Comment gérer le tsunami émotionnel

Hello !

Je viens vers vous ce soir pour demander des conseils, des témoignages pour savoir comment vous arrivez à gérer les yoyos émotionnels, et notamment ce moment super pénible où tout monte d'un coup, un grand désespoir, une énorme vague de tristesse, qui donne envie de pleurer en se roulant par terre.
Ne mentez pas je sais que ça vous arrive aussi !

Je me sens particulièrement submergée ce soir, car après des perches tendues ça et là, je suis en attente de pas mal de choses...de retours concernant un changement de boulot, de signes afin de savoir si mon partenaire de jeu me voit comme un peu plus qu'une partenaire de jeu...
Depuis plusieurs mois j'affronte de grossiers personnages qui me maltraitent copieusement (d'où un changement de boulot archi nécessaire mais ô combien difficile à mettre en place) et je souffre beaucoup de cette situation.
Je me sens coincée, je sens le poids de l'inertie, et le poids de l'urgence, le besoin vital d'avoir des réponses, de changer, d'avancer. Sortir de là !

Du coup ce soir, comme parfois, grosse crise de ça va pas, panique, larmes, du coup je me tourne vers vous pour savoir quels sont vos trucs si vous en avez, pour faire ralentir le petit hamster qui tourne à fond les ballons dans sa roue là haut.

Parce que là on dirait qu'il est sous LSD et vraiment, il fait chier.

J'essaie de me calmer par tous les moyens ces derniers mois, voici mes astuces qui ont marché pour moi (je prends aussi des antidépresseurs donc en ce moment cela calme ) :

- Dormir, si c'est possible
- Courir (jusqu'à m'en faire mal si je pense trop ou douloureusement, le corps doit reprendre le contrôle sur l'esprit)
- Boire des tisanes. Si je n'ai pas ma petite tisane de vieille le soir, je fais des cauchemars atroces.
- Ecrire à une amie, par e-mail.
- Venir sur ce forum
- Arrêter de prendre sur moi, et dire les choses telles qu'elles sont, ne pas attendre.
- Cuisiner, faire la vaisselle

J'essaie de comprendre ce qui déclenche mes crises d'angoisses aussi. J'aimerai essayer la méditation, la sophrologie, etc. mais je n'en ai pas encore eu le temps ni l'occasion. Mais tous les jours, j'y réfléchis. On met du temps à trouver ses astuces Après je verrais si j'arrive aussi à être flexible, car je souhaite pouvoir vivre ma vie en décalage, un peu n'importe comment, dénuée de toute habitude. Mais pour le moment, pas possible, trop angoissée

Et les tsunamis émotionnels "positifs"?

Je souffre plus de ceux-là que des autres en général...

Je ne sais pas quoi faire de cette énergie, et en général je m'épanche sur les autres, plus de vie privée, mais je n'arrive absolument pas à faire autrement!

J'ai besoin de me dépenser, et surtout de distraire mon esprit. mais il me faut des émotions assez fortes pour distraire mon esprit de la source des émotions car en général je n'ai rien envie de faire d'autre que d'aller vers la source...

Donc pratique de ma passion, parler, parler, parler parler, en essayant de pas trop raconter sa vie. Regarder des films qui sollicitent ma sphère émotionnelle...

Venir sur ce forum aussi des fois, mais j'essaie de ne pas me servir de ZC comme défouloir, autant en positif qu'en négatif...

Et j'ai tendance à me reporter sur la nourriture aussi, mais ça c'est carrément pas cool...

Vivement que ça passe...

Ceci dit tut ça est valable pour les tsunamis émotionnels négatifs, mais globalement, je trouve que je les vis mieux. C'est paradoxal... :/

Parfois, ça passe, ou ça se calme d'un coup sans que je comprenne pourquoi. Comme si j'avais trouvé l'élément de résolution. Des fois, au milieu de ces périodes j'ai des flash de lucidité qui me permettent de reprendre le dessus sur les émotions. De plus en plus souvent j'ai l'impression.

Peut être que le travail sur soi finit par porter ses fruits...

Bon courage à tous et toutes pour affronter ces tempêtes!

Sa vas peut etre paraitre dure ce que je vais dire mais je me dis la meme chose pour moi
La roue du hamster tourne que si tu l'accepte tu peux sortir de ta roue....
Un truc qui fonctionne bien c'est reperer l'emotion avant qu'elle ne te touche réelement... Tu la vois la regarde et tu n'en fait rien elle se disolveras
Une bonne hygiene de vie aide beaucoup aussi...
Discuter avec certaine personne avec qui tu te sens a l'aise mais fait attention a ne pas les submergé surtout si elle est fragil
Et aussi faire autre chose un truc qui vide l'esprit de preference...
Mais bon je sors sa 'ai des cartes en main et je les essais pas beaucoup la derniere fois c'est l'histoire d'un jjeu video qui m'a rendu malade >.>....
Bon courage

Deux livres qui m'ont pas mal aidé :

" Imparfait, libre et heureux " de Christophe André
" l'intelligence du stress " de Jacques Fradin

Mais c'est un long travail, pas de recette miracle.

Deedee je te comprends à un point, j'utilise la même comparaison du LSD (aha horreur quand on est comme ça au naturel alors sous LSD... J'ai cru que j'allais sauté pas la fenêtre à force de tourner en rond). Je pense que renouer avec son côté animal est important. Créer, faire du sport, faire de la merde dans son salon tout seul, être sérieux sur ce qu'on ressent à ce moment là puis la seconde d'après se foutre de sa propre gueule. En fait je pense que ça peut être propre à chacun. Perso, lorsqu'on vivait encore ensemble avec mes soeurs on faisait tout... Parler, se disputer, créer, faire du sport, mettre la musique à fond et danser comme des grosses quiches, prendre le poste radio et se ballader la nuit dans la téci en faisant n'importe quoi... Envers et contre tout on prouvait notre existence et ça nous faisait du bien et ça faisait du bien aux autres de voir cette liberté même si parfois elle était dérangeante on continuait. Mais ça c'était avant que la merde n'arrive. Bref se laisser aller, mais à plusieurs c'est mieux.

Moi, j'ai réussi a géré quand j'ai compris mes sources de névrosesprocessus de stimulation.
Une fois qu'on a compris le principe, ça doit être facilement transposable a toute situation. .. faudrait que je fasse psycho express un de ces 4 pour avoir un métier sympa, mais j'en sais déjà plus qu'il n'en faut....

Ce qui est rare et qu'on a, il faut le proteger au possible, parceque l'émotionnel, on le voit pas arriver. Et du coup, tout un équilibre peut en découler. C'est sur que l'émotionnel est une source plutot qu'une finalité.
Idéalement, il faudrait commencer en limitant les sources de mauvaises stimulation et en améliorant les équilibres.

Les tips, les médocs, c'est des conneries pour moi, qui ne valent pas introspection+accompagenement+ bon choix.
Quand les autres ne savent le faire, j'aime en toute pureté, les aider tant que cela ne met pas ma vie et mon équilibre en danger.

je fonce sur mes basket, même si ca me gonfle à un point..... et sur un coup de tête je vais courir écouteurs aux oreilles . sinon je pense à la personne qui compte le plus pour moi. quand je sens le problème arriver (ca peut durer 2-3 jours avec premiers signes) j'évite toute conversation, je pretexte du boulot, comme ca les autres ne trinquent pas trop, j'attends que ca redescende... besoin de sucre en ces périodes en général, et toi?

Revz a écrit:faudrait que je fasse psycho express un de ces 4 pour avoir un métier sympa...

Haha j'adore ! Je me dis la même chose tous les jours !! Mais "psycho express", je crois que ça n'existe pas, malheureusement!
Ce serait tellement bon d'avoir le temps d'apprendre comment fonctionne notre cerveau ... Des fois j'aimerais lâcher mon job juste pour me consacrer à l'apprentissage de cet outil formidable si puissant qu'on a en nous...

Avez vous remarqué que lorsqu'on mange moins, les émotions sont plus fortes ?

Je fais des petits épisodes de jeûnes en ce moment, et je réalise que mes ressentis sont exacerbés, affinés aussi.
Ce n'est pas la première fois que je baisse mes rations alimentaires, mais c'est la première fois que ça me saute aux yeux autant. Il y a un lien.

Comment gérer le tsunami émotionnel? Je n'en sais rien. On fait beaucoup de théories dans la vie, mais en pratique... J'ai beau y réfléchir et essayer de me motiver dans la vie. Quand je crois que ça va, le lendemain ou deux jours après, je retombe dans le désespoir.

Je crois que j'ai une chance immense.
J'aime les émotions. Même quand je suis au plus bas, que j'gueule sur cette putain de vie de merde, je me sens vivante plus que jamais. J'apprends un peu plus sur moi-même.
Je hais la monotonie, l'abrutissement des pensées bouclant sur elles-mêmes.