Mi casa es tu casa...
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Mi casa es tu casa...
D'un enfant à un autre...
Je repense et je revois... je le revois ce petit garçon seul souvent dans sa chambre, courbé sur ses devoirs...je le revois ce petit garçon pris sur le fait, au hasard d'une photo...un crayon aux lèvres et les yeux dans le vague...il est déjà parti...loin...très loin! Trop loin pour l'école et ses propres parents...il est parti et se retourne déjà en réalisant que ceux qu'il aime tant lui manque...il revient alors.
Je repense et je revois ce petit garçon, les rêves pleine la tête et des larmes plein les yeux lors de la veillée funèbre de la fille d'amis de ses parents...il la revoit cette jeune fille défenestrée à l'âge de 13 ans. Il revoit ce texte qu'elle avait laissé à ses parents alors: " Je suis trop heureuse pour vivre ici"... Il avait cherché à comprendre, il avait scruté ces 4 dalles de béton enfoncées sous la fenêtre pour y trouver une réponse...
Je repense et je le revois alors ce petit garçon qui pleurait seul souvent de trop aimer les gens... de ne pas comprendre la méchanceté...je le revois pleurer sur la sienne de méchanceté la fois ou il avait cassé le nez de l'un de ses petits camarades qui l'avait ennuyé toute l'année... je le revois alors serrer les dents de ce jour ou il n'a plus jamais donné un coup ailleurs que dans un mur...je le revois serrer les dents en essuyant une larme après avoir pris des coups sans jamais les rendre...
Je repense et je le revois ce petit garçon qui a quitté son corps le jour où sa compagne s'est ri de lui parce que comme dans un rêve il avait déposé des roses partout dans son logis et qu'il l'attendait elle allongé dans leur couche...Je le revois alors...ravalant son amertume devant ce rire niais et devant tant d'incompréhension et de méconnaissance...
Je le revois ce petit garçon...rêver tant et plus qu'il n'arrivait plus à faire les choses tant le rêve de sa propre vie s'effilochait...je le repense cet enfant qui avait besoin qu'on lui prenne la main!
Je revois et je repense cette mère, belle et imposante, forte et titanesque dans sa générosité pour les autres... je la revois cette mère remettant toujours en question son éducation, toujours remettant en question ce qu'elle avait donné à son unique petit garçon...au point que ce petit garçon, à qui l'on avait tant répété qu'il est souhaité mais plus attendu....a qui l'on a tellement répété que sa maman avait eu une vie avant et qu'elle en parlait tant de cette vie...avec des regrets a peine voilé...
Je les réécoute ces chansons que sa mère a tant chantées...sur la liberté des femmes, sur la mort, sur l'espoir... je les fredonne ces refrains qu'il a fini par connaître par cœur et qui l'ont vaincu bien avant la bataille...
Je le revois alors ce petit garçon attablé des heures durant avec sa mère qui lui parlait de tout ce qu'elle avait espéré et qu’elle n'aurait jamais...je le revois sombrer dans la culpabilité et quitter son corps encore pour ne plus sentir son ventre douloureux et la bile amère qui lui montait à la bouche...
Je le revois alors ce petit garçon, cet enfant, tendant des cadeaux à sa maman pour s'entendre dire "qu'as-tu à te faire pardonner?"... jamais satisfaite de ce que le petit garçon essayait de lui montrer...jamais à l'écoute de ce que ce petit garçon, le sien, qui n'avait jamais demandé à être là, essayait de lui dire sous prétexte d'affabulations ou de théories fumeuse... au lieu d'être efficace pour lui et à l'école... Je la revois cette mère qui ne s'est jamais beaucoup aimée elle-même et qui a fini par faire douter ce petit garçon...
Je le revois aussi ce petit garçon, fier de cette mère qui lui a pourtant tant donné, je le revois cet enfant riant avec cette mère omnipotente et inébranlable...le croyait-il?
Je le repense ce petit garçon recroquevillé cet été dans son lit, plié en deux de douleur tant le retour dans son corps a été douloureux...tant il a été merveilleux... Son corps, ce corps étranger dont il s'est toujours senti si différent...si différent de ce que les gens voyaient de lui... de ce que les gens disaient de lui... Je le revois ce corps secoué de sanglots interminables face à un lac...tant l'émotion était vive dans ce corps, de se sentir à nouveau...
Je l'ai retrouvé ce petit garçon et il m'a pris la main... il s'est approché de mon oreille et m'a dit : " Mi casa es tu casa "
Et j'ai pleuré... le petit garçon lui? Il a sourit... et m'a tiré la main doucement pour repasser le pas de cette porte restée close trop longtemps...
Aujourd'hui...je suis à nouveau ce petit garçon...laissé errant et seul trop longtemps... je le suis à nouveau cet enfant qui rêve et qui se réjouit...il rit fort d'ailleurs...il parle trop et pose trop de questions... il ne fait pas assez de choses...toujours à trop penser et à tout remettre en question... mais il me fait sourire ce petit garçon...il m'a tant manqué...
Merci...petit garçon...
Je repense et je revois... je le revois ce petit garçon seul souvent dans sa chambre, courbé sur ses devoirs...je le revois ce petit garçon pris sur le fait, au hasard d'une photo...un crayon aux lèvres et les yeux dans le vague...il est déjà parti...loin...très loin! Trop loin pour l'école et ses propres parents...il est parti et se retourne déjà en réalisant que ceux qu'il aime tant lui manque...il revient alors.
Je repense et je revois ce petit garçon, les rêves pleine la tête et des larmes plein les yeux lors de la veillée funèbre de la fille d'amis de ses parents...il la revoit cette jeune fille défenestrée à l'âge de 13 ans. Il revoit ce texte qu'elle avait laissé à ses parents alors: " Je suis trop heureuse pour vivre ici"... Il avait cherché à comprendre, il avait scruté ces 4 dalles de béton enfoncées sous la fenêtre pour y trouver une réponse...
Je repense et je le revois alors ce petit garçon qui pleurait seul souvent de trop aimer les gens... de ne pas comprendre la méchanceté...je le revois pleurer sur la sienne de méchanceté la fois ou il avait cassé le nez de l'un de ses petits camarades qui l'avait ennuyé toute l'année... je le revois alors serrer les dents de ce jour ou il n'a plus jamais donné un coup ailleurs que dans un mur...je le revois serrer les dents en essuyant une larme après avoir pris des coups sans jamais les rendre...
Je repense et je le revois ce petit garçon qui a quitté son corps le jour où sa compagne s'est ri de lui parce que comme dans un rêve il avait déposé des roses partout dans son logis et qu'il l'attendait elle allongé dans leur couche...Je le revois alors...ravalant son amertume devant ce rire niais et devant tant d'incompréhension et de méconnaissance...
Je le revois ce petit garçon...rêver tant et plus qu'il n'arrivait plus à faire les choses tant le rêve de sa propre vie s'effilochait...je le repense cet enfant qui avait besoin qu'on lui prenne la main!
Je revois et je repense cette mère, belle et imposante, forte et titanesque dans sa générosité pour les autres... je la revois cette mère remettant toujours en question son éducation, toujours remettant en question ce qu'elle avait donné à son unique petit garçon...au point que ce petit garçon, à qui l'on avait tant répété qu'il est souhaité mais plus attendu....a qui l'on a tellement répété que sa maman avait eu une vie avant et qu'elle en parlait tant de cette vie...avec des regrets a peine voilé...
Je les réécoute ces chansons que sa mère a tant chantées...sur la liberté des femmes, sur la mort, sur l'espoir... je les fredonne ces refrains qu'il a fini par connaître par cœur et qui l'ont vaincu bien avant la bataille...
Je le revois alors ce petit garçon attablé des heures durant avec sa mère qui lui parlait de tout ce qu'elle avait espéré et qu’elle n'aurait jamais...je le revois sombrer dans la culpabilité et quitter son corps encore pour ne plus sentir son ventre douloureux et la bile amère qui lui montait à la bouche...
Je le revois alors ce petit garçon, cet enfant, tendant des cadeaux à sa maman pour s'entendre dire "qu'as-tu à te faire pardonner?"... jamais satisfaite de ce que le petit garçon essayait de lui montrer...jamais à l'écoute de ce que ce petit garçon, le sien, qui n'avait jamais demandé à être là, essayait de lui dire sous prétexte d'affabulations ou de théories fumeuse... au lieu d'être efficace pour lui et à l'école... Je la revois cette mère qui ne s'est jamais beaucoup aimée elle-même et qui a fini par faire douter ce petit garçon...
Je le revois aussi ce petit garçon, fier de cette mère qui lui a pourtant tant donné, je le revois cet enfant riant avec cette mère omnipotente et inébranlable...le croyait-il?
Je le repense ce petit garçon recroquevillé cet été dans son lit, plié en deux de douleur tant le retour dans son corps a été douloureux...tant il a été merveilleux... Son corps, ce corps étranger dont il s'est toujours senti si différent...si différent de ce que les gens voyaient de lui... de ce que les gens disaient de lui... Je le revois ce corps secoué de sanglots interminables face à un lac...tant l'émotion était vive dans ce corps, de se sentir à nouveau...
Je l'ai retrouvé ce petit garçon et il m'a pris la main... il s'est approché de mon oreille et m'a dit : " Mi casa es tu casa "
Et j'ai pleuré... le petit garçon lui? Il a sourit... et m'a tiré la main doucement pour repasser le pas de cette porte restée close trop longtemps...
Aujourd'hui...je suis à nouveau ce petit garçon...laissé errant et seul trop longtemps... je le suis à nouveau cet enfant qui rêve et qui se réjouit...il rit fort d'ailleurs...il parle trop et pose trop de questions... il ne fait pas assez de choses...toujours à trop penser et à tout remettre en question... mais il me fait sourire ce petit garçon...il m'a tant manqué...
Merci...petit garçon...
Aethos- Messages : 724
Date d'inscription : 19/12/2012
Age : 44
Localisation : Suisse - Nyon
Re: Mi casa es tu casa...
Merci...petit garçon ! Magnifique. Je plussoie !
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Mi casa es tu casa...
Déjà posté ailleurs, mais tant pis, cette vidéo je la sens bien au chaud en dessous de ce très beau texte.
Re: Mi casa es tu casa...
Merci Aethos!
Aussi aimants qu'ils puissent être, nombreux sont les parents qui n'étaient pas prêts à acceuillir dignement le petit être que nous sommes lors de notre "attérissage"...Si petit et si grand pour ce qu'il vient juste d'accomplir, sous les yeux blazés du monde hospitalier qui, loin de se douter du chemin parcouru, acceuille le petit humain comme un tas de viande qu'il s'agit de peser et de mesurer prestement.
Je me garderai bien de porter un jugement sur ces parents-là car je fus, hélàs, moi aussi une bien piètre maman!
Mais à qui la chance fut donnée, malgré tout, allez savoir pourquoi, de retrouver cette petite fille qui aimait les sucettes au coca, la pluie sur son visage et les livres de Martine.
La vie ne m'a pas jugée.........merci la vie!
Aussi aimants qu'ils puissent être, nombreux sont les parents qui n'étaient pas prêts à acceuillir dignement le petit être que nous sommes lors de notre "attérissage"...Si petit et si grand pour ce qu'il vient juste d'accomplir, sous les yeux blazés du monde hospitalier qui, loin de se douter du chemin parcouru, acceuille le petit humain comme un tas de viande qu'il s'agit de peser et de mesurer prestement.
Je me garderai bien de porter un jugement sur ces parents-là car je fus, hélàs, moi aussi une bien piètre maman!
Mais à qui la chance fut donnée, malgré tout, allez savoir pourquoi, de retrouver cette petite fille qui aimait les sucettes au coca, la pluie sur son visage et les livres de Martine.
La vie ne m'a pas jugée.........merci la vie!
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: Mi casa es tu casa...
Le petit garçon a mal dedans... il crie et tape fort...les murs vacillent... pourtant ils semblent ne jamais vouloir tomber... D'où lui vient cet énergie irréelle qui maintient encore l'intégrité de cette tombe de ténèbres dans laquelle il s'est enfermée seul ce petit garçon?
D'où lui vient cette rage et cette colère, qui à chaque fois qu'elles veulent sortir sont refoulées dans les limbes de la douleur, par peur qu'elles ne soient pas légitimes? Et il pleure ce petit garçon... il pleure autant qu'il rit... ce que les gens ne voient pas... que lorsque sa bouche articule un trait d'humour, souvent orienté contre lui-même, les gens y voient du deuxième degré...lui ne voit que de la lucidité...et il rit de voir les autres rire de lui avec tant de légèreté...ignorant de la puissance colossale de sa terreur de se voir nu toujours, et pâle devant les autres... sans aucun fard, sans aucune aménité...
Il rit pourtant ce petit garçon, car il sait que son amour est infini...qu'il en assez pour tout le monde... il se sent puissant le petit garçon! Il sait qu'il a réussi là où tant d'autres ont échoué... aimer la vie, aimer les autres malgré soi... Débordant de paradoxe jusque dans ce corps qu'il n'aime pas...trop dur, trop épais, trop trapu... le petit garçon lui? Il est tendre et fort en même temps...prêt à tuer pour défendre ses idées... pour défendre cet absolu qu'il vit quotidiennement et qui lui inflige tant de tourments... pourtant il se relève à chaque chute... Conscient de la chance qu'il a de voir toutes ces lumières autour de lui, conscient de la chance qu'il a de vivre...car la vie lui a été belle et pourtant... dedans il hurle et saccage... il hurle de voir que toutes les qualités que les autres lui attribuent sont de l'ignorance... ils ne voient pas... ils ne le voient pas ce petit garçon...
Il pleure ce petit garçon d'en avoir tant usé et fatigué ces autres qu'il aimait tant... il les a vu partir sans se retourner... il leur a dit... je continuerai sans vous... je veux aimer encore et encore et encore... pour toujours... Et il l'a fait ce petit garçon...qui doute de la légitimité de son bonheur comme de sa rage!
Il ne se laisse rien.... il ne se passe aucune approximation... et les autres aiment ses qualités...
Une image se craquèle... le mur se fend... il comprend alors ce petit garçon que ceux qui lui ont sans cesse répété qu'il était trop se trompaient... il n'est pas trop! Il est abondance... abondance de joie, de peur, de colère, de bonheur....et il n'y a jamais trop dans l'abondance... juste ce qu'il faut pour toutes et tous... Il est bonheur, il est la colère même, la peur et le courage... il est tout ce qu'il a ressenti dedans... et pourtant il se fait peur le petit garçon... il n'ose pas sortir sortir de cette cage... il a peur d'oblitérer et de détruire, de casser et de blesser... il a peur de faire mal... lui qui a tant regardé et observé pour essayer de comprendre...
Il ne comprend pas ce petit garçon ce que les gens attendent de lui... il n'a pas de plaisir dans les démonstration de force, ni dans un préau ni sur un oreiller... il n'a aucun plaisir à faire valoir un ascendant sur les autres... et ces autres pourtant le lui réclament... il n'y voit aucune justice, aucune humilité ni aucun courage...
Il aimerait tant être désiré ce petit garçon...pas pour ce qu'il donne, pas pour cet infinitude de choses qu'il a à donner... non ... il aimerait juste que l'on aime son image... cette image viciée qu'il abhorre tant... il aimerait juste éveiller le désir chez ceux qu'il aime... mais à chaque fois le miroir froid et glacé lui renvoie cette image fêlée de lui même... un remède...
Il est devenu le remède à ses propres rêves ce petit garçon, il est devenu le remède à tout ce qu'il souhaitait pour les autres... il a même remédié à ses désirs... il a été le remède au bonheur de ceux qu'il aimait le plus...
D'où lui vient cette rage et cette colère, qui à chaque fois qu'elles veulent sortir sont refoulées dans les limbes de la douleur, par peur qu'elles ne soient pas légitimes? Et il pleure ce petit garçon... il pleure autant qu'il rit... ce que les gens ne voient pas... que lorsque sa bouche articule un trait d'humour, souvent orienté contre lui-même, les gens y voient du deuxième degré...lui ne voit que de la lucidité...et il rit de voir les autres rire de lui avec tant de légèreté...ignorant de la puissance colossale de sa terreur de se voir nu toujours, et pâle devant les autres... sans aucun fard, sans aucune aménité...
Il rit pourtant ce petit garçon, car il sait que son amour est infini...qu'il en assez pour tout le monde... il se sent puissant le petit garçon! Il sait qu'il a réussi là où tant d'autres ont échoué... aimer la vie, aimer les autres malgré soi... Débordant de paradoxe jusque dans ce corps qu'il n'aime pas...trop dur, trop épais, trop trapu... le petit garçon lui? Il est tendre et fort en même temps...prêt à tuer pour défendre ses idées... pour défendre cet absolu qu'il vit quotidiennement et qui lui inflige tant de tourments... pourtant il se relève à chaque chute... Conscient de la chance qu'il a de voir toutes ces lumières autour de lui, conscient de la chance qu'il a de vivre...car la vie lui a été belle et pourtant... dedans il hurle et saccage... il hurle de voir que toutes les qualités que les autres lui attribuent sont de l'ignorance... ils ne voient pas... ils ne le voient pas ce petit garçon...
Il pleure ce petit garçon d'en avoir tant usé et fatigué ces autres qu'il aimait tant... il les a vu partir sans se retourner... il leur a dit... je continuerai sans vous... je veux aimer encore et encore et encore... pour toujours... Et il l'a fait ce petit garçon...qui doute de la légitimité de son bonheur comme de sa rage!
Il ne se laisse rien.... il ne se passe aucune approximation... et les autres aiment ses qualités...
Une image se craquèle... le mur se fend... il comprend alors ce petit garçon que ceux qui lui ont sans cesse répété qu'il était trop se trompaient... il n'est pas trop! Il est abondance... abondance de joie, de peur, de colère, de bonheur....et il n'y a jamais trop dans l'abondance... juste ce qu'il faut pour toutes et tous... Il est bonheur, il est la colère même, la peur et le courage... il est tout ce qu'il a ressenti dedans... et pourtant il se fait peur le petit garçon... il n'ose pas sortir sortir de cette cage... il a peur d'oblitérer et de détruire, de casser et de blesser... il a peur de faire mal... lui qui a tant regardé et observé pour essayer de comprendre...
Il ne comprend pas ce petit garçon ce que les gens attendent de lui... il n'a pas de plaisir dans les démonstration de force, ni dans un préau ni sur un oreiller... il n'a aucun plaisir à faire valoir un ascendant sur les autres... et ces autres pourtant le lui réclament... il n'y voit aucune justice, aucune humilité ni aucun courage...
Il aimerait tant être désiré ce petit garçon...pas pour ce qu'il donne, pas pour cet infinitude de choses qu'il a à donner... non ... il aimerait juste que l'on aime son image... cette image viciée qu'il abhorre tant... il aimerait juste éveiller le désir chez ceux qu'il aime... mais à chaque fois le miroir froid et glacé lui renvoie cette image fêlée de lui même... un remède...
Il est devenu le remède à ses propres rêves ce petit garçon, il est devenu le remède à tout ce qu'il souhaitait pour les autres... il a même remédié à ses désirs... il a été le remède au bonheur de ceux qu'il aimait le plus...
Aethos- Messages : 724
Date d'inscription : 19/12/2012
Age : 44
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