui, mes yeux sont embrumés ... comme souvent dans ma vie ..

Il est 2h03. Je me réveilles soudainement. Soif.
La nuit est calme.
Je me rappelle d'un certain post ou il était question d'un génie et d'un enfant meurtri dans le corps d'un homme.

Il a changé. Je suis heureux de l'avoir copié avant.
C'est là sans doute démonstration que quelque chose de passe. Qu'au delà des mots échangés avec d'autres, un espace se fait jour qui est porteur d'espoir pour ceux qui restent en contact. Et j'en suis heureux pour eux

Le mits divisent. Je dis ça à l'Autre. On ne peut à la fois prétendre vouloir être autonome et libre en ayant entendu ce que le vis-à-vis a dit sur lui, et demander à ce qu'il reste. En tout cas pas à moi.
Ma liberté est mienne, comme celle des autres. J'ai plein droit d'exercice dessus. Comme l'Autre. L'Autre peut penser ce qu'il veut, je ne suis amputé de rien.
J'ai encore mon bien le plus cher, ma liberté

Quand l'Autre reconnaissait qu'il n'avait pas fini son chemin, j'acquieçais. Je l'ai soutenu et ai dit à qui voulait le savoir que je leur laissait le soin de veiller sur l'Autre. Que je m'en éloignais.

En toute sincérité, je n'ai fait qu'accepter les différences et regarder si je pouvais m'y inclure. Il se trouve que non. Alors je pars, ce qui m'a été laissé comle choix par l'Autre depuis le début.

Ce qui s'est passé ensuite entre les gens restant en relation, interprétation, rêves ou non-dits ne m'appartient pas. Les cris, tempêtes et jugements ne sont que le reflet d'un cauchemar interne et d'ine indécision non acceptée comme telle. La vie est une suite de choix, et un choix comporte toujours l'abandon de quelque chose. Il en va ainsi pour tout.

Avoir le beurre et l'argent du beurre est un rêve enfantin. Qui blesse jusqu'à comprendre qu'on se vole soi-même en faisant ainsi.

Il y a quelque chose d'extraordinairement incohérent dans les échanges entre les êtres ... Ils préfèrent rester à se disputer pour faiire changer les autres et leur faire adopter leurs différences et leurs façons de vivre, que d'accepter leurs incompatibilités, en parler et dire ce que cela provoque, puis de séparer leur chemin en paix.

De plus, si jamais une aide est fournie pour faciliter ce départ, l'accusation de rejet jaillit aussitôt. Décidément, je ne me reconnais pas dans cela.

Je m'élêve au dessus de tout. Au dessus de ma souffrance. Je reconnais en chacun sa propre recherche d'absolu et de complétude.
Je n'ai aucun droit à m'opposer aux fondements d'un autre, sachant qu'il me reste le choix de ne plus vouloir les vivre.

Cela n'enlève rien à l'être en face, rien à ce qu'il est ni ce qu'il vit. Rien à ce qu'il donne. Il a toute sa liberté de penser et d'agir pour lui.
Mes ressentis sont miens comme les siens à lui.

Accepter ça permet de pacifier, de poursuivre sa route, de garder de belles images, de continuer à espérer et faire pour aller vers des jours meilleurs.

Nul n'est tenu à réaliser l'impossible.

Il faut toujours un coupable.
On est très souvent rendu redevable de ce que l'on à donné. Ainsi va la vie ...

Je viens de lire ça. Et je trouve cet écrit magnifique, et si vrai ...

https://www.zebrascrossing.net/t8688p60-eloge-du-polyamour#350822

Des fois on rêve de pouvoir se dépasser soi-même.
On cherche comme un fou un chemin.
Limité comme je suis j'ai conscience que je ne peux le trouver ( je l'espère) que dans le temps. J'espère un jour pouvoir m'en faire un allié.
Je ne peux en vouloir à personne d'être comme je suis. Je n'ai rien choisi de ma venue en ce monde, de ce que j'ai vécu mes premières années. Fer rouge sur mon âme.
Le temps est venu de m'accepter avec mes limites actuelles. Avec mes incapacités. Et d'en tirer les conséquences. De rester humble et faillible. De ne pas juger mais jauger si je peux en toute conscience être en équilibre.
Je n'ai pas le droit, je ne me le donne pas, de me mentir, donc de mentir â quiconque.
Ceci étant, ma vérité, mon ressenti, ne sont que miens. Je ne peux demander à un autre de me croire. C'est dur mais c'est ainsi.

PUTAIN !!!!!!

Où est la limite entre soi et l'autre !!!!!?????
Où se situe donc cest espace qui permet enfin d'être soi, bordel de bordel de merde !!!
Où donc est cette frontière qui permet de ne pas sentir les mouvements irrésolus, la recherche poignante, les peurs irrépressibles, la faim de se cnnaitre, la recherche d'une Vérité qui transcende les êtres ?

Où est cette enfoirée de rampe ???? Où est ce putain de chemin à gravir en riant, sans cet enculé de sac de pierres à porter indéfiniment sur le dos ????

Merde, merde et merde !!! Comment enfin faire un pas sans se casser la gueule et laisser du sang partout ??? Sans s'éventrer chaque seconde ? Sans étaler ses tripes, à vomir, à suer sang et eau, à errer comme un fauve à l'aube de sa mort ????

Regarder son ventre s'ouvrir sous la pression interne, la bile s'écouler comme un pus amassé par des géniteurs eux-même en souffrance, expurgation de choses ne nous appartenant pas ...

J'erructe des décénies d'opprobe, expulse de noires humeurs. Ressens par capilarité le besoin de l'Autre à s'en vider aussi à sa manière et le comprend.

J'ai juste la force de rester encore debout en titubant. En comprenant que derrière un dessin différent la même croix se profile.

PUTAIN DE PUTAIN DE MERDE !!! Que la force qui m'a conduit jusqu'ici me donne encore le courage d'accepter que l'on me haïsse, que l'on me croit faux.

La nuit s'approche. Elle est ma gaine, m'enserrant dans une couleur que je connais bien. Elle cache le flot rouge qui s'échappe de moi, et les clous qui me transpercent.

Bien que n'ayant pas les mêmes besoins, le même passé, la même recherche, les mêmes interrogations, j'entends bien.
Je voudrais tant pouvoir apaiser (pour moi aussi, peut-être surtout d'ailleurs, mais peu importe, je ferais d'une pierre deux coups).
Je peux t'engager à continuer de déverser, il y a toujours quelqu'un pour lire, mais je ne sais pas finalement si on y gagne tant que ça. On baigne dedans encore et encore.
Je me demande si finalement, on n'aurait pas intérêt à passer à autre chose, refuser de voir et se noyer dans des occupations à la chaîne. Question.

https://www.youtube.com/watch?v=mUvj2c8XF24

Para mi siempre será la mayor de mis riquezas

El tenerte cosas bellas y a mi amor de compañera
Arrincónamela, echamela al rincón que casada la quiero y si es soltera mejor
si es soltera mejor
Arrincónamela, echamela al rincón

Me llamaste criminal porque te quité el cuchillo
Yo lo hice por tu bien por no verte en un presidio
Arrincónamela, echamela al rincón que casada la quiero y si es soltera mejor
si es soltera mejor
Arrincónamela, echamela al rincón

Aqui no se vende hielo, que se vende mas pa'riba

que lo que se vende aqui son naranjas de la china

Arrincónamela, echamela al rincón
que casada la quiero y si es soltera mejor
si es soltera mejor
Arrincónamela, echamela al rincón

Invité a écrit:
.../...
Où est la limite entre soi et l'autre
.../...

Comme je comprend ces cris, comme j'endosse ces paroles, comme je m'approprie ces angoisses.

Où est la limite : Quelle question. Comment aimer sans être invasif, aimer sans s'installer en l'autre comme l'autre s'installe en soi ? Celui ou celle qui accepte mal ce partage peut-il aimer ? Oui, je le pense vraiment, encore faut-il le temps pour que l'autre arrive à se libérer de ses peurs et de ses orgueils. Se laisser aimer, c'est lâcher prise en l'autre... pas facile, c'est accepter cet autre en soi... pas plus simple.
Que faire quand on a ou qu'on rencontre une personnalité torturée par la vie ? Ce n'est de la faute de personne et chacun est aussi légitime à l'amour que l'autre. Mais il faut avouer que la prudence et l'attention doivent être de rigueur.

Mais tout cela sont des digressions théoriques, il faut vivre et vivre avec cet autre, surprenant et proche à la fois.
Limite, frontière : cela a-t-il un sens, non en terme de raison, mais de sensibilité.
Rencontrer, c'est ouvrir la porte du cagibi où l'on avait rangé toutes nos horreurs émotionnelles.
Doit-on tricher en amour et ne pas ouvrir cette porte ?
Doit-on tricher en amour et ne pas accepter ou espérer recevoir ce qu'il y a derrière la porte de l'autre ?
N'est-ce pas d'amour zèbre dont on parle ?

Je reviens juste poster les réponses à ceux qui ont un peu compris qui je suis.
Garder un espoir quelque part, un espoir de me trouver enfin.

J'ai aimé l'Autre comme un fou. L'ai sur-investi. Lui ai demandé l'impossible, de me sauver de moi certainement, de mon isolement.

Je ne me suis pas respecté. J'ai donné tout ce que je pouvais, toutes mes peines se sont concentrées dans un silence mortifère, dans une acceptation totale, dans l'oubli de moi. J'ai nié mes besoins.

Et puis cette douleur tant enfermée est remontée, et j'ai en fait cherché en m'en éloigner, donc m'éloigner de l'Autre, de ce révélateur de ma veulerie, de mon manque de courage. Il me faut rester lucide. Il me faut comprendre que cette fois encore, j'ai été l'artisan de mon propre malheur.

Je n'en veux pas à l'Autre. Sa vie, il l'a compris bien mieux que moi : Vivre c'est d'accepter ce que l'on est, les occasions offertes, et les parcourir au mieux. L'Autre m'a rendu service là, en me permettant enfin de comprendre ce que j'ai à faire pour moi. De cela, même inconsciemment fait de sa part, je le remercie. Ou bien dois-je remercier la vie ? On va dire les deux, car tout ce qui est extérieur à moi est le Monde ...

Je pourrais rester sur ce site. Mais je ne crois pas que je le ferai. Il fait aussi partie des choses qui ont fait remonter ce qu'il fallait pour que je devienne enfin libre de me regarder comme entier.
Je ne dois pas m'enfermer dans les pleurs qui s'y posent, dans les cris qui s'y déploient, dans la tristesse qui y suinte.
J'ai encore envie de crier à l'Autre que je l'aime, mais je crois que je me tromperais en le faisant. Je me tromperais moi. J'accepterais encore de ne pas me regarder comme je dois être, comme celui qui attend qu'on vive pour lui au lieu de le faire de lui-même, au travers de ce qu'il aspire à être, au travers de ses valeurs.

Là encore, en revenant écrire ça, j'ai la profonde impression de me trahir, de devoir de nouveau justifier chacun de mes actes. Comme si je n'avais pas l'impression d'exister. Comme si je n'acceptais pas que je puisse être.

Il faut que j'accepte de croire mon ressenti. De voir clairement mes différences. Je sais que j'évite le plus possible les gens qui me ressemblent trop fortement dans mes errances, que je me rapproche de ceux qui ont une vraie différence, et que je ne sais pas, ni accéder aux leurs ni partager les miennes

Ceci n'est pas un appel au secours. Le secours ne viendra que de moi. Je le sais à présent. Tout le beau posé ci-dessus ne peut être profitable que si j'accepte de m'en faire une idée PERSONNELLE. Et rien de plus.

L'Autre est ce qu'il est. Ce fut une rencontre improbable, de beaux rayons de soleil ... Des souvenirs pour une vie un instant partagée. Je lui souhaite le meilleur pour la suite.

@basilice

Merci bien. Tu me donnes des raisons d'espérer, de devenir humain plus que je ne le suis, c'est à dire à ne pas vouloir me nier, aller vers cette liberté de faire et laisser faire. Merci. je suis vraiment content de t'avoir croisée. Si je trouve la force de prendre du recul pour rester encore un peu, je serai content de continuer nos échanges.

@ours
Non on ne dois pas tricher. je suis d'accord. Tricher en relations humaines c'est se mentir, se blesser, et blesser l'autre quoi qu'il fut.
Je me suis menti, je me suis oublié, je me suis blessé, j'ai promis des choses que mon état m'interdisait de tenir. Je ne le ferai plus.

@Elleane

Non pas refuser de voir. C'est une autre expression pour "refuser de se voir" à ce que j'en entend vibrer en moi. Au contraire, je pense qu'il faut que je me regarde comme tel. Un être perdu parce qu'il ne veut pas regarder quels sont ses besoins. Un être qui à été dressé à être soumis à la volonté des autres, croyant en leur supérieure puissance, et en perpétuelle rébellion contre ça. Il n'y a pas à croire ni à se rebeller. Il y a juste à être. Je viens de le comprendre enfin. ENFIN !!!

Je me suis nourri de tellement de choses en dehors de moi. Je me suis évadé dans des concepts immenses ... pour me fuir. Ne pas me regarder. ne pas m'accepter. Porter cette peine sur laquelle je n'avais pas mis de nom auparavant, celle d'avoir été un jouet depuis ma prime jeunesse.

Je ne peux en vouloir à personne. Comment s'imaginer pour eux le fait que je j'y fusse placé si moi-même n'en avais pris conscience avec autant d'acuité que maintenant ?

Tout vole en éclat dans ma tête ! Tous les schémas explosent ! Tout ce que j'aurais pu faire revient en masse, inondation ...

Tant mieux en un sens. Que toute cette boue ressorte, qu'elle s'évacue vite. Loin !

Je ne pleurerai plus jamais sur ce que j'ai fait. Je ne me reprocherai plus jamais d'avoir merdé car je ne savais pas. Je n'étais pas moi. Pas celui que je commence à être et pas encore celui que je serai.

Je n'étais pas fiable. Je ne sais à présent. Pas fiable d'abord et avant tout pour moi. Incapable d’affirmer ce dont j'avais besoin et donc en doute permanent, doute que j'exprimais.

Je regardais le monde à l'envers. ce que je détectais comme incohérent par rapport à ma position était juste que que les gens en face renvoyaient, quand ils le voulaient bien, de mes incessants changements de cap.

Putaiiiiiin de vie !!! Mes recherches incessantes de dépassement intellectuel n'étaient que fuite, et je me demandais pourquoi je me mettais toujours à part, refusant en permanence le contact, ou le sabotant dès qu'il devenait trop proche, tout y en aspirant tellement d'autre part.

Cet incommensurable déchirement m'a fait exploser dans tous les sens du terme. Je ne suis qu'un ramassis de ruines en reconstruction ...

Je pleure en te lisant.
Alice Miller nous a invité, tout au long de sa vie, à faire cet état des lieux douloureux, celui que tu es en train de faire.

Alice Miller a écrit:
Nous ne pouvons régler les problèmes liés aux maltraitances par des thérapies évitant les faits, et ne se limitant qu'aux fantasmes. Mais nous pouvons nous libérer des suites de ces traumatismes, si nous sommes prêts à nous confronter émotionnellement avec la vérité de notre enfance, abandonner le déni de notre souffrance, développer l'empathie pour l'enfant que nous étions et ainsi comprendre les raisons de nos peurs. C'est ainsi que nous pouvons nous libérer du poids des angoisses et des sentiments de culpabilité dont on a chargé nos épaules depuis nos plus jeunes années. Grâce à la découverte de notre histoire et de nos sentiments, nous apprenons à connaître la personne que nous sommes, et apprenons à lui donner ce dont elle a besoin impérativement, mais qu'elle n'a jamais reçu de la part des parents: l'amour et le respect. C'est le but même de la thérapie : les blessures peuvent guérir si elles sont prises au sérieux et pansées, cependant, l'existence des cicatrices ne doit pas être niée.
http://www.alice-miller.com
http://www.alice-miller.com/livres_fr.php?page=3

Je suis profondément touchée par ton cheminement Neme6.


Derrière la souffrance, il y a l'envie de vivre d'un petit garçon.

Puis-je te dire que je t'aime comme une sœur Mog*why? Tu es ici celle qui m'a le mieux vu dans mes souffrances, celle qui a trouvé les mots ...

Rien que d'afficher cela au yeux de tous me permet de voir que je change. Et je le vois grâce à toi, grâce à nos échanges.

Je comprends que derrière les mots qui changent,, il y a un don, parfois tellement obscurci par nos propres peines que l'ion se sent injustement attaqué. Tu as su trouver les termes, et sans doute étais-je là un peu plus moi, prêt à les accepter parce que je sens maintenant que je suis ...

Merci Mog*why. Merci du fond du cœur qui palpite enfin pour lui.

Tu m'arraches des larmes Mog*why !!!
Des larmes de tristesse. Pour une fois je pleure sur moi et pas sur les autres. Pour une fois je comprends les chemins parallèles dont je parlais comme un absolu, sentant bien que cela devait être, le proposant mains ne sachant pas faire.

J'ai été le pire menteur qui soit, car je me suis menti à moi, suivant un chemin par intellect et non par cœur ...

Tu étais prêt surtout. Ce que je dis, je le dis souvent, mais il n'est pas toujours temps pour chacun de l'entendre, nous cheminons tous à notre rythme. Je partage ce que d'autres m'ont transmis... et que tu pourras transmettre à ton tour.

Posts corrigés Mog*why. L'émotion m'a fait oublier ...

Oui, j'essayerai de transmettre. Quand je serai. Quand j'aurai laissé l'enfant en moi grandir ... et comprendre qu'il a le droit d'aller sans crainte vers ses désirs.

Ce 21 décembre 2012 fut la fin d'un monde, celui que j'étais.

Ce 22 décembre 2012 en est un nouveau. Je suis à l'aube de ce que je serai

Je n'ai personne à "acheter". Je n'ai à faire que pour moi, et si je crois en ce que je fais et veux vivre, cela sera le partage que je cherchais vraiment sans en comprendre le sens. Je sens maintenant que le partage c'est être soi. Pas appeler en disant "venez, j'ai à manger pour vous", "regardez-moi".

Que ceux qui veulent venir viennent, c'est ça que j'ai compris. Que ceux qui veulent partir partent. Je suis moi.