Coming out
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Harpo
FakePlasticTrees
Fiddle
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Coming out
Bonjour,
Par où commencer cette présentation ? Punaise... Je ne vais quand même pas raconter toute ma vie dans mon premier post ! Et pourtant, en même temps, je n'ai plus envie de me cacher et c'est pour ça que je me suis inscrite ici. C'est une démarche forte pour moi, ça marque le fait que je m'accepte enfin en tant que zèbre. J'ai décidé de sortir de la caverne où je vivais recluse, en me disant que j'ai peut-être trouvé un endroit où échanger librement sans avoir à jouer un rôle pour ne pas paraître trop ci, trop ça, pas assez ci, pas assez ça et pouvoir être enfin comprise et acceptée "publiquement" telle que je suis au fond.
Comment j'ai découvert que j'étais zèbre ? Par la musique, plus particulièrement le violon. Je passe les raisons obscures (à remplir un bouquin entier...) qui ont fait que passionnée de musique depuis le plus jeune âge, je n'ai pu commencer à jouer d'un instrument qu'à l'âge de 41 ans. Mon violon en main, un cataclysme émotionnel s'est déclenché, les fans de psy seront ravis, pour les autres, ça peut sembler brumeux et c'est pour ça que j'évite de trop en parler autour de moi... Bref, en gros, le ressenti était si fort que ça a fait sauter le couvercle que je mettais sur mes émotions, mon ressenti et ma véritable personnalité depuis toute gamine, toutes mes barrières sont tombées, une bonne grosse crise de la quarantaine dans toutes les règles de l'art avec toutes les révélations qui vont avec.
18 mois d'auto-psychothérapie plus tard, dont 3 mois éclair avec une psy idéale (pour moi) qui a été un élément repère et mon garde-fou pendant la période la plus critique où j'hésitais entre angoisse de la folie et... angoisse de la folie, j'en suis arrivée à enfin comprendre le pourquoi du comment et décider d'assumer ce que je suis, un zèbre qui s'est renié avec force toute sa vie parce que renié à la source, non reconnu par sa famille et pour cause : le seul zèbre de la famille était ma mère, à priori aspie, mais aucun médecin ne l'a jamais reconnue en tant que telle, on s'est contenté de l'interner dans un hôpital psychiatrique et de la droguer sans chercher à comprendre (dossier médical à l'appui, à en pleurer de rage...). Elle a été la honte de la famille, on m'a prévenue très tôt : il était hors de question de devenir comme elle au risque d'être internée à mon tour. Il fallait donc renoncer à toute envie de pleurer, d'exprimer mes sentiments, de montrer une différence quelle qu'elle soit, il fallait passer totalement inaperçue, ne surtout pas se faire repérer sinon, c'était risquer le rejet total. Elle est décédée il y a bientôt 14 ans. Le tableau est dressé...
Quand mon fils (l'aîné, âgé de ... bientôt 14 ans) a fait son entrée dans la vie en société, à la crèche donc , j'ai immédiatement ressenti son malaise comme si c'était le mien, toutes ses années de maternelle, de primaire, l'entrée au collège, j'ai souffert avec lui, je ne comprenais que trop bien ce qu'il ressentait, ce décalage avec les autres. Et son père (zèbre pas assumé) qui faisait mine de ne rien voir et disait qu'il avait un fichu caractère, point. Je bouillonnais intérieurement, les nerfs à vif. Je savais pertinemment qu'il n'y pouvait rien et surtout, je ressentais sa souffrance de ne pas être accepté, de ne pas être intéressé, d'être en décalage permanent avec les autres.
On a beaucoup, beaucoup parlé mon fiston et moi, j'ai toujours été à l'écoute et sans pouvoir mettre des mots parce que je ne savais pas encore de quoi il s'agissait, je l'ai toujours encouragé à rester tel qu'il était, à ne pas chercher à se fondre dans la masse, que s'il était différent, c'était comme ça et que la seule chose sur laquelle il devait "travailler", c'était sur la manière dont il pourrait souffrir le moins possible. Quel miroir, quand j'y pense, avec le recul... Aujourd'hui, bien qu'ado avec la "crise" que ça implique, il est resté mûr et analyse les choses comme un adulte.
C'est par lui que la "révélation" est arrivée... Parce qu'il était un cas "facile" à détecter puisqu'encouragé dans sa différence et que j'ai toujours cherché à comprendre pourquoi, comment, etc (ça vous étonne ? ). Je vous passe le descriptif de sa personnalité, ce n'est pas le but ici, n'est-ce pas ? Ce qui est sûr, c'est qu'on a fini par comprendre que tout ça était lié, que ça faisait partie du package livré à la naissance et qu'il ne s'agissait pas d'avoir un "fichu caractère point".
Quand la psy m'a dit de but en blanc : "vous le reconnaissez pour votre fils, mais pour vous, vous ne voulez pas, hein...", elle m'a cloué le bec (ce qui s'avère être un tour de force, à plus forte raison chez la psy ! ). C'est comme si elle avait appuyé sur un bouton RAZ. Dans ma tête, j'ai tout rejeté en bloc, parce que c'était pas possible, comment ça aurait pu être possible, je l'aurais su quand même ! J'aurais fait mieux, tellement mieux que ça de ma vie... Et puis on me l'a tellement rabâché : tu es comme tout le monde, tu dois te comporter comme tout le monde, tu as un fichu caractère, prends toi en main, ne te laisse pas aller à ton naturel sinon tu vas finir comme ta mère... Elle se trompait, forcément, j'avais réellement un fichu caractère et je devais encore faire des efforts pour m'améliorer, c'était tout.
Bref (enfin "bref", ce n'est plus vraiment le mot vu la longueur que commence à prendre ce message ), passée la période de refus total, j'ai commencé à m'analyser comme si j'étais quelqu'un d'autre et à accepter l'idée tout doucement. Alors une colère phénoménale m'est venue, contre moi d'abord, de m'être restreinte à ne faire que des trucs minables alors que j'aurais pu faire beaucoup mieux et que je le savais, mais il fallait passer inaperçue. Colère de m'être sabrée professionnellement parlant par manque de confiance en moi, par envie surtout de me fondre dans la masse et dans le même temps, me sentir mal, mais si mal parce que je m'ennuie à mourir. J'ai été jusqu'à créer mon propre job dans un domaine où je ne pouvais pas m'épanouir, c'était impossible !! Puis ça a été une colère contre tous ceux qui m'ont imposé ce couvercle depuis la naissance. Je tente de prendre du recul, je médite, fais de la relaxation, mais j'avoue, la colère revient encore souvent, j'apprends à l'accepter, comme j'apprends à accepter mes différentes émotions, autant j'ai le droit de pleurer quand j'en ai envie, de laisser sortir un éclat de rire, même s'il est tonitruant, autant j'ai le droit d'être en colère, ça oui ! Mais tout ça est très nouveau pour moi... Ca donne lieu à des comportements étranges comme passer des larmes au rire en moins d'une minute, au fur et à mesure que je suis mes idées. Ah, mes séances de méditation peuvent être très déroutantes, mais peu importe en fait, il n'y a personne pour les voir .
Alors plutôt que dépenser de l'énergie dans le vide, j'ai décidé d'essayer de transformer cette boule de colère pour tout mettre en oeuvre dans l'objectif de devenir enfin l'adulte responsable qui connaît ses capacités et ses limites, les accepte et surtout, les met en valeur. J'ai donc fait un bilan de compétences perso et pro (oui, toute seule, au point où j'en étais, c'était le moment) et bien que je m'autorise à découvrir encore des capacités (ce qui n'est pas chose facile parce que la confiance en moi, ben en toute logique, je ne l'ai pas puisque je mesure surtout tout ce que je ne sais et ne peux pas faire...), j'ai trouvé une voie professionnelle qui correspond à toutes mes facettes et répond à mes besoins psy, à ce besoin de reconnaissance, de contact humain, d'empathie, un job multi facettes où je ne risquerai pas de me lasser car il s'agit de cogiter, d'être partout à la fois, réactive et innovante chaque jour, tout ce qu'il me faut, quoi. Là où justement, j'ai toujours saoulé les autres avec mes 15000 idées à la minute, je vais enfin pouvoir trouver matière à les employer sans qu'on me le reproche, bien au contraire, puisque ce sera le but . A 43 ans bientôt, je m'engage dans une nouvelle formation où je vais me retrouver sûrement la "vieille" de la promo, mais ça c'est vraiment pas un problème, les décalages, j'ai l'habitude... Je vais devenir animatrice sociale pour public fragilisé (personnes âgées et/ou handicapées) avec option musicothérapie, une sorte de revanche sur la vie, je suis née de là, d'une différence, du handicap de ma maman qu'elle m'a transmis avec la maladie en moins, je ne porte plus le poids de la honte qui était celui de la famille mais n'a jamais été la mienne, je me sens plus à l'aise avec des personnes handicapées qu'avec des valides bornés parce que je sens que je peux leur apporter quelque chose, leur montrer que dans toute leur différence, ils ont des capacités et une valeur humaine inestimable : ils sont VRAIS. Je viens de là, j'aspire à y retourner, les épaules redressées, je ne veux plus me cacher.
Et le fait de m'accepter a fait bouger les choses à la maison, maintenant, tous les quatre, nous savons, mon mari, notre fils et notre fille (bientôt 12 ans) et moi que nous sommes tous les quatre des zèbres, nous sommes encore en pleine période de découverte mutuelle et d'acceptation réciproque et je dois avouer que ça fait un bien fou à notre vie de famille, parce que plus personne ne joue de rôle. J'aime cette idée que la famille soit devenue cette zone de répit, moi qui l'ai toujours cherchée désespérément et sans succès ailleurs...
Merci d'avoir lu jusqu'au bout. Ailleurs, j'évite ce genre de choses, je me suis dit qu'ici, c'était justement l'endroit où je pouvais en parler sans choquer. Et encore une fois, c'est une façon pour moi de l'assumer... Merci de me le permettre
Par où commencer cette présentation ? Punaise... Je ne vais quand même pas raconter toute ma vie dans mon premier post ! Et pourtant, en même temps, je n'ai plus envie de me cacher et c'est pour ça que je me suis inscrite ici. C'est une démarche forte pour moi, ça marque le fait que je m'accepte enfin en tant que zèbre. J'ai décidé de sortir de la caverne où je vivais recluse, en me disant que j'ai peut-être trouvé un endroit où échanger librement sans avoir à jouer un rôle pour ne pas paraître trop ci, trop ça, pas assez ci, pas assez ça et pouvoir être enfin comprise et acceptée "publiquement" telle que je suis au fond.
Comment j'ai découvert que j'étais zèbre ? Par la musique, plus particulièrement le violon. Je passe les raisons obscures (à remplir un bouquin entier...) qui ont fait que passionnée de musique depuis le plus jeune âge, je n'ai pu commencer à jouer d'un instrument qu'à l'âge de 41 ans. Mon violon en main, un cataclysme émotionnel s'est déclenché, les fans de psy seront ravis, pour les autres, ça peut sembler brumeux et c'est pour ça que j'évite de trop en parler autour de moi... Bref, en gros, le ressenti était si fort que ça a fait sauter le couvercle que je mettais sur mes émotions, mon ressenti et ma véritable personnalité depuis toute gamine, toutes mes barrières sont tombées, une bonne grosse crise de la quarantaine dans toutes les règles de l'art avec toutes les révélations qui vont avec.
18 mois d'auto-psychothérapie plus tard, dont 3 mois éclair avec une psy idéale (pour moi) qui a été un élément repère et mon garde-fou pendant la période la plus critique où j'hésitais entre angoisse de la folie et... angoisse de la folie, j'en suis arrivée à enfin comprendre le pourquoi du comment et décider d'assumer ce que je suis, un zèbre qui s'est renié avec force toute sa vie parce que renié à la source, non reconnu par sa famille et pour cause : le seul zèbre de la famille était ma mère, à priori aspie, mais aucun médecin ne l'a jamais reconnue en tant que telle, on s'est contenté de l'interner dans un hôpital psychiatrique et de la droguer sans chercher à comprendre (dossier médical à l'appui, à en pleurer de rage...). Elle a été la honte de la famille, on m'a prévenue très tôt : il était hors de question de devenir comme elle au risque d'être internée à mon tour. Il fallait donc renoncer à toute envie de pleurer, d'exprimer mes sentiments, de montrer une différence quelle qu'elle soit, il fallait passer totalement inaperçue, ne surtout pas se faire repérer sinon, c'était risquer le rejet total. Elle est décédée il y a bientôt 14 ans. Le tableau est dressé...
Quand mon fils (l'aîné, âgé de ... bientôt 14 ans) a fait son entrée dans la vie en société, à la crèche donc , j'ai immédiatement ressenti son malaise comme si c'était le mien, toutes ses années de maternelle, de primaire, l'entrée au collège, j'ai souffert avec lui, je ne comprenais que trop bien ce qu'il ressentait, ce décalage avec les autres. Et son père (zèbre pas assumé) qui faisait mine de ne rien voir et disait qu'il avait un fichu caractère, point. Je bouillonnais intérieurement, les nerfs à vif. Je savais pertinemment qu'il n'y pouvait rien et surtout, je ressentais sa souffrance de ne pas être accepté, de ne pas être intéressé, d'être en décalage permanent avec les autres.
On a beaucoup, beaucoup parlé mon fiston et moi, j'ai toujours été à l'écoute et sans pouvoir mettre des mots parce que je ne savais pas encore de quoi il s'agissait, je l'ai toujours encouragé à rester tel qu'il était, à ne pas chercher à se fondre dans la masse, que s'il était différent, c'était comme ça et que la seule chose sur laquelle il devait "travailler", c'était sur la manière dont il pourrait souffrir le moins possible. Quel miroir, quand j'y pense, avec le recul... Aujourd'hui, bien qu'ado avec la "crise" que ça implique, il est resté mûr et analyse les choses comme un adulte.
C'est par lui que la "révélation" est arrivée... Parce qu'il était un cas "facile" à détecter puisqu'encouragé dans sa différence et que j'ai toujours cherché à comprendre pourquoi, comment, etc (ça vous étonne ? ). Je vous passe le descriptif de sa personnalité, ce n'est pas le but ici, n'est-ce pas ? Ce qui est sûr, c'est qu'on a fini par comprendre que tout ça était lié, que ça faisait partie du package livré à la naissance et qu'il ne s'agissait pas d'avoir un "fichu caractère point".
Quand la psy m'a dit de but en blanc : "vous le reconnaissez pour votre fils, mais pour vous, vous ne voulez pas, hein...", elle m'a cloué le bec (ce qui s'avère être un tour de force, à plus forte raison chez la psy ! ). C'est comme si elle avait appuyé sur un bouton RAZ. Dans ma tête, j'ai tout rejeté en bloc, parce que c'était pas possible, comment ça aurait pu être possible, je l'aurais su quand même ! J'aurais fait mieux, tellement mieux que ça de ma vie... Et puis on me l'a tellement rabâché : tu es comme tout le monde, tu dois te comporter comme tout le monde, tu as un fichu caractère, prends toi en main, ne te laisse pas aller à ton naturel sinon tu vas finir comme ta mère... Elle se trompait, forcément, j'avais réellement un fichu caractère et je devais encore faire des efforts pour m'améliorer, c'était tout.
Bref (enfin "bref", ce n'est plus vraiment le mot vu la longueur que commence à prendre ce message ), passée la période de refus total, j'ai commencé à m'analyser comme si j'étais quelqu'un d'autre et à accepter l'idée tout doucement. Alors une colère phénoménale m'est venue, contre moi d'abord, de m'être restreinte à ne faire que des trucs minables alors que j'aurais pu faire beaucoup mieux et que je le savais, mais il fallait passer inaperçue. Colère de m'être sabrée professionnellement parlant par manque de confiance en moi, par envie surtout de me fondre dans la masse et dans le même temps, me sentir mal, mais si mal parce que je m'ennuie à mourir. J'ai été jusqu'à créer mon propre job dans un domaine où je ne pouvais pas m'épanouir, c'était impossible !! Puis ça a été une colère contre tous ceux qui m'ont imposé ce couvercle depuis la naissance. Je tente de prendre du recul, je médite, fais de la relaxation, mais j'avoue, la colère revient encore souvent, j'apprends à l'accepter, comme j'apprends à accepter mes différentes émotions, autant j'ai le droit de pleurer quand j'en ai envie, de laisser sortir un éclat de rire, même s'il est tonitruant, autant j'ai le droit d'être en colère, ça oui ! Mais tout ça est très nouveau pour moi... Ca donne lieu à des comportements étranges comme passer des larmes au rire en moins d'une minute, au fur et à mesure que je suis mes idées. Ah, mes séances de méditation peuvent être très déroutantes, mais peu importe en fait, il n'y a personne pour les voir .
Alors plutôt que dépenser de l'énergie dans le vide, j'ai décidé d'essayer de transformer cette boule de colère pour tout mettre en oeuvre dans l'objectif de devenir enfin l'adulte responsable qui connaît ses capacités et ses limites, les accepte et surtout, les met en valeur. J'ai donc fait un bilan de compétences perso et pro (oui, toute seule, au point où j'en étais, c'était le moment) et bien que je m'autorise à découvrir encore des capacités (ce qui n'est pas chose facile parce que la confiance en moi, ben en toute logique, je ne l'ai pas puisque je mesure surtout tout ce que je ne sais et ne peux pas faire...), j'ai trouvé une voie professionnelle qui correspond à toutes mes facettes et répond à mes besoins psy, à ce besoin de reconnaissance, de contact humain, d'empathie, un job multi facettes où je ne risquerai pas de me lasser car il s'agit de cogiter, d'être partout à la fois, réactive et innovante chaque jour, tout ce qu'il me faut, quoi. Là où justement, j'ai toujours saoulé les autres avec mes 15000 idées à la minute, je vais enfin pouvoir trouver matière à les employer sans qu'on me le reproche, bien au contraire, puisque ce sera le but . A 43 ans bientôt, je m'engage dans une nouvelle formation où je vais me retrouver sûrement la "vieille" de la promo, mais ça c'est vraiment pas un problème, les décalages, j'ai l'habitude... Je vais devenir animatrice sociale pour public fragilisé (personnes âgées et/ou handicapées) avec option musicothérapie, une sorte de revanche sur la vie, je suis née de là, d'une différence, du handicap de ma maman qu'elle m'a transmis avec la maladie en moins, je ne porte plus le poids de la honte qui était celui de la famille mais n'a jamais été la mienne, je me sens plus à l'aise avec des personnes handicapées qu'avec des valides bornés parce que je sens que je peux leur apporter quelque chose, leur montrer que dans toute leur différence, ils ont des capacités et une valeur humaine inestimable : ils sont VRAIS. Je viens de là, j'aspire à y retourner, les épaules redressées, je ne veux plus me cacher.
Et le fait de m'accepter a fait bouger les choses à la maison, maintenant, tous les quatre, nous savons, mon mari, notre fils et notre fille (bientôt 12 ans) et moi que nous sommes tous les quatre des zèbres, nous sommes encore en pleine période de découverte mutuelle et d'acceptation réciproque et je dois avouer que ça fait un bien fou à notre vie de famille, parce que plus personne ne joue de rôle. J'aime cette idée que la famille soit devenue cette zone de répit, moi qui l'ai toujours cherchée désespérément et sans succès ailleurs...
Merci d'avoir lu jusqu'au bout. Ailleurs, j'évite ce genre de choses, je me suis dit qu'ici, c'était justement l'endroit où je pouvais en parler sans choquer. Et encore une fois, c'est une façon pour moi de l'assumer... Merci de me le permettre
Fiddle- Messages : 16
Date d'inscription : 27/01/2013
Age : 54
Re: Coming out
Bienvenue à toi et bonne éclate dans ta nouvelle voie !
FakePlasticTrees- Messages : 395
Date d'inscription : 21/12/2012
Age : 41
Localisation : Bayonne/Bordeaux
Re: Coming out
Bienvenue Fiddle !
Ta présentation est émouvante, et bien sur aucunement choquante. Enfin si, un peu, l'histoire de ta mère l'est, choquante et désolante, comme toute histoire de destin perdu, gâché..
Moi, mon violon a été l"écriture. À une période où je baladais ma tristesse où je pouvais, une amie m'à conseillé de trouver une méthode d"expression qui me permettrait de sortir tout ce tas de trucs refoulés en moi. L'idée était excellente, les bienfaits le furent tout autant .
La colère, je ne pensais pas en avoir. Erreur, elle était bien là, tapie sous des tonnes de bienséance. Je la découvre peu à peu, étonné. Ça fait pas de mal hein, d'élargir sa gamme d'émotions ?
Ta présentation est émouvante, et bien sur aucunement choquante. Enfin si, un peu, l'histoire de ta mère l'est, choquante et désolante, comme toute histoire de destin perdu, gâché..
Moi, mon violon a été l"écriture. À une période où je baladais ma tristesse où je pouvais, une amie m'à conseillé de trouver une méthode d"expression qui me permettrait de sortir tout ce tas de trucs refoulés en moi. L'idée était excellente, les bienfaits le furent tout autant .
La colère, je ne pensais pas en avoir. Erreur, elle était bien là, tapie sous des tonnes de bienséance. Je la découvre peu à peu, étonné. Ça fait pas de mal hein, d'élargir sa gamme d'émotions ?
Re: Coming out
Merci
Idem que toi Harpo, la colère, je ne pensais pas en avoir, je crois surtout que je ne m'autorisais pas à l'avoir... Et cette impression tenace que bien des choses se seraient passées différemment si je l'avais laissée sortir au fur et à mesure me met... encore plus en colère !
c'est que s'il n'y avait que l'histoire de ma mère... mais c'est déjà pas mal pour aujourd'hui...
Comme toi, j'écris aussi, c'est souvent salvateur, parfois moins, pour la colère, c'est pas le moyen le plus adéquat que j'ai trouvé. Avec le violon, hors de question, je me fâcherais à vie ! Alors pour prendre moins de risques, je me lâche en dessin + texte et me suis surprise à rire à gorge déployée en assouvissant dernièrement ma "vengeance" par couleurs interposées en faisant une caricature.
Un moment, j'ai craint la folie : comment peut-on rire d'un truc aussi méchant ? Mais en fait, c'était un franc rire de libération, ma colère est sortie et je n'ai fait de mal à personne donc tout va très bien ! Je crois que c'est le début d'une grande collection
Oh oui, ça fait du bien d'élargir sa gamme d'émotions, de s'autoriser à le faire...
Idem que toi Harpo, la colère, je ne pensais pas en avoir, je crois surtout que je ne m'autorisais pas à l'avoir... Et cette impression tenace que bien des choses se seraient passées différemment si je l'avais laissée sortir au fur et à mesure me met... encore plus en colère !
c'est que s'il n'y avait que l'histoire de ma mère... mais c'est déjà pas mal pour aujourd'hui...
Comme toi, j'écris aussi, c'est souvent salvateur, parfois moins, pour la colère, c'est pas le moyen le plus adéquat que j'ai trouvé. Avec le violon, hors de question, je me fâcherais à vie ! Alors pour prendre moins de risques, je me lâche en dessin + texte et me suis surprise à rire à gorge déployée en assouvissant dernièrement ma "vengeance" par couleurs interposées en faisant une caricature.
Un moment, j'ai craint la folie : comment peut-on rire d'un truc aussi méchant ? Mais en fait, c'était un franc rire de libération, ma colère est sortie et je n'ai fait de mal à personne donc tout va très bien ! Je crois que c'est le début d'une grande collection
Oh oui, ça fait du bien d'élargir sa gamme d'émotions, de s'autoriser à le faire...
Fiddle- Messages : 16
Date d'inscription : 27/01/2013
Age : 54
Re: Coming out
Bienvenue à toi. Je n'ai que 17 ans mais j'ai l'impression de me voir en ta description. Ta présentation m'a beaucoup touché. Ton fils et ta famille ont énormément de chance de t'avoir j'aurais tant aimé avoir une mère qui me comprenne comme ton fils à la chance d'avoir...
ml- Messages : 13
Date d'inscription : 20/11/2012
Age : 29
Localisation : Idf
Re: Coming out
Merci
@ ml : tu feras comme moi... tu te débrouilleras seule et ce seront tes enfants qui en profiteront . C'est violent, j'en conviens et c'est pas ce qu'on peut espérer de mieux pour commencer dans la vie, certes, mais tu as la capacité de le faire, il s'agit d'orienter tes neurones et tes antennes dans le bon sens ...
Tu pars avec un avantage certain, un trésor qui va beaucoup t'aider : tu sais qui tu es et même si ton entourage ne t'aide pas, au fond de toi, tu le sais et tu as même trouvé ici un vivier pour échanger avec d'autres un peu comme toi (je dis un peu parce que même s'il y a des ressemblances entre nous qui font du bien, on est quand même tous différents et heureusement !).
Je reprends un de tes précédents posts : "je me suis rendue compte qu'au fond pendant longtemps j'agissais et je me comportais en fonction de comment les autres agissais et se comportais... Je faisais attention tout le temps à tout parce que je me suis toujours sentie à part et différente alors pour me socialiser je crois qu'inconsciemment j'ai commencé à agir en fonction des autres. Et aujourd'hui je me rends compte que je ne sais plus vraiment qui je suis"
Voilà, c'est exactement ça, très bonne actrice aussi, n'est-ce pas ? A en berner tout le monde, enfin tout le monde... disons plutôt ceux qui ne cherchent pas à voir...
Oui, c'est compliqué finalement de savoir qui tu es quand tu as joué un rôle toute ta vie, quel que soit ton âge, mais déjà, te poser la question et chercher à le savoir m'incite à penser que tu as un très bel avenir devant toi, je parle là de volonté . N'aie pas peur, le trésor, c'est en toi qu'il est, inutile d'attendre qu'on te l'apporte, ton entourage ou d'autres parce que tu ne l'auras jamais, c'est décevant, mais c'est comme ça... Va le chercher au plus profond de toi-même, accepte-le et cherche le moyen de le mettre en valeur, en corrélation avec TES propres valeurs, pas celles des autres, pas pour faire plaisir, pas pour te faire accepter.
Parce qu'au final, la seule personne sur laquelle tu pourras compter jusqu'à la fin de tes jours, c'est toi, alors autant être ta propre amie et agir dans ton sens, mener la vie que tu souhaites vraiment au fond, pour te plaire à toi, sinon ça ne sera que souffrance parce que tu passeras ton temps à lutter contre toi-même...
Enfin, moi, je dis ça parce que je le vis. Ce n'est pas une vérité absolue et je ne cherche pas à donner des leçons ou des conseils à tout prix. Je me suis juste reconnue dans tes mots comme tu t'es reconnue dans les miens et je me dis que ce forum, il est là pour ça en fait, pour se donner des pistes mutuellement, ça convient ou pas, mais au moins, on a le mérite d'essayer
@ ml : tu feras comme moi... tu te débrouilleras seule et ce seront tes enfants qui en profiteront . C'est violent, j'en conviens et c'est pas ce qu'on peut espérer de mieux pour commencer dans la vie, certes, mais tu as la capacité de le faire, il s'agit d'orienter tes neurones et tes antennes dans le bon sens ...
Tu pars avec un avantage certain, un trésor qui va beaucoup t'aider : tu sais qui tu es et même si ton entourage ne t'aide pas, au fond de toi, tu le sais et tu as même trouvé ici un vivier pour échanger avec d'autres un peu comme toi (je dis un peu parce que même s'il y a des ressemblances entre nous qui font du bien, on est quand même tous différents et heureusement !).
Je reprends un de tes précédents posts : "je me suis rendue compte qu'au fond pendant longtemps j'agissais et je me comportais en fonction de comment les autres agissais et se comportais... Je faisais attention tout le temps à tout parce que je me suis toujours sentie à part et différente alors pour me socialiser je crois qu'inconsciemment j'ai commencé à agir en fonction des autres. Et aujourd'hui je me rends compte que je ne sais plus vraiment qui je suis"
Voilà, c'est exactement ça, très bonne actrice aussi, n'est-ce pas ? A en berner tout le monde, enfin tout le monde... disons plutôt ceux qui ne cherchent pas à voir...
Oui, c'est compliqué finalement de savoir qui tu es quand tu as joué un rôle toute ta vie, quel que soit ton âge, mais déjà, te poser la question et chercher à le savoir m'incite à penser que tu as un très bel avenir devant toi, je parle là de volonté . N'aie pas peur, le trésor, c'est en toi qu'il est, inutile d'attendre qu'on te l'apporte, ton entourage ou d'autres parce que tu ne l'auras jamais, c'est décevant, mais c'est comme ça... Va le chercher au plus profond de toi-même, accepte-le et cherche le moyen de le mettre en valeur, en corrélation avec TES propres valeurs, pas celles des autres, pas pour faire plaisir, pas pour te faire accepter.
Parce qu'au final, la seule personne sur laquelle tu pourras compter jusqu'à la fin de tes jours, c'est toi, alors autant être ta propre amie et agir dans ton sens, mener la vie que tu souhaites vraiment au fond, pour te plaire à toi, sinon ça ne sera que souffrance parce que tu passeras ton temps à lutter contre toi-même...
Enfin, moi, je dis ça parce que je le vis. Ce n'est pas une vérité absolue et je ne cherche pas à donner des leçons ou des conseils à tout prix. Je me suis juste reconnue dans tes mots comme tu t'es reconnue dans les miens et je me dis que ce forum, il est là pour ça en fait, pour se donner des pistes mutuellement, ça convient ou pas, mais au moins, on a le mérite d'essayer
Fiddle- Messages : 16
Date d'inscription : 27/01/2013
Age : 54
Re: Coming out
Toi tu vas pas faire long feu ici si tu la joues comme ça ! Les gens qui s'en sortent ne font jamais long feu ici...
Je te remercie néanmoins pour ton témoignage, toutes les pistes pour s'en sortir y sont. Ca fait du bien de pas pleurer en lisant une présentation !!
En fait j'ai juste lu ta présentation à cause de ton pseudo. Je traine plus plus trop par ici.
Mais Fiddle... ah fiddle...
J'ai pas subi le mec choc émotionnel que toi, la révélation, et moi, je suis en guerre contre lui, comme à peu près toutes les choses qui me résistent d'ailleurs, la vie compris, ce qui risquerait bien de me tuer d'ailleurs, mais y a pas à dire, nos âmes sont connectées. Commencé y a quatre ans, je crois ou trois, non je suis dans ma quatrième année. Jamais envie d'en jouer et quand je l'attrape jamais envie d'arrêter. Je le hais ! Et j'adore le hair ! Bon fallait au moins ça ! C'est une des rares choses avec les bouquins que j'ai pas scanné. Incroyable... L'amour fou, ou la haine folle. Envouté.
Jamais sans mon violon
Je te remercie néanmoins pour ton témoignage, toutes les pistes pour s'en sortir y sont. Ca fait du bien de pas pleurer en lisant une présentation !!
En fait j'ai juste lu ta présentation à cause de ton pseudo. Je traine plus plus trop par ici.
Mais Fiddle... ah fiddle...
J'ai pas subi le mec choc émotionnel que toi, la révélation, et moi, je suis en guerre contre lui, comme à peu près toutes les choses qui me résistent d'ailleurs, la vie compris, ce qui risquerait bien de me tuer d'ailleurs, mais y a pas à dire, nos âmes sont connectées. Commencé y a quatre ans, je crois ou trois, non je suis dans ma quatrième année. Jamais envie d'en jouer et quand je l'attrape jamais envie d'arrêter. Je le hais ! Et j'adore le hair ! Bon fallait au moins ça ! C'est une des rares choses avec les bouquins que j'ai pas scanné. Incroyable... L'amour fou, ou la haine folle. Envouté.
Jamais sans mon violon
Invité- Invité
Re: Coming out
bah si je suis là, c'est que j'en suis pas encore tout à fait sortie, tu vois, j'y travaille encore, ça fait partie du "programme" de désintox !
J'apprends, je fais tout pour apprendre comment finir de m'en sortir, mais aussi parce qu'il y a toujours un petit chose qui traîne en moi de vouloir faire profiter les autres de mes erreurs, donner des pistes. Je n'en attends rien, non, rien du tout, c'est plus fort que moi, faut que je partage, peut-être parce que je me dis que si je les avais eues, ces pistes, j'en aurais pas autant bavé. Y'a pas de mal à essayer de faire du bien, tant qu'on ne se prend pas des poutres en pleine tête...
Le violon... Sujet hyper délicat... C'est ça, mélange d'amour et de haine, d'envie et de rejet, de plaisir intense et de douleur, c'est vrai que c'est profond, dans un sens comme dans l'autre, les cîmes et les abîmes.
Un jour, la psy (musicothérapeuthe... accessoirement, je ne l'ai pas choisie au hasard...) m'a dit : "le violon, c'est vous". Puis plus tard : "Vous ferez quelque chose d'important avec votre violon, je ne dis pas par là que vous allez être connue, célèbre, etc, mais que vous allez faire quelque chose d'important avec, c'est évident"
Un an plus tard, j'analyse encore régulièrement ces mots. Ils ont pris différents sens au fil du temps mais toujours aussi curieux. Pour autant une psy n'est pas madame Irma, on fait bien ce qu'on veut de nos vies . Ce que je veux dire par là, c'est qu'elle a mesuré rapidement comme tu dis que nos âmes étaient connectées et qu'à partir du moment où je l'ai eu en main, jamais plus je ne pourrai le lâcher.
Jamais sans mon violon... y'a pas plus vrai !
J'apprends, je fais tout pour apprendre comment finir de m'en sortir, mais aussi parce qu'il y a toujours un petit chose qui traîne en moi de vouloir faire profiter les autres de mes erreurs, donner des pistes. Je n'en attends rien, non, rien du tout, c'est plus fort que moi, faut que je partage, peut-être parce que je me dis que si je les avais eues, ces pistes, j'en aurais pas autant bavé. Y'a pas de mal à essayer de faire du bien, tant qu'on ne se prend pas des poutres en pleine tête...
Le violon... Sujet hyper délicat... C'est ça, mélange d'amour et de haine, d'envie et de rejet, de plaisir intense et de douleur, c'est vrai que c'est profond, dans un sens comme dans l'autre, les cîmes et les abîmes.
Un jour, la psy (musicothérapeuthe... accessoirement, je ne l'ai pas choisie au hasard...) m'a dit : "le violon, c'est vous". Puis plus tard : "Vous ferez quelque chose d'important avec votre violon, je ne dis pas par là que vous allez être connue, célèbre, etc, mais que vous allez faire quelque chose d'important avec, c'est évident"
Un an plus tard, j'analyse encore régulièrement ces mots. Ils ont pris différents sens au fil du temps mais toujours aussi curieux. Pour autant une psy n'est pas madame Irma, on fait bien ce qu'on veut de nos vies . Ce que je veux dire par là, c'est qu'elle a mesuré rapidement comme tu dis que nos âmes étaient connectées et qu'à partir du moment où je l'ai eu en main, jamais plus je ne pourrai le lâcher.
Jamais sans mon violon... y'a pas plus vrai !
Fiddle- Messages : 16
Date d'inscription : 27/01/2013
Age : 54
Re: Coming out
Bienvenue à toi , Fiddle !
Indécis- Messages : 107
Date d'inscription : 03/12/2012
Age : 51
Localisation : Si seulement je savais...
Re: Coming out
Bonjour Fiddle,
Oui tu vas t'en sortir et j'espère que Le Shung se trompe et que tu resteras car j'aime ta présence et qui tu es!
Ton expérience de vie me touche car moi aussi c'est à 42 ans que j'ai véçu un grand "remaniement" et mon fils était celui par qui tout s'est mis en marche. Il est aussi est très mûrs et analyse depuis toujours je crois, les choses à la manière d'un adulte.
C'est fou les points communs que nous avons! Tu s'rais pas la soeur jumelle que j'ai jamais eue pour de vrai?
Je voudrais terminer ce petit mesage d'amitié par ceci: même si ta colère est justifiée, ne reste pas dedans. Je sais que c'est difficile à entendre en général mais je te le dis quand même car je sais qu'au delà des mots tu vas "déchiffrer " correctement : il fallait que tu passes par toutes ces expériences pour être, ici et maintenant, ce que tu es. Un diamand taillé et brillant!
On ne souffre jamais en vain. Ta maman n'a pas souffert en vain, tu peux mettre ton esprit en paix dès maintenant.
Bisous
Oui tu vas t'en sortir et j'espère que Le Shung se trompe et que tu resteras car j'aime ta présence et qui tu es!
Ton expérience de vie me touche car moi aussi c'est à 42 ans que j'ai véçu un grand "remaniement" et mon fils était celui par qui tout s'est mis en marche. Il est aussi est très mûrs et analyse depuis toujours je crois, les choses à la manière d'un adulte.
C'est fou les points communs que nous avons! Tu s'rais pas la soeur jumelle que j'ai jamais eue pour de vrai?
Je voudrais terminer ce petit mesage d'amitié par ceci: même si ta colère est justifiée, ne reste pas dedans. Je sais que c'est difficile à entendre en général mais je te le dis quand même car je sais qu'au delà des mots tu vas "déchiffrer " correctement : il fallait que tu passes par toutes ces expériences pour être, ici et maintenant, ce que tu es. Un diamand taillé et brillant!
On ne souffre jamais en vain. Ta maman n'a pas souffert en vain, tu peux mettre ton esprit en paix dès maintenant.
Bisous
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: Coming out
Bienvenue ! Au plaisir de relire
Adyloo- Messages : 24
Date d'inscription : 24/01/2013
Age : 37
Localisation : 91
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