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Message par Invité Sam 14 Mai 2016 - 11:26

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Message par Doom666 Sam 14 Mai 2016 - 12:30

Bonjour à tous,
Primo, il te faut savoir que les enseignants de l'école ont l'obligation d'adapter leur pédagogie en fonction des spécificités de tes enfants (c'est écrit dans le module EIP d'Eduscol. Tu peux déjà leur en mettre un exemplaire sous le nez. Mais ça, c'est seulement si tes enfants ont été testés et reconnus par ton psy ou la psy scolaire. De la même façon, tu as forcément un référent académique pour les EIP.
Ensuite, tu peux demander de l'aide à l'AFEP ( http://www.afep-asso.fr/index.php?option=com_frontpage&Itemid=1 ). Pour Lyon, le référent est là:
http://www.afep-asso.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=195&Itemid=124
Avec une asso derrière toi, tu as plus de chances d'être entendue.
Cependant, si c'est possible, le mieux est de travailler en collaboration avec les enseignants. C'est toujours mieux pour les enfants.
Bon courage.
Cordialement.
Alain.
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Message par Tourterelle Sam 14 Mai 2016 - 12:45

Bonjour,
J'ai 17 ans, Th est j'ai toujours été dans une école normale.
Je dirais pas que j'adore l'école bien sur mais je pense que si tes enfants sont stimulés intellectuellement à l'extérieur ca devrait aller.
Personnellement ce que je fais c'est que je vais à l'école à mi-temps; ce qui ne pose pas de problème au niveau scolaire.
Après certains zèbres ont des difficultés à l'école mais dans ce cas la il existe des professionnels pour les guider sur ce si qu'on attend d'un élève ( ce que les Hp ont généralement du mal à saisir Smile
Pour ma part je ne crois pas qu'une école spécialisée soit une bonne chose; un jour il faudra retourner dans une société qui elle n'est pas adaptée.
Aujourd'hui il y a plusieurs Hp qui disent que ces écoles ont un but purement commercial. Peut être que c'est faux , ce n'est qu'une opinion parmi tant d'autre.
De plus le sujet est de plus en plus connu par les enseignants Smile
Ne t'inquiète pas trop tu as le temps de voir venir; en plus tes enfants ont la chance de connaitre jeunes leur spécificité, cela sera un avantage Smile

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Message par Invité Sam 14 Mai 2016 - 13:04

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Message par mrs doubtfull Sam 14 Mai 2016 - 13:39

Bonjour
Banlieue de Lyon aussi, deux hp de fils aussi dont un thqi.
Leur scolarité se passe globalement très bien.
Ecole primaire publique mais college privé et pour l'aîné lycée public cette année.
Il y a eu souvent des ajustements à faire, surtout pour le plus jeune, et essentiellement par rapport aux relations avec les autres enfants. En grandissant, cela devient de moins en moins souvent, il a intégré beaucoup de choses. On parle tres facilement de hp à la maison et ils n'ont pas pris la grosse tête pour autant.
J'ai enseigné 15 ans en ZEP. J'habitais sur place. je suis partie alors que mon grand n'était pas encore scolarisé. Quoiqu'on en pense, le niveau scolaire peine à atteindre une moyenne proche de la moyenne nationale en zep... J'ai plusieurs copines dont les enfants scolarisés en zep puis hors zep suite à un déménagement ont realisé leurs sérieuses lacunes. Vite rattrapables cependant pour de bons élèves.
Bref, je n'aime pas ce discours pour autant...
Les classes batailles, c'est aussi malheureusement une réalité ( et pas seulement en REP), c'est très dur à vivre pour tout le monde, pour un enfant hyper sensible bien évidemment aussi...
Peut être que c'est ce que craint ta psy?

Sur la difference Thqi/ HQI, j'ai plutôt le sentiment que ça tient du fantasme ... Je suis d'avis de regarder les êtres en tant qu'individus et non forcément comme représentant d'un ensemble donné.

Enfin, tu dis que tes enfants aiment leur école et y sont heureux: c'est pour moi le premier indicateur à prendre en considération.
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Message par Invité Sam 14 Mai 2016 - 14:03

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Message par Invité Sam 14 Mai 2016 - 16:17

Bonjour,

Dès lors que tes enfants sont heureux dans leur vie actuelle, je ne vois rien qui justifie un changement pour le moment.
Anticiper les problèmes, pourquoi pas, se renseigner sur des solutions possibles en cas de souci, oui. Cela évite, le cas échéant, d'agir dans l'urgence sans tenir compte de tous les paramètres.
Mais on peut aussi se dire que nos enfants ne sont pas plus à risques que les autres de développer des troubles psys et relativiser leurs différences (je n'ai pas dit "nier").
Il y aurait par exemple 15 à 20% d'hypersensibles dans la population. 3,5% des enfants sont obèses, 1 sur 5 en surpoids. 16% ont des parents divorcés, 20% vivent dans des familles mono-parentales.Etc.

Le système éducatif est inadapté, les classes par âge sont un non-sens, chaque enfants ayant des besoins différents, à âge égal. HP, THP ou non.

Le saut de classe permet de répondre au besoin d'accélération scolaire, pour pallier l'ennui, pour "nourrir" l'intellect. Il est très souvent bénéfique parce qu'il soulage l'enfant de bons nombre de frustrations liées aux apprentissages.
Il a bien sûr des inconvénients : risque de stigmatisation de l'enfant par ses camarades ("l'intello" est souvent mal vu), difficultés d'intégration dues à l'immaturité affective et sociale.
Je crois que le saut de classe n'est pas un passage "obligé" même si dans les faits, la majorité des enfants détectés sautent une classe. Ce qui est "obligé", pour que que ce soit bénéfique, c'est de le faire au bon moment et dans de bonnes conditions: si il y a souffrance, si l'enfant est d'accord, si l'équipe enseignante est réceptive.

Si je prends l'exemple de ma fille, il a été évident dès la première année de maternelle qu'elle devait être dans une classe supérieure, elle n'a pourtant sauté une classe qu'en CM1 (passage en sixième direct). Parce qu'elle était arrivé "au bout" de ses capacités d'adaptation et de compromis. Jusque là, elle avait compensé ses frustrations intellectuelles par sa vie sociale, familiale et extra-scolaire et n'avait aucun problème de comportement.
Pour ta fille, si c'est le bon moment et que le saut de classe te semble adéquat, tu peux essayer de relativiser la "perte" de ses copines ainsi : ce n'est pas en classe, mais à la récré et dans les activités extra-scolaires que se joue la majeure partie de sa vie sociale.

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Message par Invité Sam 14 Mai 2016 - 17:43

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Message par Invité Sam 14 Mai 2016 - 18:11

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Message par Math Sam 14 Mai 2016 - 19:56

J'ai 3 enfants, 2 HQI et une THQI.
franchement je n'ai pas vraiment vu de différence entre mes 2 premiers et ma dernière qui est THQI.
Ils sont scolarisés à la maison et c'est peut être plus profitable pour ma petite THQI. Avant qu'ils n'aillent plus à l'école tout se passait plutôt bien pour mes 2 petites, c'est plutôt que je considère que l'école n'est pas/plus adapté pour les enfants zèbres ou non.
Par contre mon grand a fait de la phobie scolaires car j'ai laissé trainé une situation inconfortable pour lui: j'aurai du réagir aux premiers signes d'ennuie.
Je suis aussi dans la région lyonnaise et le collège de mon fils avait insisté pour que je le mette dans un collège avec une classe de HP. En me renseignant sur le collège, ce n'était vraiment pas la bonne solution...
Je peux développer si tu veux.
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Message par Invité Dim 15 Mai 2016 - 11:57

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Message par Invité Dim 15 Mai 2016 - 12:31

Il faudrait que tu demandes à la psy de préciser les raisons pour lesquelles elle conseille une école spé. Même si ce n'est pas envisagé (car impossible), ça te donnerait des pistes pour pallier les éventuels soucis.

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Message par Invité Dim 15 Mai 2016 - 12:39

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Message par Invité Dim 15 Mai 2016 - 13:22

ah oui, elle n'est pas très claire ! Elle biaise aussi si tu lui demandes "pourquoi ? mieux à quel niveau ? scolaire, psychologique?" ?

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Message par Math Dim 15 Mai 2016 - 13:55

Lorsque le collège où était mon fils a insisté (lourdement...) pour que mon fils aille dans un collège avec une section EIP j'ai plus eu l'impression que c'était pour s'en débarrasser que pour l'aider lui. Les enseignants savent qu'un certain nombres d'EIP est en échec scolaire mais lorsque le jeune décroche aucune solution n'est proposé.
Ils voulaient que mon fils aille dans un collège à Bron car ils ont une section "enfants précoces".
J'en ai discuté avec un ami dont son fils était dans le collège (c'était son collège de secteur).
Il m'a vraiment déconseillé ce collège pour mon fils. En gros si tu as l'habitude des classes de ZEP tu peux t'en sortir mais tous les jeunes précoces qui arrivent de petites structures et de la campagne ont du mal à s'intégrer (au mieux), ou se font racketter et emmerder au pire. (il y a de la drogue, violence...)
Nous habitions à l'époque dans l'Ain proche de Méximieux et mon fils était vraiment "un campagnard".Je n'ai pas voulu qu'il fasse beaucoup de transport pour aller dans un collège où il ne serai pas plus heureux.
J'ai préféré le garder à la maison pendant un an. Il est ensuite retourné au collège en 3éme puis a décidé de passer le bac en candidat libre: il le passe cette année avec presque 2 ans d'avance. Par contre il prend plaisir à travailler et à apprendre quand il veut, comme il veut.
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Message par Invité Dim 15 Mai 2016 - 14:11

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Message par Math Dim 15 Mai 2016 - 14:41

Le collége de Bron "perdait" beaucoup d'enfants qui allaient dans le privée. Ils ont fait en sorte qu'il continue à avoir des enfants de tous les horizons. L'idée peut être bonne mais pas quand tu viens de la campagne...
Mon fils veut aller à l'université pour se perfectionner en Japonais. Les enfants EIP ont très tôt la maturité d'étudier seuls. Je fais parti de groupe de parents d'enfants desco et la différence entre les EIP et les autres est assez significative. Certains parents sont parfois fatigué de devoir insisté pour que les enfants travaillent. Chez moi ce n'est pas le cas. Notre contrat est simple, tu fais le travail scolaire ensuite tu fais ce que tu veux: ma fille travaille en moyenne 30 minutes par jour et elle a déjà fini le programme de maths de CE2... Je comprends comme elle devait s'ennuyer en cours! Elle travaille parfois en déjeunant car ça l'amuse!
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Message par Invité Dim 15 Mai 2016 - 14:56

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Message par Pelot Dim 15 Mai 2016 - 17:14

Bonjour,
Pour ma part l'expérience de la scolarité en classe adaptée au IP en collège privé (mais non spécialisé) fut très productive pour ma sœur : aucun retard, ni ennuie. Les soucis sont arrivés plus tard : d'abord en première au lycée publique dans une classe très médiocre (50% réussit eu bac) où elles se faisait harceler. Retour à la normale en terminale avec un lycée privé classique mais exigent : arrivée première de la région rhone alpes au bac...en travaillant moins d'une heure par semaine.

Jusque là, on pourrait se dire qu'il n'y a de soucis nul part, mais cette impression est due à l'hypocrisie du système scolaire.

Classe préparatoire réputée la meilleure de France : échec cuisant et dépression longue à soigner.
Les causes principales sont simples à identifier : 1/ l'orientation par défaut (conseil appuyés des prof, appel personnel du proviseur); 2/les filles et fils de bonnes familles parisiennes étaient préparés de longue date à une forte charge de travail et possédaient déjà de solides bases (première année réalisée avant la prépa); 3/ nos parents et nos profs ne se sont jamais intéressés à notre suivi scolaire puisque tout était bon en apparence.

Aujourd'hui encore la réussite d'un quelconque concours de recrutement où la rédaction d'un manuscrit universitaire est un obstacle très conséquent. Et elle souffre grandement de son manque de pugnacité et d'organisation ou de méthode dans le travail, quel qu’il soit, tout comme moi dans une moindre mesure.

Concernant le THQI, il s'agit d'une limite statistique pour faire des catégories, rien ne laisse penser, à ma connaissance, que des processus mentaux soient qualitativement différents soient impliqués (contrairement à la zébritude vs la normalitude^^). Néanmoins, les caractéristiques classiques des la douance/zébritude sont souvent (presque toujours) exacerbées, provoquant en particulier un clivage plus marqué parmi les fréquentations (proximité/rejet) et éventuellement un sentiment d'isolement, d'incompréhension plus fort.
Pour relier ce dernier point à la scolarité, les "problèmes" précédents, n'interviennent souvent qu'à l'âge de 13 ans (en 4ième) lorsque le mode d'enseignement devient plus abstrait, magistral, et les enfants plus tournés vers le rejet de l'adulte et l'intégration (la disparition) au sein du groupe, bref la normalisation.
L'explicitation des situations, la discussion, le conseil, et l'attention aux éventuels dérapages sont alors cruciaux pour une bonne scolarité.

Si je n'avais qu'un conseil à te donner relatif à mon expérience personnelle : quelque soit le mode d'enseignement que tu choisisse, apprends à tes enfants à s'organiser, à structurer leur raisonnement, et à faire face à ce qui est bête mais laborieux. Parce que, mine de rien, c'est une énoooooOOOOoooorme épine dans le pied que de devoir rentrer dans le cadre et réaliser des choses laborieuses et inintéressantes lorsqu'on a des capacités en dehors de la norme, a fortiori lorsque l'entourage n'est pas structurant et que l'on a toujours tout réussit. Et puis il est beaucoup plus agréable d'évoluer dans un milieu intellectuellement éduqué lorsque l'on a soit même une certaine exigence de ce point de vue (je sans distinction des professions artistiques et culturelles, que scientifiques ou mercantiles ou encore techniques et manuelles).

A l'inverse de ma sœur et ayant un profil comparable, je n'ai jamais eut un réel soucis d'étude ou d'insertion professionnelle, de par ma personnalité d'une part, mais aussi (et c'est là l'important) car j'étais fort de son expérience et ses erreurs.

voila, je ne suis vraiment pas un fan de la scolarisation familiale, mais si ça peut être une solution n'impliquant pas un repli sur la sphère familiale, ou une mauvaise compréhension des autres, et des attentes du système, pourquoi pas. J'ai connu une australienne extrêmement équilibrée, adapté et ouverte sur le monde qui avait suivit cette scolarité (qui n'est pas une déscolarisation).

Bonne route à toi et tes enfants, en tout cas tu as l'air de te poser de bonnes questions.

PS : les personnels de l'éducation nationale sont parfois atterrant, bien qu'il y ai des équipes formidables, il faut s'en méfier comme de la peste lorsqu'ils sont incompétents dans des postes à responsabilités (je connais quelques CPE/chefs d'établissement qui ont été de vrais dangers publiques, et je continue de le voir de l’intérieur...).
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Message par Invité Dim 15 Mai 2016 - 18:06

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Message par CD_CD Dim 15 Mai 2016 - 20:00

Réflexion 1 :
http://apprendrealairlibre.com/2014/03/25/probleme-du-potentiel/
Il y a 2 pages.
"La question du potentiel implique deux choses : le pouvoir et la capacité. Trop souvent, nous nous focalisons sur la capacité et nous négligeons l’aspect de pouvoir personnel. De désir. Et pourtant, nous savons qu’un potentiel, pour être pleinement réalisé, n’est pas que capacités – c’est surtout le mental qui importe. Pensez-vous que Noureev aurait traversé les siècles s’il n’y avait que ses capacités physiques à l’oeuvre ? Ou Einstein ? Ou Chanel ? Ou Borg ?"

Réflexion 2 : ça n'empêche pas de tenter d'emmener nos enfants où on veut qu'ils aillent, mais on peut le faire par transition, pas forcément pas brusquerie. Ca peut être d'aller faire un week-end à un endroit où on voudrait qu'ils aillent ou quelque chose du genre.

Réflexion 3 : Apprendre le goût de l'effort ???? Entre jeudi matin et vendredi j'ai travaillé 28 heures d'affilée. C'était fun ! Font chi.., le goût de l'effort ! On s'en fout, du goût de l'effort, c'est pas une fin en soi. S'il fait un boulot en dix minutes là où les autres prennent une journée, il fera en dix minutes le boulot que les autres prennent une journée à faire, et soit il sera freelance, et ne le dira pas à ses clients, soit il sera salarié et devrait faire l'EFFORT de ne pas montrer la vitesse à laquelle il travaille, ou l'EFFORT de trouver une façon de négocier son mode de travail avec son patron. Tout le monde n'a pas les mêmes efforts à faire que les autres ((grrrmlmlml, goût de l'effort, grrr, fait ch..., notion à la c.., truc de psy... qui doit trouver un truc pour justifier sa paye, grrmlml..., truc qu'a remplacé la religion, il faut, tu dois, baisse la tête, repends-toi, humilité, effort, travail, résignation, se retenir, pense pas trop vite, pense pas trop, choisis les voies lentes, ... grrmlml)).
L'effort, c'est de faire la vaisselle, ce truc qui prend trois plombes, alors que, conceptuellement, c'est fait dans la tête en deux secondes, de sortir les poubelles, idem, pas d'aller faire son revenu mensuel en quarante ou cinquante heures de boulot, et être peinard ensuite !
L'effort, c'est aussi le temps que ça prend d'expliquer ce qu'on a fait. Genre, une heure pour le faire, trois heures pour l'expliquer. Si tu veux ta paye ou ta facture payée, tu dois faire l'effort de l'expliquer, ou faire l'effort de paraître à peu près propre sur soi dans tes emails aux clients ou discussions avec eux, l'effort d'aller douuuuucement avec la plupart de ceux qui te payent, réduire son débit de parole, etc. etc. Vous croyez pas qu'ils font ça tous les jours vos gamins ?

Bonne soirée,
CD.

[edit : on demande pas aux gens de savoir faire du vélo sur les mains sous prétexte qu'ils sont arrivés à faire du monocycle sans effort. On se félicite de leurs aptitudes naturelles tout en :
- vérifiant que ça leur suffit et qu'ils se sentent à l'aise comme ça
- leur décodant leur différence si besoin de façon à ce qu'ils ne se fassent pas d'ennemis involontairement en la ramenant trop du genre "regarder, sans les mains" pendant que d'autres en sont aux petites roulettes
- profitant éventuellement du plaisir des ballades avec eux, eux sur monocycle et nous à vélo
- étant attentifs à s'ils s'ennuient. En ayant éventuellement préparé une chose d'avance à proposer ou montrer, mais pas en leur disant "vous DEVEZ faire plus, vous DEVEZ faire sur les mains, etc.".
- etc.

(bon, et accessoirement, juste pour info pour dire que je n'ai pas grande idée de ce qui se passe à l'école : mes enfants (un hpi, l'autre pas) sont aussi en instruction en famille).

Fin du edit.]

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Message par Math Dim 15 Mai 2016 - 20:51

Je le dirai différemment mais je suis d'accord avec CD-CD.
Mais que veux-tu dire par gout de l'effort?
Si c'est passer du temps et chercher une solution à un problème? mes enfants ont le "gout de l'effort" mais pas sur le travail scolaire.
Nous faisons beaucoup de cuisine et de bricolage.
Vendredi mes filles ne voulaient pas bosser, je ne les force jamais. Elles ont voulu faire des lasagnes végétarienne. Ensuite elles ont voulu faire une tarte tatin et pour finir elles ont voulu faire un resto à la maison pour leur frère et le papa (oui nous sommes tous à la maison...)
Elles ont beaucoup lu les recettes, puis calculer pour cuisiner. Ensuite elles ont fait la carte du restaurant. Elles ont eu l'idée de mettre un plat que mon fils n'aime pas pour être sur qu'il choisisse les lasagnes. Ensuite elles ont trouvé une nappe, des belles assiettes, ont plié les serviettes et ont servi tout le monde à table.
Lorsque les enfants ont envie de faire quelque chose ils ont le gout de l'effort car c'est leur choix. Mon fils a décidé de changer de LV2 et il apprend seul le japonais pour le présenter au bac: il faut voir les progrès qu'il fait et le temps de travail par jour qu'il consacre au japonais (il n'y a pas de weekend ou de vacances scolaires).
Par contre mes enfants ne font rien d'obligatoire dans leurs apprentissages, ils le font car ils ont envie d'apprendre.
Tout ça pour dire que tu dois être rassuré, il faut prendre du temps pour décortiquer le travail pour qu'ils aient de la rigueur lorsque cela deviendra plus dur mais ils ont bien le gout de l'effort.
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Message par Pelot Dim 15 Mai 2016 - 22:55

Quant à moi, je suis en désaccord substantiel.

D'une part je viens d'une famille d’ouvriers, principalement, et de travailleurs libéraux, dans une moindre proportion, mais globalement je n'ai jamais appris que la vie pouvait se gagner facilement ou dans le plaisir pour l'immense majorité de la population. Je crois que c'est important à dire pour bien prendre mon message.

Il est certain que la vie ne réserve pas que des activés que l'on fait par plaisir, ou avec motivation, ou encore par choix ; à plus forte raison lorsque sa situation personnelle ou celle de proche à qui on est lié moralement est contrainte (par la maladie, les déboires financiers, juridiques ou autres).
Pouvoir y faire face, en en souffrant le moins possible, est une nécessité me concernant et concernant mon entourage proche.
Je constate que savoir travailler par nécessité et efficacement malgré l'absence de plaisir immédiat (ou même parfois différé) est une réelle force, et même une nécessité : tant dans les études que dans la vie personnelle.

Je ne suis pas non plus un adepte du "gout de l'effort", tournure que je trouve même dénué de sens sortie du contexte sportif et de la création d'endomorphines et autres endocannabinoïdes. De même, je pense que le moyen importe peu, du moment que le travail est réalisé en temps, et en qualité attendus. Je trouve aussi que la culpabilité induite par tout le contexte social à ce propos est très malsaine.

Néanmoins, nous vivons dans un monde peuplé d'autres humains (très différents) et doté d'infra/ultra-structures contraignants et pas toujours intelligents ou, à défaut, humains. Nous devons nous y accommoder, bon gré malgré, si nous voulons trouver une place en adéquation avec certaines de nos envies , besoins ou aspirations.
C'est une réelle difficulté, souffrance même, mais réelle justement.

Je ne connais personne qui ait pu totalement contourner ces difficultés liées aux structures et individus. ET les personnes qui ont fait le mieux face, sans trop en souffrir, sont celles qui ont appris à se donner les moyens de réussir par le travail, pas toujours passionnant, motivant, facile, rapidement réalisable...ou rentable.

Très sincèrement, je crois que mon éducation à passablement manquée de contraintes, et de cadre de ce point de vue là. CE qu'on apprends facilement comme quelque chose de naturel étant jeune est bien plus difficile à intérioriser une fois ado ou adulte. Je considère que les conséquences cette lacune éducative furent assez douloureuses et graves mêmes pour ma sœur et moi même, malgré toute la bonne volonté de nos parents.

Enfin je termine par une considération d'ordre professionnelle : où que je soit passée, et en exagérant le trait, j’ai l’impression d'avoir systématiquement vu qu'une poignée de gens portait un système en le rendant productif, alors que la majorité des autres étaient parfois inerte, peu ou contre productive... Et la partie qui fait son travail correctement est souvent, très souvent, très travailleuse, y compris (et c'est fondamentale) pour ce qui est pénible.

Bref, je préfère préciser (au cas où) que je ne juge pas vos méthodes, je ne les connais pas, ni votre façon d'être (encore heureux !) ou de travailler, que je ne risque pas de connaître ou être à même de critiquer.
J'expose simplement une conviction issue, d'un sentiment et un point de vu bien subjectif.

Merci d'avance de vos réponses.
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Message par Math Lun 16 Mai 2016 - 8:16

Je suis globalement d'accord avec toi.
Ce que je pense c'est que pour que nos enfants apprennent (j'aime pas ce mot mais je ne trouve pas) à être concentré sur une activité longue et faire des efforts alors que tout est si simple pour eux il faut que l'activité leur plaise. Essayer d'obliger à un enfant à faire ses devoirs et y passer du temps n'a pas de sens car il en a pas besoin.
Je parlais de mon fils qui travaille le japonais car il adore, comme il prépare le bac il est aussi en train de travailler la philo qu'il n'aime pas du tout. Il passe aussi du temps dessus. Il le fait car c'est la seule solution qu'il a s'il veut avoir le bac...

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Message par CD_CD Lun 16 Mai 2016 - 15:06

Pelot a écrit:Quant à moi, je suis en désaccord substantiel.

(...)

Merci d'avance de vos réponses.

Bonjour,

Ma réponse est que je pense que tu as lu trop vite ce que j'ai écrit et que ta réponse me semble répondre à quelque chose que je n'ai pas écrit.

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Message par Invité Lun 16 Mai 2016 - 16:20

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Message par Fata Morgana Lun 16 Mai 2016 - 16:28

Peut-être bien que la psy s'inquiète pour l'adolescence. L'arrivée au lycée peut redistribuer les cartes drastiquement.
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Message par Invité Lun 16 Mai 2016 - 16:39

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Message par CD_CD Lun 16 Mai 2016 - 18:30

danslesétoiles a écrit:enfin, tous les enfants fournissent des efforts, pourquoi les nôtres en seraient-ils exempts? outre le fait que l'on les prive d'un outil, l'on crée le terrain d'une situation future injuste

Ben, on va dire : question de choix éducatif. Injuste pour qui ? On n'est pas tous égaux, c'est un fait. Mon poids est à peu près équivalent à mon QI, et pourtant, je n'ai jamais demandé aux sveltes de manger plus pour éviter l'injustice, et je préfère "l'effort" de bosser à ce qui me plait (et est accessoirement rémunérateur) plutôt que "l'effort" de manger de la salade.

Mais si cette piste du questionnement sur la signification et le bien-fondé de l'expression "goût de l'effort" ne t'intéresse pas (non pas qu'elle soit "HS", mais elle ne t'intéresse pas), on peut tout à fait ne plus en parler.

Bonne continuation.

CD_CD

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Message par Math Lun 16 Mai 2016 - 19:02

La crise d'adolescence n'est pas une fatalité, elle est très à la mode en france mais n'existe pas dans d'autre pays.
Il faut juste accompagner ses enfants et accepter qu'ils grandissent, pas besoin d'être en conflit avec ses parents pour grandir. Nous sommes une famille recomposé, nous avons déjà 3 grands de 19, 16 et 15 ans. Tout se passe vraiment bien que ce soit avec nous ou avec leurs autres parents.
Pour l'effort, je pense que les enfants HQ font plein d'effort aussi mais il est différent des autres enfants. Pendant que la moyenne de la classe fait un effort pour résoudre un exercice, les nôtres font un effort pour s'occuper sans faire de bruit quand ils ont terminé au bout de 1 minute. Ils font des efforts pour supporter le bruit de la cantine, de la cour de récréation. Ils font des efforts pour savoir comment ils ont trouvé le résultat afin de le décomposer sur leur feuille. Ils font des efforts pour ne pas souffrir lorsqu'un de leurs amis est triste....Ils font des efforts pour s'intégrer et jouer avec des enfants de leurs ages alors qu'ils sont peut être en train de se poser des question sur la mort ou l'espace....
Cool
Par contre c'est important d'avoir des méthodes de travail mais c'est différent. Je l'explique souvent à mes enfants et je leur apprends à décomposer un exercice. Je leur explique que la personne en face d'eux doit comprendre comment ils en sont arrivés à se résultat.
Je leur dis c'est comme s'ils me demandent mais comment on fait des bébés et que je répond "et l'enfant est expulsé de l'utérus de la mère par le vagin". La réponse ne leur convient pas car ils veulent savoir tout le déroulement, et bien moi c'est pareil quand il y a un exercice, s'ils me répondent 45 ça ne m'aide pas à comprendre.
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Message par Invité Lun 16 Mai 2016 - 20:50

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Message par Math Lun 16 Mai 2016 - 21:11

Je trouve que la cuisine est super pour apprendre des méthodes de travail. S'ils aiment cuisiner tu peux prendre du temps le weekend pour cuisiner avec eux.
Il faut bien lire la recette, dans l'ordre, ne pas se tromper dans les quantités, le temps de cuisson: et quelle fierté de manger un plat qu'ils ont préparé.
Ma fille adore les légos et elle suit minutieusement les plans sinon la construction ne tient pas.
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Message par Invité Lun 16 Mai 2016 - 21:36

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Message par Math Lun 16 Mai 2016 - 21:51

Avec plaisir!
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Message par Invité Lun 16 Mai 2016 - 21:52

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Message par Toki Mar 17 Mai 2016 - 4:15

Bien le bonjour, je me permets d'ajouter mon grain de sable, si je puis dire.

D'ores et déjà, je vous prie de bien vouloir m'excuser pour l'étalage honteux de ma vie, le chaos dans mes idées, et le manque le plus total de relecture (je viens de perdre bêtement mon post comme un imbécile en faisant un mauvais raccourci clavier, alors je m'accorde ce petit droit).
J'ose espérer que mon ignoble pavé ne sera pas trop indigeste et que tout cela pourra être d'une quelconque utilité.

Avant de commencer, j'aimerai souligner qu'il existe quelques différences majeures entre mon vécu et celui (à venir) de vos enfants.
La première étant que je n'ai qu'un parent. Travaillant du matin au soir, 365j/an qui plus est. Ainsi, couplé à ma condition d'enfant unique, je n'ai jamais eu personne pour discuter avec moi en rentrant de l'école et superviser le rendu de mon travail et mon assiduité à l'école. J'ai toujours été très seul dans le contexte familial, et bien que je jouais parfois dehors avec des amis, mon enfance se résume à me faire la conversation, à enrichir mon monde imaginaire, à dessiner, et à jouer. Seul.
La seconde étant que mon "diagnostic" -que je déteste ce mot- n'a eu, selon moi, aucune incidence positive dans ma vie scolaire. Au contraire, je rejette la plupart de mes maux sur ma condition d'enfant surdoué qui n'a pas été prise en compte, ou bien lorsqu'elle l'a été, s'est retrouvée avoir un effet pervers plus qu'autre chose.

Commençons sans plus tarder ! Né dans la première moitié des années 90, je suis fils et petit-fils d'agriculteur. J'ai vécu et grandit dans un milieu que je qualifierai de modeste. J'ai toujours été scolarisé dans le public, dans des établissements de villages/villes, comptant de quelques dizaines à quelques centaines d'élèves, répartis le plus souvent dans des classes de 20 à 26.
Il va sans dire que j'étais un enfant très éveillé, et en maternelle déjà, on ne tarissait pas d'éloges quant à ma créativité. Les jeux de construction, les balbutiements de ma lecture, et le dessin constituaient mon monde. Tout était prétexte à apprendre, et je mémorisai tout, jusqu'aux plaques d'immatriculations. J'avais déjà ce sentiment étrange, ce sentiment d'être un extraterrestre. Mais du peu que je me souvienne, je n'aurai pas été fichu de le décrire à l'époque, et ce n'est que bien plus tard qu'il deviendra une source de malheur pour moi. L'une des rares choses qui soit encore claire aujourd'hui pour moi est ma difficulté à trouver le sommeil. Je refusais les siestes et peinait à dormir 7-8h par nuit.

Vient la primaire. Lecture déjà quasi-acquise. Élève brillant. Premier de la classe. Élève modèle. Rien que ça. Fini tout en avance, aime la logique, et dessine bien. Mais... c'est un petit garçon sensible que j'étais là. Très sensible. Trop sensible. Un rien me fait pleurer. Un rien écorche ma sensibilité, un rien met à mal mon sens naissant de la Justice. Beaucoup de choses me font de la peine, et ma curiosité est sans fin. C'est sans doute ce qui était le plus flagrant chez moi. Mes pleurs et mes questions incessantes.
On passe en CE1. Toujours le même gamin. Maladroit avec les mots, timide, et avec peu d'amis. Petit génie silencieux, qui préfère dessiner quand il a fini en avance. S'ennuie. Et on le remarque. Tombe le verdict. Faire 4x231 de tête à 7 ans, c'est pas tout à fait normal, on le soupçonne d'être autre chose, autrement. Et surtout, qu'un saut de classe pallierait à cet ennui naissant. Soit.
Me voici propulsé en CM1. Et là, c'est le drame. Car la primaire est séparée en deux. Il y a "la petite" et "la grande cour". Et me voici seul en classe ET lors de la récréation, dans la grande cour, alors que mes rares amis sont dans la petite cour. Commence alors une tâche pénible : la socialisation. Maladroit -surtout avec les mots-, un poil trop honnête, dérangeant, bizarre. Non, rien y fait, le petit Toki n'est pas populaire. On le met d'ailleurs plutôt à l'écart. On se moque parfois de ses manières et on dit toujours en premier lieu que c'est un "intello" avant d'être un bon dessinateur. Oh, et c'est une "chochotte" aussi. La solution miracle pour le faire taire ou le mettre à mal ? Lui rappeler qu'il a un an de moins, qu'il est "trop jeune pour comprendre", et qu'il est le petit (façon de parler) dernier de la classe. Et ça, même si il est premier de la classe et le chouchou de la maîtresse... Finalement, je vais me faire une poignée d'amis. Qu'on aurait pu qualifier de marginaux ou de parias à l'époque. J'étais leur ami. Ils étaient mes amis. Ils étaient leurs propres amis. Et ça s'arrêtait là, ça ne sortait pas de ce cercle.
Quelques temps plus tard, suite à moult visites chez la psychologue scolaire (et chez d'autre psys, pour ma sensibilité exacerbée et mon alimentation étrange), je passe le WISC. Le résultat tombe. Trois écarts-type. Un nombre qui ne veut rien dire pour moi (si ce n'est qu'il est proche de 12²). On ne m'a pas expliqué. Et on ne m'expliquera pas. Cela concrétise juste mon sentiment d'être autre chose. Je suis "surdoué". Je sais pas ce que c'est. C'est "sur" quelque chose. "Plus" quelque chose. Je ne suis pas normal, c'est tout. Je suis un "intello", un génie, un calculateur humain, un petit monstre de foire.
On me félicite pour mes dessins. On ne me félicite plus pour mes notes. Après tout, cela va de soit. Je ne peux que réussir. Il est normal que je réussisse. On y est habitué. A ce que je réussisse. C'est normal. Je me dois de réussir après tout. Je suis une perle rare, un truc extraordinaire. Un spécimen unique dans l'établissement. On me demande ce que j'aime. Plein de choses ! Le dessin, les dinosaures, les maths, les jeux vidéo, les étoiles, les arbres, la pluie et caetera. On me demande ce que j'aimerai faire. Et je réponds en souriant "dessinateur !". Et là, y a plus personne pour les éloges. Certes, je dessine bien, même, très bien ! Pour mon âge. Mais voilà, voilà... ce serait pas un peu du gâchis ? J'pourrai pas faire... qui sait... médecin ? Ingénieur ? Scientifique ? Est-ce que je ne suis pas promis à de grandes choses ? Est-ce que je ne suis pas tenu de faire de grandes choses de mes grandes capacités ? Et qu'en dis maman ? Rien. Je peux bien faire ce que je veux. Mais dessinateur, c'est certainement pas un métier dont on vit. Progressivement, mon temps libre devient des travaux supplémentaires, des exercices de logique ou des lectures imposées. Je hais passionnément Le vieil homme et la mer pour l'avoir lu à 9 ans. Dessiner ou vaquer à mes occupations en classe devient compliqué.

En sortant de primaire, je suis déterminé à :
- devenir populaire, me faire plein d'amis, réussir socialement parlant ;
- m'opposer contre les adultes ;
- cesser de pleurer pour un rien ;
- faire de ma passion mon métier, seul, sans un cours, sans aide, sans le système éducatif ;
- être quelqu'un de "normal".

L'entrée au collège. Et je déchante très vite. Mon illusion de pouvoir tout faire commence à disparaitre. Je ne peux changer le monde seul. Je peux difficilement changer ne serait-ce qu'une personne. Par défaut, je commencerai par me changer moi.
Malheur, tout le collège ou presque vient de ma primaire... Et cette fichue réputation me précède. Je suis l'intello, encore et toujours, avant d'être un bon dessinateur. J'aurai beau faire, à tenter de me saboter, de me créer une façade, de traîner avec les gars "cools", je ne suis PAS populaire. Je suis quelqu'un d'intéressant parfois, mais le reste du temps, mieux vaut m'éviter.
La plupart de mes professeurs "savent". Et certains veulent de moi une certaine forme d'excellence. Ils veulent également me préparer à plus, tellement plus. Je me braque. On se fâche. On m'interdit de dessiner en cours.
Mon premier grand amour se passe très mal, et est à sens unique. Je ne saurai pas en parler convenablement, alors passons.
Entre tous ces gens conscients de ma "condition" et mes (de plus en plus rares) colères, crises et larmes, impossible d'aspirer au statut tant convoité de "normal". C'est un monde qui m'est interdit, quelque chose que je ne pourrai jamais saisir de mes petites mains.
Cependant, j'ai la chance de me lier d'amitié avec une poignée de personnes plus âgées que moi, et qui ne viennent pas de ma primaire. Et pour la première fois, ce qui nous réunis n'est pas notre statut d'exclus, mais bel et bien nos passions communes.
De "j'aime bien l'école" (car je pouvais y prendre le temps que je voulais pour faire ce que je voulais) en primaire, je suis passé à "je tolère l'école parce que j'y vois mes amis". Et c'est bien là la suite "logique" de ce qui avait été amorcé à la fin de ma primaire suite à ce maudit test qui ne m'a rien apporté de bon. Pas de chance, mes amis sont plus âgés pour la plupart et partent devant, en terre promise du lycée. A la fin de ma 3e, mes notes ont diminué de trois points. Et bien que je sois toujours le meilleur élève de la classe (de peu), mon rejet de l'autorité et mon refus de travailler commencent à être un problème.

En sortant du collège, le bilan de ma psyché est le suivant :
- cela ne sert à rien de réussir socialement, je veux me contenter de chérir une poignée d'amitiés sincères ;
- les adultes n'ont pas réponse à mes questions et sont souvent moins logiques que moi, je ne peux m'en remettre à eux et je ne dois rien attendre d'eux ;
- je continuerai de m'endurcir, tuer ma sensibilité est pour le mieux ;
- je ne suis pas fait pour les histoires d'amour ;
- le système éducatif est une corvée nécessaire pour m'assurer un avenir alors que je travaille à ma réussite en tant qu'artiste ;
- je suis résigné à m'ennuyer à jamais, et je serai toujours seul d'une certaine manière ;
- je souhaite être "normal", quand bien même cela m'est impossible.

Vient alors le lycée. Toujours public. Cette fois, environ un tiers des effectifs proviennent de mon collège. Ma réputation me précède. Mais moins cette fois. J'ai le bonheur de retrouver un ami d'enfance et deux de mes amis de collège. Je me lie d'amitié avec leurs amis. Et cela m'ouvre les portes de tout un réseau que je n'aurai jamais espéré voir. Pour la première fois, je m'intègre dans un grand groupe. Je ne suis pas "populaire" comme je l'aurai entendu autrefois, mais je suis connu, dans le bon sens du terme. Je suis quelqu'un de sympa qu'on invite régulièrement aux soirées. Au moins, je vais découvrir que je ne suis pas fait pour cela. Et je comble un peu du vide que je portais plus petit.
Ma seconde se passe assez mal. Ma moyenne descend à 15, mais cela ne m'importe plus depuis longtemps. Mon professeur d'arts plastique est en guerre contre moi. A moins que ce ne soit l'inverse. Il me prédit un échec programmé au lycée avec mon attitude. Je lui prouverai le contraire.
Ma première se fait en S. Pour éviter les conflits supplémentaires avec mon professeur. Et pour continuer sur ma voie de la réussite artistique seul. Finalement, ma professeur de français me servira de Némésis cette année.
En terminale, mon professeur principal (que j'ai 9h par semaine) me déteste cordialement, et moi pareillement. Mes amis et ma petite amie sont partis attaquer leurs études supérieures. Il n'y a presque plus personne pour me retenir. Avec un trimestre d'absence et une moyenne descendue entre 1 et 5, un tour chez le proviseur m'est offert. Un moment de franche rigolade où on m'assure que c'est le bureau des cancres et des promesses non tenues quand je demande nonchalamment "Avec quelle moyenne voulez-vous que j'ai mon bac ?". Et je l'aurai avec mention.

Le lycée a été ma métamorphose en "élève capable mais refusant de travailler" (pour ne pas dire autre chose), en élément perturbateur, en personne qui rejette toute forme d'autorité. Et bien que ce soit les années de ma vie où j'ai été le plus amer et condescendant, je ne regrette absolument pas.
Mes convictions étaient inchangées, et plus fortes que jamais. A l'exception de ma rage incontrôlée, j'étais devenu une véritable forteresse émotionnelle. Et c'est avec le même état d'esprit que j'attaquerai la fac. Et me voilà, cinq ans plus tard, encore quelque peu indécis sur mon "métier de secours".



Allez, c'est l'heure du débriefing !

L'éducation publique a été pour moi un vaste bac-à-sable social. Et je pense que d'être confronté à ça ne nous prépare que mieux à vivre en société. J'ai fait des erreurs, j'ai pesé le pour et le contre, j'ai observé les gens et je me suis fait une poignée d'amis formidables. Je sais aujourd'hui que je fais passer la compétence avant tout le reste, et j'ai une bonne idée des conditions dans lesquelles je peux et ne peut pas travailler.
A n'en pas douter, un établissement spécialisé est peut être plus "enrichissant" d'un point de vue apprentissage. Mais rien n'empêche de vivre cet épanouissement culturel/intellectuel à la maison et/ou dans des activités extrascolaires. Ma famille n'avait pas les moyens pour, mais je ne pense pas avoir raté quoi que ce soit.
J'ai lu en diagonale cette idée de "goût de l'effort". Et je crois voir de quoi il s'agit, puisque je dois reconnaitre aujourd'hui n'avoir aucune "culture de l'effort" et mépriser le travail dans sa globalité. Il est important de trouver un compromis et de ne jamais décrocher complètement. Je n'aime pas l'usage de la carotte, mais il est possible de devoir s'y résoudre. Attention, car on trouve très vite une raison de dénigrer ladite carotte.
J'espère avoir tord en disant cela mais... je pense que nous sommes à jamais seuls dans notre recherche de la Vérité. Et à un très jeune âge, on prend conscience du fait que les adultes n'ont pas/plus réponse à nos questions. C'est à ce moment qu'on lâche tous nos "pourquoi ?". Et on se décourage un peu. Avant de repartir de plus belle, mais cette fois, on le garde pour nous, dans notre tête.
Il faut se faire une raison pour un paquet de choses. Pour les injustices, pour le travail, pour l'ennui auquel on ne peut jamais échapper longtemps et bien d'autres encore. C'est dur. Très. Mais ça passe.

C'est idiot, mais après avoir écrit tout ça, j'ai vraiment l'impression que c'est vain, et que vous n'aurez rien à en retirer...

Si je puis me permettre...

Assurez-vous qu'ils ne deviennent pas amers. Ils risquent de se montrer durs avec les autres, et surtout avec eux-mêmes. Soutenez-les dans leurs décisions. Encouragez-les à prendre des décisions. L'immobilisme et le leurre du "si je voulais je pourrai" est la pire des choses. Dites-leur que l'échec n'est rien, et qu'ils ont le droit d'échouer. Ils ne doivent surtout pas culpabiliser de ce qu'ils font, de ce qu'ils ne font pas, de ce qu'ils pourraient faire, de ce qu'ils devraient faire. Il n'y a rien de tout ça, libre à eux d'être ce qu'ils souhaitent. Ils ne doivent rien à la vie et à l'humanité. Leur potentiel n'est pas quelque chose qui peut être gâché.
Et surtout, parlez. Avoir quelqu'un avec qui échanger est important, crucial.

Sur ce, si vous voulez bien m'excuser, moi et mon ramassis de conneries de 4h du matin...
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Message par Cygnet Mar 17 Mai 2016 - 9:53

Mon petit grain de sel (on a déjà la sable), même si je n'ai pas lu tout le fil.

Bien qu'étant THQI, j'ai toujours été scolarisée dans le système normal, par choix parce que les psys me poussaient vraiment à aller dans une école spécialisée, mais je ne voyais pas l'intérêt d'avoir le bac à 14 ans pour faire bébé de service sur les bancs d'une fac ou prépa publique ensuite, sachant que passer par une école spécialisée facilite la scolarité initiale mais ne favorise pas l'adaptation au monde réel. S'il doit y avoir des pots cassés, autant que ce soit pendant les années où ça peut se rattraper facilement. Sauf peut-être décrochage scolaire complet et grosses difficultés à la maison… en solution de dernier recours donc.

Je suis assez favorable aux écoles privées par contre (j'ai fini en privé sous contrat, plus sélectif que le public pour le coût très marginal de quelques centaines d'euros par an). Les profs sont plus ouverts et plus disponibles parce qu'ils ne gèrent pas tous les cas sociaux de la terre, alors que l'école publique est totalement sous-financée par rapport à ce qu'elle récupère.

Surtout, rien n'est obligatoire avec des THQI. Ni les écoles spécialisées ni les sauts de classe. Ce sont les enfants qui doivent choisir en fonction de leur ressenti et de leurs aspirations. S'ils préfèrent ne pas sauter de classes et ne décrochent pas à l'école, il faut les laisser comme ça (mon frère a choisi cette option, ça ne l'a jamais pénalisé). Par contre, j'ai sauté deux classes et je déconseillerais de faire plus que ça, toujours pour des raisons de vie post-bac. Avec le bac à 16 ans, on peut vivre seul et éventuellement demander à être émancipé (il y a des juges qui ne voient pas les réalités, par contre… j'en ai croisé une), c'est socialement acceptable. Plus jeune, ça risque de poser problème au niveau des services sociaux (bouh, les parents indignes qui laissent leur surdoué faire sa vie tout seul). Paradoxalement, plus on saute de classes, plus on a intérêt à gagner en autonomie jeune pour ne pas passer pour un gamin, donc typiquement vivre seul plutôt qu'en foyer ou chez les parents pour éviter l'ostracisation. D'où aussi, a posteriori, mes craintes envers les écoles pour surdoués… à 14 ans, THQI ou pas, ce sont encore clairement des ados qui ont besoin de leurs parents.

Cygnet

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Message par Invité Mar 17 Mai 2016 - 10:30

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Message par Invité Mar 17 Mai 2016 - 10:38

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Message par Cygnet Mar 17 Mai 2016 - 11:06

Bonjour danslesétoiles,

Les psys doivent toucher une commission pour envoyer les enfants dans les écoles spécialisées Evil or Very Mad

Si c'était à refaire, je ne changerais rien. C'est bien d'essayer de trouver des activités extra scolaires intéressantes pour vos enfants. J'ai toujours fait des sports rares et des jeux de logique ou de construction pour les plus grands, et j'y ai plus ou moins trouvé mon compte malgré l'ennui scolaire.

Pour les sauts de classe, j'ai fait CE1 (dans une classe double) et 5e (comme ça, sans filet), donc tu as encore le temps. Il faut quand même "absorber" la différence d'âge avec les autres avant de recommencer ! Je crois que c'était plus simple pour la 5e. Ça s'est fait au 1er septembre, donc je suis arrivée dans la classe sans faire de vagues (les autres ne me connaissaient pas et n'étaient donc pas jaloux), mis à part un ou deux profs qui ont commenté sur mon âge et quelques quacks au début de l'année sur des thèmes que je n'avais jamais vus en cours (les rois de France…).

Cygnet

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Message par Invité Mar 17 Mai 2016 - 11:33

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Message par david50 Mar 17 Mai 2016 - 13:36

Bonjour,

Ma femme et moi avions envisagé une classe spécialisée pour notre fils, j'étais d'ailleurs venu en parler ici il y a deux ans. La psy nous le conseillait, ainsi que d'autres sauts de classes. Il avait déjà sauté le CP, et étant de la fin de l'année avait intégré le CE1 à 5 ans et demi.
Ces résultats sont depuis excellents, et un autre saut de classe nous a été proposé.
Nous avons décidé de nous en remettre à sa décision, ce fut un refus catégorique, de même il n'a pas souhaité intégrer une classe spécialisée.
Cela a surpris la psy, elle nous a subtilement laisser entendre que nous étions peut-être en train de le "gâcher", cet état d'esprit nous a fait froid dans le dos et nous a convaincu de rompre toute relation avec elle.
Par contre le collège nous fait peur, 9 ans en 6ème c'est vraiment jeune, et le collège public de notre petite ville rurale n'est pas top, il ira dans un collège privé sous contrat où l'encadrement est plus sécurisant.
J'ai lu ce qui a été écrit plus haut sur l'effort, la capacité d'organisation, les méthodes de travail etc... Ce sont des craintes justifiées, et je vous conseille de les partager sans détour avec l'enfant, c'est en tout cas comme cela que j'ai procédé:
Un jour il ma demandé, comme si cela n'était pas juste, pourquoi il devait toujours en faire un peu plus que les autres. Je lui expliqué que ce n'était qu'une apparence et qu'il n'en faisait en fait pas plus que les autres. Que lorsque je lui faisait approfondir ses devoirs, cela l'obliger à fournir un travail équivalent à celui des autres et que c'est cela qui était important, il a très bien compris ce raisonnement et a adhéré. N'oublions pas qu'ils sont THQI, alors profitons en.
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Message par Invité Mar 17 Mai 2016 - 14:02

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Message par david50 Mar 17 Mai 2016 - 14:35

En fait nous avons anticipé un an à l'avance, ce qui nous a permis de faire le tour des collèges sereinement, il n'est encore qu'en CM1. C'est une classe mixte, et l'enseignante n'hésite pas à le laisser suivre le cours de CM2. C'est une bonne enseignante, nous avons de la chance. Elle pense qu'il pourrait entrer sans difficulté en sixième mais n'en vois pas l'utilité étant donné qu'il n'est pas en souffrance. Elle l'aura également l'année prochaine et continuera sur cette lancée.
Pour ce qui est de l’activité demandant méthodes et concentration nous avons les echecs, je suis moins même adepte et nous jouons dans le même club.
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Message par Invité Mar 17 Mai 2016 - 15:09

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Message par zion Mar 17 Mai 2016 - 15:35

danslesétoiles a écrit:Bonjour,

Ils semblent aller bien et être heureux, et aiment leur (petite) école, au sein de laquelle ils ont leur repères, même si cette dernière a,  .......


C'est le PRINCIPAL !! ( trop réfléchir apres le " mais " peut généré beaucoup de " conneri** " )
Je penses qu'il faille voir toute la question autour de ce point clef, c'est a dire : qu'ils soient HEUREUX ( même avec des mauvaises notes si ça leur plaît haha !)

PRAGMATISME !

Personnelement, j'ai connu un THQI, qui est parti en école spé !
Il s'est fait viré, pour outrages repetés et insolence !
Aujourd'hui il à son école de SURF ( donc a quoi lui a servi cette école ? )

Perso, mon avis, l'école spé surdoué ! c'est cool ! mais c'est fait pour ceux qui aime ETUDIER ! est ce que tes enfants aime étudier par dessus tout ?!

Pour parler de mon cas :
école primaire aisé
parent ayant la garde pauvre
stigmatisation niveau classe social douloureuse
je me suis fait des super amis !
que je cotoi encore beaucoup aujourd'hui
mes prof m'ont enormement respecté !
j'ai totalement décroché en fin de college, j'ai totalement laissé tombé
j'ai jamais eu de dîplome
j'en suis pas dégouté
j'ai dévelopé mes propres RESSOURCES
et pourtant :
de tres tres tres bons souvenir primaire/college/lycée
donc j'ai raté mon bac, mais j'ai fini le lycée heureux MDR!!!
apres je score pas du tout au qi ( j'ai eu 105 ^^' )
mais je suis pour autant tres tres intelligent
donc c'est peut être pas la même chose que tes enfants ^^

bref voila information a prendre avc beaucoup de pincette
j'insiste, pour tes enfants, voire les chose avec PRAGMATISME
zion
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Message par Invité Mar 17 Mai 2016 - 16:06

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Dernière édition par danslesétoiles le Mar 28 Juin 2016 - 21:17, édité 1 fois

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Message par david50 Mar 17 Mai 2016 - 16:20

pour moi le boulot, c'est de l'amener à la croisée des chemins, suffisamment bien construit pour qu'il puisse faire de véritable choix et les assumer.
Je veux qu'il puisse devenir chaudronnier ou radiologue, dessinateur ou géologue, il fera ce que bon lui semble.
Très concrètement, cela suppose de l'amener à un bon bac S, où tout les choix sont possibles, et qu'il soit épanouie et ai confiance en lui. Après, le reste lui appartient.
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Message par Invité Mar 17 Mai 2016 - 16:38

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Message par CD_CD Mar 17 Mai 2016 - 16:49

Le bon bac S ne permet pas tous les choix (par exemple, elle exclut un bon nombre de prépas littéraires et l'école des Chartes (j'ai une amie qui voulait faire l'école des Chartes, que ses parents ont poussée en S et ça a été un vrai problème ensuite)).


Dernière édition par CD_CD le Mar 17 Mai 2016 - 16:50, édité 1 fois (Raison : chartes, pas chartres)

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