Suis-je mauvais?

Bonjour,

Je viens de m'inscrire sur ce site suite à une découverte qui me laisse perplexe. En effet, suite à une crise d'angoisse(peur de devenir fou). J'ai consulté un psychiatre qui m'annonce que mon état ressemble étroitement au sujet à haut potentiel.

La folie ne me semblait pas venir du regard que les autres posaient sur moi. (Je suis de nature très extraverti et une éloquence qui amène souvent les autres à me voir avec un sentiment "d'admiration".) (Par contre, je ne lis que très rarement, je m'intéresse seulement à ma petite personne, je suis très narcissique)

Le problème est venu, un jour ou j'étais entrain de débattre avec moi-même sur des sujets qui m'intéressaient. (Des débats avec moi-même qui pouvait durer 2 heures) J'y trouvais une certaine jouissance à le faire. J'en récoltais un sentiment d'extase dans la réflexion. Par la suite, j'ai commencé à ne plus maitriser le cours de mes pensées avec des phobies qui rongeaient mon esprit. J'avais eu cette première boule au ventre (étant le premier signale m'amenant à une mise en garde face à mes réflexions). J'ai commencé à ressentir un sentiment que je n'avais jamais ressenti auparavant, l'angoisse.

Cette angoisse m'amenais à me poser des questions tellement futile et tellement utile si le rassemblement de ces idées se faisaient. En effet, étant très intéressé par la psychologie. Il n'était pas rare que je l'utilise face aux autres. M'amenant souvent à être très bien vu par les autres, avec ce sentiment constant d'admiration. J'ai eu d'abord peur de ne jamais être naturel à force à la recherche des mécanismes humains.
Je voyais en moi un esprit manipulateur (Boum! 2ème boule dans le ventre), cherchant à rendre l'humain "objet" pour en retirer le meilleure de lui-même. J'ai eu peur de pas être une bonne personne et cela m'amena à penser que mon esprit manipulateur en construction allait dévier vers une pathologie. Rendant mon être, un esprit malsain.

Par contre, j'ai toujours agis (psychologiquement parlant) avec une grand cœur. J'ai toujours été le premier à sourire avec insouciance même si la personne ne le méritait pas lorsque je voyais que la plupart agissait avec un doute tellement proche du "néant". Je voyais l'humain comme un "objet" m'amenant à toujours plus de compliments(Flatter mon ego) puisque je rendais "heureux" alors que celui-ci me rendait surtout plus narcissique. Je ne pouvais pas lutter contre cela, je voyais l'équation (logiquement parlant) comme la seule manière d'agir et donc, j'essayais le moins possible de laisser une part de subjectivité dans ce que je disais. Laissant place à aucun naturel et aucune spontanéité d'une émotion tel que l'amour ou la joie. Je voyais ces éléments comme étant juste une phase créant, dans le cerveau, un stimulant me donnant un soupçon de joie de vivre puisqu'il crée, pour moi, le mystère de mon narcissisme.

Donc, à partir de la, si un simple sourire (être positif), touché sur l'épaule (créer le sentiment de confort, rendant mon être, pour l'interlocuteur comme étant bon), je voyais un illogisme de ne pas chercher ces sentiments.J'ai du donc développer mes capacités d'orateur me rendant un être charmant puisque la femme est pour moi, mon plus grand mystère. J'arrivais à séduire assez facilement, bien que je sois un garçon très très très timide tremblant face à autant de mystère....) Autant vous dire que je n'osais pas parler aux filles à l'époque.

vers 15 ans, Je voyais les gens se dandinaient avec autant de naturel que je ne comprenais pas, j'étais dans la phase ou ma timidité et la peur de faire une erreur de calcul dans ma rhétorique ne me permettait pas d'avoir la discussion facile. Toujours à réfléchir à des conneries (pourquoi ma main agit que par la pensée? pourquoi je me sens tant différent? pourquoi je me pose ces questions débiles? pourquoi les gens me rendent triste, pourquoi je ne comprends pas leur agissement? pourquoi je me sens triste chaque fois quand j'observe les gens? pourquoi j'ai toujours un humour pourri pour essayer de me discréditer moi-même?peut être que les gens transpirent des yeux....? enfin bref, un gros bla bla bla qui ne me dérangeait pas puisque le simple fait de réfléchir faisait que j'avais toujours quelques choses qui rendaient à mon existence toute son importance.

Vers 21 ans, après une structuration de mes pensées, je pensais comprendre un peu mon fonctionnement, alors que j'y connais toujours rien... Mais je commençais à comprendre quelques réponses à mes pourquoi.
Il est vrai qu'à partir de là, c'est la que ça se brutalise. Pour la première fois de ma vie, j'ai peur? je commençai douter de toutes ma vie en y ajoutant des phobies que j'avais développé durant ma vie.
Peur de devenir de fou? Non c'est pas possible, je suis quelqu’un de sympa... Face à une réponse aussi médiocre pour éviter le conflit face à ma phobie, j'ai eu cette énorme boule au ventre, en y ajoutant une pâleur.
A partir de là, j'ai commencé à chercher toute les pathologies possible et la schizophrénie fût le sujet de prédilection...

Je reportais tout à moi, à moi et à moi. Je n'osais même plus me regarder dans un miroir, j'avais peur d'avoir développer cette maladie. L'angoisse augmentait de plus en plus, je n'avais plus le contrôle sur rien du tout... BOUM! peur de la crise cardiaque sentant mon rythme accéléré face à ces angoisses que je n'ai jamais connu durant toute ma vie! Je sentais ma tristesse au plus profond de moi-même je ne veux pas mourir, ne pas devenir fou. Pourquoi est-ce moi qui doit devenir fou quand je vois tant d'inhumanité? Peut-être, c'est mon moyen de me sentir vivre, je crée en moi peut-être un autre univers (Peur amplifié de la schizophrénie à ce stade)

Boum, j'appelle l'urgence! "Allo, j'ai peur de mourir d'une crise cardiaque à 21 ans ..., aidez-moi!!? J'avais surtout peur que la schizophrénie se développe en moi... mais bon dire ça, lorsque on appelle une ambulance, c'est moyen... J'avais envie qu'on me traite avant que je perde la raison et que mon système cervical pense que le monde est un complot pour créer en moi ce système de défense face aux gens.

En gros, cette phobie m'a perturbé...

après 6 séances avec la psychiatre elle m'annonce que je dois être un adulte HP. Une nouvelle problématique s'offre à moi et peut-être est-ce la réponse à pas mal de pourquoi...?
Je livre ce témoignage pour savoir si déjà 1 ma psychiatre ne se trompe pas et je comme ça je redeviens un peu soulagé ?

Mes questions sont les suivantes, avez-vous des phobies de ce genre? pensez-vous que je suis entrain de devenir fou (une autre maladie mentale peut-être)?

Je n'ai jamais pensé être HP jusqu'à pas si tôt... Je cherche simplement des réponses, merci si vous avez lu jusqu’à la...

Dsl de ma grammaire, mon orthographe et ma syntaxe. J'ai jamais su écrire correctement ce que je pensais.

Je ne sais pas quel âge tu as. Mon compagnon est THQI (+ de 145 aux tests) et je l'ai rencontré, il se décrivait comme narcissique, et une mauvaise personne.

Souvent, il me demande s'il a un bon fond, ou un mauvais fond. Je réponds simplement que la personne qui se pose la question se savoir si elle a un mauvais fond, ne peut pas être mauvaise.

On est tous narcissique, sauf que la plupart des gens en sont bien contents. Nous, on en a honte, en tant que Z'. Il ne faut pas. Avant d'aimer les autres, aimons-nous nous-mêmes.

Tu n'es pas fou, rassure-toi. Je connais bien les crises d'angoisses. Arrête un temps de lire, surtout sur des sujets comme la maladie, la schizophrénie, etc. Tu es peut être en train de découvrir ta zébritude. Bonne chance

J'espère être quand même avoir un QI Juste un peu plus développé, pas plus... pas plus...

Ca me trouble encore plus de ne pas savoir si je le suis ou non.
J'en ai marre d'être angoissé comme jamais la...

On ne choisit pas, hein Ce sera la surprise, l'oeuf kinder ! Je ne suis pas THQI, mais HQI. C'est déjà bien assez différent du reste de la population, alors bon. On n'y peut rien, "on est, on naît " comme ça !

Puis ta personnalité ne se résumera pas à un chiffre, c'est plus un fonctionnement. Je te laisse parcourir le forum, il y a plein de sujets là-dessus.

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Hello Yoplabo,

Je crois que la première personne à qui on devrait s'intéresser c'est soi-même. C'est important de se connaitre.

Et comme tu te poses bcp de questions sur toi, c'est un bon signe, à mon avis.
Après tu portes un jugement sévère sur ta recherche, ca, en général, ca vient de l'éducation. Nos parents, nos proches, nos profs ne se gènent pas pour juger, évaluer, critiquer ( soi-disant toujours pour notre bien ).
Alors on finit par faire pareil. Enfin là, je parle pour moi. J'ai fait pareil. J'ai été vraiment très dure avec moi-même.
Un peu comme ce que tu te fais à toi.
Et après tu voudrais aller bien....!

Regarde tranquillement en toi et tu vas trouver un être magnifique, j'en suis certaine.
Et si t'aime pas quelques trucs, bin essaie de les changer, tout doucement, avec tendresse car je crois que c'est de ça dont tu as le plus besoin.
Bizzzz

Je me suis reconnu dans beaucoup de ce que tu dis, surtout durant l'adolescence et le début de l'âge adulte.

Ce que j'avais trouvé pour apaiser l'angoisse était de me rapprocher des gens très terre à terre, ceux que je fuyais habituellement, cela m'aidait à calmer le flux de questionnements et faire redescendre la pression.

Ou au contraire épuiser le questionnement avec quelqu'un qui te suit, mais c'est plus difficile à trouver.

Les gens qui voient les choses de façon très simpliste, presque manichéenne, permettent aux "oiseaux" de s'encrer à nouveau vers la terre (il suffit de ne pas parler et de les écouter, se laisser pénétrer de leur vision très "nette" et basique) et soulager cette terrible angoisse de ne pas savoir si l'on n'est en train de délirer, ou pas, si l'on 'est quelqu'un de mauvais ou pas.

Les jugements à la mode qui consistent à juger l'autre et même à lui attribuer des "maladies mentales" (comme parano, schizo...) pour un oui ou un non, contribue à ce genre d'angoisse...et plus on essaye de se défendre, plus on doute soi-même de soi...et l'engrenage est engagé.

C'est pour cela que je peste sur l'utilisation excessive de certains termes sans savoir où en est l'autre en face...cela peut raviver, ou faire repartir des angoisse effrayantes (type angoisses saisissantes, comme toi, peur soudaine de devenir folle -ou d'être un monstre..ou je ne sais quoi- dans la seconde, une telle peur, qu'elle engendre une sensation imminente que l'on va mourir, tellement c'est effrayant).


Tout ce qui est simple : la nature (comme regarder évoluer une fourmi), les gens qui vivent avec elle, envisagent la vie simplement, pour ma part, m'ont aidée sans le savoir (je le ai utilisés, il faut bien le reconnaître).

Ne pas savoir si l'on se défend légitimement ou si l'on exagère (sauf lorsque c'est trop flagrant : pétage de plombs au moins là, on est sûr d'avoir mal agi), c'est épouvantable.

Ne pas savoir où se trouve la frontière entre donner un conseil et régenter l'autre ou les autres...entre vouloir exister et "saoûler"....

Pour ma part le calme est salutaire.

Salut Yoplabo

Je me reconnais beaucoup dans ce que tu dis, et l'angoisse est chez moi aussi quelque chose de très marqué. J'ai de nombreux problèmes d'intestin notamment à cause de cette anxiété :/
Le sujet de la schyzophrénie me touche aussi beaucoup, de nombreuses pensées contraires me viennent en tête et lorsque j'ai une pensée fulgurante sur quelque chose, je peux me "recentrer" en me disant de ne pas être comme ceci ou comme cela. C'est plus une question de conscience qui cherche à maîtriser l'esprit. Je ne sais pas si c'est ce que tu entends pas la "schizophrénie".
Si ça peut te rassurer, je parle régulièrement à voix haute quand je suis seul pour expulser mes pensées ^^.

Même si les "conseils" que je vais te dire ici je n'arrive pas entièrement à les appliquer, j'ai réussi à trouver des pistes qui m'aide :
- Céder à la tentation de parler tout seul : si tu as besoin d'extérioriser, alors extériorise !
- Construire son propre univers, si tu ne t'y enfermes pas, n'est pas forcément mauvais. Ça peut être ta plus grande force Avoir son univers, ses idéaux, ses valeurs bien fixées et évolutives permet d'avoir une analyse profonde des mécanismes de la vie et une créativité débordante
- Accepter qu'on à sa part narcissique, comme chaque être humain. Être un peu narcissique n'est pas quelque chose de mauvais si on en devient pas égocentrique et méchant/néfaste envers les autres. Que dirais-tu d'une personne géniale, bienfaisante, un leader qui mène les gens mais qui soit narcissique ? J'ai personnellement pris le parti du "c'est pas grave d'être narcissique tant qu'on ne fait de mal ou de l'ombre à personne."
- "Le remède contre l'imposture, c'est de se dire qu'on en est un". L'imposteur, le narcissique l'ignore et ne voit pas ses propres défauts, trop concentré qu'il est sur lui même pour considérer l'avis des autres !

Et si tu ne le fais pas déjà, écrire des univers est un bon moyen de rejeter ses névroses, angoisses, dans un monde imaginaire qui peut contenir tout cela sans soucis.

Bonne chance, si tu trouves le remède parfait, fais moi signe ;p

Yop,

Je sais que c'est un vieux topic, merci aux gens qui ont répondu.
Dsl, j'ai oublié la politesse... ou faut que je l’apprenne ^^

et encore merci à l'invité qui m'a donné une réponse très clair sur le problème

hm la scyzophrénie c'est hallucination visuelle et auditive ... ca a rien a voir avec le dedoublement de personnalitée merci bien

pour ce qui est de ton cas jeune monsieur, l'idée déjà de se poser la question de savoir si tu es quelqu'un de bien, ou de mauvais .. bin ca prouve que déjà t'es dans une démarche autocritique et en ca, si tu la gardes bien souvent, l'auto observation, bin ca t'aidera justement a rester sur le fil, te juger toi meme, et ca c'est déjà une bonne chose tu crois pas?

hm faut renoncer a son ego qui sert a pas grand chose, se reconnaitre pour ses qualitées mais aussi ses défauts ... en ce qui concerne ta démarche elle est plutôt positive, mon conseil si c'est le bon, est le suivant : tu merites de ne pas te faire de cadeau ... et ATTENTION je vois déjà les gens bien pensant monter sur leur grand chevaux ... : oui tout le monde ( moi y compris ) fait du mal ou peut meme penser du mal dans sa vie, l'idée de s'en cacher, ou de s'en excuser grace a sa propre douleur n'est pas salutaire bien au contraire puisque ca implique du déni et donc de la fuite vis a vis de ses propres responsabilitées et de sa noirceur, car tout etre humain est capable du bien, comme du mal...

il est donc preferable de se juger soit meme a tel moment j'ai fait , ou essayé de bien faire, a tel moment j'ai été un salaud, point barre aucune excuse, c'est ca assumer, et si tu assumes tu ne repetes plus tes erreurs, c'est en fuyant ses demons qu'on finit par les croiser a nouveau sur sa route... les erreurs sont utiles, pourvus qu'on sache en tirer une lecon, et tant que tu ne retiendras pas les lecons que tu as a apprendre, la vie, l'univers les remettras sur ton chemin

Yop,

Tu as raison, la vérité est que l'angoisse ne me prend plus au cœur, c'est déjà un mini pas.
la vérité est aussi que ma vanité s’était nourrie de ce qu'elle avait semé, tout comme la paresse qui se sème autour de mon cœur...

Tu as raison, plus de cadeau qui ne soit plus raisonnable

Oui très mauvais  

Salut Uoplabo,
Bienvenue au club des fous et des mauvais, j'y suis et fière de l'être....
Sans rire, j'ai trouvé ton fil par hasard car je voulais poster sur ce sujet, et je comprends tout ce par quoi tu es passé.
Moi aussi j'ai consulté un jour un psychiatre pour savoir quelle était ma maladie car à mon travail, on avait parlé de ma "personnalité" qui était un frein au métier que je voulais edxercer, éducatrice...
Moi aussi j'ai trouvé cela dans le kinder, et il faut que je me débrouille avec.
Toutefois, ma problématique est un peu différente de la tienne. Je me contrefiche de ce qu'on pense de moi et j'arrive à peu près, mis à part à la sphère sentimentale, à accéder aux choses quxquelles je prétends aspirer,.
je voulais parler de ce que certaines personnes décèlent en moi comme un manque d'estime de moi, ou encore une pulsion à me sentir redevable, et cela me dérange car j'attire justement les vrais fous et les vrais mauvais grâce à cela....

Connais tu toi aussi ce problème d'attirer toutes sortes de gens atypiques mais pas forcément intéressants : psychotiques complètement barges, escrocs, pervers narcissiques (c'est cela qui m'arrive en ce moment, j'ai réussi à voir le problème mais je ne sais comment m'en protéger vraiment vu que c'est ma tutrice de stage (ils avaient raison de penser que je n'étais pas faite pour cela vu que je fais une reconversion professionnelle...).
Si un jour cela t'arrive (jai rencontré le premier pervers à 29 ans), fais lui comprendre rapidement que tu ne lui dois rien surtout, mais ce sont des gens qui cramponnent s'ils pensent que cela peut prendre et ilmparait que c'est très facile pour eux de détecter un surdoué à cause de cela (le surdoué se sent mauvais, ou peut être facilement mis en dette (voir vidéos sur You Tube) sur le sujet
Moi non plmus je ne me croyais pas sensible.
il y en a eu pour dire que j'aimais mieux ma chienne que ma fille... (et eux, l'étaient-ils pour dire cela).
Je pense que le surdoué n'étant pas comme la majorité des gens les non-zèbres ont du mal à interpréter leurs réactions et se trompent.
j'ai une sorte d'instinct à les recadrer quand il y a ce genre de malentendu et curieusement cela fonctionne, donc quand j'ai dit à pma tutrice "qu'elle était rémunérée pour me former", elle a changé son fusil d"épaule et m' a dit qu'elle était "profondément atteinte" (ce genre de personne aime bien aussi renverser les rôles).

Donc attention à ne pas être ballotté dans ce que les uatres sentent de toi, le souci d'est que peu de gens peuvent nous comprendre et nopus aider.

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Belletegeuse a écrit:Moi non plmus je ne me croyais pas sensible.
il y en a eu pour dire que j'aimais mieux ma chienne que ma fille... (et eux, l'étaient-ils pour dire cela).
Je pense que le surdoué n'étant pas comme la majorité des gens les non-zèbres ont du mal à interpréter leurs réactions et se trompent.
j'ai une sorte d'instinct à les recadrer quand il y a ce genre de malentendu et curieusement cela fonctionne, donc quand j'ai dit à pma tutrice "qu'elle était rémunérée pour me former", elle a changé son fusil d"épaule et m' a dit qu'elle était "profondément atteinte"

Ce qui me fait "rire" (jaune) c'est quand on te répond ce genre de truc "ce que tu dis m'atteint profondément" sans regarder qu'en réalité c'est une réponse à une intrusion/agression de leur part à l'origine et que ta réflexion recadrait la relation à l'autre. En l'occurrence (j'extrapole à partir de ton exemple), "tu es mon prof de stage et uniquement ça, donc ton job c'est de me former et tu es payée pour ça" = tu n'es pas mon amie, on recadre la relation. Elle ne s'est pas posé la question de savoir si, lorsqu'elle déviait la relation vers une relation "amicale" ça te convenait ou pas, si ça te dérangeait ou pas. C'est ce qui me fait marrer tu vois... je t'agresse et SURTOUT tu ne réponds pas sinon tu es le méchant.