Blocage psychologique avec la danse
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Blocage psychologique avec la danse
Il y a des gens qui n'aiment pas danser, des gens timides, et pas spécialement chez les zèbres. Mais en ce qui me concerne, danser relève strictement de l'impossible : je ne supporte absolument pas de m'exposer dans un mouvement inutile aux yeux de tous. Si on m'y encourage et que je sens l'insistance arriver, je m'enfuis tout simplement, tellement cela est insurmontable pour moi.
Suis-je le seul dans ce cas ? Je précise que je suis musicien, donc ce n'est pas du tout une question de sens du rythme ou un truc du genre...
Suis-je le seul dans ce cas ? Je précise que je suis musicien, donc ce n'est pas du tout une question de sens du rythme ou un truc du genre...
Dernière édition par Lophophora le Lun 14 Jan 2013 - 20:22, édité 1 fois (Raison : Titre plus explicite)
Lophophora- Messages : 415
Date d'inscription : 11/12/2012
Age : 51
Localisation : Singapore
Re: Blocage psychologique avec la danse
perso a part le slow qui me permet de me rapprocher d une femme j avoue ne pas voir l utilite de la danse et c est le genre d occupation qui me laisse 'de neige' etant un ancien timide et vu que j ai tendance a faire le clown la peur du ridicule ne me derange pas
boule-d-ombre- Messages : 1471
Date d'inscription : 02/01/2012
Re: Blocage psychologique avec la danse
je ne supporte absolument pas de m'exposer dans un mouvement inutile aux yeux de tous.
Et donc, si tu es seul, autrement dit non exposé, tu arrives à danser ou sens l'envie de danser ?
Je précise que je suis musicien, donc ce n'est pas du tout une question de sens du rythme ou un truc du genre...
Quant tu joues ou écoutes la musique, tu ne te sens pas emporté par elle au point d'avoir envie de bouger ?
Pour moi, c'est comme ça que ça marche : je me laisse entrainer par la musique. Mais avant j'étais timide, j'avais "honte" quand les gens posaient leur regard sur moi. Alors avant, je dansais quand j'étais toute seule. Mais la phase timidité est passée maintenant.
fleurblanche- Messages : 4481
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 56
Localisation : Hémisphère sud
Re: Blocage psychologique avec la danse
fleurblanche a écrit:Et donc, si tu es seul, autrement dit non exposé, tu arrives à danser ou sens l'envie de danser ?
L'envie, non. Du coup je ne le fais pas... mais je ne suis pas bloqué au point de ne pas pouvoir me voir danser si je suis seul.
Quant tu joues ou écoutes la musique, tu ne te sens pas emporté par elle au point d'avoir envie de bouger ?
Emporté oui, mais pas au point d'avoir envie de danser... Juste des petits mouvements de tête ou de pied, ça s'arrête là.
Lophophora- Messages : 415
Date d'inscription : 11/12/2012
Age : 51
Localisation : Singapore
Re: Blocage psychologique avec la danse
Juste des petits mouvements de tête ou de pied, ça s'arrête là.
De mon point de vue, c'est déjà un bon début
fleurblanche- Messages : 4481
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 56
Localisation : Hémisphère sud
Re: Blocage psychologique avec la danse
Lophophora,
je suis dans l'incapacité de danser, ce qui n'est pas exactement le même cas que toi, car je pressens qu'il y a (pour moi) une utilité "existentielle" (ou psychique, je ne sais comment dire) à danser.
Cela dit, je n'y arrive pas, et c'est lié au regard, au partage. Là, je fuis, c'est insupportable, insurmontable.
Fleur blanche, pourrais-tu s'il te plaît m'expliquer comment est passée la phase de timidité chez toi ?
je suis dans l'incapacité de danser, ce qui n'est pas exactement le même cas que toi, car je pressens qu'il y a (pour moi) une utilité "existentielle" (ou psychique, je ne sais comment dire) à danser.
Cela dit, je n'y arrive pas, et c'est lié au regard, au partage. Là, je fuis, c'est insupportable, insurmontable.
Fleur blanche, pourrais-tu s'il te plaît m'expliquer comment est passée la phase de timidité chez toi ?
TooManyNamesAlready- Messages : 138
Date d'inscription : 11/01/2013
Age : 40
Localisation : Reims
Re: Blocage psychologique avec la danse
Hello Lophora ! Y'avait déjà deux topics consacrés à la danse. C'était peut-être pas la peine d'en ouvrir un 3ème :
https://www.zebrascrossing.net/t1734-la-danse-du-zebre
https://www.zebrascrossing.net/t6062-zebre-et-danses
Sans vouloir faire ma modo, je sais pas si t'as vu le nombre hallucinant de topics qu'il y a sur ce forum (et leur nombre s'accroit de façon exponentiel au fil des mois), donc évitons de créer aussi des doublons ou sinon ZC va finir par exploser
https://www.zebrascrossing.net/t1734-la-danse-du-zebre
https://www.zebrascrossing.net/t6062-zebre-et-danses
Sans vouloir faire ma modo, je sais pas si t'as vu le nombre hallucinant de topics qu'il y a sur ce forum (et leur nombre s'accroit de façon exponentiel au fil des mois), donc évitons de créer aussi des doublons ou sinon ZC va finir par exploser
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: Blocage psychologique avec la danse
Hello. Pour info c'est Lophophora (tu m'as mangé une syllabe).
J'avais bien trouvé ces deux sujets avant d'ouvrir celui-ci, mais ce sont deux sujets ouverts par des zèbres passionnés ou amateurs de danse et qui traitent plutôt de l'envie de danser et des techniques de danse... Je ne me sens donc pas du tout concerné par ces sujets. Je souhaitais aborder le sujet sous l'angle psychologique, pour parler d'un blocage mental, pas de la danse en elle-même. Je n'ai lu nulle part dans les règles du forum qu'il fallait regrouper les thèmes à ce point-là, mais si je me suis trompé je veux bien que tu m'orientes vers la bonne façon de faire, pas de souci.
J'avais bien trouvé ces deux sujets avant d'ouvrir celui-ci, mais ce sont deux sujets ouverts par des zèbres passionnés ou amateurs de danse et qui traitent plutôt de l'envie de danser et des techniques de danse... Je ne me sens donc pas du tout concerné par ces sujets. Je souhaitais aborder le sujet sous l'angle psychologique, pour parler d'un blocage mental, pas de la danse en elle-même. Je n'ai lu nulle part dans les règles du forum qu'il fallait regrouper les thèmes à ce point-là, mais si je me suis trompé je veux bien que tu m'orientes vers la bonne façon de faire, pas de souci.
Lophophora- Messages : 415
Date d'inscription : 11/12/2012
Age : 51
Localisation : Singapore
Re: Blocage psychologique avec la danse
Es-tu à l'aise avec ton corps en général ?
Sais-tu lâcher prise ?
La danse est une manière de se laisser aller au rythme, d'avoir plaisir à mouvoir son corps.
Sais-tu lâcher prise ?
La danse est une manière de se laisser aller au rythme, d'avoir plaisir à mouvoir son corps.
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Blocage psychologique avec la danse
Ok Lophophora, au temps pour moi
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: Blocage psychologique avec la danse
Le problème psychologique est intéressant, mais il s'étend au fait d'être mal à l'aise en public en général ;
que ce soit pour : danser, s'exprimer, chanter, agir, montrer ce qu'on sait faire...
:-)
J'ai demandé, sur le forum, la création d'une rubrique "Danse" dans la section "nos passions" :
https://www.zebrascrossing.net/t6766p80-nouvelle-structure-pour-le-forum#366077
la "timidité" a été pas mal évoquée sur ZC, j'ai beaucoup parlé de la définition de ce mot, que l'on devrait je pense remplacer par d'autres, tels que hypersensibilité, hyperémotivité, inconfort etc...
moi je suis "timide" c'est à dire mal à l'aise en de mauvaises circonstances. si les circonstances sont bien pensées, alors plus de problèmes.
c'était impossible pour moi quand j'étais ado, sensation de "ridicule"... sentiment de "honte"...
(apres y avoir bien réfléchi, je pense que le "ridicule" n'existe pas, c'est un concept infondé, et la "honte" est une émotion irrationelle qui induit en erreur, injustifiée elle aussi) alors pas de blocages, aucune raison de se retenir... je me lâche, je fonce...
j'étais gêné même seul. j'avais la sensation de faire quelque chose de mal, quelque chose que les gens auraient désapprouvés si ils m'avaient vus...
"inutile" : hyperrationalisme.
quelque chose est utile/ou inutile que par rapport à un but.
si comme la plupart des humains ton but est d'être heureux, et que danser te rapproche de ce but, alors ; danser est Utile.
avant j'étais "hyper-rigide", inexpressif, introverti, "froid", distant... et Gothique (style DarkVador quoi). aujourdhui je m'habille en blanc et couleurs un peu punk, et je danse...
purée quel bonheur que d'être Libre...
l'envie m'est venue en essayant, dans un bon etat d'esprit, de bonne humeur. apres quand on a commencé...
(c'est orgasmique)
que ce soit pour : danser, s'exprimer, chanter, agir, montrer ce qu'on sait faire...
:-)
J'ai demandé, sur le forum, la création d'une rubrique "Danse" dans la section "nos passions" :
https://www.zebrascrossing.net/t6766p80-nouvelle-structure-pour-le-forum#366077
la "timidité" a été pas mal évoquée sur ZC, j'ai beaucoup parlé de la définition de ce mot, que l'on devrait je pense remplacer par d'autres, tels que hypersensibilité, hyperémotivité, inconfort etc...
moi je suis "timide" c'est à dire mal à l'aise en de mauvaises circonstances. si les circonstances sont bien pensées, alors plus de problèmes.
c'était impossible pour moi quand j'étais ado, sensation de "ridicule"... sentiment de "honte"...
(apres y avoir bien réfléchi, je pense que le "ridicule" n'existe pas, c'est un concept infondé, et la "honte" est une émotion irrationelle qui induit en erreur, injustifiée elle aussi) alors pas de blocages, aucune raison de se retenir... je me lâche, je fonce...
j'étais gêné même seul. j'avais la sensation de faire quelque chose de mal, quelque chose que les gens auraient désapprouvés si ils m'avaient vus...
"inutile" : hyperrationalisme.
quelque chose est utile/ou inutile que par rapport à un but.
si comme la plupart des humains ton but est d'être heureux, et que danser te rapproche de ce but, alors ; danser est Utile.
avant j'étais "hyper-rigide", inexpressif, introverti, "froid", distant... et Gothique (style DarkVador quoi). aujourdhui je m'habille en blanc et couleurs un peu punk, et je danse...
purée quel bonheur que d'être Libre...
l'envie m'est venue en essayant, dans un bon etat d'esprit, de bonne humeur. apres quand on a commencé...
(c'est orgasmique)
Re: Blocage psychologique avec la danse
Lophophora, je ressenti beaucoup de blocage au théâtre, classique et d'improvisation
comme toi, exposer mon corps et ma personnalité m'étaient impossible
comme toi, exposer mon corps et ma personnalité m'étaient impossible
tibursse- Messages : 113
Date d'inscription : 03/01/2013
Age : 65
Localisation : 26
Re: Blocage psychologique avec la danse
Je ne danse pas non plus , petite dans les boum et autre je pleurait tout le long. Aujourd'hui encore je n'y trouve aucun plaisir c'est fatigant, la musique est souvant a casser les oreilles tant c'est fort donc c'est desagreable, et les gens entassé sur une piste de danse ben souvent ca sent la sueur, voir la clope quant les gens fument dans la salle, je ne parle meme pas des mecs bourrés qui viennent te reclame ton numero... Bref j'evite les boites, et les soirée genre mariage et compagnie (mon homme est comme moi ca tombe très bien)
Quant j'ecoute de la musique j'ai eventuellement plus tendance a chantonné quant je suis seule (voir avec des proches) je peux avoir des mouvement ample mais pas en rythme, non pas que je ne sent pas le rythme (j'ai aussi fais pas mal de musique trad et autre dans lesquelles le rythme a de l'importance) mais c'est pas ce qui me prend aux tripes quant j'ecoute de la musique, mais les accords leur enchainements, le phrasé la melodie...
Quant j'ecoute de la musique j'ai eventuellement plus tendance a chantonné quant je suis seule (voir avec des proches) je peux avoir des mouvement ample mais pas en rythme, non pas que je ne sent pas le rythme (j'ai aussi fais pas mal de musique trad et autre dans lesquelles le rythme a de l'importance) mais c'est pas ce qui me prend aux tripes quant j'ecoute de la musique, mais les accords leur enchainements, le phrasé la melodie...
bidouille2- Messages : 40
Date d'inscription : 17/11/2012
Re: Blocage psychologique avec la danse
Je trouve la plupart des danses de salon ridicules (exception pour le tango). Lorsque je vois des personnes les gens danser, je les trouve grotesques. N'ayant pas envie d'être moi-même grotesque, je m'abstiens. Ce n'est pas une question de timidité du tout.
Par contre, j'apprécie les ballets. Du coup, je serais disposé à participer à une chorégraphie si j'en avais le temps et les capacités.
Par contre, j'apprécie les ballets. Du coup, je serais disposé à participer à une chorégraphie si j'en avais le temps et les capacités.
Re: Blocage psychologique avec la danse
Je .
Dernière édition par Daria-Boavista le Jeu 5 Juin 2014 - 18:23, édité 1 fois
Invité- Invité
boire c'est ma seule méthode :(
c'est con je sais,
mais j'ai tellement peur qu'on se moque de moi, du regard des autres
et en plus en mars je suis invitée à un anniversaire, mon mari ne pourra venir et la personne qui m'invite m'a dit
"tu vas voir on va s'amuser, on va danser toute la nuit"
l'horreur!!!!!!!
bref je me dis combien de verre pour être pompette, donc je ne prends pas mes enfants même si leurs copains y sont et après pas question de prendre la voiture, bref je me bouffe le cerveau un mois avant cette c......e d'anniversaire.
mais j'ai tellement peur qu'on se moque de moi, du regard des autres
et en plus en mars je suis invitée à un anniversaire, mon mari ne pourra venir et la personne qui m'invite m'a dit
"tu vas voir on va s'amuser, on va danser toute la nuit"
l'horreur!!!!!!!
bref je me dis combien de verre pour être pompette, donc je ne prends pas mes enfants même si leurs copains y sont et après pas question de prendre la voiture, bref je me bouffe le cerveau un mois avant cette c......e d'anniversaire.
cssou- Messages : 2
Date d'inscription : 14/02/2013
Re: Blocage psychologique avec la danse
J'ai du mal à danser seul.
j'aime assez les danses à deux traditionnelles : valses, mazurka, scottish, etc ...
Mais seul, c'est compliqué.
Mais il y a des exceptions. Si la danse s'apparente à une forme de transe animale. C'est valable sur certaines musique uniquement et je peux me laisse prendre par un truc animal. Ça peut avoir un aspect grotesque, mais je me contrefout alors de l'image que je donne de moi.
Alors je distingue deux choses : le plaisir de partager avec un autre corps un élan rythmique et assez grisant.
Le plaisir de se laisser aller dans quelque chose de totalement tribal dans la transe.
Toute danse purement esthétique, mise en scène et exposition du corps en mouvement dans un soucis de plaire m'est complètement étranger et me met très mal à l'aise.
j'aime assez les danses à deux traditionnelles : valses, mazurka, scottish, etc ...
Mais seul, c'est compliqué.
Mais il y a des exceptions. Si la danse s'apparente à une forme de transe animale. C'est valable sur certaines musique uniquement et je peux me laisse prendre par un truc animal. Ça peut avoir un aspect grotesque, mais je me contrefout alors de l'image que je donne de moi.
Alors je distingue deux choses : le plaisir de partager avec un autre corps un élan rythmique et assez grisant.
Le plaisir de se laisser aller dans quelque chose de totalement tribal dans la transe.
Toute danse purement esthétique, mise en scène et exposition du corps en mouvement dans un soucis de plaire m'est complètement étranger et me met très mal à l'aise.
Re: Blocage psychologique avec la danse
J'admire les gens hyper à l'aise avec leur corps, quelle liberté
Souffrant d'anxiété généralisée et de tétanie et souvent du regard des autres et bien ce n'est pas trop mon truc
Encore que, les soins aidant, et avec un décontractant alcoolisé je peux me lâcher
Souffrant d'anxiété généralisée et de tétanie et souvent du regard des autres et bien ce n'est pas trop mon truc
Encore que, les soins aidant, et avec un décontractant alcoolisé je peux me lâcher
cramique- Messages : 308
Date d'inscription : 11/08/2012
Localisation : Bruxelles
Re: Blocage psychologique avec la danse
Entendu parler de la "Biodanza" ?
C'est un concept intéressant, et ce sont souvent des "un peu barges" qui pratiquent, donc pas de peur du regard des autres à avoir dans ces cas-là !
http://www.biodanza-france.com/
On va te demander de danser le chaud, une fleur, des choses comme ça ...
C'est un concept intéressant, et ce sont souvent des "un peu barges" qui pratiquent, donc pas de peur du regard des autres à avoir dans ces cas-là !
http://www.biodanza-france.com/
- Spoiler:
Biodanza
La Biodanza est une méthode de développement personnel créée dans les années 1960 par l'anthropologue chilien Rolando Toro Araneda sur la base d'un concept qu'il a inventé, nommé « principe biocentrique ». Selon celui-ci « l'univers est organisé par la vie, et non le contraire ».
Présentée par son créateur Rolando Toro comme une « pédagogie de l'art de vivre », la Biodanza consiste à pratiquer des exercices visant à stimuler les « potentiels génétiques de l'être humain » dans le but de renforcer sa santé, sa conscience éthique et sa joie de vivre.
Définition
La définition officielle de la Biodanza est « un système d'intégration affective de l'identité, de rénovation organique et de réapprentissage des fonctions originaires de la vie que sont les instincts par l'induction de vivencias intégrantes au moyen de la musique, d'exercices dansés et de situations de rencontre en groupe ».
La méthode
Les exercices sont conçus pour favoriser l'expression de la partie saine de l'individu en stimulant les instincts selon cinq fonctions universelles, qui seraient communes à toutes personnes, que la Biodanza résume en cinq grands groupes appelés Lignes de Vivencia :
Vitalité : Augmentation de la joie de vivre, élan vital (énergie disponible pour l’action), intégration motrice, équilibre neurovégétatif, repos;
Sexualité : Eveil de la source du désir, augmentation du plaisir, connexion à l’identité sexuelle, diminution de la répression sexuelle;
Créativité : Capacité d’exprimer, d’innover et de construire;
Affectivité : Capacité de créer des liens avec les autres personnes par l’amour, l’amitié, l’altruisme et l’empathie;
Transcendance : Connexion avec la nature, sentiment d’appartenance à l’univers.
La Biodanza se pratique en groupe lors de séances hebdomadaires conduites par des professeurs nommés facilitateurs et lors de stages d'approfondissement. Elle est aujourd'hui pratiquée dans plus d'une quarantaine de pays, avec plus de 2500 professeurs, principalement en Amérique latine et en Europe, mais aussi au Canada, aux États-Unis, en Afrique du Sud et au Japon[réf. nécessaire]. Elle se pratique également dans les écoles, en hôpital, dans les entreprises et organisations[réf. nécessaire]. Elle peut être associée à d'autres pratiques dans des applications et extensions comme "biodanza pour femmes enceintes", "biodanza pour enfants et adolescents", "biodanza pour toxicomanes", "biodanza et voix", "biodanza et massage", "biodanza et argile", "biodanza et couleurs", "biodanza et neurosciences"...
Depuis le décès de son créateur Rolando Toro en février 2010, l'International Biocentric Foundation est dirigée par Raul Terren.
On va te demander de danser le chaud, une fleur, des choses comme ça ...
Zzita- Messages : 496
Date d'inscription : 09/11/2012
Re: Blocage psychologique avec la danse
Je sais pas si c'est pour moi mais oui je connais de non. C'est pareil que les danses sacrées ? Je voudrais essayer ces dernières. Par contre le bio danza ça me parait strange même si je comprends le principe. Je ne me vois pas "communier" affectivement avec des inconnus.. Je devrais essayer pour me faire un véritable avis.
cramique- Messages : 308
Date d'inscription : 11/08/2012
Localisation : Bruxelles
Re: Blocage psychologique avec la danse
Un jour il m'est arrivé quelque chose d'affreux, j'étais invitée à un anniversaire et tout à coup, tout le monde s'est moqué de ma manière de danser. On m' a dit que mes gestes étaient très lents et précautionneux par rapport à ceux des autres et que cela était drôle.
Je me suis sentie très gênée, j'ai eu envie de partir et de ne plus revoir les personnes en question. (C'était au début que j'étais à la fac, des gens que je connaissais assez peu).
Je pense que c'est pour parler avec moi qu'ils m'ont dit ça, mais cela m'a fait l'effet inverse, que dire en effet sinon me justifier ?
Je suis partie assez vite de cette soirée et je n'ai plus reparlé aux personnes qui m'avaient invitée ne sachant pas quoi leur dire.
Je me suis sentie très gênée, j'ai eu envie de partir et de ne plus revoir les personnes en question. (C'était au début que j'étais à la fac, des gens que je connaissais assez peu).
Je pense que c'est pour parler avec moi qu'ils m'ont dit ça, mais cela m'a fait l'effet inverse, que dire en effet sinon me justifier ?
Je suis partie assez vite de cette soirée et je n'ai plus reparlé aux personnes qui m'avaient invitée ne sachant pas quoi leur dire.
Re: Blocage psychologique avec la danse
Bonjour Lophophora,
J'ai aussi un véritable blocage psychologique avec la danse et avec les mouvements du corps en général. Bizarrement, pas du tout avec le chant, que je pratique autant que je peux, y compris sur scène quand j'en ai la chance. Pas trop de problème avec le théâtre non plus.
Mais la danse, je ne sais pas ! C'est comme si mon corps, et en particulier mes deux pieds étaient emprisonnés dans du ciment. J'adorerais, non pas danser pour danser dans des soirées nazes, mais simplement être libre avec mon corps. Parfois, comme par magie, dans des moments très rares de grande détente et/ou de grande confiance, mon corps accepte de se mettre en mouvement, mais je crois que c'est uniquement quand j'arrive à me déconnecter complètement du regard des autres. Et c'est pas souvent !
J'ai expérimenté il y a peu et sur un temps très court, un truc qui s'appelle "la danse des 5 rythmes" :
http://www.5rythmes.fr/
http://www.dancingacrossborders.com/5rythmes.html
Et j'ai réussi à me lâcher parce qu'en fait personne ne regarde personne, chacun danse pour lui-même et du coup tu te sens beaucoup plus libre. Et comme en plus cette danse a des aspects thérapeutiques, j'ai trouvé ça vraiment intéressant.
En tous cas, ça m'a rassurée de vous lire et de voir que je n'étais pas la seule à avoir ce blocage finalement assez handicapant socialement !
J'ai aussi un véritable blocage psychologique avec la danse et avec les mouvements du corps en général. Bizarrement, pas du tout avec le chant, que je pratique autant que je peux, y compris sur scène quand j'en ai la chance. Pas trop de problème avec le théâtre non plus.
Mais la danse, je ne sais pas ! C'est comme si mon corps, et en particulier mes deux pieds étaient emprisonnés dans du ciment. J'adorerais, non pas danser pour danser dans des soirées nazes, mais simplement être libre avec mon corps. Parfois, comme par magie, dans des moments très rares de grande détente et/ou de grande confiance, mon corps accepte de se mettre en mouvement, mais je crois que c'est uniquement quand j'arrive à me déconnecter complètement du regard des autres. Et c'est pas souvent !
J'ai expérimenté il y a peu et sur un temps très court, un truc qui s'appelle "la danse des 5 rythmes" :
http://www.5rythmes.fr/
http://www.dancingacrossborders.com/5rythmes.html
Et j'ai réussi à me lâcher parce qu'en fait personne ne regarde personne, chacun danse pour lui-même et du coup tu te sens beaucoup plus libre. Et comme en plus cette danse a des aspects thérapeutiques, j'ai trouvé ça vraiment intéressant.
En tous cas, ça m'a rassurée de vous lire et de voir que je n'étais pas la seule à avoir ce blocage finalement assez handicapant socialement !
marielloue- Messages : 84
Date d'inscription : 31/01/2013
Age : 59
Localisation : Chatou
Re: Blocage psychologique avec la danse
Merci pour ce témoignage.
beaucoup de gens ont ce "blocage", mon ancien prof d'arts plastiques avait dit, pendant une soirée "nase", je précise, que son grand regret était de ne pas savoir danser ni jouer d'un instrument de musique !
C'est quelqu'un qui n'est pas un zèbre, mais dont je me sentais très proche car il est gaucher, et il y a beaucoup de réactions qui se ressemblent.
Au début il me trouvait plein de problèmes, mettant en cause mon souhait de devenir prof.
un jour il m'avait dit qu'il n'encadrerait pas mon mémoire car vu que j'avais un master, cela ne servait à rien !
Mais un jour j'avais réussi à retourner la situation en lui parlant de sa main gauche !
Et ensuite il est devenu un grand copain, comme quoi !
Je ne sais pas si le fait de ne pas savoir danser est ou non un blocage, en tous cas je mets cela en relation avec l'envie qu'on les non-zèbres de "maitriser", en tous cas c'est souvent à cause de cela que je ne m'entends pas avec eux, je les trouve trop stricts, ennuyeux et malgré tout je les ai beaucoup enviés, pour toutes ces bêtises comme briller en société. Je ne sais pas à vrai dire si ces choses qu'ils savent faire et dont ils ont l'air de tirer tant de plaisir leur en donne tant que cela, ce serait surtout un plaisir indirect qui les fait exulter autant, celui d'être bons, de faire mieux que l'autre, plaisir que finalement je prise très peu, 'je vais me faire bien plus plaisir tout à l'heure en dessinant mon rêve de cette nuit, mon cauchemar plutôt puisqu'il s'agit d'une séance de seppuku version pop-art!!!
Je ne sais pas encore comment je vais m'yu prendre mais je suis sûre que personne n'a encore inventé cela.
A force de me faire des noeuds au cerveau sur ce que je sais faire ou ne pas faire, à une époquie j'ai le sentiment de m'être complètement dénaturée et de me perdre, de ne plus avoir de prise par la suite sur la direction de ma propre vie, il faut dire que je suis allée assez très loin pour essayer de laver mes rayures, pas étonnant que je rêve cette collection de jambes empailiiées de toutes sortes, rouvges, vertes à carreaux !!! (ce n'était pas le vrai seppuku, on se coupait juste la jambe et ensuite il y avait des jambes de toutes sorte, décorées, -il faut dire que je m'étais fait une recherche sur le pop-art pour des cours ; Andy Warhol, Claes Oldenbourg, et que j'avais enchaîné sur les mémoriaux, Auschwitz, la shohah, bref ceci explique cela.
Dans le rêve c'est rès drole j'étais dédoublée, j'étais le "récitant" et le personnage mùais ce personnage n'était pas moi, mais il l'était aussi...
Quand je fais ce genre de rêve je dessine après, cela ne donne pas forcément de bons trucs mais cela me donne des impulsions créatives, ce dont j'ai bien besoin en ce moment .
Don, je me demande si parfois on ne projette pas cette exultation ressentie pas nous les zèbres, quand nous sommes en plein boom intellectuel ou créatif sur les sujets qui nous passionnent, sur ce que font les non-zèbres et que nous ne savons pas faire, ou que nous faisons plus mal qu'eux, (c'est l'idée qui me vient en lisant votre témoignage, et sans cela je n'y aurais jamais songé).
Le grand regret que j'avais eu concerne une expérience que j'avais eue à 18 ans. Depuis l'âge de 14 ans je rêvais de faire de la moto et de passer mon permis quand j'aurais mes 18 ans. Tout tournait autour de cela, trouver un job, avoir un copain qui fasse de la moto, pour moi la moto était la liberté, la nature, bref quelque chose d'incroyablement fort.
Puis le grand jour où je me suis inscrite au stage est arrivée, j'avais pris une formation rapide car je n'imaginais pas un seul instant que cela puisse rater, c'était tellement évident que la moto était ma passion !
Mais au bout de deux heures de maniabilité en plein cagnard sur le parking de l'hippodrome d' Evry, dans l'Esssonne je n'avais plus de passion du tout ! Je n'arrivais pas à passer les vitesses avec le pied, pire, j'avais peur, c'était horrible, ma passion se transformait en cauchemar, et même pire, en truc carrément insipide, Ma vie s'écroulait, je devenais quelque chose de glauque, dont j'ignorais les rouages quelque chose était en mi que je ne pouvais pas mâitriser et qu'au contraire les autres pouvaient décrypter très vite, je ressentais pour la première fois un sentiment de faible estime de moi, de déception et c'était horrible, je n'arrivais pas à l'assumer.
J'ai continué jusqu'au bout et je leur ai mis une 400 CM3 dans le fossé, je les trouvais très
cons en fait tous ces motards avec leur technique, voilà, tous mes rêves étaient réduits à de la technique ce jour là j'ai pris une sacrée claque. que je ne pouvais pas imaginer.
Cela m'obligeait en effet de me voir telle que j'étais avec ma dissynchronisation (je ne sais pas très bien comment cela s'écrit), et tous les problèmes d'estime de moi que cela me causait . j'avais trouvé cette "passion" pour la moto qui était en réalité une fuite de ce que je ressentais réellement par rapport à moi-même et à mon corps et cela me dérangeait profondément, je n'avais plus d'échappatoire, quand j'y repense j'ai eu de la chance de ne pas décompenser !!!
Je savais depuis l'enfance que je ne courais pas vite, aussi que j'écrivais mal, en fait c'est le corps qui ne suit pas le cerveau, tout simplement, tous les zèbres ont cela plus ou moins et les gauchers aussi. J'avais fait de la danse classique étant enfant, cela ne s'était pas trop mal passé et j'ai vraiment réussi à accepter tout cela avec l'art plastique, qui permet de retrouver ce lien entre l'intellect et ce qui devrait se passer dans le corps.Mais que de problèmes, auxquels cette construction d'idéal, la moto, venait donner une solution !
Quelle ratatinade, quel traumatisme, je n'étais franchement plus rien après, c'est dingue.
J'ai fait aussi de la danse orientale, sans aucun problème, maintenant je comprends ce que veut dire "suivre" de la musique, mais avant c'était abscons.
beaucoup de gens ont ce "blocage", mon ancien prof d'arts plastiques avait dit, pendant une soirée "nase", je précise, que son grand regret était de ne pas savoir danser ni jouer d'un instrument de musique !
C'est quelqu'un qui n'est pas un zèbre, mais dont je me sentais très proche car il est gaucher, et il y a beaucoup de réactions qui se ressemblent.
Au début il me trouvait plein de problèmes, mettant en cause mon souhait de devenir prof.
un jour il m'avait dit qu'il n'encadrerait pas mon mémoire car vu que j'avais un master, cela ne servait à rien !
Mais un jour j'avais réussi à retourner la situation en lui parlant de sa main gauche !
Et ensuite il est devenu un grand copain, comme quoi !
Je ne sais pas si le fait de ne pas savoir danser est ou non un blocage, en tous cas je mets cela en relation avec l'envie qu'on les non-zèbres de "maitriser", en tous cas c'est souvent à cause de cela que je ne m'entends pas avec eux, je les trouve trop stricts, ennuyeux et malgré tout je les ai beaucoup enviés, pour toutes ces bêtises comme briller en société. Je ne sais pas à vrai dire si ces choses qu'ils savent faire et dont ils ont l'air de tirer tant de plaisir leur en donne tant que cela, ce serait surtout un plaisir indirect qui les fait exulter autant, celui d'être bons, de faire mieux que l'autre, plaisir que finalement je prise très peu, 'je vais me faire bien plus plaisir tout à l'heure en dessinant mon rêve de cette nuit, mon cauchemar plutôt puisqu'il s'agit d'une séance de seppuku version pop-art!!!
Je ne sais pas encore comment je vais m'yu prendre mais je suis sûre que personne n'a encore inventé cela.
A force de me faire des noeuds au cerveau sur ce que je sais faire ou ne pas faire, à une époquie j'ai le sentiment de m'être complètement dénaturée et de me perdre, de ne plus avoir de prise par la suite sur la direction de ma propre vie, il faut dire que je suis allée assez très loin pour essayer de laver mes rayures, pas étonnant que je rêve cette collection de jambes empailiiées de toutes sortes, rouvges, vertes à carreaux !!! (ce n'était pas le vrai seppuku, on se coupait juste la jambe et ensuite il y avait des jambes de toutes sorte, décorées, -il faut dire que je m'étais fait une recherche sur le pop-art pour des cours ; Andy Warhol, Claes Oldenbourg, et que j'avais enchaîné sur les mémoriaux, Auschwitz, la shohah, bref ceci explique cela.
Dans le rêve c'est rès drole j'étais dédoublée, j'étais le "récitant" et le personnage mùais ce personnage n'était pas moi, mais il l'était aussi...
Quand je fais ce genre de rêve je dessine après, cela ne donne pas forcément de bons trucs mais cela me donne des impulsions créatives, ce dont j'ai bien besoin en ce moment .
Don, je me demande si parfois on ne projette pas cette exultation ressentie pas nous les zèbres, quand nous sommes en plein boom intellectuel ou créatif sur les sujets qui nous passionnent, sur ce que font les non-zèbres et que nous ne savons pas faire, ou que nous faisons plus mal qu'eux, (c'est l'idée qui me vient en lisant votre témoignage, et sans cela je n'y aurais jamais songé).
Le grand regret que j'avais eu concerne une expérience que j'avais eue à 18 ans. Depuis l'âge de 14 ans je rêvais de faire de la moto et de passer mon permis quand j'aurais mes 18 ans. Tout tournait autour de cela, trouver un job, avoir un copain qui fasse de la moto, pour moi la moto était la liberté, la nature, bref quelque chose d'incroyablement fort.
Puis le grand jour où je me suis inscrite au stage est arrivée, j'avais pris une formation rapide car je n'imaginais pas un seul instant que cela puisse rater, c'était tellement évident que la moto était ma passion !
Mais au bout de deux heures de maniabilité en plein cagnard sur le parking de l'hippodrome d' Evry, dans l'Esssonne je n'avais plus de passion du tout ! Je n'arrivais pas à passer les vitesses avec le pied, pire, j'avais peur, c'était horrible, ma passion se transformait en cauchemar, et même pire, en truc carrément insipide, Ma vie s'écroulait, je devenais quelque chose de glauque, dont j'ignorais les rouages quelque chose était en mi que je ne pouvais pas mâitriser et qu'au contraire les autres pouvaient décrypter très vite, je ressentais pour la première fois un sentiment de faible estime de moi, de déception et c'était horrible, je n'arrivais pas à l'assumer.
J'ai continué jusqu'au bout et je leur ai mis une 400 CM3 dans le fossé, je les trouvais très
cons en fait tous ces motards avec leur technique, voilà, tous mes rêves étaient réduits à de la technique ce jour là j'ai pris une sacrée claque. que je ne pouvais pas imaginer.
Cela m'obligeait en effet de me voir telle que j'étais avec ma dissynchronisation (je ne sais pas très bien comment cela s'écrit), et tous les problèmes d'estime de moi que cela me causait . j'avais trouvé cette "passion" pour la moto qui était en réalité une fuite de ce que je ressentais réellement par rapport à moi-même et à mon corps et cela me dérangeait profondément, je n'avais plus d'échappatoire, quand j'y repense j'ai eu de la chance de ne pas décompenser !!!
Je savais depuis l'enfance que je ne courais pas vite, aussi que j'écrivais mal, en fait c'est le corps qui ne suit pas le cerveau, tout simplement, tous les zèbres ont cela plus ou moins et les gauchers aussi. J'avais fait de la danse classique étant enfant, cela ne s'était pas trop mal passé et j'ai vraiment réussi à accepter tout cela avec l'art plastique, qui permet de retrouver ce lien entre l'intellect et ce qui devrait se passer dans le corps.Mais que de problèmes, auxquels cette construction d'idéal, la moto, venait donner une solution !
Quelle ratatinade, quel traumatisme, je n'étais franchement plus rien après, c'est dingue.
J'ai fait aussi de la danse orientale, sans aucun problème, maintenant je comprends ce que veut dire "suivre" de la musique, mais avant c'était abscons.
Re: Blocage psychologique avec la danse
TooManyNamesAlready a écrit:Fleur blanche, pourrais-tu s'il te plaît m'expliquer comment est passée la phase de timidité chez toi ?
Ma phase de timidité est passée vers l'âge de 10 ans, quand sont arrivées dans mon milieu des filles de mon âge qui elles dansaient sans complexe depuis petites. L'esprit de mimétisme et le rythme de la musique aidant, je me suis mise à danser moi aussi sans complexe.
fleurblanche- Messages : 4481
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 56
Localisation : Hémisphère sud
Re: Blocage psychologique avec la danse
Je me demandais si la danse n'est pas le témoin de notre part féminine, séductrice culturellement parlant. Donc une difficulté à danser proviendrait d'un certain refus de cette part féminine (pour les hommes), séductrice (pour les femmes). C'est juste une question, pour ma part je m'exprime mieux par écrit et en dansant que par oral (donc le théâtre d'impro je suis complètement bloquée)
Invité- Invité
Re: Blocage psychologique avec la danse
Je crois que mon problème, c'est de ne pas arriver à avoir de mimétisme.
Pour la partie féminine qui serait bloquée je trouve que cela marcherait pour mon ancien prof, à qui, m'avait-il dit, on avait inculqué des valeurs archi-masculines conventionnelles, (ne pas faiblir, etc) Il luttait contre ces valeurs car il ne voulait pas se marier mais il l'a fait
En ce qui me concerne j'ai toujours assimilé la féminité à des valeurs conventionnelles, comme les habits féminins qui font effacée et potiche, trop fades au niveau des associations de couleurs, de certaines coiffures et chaussures, les chemisiers à col et toute une panoplie que je déteste.
Je ne sais pas d'où cela me vient m&ais souvent des hommes m'ont préféré d'autres femmes plus "féminines", mais tant pis, j'assume, il y a quelque chose que je déteste dans une certaine sorte de féminité, je ne saurais dire pourquoi et cela ne me dérange pas en fait.
Peut-êtrre que si je voyais la féminité autrement cela ne me le ferait pas, c'est juste avec cette image de la femme-fadasse (et non fatale) que j'ai un souci...
Pour la partie féminine qui serait bloquée je trouve que cela marcherait pour mon ancien prof, à qui, m'avait-il dit, on avait inculqué des valeurs archi-masculines conventionnelles, (ne pas faiblir, etc) Il luttait contre ces valeurs car il ne voulait pas se marier mais il l'a fait
En ce qui me concerne j'ai toujours assimilé la féminité à des valeurs conventionnelles, comme les habits féminins qui font effacée et potiche, trop fades au niveau des associations de couleurs, de certaines coiffures et chaussures, les chemisiers à col et toute une panoplie que je déteste.
Je ne sais pas d'où cela me vient m&ais souvent des hommes m'ont préféré d'autres femmes plus "féminines", mais tant pis, j'assume, il y a quelque chose que je déteste dans une certaine sorte de féminité, je ne saurais dire pourquoi et cela ne me dérange pas en fait.
Peut-êtrre que si je voyais la féminité autrement cela ne me le ferait pas, c'est juste avec cette image de la femme-fadasse (et non fatale) que j'ai un souci...
Re: Blocage psychologique avec la danse
Belletegeuse, tu décris assez bien le désespoir que l'on peut avoir quand on ne parvient pas à faire une activité au même niveau que les autres. Tu parles de la moto par exemple, cela me fait penser au mal que j'ai eu à avoir mon permis voiture, j'ai du prendre beaucoup plus de leçons que la moyenne et mon cousin, surdoué matheux, en a pris encore plus pour y parvenir. Il faut se dire qu'on ne peut pas être bon partout. Il doit y avoir un phénomène de compensation aussi, comme un aveugle qui perçoit mieux les sons que les autres, qui fait qu'on sur-investit un domaine par rapport à un autre.
Invité- Invité
Re: Blocage psychologique avec la danse
C'est exact, Cilou, une prof m'avait dit que cela vient de la spécialisation, si on exerce une activité intellectuelle, on devient maladroit pour d'autres choses, c'est exactement cela. J'avais connu cette prof à un cours de vidéo, j'avais peur de filmer et de rendre mon travail tellement j'avais peur de ne pas y arriver et que ce soit "con", finalement j'ai fait un film sur les vampires (dommage que je ne l'ai plus ) et un autre sur mon chien, j'ai eu une bonne note alors que je ne les avais même pas montés. Ce cours m'a vraiment aidée, cela a effacé ces histoires de motos, de danse et autres !
Moi aussi j'ai eu du mal pour le permis, mais par chance, à l'époque, j'étais femme de gendarme !!!
Moi aussi j'ai eu du mal pour le permis, mais par chance, à l'époque, j'étais femme de gendarme !!!
Re: Blocage psychologique avec la danse
Je viens déposer ma voix dans la balance des pour! Des pour la danse. Même si je sais qu'ici personne n'est fondamentalement pour, ni totalement contre. Je comprends les blocages aussi. On ne peut danser et prendre du plaisir à le faire que sur une musique qui nous plait. Moi du moment que cela groove, que cela pulse ou que cela swingue, je danse. Cela n'empeche pas Anton Webern d'être l'un de mes compositeurs préféré, et pourtant c'est un compositeur qui ne groove pas beaucoup. Pour aimer danser, il faut aimer la musique sur laquelle on danse, ou sur laquelle on voudrait danser. On ne peut pas faire semblant; soit on danse, ou soit on ne danse pas, et dans ce dernier cas on fait semblant. Faire semblant de danser, c'est un peu faire comme faire semblant de faire l'amour. C'est à ses risques et périls. On danse toujours pour soi, parce qu'on est heureux le faire. On sera déja détendu avant de danser.
reneshka- Messages : 6
Date d'inscription : 02/03/2013
Age : 36
Localisation : Liège (Belgique)
Re: Blocage psychologique avec la danse
Bienvenue reneshka!
J'ai eu un cours de Littérature et Cinéma sur les vampires, Belletegeuse ça nous fait un point commun de plus.
Je danse parfois comme une vraie débile, particulièrement quand je suis heureuse. Alors mon corps devient un instrument de musique et je l'interprète. Je crois que cette totale liberté, cette délivrance de la peur du regard de l'autre, quand j'improvise, seule, parfois devant une foule entière, au mépris total de ce que les gens peuvent penser, je ne l'ai pas dans un autre domaine. Et ça ne s'arrange pas depuis que j'ai un copain métalleu
Pour parler en public, par contre, c'est un autre problème. Je me dis de plus en plus, à quoi bon faire des efforts dans des domaines pour lesquels on est pas faits, sauf à des fins thérapeutiques bien sûr comme mentionnées plus haut, mais si c'est pour éprouver des complexes d'infériorité en permanence, je ne vois pas l'utilité de se faire violence. Chacun doit avoir son moyen d'expression privilégié. C'est sûr que l'intellect n'est pas tout, il faut bien se défouler de temps en temps, surfer, glisser, rouler sur sa propre folie
J'ai eu un cours de Littérature et Cinéma sur les vampires, Belletegeuse ça nous fait un point commun de plus.
Je danse parfois comme une vraie débile, particulièrement quand je suis heureuse. Alors mon corps devient un instrument de musique et je l'interprète. Je crois que cette totale liberté, cette délivrance de la peur du regard de l'autre, quand j'improvise, seule, parfois devant une foule entière, au mépris total de ce que les gens peuvent penser, je ne l'ai pas dans un autre domaine. Et ça ne s'arrange pas depuis que j'ai un copain métalleu
Pour parler en public, par contre, c'est un autre problème. Je me dis de plus en plus, à quoi bon faire des efforts dans des domaines pour lesquels on est pas faits, sauf à des fins thérapeutiques bien sûr comme mentionnées plus haut, mais si c'est pour éprouver des complexes d'infériorité en permanence, je ne vois pas l'utilité de se faire violence. Chacun doit avoir son moyen d'expression privilégié. C'est sûr que l'intellect n'est pas tout, il faut bien se défouler de temps en temps, surfer, glisser, rouler sur sa propre folie
Invité- Invité
Re: Blocage psychologique avec la danse
C'est un sujet qui me concerne particulièrement.
Pour faire court à 16 ans, je dansais en boite sur de la Makina et HardTechno, au point de gagner davantage de bouteilles que les filles allumeuses, j'avais pas de problème pour danser.
Aujourd'hui je suis bloqué, je suis terrifié par l'idée même de danser. Je pense qu'un accompagnement est nécessaire.
J'écoute toujours de la techno violente espagnole mais j'écoute désormais toute la musique, donc danser la makina c'est pas "dur", mais sur du jazz ? comment dois je m'y prendre ?
C'est pour çà que je pense que ce blocage n'est pas anodin et qu'il soulève d'autre questions auxquelles que j'ai peur de me poser ...
Pour faire court à 16 ans, je dansais en boite sur de la Makina et HardTechno, au point de gagner davantage de bouteilles que les filles allumeuses, j'avais pas de problème pour danser.
Aujourd'hui je suis bloqué, je suis terrifié par l'idée même de danser. Je pense qu'un accompagnement est nécessaire.
J'écoute toujours de la techno violente espagnole mais j'écoute désormais toute la musique, donc danser la makina c'est pas "dur", mais sur du jazz ? comment dois je m'y prendre ?
C'est pour çà que je pense que ce blocage n'est pas anodin et qu'il soulève d'autre questions auxquelles que j'ai peur de me poser ...
Invité- Invité
Re: Blocage psychologique avec la danse
Danser, c'est laisser son corps prendre les commandes, pas forcément facile pour certains, mais quand on y arrive, ces moments où le cerveau laisse le pouvoir au corps, c'est vraiment bon !!!
Christelle- Messages : 895
Date d'inscription : 06/03/2010
Age : 44
Re: Blocage psychologique avec la danse
Faut que je l'immortalise celle là !
Cacahuètes ! cacahuètes !
Cacahuètes ! cacahuètes !
Invité- Invité
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