Comment gérer vous l'hostilité des autres ou leurs maladroite dureté inconsciente ?
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Comment gérer vous l'hostilité des autres ou leurs maladroite dureté inconsciente ?
Bonjour à toutes, tous,
Comment arriver vous à accepter l'ennui, les attaques psycho-defensives de l'égo, ce sentiment de différence pour ne pas dire d'étrangeté d'une profondeur par moment abyssal ?
Avez vous des "phases" ou vous êtes bien dans votre peau, c'est super agréable puis soudainement après la captation d'une infime émotion négative à votre égard ( même pas toutes, essentiellement sûr ce qui peut vous renvoyer à cette différence HP) être retourner et angoissé par cet état de malaise que même la rationnel, comprend mais ne gère pas ?
Pour ma part, mon équilibre émotionnel bascule très très vite.. Mais ce n'est pas une "caractéristique" inhérente à ma vie. Je peux très bien parler à des inconnu avec un plaisir de rencontre, de découverte et de partage voir d'aide avec cette confiance, cette paix intérieur, cette délicieuse sérénité ; dans ces moment je vis dans l’empathie, je me sens stable et aimable.
Alors que.. vous l'aurez deviné, quand émotionnellement je suis "instable", perturber, mal à l'aise j'ai beaucoup de peine à communiquer, c'est un effort intellectuel que de parler, vivre dans cet instant avec des gens qui ne sont pas dans la bienveillance, compréhension, empathie, (au mieux connaissance de notre différence) j’interprète beaucoup trop de choses à mon gout que je prend souvent pour moi. En fait c'est comme si quand mon corps émotionnel est stable, calme je suis un adulte au sens d'un être mature - acceptation, détachement, empathie - et durant l'inverse je suis un petit enfant fragile, qui chercher l'approbation dans une conscience immature de lui-même. Pour me calmer, il me faut du temps et au mieux du silence. Être seul.
Le hic, pensée en arborescence oblige me voilà partis sans même avoir fait mon "sac" dans une recherche insatiable de sens et de solutions pour remédier à ces états que je vis mal. Donc, j'entretiens. Peut-être suis-je dans le déni de cette différence que je ne peux changer, maitriser etc.. Ne sachant que peut de chose sûr moi dans cet état, je me questionne et n'avance qu'a mini pas.
Quand pensez-vous ? Y aurait t-il un zèbre au sabots railler par la route qui pourrait m'aider à arrêter de me contenir pour ne pas voir exploser mon corps et faire fuir ces être ignare de ce que je peux être, insouciants certes mais difficile a vivre..
Comment arriver vous à accepter l'ennui, les attaques psycho-defensives de l'égo, ce sentiment de différence pour ne pas dire d'étrangeté d'une profondeur par moment abyssal ?
Avez vous des "phases" ou vous êtes bien dans votre peau, c'est super agréable puis soudainement après la captation d'une infime émotion négative à votre égard ( même pas toutes, essentiellement sûr ce qui peut vous renvoyer à cette différence HP) être retourner et angoissé par cet état de malaise que même la rationnel, comprend mais ne gère pas ?
Pour ma part, mon équilibre émotionnel bascule très très vite.. Mais ce n'est pas une "caractéristique" inhérente à ma vie. Je peux très bien parler à des inconnu avec un plaisir de rencontre, de découverte et de partage voir d'aide avec cette confiance, cette paix intérieur, cette délicieuse sérénité ; dans ces moment je vis dans l’empathie, je me sens stable et aimable.
Alors que.. vous l'aurez deviné, quand émotionnellement je suis "instable", perturber, mal à l'aise j'ai beaucoup de peine à communiquer, c'est un effort intellectuel que de parler, vivre dans cet instant avec des gens qui ne sont pas dans la bienveillance, compréhension, empathie, (au mieux connaissance de notre différence) j’interprète beaucoup trop de choses à mon gout que je prend souvent pour moi. En fait c'est comme si quand mon corps émotionnel est stable, calme je suis un adulte au sens d'un être mature - acceptation, détachement, empathie - et durant l'inverse je suis un petit enfant fragile, qui chercher l'approbation dans une conscience immature de lui-même. Pour me calmer, il me faut du temps et au mieux du silence. Être seul.
Le hic, pensée en arborescence oblige me voilà partis sans même avoir fait mon "sac" dans une recherche insatiable de sens et de solutions pour remédier à ces états que je vis mal. Donc, j'entretiens. Peut-être suis-je dans le déni de cette différence que je ne peux changer, maitriser etc.. Ne sachant que peut de chose sûr moi dans cet état, je me questionne et n'avance qu'a mini pas.
Quand pensez-vous ? Y aurait t-il un zèbre au sabots railler par la route qui pourrait m'aider à arrêter de me contenir pour ne pas voir exploser mon corps et faire fuir ces être ignare de ce que je peux être, insouciants certes mais difficile a vivre..
Rienestfigé- Messages : 80
Date d'inscription : 15/09/2012
Age : 30
Re: Comment gérer vous l'hostilité des autres ou leurs maladroite dureté inconsciente ?
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Dernière édition par Aurel_on_air le Dim 4 Jan 2015 - 15:33, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Comment gérer vous l'hostilité des autres ou leurs maladroite dureté inconsciente ?
Je pense que tu décrit très bien ton ressenti, tu met des mots sur tes maux il me semble.
je pense avoir pas mal de similitude quand à ce que tu énumère , mais justement je suis en recherche de solution a long termes .
Hors je n'en vois que peu ormi le faite de déja m'axepter dans ma pleinitude .
je suis moi , cette masse perceptible qui distor l'espac temp individuel , j'existe par ma masse , et les interprétation de mes interactions sociale ou vis a vis du tout perceptible.
je suis.
je pense avoir pas mal de similitude quand à ce que tu énumère , mais justement je suis en recherche de solution a long termes .
Hors je n'en vois que peu ormi le faite de déja m'axepter dans ma pleinitude .
je suis moi , cette masse perceptible qui distor l'espac temp individuel , j'existe par ma masse , et les interprétation de mes interactions sociale ou vis a vis du tout perceptible.
je suis.
8gseagffs- Messages : 558
Date d'inscription : 16/05/2012
Age : 35
Localisation : amiens
Re: Comment gérer vous l'hostilité des autres ou leurs maladroite dureté inconsciente ?
Merci Aurel ,
IL est vrai que je cherche beaucoup a me justifier. Je dois écouter sans jugement mes besoins.
Oui.. l'intuition qui chez moi est vite - du moins dans ces moment à vide - éteinte par des règles, des attentes extérieurs. Je ressens cette peur en moi.. Il y a 1 ans que j'ai appris mon HP, la dimension d'une maladie de prime abord. C'est un cristal de souffrance où ces phases me renvois, profondément enfouie en moi. Je le sens, ce schéma mental qui bloque la libre manifestation de ma couleur atypique. Ça ma fait du bien ce que tu as écris. Patience pour dissoudre le "calcaire". Cela m'est difficile de ne pas me référer aux autres. Tu vois, je me sens d'un point de vue à long terme en transition vers ce que tu me conseille, et il m'est frustrant de "retomber" assez régulièrement tous de même dans l'angoisse approbation.
IL est vrai que je cherche beaucoup a me justifier. Je dois écouter sans jugement mes besoins.
Oui.. l'intuition qui chez moi est vite - du moins dans ces moment à vide - éteinte par des règles, des attentes extérieurs. Je ressens cette peur en moi.. Il y a 1 ans que j'ai appris mon HP, la dimension d'une maladie de prime abord. C'est un cristal de souffrance où ces phases me renvois, profondément enfouie en moi. Je le sens, ce schéma mental qui bloque la libre manifestation de ma couleur atypique. Ça ma fait du bien ce que tu as écris. Patience pour dissoudre le "calcaire". Cela m'est difficile de ne pas me référer aux autres. Tu vois, je me sens d'un point de vue à long terme en transition vers ce que tu me conseille, et il m'est frustrant de "retomber" assez régulièrement tous de même dans l'angoisse approbation.
Rienestfigé- Messages : 80
Date d'inscription : 15/09/2012
Age : 30
Re: Comment gérer vous l'hostilité des autres ou leurs maladroite dureté inconsciente ?
Je termine là, mon ordi a beugé.
* ... l'angoissante approbation.
8gseagffs : La solution à long terme qui m'apparaît c'est d'abandonner l’évaluation de son estime ou de sa légitimité d'être ce que l'on est par rapport au regards de l'autre. De mon côté j'aimerais prendre la vie de cette manière immédiatement et malgré une belle intellectualisation comme on sait bien le faire cela ne suffit pas.. donc trop souvent je me sers inconsciemment de ces situations pour juste les renforcer avec ce jugement de moi-même plutôt dévalorisant dans lesquelles je me reproche de ne pas être ce que j'aimerais être. Conflit entre idéal et réalité.
Etre, oui. Durant plusieurs mois j'ai été "prokrishnamurtien", soit être dans ce qui est. Pour ne plus souffrir par la pensée - quoi d'autre ? - en acceptant ce qui est. Mais tu ne pense pas que s'est juste impossible en société ? Et sinon comment, comme a put le dire Krishnamurti qu'il existe une action dans l'état d'acceptation de ce qui est. Moi, je ne vois que passivité ; très rarement, dans l'amour cette simple présence qui est une action.
* ... l'angoissante approbation.
8gseagffs : La solution à long terme qui m'apparaît c'est d'abandonner l’évaluation de son estime ou de sa légitimité d'être ce que l'on est par rapport au regards de l'autre. De mon côté j'aimerais prendre la vie de cette manière immédiatement et malgré une belle intellectualisation comme on sait bien le faire cela ne suffit pas.. donc trop souvent je me sers inconsciemment de ces situations pour juste les renforcer avec ce jugement de moi-même plutôt dévalorisant dans lesquelles je me reproche de ne pas être ce que j'aimerais être. Conflit entre idéal et réalité.
Etre, oui. Durant plusieurs mois j'ai été "prokrishnamurtien", soit être dans ce qui est. Pour ne plus souffrir par la pensée - quoi d'autre ? - en acceptant ce qui est. Mais tu ne pense pas que s'est juste impossible en société ? Et sinon comment, comme a put le dire Krishnamurti qu'il existe une action dans l'état d'acceptation de ce qui est. Moi, je ne vois que passivité ; très rarement, dans l'amour cette simple présence qui est une action.
Rienestfigé- Messages : 80
Date d'inscription : 15/09/2012
Age : 30
Re: Comment gérer vous l'hostilité des autres ou leurs maladroite dureté inconsciente ?
je ne saurait répondre mieu qu'en réitérant ce que j'ai mentioner antérieurement .
Le travail du sois et d'autruit , je dirais même du tout perceptible est une tache de longue alène pour ma part .
Je te rassure aujourdhuit encore je soufre et je conçoi tes perception car j'en partager certaine similitude.
Je ne veus soufrir plus , alors je me doit d'être et de trouver l'adaptation de cet être en fonction des circonstances
Le travail du sois et d'autruit , je dirais même du tout perceptible est une tache de longue alène pour ma part .
Je te rassure aujourdhuit encore je soufre et je conçoi tes perception car j'en partager certaine similitude.
Je ne veus soufrir plus , alors je me doit d'être et de trouver l'adaptation de cet être en fonction des circonstances
8gseagffs- Messages : 558
Date d'inscription : 16/05/2012
Age : 35
Localisation : amiens
Re: Comment gérer vous l'hostilité des autres ou leurs maladroite dureté inconsciente ?
Sensible, fragile, je dois éviter les émotions fortes.
instable, mon humeur peut varier rapidement radicalement. "lunatique"...
facilement perturbé, mal à l'aise en cas d'incompréhension,
ego qui vascille, susceptibilité, sentiment d'injustice, envie de résoudre le malentendu...
et l'imagination est partie... impossible de l'arrêter...
puis hypercontrôle, crispation, rigidité, mauvaise humeur, sentiment d'urgence, il faut agir... et c'est parti les emmerdes...
blocages, mauvaises habitudes de pensées...
la légitimité... purée, ça m'a bien torturé.
il me fallait la certitude que j'étais bien bénéfique à l'humanité et non un grain de sable dans les rouages.
"maladroite dureté inconsciente", oui, je pense que par définition, par rapport à nous, ils sont ; peu sensibles, brutaux, durs, manque de finesse, peu conscients, peu empathiques etc...
mais à l'évidence on ne peut pas leur reprocher.
difficile de leur reprocher de ne pas être dans la compréhension...
c'est à nous de faire le boulot, car nous en avons la capacité, nous le pouvons. c'est notre rôle, résoudre les problèmes complexes de société.
avec moi, si ils font un minimum attention, ou ont un tempéremment concilliant, ça va.
autrement... je les évite. pour me préserver.
le plus souvent ça ne mène à rien, insister serait juste une erreur de ma part.
Accepter oui, c'est un des points les plus fondamentaux, l'Acceptation.
les choses sont comme elles sont.
nier la réalité ne la change pas et ne permet pas de résoudre les problèmes.
il faut accepter les données telles quelles sont pour pouvoir y voir clair.
accepter ne veut pas dire que ça nous plait, mais que l'on reconnait la situation de départ.
instable, mon humeur peut varier rapidement radicalement. "lunatique"...
facilement perturbé, mal à l'aise en cas d'incompréhension,
ego qui vascille, susceptibilité, sentiment d'injustice, envie de résoudre le malentendu...
et l'imagination est partie... impossible de l'arrêter...
puis hypercontrôle, crispation, rigidité, mauvaise humeur, sentiment d'urgence, il faut agir... et c'est parti les emmerdes...
blocages, mauvaises habitudes de pensées...
la légitimité... purée, ça m'a bien torturé.
il me fallait la certitude que j'étais bien bénéfique à l'humanité et non un grain de sable dans les rouages.
"maladroite dureté inconsciente", oui, je pense que par définition, par rapport à nous, ils sont ; peu sensibles, brutaux, durs, manque de finesse, peu conscients, peu empathiques etc...
mais à l'évidence on ne peut pas leur reprocher.
difficile de leur reprocher de ne pas être dans la compréhension...
c'est à nous de faire le boulot, car nous en avons la capacité, nous le pouvons. c'est notre rôle, résoudre les problèmes complexes de société.
avec moi, si ils font un minimum attention, ou ont un tempéremment concilliant, ça va.
autrement... je les évite. pour me préserver.
le plus souvent ça ne mène à rien, insister serait juste une erreur de ma part.
Accepter oui, c'est un des points les plus fondamentaux, l'Acceptation.
les choses sont comme elles sont.
nier la réalité ne la change pas et ne permet pas de résoudre les problèmes.
il faut accepter les données telles quelles sont pour pouvoir y voir clair.
accepter ne veut pas dire que ça nous plait, mais que l'on reconnait la situation de départ.
Re: Comment gérer vous l'hostilité des autres ou leurs maladroite dureté inconsciente ?
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Dernière édition par Aurel_on_air le Dim 4 Jan 2015 - 15:34, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Comment gérer vous l'hostilité des autres ou leurs maladroite dureté inconsciente ?
Je retiens Aurel,
Doucement je respecte mes besoins que je stigmatise vite par leur différences avec les autres. Et.. qu'est-ce que c'est bon de s'écouter. Mais pas facile !
Merci pour vos réponses, et il n'y a pas à dire ce vécu, cette compréhension résonne. Du faux-self à la connaissance et reconnaissance du HP.
Wise : Je ne m'étais jamais penché sur un éventuel rôle que je pouvez avoir dans la société surtout en rapport avec mon HP, j'aime beaucoup c'est pertinent car du fardeau à caché qu'est ma pensée etc.. Tous cela devient un atout, un outil cette perspective amène à une place.
Doucement je respecte mes besoins que je stigmatise vite par leur différences avec les autres. Et.. qu'est-ce que c'est bon de s'écouter. Mais pas facile !
Merci pour vos réponses, et il n'y a pas à dire ce vécu, cette compréhension résonne. Du faux-self à la connaissance et reconnaissance du HP.
Wise : Je ne m'étais jamais penché sur un éventuel rôle que je pouvez avoir dans la société surtout en rapport avec mon HP, j'aime beaucoup c'est pertinent car du fardeau à caché qu'est ma pensée etc.. Tous cela devient un atout, un outil cette perspective amène à une place.
Rienestfigé- Messages : 80
Date d'inscription : 15/09/2012
Age : 30
Re: Comment gérer vous l'hostilité des autres ou leurs maladroite dureté inconsciente ?
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Dernière édition par Aurel_on_air le Dim 4 Jan 2015 - 15:34, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Comment gérer vous l'hostilité des autres ou leurs maladroite dureté inconsciente ?
Ben j'ai envie de donner plusieurs pistes.
Quand vous sentez que l'effet émotionnel est trop intense et trop fréquent, préservez-vous en vous éloignant ou en limitant le plus possible les contacts avec des personnes avec qui cela se produit.
Mais pour réellement « passer au travers », j'ai envie de dire aussi: accepter, traverser, et tentez au moment où cela se passe de vous observer, d'observer les émotions, de mettre des mots dessus quand vous en avez l'occasion (écrire peut aider). Et aussi, si vous êtes capables d'être cet observateur, faites le choix de ne pas croire toutes les pensées qui vous traversent pendant ces périodes émotionnelles plus trash.
Soyez très indulgents par rapport à vous-mêmes. Ce que vous vivez est tout à fait légitime et la souffrance est bien réelle.
Si vous voulez allez plus loin, j'ai encore deux pistes : tentez de vous renseigner sur le concept de « corps de souffrance » dont parle Eckart Tolle dans ses livres. Ca permet de mieux comprendre ce qui se passe quand de telles émotions émergent et nous font abandonner à contre coeur la sérénité.
Ou renseignez-vous aussi sur l'EFT, Emotional Freedom Technique (livres, articles, sites internets, probablement aussi vidéos). C'est une technique toute simple qu'on peut apprendre seul, et qui permet de mettre des mots, de calmer les émotions mais aussi d'évoluer par rapport à ces bouffées qui peuvent nous assaillir.
Elle risque au début de paraître idiote et inefficace. Elle n'est rien de tout ça. Son efficacité augmente avec la pratique, il faut être patient.
Si je dis tout ça, c'est parce que je vis la même chose que vous, et que tout ce que j'ai proposé je l'utilise et ça m'aide.
Je pense que plus on a de l'indulgence par rapport à ces émotions, et
- plus on arrive à les observer sans plus tout à fait y croire***,
- plus on prend confiance en soi et
- plus la peur diminue par rapport à des situations d'hostilité,
- et enfin, moins ces situations se présentent.
***Au début c'est quand l'émotion est calmée qu'on a ce regard a posteriori, mais ensuite, il arrive que ce soit pendant l'épisode émotionnel que la présence d'esprit d'observer survient, et cela aide beaucoup.
En fait, le réveil d'une émotion est très rapide, et cela provoque des productions d'hormones qui persistent dans le circuit plusieurs heures en général. Si, pendant ce temps là, on continue, par la pensée à nourrir l'émotion, ça dure encore plus longtemps et ça augmente l'intensité des émotions.
Quand vous sentez que l'effet émotionnel est trop intense et trop fréquent, préservez-vous en vous éloignant ou en limitant le plus possible les contacts avec des personnes avec qui cela se produit.
Mais pour réellement « passer au travers », j'ai envie de dire aussi: accepter, traverser, et tentez au moment où cela se passe de vous observer, d'observer les émotions, de mettre des mots dessus quand vous en avez l'occasion (écrire peut aider). Et aussi, si vous êtes capables d'être cet observateur, faites le choix de ne pas croire toutes les pensées qui vous traversent pendant ces périodes émotionnelles plus trash.
Soyez très indulgents par rapport à vous-mêmes. Ce que vous vivez est tout à fait légitime et la souffrance est bien réelle.
Si vous voulez allez plus loin, j'ai encore deux pistes : tentez de vous renseigner sur le concept de « corps de souffrance » dont parle Eckart Tolle dans ses livres. Ca permet de mieux comprendre ce qui se passe quand de telles émotions émergent et nous font abandonner à contre coeur la sérénité.
Ou renseignez-vous aussi sur l'EFT, Emotional Freedom Technique (livres, articles, sites internets, probablement aussi vidéos). C'est une technique toute simple qu'on peut apprendre seul, et qui permet de mettre des mots, de calmer les émotions mais aussi d'évoluer par rapport à ces bouffées qui peuvent nous assaillir.
Elle risque au début de paraître idiote et inefficace. Elle n'est rien de tout ça. Son efficacité augmente avec la pratique, il faut être patient.
Si je dis tout ça, c'est parce que je vis la même chose que vous, et que tout ce que j'ai proposé je l'utilise et ça m'aide.
Je pense que plus on a de l'indulgence par rapport à ces émotions, et
- plus on arrive à les observer sans plus tout à fait y croire***,
- plus on prend confiance en soi et
- plus la peur diminue par rapport à des situations d'hostilité,
- et enfin, moins ces situations se présentent.
***Au début c'est quand l'émotion est calmée qu'on a ce regard a posteriori, mais ensuite, il arrive que ce soit pendant l'épisode émotionnel que la présence d'esprit d'observer survient, et cela aide beaucoup.
En fait, le réveil d'une émotion est très rapide, et cela provoque des productions d'hormones qui persistent dans le circuit plusieurs heures en général. Si, pendant ce temps là, on continue, par la pensée à nourrir l'émotion, ça dure encore plus longtemps et ça augmente l'intensité des émotions.
Rayon Vert- Messages : 110
Date d'inscription : 22/07/2012
Re: Comment gérer vous l'hostilité des autres ou leurs maladroite dureté inconsciente ?
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Dernière édition par Aurel_on_air le Dim 4 Jan 2015 - 15:34, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Comment gérer vous l'hostilité des autres ou leurs maladroite dureté inconsciente ?
Très intéressant merci pour ton expé,
+1 aussi pour Eckart Tolle
J'ai essayé depuis de me dire aussi quand vient cette phase de forte émotions, parce que cela me remonte direct dans la pensée et elle "débloque" sur un tas de ramifications rapide et dense pour trouver du sens et une solution, alors je me dis "simple". Pour ensuite, je vais explorer du côté EFT pour observer.
+1 aussi pour Eckart Tolle
J'ai essayé depuis de me dire aussi quand vient cette phase de forte émotions, parce que cela me remonte direct dans la pensée et elle "débloque" sur un tas de ramifications rapide et dense pour trouver du sens et une solution, alors je me dis "simple". Pour ensuite, je vais explorer du côté EFT pour observer.
Rienestfigé- Messages : 80
Date d'inscription : 15/09/2012
Age : 30
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