Projet d'Association

Bonjour à Tous,

Je suis personnellement en train de me sortir de violence institutionnel scolaire qui ont été bien trop loin en détruisant mon lien humain à l'amour de l'autre même. La haine n'était que soumission à des bourreaux qui n'en sont pas.

Il n'y a en effet ni bourreau,ni sauveur ni victime si je fais écho à Karpmann. Il n'y a que des mécanismes psychiques encore inconnus, des mécanismes sociaux sur lesquels travaillent les sciences humaines.

Je n'ai pas pu être "moi" pendant 20 ans, depuis les violences scolaire même si mon enfer ne s'explique pas que par cela et que je m'en remet lentement.

Mon but est donc de lancer un appel ici afin d'inscrire sur le temps long l'idée d'un mouvement social associatif ou non (ça peut être un simple mouvement qui reflète notre esprit libre) qui batte en brèche les idées reçues sur le lien surdoué/école et construise une autre image de notre fardeau.

2 de mes professeurs à l'université m'ont avoir "vécu" quelque-chose qui ressemble fort bien à mon propre vécu.

J'aimerais savoir qui serait intéressé par mon projet : Faire comprendre à la France les violences dont beaucoup d'entre-nous ont été victime et qui ne laisse pas indemme, moi c'est ma vie entière qui est blessé. Le but est de diffuser la connaissance de manière à changer les regard sur les soit-disant "surdoué" à l'école et surtout présenter une autre image et compréhension des comportements catégorisé comme déviant.

Je vis un véritable enfer psychique, une douleur qui a détruit ma famille et ma vie social juste parce-que au lieu de m'avoir compris à l'école dans ma souffrance l'institution a décidé de me matraquer avec la sévérité et aussi l'humiliation. J'ai mis 10 ans à oser le dire.

Je vais maintenant sûrement perdre mon diplôme de Science Po du fait que je n'ai pas l'énergie de chercher un stage dans ces conditions de consciences.

Je cherche à apaiser ma terrible haine (de l'Etat car école = Etat = producteur des normes sur la catégorisation des comportements = biopouvoir (Foucault)) afin de la transformer en compréhension et présentation de soi autrement (sans chercher à prendre le pouvoir car j'ai trop souvent vu ce que le pouvoir désert). Le but est d'avoir une autporité moral car nos arguments vont transformer de manière indépendante la science des comportement et l'idée que l'on se fait de l'institution scolaire. Nous avons notre mot à dire mais non en tant que victime, en tant que personne humaine égal et différente.

C'est la question de la différence plus que celle de la douance à mon sens l'enjeu. Derrière c'est la question de l'amour universel comme moteur des interactions humaines.

Merci de débattre avec moi sur ce sujet. N'hésitez pas à me MP pour construire ensemble un mouvement qui se complementarise avec toute nos contraintes. Pour moi la vie quotidienne et le boulo ne doit pas nous faire oublié que nous sommes tous né libre et égaux en théorie. Si la France respecte ses idéaux alors mon idée pourra exister sans contrainte.

Bien à vous,

Arloom

http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2013/01/22/011-video-intimidation-odile.shtml

Re,

J'ai peu à peu dépasser ma haine devastattrice jusqu'à en cracher du sang, c'est le sourir intérieur et extérieur sur soi qui m'a sauvé la vie (toute ma gratitude au bouddhisme).

J'ai l'impression que aujourd'hui, c'est une impression d'ambiance, pas une certitude, que nous ne voyons pas assez dans les médias le drame de m'enfant doué comme un vrai drame national. Or peut-être sommes-nous moins nombreux à le vivre, tout de même je veux savoir qui est dans le même cas que moi, qui a un sentiment de rejet qui le broie de l'intérieur. J'ai dû arrêter mes études qui me détruisaient car mon coeur n'en pouvait plus: c'était humiliant. L'autre, la tête, disait à raison que je vais risquer le RMI mais entre le suicide et le RMI, je préfère le second. Le souci c'est que suite à la torture affectivo-mental, se reconstruire prend du temps dans la nation du déni du corps psychique. C'est aussi grave d'humilié quelqu'un que de le marteler de coups à terre.