Votre lettre à la mort

Ma 1er participation est une lettre à la mort , est-ce que je dois me poser des questions?

cher mort, tout le monde à peur de toi , mai moi je n'ai rien contre toi
je me dis que tu est forcement inévitable et que ça ne servirait à rien de se battre contre plus fort que soit .
Et puis tu n'as pas l'ai si mauvaise, il y a surement autre choses après toi, et il n'y a pas de raison que ça soit pire que la vie. et puis si il n' y a rien je ne le saurait jamais je serais déjà morte
Tu m'as pris des êtres chers, c'est vrai mais je te comprend tellement ils sont tellement merveilleux.Je sais qu'ils veillent sur moi et qu'ils veillent sur moi, grâce à toi il sont là ou je suis quand j'en ai besoin, je devrais presque te remercier.
Tu sais cher mort je n'ai rien contre toi et je ne te juge pas, de tout manière on ne choisi pas qui on est.

Même pas peur !

Iron D. Tramb a écrit:J'adore 

Bravo pour les dernières contributions que je viens de lire. Persane, tu t'es sacrément lâché-e. J'espère que ça t'a fait du bien au moral.

-

Chère Mort,

Tout ça pour ça? Quel gâchis.

Si j'avais su. J aurai Carpe Diem beaucoup plus.

Mais en fait pourquoi écrire à un mythe, cela a autant de sens que d"écrire au Père Noël ou à Dieu.

Ps. J ai peur, soit cool...Si tu existes.

Une remarque. Faire une lettre à la mort ok. Qui a pensé à faire une lettre pour ceux qui restent (famille, compagnon, enfants, amis). Si du jour au lendemain tout s arrête, n y a t il rien que vous aimeriez leur dire?

Je demande pas de la poster. Et non je n en ai pas fait non plus, juste une idée en l air.

Tu m'accompagnes chaque instant, légère ou lourde,
Je te reconnais à l'amertume de mes pensées,
Je te contemple, tapie dans le fond des yeux tressautant de ma voisine,
Je te vois dans la douleur et la peur de mes semblables.

Chaque jour, je te salue et embrasse un bout de ton voile.
Alors, tu pars en souriant, parfois tu reviens le soir.
Ton passage est si léger que parfois, je l'oublie.
Quand viendras-tu pour m'emmener ?

Ils ont promis tant de choses belles en ta compagnie, que parfois, il me tarde.
Et je regarde une chose simple et belle, que demain tu prendras,
Quelle urgence de vivre chez elle.

Alors, si je veux être simple et belle, alors, je prends l'urgence de vivre.
Mes choix, nos vies, nos poids.
Oui, l'urgence est là.

Edit 1 : je parle de la beauté de l'âme.  Pour ceux qui seraient incertains au sujet de mon niveau de narcissisme

Yusaku a écrit:Je demande pas de la poster. Et non je n en ai pas fait non plus,  juste une idée en l air.

Je trouve que l'idée est belle.

Si personne ne propose un topic dédié bientôt, je veux bien être celui qui se penchera sur la question.
Je laisse quelques jours passer...

Chère mort,

Arrête de me piquer mes joueurs de Blood Bowl, tu seras chou.

À plus sous l'bus !

L.

J'aime bien l'idée, mais j'ai envie de prendre le temps d'écrire un vrai truc... donc d'ici deux / trois jours si l'envie reste et que j'oublie pas, why not, par contre :

Yusaku a écrit:Une remarque. Faire une lettre à la mort ok. Qui a pensé à faire une lettre pour ceux qui restent (famille, compagnon, enfants, amis). Si du jour au lendemain tout s arrête, n y a t il rien que vous aimeriez leur dire?

Je demande pas de la poster. Et non je n en ai pas fait non plus,  juste une idée en l air.

Ça, étrangement, que ça soit du pif ça me dérange vachement moins donc... sans que ça soit sérieux, juste pour le fun :

Spoiler:

(bon en vrai si j'avais une maladie grave ou que je comptais me suicider je ferais sans doute un truc stupidement long et personnalisé... mais l'idée générale serait la même, donc je me suis dit "why not ?", et ça finirait sur une blague à la con, parce qu'il faut toujours finir les longs messages tristes par une blague à la con pour remonter le moral du lecteur)

(si quelqu'un en fait un topic, je la copie-collerais là-bas)

C'est techniquement un hors-sujet, mais je pense que la version plus "on topic" serait basé sur les mêmes choses donc au final... une lettre à la mort ou une lettre d'un mort aux vivants, c'est pas si différent que ça finalement.

Bonjour, izo.

Intéressante initiative, bien qu'écrire au vide me semble une démarche soit très intellectuelle soit exagérément quantique.
Sans adresse valide, cette lettre errera.
Et puis un jour de pluie ou de neige insidieuse, les mots se mettront à fondre.

Certains s'adressent bien à Dieu : pourquoi pas, donc, à la mort ?

Je vais y songer.

Une différence notable : on ne rencontre jamais l'un, on finit toujours par croiser l'autre.

Aller, on y va, on l'ouvre ce topic spécial "ceux qui restent."

Je m'en occupe.







Edit : c'est fait!

Tout bien réfléchi,
il existe pour moi 2 possibles :

- Soit ne pas pouvoir écrire de lettre à la mort parce qu'on n'écrit pas au néant, et cela demande que je précise ma pensée, mais ce ne sera pas une lettre (L'être au néant  , oups , c'est déjà faitnéant).

- Soit écrire, oui, mais à celle qu'on nommait la Faucheuse, ou l'Ankou en Bretagne.
Cette lettre-là, oui, je peux l'écrire, parce que je m'adresse non à la Mort, mais aux Hommes, morts ou vivants.
...................................................
Aujourd'hui, première non-lettre.

- J'ai eu la chance d'approcher d'une mort proche en toute conscience.
Je vous assure, ce n'est rien. Je n'ai même pas eu peur.
J'ai pleuré, parce que je préférais continuer à vivre un peu.
Je ne suis croyant en rien. La Mort (ou plutôt la mort) n'était que le bout du chemin. Je désirais très fort pouvoir poursuivre la promenade.

- Si je m'inscris dans l'esprit du "pari pascalien", d'une manière ou d'une autre, c'est à dire qu'il y aurait quelque chose (de vivant ?    ) après la mort, ce que je ne crois en aucune manière, mais, allons, parcourons toutes les pistes de notre Humanité, tant mieux, ce serait très intéressant, et cela ne m'effraie aucunement : mon âme esprit est en paix.

- Ce qui est le plus effrayant n'est donc pas la mort, mais la souffrance; de Soi; de l'Autre.
Une trop longue attente d'une mort annoncée fait partie de ces possibles souffrances.

- Je reste dans le même état d'esprit que lors de mon expérience d'approche.
Actuellement, je dois avouer que je n'ai vraiment pas envie de mourir, parce qu'il se produit de belles et passionnantes choses dans ma vie.
Cependant, je n'oublie jamais de penser chaque jour à la mort : c'est ainsi qu'on en apprivoise le concept, et qu'on l'intègre, de fait, à la Vie.
Si j'apprenais que je devais mourir demain, je pleurerais.
Si quelque être aimé devait mourir, je pleurerais.

- Songer que la mort est peut-être proche stimule la curiosité et la créativité. Car ce n'est pas ensuite que je pourrai lire Montaigne, ou écrire un poème, ou vous écrire, ou peindre, ou aimer...
Alors, ne tardons pas, cessons de procrastiner.

- Je terminerai par une petite Curiosité de mon Cabinet (comme on faisait en des siècles passés). On s'inquiète de la mort, songeant à ce qui existerait possiblement derrière, ou inquiets du néant qu'on entrevoit.
Mais quid d'AVANT notre naissance ?
Je ressens donc que nous allons simplement d'un néant à l'autre.
(NB. Je précise que n'étant ni bouddhiste ni hindouiste, j'exclus totalement de ma réflexion le principe d'une réincarnation.)
..................................

Bien à vous.
if

Prochainement : petite adresse à la Faucheuse et à l'Ankou. Joli couple...

Bonjour Ifness.

J'ai beaucoup aimé ton développement. Et notamment, tu dis,

J'ai eu la chance d'approcher d'une mort proche en toute conscience.

Ça me fait penser immanquablement à une expérience de mort imminente, chose que je n'ai personnellement jamais vécu, mais à laquelle je m'intéresse pour des raisons toute personnelles. (aucune recherche de sensationnel, mes raisons sont philosophiques) Est-ce le cas ?
(réponse en MP possible)

En tous les cas, si ce n'est pas ça, je ne serais déçu de lire que, non, c'est possiblement une autre explication.

Bonne journée.

Adresse à mon petit couple préféré.
........................................................................
Chère Faucheuse, Cher Ankou,

Vous m'avez fait bien peur, lorsque j'étais jeune, sur des gravures qui accompagnaient des lectures, ou dans des récits de veillées paysannes de jadis.
Vous me fasciniez aussi. Parce que, sans aucun doute, vous faisiez partie de la vie des gens.
Vous n'étiez donc pas la mort, mais la crainte (Phobos et Déimos, lunes de Mars, dieu de la guerre).Oui, jadis, vous hantiez les villes et les campagnes.
Vos armes étaient nombreuses, alors : maladies, pestes, infections, naissances (et morts), blessures, la vie, donc,
ou le fait des hommes eux-mêmes, meurtres et guerres.

Aujourd'hui que la médecine a fait ses progrès immenses, que l'espérance de vie est montée très haut, que la mort s'est éloignée loin, très loin, a quitté le quotidien, qu'en notre Europe on évite de vous évoquer en nos conversations, que la guerre jadis omniprésente est devenue souvenir et commémorations désertées, que même proche, comme en Bosnie ou en Ukraine on se plaît à l'imaginer lointaine, qu'on ne craint plus guère lors de la naissance d'un enfant, (au point jadis de ne pas lui donner de prénom avant plusieurs semaines,) qu'Emilie du Châtelet ne mourrait plus en couches,
vous avez quitté vos quartiers. Où donc vous êtes-vous réfugiés ?
Tiens donc, parmi les réfugiés, précisément. Ceux qui meurent en mer ou sur terre. Ceux qui sont torturés. Ceux qui meurent de famine. Ou dans les hôpitaux bombardés. Ou....
Peut-être fourbissez-vous d'autres armes terribles, utilisant nos erreurs, notre inconscience, notre lâcheté. Peut-être parcourrez-vous de nouveau le Monde, lorsque des pans entiers de notre planète seront devenus invivables, que les gens fuiront, auront peur, deviendront violents, ou repliés sur leur "espace vital" préservé.

Chère Faucheuse, cher Ankou, je sais que vous êtes encore présents parmi nous, les humains. Vous n'êtes pas la mort, mais vous créez la Peur, et par là des sentiments mauvais dans les coeurs des Hommes, vous guettez, vous êtes vivants, vous êtes Nous.

Je ne suis guère pressé de vous voir revenir parcourant en long et en large nos villes et nos villages. Mais je sais que, comme "la bête immonde", vous rêvez encore de parcourir la Terre entière, et que vous avez tout un bel avenir devant vous.

Frère et soeur, enfants des hommes, je vous salue.
Avec l'expression de mon respect angoissé.

if

Bonsoir Mort (doit-on vous appeler Madame ou Monsieur, ... Mademoiselle peut-être? Certains diraient que ceci expliquerait cela... mais je digresse)

Je vous écris pour vous présenter les excuses de l'humanité. Parce qu'il faut bien dire, qu'à part les massmurderers, les nécrophiles, les suicidaires, les satanistes, les notaires et les thanatopracteurs, on ne vous aime guère sur cette terre. On sait ce que ça donne un enfant en manque d'affection : ça vieillit mal, souvent psychopathe parfois zèbre. Pardon: je m'égare.

Je vous présente toutes nos excuses tout d'abord parce que, franchement, nous vous avons affublé(e) d'une tenue qui ferait retourner n'importe quelle fashionista dans sa tombe. A votre place, sapée comme ça, moi aussi j'aurais des envies de meurtres. Enfin, Karl jouant désormais dans votre équipe, il devrait pouvoir arranger ça (quoique dans le genre funky, il se posait là...). Et puis une faux, clairement, c'est pas classe: il n'existe pas un roi de légende ou un demi-dieu qui se soit battu avec une faux. Une épée, un sabre, mais une faux... Mais je digresse encore.

Je vous présente encore toutes nos excuses parce qu'on vous voue aux gémonies (sincèrement les marches de Cannes c'est plus tendance...) mais vous n'y êtes pas pour grand chose dans cette histoire. Après tout, est-ce que l'eau engueule le soleil lorsqu'elle passe de l'état liquide à l'état gazeux sous l'effet de ses rayons: non (enfin, je ne crois pas, mais il faudrait que j'interroge un sourcier sur ce point). Alors pourquoi t'en vouloir quand tu nous libères de nos vaisseaux temporels pour nous rendre à la liberté, la liberté d'explorer l'immensité des cieux, de retourner aux étoiles à partir desquelles notre vie provient? (Oups, je m'aperçois que je te tutoie... "tue toi" mais pas de trop prêt quand même!)

Toutes mes confuses encore pour ne pas avoir compris que tu n'étais pas l'ennemie de la vie. La vie n'a pas de fin, la vie est tout, la vie est énergie. Comme l'a dit Albert (tu sais le mec sympa qui tire la langue): l'énergie ne pouvant pas disparaître, circulant et se transformant, la vie ne peut pas être annihilée. L'entropie n'est pas le néant. Comment la mort pourrait-elle mettre fin à la vie alors que cela supposerait une temporalité qui n'a pas de réalité? En toute éternité alpha et oméga se confondent, passé présent et futur ne font qu'un. La mort n'est donc pas la fin de quoique ce soit si ce n'est de la soumission au temps.  

Bon, ben c'est pas toussa, mais ça m'a mis mal au crâne de te parler: je m'en vais donc vivre ma vie. J'ai une requête: ne prend pas mes excuses pour une déclaration d'amour non plus... je ne suis pas une fille facile. Laisse moi encore quelques longues décennies pour t'apprivoiser, parce "qu'on risque de pleurer un peu si on s'est laissé apprivoiser" et pour l'instant, j'ai juste envie de rire (mourir de rire?).

From Earth with Love

Ah, j'ai tant de fois écris à la mort, je ne saurais choisir parmi mes écrits et mes émotions. Souvent, c'est la tristesse, de temps en temps la colère. Je ne sais pas, que voulez-vous ? La mort est comme une amante avec qui l'amour n'est plus, mais on continue à se voir, seulement pour se battre encore et encore jusqu'aux larmes. Je pleure beaucoup en pensant à la mort ; Pourquoi ? Ma psy pense que j'ai vécu un traumatisme, mais moi je doute. Je me dis juste que je pense trop et c'est ce que je fais.

Alors la mort,
je te retrouverais un jour et puis zut alors.

Chères morts,

Arrêtez de faire semblant d'être une, toi la violente, et toi la douce, toi la rapide, et toi la lente, vous êtes des impostures.
Toi l'intellectuelle, toi la petite, toi la sûre, toi la certaine. Toutes autant que vous êtes, vous jouez avec la vie. Or la vie n'est pas un jeu...

Vos filiales, les assassins, les maladies, les pas-de-chance, font bons profits. Telles des serpents à plusieurs têtes, votre avidité n'a pas de limite.

Chères morts, que ferez-vous, quand vous aurez tué tout le monde ?...

Chères morts, vous n'êtes que le rien qui absorbe la matière. Laissez donc ceux qui veulent exister... Et contentez-vous de jouer entre vous...

Arrêtez : on s'en fout , de la mort !
Epicure (sauf erreur) l'avait bien défini :
La mort n'est rien, puisqu'avant elle on est vivant, et qu'après elle on on est mort.

En ce moment, je pense chaque jour au suicide.
Je me dis que ce n'est pas grand-chose.
Et puis : les milliards de personnes que nous aimons sont mortes, n'est-ce pas ? Même Mme Bovary !

Non, ce n'est rien.
C'est juste la fin de ce qui a commencé par notre Naissance (ou notre Conception, si on est espagnol)
la Fin du Début de Rien.

Reste une question pertinente, qui saurait me tenir en Vie.
Quelle est la Différence entre le Rien et le Néant ?
Ou bien : entre le Néant et le Vide ? (question de physicien).

La réponse est dans la question, comme souvent.
(Le néant n'est pas, pusique la question existe.

if

Salut

On se connait si bien et tu ne me manques pas, alors pourquoi t'écrire ?
Nous avons déjà eu toi et moi quelques rendez-vous manqués... étrangement, en plus de me faire aimer la vie, ils m'ont fait t'ignorer d'avantage. Tu me faisais peur et ensuite... j'ai voulu t'effrayer.
Après le premier rendez-vous raté à mes 13 ans, j'ai décidé de vivre, de croquer tout !
Comme ça n'était plus que du rab (je t'avais accepté quand on m'avait annoncé notre rendez-vous inéluctable qui n'a finalement pas eu lieu).
A mes 16 ans j'ai décidé de pousser à fond mon cri du "carpe Diem à donf" et de ne plus subir.
Plus subir voulait dire ne plus te subir... te provoquer pour te montrer que vraiment, tu ne pouvais pas me faire peur.
Mais tu m'as rappelé que tu pouvais prendre aussi rendez-vous avec mes proches, et eux, tu ne les as pas oublié, ni raté...
Mais... ça m'a pousser à vivre davantage encore...
J'ai grandi, je me suis calmé, mais pas toi.
Tu as commencé à t'acharner un peu sur beaucoup de gens bien... pourquoi ?
Alors toi et moi on se connaît, toi et moi on ne s'aime pas et tant mieux pour moi...
Là j'ai plein de projets, j'ai encore besoin de temps...
On se retrouvera, on le sait très bien toi et moi et quand tu viendra je te remercierai pour tout ce rab' que tu m'as accordé à mes 13 ans. Je te dirai que j'ai profité de chaque minute. Qu'à chaque moment j'ai su me dire que j'étais heureux. J'ai aussi (sans que ça soit une mission) à vivre pour tous ceux que tu avais emporté. Et moi même, quand tu viendra, je suis certain que je me dirais en regardant derrière moi "putain c'était cool, ça valait vraiment le coup tout ça !".
Bises à très très tard

Je suggère :
Lettre à la Naissance

(En hommage à Cioran.)

tu n'as qu'à proposer un topic

j'aime bien 96, c'est "l'inverse" de "69", soixante neuf, outre une position, étant aussi le signe astrologique du cancer accessoirement, pivoté à 90° bien sûr. donc 96 est le symbole de la vie (en tout cas du non cancer). ça va, c'est raccord avec ton propos.

if c'est bien sûr si en anglais. Et si et si c'est bien ce genre de question.
c'est l'arbre. c'est aussi la prison de monte cristo.
en français si peut être scie, le début de science... la "sience", qui se demande "qu'est-ce qui se passe si..."

pourquoi s'interroger sur ce qu'est la mort ? notre rapport à la mort n'est pas anodin... même si on l'oublie. tu respires pour ne pas mourir, tu manges, tu dors idem... c'ets actions n'ont pas de sens en tant que telles. Tu travailles (ou pas) pour l'argent pour un toi pour des habits pour pas mourir de froid et pas mourir de honte et pas te faire agresser...

Quand tu enlèves tout ce qu'on fait pour pas mourrir, qu'est-ce qui reste ?

Après on ajoute du sens à tout ça : un boulot qui nous plaît, ou qui a du sens si on aide les autres, ou qui nous permet d'accéder à un certain confort. Le confort étant entr autre le fait d'oublier qu'on fait des choses "juste" pour pas mourir.

If, si tu crées un topic sur la vie, je serais très heureux d'y participer.

Je le crée.
Mais tu vas être déçu !

je suis pas à une déception près

edit: très peu de personnes ont répondu à mon topic qui demandait des témoignages sur ce que les gens ont réussi grâce à leur zébritude ou leur atypisme

ProfDeLettres a écrit:je suis pas à une déception près

edit: très peu de personnes ont répondu à mon topic qui demandait des témoignages sur ce que les gens ont réussi grâce à leur zébritude ou leur atypisme

C’est parce que aussi une réussite n’est pas forcément consciemment redevable à cette zebritude ou qu’alors on n’ose le penser ou qu’encore, quand cela se produit cela reste sans effet. On réussit et on est content. 
Ensuite s’attendre à une déception c’est supposer répondre à quelque chose dont on ne sait même pas la teneur quand on crée quelque chose, c’est donc absurde.

Mais je trouve que ça sert à rien d'être zèbre si on s'en sert pas. Bien sûr on choisit pas. Mais c'est la parabole des talents. Je suis pas catho, mais cette parabole m'a toujours touché.

C'est le fait de pas utiliser ses dons, ils finissent par nous être retirés.

On n'est pas si naïfs que ça, on sait bien qd nos réussites sont imputables à la zebritude.

Une réussite n'est jamais sans effet ne serait-ce sur l'estime de soi.
J'ai parlé de déception pour répondre à if... Justement pour dire que l'éventualité d'une déception ne doit pas être un frein à une tentative.

En France on est tellement frileux on a peur de nos réussites car on a honte de nos échecs alors qu'une tentative quelle qu'elle soit est déjà une réussite sur nous même. Pauvre France et pauvres français si empêtrés dans leurs clichés de modestie à la mords moi le cigare. Ça sert à quoi la modestie à part baisser la tête ? Je ne parle pas d'humilité.

izo, tu es sévère !

Je lui laisserai une lettre,

Inutile de m'attendre, je suis déjà mort depuis longtemps mais comme d'habitude, tu étais en retard...

J'ai connu la mort dans la vie alors je m'attends à connaître la vie dans la mort. Le changement implique la mort de quelque chose et la naissance d'autre chose.

je vote pour la mort de la connerie. naissance du bon sens. ça me va. bonne année.

Chère mort,

J'espère que tu portes bien ton nom de repos éternel. Et ne t'avise pas de me faire le coup de la vie après la mort !

Bisous.

ta signature contient un lien mort (je dis ça je dis rien)

bonjour

j'ia aps d elettre
juste te dire , mort ho grand mystère , un jour on se retrouvera ,dans cette attente fauche moi le bon jour .

Votre lettre à "la mort " :  "te quiero mi amor"

ProfDeLettres a écrit:ta signature contient un lien mort (je dis ça je dis rien)

Bien vu !

"A la sainte-catherine, tout bois prend racine"

A cette vieille lady, je dirai : " We keep in touch " !

je note que considérer la mort comme étant injuste fait qu'on la personnifie. cela veut dire que injustice => humain ?

Chère Mort,

Fais gaffe, l'Humanité va peut-être, d'ici 40 ou 50 ans, te mettre au chômage, ou au moins férocement pourrir ton business. Tu devrais te trouver dès maintenant une source de revenus complémentaire.

Bioingénierie, transhumanisme, thérapies géniques, médecine prédictive, ce sont des concepts qui te font peur ou qui te laissent... froide ? Ça fait des centaines de millions d'années que tu règnes sans partage sur le monde animal. C'est pas quelques singes un tout petit peu plus évolués que leurs congénères qui vont te faire suer... Non ?

Je te dis à demain ou à dans 500 ans, je suis pas encore bien sûr.

dans 500 ans et demain c'est pareil
on a une perception logarithmique du temps
donc nos 10 premières années nous semblent une éternité
les 10 suivantes un peu moins
et après ça file à toute allure.
non, il faudrait être éternel.

Ah oui, bien vu.

Je crois que le temps semble plus long pour les enfants parce qu'ils sont perpétuellement stimulés par de nouvelles choses. Ils ne sont pas encore blasés. Ils ne cherchent pas encore à "tuer le temps"

Pour les adultes, la meilleure manière de prolonger sa vie, c'est dilater sa perception du temps en gardant un esprit d'enfant, en restant curieux, ouvert, et en s'exposant à de nouvelles expériences. Garder sa faculté d'émerveillement. Refuser l'aigreur et la lassitude.

S'enterrer dans une routine, c'est accélérer le temps. Toujours être en recherche de nouvelles découvertes, c'est le ralentir. Ce n'est que perceptions, certes, c'est donc artificiel, mais le résultat est là : ce qui compte ce n'est pas le temps que survit notre corps, mais celui que vit notre esprit.

Chère mort 
Je te réécris en cette aube d’une année neuve. Les gens ne se rendent pas compte combien tu es présente au moindre recoin de rue, combien tu les pressurises au point de les pousser vers un futur qu’ils ne prennent pas la peine d’apprécier. Les zombies les fascinent et c’est inquiétant car ces êtres à la fois morts et vivants ne sont animés que par l’impérieuse nécessité de se rassasier toit comme nous tous nous le faisons dans notre vie que l’on vit ainsi déjà à la fois vivants et morts. Ceux-ci d’ailleurs ne sont acceptés que sur le plasma de nos écrans en mode jeu, hélas, en vrai ces mêmes écrans mis en présence d’un cadavre s’empressèrent de les enjamber l’espace d’une seconde, floutee forcément la suivante étant dévolue à l’annonce d’un événement d’une grande banalité histoire de faire passer la pilule. 
Or mort tu n’es pas un poison, tu nous nourris chaque jour. Pour preuve, nous te rassasions chaque seconde à coup de couteaux de pioches de piqûres et tes macabres effets s’étalent en masse sur les rayons que nous parcourons sans voir et bien sûr , le portefeuille à la main, à portée de cœur. 
Nous sommes ingrats avec toi et hypocrites. Nous installons des défibrillateurs pour te déjouer (4 minutes !) même si la victime qui en réchappe le paie ensuite souvent par une vie amputée et socialement finie. 
Or mort, quel dommage, on ne soigne pas tes instants derniers, faits à la hâte dans des murs impersonnels avec des gens qui pleurent sur eux mêmes. Or ceux ci devraient avoir la qualité qu’on convoite pour notre vie à vivre. 
Certains disaient apprendre à mourir chaque jour comme Montaigne ou MIshima,  sans aller jusqu’à la c’est comprendre pas a pas que tu es maillée en nous irrémédiablement et que c’est ton instant qui nous échappe qui nous met en tension. C’est cette tension qu’il nous faudrait réduire pour mourir bien comme on peut vivre bien.

Zonkey a écrit:Pour les adultes, la meilleure manière de prolonger sa vie, c'est dilater sa perception du temps en gardant un esprit d'enfant, en restant curieux, ouvert, et en s'exposant à de nouvelles expériences. Garder sa faculté d'émerveillement.

j'adore je kiffe je plussoie je multiplissoie j'exponensoie je factorieloie je gammassoie je x-puissance-x-soie je love je belove je surlove.

Bref, j’acquiesce.

Ô Mort imposante et impénétrable, merci de prendre avec toi tout ce qui est périssable et corruptible.

AH, c'est "compliant" ce genre de sujets ?
les Zèbres sont-ils si attirés par la mort que ça ?

Quelques mots que je sors en quelques minutes :

Chère mort,
Je t'ai déjà vaincu dans mon enfance,
Pourtant tu m'as donné souffrances,
Définitivement, tu emmenas des proches en vacances,
Errance,
La vie n'est qu'une aventure, un vagabondage, qui mène à une saveur rance,
Terre, sable, poussière,
Synonyme de fin des galères,
Pas pour nos proches,
Alors pas de Débauche !
Préparons notre mort, comme on a préparé des choses de la vie,
Car pour les autres, elle doit continuer, dans le respect, avec des couperets, des blessures,
Blessures ? de notre départ ? ou de la galère qu'on leur donne !

La mort, m'attire vers elle depuis longtemps, l'envie de vivre et non plus survivre aussi.
Dépouillons nous de beaucoup de choses, voyageons, découvrons,
car sous terre nous ne le pourrons plus vraiment !

au Coronavirus,

je n'ai pas prévu de tomber malade et de décéder, j'ai encore plein de choses à faire et pas mal de gens à aimer et à emm... aussi.

je déteste ton confinement, car il m'empêche de danser, mais j'ai bien l'intention de rattraper le temps perdu quand tu seras retourné voir ailleurs si j'y suis.

pas bien à toi,
isadora

isadora a écrit:au Coronavirus,

je n'ai pas prévu de tomber malade et de décéder, j'ai encore plein de choses à faire et pas mal de gens à aimer et à emm... aussi.

je déteste ton confinement, car il m'empêche de danser, mais j'ai bien l'intention de rattraper le temps perdu quand tu seras retourné voir ailleurs si j'y suis.

pas bien à toi,
isadora

Chère Isadora,

je suis actuellement très occupé mais je vous remercie de l'attention que vous marquez à mon égard et ai donc immédiatement pris note de vos coordonnées pour une visite que je ne comptais pas honorer mais qu'il me plairait de vous rendre à l'occasion. Rassurez vous je ne vous marquerai pas du sceau de la mort et ne voudrais pas davantage vous priver de danse fusse -t-elle macabre. Voyez vous chère amie, la danse est également intérieure et peu se pratiquer dans l'intime. Quant au confinement ne le voyez pas comme une étape préparatoire à celui définitif que vous ne manquerez pas de vivre, je veux dire, d'acter une fois votre dernier souffle rendu. Nous n'en sommes pas encore là. Occupez votre chambre comme le déclame Pascal du mieux qu'il vous sied. Apprenez à dompter le temps pour le faire votre. Là est tout mon vœu à votre égard. Bien cordialement à vous.
Votre Coro.