Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
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Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Tu as essayé de donner un coup de pied dedans en disant "nom de dieu" ? C'est comme ça que je répare tout. Parfois, ça marche.
Invité- Invité
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Mon pied est bien gentil de me supporter, je ne voudrais pas le froisser. Daily m'a dit: fais ci fais çà, et que couic, tant pis, c'est un effet de ma nullité, à n'en pas douter.
Odime- Messages : 3355
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Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
curieux! habituellement j'entends plutôt ça
Invité- Invité
Odime- Messages : 3355
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Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Moi, on ne m'a rien dit, alors, j'ai entendu "jouissons sans entrave" et je me suis dit que c'était un programme qui me convenait.
Invité- Invité
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Alors joue ici, on est bien, sans betteraves. Avec extra-vacances, mieux encore!
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Odime- Messages : 3355
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Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Je dois avoir un problème avec ma boite mails, je n'ai pas reçu le moindre mot d'amour aujourd'hui. Saleté de technologie.
Invité- Invité
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Tous ces cris de la rue ces mecs ces magasins
Où je te vois dans les rayons comme une offense
Aux bijoux de trois sous aux lingeries de rien
Ces ombres dans les yeux des femmes quand tu passes
Tous ces bruits tous ces chants et ces parfums passants
Quand tu t´y mets dedans ou quand je t´y exile
Pour t´aimer de plus loin comme ça en passant
Tous ces trucs un peu dingues tout cela c´est ton style
Ton style c´est ton cul c´est ton cul c´est ton cul
Ton style c´est ma loi quand tu t´y plies salope!
C´est mon sang à ta plaie c´est ton feu à mes clopes
C´est l´amour à genoux et qui n´en finit plus
Ton style c´est ton cul c´est ton cul c´est ton cul
Tous ces ports de la nuit ce môme qu´on voudrait bien
Et puis qu´on ne veut plus dès que tu me fais signe
Au coin d´une réplique enfoncée dans ton bien
Par le sang de ma grappe et le vin de ta vigne
Tout cela se mêlant en mémoire de nous
Dans ces mondes perdus de l´an quatre-vingt mille
Quand nous n´y serons plus et quand nous renaîtrons
Tous ces trucs un peu fous tout cela c´est ton style
Ton style c´est ton cul c´est ton cul c´est ton cul
Ton style c´est ton droit quand j´ai droit à ton style
C´est ce jeu de l´enfer de face et puis de pile
C´est l´amour qui se tait quand tu ne chantes plus
Ton style c´est ton cul c´est ton cul c´est ton cul
A tant vouloir connaître on ne connaît plus rien
Ce qui me plaît chez toi c´est ce que j´imagine
A la pointe d´un geste au secours de ma main
A ta bouche inventée au-delà de l´indigne
Dans ces rues de la nuit avec mes yeux masqués
Quand tu ne reconnais de moi qu´un certain style
Quand je fais de moi-même un autre imaginé
Tous ces trucs imprudents tout cela c´est ton style
Ton style c´est ton cul c´est ton cul c´est ton cul
Ton style c´est ta loi quand je m´y plie salope!
C´est ta plaie c´est mon sang c´est ma cendre à tes clopes
Quand la nuit a jeté ses feux et qu´elle meurt
Ton style c´est ton cœur c´est ton cœur c´est ton cœur
Invité- Invité
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Mettez donc le son à fond.
Invité- Invité
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Tu crois que je dois m'inquièter? Je ne dors pas la nuit comme tout le monde, mais par petits bouts, de jour comme de nuit. Courageuse, j'emporte un bouquin au lit. Je lis le titre, guère plus. Hop, partie! Alors à plus tard...
Odime- Messages : 3355
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Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
C'est qu'il te manque la motivation de rester éveillée, sans plus.
Invité- Invité
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Et quand je ne suis pas là, comment faites-vous ?
Invité- Invité
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Je me sers des roulettes
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Odime- Messages : 3355
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Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Oui, il y a des passages comme çà...Puis
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Odime- Messages : 3355
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Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Ah oui, ils ne bavent pas. Ils se respirent.
Odime- Messages : 3355
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Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Celui là avait dit trop de messes câlines, alors ne savait plus où donner de la tête.
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Odime- Messages : 3355
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Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Alors, et SoleilSombre, toujours au comité des titres? On se demande ce qu'ils solbriquent, là haut. Tiens, je vais mettre un poême à sa mémoire, en attendant.
Odime- Messages : 3355
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Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Oiseaux, 8.
Oiseaux, et qu'une longue affinité tient aux confins de l'homme...Les voici, pour l'action, armés comme filles de l'esprit. Les voici, pour la transe et l'avant création, plus nocturnes qu'à l'homme la grande nuit du songe clair où s'exerce la logique du songe.
Dans la maturité d'un texte immense en voie toujours de formation, ils ont mûris comme des fruits, ou mieux comme des mots: à même la sève et la substance originelle. Et bien sont ils comme des mots sous leur charge magique: noyaux de force et d'action, foyers d'éclairs et d'émissions, portant au loin l'initiative et la prémonition.
Sur la page blanche aux marges infinies, l'espace qu'ils mesurent n'est plus qu'incantation. Ils sont, comme dans le mètre, quantités syllabiques et procédant, comme les mots, de lointaine ascendance, ils perdent, comme les mots, leur sens à la limite de la félicité.
A l'aventure poëtique ils eurent part, jadis, avec l'augure et l'aruspice. et les voici, vocables assujettis au même enchaînement, pour l'exercice au loin d'une divination nouvelle... Au soir d'antiques civilisations, c'est un oiseau de bois, les bras en croix saisis par l'officiant, qui tient le rôle du scribe médiumnique, comme aux mains du sourcier ou du géomancien.
Oiseaux, nés d'une inflexion première pour la plus longue intonation...Ils sont, comme les mots, portés du rythme universel; ils s'inscrivent d'eux mêmes, et comme d'affinité, dans la plus large strophe errante que l'on ait vue jamais se dérouler au monde.
Heureux, ah! qu'ils tendent jusqu'à nous, d'un bord à l'autre de l'océan céleste, cet arc immense d'ailes peintes qui nous assiste et nous cerne, ah! qu'ils en portent tout l'honneur à force d'âme, parmi nous!
L'homme porte le poids de la gravitation comme une meule au cou, l'oiseau comme une plume peinte au front. Mais au bout de son fil invisible, l'oiseau de Braque n'échappe pas plus à la fatalité terrestre qu'une particule rocheuse dans la géologie de Cézanne.
Saint John Perse.
Oiseaux, et qu'une longue affinité tient aux confins de l'homme...Les voici, pour l'action, armés comme filles de l'esprit. Les voici, pour la transe et l'avant création, plus nocturnes qu'à l'homme la grande nuit du songe clair où s'exerce la logique du songe.
Dans la maturité d'un texte immense en voie toujours de formation, ils ont mûris comme des fruits, ou mieux comme des mots: à même la sève et la substance originelle. Et bien sont ils comme des mots sous leur charge magique: noyaux de force et d'action, foyers d'éclairs et d'émissions, portant au loin l'initiative et la prémonition.
Sur la page blanche aux marges infinies, l'espace qu'ils mesurent n'est plus qu'incantation. Ils sont, comme dans le mètre, quantités syllabiques et procédant, comme les mots, de lointaine ascendance, ils perdent, comme les mots, leur sens à la limite de la félicité.
A l'aventure poëtique ils eurent part, jadis, avec l'augure et l'aruspice. et les voici, vocables assujettis au même enchaînement, pour l'exercice au loin d'une divination nouvelle... Au soir d'antiques civilisations, c'est un oiseau de bois, les bras en croix saisis par l'officiant, qui tient le rôle du scribe médiumnique, comme aux mains du sourcier ou du géomancien.
Oiseaux, nés d'une inflexion première pour la plus longue intonation...Ils sont, comme les mots, portés du rythme universel; ils s'inscrivent d'eux mêmes, et comme d'affinité, dans la plus large strophe errante que l'on ait vue jamais se dérouler au monde.
Heureux, ah! qu'ils tendent jusqu'à nous, d'un bord à l'autre de l'océan céleste, cet arc immense d'ailes peintes qui nous assiste et nous cerne, ah! qu'ils en portent tout l'honneur à force d'âme, parmi nous!
L'homme porte le poids de la gravitation comme une meule au cou, l'oiseau comme une plume peinte au front. Mais au bout de son fil invisible, l'oiseau de Braque n'échappe pas plus à la fatalité terrestre qu'une particule rocheuse dans la géologie de Cézanne.
Saint John Perse.
Odime- Messages : 3355
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Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Il fait plus frais. Au troupeau aveugle
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Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Celui-ci fait des trucs tellement bien qu'il doit certainement faire aussi les PC :
Invité- Invité
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Je t'avais trouvé du beau monde : Un chiffonnier à New Delhi
[
Ceux là c'est pour ton goût du nu:
[img][/img]
[
Ceux là c'est pour ton goût du nu:
[img][/img]
Odime- Messages : 3355
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Odime- Messages : 3355
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Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Le lien, ce sont les singes vers la 70ème minute. L'extraordinaire, c'est un homme qui apprend à lire avec la déclaration des droits de l'homme et qui en comprend que le mariage forcé de ses filles est une tradition dépassée et qu'il faut y renoncer.
Invité- Invité
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Super. Merci, Gimli, tu es un vrai père nourricier.
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Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
L'alcool, conserves de ratatines.
Odime- Messages : 3355
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Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
élection miss grand-mère au Brésil
bien alcoolisées les mémés !!
le lien là=>
un extrait
bien alcoolisées les mémés !!
le lien là=>
un extrait
Invité- Invité
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Il ne faut pas rester en France!
Odime- Messages : 3355
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Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Ben, liftées comme elles sont, si on tire encore un peu, elles auront de la moustache et le nombril au milieu du front.
Invité- Invité
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Première soirée
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets
Aux vitres jetaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Assise sur ma grande chaise,
Mi-nue, elle joignait les mains.
Sur le plancher frissonnaient d’aise
Ses petits pieds si fins, si fins.
- Je regardai, couleur de cire
Un petit rayon buissonnier
Papillonner dans son sourire
Et sur son sein, - mouche ou rosier.
- Je baisai ses fines chevilles.
Elle eut un doux rire brutal
Qui s’égrenait en claires trilles,
Un joli rire de cristal.
Les petits pieds sous la chemise
Se sauvèrent : “Veux-tu en finir !”
- La première audace permise,
Le rire feignait de punir !
- Pauvrets palpitants sous ma lèvre,
Je baisai doucement ses yeux :
- Elle jeta sa tête mièvre
En arrière : “Oh ! c’est encor mieux !
Monsieur, j’ai deux mots à te dire…”
- Je lui jetai le reste au sein
Dans un baiser, qui la fit rire
D’un bon rire qui voulait bien…
- Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets
Aux vitres jetaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Arthur Rimbaud
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets
Aux vitres jetaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Assise sur ma grande chaise,
Mi-nue, elle joignait les mains.
Sur le plancher frissonnaient d’aise
Ses petits pieds si fins, si fins.
- Je regardai, couleur de cire
Un petit rayon buissonnier
Papillonner dans son sourire
Et sur son sein, - mouche ou rosier.
- Je baisai ses fines chevilles.
Elle eut un doux rire brutal
Qui s’égrenait en claires trilles,
Un joli rire de cristal.
Les petits pieds sous la chemise
Se sauvèrent : “Veux-tu en finir !”
- La première audace permise,
Le rire feignait de punir !
- Pauvrets palpitants sous ma lèvre,
Je baisai doucement ses yeux :
- Elle jeta sa tête mièvre
En arrière : “Oh ! c’est encor mieux !
Monsieur, j’ai deux mots à te dire…”
- Je lui jetai le reste au sein
Dans un baiser, qui la fit rire
D’un bon rire qui voulait bien…
- Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets
Aux vitres jetaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Arthur Rimbaud
Invité- Invité
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Ce matin, c'était la pleine lune du Taureau. Le soleil gravitait le cinquième degré, et la lune brillait au Scorpion.
[img][/img]
Pendant un bref instant, on pouvait voir les lumières de chacun mêlées; c'était l'aube, comme chaque jour.
[img][/img]
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Pendant un bref instant, on pouvait voir les lumières de chacun mêlées; c'était l'aube, comme chaque jour.
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Odime- Messages : 3355
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Localisation : Des airs
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Un coup de soleil sur la lune, c'est gênant pour s'asseoir.
Invité- Invité
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
.
Dernière édition par Odime le Ven 26 Avr 2013 - 23:28, édité 1 fois
Odime- Messages : 3355
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Localisation : Des airs
Re: Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?
Les 5 bols, ce n'est pas plutôt pour l'Esperluette ?
Invité- Invité
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