" J'ai pas compris "

Aethos a écrit:J'entends indifféremment les détails infimes d'une musique à 2DB ou à 90DB, les textures m'horripilent parfois (laine, peau de pêche-abricot...intouchables sous peine de me retrouver avec de la chair de poule partout)...

Quant aux émotions...que dire... je ne lis bientôt plus les journaux et ma tv reste éteinte en permanence faute de quoi j'ai mal au bide et j'ai le coeur au bord des lèvres... Mais quand les émotions manquent je le crée...pour revivre en intensité... tout le temps, musique, images, textes...films, pensées...

Ah oui, je vois... c'est édifiant pour les oreilles! Pour les textures, moi, c'est pareil (cf plus haut): texture du papier, texture de quelque chose de sec, qui râpe légèrement, ...

Moi aussi, je créé les émotions (livre, musique, tv, imagination...)...

Le problème c'est que les énoncés peuvent avoir plusieurs réponses possibles.
Parfois, je ne sais pas quoi répondre aux questions du cahier de CP de mon enfant ! Ou plutôt, je ne sais pas quelle réponse entre toutes celles possibles est attendue et doit être donnée.
Mais ça peut aussi être en français : "trouver l'intrus" OK lequel ? celui qui est le suel féminin, le seul qui n'a pas le même nombre de lettres, celui qui est considéré comme un légume, celui qui n'a pas de pépin, celui qui ne pousse pas sous nos lattitudes, ... ?

SWANINI a écrit:Le problème c'est que les énoncés peuvent avoir plusieurs réponses possibles.
Parfois, je ne sais pas quoi répondre aux questions du cahier de CP de mon enfant ! Ou plutôt, je ne sais pas quelle réponse entre toutes celles possibles est attendue et doit être donnée.
Mais ça peut aussi être en français : "trouver l'intrus" OK lequel ? celui qui est le suel féminin, le seul qui n'a pas le même nombre de lettres, celui qui est considéré comme un légume, celui qui n'a pas de pépin, celui qui ne pousse pas sous nos lattitudes, ... ?

C'est exactement ça! De même! Cela m'a plutôt choqué en maths finalement parce que je trouve pourtant qu'il y a moins de possibilités de réponses (a priori) mais finalement, ça me le fait (et bien plus) dans le français, la philo, ce genre de matières...
Quand je faisais mes devoirs à la maison, ma mère me "déchiffrait" les questions en me traitant de fille "bornée", "têtue"...
Je me demande comment je faisais en cours pour ne pas partir systématiquement en hors sujet^^.

J'avais le même souci avec les énoncés. En primaire, je répondais à la question puis j'ai compris que ce n'était pas ce qui était demandé. J'ai dû m'adapter mais j'avais tendance à en mettre trop car pour moi, le raisonnement n'était pas complet.
Des fois, je demandais ce que le maître ou la maîtresse voulait comme réponse suivi du regard déçu car ça me semblait trop simple. Mais au moins, je ne répondais pas à côté.

Au collège-lycée, je mettais des tartines pour expliquer les choses de manière globale. J'en mettais deux fois trop, j'avais plein de "hors sujet", je remettais souvent les mêmes notions à la question suivante (jusqu'à ce que je lise l'ensemble des questions pour éviter ces doublons).
Ca allait mieux en études supérieures où on pouvait plus rédiger et réfléchir sans forcément recracher des notions.

Avec du retard, MERCI! j'ai enfin compris pourquoi on ne suis pas le fil de ma pensé, parce que s'en est pas un :p
Les math ça me rappelle 2 choses:
La première année de secondaire où j'ai eu un 2 en math (le seul 2 de ma vie :p ) parce que la seule réponse à mes questions était " y'a rien à comprendre" (elle me hante encore cette phrase :p )
Dans mes études en sciences, on devait calculer la surface comprise dans un graphique (ou un truc du genre :p ) avec une formule, que j'ai complètement zappée pour me faire un super calcul à partir du millimetrage de la feuille :p (pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué est ma devise :p) Le dit calcul aurait été juste, s'il n'avait pas été faussé en photographiant le papier millimétré ... (me suis sentie bien con quand j'ai vu la simplicité de la résolution voulue :p )