** Si l'on a perdu une chose vitale, puis oublié son existence, comment finit l'histoire ? **
2 participants
Forum ZEBRAS CROSSING :: Zèbrement vous :: Vie de zèbre :: Psychologie, difficultés, addictions, travail sur soi
Page 1 sur 1
** Si l'on a perdu une chose vitale, puis oublié son existence, comment finit l'histoire ? **
- Spoiler:
- La réponse n'est point ici.
Invité- Invité
Re: ** Si l'on a perdu une chose vitale, puis oublié son existence, comment finit l'histoire ? **
Effacer la mémoire, n'efface pas le passé !
Si quelque chose est vitale, cela ne peut être effacée de la vie qui nous anime.
Alors comment finit l'histoire ?
Comment ce qui ne peut être effacé va-t-il surgir à nouveau, dans la vie de celui qui en a oublié ou nié l'existence ?
N'est-ce pas le lot de chacun, que de voir surgir dans sa vie, des situations qu'il n'avait pas prévues ? Est-ce lié à pareils négation ou oubli d'une part vitale de lui-même ?
Qu'en penses tu ?
Si quelque chose est vitale, cela ne peut être effacée de la vie qui nous anime.
Alors comment finit l'histoire ?
Comment ce qui ne peut être effacé va-t-il surgir à nouveau, dans la vie de celui qui en a oublié ou nié l'existence ?
N'est-ce pas le lot de chacun, que de voir surgir dans sa vie, des situations qu'il n'avait pas prévues ? Est-ce lié à pareils négation ou oubli d'une part vitale de lui-même ?
Qu'en penses tu ?
Re: ** Si l'on a perdu une chose vitale, puis oublié son existence, comment finit l'histoire ? **
L'histoire finit bien, évidemment !
Tu nous la racontes, ou c'est moi qui le fait ?
Tu nous la racontes, ou c'est moi qui le fait ?
Re: ** Si l'on a perdu une chose vitale, puis oublié son existence, comment finit l'histoire ? **
Salut Kara-Stéphanie !
Je pense que l'absence en nous de ce qui est vital, même si on en a oublié l'existence, crée en nous une sensation de vide. Justement parce que cette chose était vitale, c'est-à-dire nécessaire à la vie. Et quand ce qui est nécessaire à la vie manque, on ne peut pas se sentir bien. Ou alors on se sent bien seulement en apparence. Et tôt ou tard cette absence de ce qui était nécessaire aura des répercussions visibles dans notre vie.
Je pense que l'absence en nous de ce qui est vital, même si on en a oublié l'existence, crée en nous une sensation de vide. Justement parce que cette chose était vitale, c'est-à-dire nécessaire à la vie. Et quand ce qui est nécessaire à la vie manque, on ne peut pas se sentir bien. Ou alors on se sent bien seulement en apparence. Et tôt ou tard cette absence de ce qui était nécessaire aura des répercussions visibles dans notre vie.
fleurblanche- Messages : 4481
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 56
Localisation : Hémisphère sud
Re: ** Si l'on a perdu une chose vitale, puis oublié son existence, comment finit l'histoire ? **
Tu peux, Roland7.
C'est le but du titre: inviter chacun à répondre, soit en lui-même, soit en l'écrivant ici, pour ceux que cela fait réagir, ou à qui cela déclenche un écho. Un pan de mémoire familière et inconnue en même temps...
Car certains le retrouvent, ou devinent, tandis que d'autres restent amputés à vie... Tous les canards ne tiltent pas qu'ils sont cygnes. Le conte amérindien laisse l'aiglon-canard dans sa basse-cour toute sa vie, il y meurt en n'ayant jamais su qui il était. L'aiglon, ou le cygne tombé en basse-cour, n'étant pas simplement un surdoué, car l'on en a déjà parlé pour le principe de surdoué qui s'ignore, ou qui se "découvre"... La fractale "surdoué-cygne" n'est qu'une fractale parmi toutes les autres, de différentes tailles, certaines étant à échelle mondiale pour celles qu'on peut percevoir.
Comme disait une œuvre d'Art exposée l'an dernier à Lyon... "Cela a été perdu. cela veut être retrouvé".
Les petites fractales sont courtes dans le temps, à l'échelle d'une vie ou d'une étape de vie;
les autres fractales plus grandes sont à l'échelle de plusieurs siècles, et d'autres encore plus anciennes.
Chacune des fractales de cet "oubli" étant à libérer en soi. Petite ou grande. Chacune compte.
Je te donne la plume, Roland7, ... Et en dépose d'autres ici, sur le pupitre, pour qui veut partir à l'aventure et écrire la sienne aussi. L'on peut écrire en soi, ou ici.
Fleurblanche... ^^
Le vide de l'amputation.
Comment le ressent-on, soi, ou bien dans ce que l'on observe et ressent autour de nous tous ? Les deux sont des clés complémentaires: pour nous en intérieur, pour les autres en extérieur de nous.
Comment est-il géré ensuite, en second temps de questionnement?
(les réponses viennent parfois rapidement, car déjà prêtes en nous à éclore, parfois elles mettent du temps, ou ne viennent vraiment pas, c'est normal quand cela arrive. Laisser alors les questions en nous, comme une énigme à résoudre, y penser en journée, ou le soir avant de se coucher, car la nuit porte toujours conseil. Chaque réponse vient.)
C'est le but du titre: inviter chacun à répondre, soit en lui-même, soit en l'écrivant ici, pour ceux que cela fait réagir, ou à qui cela déclenche un écho. Un pan de mémoire familière et inconnue en même temps...
Car certains le retrouvent, ou devinent, tandis que d'autres restent amputés à vie... Tous les canards ne tiltent pas qu'ils sont cygnes. Le conte amérindien laisse l'aiglon-canard dans sa basse-cour toute sa vie, il y meurt en n'ayant jamais su qui il était. L'aiglon, ou le cygne tombé en basse-cour, n'étant pas simplement un surdoué, car l'on en a déjà parlé pour le principe de surdoué qui s'ignore, ou qui se "découvre"... La fractale "surdoué-cygne" n'est qu'une fractale parmi toutes les autres, de différentes tailles, certaines étant à échelle mondiale pour celles qu'on peut percevoir.
Comme disait une œuvre d'Art exposée l'an dernier à Lyon... "Cela a été perdu. cela veut être retrouvé".
Les petites fractales sont courtes dans le temps, à l'échelle d'une vie ou d'une étape de vie;
les autres fractales plus grandes sont à l'échelle de plusieurs siècles, et d'autres encore plus anciennes.
Chacune des fractales de cet "oubli" étant à libérer en soi. Petite ou grande. Chacune compte.
Je te donne la plume, Roland7, ... Et en dépose d'autres ici, sur le pupitre, pour qui veut partir à l'aventure et écrire la sienne aussi. L'on peut écrire en soi, ou ici.
Fleurblanche... ^^
Le vide de l'amputation.
Comment le ressent-on, soi, ou bien dans ce que l'on observe et ressent autour de nous tous ? Les deux sont des clés complémentaires: pour nous en intérieur, pour les autres en extérieur de nous.
Comment est-il géré ensuite, en second temps de questionnement?
(les réponses viennent parfois rapidement, car déjà prêtes en nous à éclore, parfois elles mettent du temps, ou ne viennent vraiment pas, c'est normal quand cela arrive. Laisser alors les questions en nous, comme une énigme à résoudre, y penser en journée, ou le soir avant de se coucher, car la nuit porte toujours conseil. Chaque réponse vient.)
Invité- Invité
Re: ** Si l'on a perdu une chose vitale, puis oublié son existence, comment finit l'histoire ? **
Merci Kara, de ton fil, destiné à permettre à chacun de s'exprimer sur les échos suscités en lui par ta question.
Je vais en profiter !
Version courte :
Au début ça va à peu près bien, mais "le ver est dans le fruit", alors tout doucement, certaines choses ou situations, font que l'on se sent moins bien. Parfois on ne sent rien, "tout va bien" et puis, boum ! la cata, lourde, massive ...
Bon, l'idée, là, c'est qu'à un moment on se sent tellement mal, qu'on a pas d'autres solutions que d'affronter, et de regarder en face ce qui pose problème ... même si, au départ, on n'en a pas la moindre idée, ou bien si on est convaincu qu'on sait, mais qu'en réalité, on se trompe ...
Au bout d'un moment, pourtant, on finit pas comprendre et voir clair, ou bien, cela arrive aussi, on change de comportements (de modes de pensée, et de réactions émotionnelles) parce que "on ne peut plus faire autrement", sans rien comprendre, du coup, la situation cesse de s'aggraver, et ça va mieux ... On retrouve l'accord avec soi et avec la vie. Et ça va bien, mais autrement qu'au départ.
Version trèèèèèèèès longue mais là c'est pas de moi :
"Au commencement Dieu créa le ciel et la terre ... " (Début de "la genèse", dans la bible) ! Métaphoriquement juste à bien des égards.
Version perso, plus longue que la courte, mais beaucoup plus courte que la "trèèèèèèèès longue" :
Bien qu'il n'y eut/ait/aura ni temps ni espace dans cet "endroit" dont je parle, au "début" et en tout temps encore sans existence, tu es/étais/sera une parcelle de l'Unité Divine. Tu, avec LUI, avez décidé pour une raison qui vous appartient à tous les deux, mais que tu as oublié, qu'il était nécessaire, juste et bon de "s'incarner".
Du coup, le ciel, la terre, et tout le patin-couffin, a été créé (résumé +++ là, j'ajoute aussi, qu'à certains égards, tu as participé à cette création, à la fois comme force créatrice et participant ... même si tu ne t'en rappelles pas).
Et voilà, tu te retrouves sur la terre. Tu as *oublié*, pourquoi et comment, mais maintenant faut que tu débrouilles avec tout cela, que tu RE-trouves le sens, le pourquoi et le comment, que tu te rappelles, et que tu parviennes à ressentir à nouveau que Toi et LUI ne faîtes qu'Un ...
Le truc, c'est que, si tu te sentais tout le temps bien, jamais tu n'aurais besoin de te bouger le derrière, jamais tu ne chercherais à retrouver cette Unité, "perdue" ... Donc, chaque fois que tu te trompes, c'est-à-dire, au fond, que tu t'attaches à une fausse source de plaisir et de joie ... Dieu et Toi, aviez/avez/aurez décidé que cela finirait désagréablement, et de plus en plus péniblement, que cela créerait un "déséquilibre". Ce désagréable et de plus en plus pénible déséquilibre et mal-être, te rappellerait que tu te trompes et te pousserait à chercher instinctivement et naturellement, une source de joie plus pure et juste, par des changements de comportements et des prises de conscience. La joie ultime, bien sûr, est de retrouver la paix, la joie, la plénitude, le bonheur, mots bien faibles, en regard de la réalité décrite (cf. les compte-rendus de NDE (en français, EMI, expériences de mort imminente) et autres expériences mystiques plus ou moins ordinaires), liée au retour et à la conscience renouvelée de l'Unité entre Toi et LUI.
Voilà, en résumé, une conception actualisée (et quelque peu personnelle !), du mythe de la chute, de la perte du paradis, et du retour possible à ce "Paradis", que chacun porte en lui. Conception qui répond à ta question, dans le sens, où, tous, en naissant, nous avons "oublié" notre "origine", notre nature divine, qui est la substance même de notre être, malgré les apparences de séparation d'avec le "tout" dans lesquelles nous vivons ordinairement.
Donc, pour moi, être heureux, guéri, pleinement humain, c'est se rappeler cette chose vitale, infiniment profonde, belle, douce, puissante, que nous sommes Un avec la création/le créateur ... Cet "oubli", à la fois nécessaire et accessoire, est la cause ultime à nos souffrances et à nos difficultés, la porte, aussi, à l'émergence d'une conscience renouvelée, plus profonde, plus féconde, de l'Unité de toute chose dont je/nous faisons partie.
Bon, je vais paraître encore un peu plus fêlé ... mais pas grave !
Bonne journée.
Je vais en profiter !
Version courte :
Au début ça va à peu près bien, mais "le ver est dans le fruit", alors tout doucement, certaines choses ou situations, font que l'on se sent moins bien. Parfois on ne sent rien, "tout va bien" et puis, boum ! la cata, lourde, massive ...
Bon, l'idée, là, c'est qu'à un moment on se sent tellement mal, qu'on a pas d'autres solutions que d'affronter, et de regarder en face ce qui pose problème ... même si, au départ, on n'en a pas la moindre idée, ou bien si on est convaincu qu'on sait, mais qu'en réalité, on se trompe ...
Au bout d'un moment, pourtant, on finit pas comprendre et voir clair, ou bien, cela arrive aussi, on change de comportements (de modes de pensée, et de réactions émotionnelles) parce que "on ne peut plus faire autrement", sans rien comprendre, du coup, la situation cesse de s'aggraver, et ça va mieux ... On retrouve l'accord avec soi et avec la vie. Et ça va bien, mais autrement qu'au départ.
Version trèèèèèèèès longue mais là c'est pas de moi :
"Au commencement Dieu créa le ciel et la terre ... " (Début de "la genèse", dans la bible) ! Métaphoriquement juste à bien des égards.
Version perso, plus longue que la courte, mais beaucoup plus courte que la "trèèèèèèèès longue" :
Bien qu'il n'y eut/ait/aura ni temps ni espace dans cet "endroit" dont je parle, au "début" et en tout temps encore sans existence, tu es/étais/sera une parcelle de l'Unité Divine. Tu, avec LUI, avez décidé pour une raison qui vous appartient à tous les deux, mais que tu as oublié, qu'il était nécessaire, juste et bon de "s'incarner".
Du coup, le ciel, la terre, et tout le patin-couffin, a été créé (résumé +++ là, j'ajoute aussi, qu'à certains égards, tu as participé à cette création, à la fois comme force créatrice et participant ... même si tu ne t'en rappelles pas).
Et voilà, tu te retrouves sur la terre. Tu as *oublié*, pourquoi et comment, mais maintenant faut que tu débrouilles avec tout cela, que tu RE-trouves le sens, le pourquoi et le comment, que tu te rappelles, et que tu parviennes à ressentir à nouveau que Toi et LUI ne faîtes qu'Un ...
Le truc, c'est que, si tu te sentais tout le temps bien, jamais tu n'aurais besoin de te bouger le derrière, jamais tu ne chercherais à retrouver cette Unité, "perdue" ... Donc, chaque fois que tu te trompes, c'est-à-dire, au fond, que tu t'attaches à une fausse source de plaisir et de joie ... Dieu et Toi, aviez/avez/aurez décidé que cela finirait désagréablement, et de plus en plus péniblement, que cela créerait un "déséquilibre". Ce désagréable et de plus en plus pénible déséquilibre et mal-être, te rappellerait que tu te trompes et te pousserait à chercher instinctivement et naturellement, une source de joie plus pure et juste, par des changements de comportements et des prises de conscience. La joie ultime, bien sûr, est de retrouver la paix, la joie, la plénitude, le bonheur, mots bien faibles, en regard de la réalité décrite (cf. les compte-rendus de NDE (en français, EMI, expériences de mort imminente) et autres expériences mystiques plus ou moins ordinaires), liée au retour et à la conscience renouvelée de l'Unité entre Toi et LUI.
Voilà, en résumé, une conception actualisée (et quelque peu personnelle !), du mythe de la chute, de la perte du paradis, et du retour possible à ce "Paradis", que chacun porte en lui. Conception qui répond à ta question, dans le sens, où, tous, en naissant, nous avons "oublié" notre "origine", notre nature divine, qui est la substance même de notre être, malgré les apparences de séparation d'avec le "tout" dans lesquelles nous vivons ordinairement.
Donc, pour moi, être heureux, guéri, pleinement humain, c'est se rappeler cette chose vitale, infiniment profonde, belle, douce, puissante, que nous sommes Un avec la création/le créateur ... Cet "oubli", à la fois nécessaire et accessoire, est la cause ultime à nos souffrances et à nos difficultés, la porte, aussi, à l'émergence d'une conscience renouvelée, plus profonde, plus féconde, de l'Unité de toute chose dont je/nous faisons partie.
Bon, je vais paraître encore un peu plus fêlé ... mais pas grave !
Bonne journée.
Dernière édition par Roland7 le Dim 23 Déc 2012 - 16:22, édité 2 fois (Raison : corrections mineures)
Re: ** Si l'on a perdu une chose vitale, puis oublié son existence, comment finit l'histoire ? **
Le vide de l'amputation.
Comment le ressent-on, soi, ou bien dans ce que l'on observe et ressent autour de nous tous ? Les deux sont des clés complémentaires: pour nous en intérieur, pour les autres en extérieur de nous.
Et aussi dans les interactions extérieures entre nous et notre environnement, donc 3 niveaux au total.
Comment est-il géré ensuite, en second temps de questionnement?
(les réponses viennent parfois rapidement, car déjà prêtes en nous à éclore, parfois elles mettent du temps, ou ne viennent vraiment pas, c'est normal quand cela arrive. Laisser alors les questions en nous, comme une énigme à résoudre, y penser en journée, ou le soir avant de se coucher, car la nuit porte toujours conseil. Chaque réponse vient.)
Oui. Et je pense que les réponses viennent plus rapidement quant on n’a pas oublié qu’on a perdu quelque chose de vital, car dans ce cas-là il y a déjà un début de prise de conscience 1) concernant l’absence de quelque chose, 2) concernant le fait que cette chose était importante à notre bien-être.
Et je crois qu’en fait le plus dur, c’est de savoir ce qui est VITAL. Les humains sont tous d’accord sur ce qui est vital concernant la vie au niveau physiologique : la respiration, la circulation sanguine, la digestion etc.
Mais concernant ce qui est vital au COEUR de l’homme, la vision pourra peut-être changer d’un individu à l’autre, même si la psychologie donne des pistes de ce dont un être humain a besoin pour se construire normalement (ex : sentiment d’appartenance, avoir une identité, se sentir aimé etc.)
La sensation de vide… Parfois les gens prendront des « placebo » pour essayer de remédier à cette sensation inconfortable : alcool, drogue, addictions diverses dont certaines nocives et d’autres moins. Pour « endormir » la sensation.
Se mettre en quête de « boucher » le trou avec la chose vitale qui convient demande de la volonté, de l’énergie, parfois du temps et de la « chance »
Quelqu’un a dit aussi qu’il y a en chaque être humain un vide qui a la forme de Dieu. Donc, encore un autre vide à combler….
fleurblanche- Messages : 4481
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 56
Localisation : Hémisphère sud
Re: ** Si l'on a perdu une chose vitale, puis oublié son existence, comment finit l'histoire ? **
Ceci renvoie à la compréhension psychologique élaborée par A. Maslow (cf. "Etre humain" de cet auteur, édition Eyrolles), dans laquelle les valeurs supérieures : besoin de beauté, de justice, de vérité, de cohérence, de complétude, de bien, de transcendance des dichotomies, de vie, ordre, simplicité, richesse, joie, autonomie, originalité, etc ... fondent la psychologie humaine, rendent malade (psychologiquement et physiquement) si elles sont manquantes et non reconnues, et sont, au niveau de leur priorité moins puissantes que les besoins élémentaires (nourritures, sécurité), ou affectifs (d'appartenance), et, du fait de l'éloignement de l'homme d'avec sa nature instinctive, difficilement perceptible, bien que ce besoin de valeurs supérieures et ses valeurs elle-mêmes, soient également de l'ordre de "l'instinct" et du biologique.Et je crois qu’en fait le plus dur, c’est de savoir ce qui est VITAL. Les humains sont tous d’accord sur ce qui est vital concernant la vie au niveau physiologique : la respiration, la circulation sanguine, la digestion etc.
Mais concernant ce qui est vital au COEUR de l’homme, la vision pourra peut-être changer d’un individu à l’autre, même si la psychologie donne des pistes de ce dont un être humain a besoin pour se construire normalement (ex : sentiment d’appartenance, avoir une identité, se sentir aimé etc.)
Re: ** Si l'on a perdu une chose vitale, puis oublié son existence, comment finit l'histoire ? **
Si l'on en a un besoin vital, sommes-nous "livrés" avec ce qu'il faut pour le créer, le trouver et s'en "nourrir" ?
Si nous avons un coeur pour aimer, des poumons pour respirer, des intestins pour digérer et une bouche pour nous nourrir...
Avons-nous inclus en nous, ce qu'il faut pour combler ce besoin vital ? Ce vide ressenti, cet appel à le remplir...
Si nous avons un coeur pour aimer, des poumons pour respirer, des intestins pour digérer et une bouche pour nous nourrir...
Avons-nous inclus en nous, ce qu'il faut pour combler ce besoin vital ? Ce vide ressenti, cet appel à le remplir...
Invité- Invité
Re: ** Si l'on a perdu une chose vitale, puis oublié son existence, comment finit l'histoire ? **
Quand tu manques de nourriture, tu as faim. Quand tu as mangé tu es rassasié. Quand ton corps a besoin d'eau, tu as soif, quand tu as assez bu, tu le sais.
Nous ne savons pas forcément ce qui nous est bon et nécessaire, mais le fait est : si cela nous manque, nous serons moins bien, psychologiquement et physiquement. Et si on nous le donne, ou si nous le trouvons, notre état s'améliorera. Ex :
Si tu manques de vitamine C, tu seras malade (le scorbut, si je me souviens bien). Si on te donne de la vitamine C, tu vas guérir et tu ne tomberas pas/plus malade.
Si tu manques de relations affectives stables et de qualité, tu te sentiras isolé, triste, sans motivation ...
Si tu vis dans un environnement plein d'injustices et de mensonges, tu (les gens dans un tel milieu) auras une forte tendance à être ou devenir cynique, désabusé, méfiant, agressif, voir paranoïaque, si tu as des prédispositions à cela ...
Te donner pendant suffisamment longtemps, un environnement juste et fiable améliorera nettement les attitudes négatives et destructrices précédentes.
La différence entre les besoins de sécurité et d'appartenance, et le besoin des valeurs supérieures, est que l'on est jamais rassasié des dernières, et que l'on éprouve le besoin de les vivre et de les manifester à notre niveau, parce que leur réalisation, le fait d'agir pour leur développement, nous remplit de joie et d'une satisfaction profonde ...
Nous ne savons pas forcément ce qui nous est bon et nécessaire, mais le fait est : si cela nous manque, nous serons moins bien, psychologiquement et physiquement. Et si on nous le donne, ou si nous le trouvons, notre état s'améliorera. Ex :
Si tu manques de vitamine C, tu seras malade (le scorbut, si je me souviens bien). Si on te donne de la vitamine C, tu vas guérir et tu ne tomberas pas/plus malade.
Si tu manques de relations affectives stables et de qualité, tu te sentiras isolé, triste, sans motivation ...
Si tu vis dans un environnement plein d'injustices et de mensonges, tu (les gens dans un tel milieu) auras une forte tendance à être ou devenir cynique, désabusé, méfiant, agressif, voir paranoïaque, si tu as des prédispositions à cela ...
Te donner pendant suffisamment longtemps, un environnement juste et fiable améliorera nettement les attitudes négatives et destructrices précédentes.
La différence entre les besoins de sécurité et d'appartenance, et le besoin des valeurs supérieures, est que l'on est jamais rassasié des dernières, et que l'on éprouve le besoin de les vivre et de les manifester à notre niveau, parce que leur réalisation, le fait d'agir pour leur développement, nous remplit de joie et d'une satisfaction profonde ...
Re: ** Si l'on a perdu une chose vitale, puis oublié son existence, comment finit l'histoire ? **
Si on prend l'énoncé de la question sur un plan logique, si c'est vital, alors tôt ou tard on va en mourir... (symboliquement ou effectivement)
(D'où l'importance de recherche si on ressent un vide, une incomplétude, un manque de vitalité ..etc)
Mais... la première réponse qui m'est venue à lire la question c'est :
"L'histoire" est un rêve...
Donc on rêve aussi que c'est 'vital'
Si on cesse de le rêver (on l'oublie) ce n'est plus vital : on cesse tout bonnement de lui donner l'existence dans le rêve...
donc : rien !
L'histoire continue
Et elle pourrait prendre absolument n'importe quels forme ou parcours
(donc finir de mille et une manières différentes)
bon, là je prends l'énoncé sur un autre plan, évidemment
Mais c'est celui sur lequel je l'ai lu de prime abord
(D'où l'importance de recherche si on ressent un vide, une incomplétude, un manque de vitalité ..etc)
Mais... la première réponse qui m'est venue à lire la question c'est :
"L'histoire" est un rêve...
Donc on rêve aussi que c'est 'vital'
Si on cesse de le rêver (on l'oublie) ce n'est plus vital : on cesse tout bonnement de lui donner l'existence dans le rêve...
donc : rien !
L'histoire continue
Et elle pourrait prendre absolument n'importe quels forme ou parcours
(donc finir de mille et une manières différentes)
bon, là je prends l'énoncé sur un autre plan, évidemment
Mais c'est celui sur lequel je l'ai lu de prime abord
Invité- Invité
Re: ** Si l'on a perdu une chose vitale, puis oublié son existence, comment finit l'histoire ? **
Belle facette.
ça doit encore mijoter, surtout avec cet ajout.
Toutes les facettes, tous les chemins sont possibles, et éclairent à plusieurs faisceaux.
ça doit encore mijoter, surtout avec cet ajout.
Toutes les facettes, tous les chemins sont possibles, et éclairent à plusieurs faisceaux.
Invité- Invité
Sujets similaires
» Je ne voulais pas écrire quelque chose de profondément niais et banal comme "salut je me présente" et puis...
» Comment passer à autre chose?
» Comment se forcer à faire quelque chose ? (urgent)
» Mon fils de 6ans passe les tests demain: comment lui présenter la chose ???
» Mettre un doigt de pied ... puis l'autre ...puis choisir un pseudo ...
» Comment passer à autre chose?
» Comment se forcer à faire quelque chose ? (urgent)
» Mon fils de 6ans passe les tests demain: comment lui présenter la chose ???
» Mettre un doigt de pied ... puis l'autre ...puis choisir un pseudo ...
Forum ZEBRAS CROSSING :: Zèbrement vous :: Vie de zèbre :: Psychologie, difficultés, addictions, travail sur soi
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum