Girls and women who have Asperger’s syndrome
+8
Harpo
Eclair Fou
lettrine
Luc
meï
une (gaufre)
Renarde20
Lilas
12 participants
Forum ZEBRAS CROSSING :: La zébritude :: Définitions, références, tests, actualité de la douance :: Livres, articles, sites web
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
Re: Girls and women who have Asperger’s syndrome
Merci pour le lien Mog*why, c'est très intéressant !
Pour ma part, j'ai pas mal fouiné du côté du web anglophone, notamment sur des sites et blogs américains, et j'ai l'impression que le SA y est traité un peu différemment qu'en France (je veux dire que nous sommes, en gros, à la traîne, pour ne pas changer). J'ai d'ailleurs commandé quelques bouquins américains via amazon.com : very instructive ! Cela change du discours psychiatrisant made in France, je trouve.
Parmi les liens chouettes sur lesquels j'ai pu cliquer, il y-a celui-ci (en anglais) : Asperger Traits (Women, Females, Girls)
Et puis ce lien, qui a déjà dû être posté sur le forum, mais bon, je nous le recolle parce que je ne sais plus si c'est le cas : List of female AS traits, by Rudy Simone
Pour ma part, j'ai pas mal fouiné du côté du web anglophone, notamment sur des sites et blogs américains, et j'ai l'impression que le SA y est traité un peu différemment qu'en France (je veux dire que nous sommes, en gros, à la traîne, pour ne pas changer). J'ai d'ailleurs commandé quelques bouquins américains via amazon.com : very instructive ! Cela change du discours psychiatrisant made in France, je trouve.
Parmi les liens chouettes sur lesquels j'ai pu cliquer, il y-a celui-ci (en anglais) : Asperger Traits (Women, Females, Girls)
Et puis ce lien, qui a déjà dû être posté sur le forum, mais bon, je nous le recolle parce que je ne sais plus si c'est le cas : List of female AS traits, by Rudy Simone
Invité- Invité
Re: Girls and women who have Asperger’s syndrome
Oh merci Protée, sérieusement, je suis toute tourneboulée ce soir, ça va passer
Je viens d'acheter ce livre : http://www.amazon.fr/Aspergirls-Empowering-Females-Asperger-Syndrome/dp/1849058261
Et je cours lire tes liens !
(je trouve aussi que l'approche anglo-saxonne me parle plus)
Je viens d'acheter ce livre : http://www.amazon.fr/Aspergirls-Empowering-Females-Asperger-Syndrome/dp/1849058261
Et je cours lire tes liens !
(je trouve aussi que l'approche anglo-saxonne me parle plus)
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Girls and women who have Asperger’s syndrome
Je viens juste de finir le livre que tu as commandé, Mog' ! Il y-a à peine une heure ! L'est très bien
Moi aussi, je trouve l'approche américaine vraiment plus "cool", dans le sens où l'on sent moins le poids du discours psychiatrisant-maladie-DSM IV-petites cases à cocher et tant qu'j'y suis je vous met d'dans, etc. De plus, en googlant "aspergirl+vidéos", il y-a de chouettes témoignages vidéos de jeunes femmes Asperger, dont une qui interview Attwood, d'ailleurs. Sa chaîne est chouette, voici un lien vers l'une de ses vidéos : Positive things about being an Aspie
Et son interview de Attwood : Interview
Allez Mog', des bisous et des pensées douces
Moi aussi, je trouve l'approche américaine vraiment plus "cool", dans le sens où l'on sent moins le poids du discours psychiatrisant-maladie-DSM IV-petites cases à cocher et tant qu'j'y suis je vous met d'dans, etc. De plus, en googlant "aspergirl+vidéos", il y-a de chouettes témoignages vidéos de jeunes femmes Asperger, dont une qui interview Attwood, d'ailleurs. Sa chaîne est chouette, voici un lien vers l'une de ses vidéos : Positive things about being an Aspie
Et son interview de Attwood : Interview
Allez Mog', des bisous et des pensées douces
Invité- Invité
Re: Girls and women who have Asperger’s syndrome
Merci beaucoup Protée. Je peux cocher pratiquement toutes les cases de ton tableau... Mais je continue de me dire que ce sont aussi des caractéristiques Z ? Non ?
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Girls and women who have Asperger’s syndrome
Je suis comme toi, Mog*why : je coche quasi tout. Jusqu'au truc des animaux, qui sont juste ce qui m'intéresse depuis toute gosse au point d'y avoir plus ou moins consacré ma vie professionnelle (en dépit de quelques aléas existentiels qui m'ont conduite à mettre ça entre parenthèses pendant quelque temps). L'intérêt pour les animaux est l'un des premiers intérêts spéciaux des filles avec SA, à ce que j'ai lu ici et là. J'ai d'ailleurs lu, sur différents blogs (y compris celui de Meï, d'ailleurs, si ma mémoire est juste) que le contact avec les animaux est plus simple parce que moins complexe à déchiffrer que celui des humains. Un truc dans le genre. Ce qui est tout à fait ce que je pense et ressens. Zut, je digresse ! (normal, c'est mon dada...?). ^^'
De mon côté, fifils et moi avons rendez-vous avec une spécialiste prochainement. Parce qu'il faut dire que de son côté, fifils est un peu... spécial. Son instit de cette année m'a dit, lorsque je mettais "ça" sur le compte de la précocité : "J'ai vu plusieurs enfants surdoués au cours de ma carrière, mais des comme lui, jamais." C'est vrai que, par exemple, voir un enfant qui courre dans tous les sens en se bouchant les oreilles quand la cloche sonne, c'est pas... forcément un truc de Z. Bon, on verra.
Je pense que si nous avons des "doutes" (et c'est le cas), il faut continuer à explorer cette piste, et rencontrer des personnes susceptibles de nous éclairer et de valider ou non nos hypothèses. Nous sommes en chemin.
De mon côté, fifils et moi avons rendez-vous avec une spécialiste prochainement. Parce qu'il faut dire que de son côté, fifils est un peu... spécial. Son instit de cette année m'a dit, lorsque je mettais "ça" sur le compte de la précocité : "J'ai vu plusieurs enfants surdoués au cours de ma carrière, mais des comme lui, jamais." C'est vrai que, par exemple, voir un enfant qui courre dans tous les sens en se bouchant les oreilles quand la cloche sonne, c'est pas... forcément un truc de Z. Bon, on verra.
Je pense que si nous avons des "doutes" (et c'est le cas), il faut continuer à explorer cette piste, et rencontrer des personnes susceptibles de nous éclairer et de valider ou non nos hypothèses. Nous sommes en chemin.
Invité- Invité
Re: Girls and women who have Asperger’s syndrome
Pour revenir à la question que tu poses plus haut, à savoir si les filles HQI et présentant un SA sont susceptibles de compenser certains traits SA, j'ai lu ici et là des réponses positives. Ce qui accroitrait les difficultés de diagnostic.
Invité- Invité
Re: Girls and women who have Asperger’s syndrome
Après, je ne suis pas sûre que toute les filles HQI cochent toutes les cases du tableau.
Et puis, cocher toutes les cases du tableau ne veut selon toute vraisemblance pas dire qu'on présente un SA, je suppose.
S'pas simple, hein... Quelle idée d'avoir inventé les catégories aussi, franchement ! Ces humains sont d'un compliqué...
Et puis, cocher toutes les cases du tableau ne veut selon toute vraisemblance pas dire qu'on présente un SA, je suppose.
S'pas simple, hein... Quelle idée d'avoir inventé les catégories aussi, franchement ! Ces humains sont d'un compliqué...
Invité- Invité
Re: Girls and women who have Asperger’s syndrome
Oui, si cela vous parle vraiment, si vous avez souffert et souffrez d'hypersensibilité sensoriel ( handicapante s'entend) si les interactions sont difficiles pour vous ( au point d'avoir besoin de faire le vide après coup ) etc etc c'est important de savoir ce qu'il en est...
Je vous encourage a faire les démarches, c'est prendre le taureau par les cornes et avancer ! Bon courage
ps = ah oui ton bout de chou a du mal avec certains sons, se boucher les oreilles, avoir des stéréotypies, être hyper solitaire ce sont des caractéristiques typiques.
ps = le livre Aspergirls sort le 28 Février traduit en Français.
Je vous encourage a faire les démarches, c'est prendre le taureau par les cornes et avancer ! Bon courage
ps = ah oui ton bout de chou a du mal avec certains sons, se boucher les oreilles, avoir des stéréotypies, être hyper solitaire ce sont des caractéristiques typiques.
ps = le livre Aspergirls sort le 28 Février traduit en Français.
Invité- Invité
Re: Girls and women who have Asperger’s syndrome
Bon, vous avez raison, je vais insister auprès du CRA et tenter d'y voir plus clair alors... Du coup, je relie tout à cette hypothèse... Mes problèmes d'intestin irritable, ma surcapacité à imiter les autres (jusque là j'appelais ça de l'hystérie...), mon androgynie, mes "molécules" qui s'éparpillent,... bref je vais pas tout lister
Cool ! Je me suis encore précipitée pour changerdiana * a écrit:ps = le livre Aspergirls sort le 28 Février traduit en Français.
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Girls and women who have Asperger’s syndrome
Tu fais le régime sans gluten pour tes problèmes digestifs ?
En général les femmes aspies apprennent les habilités sociales en imitant ( les dial de films, séries, lorsqu'elles sont enfants) puis adultes elles ont du mal a ne pas être un miroir pour chaque personne en face d'elle ( et n'ont pas une personnalité histrionique pour autant même si cela y ressemble )
que veux tu dire par : mes molécules qui s'éparpillent ?
Invité- Invité
Re: Girls and women who have Asperger’s syndrome
Bah des fois faut la serrer très fort dans ses bras pour pas qu'elle parte en fumée. C'est spécial, assez spectaculaire, mais cool
Dernière édition par Harpo le Mar 5 Fév 2013 - 0:46, édité 1 fois
Re: Girls and women who have Asperger’s syndrome
Oui diana, sans gluten, et depuis peu sans lactose aussi. Ça marche bien.
Le coup du miroir, je connais par coeur, mais je n'aurais pas pensé à relier ça à de l'autisme !
Ah les molécules........
Des fois, j'ai l'impression que je me "mélange" avec les objets, ou bien quand j'ai un orgasme (bon, là on rentre dans l'intime ), ben il m'arrive d'avoir l'impression que tout mon corps s'éparpille en mille morceaux...
Le coup du miroir, je connais par coeur, mais je n'aurais pas pensé à relier ça à de l'autisme !
Ah les molécules........
Des fois, j'ai l'impression que je me "mélange" avec les objets, ou bien quand j'ai un orgasme (bon, là on rentre dans l'intime ), ben il m'arrive d'avoir l'impression que tout mon corps s'éparpille en mille morceaux...
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Girls and women who have Asperger’s syndrome
Et bien, je vois que je ne suis pas la seule à avoir été toute chamboulée par la lecture de cet article.
Merci à tous pour tous les liens, et vivement le 28 février pour le livre en français.
Pour ce qui est de la concordance des caractéristiques entre Z et aspie, je précise (je viens de le voir), que Liane Holliday, l'auteure du livre, est les deux.
Du coup, difficile de savoir effectivement si les traits décrits sont le fait du hp ou du sa... à mon avis il y a un mélange des deux.
Merci à tous pour tous les liens, et vivement le 28 février pour le livre en français.
Pour ce qui est de la concordance des caractéristiques entre Z et aspie, je précise (je viens de le voir), que Liane Holliday, l'auteure du livre, est les deux.
Du coup, difficile de savoir effectivement si les traits décrits sont le fait du hp ou du sa... à mon avis il y a un mélange des deux.
Re: Girls and women who have Asperger’s syndrome
diana * a écrit:ps = le livre Aspergirls sort le 28 Février traduit en Français.
Connais tu le titre français stp ?
Je ne trouve pas trace de la version française dont tu parles sur amazon ?
Merci
Re: Girls and women who have Asperger’s syndrome
Mog*why a écrit:Merci beaucoup Protée. Je peux cocher pratiquement toutes les cases de ton tableau... Mais je continue de me dire que ce sont aussi des caractéristiques Z ? Non ?
Pour celles et ceux qui ne sont pas à l'aise avec l'anglais, il y a un traduction du fameux tableau sur le forum Asperansa.
Re: Girls and women who have Asperger’s syndrome
Haha, super ! Merci Lilas, ton post arrive à temps, j'étais en train de faire la trad !! Je le recopie ici, ça étoffera ce fil (avec quelques ajustements de traductions à ma sauce...).Lilas a écrit:Pour celles et ceux qui ne sont pas à l'aise avec l'anglais, il y a un traduction du fameux tableau sur le forum Asperansa.
APPARENCE, HABITUDES PERSONNELLES
- S'habille confortablement pour cause de problèmes sensoriels et/ou par facilité.
- Ne passe pas excessivement de temps à faire sa toilette ou à se coiffer. Les coupes de cheveux sont souvent du type "facile à entretenir". Peut très bien se contenter de ne pas faire sa toilette tout le temps.
- Personnalité excentrique qui peut se refléter dans l'apparence.
- Paraît jeune pour son âge, dans son apparence, ses vêtements, son comportement et ses goûts.
- Généralement son visage et ses gestes sont légèrement plus expressifs que celui de ses homologues masculins.
- Peut avoir de nombreux traits androgynes malgré une apparence extérieure très féminine. Se pense moitié homme, moitié femme (bon équilibre anima/animus)
- Peut ne pas avoir un sentiment d'identité très marqué, et être un véritable caméléon, en particulier avant le diagnostic.
- Aime lire et visionner des films pour se retirer du monde. Souvent de la science fiction, du fantasy, des oeuvres à destination des enfants, peut avoir des oeuvres préférées qui lui servent de refuge.
- Utilise le contrôle comme technique de gestion du stress : règles, discipline, rigidité de certaines habitudes, ce qui peut apparaître comme contradictoire avec son côté non-conventionnel.
- Généralement plus heureuse à la maison ou dans un autre environnement contrôlé.
INTELLECT/DONS/EDUCATION/VOCATION
- Peut avoir été diagnostiquée autiste ou asperger étant enfant, ou avoir été perçue comme très intelligente, timide, hypersensible, etc. Peut aussi avoir eu des difficultés d'apprentissage évidentes ou sévères.
- Souvent musicienne ou artiste.
- Peut posséder une habileté particulière ou un talent marqué dans un domaine précis.
- Peut avoir un intérêt fort pour les ordinateurs, les jeux, la science, le design graphique, l'invention de choses de nature visuelle ou technologique. Les penseurs les plus verbaux graviteront vers l’écriture, les langues, les études de cultures étrangères, la psychologie.
- Peut avoir appris à lire seule, avoir été hyperlexique dans l'enfance, et possédera une large variété de talents appris en autodidacte.
- Peut avoir fait de hautes études mais avoir eu des difficultés avec l'aspect social de l'université. Peut posséder un ou plusieurs diplômes inachevés.
- Peut être absolument passionnée par un cursus d'études ou un emploi, puis changer de direction ou perdre tout intérêt pour eux de façon brutale.
- Aura souvent du mal à garder un emploi et peut avoir peur du monde du travail.
- Extrêmement intelligente, et cependant peut être lente à comprendre certaines choses pour des raisons de problèmes d’intégration sensorielle,ou de déchiffrement cognitif.
- Ne se débrouille pas très bien avec les instructions verbales, aura besoin d'écrire ou de se faire un diagramme.
- Aura des obsessions, mais elles ne sont pas aussi inhabituelles que celles de leurs homologues masculins (moins de chances qu'elles soient obsédées par les trains).
EMOTIONNEL/PHYSIQUE
- Emotionnellement immature et émotionnellement sensible. L'anxiété et la peur sont les émotions prédominantes.
- Plus ouvertes à l'idée de parler de leurs problèmes émotionnels et de leurs sentiments que leurs homologues masculins.
- Forts problèmes sensoriels : sons, images, odeurs, toucher, et sujettes aux saturations sensorielles (moins sujettes aux aversions concernant le goût ou la texture de la nourriture que les hommes).
- Souvent de mauvaise humeur et enclines a la dépression, ont pu être faussement diagnostiquées bipolaires ou maniaco-dépressives (symptômes souvent associés à l'autisme ou au SA) alors que le diagnostique d'autisme était écarté.
- Ont pu recevoir différentes prescriptions pour traiter leurs symptômes. Seront sensibles à toute médication, et plus généralement à tout ce qui entre dans leur corps, et ont pu avoir de fortes réactions.
- 9 sur 10 ont souffert de problèmes gastro intestinaux, du plus léger au plus sévère. (ulcères, reflux acides, syndrome du colon irritable, etc)
- Se stimule pour se soulager lorsqu'elle est triste ou agitée : balancement, frottement du visage, chantonnement, mouvements des doigts ou de la main, remuement de jambe, tapement de pied, etc.
- Tout aussi physiquement expressive quand elle est joyeuse : applaudissements, chants, saut, danse, bondissements, etc..
- Encline aux mouvements d'humeur ou aux crises de larmes soudaines, parfois même en public, à propos de choses apparemment anodines, ceci étant dû a une surcharge sensorielle.
- Hait l'injustice et déteste être comprise de travers, les réactions pouvant aller de la colère à la rage.
- Encline au mutisme lorsqu'elle est stressée ou énervée, en particulier à la suite d'une crise sensorielle. Moins sujette au bégaiement que les hommes, mais peut avoir une voix rauque, parfois monotone, en cas de stress ou de tristesse.
SOCIAL/SENTIMENTAL
- Ses mots et ses actions sont souvent mal comprises par les autres.
- Perçue comme froide et égoïste, inamicale.
- Peut être très volubile parfois, et s’échauffer vivement si elle parle d'un sujet qui la passionne.
- Peut sembler timide ou silencieuse.
- Comme les aspies homme, se renfermera complètement en situation sociale si ses limites sont atteintes, mais est généralement plus apte a s’intégrer socialement à petites doses. Peut aussi donner l'impression d’être tout à fait à l'aise, mais ce n'est qu'une façade.
- Ne sort pas beaucoup. Sortira plus facilement avec son compagnon ou ses enfants si elle en a.
- N'a pas beaucoup d'amies filles et n'est pas très douée pour les choses typiquement féminines comme le shopping ou "traîner".
- Aura une amie très proche ou plusieurs a l’école, mais cela ne dure pas à l'age adulte.
- Peut vouloir ou non être dans une relation amoureuse. Si oui, elle prend probablement cette relation au sérieux, mais elle préférera fréquemment être célibataire ou seule.
- En raison de problèmes sensoriels, appréciera particulièrement les relations sexuelles ou les détestera.
- Si elle est attirée par un homme, elle peut être très visiblement maladroite dans ses tentatives de le lui faire savoir. Par exemple : le fixer du regard, ou l'appeler fréquemment. Ceci est dû au fait qu'elle fait une fixation, et à un manque de compréhension de la répartition des rôles sociaux par genres. Cela s’améliore avec la maturité.
- Préfère souvent la compagnie des animaux si elle n'a pas de problème sensoriels avec eux (odeurs, bruit).
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Girls and women who have Asperger’s syndrome
@Renarde : voici un lien, perso je le sais de l'amie de la traductrice
http://livre.fnac.com/a5241104/Rudy-Simone-L-Asperger-au-feminin
@Mog*way : Tu as ton mec pour te rassembler, tu sais que pour les personnes qui n'ont pas un ami au quotidien pour le faire il se vend ceci :
http://www.parapharm85.com/catalogues/catalogue-autisme-et-ted/775-veste-de-pression-profonde.html
Templin Grandin a fabriqué sa propre machine de ''pression''
Sinon y'a une amie du forum qui a traduit quelques extraits du livre de R.Simone et la liste de caractéristiques
http://arborescencse-diverses-et-variees.hautetfort.com/archive/2012/10/31/aspergirls-de-rudy-simone-extrait-n-2.html
ainsi que sur le phénotype élargi ce qui devrait vous intéresser :
http://arborescencse-diverses-et-variees.hautetfort.com/archive/2013/01/12/art-dr-ruth-baker-phenotype-elargi.html
Oui la distinction entre les femmes ayant un SA et les femmes HQI est pas évidente au premier abord, c'est d'ailleurs une des raisons pour laquelle Ayahhh et moi avons le projet d'écrire un livre sur les femmes Asperger en synthétisant leur témoignages que nous regroupons via un questionnaire.
J'ai apprit beaucoup plus avec ces jeunes femmes que tout ce que j'ai pu lire jusqu'ici. Vu de l'intérieur c'est différent c'est sur et l'on voit bien l'intensité des caractéristiques.
http://livre.fnac.com/a5241104/Rudy-Simone-L-Asperger-au-feminin
@Mog*way : Tu as ton mec pour te rassembler, tu sais que pour les personnes qui n'ont pas un ami au quotidien pour le faire il se vend ceci :
http://www.parapharm85.com/catalogues/catalogue-autisme-et-ted/775-veste-de-pression-profonde.html
Templin Grandin a fabriqué sa propre machine de ''pression''
Sinon y'a une amie du forum qui a traduit quelques extraits du livre de R.Simone et la liste de caractéristiques
http://arborescencse-diverses-et-variees.hautetfort.com/archive/2012/10/31/aspergirls-de-rudy-simone-extrait-n-2.html
ainsi que sur le phénotype élargi ce qui devrait vous intéresser :
http://arborescencse-diverses-et-variees.hautetfort.com/archive/2013/01/12/art-dr-ruth-baker-phenotype-elargi.html
Oui la distinction entre les femmes ayant un SA et les femmes HQI est pas évidente au premier abord, c'est d'ailleurs une des raisons pour laquelle Ayahhh et moi avons le projet d'écrire un livre sur les femmes Asperger en synthétisant leur témoignages que nous regroupons via un questionnaire.
J'ai apprit beaucoup plus avec ces jeunes femmes que tout ce que j'ai pu lire jusqu'ici. Vu de l'intérieur c'est différent c'est sur et l'on voit bien l'intensité des caractéristiques.
Invité- Invité
Re: Girls and women who have Asperger’s syndrome
Décidément, ce fil devient une vraie mine d'or, merci beaucoup Diana !
Effectivement, avant de rencontrer "l'homme idéal" avec ses bras tous doux, je me débrouillais avec une couette ou une couverture... Un médecin avait appelé ça "crise de spasmophilie"...
Tu parles d'intensité : ce n'est pas évident de s'apercevoir que ce qu'on vit est réellement différent de ce que vivent les voisins, je ne suis pas dans leur peau, et pour moi, ce que je vis au quotidien est, si ce n'est tout à fait normal, du moins banal. Toutes les stratégies mises en place par exemple, elles se font quasiment à mon insu... (imprimer mon plan Google avant chaque déplacement, avoir choisi un métier à domicile qui limite les interactions, éviter un max les RV parce que je flippe chaque fois qu'on m'en fixe un ou qu'on me le change, etc...). C'est en lisant tous ces liens que j'arrive à les voir pour ce qu'elles sont, pas si banales... et je suis étonnée d'en découvrir autant
Super projet le bouquin !! (avant que tu indiques la sortie du livre Aspergirls en français, je m'imaginais déjà le traduire )
Effectivement, avant de rencontrer "l'homme idéal" avec ses bras tous doux, je me débrouillais avec une couette ou une couverture... Un médecin avait appelé ça "crise de spasmophilie"...
Tu parles d'intensité : ce n'est pas évident de s'apercevoir que ce qu'on vit est réellement différent de ce que vivent les voisins, je ne suis pas dans leur peau, et pour moi, ce que je vis au quotidien est, si ce n'est tout à fait normal, du moins banal. Toutes les stratégies mises en place par exemple, elles se font quasiment à mon insu... (imprimer mon plan Google avant chaque déplacement, avoir choisi un métier à domicile qui limite les interactions, éviter un max les RV parce que je flippe chaque fois qu'on m'en fixe un ou qu'on me le change, etc...). C'est en lisant tous ces liens que j'arrive à les voir pour ce qu'elles sont, pas si banales... et je suis étonnée d'en découvrir autant
Super projet le bouquin !! (avant que tu indiques la sortie du livre Aspergirls en français, je m'imaginais déjà le traduire )
Dernière édition par Mog*why le Mar 5 Fév 2013 - 13:53, édité 1 fois
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Girls and women who have Asperger’s syndrome
Merci beaucoup pour toutes ces précieuses informations Diana
Re: Girls and women who have Asperger’s syndrome
C'est bien de parler de cela, merci. Parce que grâce à ton témoignage, Mog*why, je prends conscience que je vis ça aussi : ma sacro-sainte couette hyper épaisse, et donc lourde, dont j'ai BESOIN pour dormir été comme hiver (sauf en période de grosse canicule, mais il me faut au moins un drap, et j'aime vraiment pas ça : ça m'angoisse). Même l'été, en général, je dors emmitouflée dans ma couette. Qui me fait du bien. Qui me "contient". Je n'avais jamais fait gaffe à ce "détail" là.Mog*why a écrit:Décidément, ce fil devient une vraie mine d'or, merci beaucoup Diana !
Effectivement, avant de rencontrer "l'homme idéal" avec ses bras tous doux, je me débrouillais avec une couette ou une couverture...
Et puis, j'ai jamais l'impression de me mélanger avec les objets comme toi, Mog', mais par contre, il m'arrive de me mélanger moi-même, c'est-à-dire de ne plus sentir où sont les parties de mon corps. Tout est mélangé. Je ne sais plus où est quoi. (Enfin c'est pas tous les jours, quand même ^^'). C'est là que sentir la couette qui m'enveloppe, ça me fait du bien. Autrement, j'ai l'impression de ne pas sentir les limites de mon corps. Et c'est angoissant.
Dernière édition par Protée le Mar 5 Fév 2013 - 14:18, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Girls and women who have Asperger’s syndrome
Je plussoie Protée : impossible de dormir sans cette contention, même en été ! Je t'épargne la description de mes magnifiques pyjamas en coton à manches longues, super sexy (j'essaye de les acheter chez Etam, y'en a quand même des sympas qui ne font pas fuir les compagnons, pasque le pilou-pilou bas de gamme, c'est quand même tue-l'amour !! )
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Girls and women who have Asperger’s syndrome
Je peux poser une question ?
Ne serait-ce pas une réminiscence des langes enfantins ? Du contact avec la mère qui portait l'enfant contre elle ?
Ne serait-ce pas une réminiscence des langes enfantins ? Du contact avec la mère qui portait l'enfant contre elle ?
Invité- Invité
Re: Girls and women who have Asperger’s syndrome
Mog*why a écrit:Je plussoie Protée : impossible de dormir sans cette contention, même en été ! Je t'épargne la description de mes magnifiques pyjamas en coton à manches longues, super sexy (j'essaye de les acheter chez Etam, y'en a quand même des sympas qui ne font pas fuir les compagnons, pasque le pilou-pilou bas de gamme, c'est quand même tue-l'amour !! )
Hihi !
Bon, moi par contre, je ne supporte pas les pyjamas parce qu'ils se tourbichonnent la nuit. Je trouve ça gênant et hyper désagréable. Je dors donc nue enveloppée dans ma couette (avec mes indispensables boule-quies, même en rase campagne (pour le glamour, on repassera !...)).
Invité- Invité
Re: Girls and women who have Asperger’s syndrome
Pour répondre à ta question, Mjöllnir, voici quelques éléments de réflexions personnelles :
- je n'ai jamais aimé le contact physique du câlin dans les bras de mes parents, ni les gestes physiques des gens en général (bises (je trouve ça ridicule, en plus) et autres marques d'attention conventionnelles). Je déteste qu'on me touche. SAUF dans le cadre de la relation amoureuse. Dans une certaine mesure, j'aime beaucoup les câlins. Mais rien ne remplace ma couette. Jamais.
- par ailleurs, les quelques contacts physiques avec ma mère étaient plutôt désagréables (je ne décrirai pas ici, mais c'est allé loin).
Alors, est-ce à cause d'eux que je n'aime pas le contact physique en général, ou bien alors à cause d'autre chose ? Mystère et pâté de foie... Je me rappelle que si mon père n'a jamais été violent ou autre avec moi, je n'étais pas du tout à l'aise quand il me prenait dans ses bras (on me le faisait assez remarquer). Néanmoins, j'admets que je suis de plus en plus sceptique à l'endroit des théories psychanalytiques qui voudraient que tout nous ramène à la mère, et/ou à la sexualité. Parce que mon fils, par exemple, je lui ai jamais fait subir de trucs moches physiquement, et il aime pas trop les câlins. Quand je lui en fais, il ne faut pas que ça dure trop longtemps, et il n'est pas à l'aise. Bébé, il ne s'est jamais endormi dans mes bras. Jamais. Même nouveau-né. Pour s'endormir, il préfère ses rituels "bizarres" et home-made (une espèce de balancement). Bon, alors, suis-je une sorcière qui trimballe les fantômes de ma famille, etc. ? Suis-je une traumatisée de la vie, etc. ? Je ne sais pas. Je ne sais pas. La psychanalyse ne suffit sans doute pas à tout expliquer, à mon humble avis. Le témoignage de Josef Schovanec à ce propos est éloquent (voir son livre Je suis à l'Est).
- je n'ai jamais aimé le contact physique du câlin dans les bras de mes parents, ni les gestes physiques des gens en général (bises (je trouve ça ridicule, en plus) et autres marques d'attention conventionnelles). Je déteste qu'on me touche. SAUF dans le cadre de la relation amoureuse. Dans une certaine mesure, j'aime beaucoup les câlins. Mais rien ne remplace ma couette. Jamais.
- par ailleurs, les quelques contacts physiques avec ma mère étaient plutôt désagréables (je ne décrirai pas ici, mais c'est allé loin).
Alors, est-ce à cause d'eux que je n'aime pas le contact physique en général, ou bien alors à cause d'autre chose ? Mystère et pâté de foie... Je me rappelle que si mon père n'a jamais été violent ou autre avec moi, je n'étais pas du tout à l'aise quand il me prenait dans ses bras (on me le faisait assez remarquer). Néanmoins, j'admets que je suis de plus en plus sceptique à l'endroit des théories psychanalytiques qui voudraient que tout nous ramène à la mère, et/ou à la sexualité. Parce que mon fils, par exemple, je lui ai jamais fait subir de trucs moches physiquement, et il aime pas trop les câlins. Quand je lui en fais, il ne faut pas que ça dure trop longtemps, et il n'est pas à l'aise. Bébé, il ne s'est jamais endormi dans mes bras. Jamais. Même nouveau-né. Pour s'endormir, il préfère ses rituels "bizarres" et home-made (une espèce de balancement). Bon, alors, suis-je une sorcière qui trimballe les fantômes de ma famille, etc. ? Suis-je une traumatisée de la vie, etc. ? Je ne sais pas. Je ne sais pas. La psychanalyse ne suffit sans doute pas à tout expliquer, à mon humble avis. Le témoignage de Josef Schovanec à ce propos est éloquent (voir son livre Je suis à l'Est).
Invité- Invité
Re: Girls and women who have Asperger’s syndrome
Oui Mjöllnir, j'ai tendance à penser que cela rejoint ce que Winnicott appelle le holding (l'environnement stable, ferme et capable de porter psychiquement et physiquement l'enfant). Mais, comme le dit Protée, après c'est le problème de l'oeuf et la poule : est-ce parce que ma mère n'a pas bien fait que j'ai un soucis (elle a voulu me tuer quand j'étais dans son ventre, porte les bébés comme des "boites à chaussures",...), ou bien est-ce que c'est parce que j'étais spéciale que de toutes façons elle n'aurait pas pu faire "suffisamment bien" ? Le débat est loin d'être clos auprès des professionnels...
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Girls and women who have Asperger’s syndrome
Merci Protée et Mog*why
De mon coté j'en ai toujours été repoussé lors de mon enfance, donc je ne peux savoir ce que cela signifie. Ceci étant, contrairement à vous qui vous exprimez sur ce fil, je supporte et supportais mal quelque chose qui m'enserre (tel un vêtement trop ajusté, une couette pesante ...)
Je n'ai pas de problème avec les hugs (comme le dise les américains, à condition qu'ils ne durent pas une éternité). Cependant, je reste très réservé face à des inconnus, lesquels m'incitent à garder une certaine distance qui correspond à ce que je qualifierai de zone de confort.
Autre question : Se pourrait-il que ce contact apprécié ou " repoussé " ait une origine dans à la fois un certain manque de confiance en soi et par là même dans l'autre (je me suis déjà posé cette question à mon égard) ?
De mon coté j'en ai toujours été repoussé lors de mon enfance, donc je ne peux savoir ce que cela signifie. Ceci étant, contrairement à vous qui vous exprimez sur ce fil, je supporte et supportais mal quelque chose qui m'enserre (tel un vêtement trop ajusté, une couette pesante ...)
Je n'ai pas de problème avec les hugs (comme le dise les américains, à condition qu'ils ne durent pas une éternité). Cependant, je reste très réservé face à des inconnus, lesquels m'incitent à garder une certaine distance qui correspond à ce que je qualifierai de zone de confort.
Autre question : Se pourrait-il que ce contact apprécié ou " repoussé " ait une origine dans à la fois un certain manque de confiance en soi et par là même dans l'autre (je me suis déjà posé cette question à mon égard) ?
Invité- Invité
Re: Girls and women who have Asperger’s syndrome
Oui Protée je te rejoins dans ce que tu écris ici, l'autisme est neurologique, les difficultés sensorielles le sont aussi. out la psychanalyste et son rapport a la mère qui a fait énormément de mal aux autistes !
Désolée mais quand je lis Winicott, Bettelheim je deviens allergique !
La psychanalyste est peut être adapté pour certains troubles mais pas pour l'autisme !
Désolée mais quand je lis Winicott, Bettelheim je deviens allergique !
La psychanalyste est peut être adapté pour certains troubles mais pas pour l'autisme !
Invité- Invité
Re: Girls and women who have Asperger’s syndrome
diana * a écrit:Oui Protée je te rejoins dans ce que tu écris ici, l'autisme est neurologique, les difficultés sensorielles le sont aussi. out la psychanalyste et son rapport a la mère qui a fait énormément de mal aux autistes !
Désolée mais quand je lis Winicott, Bettelheim je deviens allergique !
La psychanalyste est peut être adapté pour certains troubles mais pas pour l'autisme !
Juste, "merci".
Invité- Invité
Re: Girls and women who have Asperger’s syndrome
Question complexe Mjö ! Oui c'est possible mais l'inné/l'acquis, le psychique/le neurologique, le chemin de chacun... Contrairement à Diana, je n'écarte pas complètement les concepts psychanalytiques (même si je suis d'accord pour constater que l'intégrisme aveugle de nombreux professionnels a été très nuisible aux autistes). On sait bien qu'on peut avoir les gènes d'une maladie et ne jamais la déclarer si l'environnement le permet (les études sur les jumeaux aident à le prouver). M'est avis qu'on est bien loin d'avoir fait le tour de la question...Mjöllnir a écrit:Se pourrait-il que ce contact apprécié ou " repoussé " ait une origine dans à la fois un certain manque de confiance en soi et par là même dans l'autre (je me suis déjà posé cette question à mon égard) ?
Dernière édition par Mog*why le Mar 5 Fév 2013 - 15:06, édité 1 fois
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Girls and women who have Asperger’s syndrome
Oui mais si on parle de maladie....on parle pas d'autisme.
ou alors dans le même sens la douance est une maladie aussi et il faudrait chercher ce qui s'est mal passé dans le ventre de maman pour que le QI soit élévé
bonne fin de journée
ou alors dans le même sens la douance est une maladie aussi et il faudrait chercher ce qui s'est mal passé dans le ventre de maman pour que le QI soit élévé
bonne fin de journée
Invité- Invité
Re: Girls and women who have Asperger’s syndrome
Je n'ai aucune certitude Diana
Le coup des gènes est valable pour des tas de choses, pas seulement les maladies. Et depuis que l'épigénétique émerge, c'est encore plus complexe et passionnant...
Le coup des gènes est valable pour des tas de choses, pas seulement les maladies. Et depuis que l'épigénétique émerge, c'est encore plus complexe et passionnant...
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Girls and women who have Asperger’s syndrome
Interaction entre la matière et l'esprit, Mog*why ?
D'où l'effet placebo, le fonctionnement de la méthode Coué, la guérison par la croyance à Lourdes ...
D'où l'effet placebo, le fonctionnement de la méthode Coué, la guérison par la croyance à Lourdes ...
Invité- Invité
Re: Girls and women who have Asperger’s syndrome
Oui Mjöllnir. Disons que je cultive le doute et l'humilité... En psy comme pour les religions ou la politique, il y a les textes, les idées, leurs contextes, les recherches en cours, et puis il y a les interprétations et les applications qui peuvent en découler (qui peuvent aller de positives, à maladroites, jusqu'à carrément nocives ou même meurtrières).
Pour reprendre le cas de l'autisme par exemple, je constate que de nombreux parents (Francis Perrin en tête), prônent la méthode ABA.
Au vu des reportages que j'ai pu visionner, je ne peux pas réfuter le fait que les enfants "vont mieux", c'est évident.
Mais je ne peux pas non plus m'empêcher de serrer les dents et de ne pas supporter les images de cette méthode qui pour moi s'apparente à du "dressage" (ce que j'en ai vu en tous cas, peut-être que ce n'est pas représentatif ?).
Je reste donc dans l'expectative, avec le sentiment que si l'idée de départ est probablement bonne, la mise en application reste largement à perfectionner...
Pour reprendre le cas de l'autisme par exemple, je constate que de nombreux parents (Francis Perrin en tête), prônent la méthode ABA.
Au vu des reportages que j'ai pu visionner, je ne peux pas réfuter le fait que les enfants "vont mieux", c'est évident.
Mais je ne peux pas non plus m'empêcher de serrer les dents et de ne pas supporter les images de cette méthode qui pour moi s'apparente à du "dressage" (ce que j'en ai vu en tous cas, peut-être que ce n'est pas représentatif ?).
Je reste donc dans l'expectative, avec le sentiment que si l'idée de départ est probablement bonne, la mise en application reste largement à perfectionner...
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Girls and women who have Asperger’s syndrome
L'humain adopte des méthodes et les croit intangibles quand il les pratique depuis un certain temps ... sécurité présumée de la connaissance acquise et remise en question ne font jamais bon ménage ...
Invité- Invité
Re: Girls and women who have Asperger’s syndrome
Mjöllnir a écrit:Se pourrait-il que ce contact apprécié ou " repoussé " ait une origine dans à la fois un certain manque de confiance en soi et par là même dans l'autre (je me suis déjà posé cette question à mon égard) ?
Je me retrouve tellement dans vos récits, c'est très troublant, rassurant aussi quelque part.
Pour ce problème de "contacts" qui est omniprésent chez moi aussi je crois que dans mon cas c'est l'absence de représentation des limites entre l'extérieur et l'intérieur qui régit tout. Je ne sais pas où sont mes limites, je les sens poreuses, imperméables, insécures ...
Alors je rajoute des barrières, je me crée une zone de "confort" relatif, un espace vital personnel à ne pas franchir, qui varie d'une personne à l'autre, en fonction notamment de mes ressentis et des "énergies" perçues. Les émotions d'autrui ont tendance à m'envahir.
Pour autant j'aime à me sentir contenue, dans une couette, un vêtement fétiche ... Je me calme aussi au contact de mon chat, ses ronronnements et sa chaleur ayant un effet magique ... vibrations cohérentes.
Merci pour vos témoignages ...
Re: Girls and women who have Asperger’s syndrome
Mog*why a écrit:Oui Mjöllnir. Disons que je cultive le doute et l'humilité... En psy comme pour les religions ou la politique, il y a les textes, les idées, leurs contextes, les recherches en cours, et puis il y a les interprétations et les applications qui peuvent en découler (qui peuvent aller de positives, à maladroites, jusqu'à carrément nocives ou même meurtrières).
Pour reprendre le cas de l'autisme par exemple, je constate que de nombreux parents (Francis Perrin en tête), prônent la méthode ABA.
Au vu des reportages que j'ai pu visionner, je ne peux pas réfuter le fait que les enfants "vont mieux", c'est évident.
Mais je ne peux pas non plus m'empêcher de serrer les dents et de ne pas supporter les images de cette méthode qui pour moi s'apparente à du "dressage" (ce que j'en ai vu en tous cas, peut-être que ce n'est pas représentatif ?).
Je reste donc dans l'expectative, avec le sentiment que si l'idée de départ est probablement bonne, la mise en application reste largement à perfectionner...
Ah ben en parlant de doute et d'humilité... tes idées n'engagent que toi certes mais comme des parents d'enfants autistes ( comme moi ) peuvent être blessé ( bon là pas moi, des paroles comme les tiennes sur la psykk etc me font légèrement sourire mais ce serai trop facile pour moi de répondre dans le meme sens que toi et du coup d'appuyer là ou ça peut faire mal, donc non hein.. ) par ce que tu avances sans aucune connaissance précise ( oui regarder un reportage pour moi ce ne sont pas des connaissances précises! ) je me permets donc d'intervenir car : Faire la critique d'une méthode en prenant en considération rien oui juste ce qu'elle donne comme aspect...en dit long sur la dite humilité !
( je ne pratique pas cette méthode pour mes enfants j'ai pas assez de thune )
ah oui inutile de me répondre je me casse de ce forum, je voulais juste vous informez un peu car j'ai constaté que vous naviguiez dans le flou, mais je n'ai pas la patience d'entretenir un débat qui a eu lieu mainte fois dans différents endroits/organismes etc... vous avez pas mal de trains en retard !
sur ce !
Diana
Invité- Invité
Re: Girls and women who have Asperger’s syndrome
Dont acte. Je te présente mes excuses puisque ce que j'ai écrit t'a blessée ou a pu blesser d'autres personnes. Je suis sincèrement navrée, et démunie.
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Girls and women who have Asperger’s syndrome
Bon, j'ai pleuré hier soir, enfin (il me faut toujours du temps entre un choc et l'expression émotionnelle qui en découle), et je reviens m'excuser à nouveau pour ma maladresse Diana. Sans doute n'aurais-je pas dû insister de manière théorique et en me basant sur mes ressentis à propos d'un sujet très sensible. En tous les cas, je n'avais pas l'intention de faire mal, et ça m'attriste beaucoup de l'avoir fait. Sans compter que finalement, tout ça est hors-sujet par rapport aux thème des femmes Asperger (ou pas d'ailleurs, la maladresse semblant être un trait commun...?).
Je trouverais dommage que ce fil s'arrête là, car il contient beaucoup d'informations intéressantes, notamment grâce à toi Diana.
Je viens donc également par ce post informer que le CRA de Toulouse m'a très gentiment répondu, et que le temps d'attente pour bénéficier d'une évaluation (effectivement gratuite) est de... un an et demi.
De quoi en décourager plus d'un, mais je vais quand même envoyer le courrier de demande.
Je trouverais dommage que ce fil s'arrête là, car il contient beaucoup d'informations intéressantes, notamment grâce à toi Diana.
Je viens donc également par ce post informer que le CRA de Toulouse m'a très gentiment répondu, et que le temps d'attente pour bénéficier d'une évaluation (effectivement gratuite) est de... un an et demi.
De quoi en décourager plus d'un, mais je vais quand même envoyer le courrier de demande.
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Girls and women who have Asperger’s syndrome
Les blessures sont tellement profondes parfois, que le seul le départ permet de se reconstruire, Mog*why ... de se panser ... et puis de revenir quand elles sont guéries ...
" L'apparence n'est rien, c'est au fond du cœur qu'est la plaie " Euripide
" L'apparence n'est rien, c'est au fond du cœur qu'est la plaie " Euripide
Invité- Invité
Re: Girls and women who have Asperger’s syndrome
Je suis aussi peinée que mon post mène à ce départ soudain.
D'autant plus que si l'on fait effectivement fausse route, j'aimerai beaucoup savoir en quoi, car je me sens complètement perdue.
J'avais aussi une question pour celles qui se sont reconnues dans la description du premier article : vous êtes-vous aussi reconnues dans le livre de JSF ?
Pour ma part, vraiment pas (mais qu'est-ce que je fais là alors ?). Du coup je me sens "douée" (parce qu'on me le dit, et que le test, même s'il ne s'agit que de Mensa, semble le prouver) mais pas "zèbre". Et si "aspie" veut forcément dire difficultés sensorielles, alors pas "aspie" non plus.
En ce moment, j'ai l'impression d'appartenir à une espèce non identifiée et de n'avoir ma place nulle part, ou plus exactement juste à côté de partout.
Cela vous arrive aussi ?
D'autant plus que si l'on fait effectivement fausse route, j'aimerai beaucoup savoir en quoi, car je me sens complètement perdue.
J'avais aussi une question pour celles qui se sont reconnues dans la description du premier article : vous êtes-vous aussi reconnues dans le livre de JSF ?
Pour ma part, vraiment pas (mais qu'est-ce que je fais là alors ?). Du coup je me sens "douée" (parce qu'on me le dit, et que le test, même s'il ne s'agit que de Mensa, semble le prouver) mais pas "zèbre". Et si "aspie" veut forcément dire difficultés sensorielles, alors pas "aspie" non plus.
En ce moment, j'ai l'impression d'appartenir à une espèce non identifiée et de n'avoir ma place nulle part, ou plus exactement juste à côté de partout.
Cela vous arrive aussi ?
Re: Girls and women who have Asperger’s syndrome
Bien que ce soit un fil pour femmes, bcp de choses me parlent...
Invité- Invité
Re: Girls and women who have Asperger’s syndrome
Bonjour,
Merci Lilas d'avoir fait le résumé du livre de Liane Holliday.
Je suis heureuse d'apprendre que le livre de Rudy Simone va être traduit en français, je ne manquerai pas de l'acheter lorsqu'il sera disponible en librairie.
Je me suis reconnue dans presque tous les points des résumés du livre de Liane Hollidays et de Rudy Simone (Aspergirls)
(L'exception concerne le paragraphe ou la femme Asperger s'identifie à une autre personne et l'imite en tout point. Je ne suis pas capable de faire ça.)
Dans le livre de JSF, j'ai compris pourquoi j'avais un mode de pensée que je ne retrouvais pas chez les autres (arborescence); je me suis beaucoup reconnues dans les problèmes d'hypersensibilité décrits par l'auteur comme étant liés à la "zébritude"; je me suis reconnue aussi dans l'enfant à l'école, par exemple lorsqu'en classe il connait la réponse, mais ne tente pas de répondre à l'institutrice parce que c'est socialement mal vu (par les autres élèves) de montrer qu'on sait.
Par contre je n'ai pas eu de problème d'échec scolaire, je n'ai pas l'impression d'être douée, et encore moins surdouée !
J'ai lu par la suite qu'on peut très bien avoir tous ces problèmes d'hypersensibilité sans être surdoué. Ca doit être mon cas.
Les problèmes sensoriels, j'ai aussi, mais j'y suis habituée. Je crois qu'ils sont beaucoup moins importants que chez les vrais autistes. La difficulté est de tout le temps faire semblant que tout va bien.
J'ai des problèmes dans la reconnaissance des visages. Je reconnais ceux de mes proches et des gens que j'ai vu très souvent (dans la vie réelle ou à la TV) mais pas les autres. Je peux avoir vu une personne des dizaines de fois (un collègue de mon compagnon, un voisin,...) et ne pas la reconnaître si je la croise dans un magasin, même si elle s'adresse à moi. C'est très embarrassant.
Quand je suis dans une grande surface, j'ai souvent l'impression que les couleurs se mélangent, comme si les objets se fondaient les uns dans les autres. La foule, Le bruit me fatigue beaucoup, la luminosité trop forte aussi, et après je garde la vue brouillée pendant quelques temps.
J'ai aussi l'impression d'appartenir à une autre espèce, et de n'être à ma place nulle part. Ca fait une quinzaine d'années que je ressens ça.
Je ne sais pas pourquoi Diana est partie, mais ça a peut-être un rapport avec ça:
Je ne sais pas si vous avez entendu parler de Jim Sinclair, et de la défense de la neurodiversité.
Les enfants autistes ont leur propres particularités. Leurs habitudes, leurs comportements font partie de leur personnalité, que ces comportements soient des traits autistiques ou pas.
Les thérapies de type ABA ou autres veulent transformer un autiste en un neurotypique, ce qu'il n'est pas.
Ce n'est pas respecter la personnalité de l'enfant avec autisme.
C'est pourquoi beaucoup de personnes avec autisme sont contre ce type de traitement.
http://www.asperansa.org/
http://efleury.fr/tag/neurodiversite/
http://www.scienceshumaines.com/fiers-d-etre-autistes-la-neurodiversite-un-mouvement-polemique_fr_26739.html
J'espère que vous ne serez pas choqués si j'ai mal expliqué, ou si quelque chose dans ce que j'ai dit a heurté vos convictions. Ce n'est pas volontaire.
Merci Lilas d'avoir fait le résumé du livre de Liane Holliday.
Je suis heureuse d'apprendre que le livre de Rudy Simone va être traduit en français, je ne manquerai pas de l'acheter lorsqu'il sera disponible en librairie.
Lilas a écrit:Je suis aussi peinée que mon post mène à ce départ soudain.
D'autant plus que si l'on fait effectivement fausse route, j'aimerai beaucoup savoir en quoi, car je me sens complètement perdue.
J'avais aussi une question pour celles qui se sont reconnues dans la description du premier article : vous êtes-vous aussi reconnues dans le livre de JSF ?
Pour ma part, vraiment pas (mais qu'est-ce que je fais là alors ?). Du coup je me sens "douée" (parce qu'on me le dit, et que le test, même s'il ne s'agit que de Mensa, semble le prouver) mais pas "zèbre". Et si "aspie" veut forcément dire difficultés sensorielles, alors pas "aspie" non plus.
En ce moment, j'ai l'impression d'appartenir à une espèce non identifiée et de n'avoir ma place nulle part, ou plus exactement juste à côté de partout.
Cela vous arrive aussi ?
Je me suis reconnue dans presque tous les points des résumés du livre de Liane Hollidays et de Rudy Simone (Aspergirls)
(L'exception concerne le paragraphe ou la femme Asperger s'identifie à une autre personne et l'imite en tout point. Je ne suis pas capable de faire ça.)
Dans le livre de JSF, j'ai compris pourquoi j'avais un mode de pensée que je ne retrouvais pas chez les autres (arborescence); je me suis beaucoup reconnues dans les problèmes d'hypersensibilité décrits par l'auteur comme étant liés à la "zébritude"; je me suis reconnue aussi dans l'enfant à l'école, par exemple lorsqu'en classe il connait la réponse, mais ne tente pas de répondre à l'institutrice parce que c'est socialement mal vu (par les autres élèves) de montrer qu'on sait.
Par contre je n'ai pas eu de problème d'échec scolaire, je n'ai pas l'impression d'être douée, et encore moins surdouée !
J'ai lu par la suite qu'on peut très bien avoir tous ces problèmes d'hypersensibilité sans être surdoué. Ca doit être mon cas.
Les problèmes sensoriels, j'ai aussi, mais j'y suis habituée. Je crois qu'ils sont beaucoup moins importants que chez les vrais autistes. La difficulté est de tout le temps faire semblant que tout va bien.
J'ai des problèmes dans la reconnaissance des visages. Je reconnais ceux de mes proches et des gens que j'ai vu très souvent (dans la vie réelle ou à la TV) mais pas les autres. Je peux avoir vu une personne des dizaines de fois (un collègue de mon compagnon, un voisin,...) et ne pas la reconnaître si je la croise dans un magasin, même si elle s'adresse à moi. C'est très embarrassant.
Quand je suis dans une grande surface, j'ai souvent l'impression que les couleurs se mélangent, comme si les objets se fondaient les uns dans les autres. La foule, Le bruit me fatigue beaucoup, la luminosité trop forte aussi, et après je garde la vue brouillée pendant quelques temps.
J'ai aussi l'impression d'appartenir à une autre espèce, et de n'être à ma place nulle part. Ca fait une quinzaine d'années que je ressens ça.
Je ne sais pas pourquoi Diana est partie, mais ça a peut-être un rapport avec ça:
Je ne sais pas si vous avez entendu parler de Jim Sinclair, et de la défense de la neurodiversité.
Les enfants autistes ont leur propres particularités. Leurs habitudes, leurs comportements font partie de leur personnalité, que ces comportements soient des traits autistiques ou pas.
Les thérapies de type ABA ou autres veulent transformer un autiste en un neurotypique, ce qu'il n'est pas.
Ce n'est pas respecter la personnalité de l'enfant avec autisme.
C'est pourquoi beaucoup de personnes avec autisme sont contre ce type de traitement.
http://www.asperansa.org/
http://efleury.fr/tag/neurodiversite/
http://www.scienceshumaines.com/fiers-d-etre-autistes-la-neurodiversite-un-mouvement-polemique_fr_26739.html
J'espère que vous ne serez pas choqués si j'ai mal expliqué, ou si quelque chose dans ce que j'ai dit a heurté vos convictions. Ce n'est pas volontaire.
Invité- Invité
Re: Girls and women who have Asperger’s syndrome
Merci infiniment Bitterlings pour ces liens qui me font pleurer (encore, décidément je suis fragile ces jours-ci). Ils montrent très bien la complexité du sujet et les différents points de vue, tous aussi "entendables" les uns que les autres...
Lilas, je suis comme toi, je me pose beaucoup de questions. Depuis longtemps (bien avant de me découvrir zèbre) je me sens "proche" des autistes, je suis très touchée par leurs écrits, j'ai l'impression de les "comprendre", et en même temps je vois bien que je n'ai pas les difficultés de beaucoup d'entre eux. Je remarque aussi en lisant ce forum combien les zèbres sont proches de l'autisme parfois (ou de la représentation que l'on s'en fait), que le mot de "continuum" émerge souvent, et que donc il est impossible de déterminer des "cases" bien carrées où classer chacun.
Alors à quoi peut servir un diagnostic ? J'ai trouvé cette phrase dans un des liens fournis par Diana :
Cela me parle énormément : je ne cherche pas un groupe d'appartenance ou une étiquette, je cherche à mieux comprendre comment je fonctionne, pourquoi, après des années de thérapie, je continue d'angoisser pour des détails censés être minimes, pourquoi je ne me retrouve pas tout à fait dans les descriptions et les témoignages des zèbres. Alors cette piste "Asperger" me semble une des routes à suivre pour continuer d'en savoir plus sur moi, même si, comme toi, je ne me reconnais pas forcément dans tous les traits évoqués. J'ai l'impression d'être non pas sur une frontière mais dans un lieu flou, comme si je donnais la main d'un côté aux zèbres et de l'autre aux autistes.
Le but de cette quête qui n'en finit pas ? Améliorer ma qualité de vie bien sûr (et ça heureusement, j'y parviens, étape après étape), et pourquoi pas ensuite aider, être utile, utiliser cette "position floue" qui est la mienne pour créer du lien entre les êtres ?
Lilas, je suis comme toi, je me pose beaucoup de questions. Depuis longtemps (bien avant de me découvrir zèbre) je me sens "proche" des autistes, je suis très touchée par leurs écrits, j'ai l'impression de les "comprendre", et en même temps je vois bien que je n'ai pas les difficultés de beaucoup d'entre eux. Je remarque aussi en lisant ce forum combien les zèbres sont proches de l'autisme parfois (ou de la représentation que l'on s'en fait), que le mot de "continuum" émerge souvent, et que donc il est impossible de déterminer des "cases" bien carrées où classer chacun.
Alors à quoi peut servir un diagnostic ? J'ai trouvé cette phrase dans un des liens fournis par Diana :
Cela donne du sens à de nombreuses situations arrivées dans une vie qui avaient généré de la perplexité, cela permet de faire des plans plus réalistes, de connaître ses forces et ses faiblesses, dont les traits peuvent être modifiés ou développés. On voit mieux ce qui peut être compensé, ce qui doit être surmonté et accepté. C’est, comme le dit un adulte autiste, « au lieu de ne pas réussir à devenir ce que vous n’êtes pas, vous pouvez commencer à apprendre comment réussir à devenir ce que vous êtes. »
Cela me parle énormément : je ne cherche pas un groupe d'appartenance ou une étiquette, je cherche à mieux comprendre comment je fonctionne, pourquoi, après des années de thérapie, je continue d'angoisser pour des détails censés être minimes, pourquoi je ne me retrouve pas tout à fait dans les descriptions et les témoignages des zèbres. Alors cette piste "Asperger" me semble une des routes à suivre pour continuer d'en savoir plus sur moi, même si, comme toi, je ne me reconnais pas forcément dans tous les traits évoqués. J'ai l'impression d'être non pas sur une frontière mais dans un lieu flou, comme si je donnais la main d'un côté aux zèbres et de l'autre aux autistes.
Le but de cette quête qui n'en finit pas ? Améliorer ma qualité de vie bien sûr (et ça heureusement, j'y parviens, étape après étape), et pourquoi pas ensuite aider, être utile, utiliser cette "position floue" qui est la mienne pour créer du lien entre les êtres ?
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Girls and women who have Asperger’s syndrome
Mog*why a écrit:C’est, comme le dit un adulte autiste, « au lieu de ne pas réussir à devenir ce que vous n’êtes pas, vous pouvez commencer à apprendre comment réussir à devenir ce que vous êtes. »
Merci.
C'est exactement ça.
Devenir, enfin, ce que je suis ... devrai être.
Re: Girls and women who have Asperger’s syndrome
Yep c'est tout à fait ça
Se forger, encore se forger !
Se forger, encore se forger !
Invité- Invité
Re: Girls and women who have Asperger’s syndrome
Juste qu'en parler de psychanalytique + de "maladie" ne peut faire qu'échauffer les esprits des concernés.
Bonne chance à tous dans vos quêtes de vous-mêmes
Bonne chance à tous dans vos quêtes de vous-mêmes
Elmoon- Messages : 246
Date d'inscription : 16/06/2010
Age : 35
Re: Girls and women who have Asperger’s syndrome
Le terme "maladie" n'est effectivement pas la chose la plus facile à porter. Merci Mog*why. Je suis en tout point d'accord avec toi, et avec cette citation des liens de Diana. Pour moi il s'agit de se servir de ses forces et de tempérer ses faiblesses. Et pour ça, il faut les connaître le mieux possible au moment présent, sachant que nous sommes tous des êtres en évolution constante.
Nous sommes tous un peu "en de ça" des étiquettes, que d'éminents psychologues ont inventées. Vouloir "coller" à une étiquette, c'est vouloir faire dire par un autre ce que tu es comme si tu n'étais pas capable de le faire toi-même, c'est se laisser enfermer, se rabaisser.
Un zèbre est sans doute une palette de couleurs, une personnalité lumineuse qui part dans toutes les directions.
Nous sommes tous un peu "en de ça" des étiquettes, que d'éminents psychologues ont inventées. Vouloir "coller" à une étiquette, c'est vouloir faire dire par un autre ce que tu es comme si tu n'étais pas capable de le faire toi-même, c'est se laisser enfermer, se rabaisser.
Un zèbre est sans doute une palette de couleurs, une personnalité lumineuse qui part dans toutes les directions.
Invité- Invité
Re: Girls and women who have Asperger’s syndrome
J'ai lu attentivement une grande partie de vos interventions.
Étant un homme, au départ, je pensais rester silencieux.
Puis je suis tombé sur un article/image.
Il s'agit de maisons de poupée, réinterprétées par un homme. Ces mini univers, comme d'ailleurs les "Pet Shop" qu’avaient certaines de mes filles, ou les navires en maquette ont toujours déclenché chez moi de profondes rêveries, presqu'un état hypnotique.
Je me suis demandé si cette "compression" d'univers, si la maîtrise complète d'une unité de vie, si ... , cela vous parlait et si vous mettiez cela en rapport avec ce syndrome.
http://www.fubiz.net/2013/02/06/tiny-rooms-series/
http://www.marc-giai-miniet.com/
Étant un homme, au départ, je pensais rester silencieux.
Puis je suis tombé sur un article/image.
Il s'agit de maisons de poupée, réinterprétées par un homme. Ces mini univers, comme d'ailleurs les "Pet Shop" qu’avaient certaines de mes filles, ou les navires en maquette ont toujours déclenché chez moi de profondes rêveries, presqu'un état hypnotique.
Je me suis demandé si cette "compression" d'univers, si la maîtrise complète d'une unité de vie, si ... , cela vous parlait et si vous mettiez cela en rapport avec ce syndrome.
http://www.fubiz.net/2013/02/06/tiny-rooms-series/
http://www.marc-giai-miniet.com/
Invité- Invité
Re: Girls and women who have Asperger’s syndrome
Moi ça me parle, j'ai adoré ça étant gamine. Les maisons de poupée (j'en avais fabriqué une en carton), les maisons-étagères dans lesquelles tu poses des tas d'objets miniatures. D'ailleurs j'aime toujours tout ce qui est miniature, ça me fascine.
Mais de là à faire un lien le syndrome, je ne sais pas...
Merci pour le partage en tous cas, j'aime beaucoup le travail de ce monsieur !
Mais de là à faire un lien le syndrome, je ne sais pas...
Merci pour le partage en tous cas, j'aime beaucoup le travail de ce monsieur !
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Girls and women who have Asperger’s syndrome
Bon, moi, je ne suis pas diagnostiquée, donc je ne sais pas si ce que je vais dire est utile (je rencontre une spécialiste bientôt).
Les maisons de poupée, je ne sais pas (je détestais les poupées, de toute façon). Mais en tout cas les grains de sable, la pâte sablée du crumble, l'herbe qu'on regarde de très très près, ça, ça "m'hypnotise".
J'avais posté il y-a peu sur mon fil ce poème, écrit par un Aspie (je ne sais pas si on peut écrire Aspie ou si cela peut blesser des gens, auquel cas je m'en excuse...) :
J'aime beaucoup.
Les maisons de poupée, je ne sais pas (je détestais les poupées, de toute façon). Mais en tout cas les grains de sable, la pâte sablée du crumble, l'herbe qu'on regarde de très très près, ça, ça "m'hypnotise".
J'avais posté il y-a peu sur mon fil ce poème, écrit par un Aspie (je ne sais pas si on peut écrire Aspie ou si cela peut blesser des gens, auquel cas je m'en excuse...) :
J'aime beaucoup.
Invité- Invité
Re: Girls and women who have Asperger’s syndrome
Bon, j'ai fini le livre "Aspergirls" de Rudy Simone, et je viens vous livrer ce que j'en retire...
La table des matières (traduction littérale) :
1- Imagination, auto-apprentissage de la lecture et des savoirs, et intérêts inhabituels
2- Pourquoi les filles intelligentes détestent parfois l'école
3- Surcharge sensorielle
4- Stimulations, et ce que nous faisons quand nous sommes contentes
5- A propos de la responsabilité et de la culpabilité intériorisée
6- Rôles des genres et identité
7- Puberté et mutisme
8- Attirance, rendez-vous, sexe et relations
9- Amitiés et socialisation
10- L'enseignement supérieur
11- Emploi et carrière
12- Mariage et cohabitation
13- Avoir des enfants
14- Rituels et routine, pensée logique et littérale, franc parler, empathie, et être incomprise
15- Diagnostic, erreurs de diagnostic et médication
16- Les épisodes dépressifs, le syndrome de stress post traumatique, et plus à propos des médicaments
17- Sautes d'humeurs
18- Couper les ponts
19- Problèmes gastriques et autisme
20- Vieillir quand on est dans le spectre autistique
21- Le syndome d'Asperger, incapacité ou don, et conseils d'Aspergirls pour les Aspergirls
J'ai eu beaucoup de mal à lire ce livre, pas tant à cause de l'anglais que d'un sentiment de décalage culturel que je ressens souvent quand je lis des auteurs anglo-saxons. Les références et les préoccupations de l'auteur ne sont pas forcément applicables à un "non états-unien".
Bien que l'auteur ait interviewé pas mal d'Aspergirls pour écrire son livre, il reste un sentiment que la démarche n'est pas très scientifique et qu'elle a soigneusement choisi les extraits de témoignages qui l'arrangent.
Je reste sur ma faim en ce qui concerne la découverte de traits qui seraient spécifiquement "Aspies". D'autant que pratiquement à chaque chapitre, l'auteur indique "certaines Aspergirls sont comme ça, d'autres pas du tout, c'est tout le contraire"...
L'auteur divise volontiers le monde entre neuro-typiques (NT) et Autistes/Aspergers (AS). Elle semble donc ignorer qu'il existe des gens qui ne sont pas neuro-typiques et qui pourtant ne sont pas autistes non plus.
Le tableau qui se trouve à la fin du livre (et recopié plus haut dans ce fil) ne correspond pas au contenu du livre. Il est beaucoup plus exhaustif (écrit à une autre période ?)
Pour résumer, un grand nombre de traits décrits dans ce livre comme spécifiques des "Aspergirls" se retrouvent dans les descriptions des surdoués :
- hypersensibilité émotionnelle et sensorielle,
- besoin intense d'apprendre et facilités d'apprentissage pour les sujets qui passionnent,
- intérêts particuliers, obsessions pour un thème,
- difficultés à s'intégrer dans le système scolaire,
- intolérance à l'injustice,
- sentiment de décalage et d'exclusion (voire brimades à l'école pour certains),
- dépressions à répétition, anxiété
- mauvais diagnostics,
- grande facilité à se sentir coupable,
- difficultés relationnelles,
- changements de vie brutaux ("couper les ponts),
- empathie très développée (et le revers : la coupure émotionnelle),
- sautes d'humeur,
- effet "Fight-or-flight"
- etc...
Je peux quand même extraire quelques traits qui me semblent spécifiquement liés à l'autisme et/ou au SA (analyse purement personnelle, à discuter) :
- le besoin de se sentir physiquement contenue (couverture)
- le besoin de maîtriser totalement son environnement (rituels, manger tous les jours la même chose,...)
- les auto-stimulations (balancements, fredonnements, taper dans les mains, etc...). Sur ce point, l'auteur explique que beaucoup d'Aspergirls apprennent tôt à contenir ces manifestations car elles se rendent bien compte que ce n'est pas "socialement admis". Du coup, on aura plutôt des migraines, des dépressions, des tics, des tocs, etc...
- le regard ("trop" fixer les gens, ou a contrario éviter les regards) : là aussi, l'auteur explique les stratégies d'adaptation pour certaines Aspergirls
- obsessions trsè poussées pour un thème comme pour une personne
- des phases de mutisme impossible à contrôler
- l'androgynie physique et psychologique des femmes
- les problèmes gastriques : apparemment 9 autistes sur 10 sont concernés par des symptômes liés au système digestif (nausées, vomissements, brûlures d'estomac, syndrome du colon irritable, hémorroïdes, etc...). Les régimes alimentaires spécifiques (sans gluten, sans lactose,...) amélioreraient ces symptômes ET les autres symptômes autistiques. (Un lien parmi d'autres)
Pour résumer, difficile de déterminer des aspects purement "discriminants", mais intuitivement je dirais qu'il s'agit surtout d'une question de degré des symptômes...
Et pour l'anecdote, l'auteur évoque un film dans lequel elle se reconnaît complètement :
La table des matières (traduction littérale) :
1- Imagination, auto-apprentissage de la lecture et des savoirs, et intérêts inhabituels
2- Pourquoi les filles intelligentes détestent parfois l'école
3- Surcharge sensorielle
4- Stimulations, et ce que nous faisons quand nous sommes contentes
5- A propos de la responsabilité et de la culpabilité intériorisée
6- Rôles des genres et identité
7- Puberté et mutisme
8- Attirance, rendez-vous, sexe et relations
9- Amitiés et socialisation
10- L'enseignement supérieur
11- Emploi et carrière
12- Mariage et cohabitation
13- Avoir des enfants
14- Rituels et routine, pensée logique et littérale, franc parler, empathie, et être incomprise
15- Diagnostic, erreurs de diagnostic et médication
16- Les épisodes dépressifs, le syndrome de stress post traumatique, et plus à propos des médicaments
17- Sautes d'humeurs
18- Couper les ponts
19- Problèmes gastriques et autisme
20- Vieillir quand on est dans le spectre autistique
21- Le syndome d'Asperger, incapacité ou don, et conseils d'Aspergirls pour les Aspergirls
J'ai eu beaucoup de mal à lire ce livre, pas tant à cause de l'anglais que d'un sentiment de décalage culturel que je ressens souvent quand je lis des auteurs anglo-saxons. Les références et les préoccupations de l'auteur ne sont pas forcément applicables à un "non états-unien".
Bien que l'auteur ait interviewé pas mal d'Aspergirls pour écrire son livre, il reste un sentiment que la démarche n'est pas très scientifique et qu'elle a soigneusement choisi les extraits de témoignages qui l'arrangent.
Je reste sur ma faim en ce qui concerne la découverte de traits qui seraient spécifiquement "Aspies". D'autant que pratiquement à chaque chapitre, l'auteur indique "certaines Aspergirls sont comme ça, d'autres pas du tout, c'est tout le contraire"...
L'auteur divise volontiers le monde entre neuro-typiques (NT) et Autistes/Aspergers (AS). Elle semble donc ignorer qu'il existe des gens qui ne sont pas neuro-typiques et qui pourtant ne sont pas autistes non plus.
Le tableau qui se trouve à la fin du livre (et recopié plus haut dans ce fil) ne correspond pas au contenu du livre. Il est beaucoup plus exhaustif (écrit à une autre période ?)
Pour résumer, un grand nombre de traits décrits dans ce livre comme spécifiques des "Aspergirls" se retrouvent dans les descriptions des surdoués :
- hypersensibilité émotionnelle et sensorielle,
- besoin intense d'apprendre et facilités d'apprentissage pour les sujets qui passionnent,
- intérêts particuliers, obsessions pour un thème,
- difficultés à s'intégrer dans le système scolaire,
- intolérance à l'injustice,
- sentiment de décalage et d'exclusion (voire brimades à l'école pour certains),
- dépressions à répétition, anxiété
- mauvais diagnostics,
- grande facilité à se sentir coupable,
- difficultés relationnelles,
- changements de vie brutaux ("couper les ponts),
- empathie très développée (et le revers : la coupure émotionnelle),
- sautes d'humeur,
- effet "Fight-or-flight"
- etc...
Je peux quand même extraire quelques traits qui me semblent spécifiquement liés à l'autisme et/ou au SA (analyse purement personnelle, à discuter) :
- le besoin de se sentir physiquement contenue (couverture)
- le besoin de maîtriser totalement son environnement (rituels, manger tous les jours la même chose,...)
- les auto-stimulations (balancements, fredonnements, taper dans les mains, etc...). Sur ce point, l'auteur explique que beaucoup d'Aspergirls apprennent tôt à contenir ces manifestations car elles se rendent bien compte que ce n'est pas "socialement admis". Du coup, on aura plutôt des migraines, des dépressions, des tics, des tocs, etc...
- le regard ("trop" fixer les gens, ou a contrario éviter les regards) : là aussi, l'auteur explique les stratégies d'adaptation pour certaines Aspergirls
- obsessions trsè poussées pour un thème comme pour une personne
- des phases de mutisme impossible à contrôler
- l'androgynie physique et psychologique des femmes
- les problèmes gastriques : apparemment 9 autistes sur 10 sont concernés par des symptômes liés au système digestif (nausées, vomissements, brûlures d'estomac, syndrome du colon irritable, hémorroïdes, etc...). Les régimes alimentaires spécifiques (sans gluten, sans lactose,...) amélioreraient ces symptômes ET les autres symptômes autistiques. (Un lien parmi d'autres)
Pour résumer, difficile de déterminer des aspects purement "discriminants", mais intuitivement je dirais qu'il s'agit surtout d'une question de degré des symptômes...
Et pour l'anecdote, l'auteur évoque un film dans lequel elle se reconnaît complètement :
Dernière édition par Mog*why le Mar 12 Fév 2013 - 15:23, édité 1 fois (Raison : Mise à jour des listes suite au post d'Elmoon)
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Page 1 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» The Imposter Phenomenon in High Achieving Women - syndrome de l'imposteur et gestion de l'image
» syndrome asperger ?
» Syndrome d'Asperger / reportage TV
» Nos enfants avec syndrome Asperger
» Psys compétents sur le syndrome Asperger
» syndrome asperger ?
» Syndrome d'Asperger / reportage TV
» Nos enfants avec syndrome Asperger
» Psys compétents sur le syndrome Asperger
Forum ZEBRAS CROSSING :: La zébritude :: Définitions, références, tests, actualité de la douance :: Livres, articles, sites web
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum