JE ne suis pas surdouée mais la psy me dit que si

je suis prévisible

Si il avait vraiment prévu ta réponse, c'est qu'alors son précédent post avait été commis à dessein. Dans cette hypothèse il me semble alors peu probable que sa réaction à ta réponse attendue n'ait fait état que d'une opinion personnelle. Il y aurait du, selon moi y avoir une réflexion articulée.
Donc il s'agit ici que d'une simple formule sans réelle signification.

ok )

Bonjour,

Et bien vous avez déjà obtenu plusieurs réponses et la mienne ira certainement dans le sens de certaines mais je la formule quand même.

Tout d'abord je ne sais pas s'il faut se "limiter" à une étiquette de type "surdoué" ou pas. Certes on peut être déçu mais, d'après ce que j'ai compris, le QI en lui même ne définit pas la douance. Ce que votre psychologue a peut être voulu vous dire c'est qu'elle estime que vous pourriez avoir plus mais que pour des raisons exogènes (ou extrinsèques) (mauvaise gestion du stress, déficit de l'attention, fatigue importante etc...) vous n'étiez pas au maximum de vos capacités. Bien entendu ce n'est qu'un supposition et il faut tenir de votre fonctionnement dans sa globalité.
Je sais que lorsque j'ai passé le WAIS IV les résultats n'ont pas pu être interprété car j'avais un écart important entre deux items (genre 110 dans un et 136 dans un autre ou 100 et 126, bref...) mais je sais aussi que cela a permis de déceler une hyperactivité et qu'il y avait bcp de bruits à l'extérieur (j'y suis très sensible) et que du coup je n'ai pas pris la peine de répondre à certaines questions ou que j'ai préféré dire "je ne sais pas" alors que c'est simplement parce que je me laissais distraire (par moi même; par le bruit ou quoi).
Enfin tout ça pour dire que si elle a dit ça il faut lui faire confiance, après tout c'est elle la praticienne ...

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Elle suspecte un énorme manque de confiance en moi et une impossibilité de gérer mes émotions. Elle m'a proposé une thérapie pour ça mais je n'ai pas les moyens.

merci pour vos témoignages. J'ai mieux compris maintenant. Ca m'a permis de trouver mes atouts et mes faiblesses. C'était le but : mieux me comprendre, mieux me connaitre.

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Str_ange(r) a écrit:

Il y a juste une chose qui me dérange. Une psy est un docteur, dont le rôle est d'établir un diagnostique.

Juste une petite nuance mais je me trompe peut être: une psy n'a pas fait médecine contrairement à un psychiatre et donc si l'on part du principe que seul un médecin établit un diagnostic alors un psychologue n'en établit pas

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En tout cas parfois on tombe sur des apprentis sorciers qui feraient bien de faire psyautrechose

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Les boulangers euh on les apprécie
Trêve de plaisanterie on ne va pas médire et il y en a des tr§s pertinents ... la plupart...

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Str_ange(r) a écrit:

Anna-Logie a écrit:Les boulangers euh ont les apprécie
Trêve de plaisanterie on ne va pas médire et il y en a des tr§s pertinents ... la plupart...

Exact
Et puis médire sur mon semblable bipède, c'est vraiment pas mon truc en tant normal =)

Oui je te crois
excuse les fautes je fais plusieurs choses en même temps et jai qlq troubles de l'attention

Muji a écrit:
J'ai essayé récemment de faire des suites logiques, exercice auquel j'étais complètement hermétique il y a encore quelques temps... et au bout de quelques-unes, je m'apercevais que si je n'y arrivais pas, ce n'était pas que je ne pouvais pas au fond, mais que du fait de mauvaises expériences scolaires et familiales, j'ai développé une sainte horreur des chiffres, un blocage devant les problèmes logiques (de cette nature) et que face un exercice de ce type, le plus dur pour moi n'était pas de trouver la solution, mais d'envoyer paître la petit voix qui me susurre en permanence que "c'est pas pour moi", que "je ne peux de toute façon pas y arriver"

Idem... c'est en grande partie ce qui fait que, stressée par cette petite voix contre laquelle je me bats, j'ai passé deux fois plus de temps que le délai recommandé sur le prétest Mensa et qui me fait franchement hésiter (en dehors du prix) à me faire sérieusement tester. Et comme Dimanche, je suis une hyper émotive et peux me retrouver paralysée par un flux de panique...

MariePoppins a écrit:

Muji a écrit:
J'ai essayé récemment de faire des suites logiques, exercice auquel j'étais complètement hermétique il y a encore quelques temps... et au bout de quelques-unes, je m'apercevais que si je n'y arrivais pas, ce n'était pas que je ne pouvais pas au fond, mais que du fait de mauvaises expériences scolaires et familiales, j'ai développé une sainte horreur des chiffres, un blocage devant les problèmes logiques (de cette nature) et que face un exercice de ce type, le plus dur pour moi n'était pas de trouver la solution, mais d'envoyer paître la petit voix qui me susurre en permanence que "c'est pas pour moi", que "je ne peux de toute façon pas y arriver"

Idem... c'est en grande partie ce qui fait que, stressée par cette petite voix contre laquelle je me bats, j'ai passé deux fois plus de temps que le délai recommandé sur le prétest Mensa et qui me fait franchement hésiter (en dehors du prix) à me faire sérieusement tester. Et comme Dimanche, je suis une hyper émotive et peux me retrouver paralysée par un flux de panique...

Je crois que la confiance en soi est absolument incontournable pour avoir une réussite. Si on part de l'idée qu'on ne peut pas, alors on n'essaie pas véritablement, et on ne peut effectivement pas. Vive la prophétie autoréalisatrice.
Enfin, j'ai le sentiment qu'avec cette prise de conscience on peut déjà commencer à démystifier ce qui nous impressionne, et mettre réellement ses capacités à l'ouvrage.
Peut-être pas en réussissant tout, mais en ne bloquant pas par inhibition.

Bon courage à vous deux !

(PS : C'est une impression ou ce sentiment d'incompétence touche plus facilement les femmes que les hommes ?)

Merci ZeBrebis!

Oui, je suis parfaitement d'accord, les pensées sont créatrices, et le "Yes, I can" est fondamental dans ce type de choses, et de façon générale dans la vie. Mais face à l'exercice, on a beau se dire "Yes, I can" personnellement je sens que j'essaie de m'en convaincre. Le tout est d'être réellement convaincu de le pouvoir. Alors, "fake it until you make it" comme on dit...

Quant au sentiment d'incompétence, je crois en effet qu'il touche plus facilement les femmes, même si sur le forum je lis pas mal de témoignages d'hommes pris dans cette problématique.
Mais quelqu'un m'a récemment fait remarquer qu'un homme avait généralement moins de mal à se lancer dans quelque chose pour quoi il n'avait pas de compétence a priori, simplement poussé par son désir, alors qu'une femme serait plus encline à se poser la question de sa légitimité et à entreprendre de se former, parfois sans fin, avant de (ne pas) se lancer... C'est valable pour moi, mais je ne sais pas si ça l'est de façon statistique...

AliceInWonderland a écrit:Et comme Dimanche, je suis une hyper émotive et peux me retrouver paralysée par un flux de panique...

Pas les autres jours de la semaine ?

Si vous me cherchez, je suis déjà

Sinon, les femmes sont élevées et "traitées" dans notre culture comme étant "incompétentes", "écervelées" dès leur plus jeune âge. C'est des "blondes", elles sont trop "émotives", etc. Tout ça joue énormément sur leur confiance, là où on encourage les hommes à ouiblier leurs émotions, à agir, à s'imposer (ce qui crée d'autres types de dégâts chez nous, hein). Augenblick avait posté il y a quelques mois un article de revue sur les différences du fonctionnement du cerveau entre hommes et femmes, et les conclusions étaient parlantes : à peu près aucune différence. Les explications sur les tests, bien que survolées sur l'article, m'avaient paru convaincantes. Je ne retrouve plus l'article.

Ainaelin a écrit:

AliceInWonderland a écrit:Et comme Dimanche, je suis une hyper émotive et peux me retrouver paralysée par un flux de panique...

Pas les autres jours de la semaine ?

Si vous me cherchez, je suis déjà

J'adore :-D

Pour les différences, ou non différences, de fonctionnement entre cerveaux masculin et féminin, je ne me suis jamais réellement penchée sur la question, mais j'ai aussi tendance à penser qu'on ne peut pas réduire cela à des questions de synapses. L'inconscient collectif est très formateur - il formate. Il faudrait voir ce qui se passe dans des sociétés matriarcales... (j'imagine que cela a été fait!)

C'est le numéro 780 de Sciences et Avenir, février 2012, dont je parlais, si tu peux te le procurer (tous les liens que j'ai trouvés étaient morts, trop vieux).

Merci Ainaelin!