Bonjour surdouée pré ado confirmé mais changement de Qi à l âge adulte ?

Bonjour,

J'ai 31 ans, j'ai passé un test de qi à 13 ans ( j'ai volontairement raté la moitié du test et pourtant on m'a donné 137 de qi )...
J'ai envie de rejoindre mensa, maintenant il accepte sur dossier plus besoin d'avoir de Qi homogène sur le qi verbal et le qi performance...
Est ce que le qi évolue avec l âge ?

J'ai pour projet de repasser un test je ne trouve plus le résultat de mes 13 ans.

Merci d'une réponse éventuelle

bonjour le qi n'est pas censé évoluer avec l'âge mais avec d'autres facteurs comme le stress, l'état d'esprit ainsi que pas mal d'autres points différents peuvent faire qu'il change. parfois juste le fait de changer de personne te faisant passer le test peut jouer. d'ailleurs le fait d'être surdoué n'est pas qu'un chiffre de qi mais un ensemble de façons d'être qui te permettent de pouvoir être reconnue comme telle. je ne pense pas qu'il ait vraiment de définition stricte définissant ce qu'est un être surdoué.

Merci de la réponse boule d ombre

le fait d'être surdoué n'est pas qu'un chiffre de qi mais un ensemble de façons d'être qui te permettent de pouvoir être reconnue comme telle.

Référence bibliographique indispensable si c'est une découverte récente qui m'aurait échappé. TOUS les chercheurs sérieux disent le contraire.

je ne pense pas qu'il ait vraiment de définition stricte définissant ce qu'est un être surdoué.

En fait si et elle est d'une simplicité biblique : "Est déclarée HPI, surdouée, HQI, etc. toute personne ayant obtenu plus d'environ 130 au test WAIS".
Et c'est celle qui est retenue par TOUS les professionnels sérieux.

STOP.

Les tests de QI ne sont que des éléments faillibles, et qui donnent un résultat subjectifs, susceptible d'évoluer dans un sens ou un autre pour le même sujet.
Comme ils sont toutefois "étalonnés" par rapport à un ensemble de personnes, ils donnent donc une image "statistique" du sujet testé par rapport à l'échantillon de référence qui a servi à établir le test.
Reste à déterminer ce que vaut cette image statistique.

Et là, il faut reconnaître que c'est le grand flou.
Dans les débuts de la "psychologie moderne", c'est à dire il y a un siècle, les spécialistes s'accordaient à reconnaître qu'il exxistait grosso-modo trois formes d'intelligences : mathématique (les chiffres), sémantique (les mots), spatiale (les abstractions).
Et puis ça a évolué. On a continué par parler de 5, puis 7 formes d'intelligence. Dans les années 70 on est monté à 13 puis le chiffre s'est encore mis à grimper, au gré des spécialistes, certains en reconnaissant des formes là ou d'autres ne voyaient que des "variantes".
Aujourd'hui, on en est si je ne m'abuse à 37 formes d'intelligences, plus ou moins reconnues.
Mais cette considération est balayée par certains spécialistes qui considèrent que le nombre de formes d'intelligences est probablement illimité, car il serait selon eux fonction de l'architecture neuronale qui est non seulement influencée par la génétique mais aussi par le développement, et donc par l'expérience. Ainsi, toujours selon ceux-là, il existerait bel et bien des intelligences "innées", et des intelligences "acquises".
Et, à l'appui de leur théorie, ils donnent les exemples des autistes et des asperger, qui peuvent présenter des capacités mémorielles fantastiques, ainsi que des exemples de crétins (au sens médical du terme) qui ont eux aussi des intelligences particulières.
Juste à titre d'exemple, hormis les défendeurs de ces thèses, qui parle de l'intelligence émotionnelle ? Quasiment personne.
Et pourtant, si l'on s'en tient à la médecine, l'émotion n'est pas que le domaine des seules hormones, mais aussi le résultat de flux électriques entre neurones et réseaux. Ce qui est notamment l'une des définitions de l'intelligence !
(Nota : j'aurais dû écrire "les intelligences émotionnelles", mais bon, on va pas s'embarquer là sinon on en sort plus...)

Alors, si l'on se sent séduit et convaincu par cette théorie du nombre illimité de formes d'intelligence, on est obligés de reconnaître que les tests de QI ne mesurent que les formes d'intelligence pour lesquelles ils ont été conçus. Et c'est là que le grand vide se manifeste : effectivement, les tests de QI ne mesurent guère que quelques formes d'intelligence.
C'est exactement comme si ceux qui les conçoivent se basaient sur les observations psy d'il y a siècle.
Et franchement, ce constat semble bien exact.

Conclusion statistique : les tests de QI ne valent rien parce qu'ils ne sont pas complets. Même si la "mesure" qu'ils déterminent s'avère juste par rapport à un échantillon de référence, ils négligent totalement tout le reste.
Pour qu'un test de QI puisse être considéré comme "commençant à être fiable", il faudrait que sa partie écrite comprenne quelques dizaines de milliers de questions, et que sa partie orale s'étende sur une période de nombreuses semaines, avec en plus une observation "in vitro" du sujet, c'est à dire son comportement dans la vie en dehors des circonstances du test.

Inutile de préciser que c'est rigoureusement imposssible.

Si j'ai pris la peine d'exposer cela, c'est pour mieux répondre à ta question.

Alors voilà : du point de vue des tests actuels, non, le QI n'est pas susceptible d'évoluer, tout au plus les conditions de confort psychologique et de santé du sujet peuvent influencer ses réponses et fausser un peu le test.

Mais d'un point de vue "réaliste" et si on comprend bien et qu'on accepte les deux principes que sont celui de la multiplicité des formes d'intelligence et celui de l'influence de l'acquis, alors la réponse est sans aucune ambiguïté OUI, oui un QI peut évoluer.

NOTA par edit : et cela doit faire réfléchir les "hauts QI" et leur faire relativiser leur intelligence, parce que certains s'en gobergent (et s'en servent parfois pour essayer d'écraser les autres, ça se constate de temps en temps sur les sites de HP...)

Confiteor a écrit:

je ne pense pas qu'il ait vraiment de définition stricte définissant ce qu'est un être surdoué.

En fait si et elle est d'une simplicité biblique : "Est déclarée HPI, surdouée, HQI, etc. toute personne ayant obtenu plus d'environ 130 au test WAIS".
Et c'est celle qui est retenue par TOUS les professionnels sérieux.

Je plussoie, on oublie trop souvent la véritable définition qui est critiquable, certes, mais ça reste avant tout un outil d'évaluation pouvant mettre en avant un singularité de fonctionnement (déficience ou surefficience). C'est peut être l'importance que certains apportent à ce dernier qui n'est pas adapté et non l'outil lui même...

A titre personnel, pour le dire assez régulièrement, la notion d'intelligence n'a aucun sens à mes yeux.

@Violette 17, à 13 ans on passe le WISC, à 31 le WAIS donc ce n'est déjà pas le même test (j'ai connu des enfants qui avaient obtenu plus de 130 au premier et moins au second mais chaque personne est différente et chaque histoire de vie aussi, c'était peut être des exceptions). De nombreux sujets/débats ont été ouverts sur le forum sur les facteurs qui pourraient influencer les résultats au moment de la passation et ou au cours d'une vie. Discutions intéressantes voire même parfois passionnantes quand les membres savent exposer leurs idées sans les imposer. Ça reste des échanges donc à prendre avec des pincettes.

Pourquoi ne passerais-tu simplement pas le test Mensa si ton objectif est de rentrer chez Mensa ?