Nouveau défi : 6mots

queues de nains je m'y rends

un nain aqueux serait-il buvable ?

un nain bu de lui-même

à que si le nain boit
pas de nain dans ce bois

de quoi le bois du nain
du bois de buis ou bien

du bois dont on fait les pipes


nain et mégalo, paradoxe tant chéri,
se nourrir voracement de ses contradictions

quel ange boit ce nain aqueux
ange de jardin auprès du gueux

l'ange bleu soleil d'ici
boirait elle au buis du puits

Le mélange que met l'ange

Mais où sont donc les gueuses ?
N’y a-t-il ici
sur ce forum que dames patronnesses ?
Pas la moindre aguicheuse, résolument allumeuse,
provocante et femelle, souriante et cruelle,
se jouant de nous, avec facétie,
pour satisfaire nos envie de cuistres.

où sont elles donc parties toutes

De l’amour et du rire
nous guériraient de tous nos maux
pour autant que nous en ayons
et s’il fallait passer malade
pour paraître ordinaire parmi les zèbres
j’en fais le serment, illico,
dès demain je consacre mon cerveau
à me lamenter sur mes défauts.

Où ai-je enfoui mes névroses,
il me faut les retrouver prestement,
sous quelles mamelles tonitruantes et avenantes,
dans quel bui-bui infâme et glauque,
dans quel champagne ou quel whisky,
les ai-je perdues, pauvre idiot ?

que nenni rien n'y fera
la géante est partie, avec elle
son aura disparue à son tour
les autres te craignent infâme croquemitaine
haranguant sans arrêt la gente féminine
distribuant les fessés à tout va
sans mesure mais non sans tendresse

Je veux qu’on me plaigne
et qu’on me console, résolument,
qu’on m’offre un piédestal,
une couronne de lauriers, un sacrement,
pas une ou deux ou trois,
un plein harem, dévouées au nain,
je ne suis pas très ambitieux,
je les veux toutes à moi
ça ne fait que, bien compté,
une grosse moitié de l’humanité.

Penses-tu que j’exagère, Semama ?

LE SEMAMA te doit tout nain
comment pourrait il ne pas obtempérer
Tout au fond de l'Asie
Où elles sont bien plus nombreuses
Va cours creuse et décompte ton partage
ramène m'en quelques unes aussi
et c'est l'humeur joyeuse
qu'enfin ensemble nous pourrons reposer

Semama ne doit rien, il est
de ceux qui donnent bien plus
qu'ils ne prennent. Homme rare.

Semama, un jour que nous oublierons
de vivre, distraits par quelques questions
futiles, celles qui divisent l’opinion,
la faim dans le tiers-monde,
ou l’être et la raison,
ou que sais-je encore, réfléchissons,
bref, ce jour de notre mort
ayons aux lèvres le sourire enjoleur
de ceux qui souvent auront ri
de ce qu’ils ont tenté
et n’ont pour nulle chose
le regret de n’avoir essayé.

Je serai beau dans les bras,
de la Camarde, rien ne presse.

La vie est courte mais large,
a dit Jim Harrison. Belle oraison.

Don Quichotte, pauvre fou, lamentable rêveur,
imaginer la vie pour pouvoir vivre,
autant attraper les nuages au filet,
imbécile, voulant voir belles toutes choses,
refusant le réel, refusant le morose,
regarde-toi, tu n’es rien,
que ton propre et lamentable pantin,
t’agitant toi-même les ficelles.

Emmène donc avec toi ton camarade
le nain, ton lamentable frère vantard
n’a-t-il donc rien
de mieux à faire sur terre
que chanter les vertus du bonheur
lui qui n’a pour ambition
réelle que n’être pas malheureux.
Un peu de décence, certains souffrent.

gimli, oh toi le nain gimli
c'est sancho qui te parle
depuis le haut de son bidet
Don Quichotte malheureux de la manche
Et non fier Artaban superbement vaillant
Partout ferrailla et souvent du coucher
Sa fierté devant l'aile ventilée

Comment te prendre vers un destin
d'hidalgo téméraire et perdant courageux
pour faire cesser ces langoureuses plaintes
d'un nain recroqueviller de malheur

Ne te stresse pas, camarade Semama,
c’est pure stratégie pour essayer
d’attirer la grande grande blonde.

Je pensais que devant le nain,
défait et désabusé, elle s’encourrait,
pour le consoler, le raviver, nenni,
je m’en retourne ratisser, pardi.

Râteaux à vendre, neufs ou occasions.

alors il faut être moins prude
garnement éhonté, fripon chiffonnant les jupons
l'attirer par ici sans réserve
par un chemin truculent et douteux
Empruntant à Brassens et à Brel
la verve bienheureuse qui les caractérisent

"Y pas seulement à Paris que
le crime fleurit nous au village
aussi on a de beaux assassinats"

Ne me tente pas, tu sais
combien je peux plonger avec aisance
vers tout propos grivois évoquant tant
le stupre que la luxure, tudju.

J'adore ce qui est cru,
à l'instar du missionnaire qui,
visitant des contrées peuplées de cannibales,
s'il n'était cru le matin
était cuit le soir. Bon appétit.

Cachez vos vierges, rentrez vos brebis.

je sais aussi que soleil sombre
aimait le jeu rapide et vif

Elle aime toujours, elle me dit.
Elle t'aime toujours, ça aussi.
Elle nous regarde, sourit, s'attendrit,
se fâche, nous maudit, me dit.

ça c'est vite dit gimli

Ce n’est pas vite dit.
Mais si tu ne me crois,
alors, viens, je t’emmène
dans mon bistrot boire des pots.
Tu me diras tous tes rêves
et j’y croirai pour toi.
Je te dirai toutes mes peines
et tu les pleureras pour moi.
Puis, nous bafouillerons gaiement des poèmes,
odes à tous ces voyages imaginaires,
tous ces pays, ces culs rebondis,
ces poitrines avenantes, ces nuits,
ces jours ensoleillés, ces rendez-vous,
réussis ou manqués, toutes ces choses
que nous avons rêvées, aimées.

Crois ce que je te dis,
car si ce n’est vrai,
c’est quand même peut être.

Difficile d'expliquer en six mots...

Prends-en douze, ou six cents.

les mathématiques c'est aussi difficile
avec seulement 6 mots pour expliquer
mais il faut répéter les séquences
découper sa pensée en tranches présentées
en nuances acceptables et bien organisées

Les mathématiques, c'est pas automatique !

Parce que c'est tellement axiomatique !

Pour un mauvais jeu de mot
du tac au tac sur axiomatique
va peut être falloir me laisser
juste encore une heure ou deux.

Qu'est-ce que l'axiomatique ?
— L'axe où matrice ne sèche.

l’algorithmique est autrement plus simple
moins essoufflante que la danse rythmique
que viens faire là l'axiomatique?
à la place d'histoires pantagruéliques
Rabelais nous manque hélons le là

Cadeau d'une grande grande blonde :

Axiomes somatiques sont des noeuds allergeniques !

Ah! Que ces somatiqueux nous agacent!

Incroyable, le rythme est venu seul!

Rabelais moi de vous inviter, Semama
à nos prochaines agapes, fêtes orgiaques.

A l’instar du supplice du pal,
qui commence bien et finit mal,
après dîner, alors que je culbutais
la géante sur la table, soudard,
ses jambes autour de mon cou
j’allais attaquer goulument le dessert
et voilà qu’elle se plaint
d’une fourchette piquant sa fesse.
Les choses ménagères sont castrantes.

Je viens me saouler l'âme
Je veux ce soir tout oublier
Je veux me torcher la gueule
Pleurer un coup, sans le tirer
Je veux hurler, je suis loup
-Et je ne suis que chat
Il ne faut pas l'oublier
Cela au moins, mais le reste
Aux oubliettes! Je suis si las
Que je me lamente, propos stériles
Je donne dans le grand mélodrame
Une fois n'est pas coutume
Je bois, je vois, je crois
Je ne me noie pas cependant
Je flotte, éthéré, atterré, traître et
Honnête, trop sûrement, je suis bébé
Le Père Noël est bien vieux
Et je suis censé le remplacer
On me l'a dit, plusieurs fois
Je n'en peux plus douter
Me reste encore à l'accepter...

Il ment éhontément, le vilain garnement
Il est sous les lames, noyé
Les larmes le submergent, nez coule
Tous à vos postes, il sombre
Elles lui ont dit, que faire?
Il ne peut écoper pour cela,
De crimes, il n'y a
Seulement la certitude de trop parler
Même après l'incitation, non non,
Il doit se taire sous peine
D'être appelé "le vilain pervers"...

Relevons ce port noble, mon ami!
Soyez fier de qui vous êtes!
Assumez-vous pleinement, vous le pouvez
Essuyez moi donc ce nez rouge
Et reprenez Rudolf en cet attelage
L'attelage du solitaire Père Noël!

tout cela n'est pas grave
dans 5 pages, de nouveaux personnages

trop de boulot là pour jouer
un travail de réflexion à peaufiner
toute ma concentration va y passer
peut-être à midi ou soirée
j'aurais le plaisir de continuer
Gimli garde en tua cette fête!
je viendrais assurément m'y abreuver

S'il ne reste qu'un
je serai le dernier des fêtards
réfléchis donc joyeux, pense aux agapes
que nous vivrons dès ce soir.

S'il ne reste qu'un
je serai l'ultime soûlard hilare
N'en déplaise au nain fêtard...
"Pensons aux frelons à sciatiques", Gimli?
Etrange pensée que je leur lègue :
"Pour l'abbé solution, voir abeille"...

Seuls les passagers du train 2.0
confondent soûlardise et ivresse, petit chat.
Les nuances ne sont dans wikipedia.
La soûlardise rend brutal et casse-couille,
Quand l’ivresse affute sens, émotions,
rend amoureux, poète, conquérant, ami, joyeux.
La soûlardise est un acte solitaire,
une branlette, là où l’ivresse
est un partage, est une fête.

Remarque d’un vieux con, certes,
Mais à un jeune con, aussi.

Je t’aime bien, petit chat,
Tant pis pour ta gueule, vas.

Soûlard haineux ne reste pas solitaire
Il préfère aller casser les brouilles
Mais le schizophrène passe au dessus
De tout cela, il est multiple
Et son nombre lui confère droit
D'être saoul, d'être ivre
De fêter en déprimant et inversement
Si ce soir vous voyez soûlard,
Demandez gentiment à l'immonde salopard
De bien vouloir céder la place
Au pouët, la mie, dites-lui :
"Finie la branlette! Rumine ta défaite
Mais fais le ailleurs et, partant,
Renvoie nous l'ascenseur, lui dedans
L'as non censeur, l’idolâtré
Jeune con, las sans âme soeur
Mais tout de même connaissant bonheur!"
Il acquiescera sans mot, sans doute,
Car trop heureux de s'effacer
Et d'enfin pouvoir replonger satisfait
Dans sa morbide langueur, content oui,
De s'être fait ainsi refouler.
Et l'insouciant débarquera, des fleurs
Plein les bras, où l'autre
Ne portait que narcisses et soucis
Il arborera à la boutonnière pensées,
Et Belles-de-nuit aux bras,
Il s'en ira danser, joyeux...
Si, las! faux pas le prend
Ne lui en voulez pas, amis,
N'oubliez pas soûlard en lui
Et sa démarche bancale, sale gueule...
N'ayez crainte, il se relèvera
Et avec entrain la fête reprendra!

Les cons seuls se consolent, hein?
... Moi aussi je t'aime bien!

Allez, alors, commençons les préliminaires, tudju :

Triche, je ne peux pas riposter...

les cons seuls abondent en soirée
de fous mots seront là prononcés
Le petit chat à la console
s'active s'ébroue se dissipe
les fervents défenseurs des plaisirs énoncés
plus chenus plus ventrus plus ivres
de leurs jeux entremêlés d'étrange
attendent en embuscade le chat tigre
fraîchement revenu qui d'emblée vocifère