Patience, pas science
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Patience, pas science
La souffrance étant toujours trop longue et le bonheur trop court.
On entend souvent pendant ces si longues périodes dramatiques que ce n’est qu’une question de patience.
Ah ! Cette foutue patience ! Qu’est-ce que j’aimerais en avoir plus !
En y regardant de plus près, je me suis rendu compte qu’effectivement, une fois passé ces épreuves funestes, je me maudis d’avoir tant souffert et me promets de l’être plus à l’avenir.
Tu parles ! A chaque fois j’y retourne !
Et puis en y regardant d’un peu plus près encore, je me suis dit que cette façon de tout conceptualiser à l’extrême tuait cette patience. Qu’il fallait faire preuve de pas science, de pas concept, de rien en fait, pour être enfin patient.
Genre j’y pense plus. Pas facile facile quand on entend cette recherche du bouton « off ».
Pourtant, il me semble bien que la méditation, les produits, enfin tous ces artifices que nous utilisons, ont bien pour but de faire taire cette tempête de concepts.
Alors, et si, et si, nous pouvions échanger nos méthodes pour enfin arriver à faire preuve de pas science et devenir patient.
On entend souvent pendant ces si longues périodes dramatiques que ce n’est qu’une question de patience.
Ah ! Cette foutue patience ! Qu’est-ce que j’aimerais en avoir plus !
En y regardant de plus près, je me suis rendu compte qu’effectivement, une fois passé ces épreuves funestes, je me maudis d’avoir tant souffert et me promets de l’être plus à l’avenir.
Tu parles ! A chaque fois j’y retourne !
Et puis en y regardant d’un peu plus près encore, je me suis dit que cette façon de tout conceptualiser à l’extrême tuait cette patience. Qu’il fallait faire preuve de pas science, de pas concept, de rien en fait, pour être enfin patient.
Genre j’y pense plus. Pas facile facile quand on entend cette recherche du bouton « off ».
Pourtant, il me semble bien que la méditation, les produits, enfin tous ces artifices que nous utilisons, ont bien pour but de faire taire cette tempête de concepts.
Alors, et si, et si, nous pouvions échanger nos méthodes pour enfin arriver à faire preuve de pas science et devenir patient.
Le Breton Furieux- Messages : 289
Date d'inscription : 10/06/2011
Age : 62
Localisation : J'sais pas trop, elle est bien là la question
Re: Patience, pas science
Bonsoir Factotum,
J'ai lu ton message avec attention car je connais bien cette sensation de durée interminable de la souffrance et l'impression d'être dans une continuelle mauvaise passe tout en espérant que ça ...passe
Si je peux me permettre, je ne pense pas qu'il soit question de patience. Ou alors ce n'est pas qu'une question de patience
Je crois que c'est normal d'y "retourner". A mon avis, tu ne devrais pas te maudire d'avoir tant souffert une fois passées les épreuves qui ont causé ta souffrance. D'abord parce que la culpabilité n'arrange rien et ne fait pas avancer. En te "complaisant" dans l'auto-critique d'avoir souffert, tu ne te donnes pas vraiment les moyens d'en sortir, non? et tu ne profites pas plus de la période d'accalmie. Ensuite, parce que selon ma propre expérience, d'une certaine façon, tout a sa raison d'être et tant émotivement que psychologiquement, les périodes difficiles pendant lesquelles on se sent vraiment mal peuvent vraiment nous apprendre quelque chose. Que ce soit sur soi ou sur la vie.
Oui ...et non. Selon moi (et pour bien le vivre moi-même), la conceptualisation à l'extrême, les pensées qui fusent, l'élaboration de scénarii x, y,z qui tiennent compte des aspects a,b,c au moment donné, plus l'hypersensibilité exacerbée vont plus jouer sur une focalisation sur le problème que sur un manque de patience. En plus clair, plus on y réfléchit et plus on ne voit que ça (et tout ce qui va mal ou pourrait aller mal). Pas non plus une question de patience même si c'est certain que l'on voudrait pouvoir dire stop et sortir de cet état. Je comprends la fébrilité, l'envie de ne plus avoir à vivre cette tempête émotive et mentale négative. Mais je crois (grâce à l'aide de mon thérapeute ) que c'est vraiment notre façon de vivre les émotions et de trop penser et trop s'attarder sur le négatif qui fait que c'est "pire" à vivre.
Dans mon cas, la méditation ne marche pas Elle n'arrive pas à me sortir de tout ça. Une psychologue clinicienne que j'ai rencontrée récemment par les hasards de la vie (y en a-t-il vraiment?) m'a éclairée en me disant que chercher à "distraire" ou "occulter" mon mental ou mon émotivité ne peut que marcher un moment mais pas résoudre le problème. C'est comme mettre un pansement sur une blessure infectée. Mais ça marche peut être pour d'autres. Je suppose que ça dépend de la personnalité, du ressenti, et tout. Dans mon cas, il y a des petites choses qu'elle m'a recommandée :
1) même dans les mauvais moments et surtout dans les mauvais moments, détourner l'attention sur le négatif en essayant de faire la liste de ce qui est beau, bon ou bien ou de tenter au moins de les remarquer. Des petites choses que tu trouves belles ou qui te font du bien. ça peut vraiment être tout petit : ex : le goût du café du matin, un rayon de soleil, une jolie musique entendue au hasard...
2) ne pas se complaire dans la culpabilité ou la critique. Peut être à cause de mes rayures ou en plus d'elles, j'ai un trouble d'anxiété généralisé avec une forte angoisse de performance. Comme on m'a dit : j'ai un peu (beaucoup) tendance au perfectionnisme ou vouloir tendre vers un Moi idéal qui ne laisse aucune chance à l'erreur ou au pardon des "pseudo-erreurs". Je ne devrais pas être comme ci ou comme ça, je devrais être plus forte, etc etc. Si tu connais ça, alors tu vois ce que je veux dire
3) trouver le moyen d'exprimer mes émotions ou ma souffrance de façon constructive. La psy clinicienne, qui m'a cernée très rapidement, m'a conseillé l'art-thérapie ou tout au moins une pratique artistique régulière et l'écriture pour "sortir" tout ce que j'intériorise. Mais pour toi, il y a peut être une autre façon?
Enfin, j'ai reçu une formation scientifique, j'aime les sciences même si cela fait des années que je n'y touche plus et malgré ce que tu as demandé "pas science", il y a un aspect que je questionne tout de même pour y avoir réfléchi dans mon propre cas. Le cerveau est le noeud du problème, je dirais. Et le peu que j'en sais ou pour avoir un peu cherché, les épisodes dépressifs ou négatifs peuvent parfois être occasionnés ou entretenus par un débalancement des neurotransmetteurs. La dépression a notamment été associée à des perturbations dans la disponibilité et le fonctionnement de ces neurotransmetteurs, surtout la sérotonine et la noradrénaline - synthétisés par les neurones à partir de deux acides aminés de l’alimentation, respectivement le tryptophane et la tyrosine (ou la phénylalanine). Il y a aussi un effet hormonal vu que le stress subi en période critique va favoriser la sécrétion de corticotrophine et donc de cortisol. Or, j'ai cru comprendre que le cortisol était étroitement lié à la production de mélatonine dans la régulation interne du rythme circadien. Le niveau de mélatonine augmente quand le cortisol baisse. Et donc je pense qu'un niveau de cortisol élevé bloque la production de mélatonine. D'où insomnies, troubles de l'humeur, etc. La mélatonine est synthétisée à partir de sérotonine. Donc, peut être que dans une certaine mesure, une aide naturopathique qui permettrait une supplémentation temporaire alimentaire en tryptophane pourrait être bénéfique ?
Personnellement, je suis très portée sur la naturopathie et les médecines douces. Bon je suis aussi végétarienne et hypersensible par nature aux produits du commerce (savons, shampooings etc.) et travaillant en environnement, je suis fortement sensibilisée aux effets des composés chimiques relargués dans la nature : antibios, hormones, etc...ce qui ne veut pas dire que je suis "anti" mais disons que si je peux, je vais d'abord me tourner vers la naturopathie, plantes etc.
Tu peux aussi essayer ainsi la phytothérapie avec des tisanes de plantes adaptogènes ou des suppléments comme l'éleuthérocoque, le ginseng. Tu as aussi en gemmothérapie le macérat de bourgeon de tilleul ou Ficus carica. Côté huiles essentielles, si tu as un diffuseur (mais tu peux en massage aussi si tu dilues l'HE dans une huile neutre exemple amande douce), l'HE d'Ylang ylang, lavande et orange douce sont apaisantes!! Mais pour plus de sûreté et pour voir ce qui te correspond le mieux, demande conseil à un naturopathe ou un pharmacien peut être.
Voilà, ce soir c'est tout ce qui me vient en tête. Pour ce qui est de la patience, après, d'autres pourront sûrement mieux te conseiller mais j'espère que ça te donnera déjà quelques pistes pour mieux "gérer" la souffrance et les périodes difficiles !
Bon courage!!
J'ai lu ton message avec attention car je connais bien cette sensation de durée interminable de la souffrance et l'impression d'être dans une continuelle mauvaise passe tout en espérant que ça ...passe
Si je peux me permettre, je ne pense pas qu'il soit question de patience. Ou alors ce n'est pas qu'une question de patience
je me suis rendu compte qu’effectivement, une fois passé ces épreuves funestes, je me maudis d’avoir tant souffert et me promets de l’être plus à l’avenir.
Tu parles ! A chaque fois j’y retourne !
Je crois que c'est normal d'y "retourner". A mon avis, tu ne devrais pas te maudire d'avoir tant souffert une fois passées les épreuves qui ont causé ta souffrance. D'abord parce que la culpabilité n'arrange rien et ne fait pas avancer. En te "complaisant" dans l'auto-critique d'avoir souffert, tu ne te donnes pas vraiment les moyens d'en sortir, non? et tu ne profites pas plus de la période d'accalmie. Ensuite, parce que selon ma propre expérience, d'une certaine façon, tout a sa raison d'être et tant émotivement que psychologiquement, les périodes difficiles pendant lesquelles on se sent vraiment mal peuvent vraiment nous apprendre quelque chose. Que ce soit sur soi ou sur la vie.
je me suis dit que cette façon de tout conceptualiser à l’extrême tuait cette patience. Qu’il fallait faire preuve de pas science, de pas concept, de rien en fait, pour être enfin patient.
Genre j’y pense plus
Oui ...et non. Selon moi (et pour bien le vivre moi-même), la conceptualisation à l'extrême, les pensées qui fusent, l'élaboration de scénarii x, y,z qui tiennent compte des aspects a,b,c au moment donné, plus l'hypersensibilité exacerbée vont plus jouer sur une focalisation sur le problème que sur un manque de patience. En plus clair, plus on y réfléchit et plus on ne voit que ça (et tout ce qui va mal ou pourrait aller mal). Pas non plus une question de patience même si c'est certain que l'on voudrait pouvoir dire stop et sortir de cet état. Je comprends la fébrilité, l'envie de ne plus avoir à vivre cette tempête émotive et mentale négative. Mais je crois (grâce à l'aide de mon thérapeute ) que c'est vraiment notre façon de vivre les émotions et de trop penser et trop s'attarder sur le négatif qui fait que c'est "pire" à vivre.
la méditation, les produits, enfin tous ces artifices que nous utilisons, ont bien pour but de faire taire cette tempête de concepts
Dans mon cas, la méditation ne marche pas Elle n'arrive pas à me sortir de tout ça. Une psychologue clinicienne que j'ai rencontrée récemment par les hasards de la vie (y en a-t-il vraiment?) m'a éclairée en me disant que chercher à "distraire" ou "occulter" mon mental ou mon émotivité ne peut que marcher un moment mais pas résoudre le problème. C'est comme mettre un pansement sur une blessure infectée. Mais ça marche peut être pour d'autres. Je suppose que ça dépend de la personnalité, du ressenti, et tout. Dans mon cas, il y a des petites choses qu'elle m'a recommandée :
1) même dans les mauvais moments et surtout dans les mauvais moments, détourner l'attention sur le négatif en essayant de faire la liste de ce qui est beau, bon ou bien ou de tenter au moins de les remarquer. Des petites choses que tu trouves belles ou qui te font du bien. ça peut vraiment être tout petit : ex : le goût du café du matin, un rayon de soleil, une jolie musique entendue au hasard...
2) ne pas se complaire dans la culpabilité ou la critique. Peut être à cause de mes rayures ou en plus d'elles, j'ai un trouble d'anxiété généralisé avec une forte angoisse de performance. Comme on m'a dit : j'ai un peu (beaucoup) tendance au perfectionnisme ou vouloir tendre vers un Moi idéal qui ne laisse aucune chance à l'erreur ou au pardon des "pseudo-erreurs". Je ne devrais pas être comme ci ou comme ça, je devrais être plus forte, etc etc. Si tu connais ça, alors tu vois ce que je veux dire
3) trouver le moyen d'exprimer mes émotions ou ma souffrance de façon constructive. La psy clinicienne, qui m'a cernée très rapidement, m'a conseillé l'art-thérapie ou tout au moins une pratique artistique régulière et l'écriture pour "sortir" tout ce que j'intériorise. Mais pour toi, il y a peut être une autre façon?
Enfin, j'ai reçu une formation scientifique, j'aime les sciences même si cela fait des années que je n'y touche plus et malgré ce que tu as demandé "pas science", il y a un aspect que je questionne tout de même pour y avoir réfléchi dans mon propre cas. Le cerveau est le noeud du problème, je dirais. Et le peu que j'en sais ou pour avoir un peu cherché, les épisodes dépressifs ou négatifs peuvent parfois être occasionnés ou entretenus par un débalancement des neurotransmetteurs. La dépression a notamment été associée à des perturbations dans la disponibilité et le fonctionnement de ces neurotransmetteurs, surtout la sérotonine et la noradrénaline - synthétisés par les neurones à partir de deux acides aminés de l’alimentation, respectivement le tryptophane et la tyrosine (ou la phénylalanine). Il y a aussi un effet hormonal vu que le stress subi en période critique va favoriser la sécrétion de corticotrophine et donc de cortisol. Or, j'ai cru comprendre que le cortisol était étroitement lié à la production de mélatonine dans la régulation interne du rythme circadien. Le niveau de mélatonine augmente quand le cortisol baisse. Et donc je pense qu'un niveau de cortisol élevé bloque la production de mélatonine. D'où insomnies, troubles de l'humeur, etc. La mélatonine est synthétisée à partir de sérotonine. Donc, peut être que dans une certaine mesure, une aide naturopathique qui permettrait une supplémentation temporaire alimentaire en tryptophane pourrait être bénéfique ?
Personnellement, je suis très portée sur la naturopathie et les médecines douces. Bon je suis aussi végétarienne et hypersensible par nature aux produits du commerce (savons, shampooings etc.) et travaillant en environnement, je suis fortement sensibilisée aux effets des composés chimiques relargués dans la nature : antibios, hormones, etc...ce qui ne veut pas dire que je suis "anti" mais disons que si je peux, je vais d'abord me tourner vers la naturopathie, plantes etc.
Tu peux aussi essayer ainsi la phytothérapie avec des tisanes de plantes adaptogènes ou des suppléments comme l'éleuthérocoque, le ginseng. Tu as aussi en gemmothérapie le macérat de bourgeon de tilleul ou Ficus carica. Côté huiles essentielles, si tu as un diffuseur (mais tu peux en massage aussi si tu dilues l'HE dans une huile neutre exemple amande douce), l'HE d'Ylang ylang, lavande et orange douce sont apaisantes!! Mais pour plus de sûreté et pour voir ce qui te correspond le mieux, demande conseil à un naturopathe ou un pharmacien peut être.
Voilà, ce soir c'est tout ce qui me vient en tête. Pour ce qui est de la patience, après, d'autres pourront sûrement mieux te conseiller mais j'espère que ça te donnera déjà quelques pistes pour mieux "gérer" la souffrance et les périodes difficiles !
Bon courage!!
Ellys- Messages : 39
Date d'inscription : 13/02/2013
Age : 45
Localisation : Canada
Re: Patience, pas science
Bonjour Ellys,
Ta réponse est vraiment très intéressante et je te remercie. Tes "pistes" sur l'alimentation ou les huiles essentielles, je les mets dans un coin de ma tête, je suis sur que ça va changer deux, trois trucs...
Sur l'impression de trop souffrir. Pour préciser la sensation, en contraste, quand je sors de ces périodes, l'intensité me parait exagérée. J'ai bien notion de tous ces progrès que la souffrance me permet de faire, n'y a-t-il pas moyen d’édulcorer cette impression morbide?
Oui me dis-tu, en pensant plus positif, détourner. Mais je le fais, je te jure ! Il y a qu'il faut être vachement vigilant parce que ça me saute à la tronche par moment. Mais trêve de blabla, trêve de plaintes inutiles...
Quand j'y regarde de près je me demande si ce n'est pas un problème d'acceptation de mon intensité un peu débridée. Changer ma notion de la souffrance en réglant mon curseur sur "pas comme les autres".
J'avais l'impression du coup que si je décidais qu'après tout c'est comme ça et qu'il s'agit juste d'attendre que ça passe, il y a une sortie là, pas loin. Se laisser aller au fait que ça va pas me tuer même si ça fait très mal, une forme d'acceptation.
Mais accompagner ce patient chemin de croix par quelques douceurs, pourquoi pas
Ta réponse est vraiment très intéressante et je te remercie. Tes "pistes" sur l'alimentation ou les huiles essentielles, je les mets dans un coin de ma tête, je suis sur que ça va changer deux, trois trucs...
Sur l'impression de trop souffrir. Pour préciser la sensation, en contraste, quand je sors de ces périodes, l'intensité me parait exagérée. J'ai bien notion de tous ces progrès que la souffrance me permet de faire, n'y a-t-il pas moyen d’édulcorer cette impression morbide?
Oui me dis-tu, en pensant plus positif, détourner. Mais je le fais, je te jure ! Il y a qu'il faut être vachement vigilant parce que ça me saute à la tronche par moment. Mais trêve de blabla, trêve de plaintes inutiles...
Quand j'y regarde de près je me demande si ce n'est pas un problème d'acceptation de mon intensité un peu débridée. Changer ma notion de la souffrance en réglant mon curseur sur "pas comme les autres".
J'avais l'impression du coup que si je décidais qu'après tout c'est comme ça et qu'il s'agit juste d'attendre que ça passe, il y a une sortie là, pas loin. Se laisser aller au fait que ça va pas me tuer même si ça fait très mal, une forme d'acceptation.
Mais accompagner ce patient chemin de croix par quelques douceurs, pourquoi pas
Le Breton Furieux- Messages : 289
Date d'inscription : 10/06/2011
Age : 62
Localisation : J'sais pas trop, elle est bien là la question
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