Paradoxe à son paroxysme.
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Paradoxe à son paroxysme.
Ce soir j'ai besoin d'écrire... J'y pensais depuis un moment, mais je n'y arrivais pas.
Ma vision du monde, de mon monde, de tout ce que je vis au quotidien est tellement compliqué.
Avez-vous l'impression d'avoir parfois TROP conscience des choses? J'ai l'impression d'avoir trop les pieds sur Terre, de cerner des choses invisibles, d'être hyper méga trop rationnelle parfois. J'ai l'impression que les gens font des choses tout simplement, sans se poser de questions, il font. Moi je ne comprend pas, chaque chose est voulu, pensée, étudiée, et même quand je fais quelque chose de spontané, je me retrouve la seconde d'après à essayer de comprendre comment j'ai pu faire ça, à chercher à comprendre, à rationnaliser tout ça! Bref, tout ça n'est que la face visible de l'iceberg...
Comment on sait qui on est? Je suis incapable de savoir qui je suis. Ce soir, j'avais envie de voir mes amis, mais une fois encore, une fois là bas, je ne me sentais pas à ma place, j'avais l'impression d'être à des kilomètres d'eux. J'aime les gens, mais paradoxalement je ne peux pas les supporter longtemps... J'ai envie de les voir et une fois avec j'ai envie de partir. J'essaye de faire comme eux, mais tôt ou tard ma conscience reprend le dessus et me renvoi sur ma planète lointaine. J'ai l'impression de ne pouvoir être que " de passage " avec les autres, malgré tout l'amour que je leur porte.
Il n'y a pas qu'en amitié, en amour aussi, quelqu'un qui me plait, la seconde d'après me donnera envie de partir en courant, et c'est toujours pareil.
Ce que j'aime à un instant T me sera insupportable la minute d'après : Amitié/amour/nourriture/vêtements/travail/pensées/idées/projets/point de vue/ art/ et jusque dans mes émotions... N'avez-vous jamais l'impression qu'il y a plusieurs personnes en vous? La personne qui est pleine d'amour et qui, on ne sait pas pourquoi se transforme en une personne vide d'émotions?
Ce soir, j'attendais avec impatience cette soirée, et une fois là-bas, je voulais partir, je suis partie, prétextant la fatigue, le travail le lendemain, mais j'étais juste triste, triste de ne pas faire partie du lot... Comme c'est désagréable d'être là, et de ne pas en avoir envie et de ne pas se sentir à sa place, jamais. Je regardais les gens parler, j'écoutais a peine, je cernais quelques mots et me demandais pourquoi j'étais là, à quoi je servais ici, j'en arrivais même à écouter les conversations des autres tables... Ce schéma se répète si souvent...
Sur ce forum également je ne trouve pas toujours ma place, je ne me sens pas mieux comprise, je ne retrouve pas tout mes traits de caractères, je ne trouve pas les "mots" qui me définissent. Je pensais trouver un peu de paix, mais je crois qu'une fois de plus ça me remet face à moi-même et toutes ces questions. Un psy pourrait m'aider?
Qui suis-je? Où est ma place? Pourquoi je ne la trouve nulle-part? Pourquoi j'ai toujours cette impression d'être là tout en étant complètement ailleurs?
Ma vision du monde, de mon monde, de tout ce que je vis au quotidien est tellement compliqué.
Avez-vous l'impression d'avoir parfois TROP conscience des choses? J'ai l'impression d'avoir trop les pieds sur Terre, de cerner des choses invisibles, d'être hyper méga trop rationnelle parfois. J'ai l'impression que les gens font des choses tout simplement, sans se poser de questions, il font. Moi je ne comprend pas, chaque chose est voulu, pensée, étudiée, et même quand je fais quelque chose de spontané, je me retrouve la seconde d'après à essayer de comprendre comment j'ai pu faire ça, à chercher à comprendre, à rationnaliser tout ça! Bref, tout ça n'est que la face visible de l'iceberg...
Comment on sait qui on est? Je suis incapable de savoir qui je suis. Ce soir, j'avais envie de voir mes amis, mais une fois encore, une fois là bas, je ne me sentais pas à ma place, j'avais l'impression d'être à des kilomètres d'eux. J'aime les gens, mais paradoxalement je ne peux pas les supporter longtemps... J'ai envie de les voir et une fois avec j'ai envie de partir. J'essaye de faire comme eux, mais tôt ou tard ma conscience reprend le dessus et me renvoi sur ma planète lointaine. J'ai l'impression de ne pouvoir être que " de passage " avec les autres, malgré tout l'amour que je leur porte.
Il n'y a pas qu'en amitié, en amour aussi, quelqu'un qui me plait, la seconde d'après me donnera envie de partir en courant, et c'est toujours pareil.
Ce que j'aime à un instant T me sera insupportable la minute d'après : Amitié/amour/nourriture/vêtements/travail/pensées/idées/projets/point de vue/ art/ et jusque dans mes émotions... N'avez-vous jamais l'impression qu'il y a plusieurs personnes en vous? La personne qui est pleine d'amour et qui, on ne sait pas pourquoi se transforme en une personne vide d'émotions?
Ce soir, j'attendais avec impatience cette soirée, et une fois là-bas, je voulais partir, je suis partie, prétextant la fatigue, le travail le lendemain, mais j'étais juste triste, triste de ne pas faire partie du lot... Comme c'est désagréable d'être là, et de ne pas en avoir envie et de ne pas se sentir à sa place, jamais. Je regardais les gens parler, j'écoutais a peine, je cernais quelques mots et me demandais pourquoi j'étais là, à quoi je servais ici, j'en arrivais même à écouter les conversations des autres tables... Ce schéma se répète si souvent...
Sur ce forum également je ne trouve pas toujours ma place, je ne me sens pas mieux comprise, je ne retrouve pas tout mes traits de caractères, je ne trouve pas les "mots" qui me définissent. Je pensais trouver un peu de paix, mais je crois qu'une fois de plus ça me remet face à moi-même et toutes ces questions. Un psy pourrait m'aider?
Qui suis-je? Où est ma place? Pourquoi je ne la trouve nulle-part? Pourquoi j'ai toujours cette impression d'être là tout en étant complètement ailleurs?
Invité- Invité
Re: Paradoxe à son paroxysme.
On est nulle part, même si on naît quelque part, on est plusieurs en même temps dans un seul, on hait même si on aime. Difficile de cerner quelque chose d'infini, de pas fini, qui évolue sans arrêt comme la terre qui tourne en nous donnant le tournicoton, difficile de savoir qui tricote nos journées comme on ne comprend jamais que soi, au fond, même si on communique...Soi est plus vaste que moi, voilà tout. Plus on est rationnel et plus on devient irrationnel d'un autre point de vue, pour que soit un équilibre, sans doute. Je ne pense pas que l'on puisse avoir trop les pieds sur terre, ni avoir trop conscience, c'est plutôt le contraire; mais on peut avoir une conscience aigüe, et çà peut faire mal. La vérité est paradoxale, sinon, elle est partiale. La difficulté est dans un juste partage entre je et nous, souvent.
Quelqu'un a dit: "Le Fils de l'homme n'a nulle part où reposer sa tête."
Parce que libre, on se pose des questions, esclave, on ne peut pas vraiment.
Un zèbre, çà ne se dresse pas, comme un cheval, mais il peut très bien vivre, à la longue.
Et oui, un psy peut aider, c'est son job.
Quelqu'un a dit: "Le Fils de l'homme n'a nulle part où reposer sa tête."
Parce que libre, on se pose des questions, esclave, on ne peut pas vraiment.
Un zèbre, çà ne se dresse pas, comme un cheval, mais il peut très bien vivre, à la longue.
Et oui, un psy peut aider, c'est son job.
Odime- Messages : 3355
Date d'inscription : 05/02/2013
Localisation : Des airs
Re: Paradoxe à son paroxysme.
Merci de ta réponse, j'avoue ne pas toujours comprendre ce qu'il se passe là-haut ( dans ma tête) !
Ce que j'ai du mal à comprendre c'est pourquoi je change tout le temps d'avis, d'envie... ça te le fait aussi?
Ce que j'ai du mal à comprendre c'est pourquoi je change tout le temps d'avis, d'envie... ça te le fait aussi?
Invité- Invité
Re: Paradoxe à son paroxysme.
Salut Ailem,
Ce que tu évoques fait partie des interrogations qui me tracassent en ce moment. Je n'ai donc pas vraiment de réponse à t'apporter, mais parfois je me demande si justement cette envie débordante de voir des amis, de partager des choses avec eux ne se heurte pas à une réalité un peu plus plate, en tout cas moins vive que ce qu'on avait idéalisé et que du coup on se sent un peu largué dans la réalité de l'instant présent.
Bon, je ne sais pas si c'est très clair ce que je viens de sortir, mais en tout cas tu n'es pas la seule à ressentir ça
Ce que tu évoques fait partie des interrogations qui me tracassent en ce moment. Je n'ai donc pas vraiment de réponse à t'apporter, mais parfois je me demande si justement cette envie débordante de voir des amis, de partager des choses avec eux ne se heurte pas à une réalité un peu plus plate, en tout cas moins vive que ce qu'on avait idéalisé et que du coup on se sent un peu largué dans la réalité de l'instant présent.
Bon, je ne sais pas si c'est très clair ce que je viens de sortir, mais en tout cas tu n'es pas la seule à ressentir ça
Elther- Messages : 60
Date d'inscription : 30/03/2013
Re: Paradoxe à son paroxysme.
Merci Elther, je me sens moins seule
Je comprend ce que tu veux dire, on attend quelque chose de mieux et finalement on est déçu... Du moins on atteind pas l'excellence.
Ca te fait ça uniquement par rapport à tes amitiés? Où c'est ton quotidien dans tout ce que tu fais et vis?
Je comprend ce que tu veux dire, on attend quelque chose de mieux et finalement on est déçu... Du moins on atteind pas l'excellence.
Ca te fait ça uniquement par rapport à tes amitiés? Où c'est ton quotidien dans tout ce que tu fais et vis?
Invité- Invité
Re: Paradoxe à son paroxysme.
je suis pareille que toi Ailem, en permanence....c'est parfois un vrai problème que l'on projette face à soi-même, le regard que l'on porte sur soi mais surtout le jugement, et de surcroit comparaison à l'autre, 'le commun'....c'est à croire que l'on devient fou...enfin 'croire' à cette idée! Mais ce terme 'croire' ne peut se tourner, s'adresser qu'à Dieu!
Alors gloire a toi seigneur je suis sauvée
Parfois pour me rassoire dans la réalité, je pense à cette phrase d'Anatole France:
" après avoir connu la folie, il serait encore plus fou que de revenir à la réalité" et toc, ca calme!....à méditer!
Cette folie d'être comme tu es, avec toutes ces questions est à mon sens douce. On a un cerveau, et on s'en sert et parfois il se sert de nous!
Le principal n'étant pas dans cette finalité, que d'aller voir ou pas voir des amis, faire ci et/ou ça et changer constamment...chercher, ne pas trouver SA place, ou ....de place, être-ci et 5 sec après vouloir être autre chose...le principal c'est d'avoir conscience d'être vivant, dans tous les sens du terme, d'accepter que l'on déborde de vie et que si nous débordons de cette vie, c'est parce que l'on en a les capacités de pouvoir le supporter, et le but serait d'en faire quelque chose... trouver le moyen de matérialiser cette vie, d'en faire quelque chose. C'est une énergie, alors elle doit servir. Trouver le moyen, là, est pus compliqué....et ces troubles d'être comme lassée/ou blasée de tout, vient peut-être de ce manquement que l'on a, de faire soi-même les choses, et être, exister par soi-même!?
Quand je suis dans cet état, que tu décris, j'ai parfois ce sentiment comme d'une fuite en avant, tous ces changements et contradictions incessantes de vouloir ci ou ca,...etc, sont comme si je ne voulais pas prendre la décision de poser mes pieds aux sols! Car comme tu le dis, trouver sa place et dans ce monde, ne serait-ce pas un indice que ce que l'on cherche au dehors, se trouve en fait justement là, à l'intérieur? Cette course poursuite pour combler une place, qui est la notre et que nous fuyons!?
"être bien dans ses basques, et s'y sentir bien", voilà une expression qui en dit long, c'est tout un travail.
Parfois quand mes pieds décrochent de terre, que je pars en vrille comme tu le fais alors je vais me perdre, seule, je vais errer dans la nature, peu importe le temps, de toute façon plus rien n'a d'importance, et je vais voir, peut-etre me trouverais-je en cours de cette balade, où trouverais-je un espoir qui veut bien se raccrocher à moi...et soudain, mon regard s'accroche à une fleur posée là, à même le sol. Une primevère. Je la regarde, je l'observe, ces couleurs, son éclat, ses formes,tout ce qui la constitue, et ensuite l'environnement qui l'entoure, qui n'est pas tj des plus beau, mais elle, elle est belle.
Je la trouve magnifique, c'est alors qu'elle me ramène à cet élément terre, auquel j'appartiens, et delà, à ma place. Je me dis que elle, elle ne se pose pas toutes ces questions, et que la seule chose qu'elle sache faire, et qui soit sa raison essentiel, c'est d'être ce qu'elle doit être! Peu importe le reste.
Alors je rentre chez moi, un peu l'air con, mais de retour dans mes pompes.... c'est les miennes, et pour rien au monde j'aimerais en changer, parce qu'elles sont comme les bottes des 7 lieux
La vie est belle, tu, il nous sommes la vie, on est tous beau et belle.
C'est lorsqu'on s'oublie que l'on peut alors se re-voir, et re-découvrir les trésors qui nous animent.
Courage
Alors gloire a toi seigneur je suis sauvée
Parfois pour me rassoire dans la réalité, je pense à cette phrase d'Anatole France:
" après avoir connu la folie, il serait encore plus fou que de revenir à la réalité" et toc, ca calme!....à méditer!
Cette folie d'être comme tu es, avec toutes ces questions est à mon sens douce. On a un cerveau, et on s'en sert et parfois il se sert de nous!
Le principal n'étant pas dans cette finalité, que d'aller voir ou pas voir des amis, faire ci et/ou ça et changer constamment...chercher, ne pas trouver SA place, ou ....de place, être-ci et 5 sec après vouloir être autre chose...le principal c'est d'avoir conscience d'être vivant, dans tous les sens du terme, d'accepter que l'on déborde de vie et que si nous débordons de cette vie, c'est parce que l'on en a les capacités de pouvoir le supporter, et le but serait d'en faire quelque chose... trouver le moyen de matérialiser cette vie, d'en faire quelque chose. C'est une énergie, alors elle doit servir. Trouver le moyen, là, est pus compliqué....et ces troubles d'être comme lassée/ou blasée de tout, vient peut-être de ce manquement que l'on a, de faire soi-même les choses, et être, exister par soi-même!?
Quand je suis dans cet état, que tu décris, j'ai parfois ce sentiment comme d'une fuite en avant, tous ces changements et contradictions incessantes de vouloir ci ou ca,...etc, sont comme si je ne voulais pas prendre la décision de poser mes pieds aux sols! Car comme tu le dis, trouver sa place et dans ce monde, ne serait-ce pas un indice que ce que l'on cherche au dehors, se trouve en fait justement là, à l'intérieur? Cette course poursuite pour combler une place, qui est la notre et que nous fuyons!?
"être bien dans ses basques, et s'y sentir bien", voilà une expression qui en dit long, c'est tout un travail.
Parfois quand mes pieds décrochent de terre, que je pars en vrille comme tu le fais alors je vais me perdre, seule, je vais errer dans la nature, peu importe le temps, de toute façon plus rien n'a d'importance, et je vais voir, peut-etre me trouverais-je en cours de cette balade, où trouverais-je un espoir qui veut bien se raccrocher à moi...et soudain, mon regard s'accroche à une fleur posée là, à même le sol. Une primevère. Je la regarde, je l'observe, ces couleurs, son éclat, ses formes,tout ce qui la constitue, et ensuite l'environnement qui l'entoure, qui n'est pas tj des plus beau, mais elle, elle est belle.
Je la trouve magnifique, c'est alors qu'elle me ramène à cet élément terre, auquel j'appartiens, et delà, à ma place. Je me dis que elle, elle ne se pose pas toutes ces questions, et que la seule chose qu'elle sache faire, et qui soit sa raison essentiel, c'est d'être ce qu'elle doit être! Peu importe le reste.
Alors je rentre chez moi, un peu l'air con, mais de retour dans mes pompes.... c'est les miennes, et pour rien au monde j'aimerais en changer, parce qu'elles sont comme les bottes des 7 lieux
La vie est belle, tu, il nous sommes la vie, on est tous beau et belle.
C'est lorsqu'on s'oublie que l'on peut alors se re-voir, et re-découvrir les trésors qui nous animent.
Courage
Re: Paradoxe à son paroxysme.
...et ces trésors ne sauraient se trouver ni dans d'autres personnes, ni dans un quelconque objet!
Rien ne remplace ni ne peut prendre notre place.
Rien ne remplace ni ne peut prendre notre place.
Re: Paradoxe à son paroxysme.
[img][/img] Viola pratensis 03 2013
Odime- Messages : 3355
Date d'inscription : 05/02/2013
Localisation : Des airs
Re: Paradoxe à son paroxysme.
Je vois ce que tu veux dire quand tu parles de balade... Moi-même pour me calmer rien de mieux qu'une journée entière avec mon cheval, il n'est plus question de parler, mais juste d'être.
Invité- Invité
Re: Paradoxe à son paroxysme.
Ce que je sais, c'est que la conscience, ca fait mal.
Parfois, j'aimerais mieux ne pas en avoir, un peu comme un bébé qui vient au monde.
Et savoir qui on est alors là, bonjour, ca change tout le temps!
Mais......tout ce que tu racontes, ce sont des indices qui montrent ( pour moi ) qu'il faut plutôt aller voir à l'intérieur qu'à l'extérieur.
Parce que quand je regarde à l'intérieur de moi, je vois quelqu'un de chouette, d'aimable, de "correct".
J'ai jamais fait du mal, du moins pas conscienmment ni volontairement, j'ai jamais tué etc....
Et donc, quand je "regarde" tout ca, ca me rassure
Bon après c'est vrai qu'il y a plein de petits "travers", des aspects de moi que j'aimerais changer.....et je m'y emploie.
Je me lasse très vite des choses et des gens. Bon, c'est comme ca et je me dis que je dois "faire avec".
Chercher à comprendre, même si c'est de manière exagérée, c'est paradoxalement ca qui va t'aider le plus je crois.
Cherche à te comprendre. Au moins, il y aura une personne qui essayera vraiment
Et aussi, dans tous les moments d'incertitude, essaie de continuer à t'aimer. Ca aide énormément de s'inclure dans la liste des gens qu'on aime bien.
Never give up!
Parfois, j'aimerais mieux ne pas en avoir, un peu comme un bébé qui vient au monde.
Et savoir qui on est alors là, bonjour, ca change tout le temps!
Mais......tout ce que tu racontes, ce sont des indices qui montrent ( pour moi ) qu'il faut plutôt aller voir à l'intérieur qu'à l'extérieur.
Parce que quand je regarde à l'intérieur de moi, je vois quelqu'un de chouette, d'aimable, de "correct".
J'ai jamais fait du mal, du moins pas conscienmment ni volontairement, j'ai jamais tué etc....
Et donc, quand je "regarde" tout ca, ca me rassure
Bon après c'est vrai qu'il y a plein de petits "travers", des aspects de moi que j'aimerais changer.....et je m'y emploie.
Je me lasse très vite des choses et des gens. Bon, c'est comme ca et je me dis que je dois "faire avec".
Chercher à comprendre, même si c'est de manière exagérée, c'est paradoxalement ca qui va t'aider le plus je crois.
Cherche à te comprendre. Au moins, il y aura une personne qui essayera vraiment
Et aussi, dans tous les moments d'incertitude, essaie de continuer à t'aimer. Ca aide énormément de s'inclure dans la liste des gens qu'on aime bien.
Never give up!
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: Paradoxe à son paroxysme.
Merci Zarbitude,
Et comment faire quand la gentille moi est confrontée à la méchante moi? Je suis laquelle des deux? Je suis les deux?
Pourquoi je n'arrive pas à avoir un avis fixe?
Quand je regarde mes amis, il y a toujours un élement déclencheur pour leur colère, leur tristesse, leur besoin d'isolement. Mais moi, c'est toujours aléatoir, sans aucune raison.
Je suis bien, et la seconde d'après j'ai envie de fuir.
J'adore les gens avec qui je suis, et la seconde d'après je n'en peux plus d'eux et j'ai envie de partir.
Je désire quelqu'un et l'instant suivant, il me donne la nausée.
J'attend un évement avec impatience et arrivé au jour J, j'ai qu'une envie c'est d'en finir...
Pourquoi ce mélange de sentiments?
Et comment faire quand la gentille moi est confrontée à la méchante moi? Je suis laquelle des deux? Je suis les deux?
Pourquoi je n'arrive pas à avoir un avis fixe?
Quand je regarde mes amis, il y a toujours un élement déclencheur pour leur colère, leur tristesse, leur besoin d'isolement. Mais moi, c'est toujours aléatoir, sans aucune raison.
Je suis bien, et la seconde d'après j'ai envie de fuir.
J'adore les gens avec qui je suis, et la seconde d'après je n'en peux plus d'eux et j'ai envie de partir.
Je désire quelqu'un et l'instant suivant, il me donne la nausée.
J'attend un évement avec impatience et arrivé au jour J, j'ai qu'une envie c'est d'en finir...
Pourquoi ce mélange de sentiments?
Invité- Invité
Re: Paradoxe à son paroxysme.
Bah, d'abord il faudrait que tu précises ce que c'est quand tu es gentille et ce que c'est quand tu es méchante.
Ce sont de jugements de valeurs qui, tout le monde le sait, sont très rélatifs.
Mais j'ai tendance à dire qu'on est les deux, en alterance, en relation avec les événements.Déjà je trouve ca pas normal quand quelqu'un est toujours gentil. C'est pas naturel ni humain, pour moi.
Quand j'étais petite, il fallait toujours que je sois sage et gentille.
La merde oui! ( Pardon mais un peu de vulgarité parfois, ca fait du bien )
On nous impose toujours des missions impossibles après on s'étonne qu'on pète un plomb!
Moi aussi j'aime beaucoup les gens ( dans l'absolu ) mais quand je suis avec eux, au bout de très peu de temps, ca m'gonfle.
Sorry mais je m'emm*rde dans la plupart des cas.
Et pour moi, tout ce que tu racontes ca veut vraiment dire que tu dois passer beaucoup de temps avec toi, POUR toi.
Méditation, introspection, lecture psy etc....tout ce qui t'inspire.
Fait ce que tu aimes vraiment.
Ensuite tu pourras retourner, gonflée à bloc, parmis les humains. Pask'il en faut de la patience avec ces bestioles là
Je te comprends à 1000%
Ce sont de jugements de valeurs qui, tout le monde le sait, sont très rélatifs.
Mais j'ai tendance à dire qu'on est les deux, en alterance, en relation avec les événements.Déjà je trouve ca pas normal quand quelqu'un est toujours gentil. C'est pas naturel ni humain, pour moi.
Quand j'étais petite, il fallait toujours que je sois sage et gentille.
La merde oui! ( Pardon mais un peu de vulgarité parfois, ca fait du bien )
On nous impose toujours des missions impossibles après on s'étonne qu'on pète un plomb!
Moi aussi j'aime beaucoup les gens ( dans l'absolu ) mais quand je suis avec eux, au bout de très peu de temps, ca m'gonfle.
Sorry mais je m'emm*rde dans la plupart des cas.
Et pour moi, tout ce que tu racontes ca veut vraiment dire que tu dois passer beaucoup de temps avec toi, POUR toi.
Méditation, introspection, lecture psy etc....tout ce qui t'inspire.
Fait ce que tu aimes vraiment.
Ensuite tu pourras retourner, gonflée à bloc, parmis les humains. Pask'il en faut de la patience avec ces bestioles là
Je te comprends à 1000%
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: Paradoxe à son paroxysme.
Zarbitude a écrit:Moi aussi j'aime beaucoup les gens ( dans l'absolu ) mais quand je suis avec eux, au bout de très peu de temps, ca m'gonfle.
Sorry mais je m'emm*rde dans la plupart des cas.
Et pour moi, tout ce que tu racontes ca veut vraiment dire que tu dois passer beaucoup de temps avec toi, POUR toi.Méditation, introspection, lecture psy etc....tout ce qui t'inspire. Fait ce que tu aimes vraiment. Ensuite tu pourras retourner, gonflée à bloc, parmis les humains. Pask'il en faut de la patience avec ces bestioles là
Je plussoie totalement Zarbitude
On a besoin de prendre du temps pour soi, pour se retrouver (parfois bien plus que d'autres d'ailleurs..), et le fait de s'emm^^der avec les autres ne veut pas dire qu'on ne passe jamais de bon temps avec eux mais bon.. difficile à expliquer aux autres que tout d'un coup.. faut qu'on se casse !! parce que c'est juste plus possible, c'est l'overdose.
Je n'ai trouvé que la solitude pour me recentrer qui me permette d'aller vers les autres et de tenir un moment (effet pervers : moins je sors et moins j'en ai envie..).
Invité- Invité
Re: Paradoxe à son paroxysme.
Tu as raison de dire des gros-mots
La gentille moi : toujours souriante, à l'écoute, a trouver les bons mots, à ne souhaiter que le bien aux autres, à apporter de la joie et de la bonne humeur, donner son sang, servir la soupe populaire, offrir des choses aux gens dans le besoin...
La méchante moi : avoir envie de dire au monde qu'il me saoule, à m'énerver pour un rien parfois, à être capricieuse, me lasser des gens et les critiquer dans ma tête, prendre parfois de la drogue, à parfois tendre des pièges aux autres pour les tester...
La gentille moi : toujours souriante, à l'écoute, a trouver les bons mots, à ne souhaiter que le bien aux autres, à apporter de la joie et de la bonne humeur, donner son sang, servir la soupe populaire, offrir des choses aux gens dans le besoin...
La méchante moi : avoir envie de dire au monde qu'il me saoule, à m'énerver pour un rien parfois, à être capricieuse, me lasser des gens et les critiquer dans ma tête, prendre parfois de la drogue, à parfois tendre des pièges aux autres pour les tester...
Invité- Invité
Re: Paradoxe à son paroxysme.
Partager mon expérience :
Aujourd'hui, je suis allée seule au stade pour voir mes deux premiers matches de baseball. Ce weekend mes amis ne sont pas là, j'en profite pour justement me (re)trouver moi, et retrouver le sens de la vie qui souvent nait de la présence d'enfants. des rires, des cris, des pleurs, et je me dis bon sang mais c'est bien sûr !.
J'ai sans arrêt envie de voir mes amis, je voudrais qu'ils soient là à chaque minute, quand je l'ai décidé même, et pourtant quand je les vois, oui, il suffit de quelques minutes pour que j'en ai assez, que je ne me sente pas à ma place, que j'ai la sensation de prendre la place de quelqu'un d'autre.
Avec beaucoup d'efforts je peux maintenir le sourire et même une conversation pendant quelques heures mais après ça, je pleure et je pleure et je pleure tellement ça m'a fatiguée et demandé d'énergie. Je suis vidée. Et si par malheur quelque chose est venu me contrarier, comme la présence de quelqu'un non anticipée, alors c'est un véritable drame.
J'ai l'impression au final de me gâcher les moments qui pourraient être bons. Et j'ai récemment découvert que ces nombreux moments de mal être n'étaient pas perçu par mon entourage. ils mettent ça sur le compte d'une fatigue passagère, d'une contrariété quelconque. Quand je m'excuse d'avoir gâché un moment, de mon manque d'enthousiasme, je vois un regard d'incompréhension.
voilà ce qui me vient aujourd'hui à cette heure avancée de la soirée.
Aujourd'hui, je suis allée seule au stade pour voir mes deux premiers matches de baseball. Ce weekend mes amis ne sont pas là, j'en profite pour justement me (re)trouver moi, et retrouver le sens de la vie qui souvent nait de la présence d'enfants. des rires, des cris, des pleurs, et je me dis bon sang mais c'est bien sûr !.
J'ai sans arrêt envie de voir mes amis, je voudrais qu'ils soient là à chaque minute, quand je l'ai décidé même, et pourtant quand je les vois, oui, il suffit de quelques minutes pour que j'en ai assez, que je ne me sente pas à ma place, que j'ai la sensation de prendre la place de quelqu'un d'autre.
Avec beaucoup d'efforts je peux maintenir le sourire et même une conversation pendant quelques heures mais après ça, je pleure et je pleure et je pleure tellement ça m'a fatiguée et demandé d'énergie. Je suis vidée. Et si par malheur quelque chose est venu me contrarier, comme la présence de quelqu'un non anticipée, alors c'est un véritable drame.
J'ai l'impression au final de me gâcher les moments qui pourraient être bons. Et j'ai récemment découvert que ces nombreux moments de mal être n'étaient pas perçu par mon entourage. ils mettent ça sur le compte d'une fatigue passagère, d'une contrariété quelconque. Quand je m'excuse d'avoir gâché un moment, de mon manque d'enthousiasme, je vois un regard d'incompréhension.
voilà ce qui me vient aujourd'hui à cette heure avancée de la soirée.
Invité- Invité
Re: Paradoxe à son paroxysme.
Mary Poppins a écrit:On a besoin de prendre du temps pour soi, pour se retrouver (parfois bien plus que d'autres d'ailleurs..), et le fait de s'emm^^der avec les autres ne veut pas dire qu'on ne passe jamais de bon temps avec eux mais bon.. difficile à expliquer aux autres que tout d'un coup.. faut qu'on se casse !! parce que c'est juste plus possible, c'est l'overdose.
Moi aussi Mary, surtout quand tu dis que ca prend tout d'un coup et que c'est impérieux, presque de la survie de s'enfuir! Et que personne ne peut comprendre ça! Overdose c'est exactement le mot.
Je n'ai trouvé que la solitude pour me recentrer qui me permette d'aller vers les autres et de tenir un moment (effet pervers : moins je sors et moins j'en ai envie..).Je le remarque aussi très fort en ce moment. J'espère que ca va passer quand même avec le retour des beaux jours
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
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Re: Paradoxe à son paroxysme.
Ailem a écrit:Tu as raison de dire des gros-mots Tant mieux si je ne t'ai pas choquée !
La méchante moi : avoir envie de dire au monde qu'il me saoule, à m'énerver pour un rien parfois, à être capricieuse, me lasser des gens et les critiquer dans ma tête, prendre parfois de la drogue, à parfois tendre des pièges aux autres pour les tester...
M'enfin avoue que tu as de bonnes raisons de faire toutes ces choses! La drogue c'est pas génial parce que c'est comme si tu te punissais.....si c'est "que" parfois, j'espère que tu ne te feras pas de mal Manquerait plus que ça!
Moi non plus j'aime pas du tout quand je me surprends à critiquer dans ma tête mais tant que c'est dans la tête je trouve que c'est acceptable.
Tous ces comportements ne sont pas agréables à vivre pour nous-mêmes car on se fait du mal mais je ne vois pas comment les éviter sauf en fuyant
Zarbitude- Messages : 8895
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Re: Paradoxe à son paroxysme.
saltymbanque a écrit:Partager mon expérience :
Aujourd'hui, je suis allée seule au stade pour voir mes deux premiers matches de baseball. Ce weekend mes amis ne sont pas là, j'en profite pour justement me (re)trouver moi, et retrouver le sens de la vie qui souvent nait de la présence d'enfants. des rires, des cris, des pleurs, et je me dis bon sang mais c'est bien sûr !.
J'ai sans arrêt envie de voir mes amis, je voudrais qu'ils soient là à chaque minute, quand je l'ai décidé même, et pourtant quand je les vois, oui, il suffit de quelques minutes pour que j'en ai assez, que je ne me sente pas à ma place, que j'ai la sensation de prendre la place de quelqu'un d'autre.
Avec beaucoup d'efforts je peux maintenir le sourire et même une conversation pendant quelques heures mais après ça, je pleure et je pleure et je pleure tellement ça m'a fatiguée et demandé d'énergie. Je suis vidée. Et si par malheur quelque chose est venu me contrarier, comme la présence de quelqu'un non anticipée, alors c'est un véritable drame.
J'ai l'impression au final de me gâcher les moments qui pourraient être bons. Et j'ai récemment découvert que ces nombreux moments de mal être n'étaient pas perçu par mon entourage. ils mettent ça sur le compte d'une fatigue passagère, d'une contrariété quelconque. Quand je m'excuse d'avoir gâché un moment, de mon manque d'enthousiasme, je vois un regard d'incompréhension.
voilà ce qui me vient aujourd'hui à cette heure avancée de la soirée.
Moi aussi je me réjouis souvent que les gens ne voient pas ce qui s passe dans ma tête
Zarbitude- Messages : 8895
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Re: Paradoxe à son paroxysme.
Zarbitude a écrit: Moi aussi je me réjouis souvent que les gens ne voient pas ce qui s passe dans ma tête
Et moi, je me réjouis de pas savoir ce qui se passe dans la leur !!
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Re: Paradoxe à son paroxysme.
Pour répondre à ta question Ailem, je crois que ça m'arrive parfois dans d'autres domaines mais c'est surtout dans les relations humaines que j'en souffre.
Elther- Messages : 60
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Re: Paradoxe à son paroxysme.
Mary Poppins a écrit:Zarbitude a écrit: Moi aussi je me réjouis souvent que les gens ne voient pas ce qui s passe dans ma tête
Et moi, je me réjouis de pas savoir ce qui se passe dans la leur !!
C'est la solution à laquelle j'aboutis toujours. Ne pas dire ni montrer ce qui se passe dans ma tête.
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Re: Paradoxe à son paroxysme.
Mary Poppins a écrit:Zarbitude a écrit: Moi aussi je me réjouis souvent que les gens ne voient pas ce qui s passe dans ma tête
Et moi, je me réjouis de pas savoir ce qui se passe dans la leur !!
Tu me fais rire, Mary Ca fait du bien!
Zarbitude- Messages : 8895
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Re: Paradoxe à son paroxysme.
Zarbitude a écrit: Tu me fais rire, Mary Ca fait du bien!
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Re: Paradoxe à son paroxysme.
Zarbitude a écrit:
Moi aussi je me réjouis souvent que les gens ne voient pas ce qui s passe dans ma tête
On est d'accord!
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La longueur d'ondes
Ailem, on a tous besoin de voir ses amis, surdoué ou pas l'homme est un animal social, on a besoin de lien avec les autres sinon on dépérit :-( ouch!
Percevoir beaucoup plus à la fois, c'est typique chez les surdoués (être «hypersensoriel»). Souvent les surdoués perçoivent la personne d'en face dans toute sa profondeur, on pourrait presque dire qu'on arrive ressentir son état d'âme. La personne d'en face, qui dans 98% des cas n'est pas surdouée, n'a pas une telle perception en profondeur, mais est focalisée sur la surface. Le surdoué, saturé par ses perceptions «amples et profondes», se retrouve «largué» en surface, c'est-à-dire pour la partie «basique» de l'interaction (justement là où l'autre est super à l'aise). Du coup, on n'est pas sur la même longueur d'onde! Et forcément, ça tend à être lassant, frustrant, décevant...
Pour schématiser, on est équipé d'un émetteur/récepteur AM et la majorité de gens est équipée d'un émetteur/récepteur FM.
J'ajoute encore que si on se retrouve dans un groupe de, mettons, 8 amis, on va percevoir beaucoup beaucoup beaucoup de choses et on va être vite saturé. Et du coup, on risque de devenir vite fatigué, irrité, frustré.
Cela n'est peut-être pas valable pour chacun d'entre nous, mais c'est ce qui m'a été expliqué par une psy et que perso je constate très clairement sur le terrain.
Le truc cool, c'est quand des surdoués se rencontrent et se reconnaissent (précisément parce qu'ils émettent/reçoivent sur la même longueur d'onde) Il y a quelque temps (avant d'avoir passé les tests de QI), j'ai rencontré une dame qui m'a tout à coup lancé: "Vous, vous êtes un surdoué". Juste comme ça, au feeling (je ne lui avais pourtant pas fait de théorie sophistiquée). Elle m'a ensuite confié qu'elle était surdouée, qu'elle avait passé les tests, etc. On s'est vachement bien entendu et on a pu s'aider l'un l'autre.
Qu'est-ce que tu en penses Ailem/vous tous?
Percevoir beaucoup plus à la fois, c'est typique chez les surdoués (être «hypersensoriel»). Souvent les surdoués perçoivent la personne d'en face dans toute sa profondeur, on pourrait presque dire qu'on arrive ressentir son état d'âme. La personne d'en face, qui dans 98% des cas n'est pas surdouée, n'a pas une telle perception en profondeur, mais est focalisée sur la surface. Le surdoué, saturé par ses perceptions «amples et profondes», se retrouve «largué» en surface, c'est-à-dire pour la partie «basique» de l'interaction (justement là où l'autre est super à l'aise). Du coup, on n'est pas sur la même longueur d'onde! Et forcément, ça tend à être lassant, frustrant, décevant...
Pour schématiser, on est équipé d'un émetteur/récepteur AM et la majorité de gens est équipée d'un émetteur/récepteur FM.
J'ajoute encore que si on se retrouve dans un groupe de, mettons, 8 amis, on va percevoir beaucoup beaucoup beaucoup de choses et on va être vite saturé. Et du coup, on risque de devenir vite fatigué, irrité, frustré.
Cela n'est peut-être pas valable pour chacun d'entre nous, mais c'est ce qui m'a été expliqué par une psy et que perso je constate très clairement sur le terrain.
Le truc cool, c'est quand des surdoués se rencontrent et se reconnaissent (précisément parce qu'ils émettent/reçoivent sur la même longueur d'onde) Il y a quelque temps (avant d'avoir passé les tests de QI), j'ai rencontré une dame qui m'a tout à coup lancé: "Vous, vous êtes un surdoué". Juste comme ça, au feeling (je ne lui avais pourtant pas fait de théorie sophistiquée). Elle m'a ensuite confié qu'elle était surdouée, qu'elle avait passé les tests, etc. On s'est vachement bien entendu et on a pu s'aider l'un l'autre.
Qu'est-ce que tu en penses Ailem/vous tous?
Bob Nuocmam- Messages : 19
Date d'inscription : 21/07/2012
Re: Paradoxe à son paroxysme.
Je pense que ce que tu dis est assez vrai. Je n'ai pas d'amis surdoué, je ne sais même pas si je le suis moi-même... Où alors tout mes amis sont surdoués et moi je suis normale!! 'fin bref... Là n'est pas la question!
Je te rejoins sur le fait que je perçois les gens en profondeur, je sais de suite si ils sont heureux, triste, énervés, tracassé... Je dirai même que parfois en ressentant leurs émotions je suis encore plus atteinte qu'eux...
Après dans mon cas, il ne s'agit pas que de mes amis, il s'agit de ma vie entière qui est faite de contradictions.
Comment peut-on être tout et rien à la fois?
Je te rejoins sur le fait que je perçois les gens en profondeur, je sais de suite si ils sont heureux, triste, énervés, tracassé... Je dirai même que parfois en ressentant leurs émotions je suis encore plus atteinte qu'eux...
Après dans mon cas, il ne s'agit pas que de mes amis, il s'agit de ma vie entière qui est faite de contradictions.
Comment peut-on être tout et rien à la fois?
Invité- Invité
Re: Paradoxe à son paroxysme.
Comment peut-on être tout et rien à la fois?
C'est une question bien générale. Mais je peux essayer de te parler de ma manière à moi d'être tout et rien à la fois ;-) Enfin, dans le passé, puisque ce n'est plus le cas.
J'étais «tout» parce que je percevais des masses de trucs à la fois (voir mon post ci-dessus) et aussi parce que j'avais le cerveau qui foisonnait de pensées en permanence
...et en même temps «rien» car j'étais bloqué émotionnellement, je n'arrivais pas à vivre les choses à fond au niveau du cœur et des tripes. À force de «devoir» me contrôler, j'avais mis un espèce de verrou sur mon cœur. On pourrait dire que le cérébral monopolisait la parole. Et qu'il y avait en moi une espèce de sensation désagréable et diffuse de vide à combler.
Un jour j'ai décidé que j'avais le droit d'être moi-même, qui que je sois, quoi que je sois, sans jugement. En particulier que si j'avais de la haine en moi, j'avais le droit de l'éprouver. Pendant quelques heures, toutes les frustrations accumulées ont déferlé, je me suis défoulé sur mon matelas ;-) au volant, j'avais envie d'écraser les piétons (N.B. mais je n'en suis quand même pas arrivé là (en pensée: oui, en pratique: non ;-) etc. et puis ça s'est assez vite calmé...
Ce genre de trucs, ça te parle?
C'est une question bien générale. Mais je peux essayer de te parler de ma manière à moi d'être tout et rien à la fois ;-) Enfin, dans le passé, puisque ce n'est plus le cas.
J'étais «tout» parce que je percevais des masses de trucs à la fois (voir mon post ci-dessus) et aussi parce que j'avais le cerveau qui foisonnait de pensées en permanence
...et en même temps «rien» car j'étais bloqué émotionnellement, je n'arrivais pas à vivre les choses à fond au niveau du cœur et des tripes. À force de «devoir» me contrôler, j'avais mis un espèce de verrou sur mon cœur. On pourrait dire que le cérébral monopolisait la parole. Et qu'il y avait en moi une espèce de sensation désagréable et diffuse de vide à combler.
Un jour j'ai décidé que j'avais le droit d'être moi-même, qui que je sois, quoi que je sois, sans jugement. En particulier que si j'avais de la haine en moi, j'avais le droit de l'éprouver. Pendant quelques heures, toutes les frustrations accumulées ont déferlé, je me suis défoulé sur mon matelas ;-) au volant, j'avais envie d'écraser les piétons (N.B. mais je n'en suis quand même pas arrivé là (en pensée: oui, en pratique: non ;-) etc. et puis ça s'est assez vite calmé...
Ce genre de trucs, ça te parle?
Bob Nuocmam- Messages : 19
Date d'inscription : 21/07/2012
Re: Paradoxe à son paroxysme.
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Dernière édition par Jean-Mickey le Ven 16 Aoû 2013 - 19:34, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Paradoxe à son paroxysme.
Bob Nuocman, c'est a peu près ça!
J'ai pleins d'avis sur tout, mais je suis incapable de l'arrêter sur quelque chose de précis, donc je n'ai aucun avis. Par exemple, on me demande mon avis sur quelque chose, alors d'abord, je vais penser à mon propre avis, qui va changer environ 5 fois, puis je vais penser à l'avis qu'à sans doute la personne en face de moi, pour au final faire une réponse à mi chemin....
Str_ange(r), je ne sais pas quels sont mes rêves, ils changent chaque jour....
J'ai pleins d'avis sur tout, mais je suis incapable de l'arrêter sur quelque chose de précis, donc je n'ai aucun avis. Par exemple, on me demande mon avis sur quelque chose, alors d'abord, je vais penser à mon propre avis, qui va changer environ 5 fois, puis je vais penser à l'avis qu'à sans doute la personne en face de moi, pour au final faire une réponse à mi chemin....
Str_ange(r), je ne sais pas quels sont mes rêves, ils changent chaque jour....
Invité- Invité
Re: Paradoxe à son paroxysme.
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Dernière édition par Jean-Mickey le Ven 16 Aoû 2013 - 19:34, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Paradoxe à son paroxysme.
Ailem a écrit: Comment peut-on être tout et rien à la fois?
Comment peut-on être si intelligent avec des fulgurances à faire pâlir n'importe qui, et si bête.. ne pas savoir faire des choses simples. Comment peut-on être si empathique et avoir besoin de fuir au bout d'un moment car on sature ? etc.. c'est de ça dont tu parles ? (comment peut-on être surdouée et ne pas l'être.. car on n'a rien qui valide le fait qu'on l'est donc.. on n'est ni dans le camp des surdoués car pas testée, ni dans celui des autres).
C'est mon cas.. pas testée, validée, estampillée "surdouée" malgré un test de QI à 135 (mais bon.. je mets en doute quand même), donc pas estampillée surdouée, mais pas du tout comme les autres ! Ma psy a répondu à ces questions en me disant "est-ce que vous vous reconnaissez chez les surdoués ? est-ce que ce que vous lisez vous parle ?" , pour sûr !! c'est ma vie qui est écrite dans les bouquins et sur le forum ! "donc, c'est que vous l'êtes car sinon ça ne vous aurait pas parlé ou tellement peu". Bon.. c'est bien mais je sens bien que ça ne va pas me suffire longtemps.. pour autant, j'ai fait lire le bouquin à d'autres qui ne se sont pas du tout reconnus (sauf quelques paragraphes par ci, par là mais ce bouquin ne décrivait pas leur vie comme moi).
Invité- Invité
Re: Paradoxe à son paroxysme.
Bob Nuocmam a écrit: J'ajoute encore que si on se retrouve dans un groupe de, mettons, 8 amis, on va percevoir beaucoup beaucoup beaucoup de choses et on va être vite saturé. Et du coup, on risque de devenir vite fatigué, irrité, frustré.
Cela n'est peut-être pas valable pour chacun d'entre nous, mais c'est ce qui m'a été expliqué par une psy et que perso je constate très clairement sur le terrain.
Le truc cool, c'est quand des surdoués se rencontrent et se reconnaissent (précisément parce qu'ils émettent/reçoivent sur la même longueur d'onde) Il y a quelque temps (avant d'avoir passé les tests de QI), j'ai rencontré une dame qui m'a tout à coup lancé: "Vous, vous êtes un surdoué". Juste comme ça, au feeling (je ne lui avais pourtant pas fait de théorie sophistiquée). Elle m'a ensuite confié qu'elle était surdouée, qu'elle avait passé les tests, etc. On s'est vachement bien entendu et on a pu s'aider l'un l'autre.
Qu'est-ce que tu en penses Ailem/vous tous?
J'adore ta "théorie" de la saturation! Alliée à un ras le bol qui se déclenche rapidement face à des discours "rase motte", plats, sans intérêt pour moi et qui mènent à une irrésitible envie de "foutre le camp"......au s'cours, non, pas la mort lente de l'esprit décérébré, pitié !
Chose qui n'arrive pas, bien entendu, lorsqu'on est sur la même longueur d'onde. Là, on n'en a jamais assez
Zarbitude- Messages : 8895
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Re: Paradoxe à son paroxysme.
Bob Nuocmam a écrit:Comment peut-on être tout et rien à la fois? Moi j'en suis arrivé à la conclusion que c'est notre nature. Notre nature absolue est divine. Tout et rien c'est l'équivalent de l'alpha et l'oméga mais dans le monde de la relativité.
Un jour j'ai décidé que j'avais le droit d'être moi-même, qui que je sois, quoi que je sois, sans jugement. En particulier que si j'avais de la haine en moi, j'avais le droit de l'éprouver. Pendant quelques heures, toutes les frustrations accumulées ont déferlé, je me suis défoulé sur mon matelas ;-) au volant, j'avais envie d'écraser les piétons (N.B. mais je n'en suis quand même pas arrivé là (en pensée: oui, en pratique: non ;-) etc. et puis ça s'est assez vite calmé...
Ce genre de trucs, ça te parle? A moi ca me parle! Un jour moi aussi j'ai choisi d'être moi-même. Condition sine qua non : s'accepter tel que l'on est. Le comportement que tu décris je l'appelle ma Bête ( elle inclus tous les aspects de nous qu'on n'aime pas et qu'on refoule pendant des années, pour être gentils et conformes ). Alors au début, elle se déchaine, forcément. Sans toutefois aller jusqu'au meurtre, Dieu merci Ensuite, j'ai appris à la dompter tout en la laissant s'exprimer. Couchée, la Bête, paaaaaas bouger
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: Paradoxe à son paroxysme.
Moi c'est exactement Pareil
Je suis tout et rien à la fois
Pleine et vide
Comblée et Désespérée
Curieuse de tout, et lassée 2sc après
Je me sens au dessus , et bien en dessous des autres
Mi ange, mi démon
Voila toute notre complexité
Je suis passionnée de mode et je le vois beaucoup sur moi meme
Je suis hypercréative, imaginative, Mes plus grands reves sont des images, des couleurs, des sons, des ambiances, des symbioses avec les autres
Alors que dans la vie je mhabille hyper sobrement, je ne supporte pas de porter de la couleur, je ne recherche pas de musique, et jaime profondément les gens alors que je ne supporte la compagnie de presque personne....
Je suis tout et rien à la fois
Pleine et vide
Comblée et Désespérée
Curieuse de tout, et lassée 2sc après
Je me sens au dessus , et bien en dessous des autres
Mi ange, mi démon
Voila toute notre complexité
Je suis passionnée de mode et je le vois beaucoup sur moi meme
Je suis hypercréative, imaginative, Mes plus grands reves sont des images, des couleurs, des sons, des ambiances, des symbioses avec les autres
Alors que dans la vie je mhabille hyper sobrement, je ne supporte pas de porter de la couleur, je ne recherche pas de musique, et jaime profondément les gens alors que je ne supporte la compagnie de presque personne....
Un-esprit-léger- Messages : 33
Date d'inscription : 09/04/2013
Re: Paradoxe à son paroxysme.
J'ai l'impression de ne rien apporter au débat en ajoutant "tout pareil" de mon côté. Mais c'est pourtant le cas.
Le sentiment qu'on a déjà entendu cette conversation 150 fois quand on avait 20 ans (alors à 39... ), un sourire pour une remarque amusante ou touchante, et puis immédiatement retour à la case idées noires ou ennui : Qu'est-ce que je fais là ? Pfff, 'faudrait que je rentre, y a le dernier bus dans 13 minutes. Ouais, mais je peux pas les laisser seuls, j'ai promis de rester cette fois-ci. Pour faire quoi, déjà ? Ah oui, m'amuser avec mes amis...
J'aurais peut-être dû lui dire que ça lui allait bien, sa nouvelle coupe ? Bof, comme d'hab', le temps que je décide, le bon moment était passé. Tiens, j'avais pas remarqué ce truc au mur, la dernière fois, c'est pas mal. Et ça y est, c'est reparti sur le couplet de la rupture de Mélanie. *soupir*. Putain, encore 12 minutes. Allez, je vais boire un verre, ça fera passer le temps.
Bon, non, il faut que je m'amuse, allez, un peu d'enthousiasme, que diable !
Alors je pense à changer de musique, et je propose un jeu.
Personne ne m'entend. Je n'ose pas me lever car les autres n'aimeront de toute façon pas ma musique. Je réitère ma proposition de jeu, une personne m'entend, mais ne dit rien. Je me dis qu'ils n'ont pas envie de jouer. Je vais aux toilettes.
Quand je reviens, j'ai raté le bus, et je reste toute la nuit ainsi. Et en plus, ils fument. Et les minutes s'écoulent, et les secondes s'égrènent, lentement. Au bout d'une heure ou deux, le malaise devient physique, j'ai l'estomac noué, ou alors, je zappe tellement ce qui se passe autour de moi que j'ai l'esprit qui erre, une absence totale par épisodes de quelques secondes ou quelques minues, mes amis qui s'inquiètent, je prétexte la fatigue. Ils retournent à leur discussion, leurs délires auxquels j'ai pu participer en début de soirée, mais dans lesquels je suis totalement incapable de rentrer maintenant, même quand je fais des efforts. Je décroche au bout d'une minute ou deux, quand je suis en forme.
Après, il y a des périodes où c'est tout le temps, et d'autres où j'arrive à me bouger un peu plus, où je suis un peu mieux dans ma tête, et où l'enthousiasme peut durer plus longtemps, voire toute la nuit. Mais là, ça a dû m'arriver 2 fois en deux ans.
Bref.
Le sentiment qu'on a déjà entendu cette conversation 150 fois quand on avait 20 ans (alors à 39... ), un sourire pour une remarque amusante ou touchante, et puis immédiatement retour à la case idées noires ou ennui : Qu'est-ce que je fais là ? Pfff, 'faudrait que je rentre, y a le dernier bus dans 13 minutes. Ouais, mais je peux pas les laisser seuls, j'ai promis de rester cette fois-ci. Pour faire quoi, déjà ? Ah oui, m'amuser avec mes amis...
J'aurais peut-être dû lui dire que ça lui allait bien, sa nouvelle coupe ? Bof, comme d'hab', le temps que je décide, le bon moment était passé. Tiens, j'avais pas remarqué ce truc au mur, la dernière fois, c'est pas mal. Et ça y est, c'est reparti sur le couplet de la rupture de Mélanie. *soupir*. Putain, encore 12 minutes. Allez, je vais boire un verre, ça fera passer le temps.
Bon, non, il faut que je m'amuse, allez, un peu d'enthousiasme, que diable !
Alors je pense à changer de musique, et je propose un jeu.
Personne ne m'entend. Je n'ose pas me lever car les autres n'aimeront de toute façon pas ma musique. Je réitère ma proposition de jeu, une personne m'entend, mais ne dit rien. Je me dis qu'ils n'ont pas envie de jouer. Je vais aux toilettes.
Quand je reviens, j'ai raté le bus, et je reste toute la nuit ainsi. Et en plus, ils fument. Et les minutes s'écoulent, et les secondes s'égrènent, lentement. Au bout d'une heure ou deux, le malaise devient physique, j'ai l'estomac noué, ou alors, je zappe tellement ce qui se passe autour de moi que j'ai l'esprit qui erre, une absence totale par épisodes de quelques secondes ou quelques minues, mes amis qui s'inquiètent, je prétexte la fatigue. Ils retournent à leur discussion, leurs délires auxquels j'ai pu participer en début de soirée, mais dans lesquels je suis totalement incapable de rentrer maintenant, même quand je fais des efforts. Je décroche au bout d'une minute ou deux, quand je suis en forme.
Après, il y a des périodes où c'est tout le temps, et d'autres où j'arrive à me bouger un peu plus, où je suis un peu mieux dans ma tête, et où l'enthousiasme peut durer plus longtemps, voire toute la nuit. Mais là, ça a dû m'arriver 2 fois en deux ans.
Bref.
Ainaelin- Messages : 4287
Date d'inscription : 07/04/2013
Re: Paradoxe à son paroxysme.
cest terrible .
Le seul moyen de bien vivre sa vie sociale est, je crois,
rencontrer des gens comme nous
Et alors c'est étrange , car on a pas besoin de se parler pour se comprendre
Et dès quon dit un truc, lautre linterprète bien car il nous comprend
c'est un peu 2 autistes qui se comprènent dans l'hironie et la conceptualisation de ses pensées
Je te souhaite , Ainaelin de rencontrer des gens comme toi
Le seul moyen de bien vivre sa vie sociale est, je crois,
rencontrer des gens comme nous
Et alors c'est étrange , car on a pas besoin de se parler pour se comprendre
Et dès quon dit un truc, lautre linterprète bien car il nous comprend
c'est un peu 2 autistes qui se comprènent dans l'hironie et la conceptualisation de ses pensées
Je te souhaite , Ainaelin de rencontrer des gens comme toi
Un-esprit-léger- Messages : 33
Date d'inscription : 09/04/2013
Re: Paradoxe à son paroxysme.
Un-esprit-léger a écrit:Moi c'est exactement Pareil
Je suis tout et rien à la fois
Pleine et vide
Comblée et Désespérée
Curieuse de tout, et lassée 2sc après
Je me sens au dessus , et bien en dessous des autres
Mi ange, mi démon
Voila toute notre complexité
Je suis passionnée de mode et je le vois beaucoup sur moi meme
Je suis hypercréative, imaginative, Mes plus grands reves sont des images, des couleurs, des sons, des ambiances, des symbioses avec les autres
Alors que dans la vie je mhabille hyper sobrement, je ne supporte pas de porter de la couleur, je ne recherche pas de musique, et jaime profondément les gens alors que je ne supporte la compagnie de presque personne....
C'est presque mon portrait tout "craché"
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: Paradoxe à son paroxysme.
Ainaelin a écrit:J'ai l'impression de ne rien apporter au débat en ajoutant "tout pareil" de mon côté. Mais c'est pourtant le cas.
Le sentiment qu'on a déjà entendu cette conversation 150 fois quand on avait 20 ans (alors à 39... ), un sourire pour une remarque amusante ou touchante, et puis immédiatement retour à la case idées noires ou ennui : Qu'est-ce que je fais là ? Pfff, 'faudrait que je rentre, y a le dernier bus dans 13 minutes. Ouais, mais je peux pas les laisser seuls, j'ai promis de rester cette fois-ci. Pour faire quoi, déjà ? Ah oui, m'amuser avec mes amis...
J'aurais peut-être dû lui dire que ça lui allait bien, sa nouvelle coupe ? Bof, comme d'hab', le temps que je décide, le bon moment était passé. Tiens, j'avais pas remarqué ce truc au mur, la dernière fois, c'est pas mal. Et ça y est, c'est reparti sur le couplet de la rupture de Mélanie. *soupir*. Putain, encore 12 minutes. Allez, je vais boire un verre, ça fera passer le temps.
Bon, non, il faut que je m'amuse, allez, un peu d'enthousiasme, que diable !
Alors je pense à changer de musique, et je propose un jeu.
Personne ne m'entend. Je n'ose pas me lever car les autres n'aimeront de toute façon pas ma musique. Je réitère ma proposition de jeu, une personne m'entend, mais ne dit rien. Je me dis qu'ils n'ont pas envie de jouer. Je vais aux toilettes.
Quand je reviens, j'ai raté le bus, et je reste toute la nuit ainsi. Et en plus, ils fument. Et les minutes s'écoulent, et les secondes s'égrènent, lentement. Au bout d'une heure ou deux, le malaise devient physique, j'ai l'estomac noué, ou alors, je zappe tellement ce qui se passe autour de moi que j'ai l'esprit qui erre, une absence totale par épisodes de quelques secondes ou quelques minues, mes amis qui s'inquiètent, je prétexte la fatigue. Ils retournent à leur discussion, leurs délires auxquels j'ai pu participer en début de soirée, mais dans lesquels je suis totalement incapable de rentrer maintenant, même quand je fais des efforts. Je décroche au bout d'une minute ou deux, quand je suis en forme.
Après, il y a des périodes où c'est tout le temps, et d'autres où j'arrive à me bouger un peu plus, où je suis un peu mieux dans ma tête, et où l'enthousiasme peut durer plus longtemps, voire toute la nuit. Mais là, ça a dû m'arriver 2 fois en deux ans. Bref.
Purée, j'connais ça!!!
Sauf que maintenant je dis plus facilement quand je "sature". Tout le monde sait que je suis asociale et que ca me plait faute de rencontrer des gens "comme moi".
Je peux même, Ooohhh suprème contradiction de ma nature profonde, devenir agressive voire méchante quand ce genre de calvaire dure trop longtemps.
Mieux vaut la fuite, il me semble...
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
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Re: Paradoxe à son paroxysme.
Je n'ai pas envie de les blesser en étant méchant, ce n'est pas leur faute, et ils m'apprécient pour la plupart. Certain(e)s voudraient même m'aider, mais ne savent pas comment. Leur façon de m'aider est de me pousser (à ma demande, je le précise) à sortir de ma coquille, et voir des gens, faire de nouvelles rencontres, essayer de m'amuser. Ca fonctionne parfois. Jamais très longtemps.
(pour mon précédent message, je n'ai pas dit le quart de ce qui me passe par la tête en une minute, ni la ou les chansons que je chante silencieusement en permanence, ç'aurait été trop long à écrire et lire, et pas particulièrement intéressant dans le contexte )
(pour mon précédent message, je n'ai pas dit le quart de ce qui me passe par la tête en une minute, ni la ou les chansons que je chante silencieusement en permanence, ç'aurait été trop long à écrire et lire, et pas particulièrement intéressant dans le contexte )
Ainaelin- Messages : 4287
Date d'inscription : 07/04/2013
Re: Paradoxe à son paroxysme.
Ainaelin, tu as parfaitement décrit la soirée que je vais passer ce soir!
Ca m'a fait sourire, merci.
Ca m'a fait sourire, merci.
Elther- Messages : 60
Date d'inscription : 30/03/2013
Re: Paradoxe à son paroxysme.
On a parfois d'heureuses surprises. Si ça se trouve, tu passeras une bonne soirée.
Ainaelin- Messages : 4287
Date d'inscription : 07/04/2013
Re: Paradoxe à son paroxysme.
Nous sommes des Sheldon Cooper (Big Bang Theory)! Incapables de nous intégrer complètement et pourtant avec un besoin de trouver réconfort auprès des autres! lol
A mon avis, il y a 2 choses à faire:
- Changer ta façon de voir les choses (je m'explique:)
Tu es face à un cube que tu trouves laid. Ta position ne te permet de n'y voir que quelques faces et arêtes. Mais en changeant d'orientation, ton angle de vue sera différent. Et là, tu découvriras des parties que tu trouves belles (la gravure d'une rose sur le côté droit, par exemple). Tu vas aussi éclairer ce cube avec une bougie et accentuer les contrastes, ou encore avec un projecteur qui alterne les couleurs. Ce cube jouera le rôle de prisme. Et là, il deviendra intéressant et beau à voir. Ce que je veux dire:
Tu sembles oublier que tu es actrice à l'instar de tes amis dans ces soirées et que tu y trouveras aussi ce que tu y apporteras. Tu peux par exemple, t'en servir pour remplir un objectif: acquérir des connaissances supplémentaires sur les chevaux et questionner ta copine... Emma! sur sa passion pour l'équitation! Et puis hop, le RV est fixé avec elle samedi prochain tu iras faire un tour en poney! 1) tu en connaitras plus sur un sujet qui t'intéresse et 2) tu repars avec une ballade en poney de prévu! Ou alors Georges est un expert en sushi et tu adoooooores les sushis, mercredi il va t'apprendre à les faire!
Autre exemple, tu vas aussi faire circuler un album photo des soirées que vous aurez passé ensemble! Même petit, l'album! Juste quelques bons souvenirs que vous aurez ensemble!
Les bavardages banaux te goooonnnnflllllent! Eh bien, personne ne t'y oblige. Amènes ce que tu as envie d'y trouver.
Et reste le temps que tu as envie de rester.
- Ce qui m'amène au point n°2: DECULPABILISES! Tu es une surdouée, avec un mode de fonctionnement qui ne te permet pas de souffrir la banalité. C'est comme ça. L'avantage c'est que ça te donne de la ressource pour être toi-même et amener un plus à ton groupe d'amis. Quelque chose de spécial. courage! N'oublies pas que s'ils continuent à t'inviter c'est qu'ils t'aiment comme tu es!
A mon avis, il y a 2 choses à faire:
- Changer ta façon de voir les choses (je m'explique:)
Tu es face à un cube que tu trouves laid. Ta position ne te permet de n'y voir que quelques faces et arêtes. Mais en changeant d'orientation, ton angle de vue sera différent. Et là, tu découvriras des parties que tu trouves belles (la gravure d'une rose sur le côté droit, par exemple). Tu vas aussi éclairer ce cube avec une bougie et accentuer les contrastes, ou encore avec un projecteur qui alterne les couleurs. Ce cube jouera le rôle de prisme. Et là, il deviendra intéressant et beau à voir. Ce que je veux dire:
Tu sembles oublier que tu es actrice à l'instar de tes amis dans ces soirées et que tu y trouveras aussi ce que tu y apporteras. Tu peux par exemple, t'en servir pour remplir un objectif: acquérir des connaissances supplémentaires sur les chevaux et questionner ta copine... Emma! sur sa passion pour l'équitation! Et puis hop, le RV est fixé avec elle samedi prochain tu iras faire un tour en poney! 1) tu en connaitras plus sur un sujet qui t'intéresse et 2) tu repars avec une ballade en poney de prévu! Ou alors Georges est un expert en sushi et tu adoooooores les sushis, mercredi il va t'apprendre à les faire!
Autre exemple, tu vas aussi faire circuler un album photo des soirées que vous aurez passé ensemble! Même petit, l'album! Juste quelques bons souvenirs que vous aurez ensemble!
Les bavardages banaux te goooonnnnflllllent! Eh bien, personne ne t'y oblige. Amènes ce que tu as envie d'y trouver.
Et reste le temps que tu as envie de rester.
- Ce qui m'amène au point n°2: DECULPABILISES! Tu es une surdouée, avec un mode de fonctionnement qui ne te permet pas de souffrir la banalité. C'est comme ça. L'avantage c'est que ça te donne de la ressource pour être toi-même et amener un plus à ton groupe d'amis. Quelque chose de spécial. courage! N'oublies pas que s'ils continuent à t'inviter c'est qu'ils t'aiment comme tu es!
anianka05- Messages : 987
Date d'inscription : 08/03/2013
Localisation : Toulouse, dans un corps fait de chair et d'os (je crois...)
Re: Paradoxe à son paroxysme.
Moi, mon souci est que je ne suporte pas la banalité, mais je n'ai aucune imagination pour la changer. Et les rares fois où j'ai une idée ou une envie, ça ne plaît généralement pas aux autres. =
Ainaelin- Messages : 4287
Date d'inscription : 07/04/2013
Re: Paradoxe à son paroxysme.
Eh bien, tu peux organiser des soirées à thèmes chez toi. Ceux qui viendront seront ceux à qui ça plaira.
(jeux de société, mariokart party, se mater la trilogie du Seigneur des anneaux ou la saison de Dexter...)
Mais je vous comprends, j'ai trop de doigt dans une seule main pour compter mes amis. Je n'arrive pas à m'en faire, je reste celle qu'on est super content de voir mais qu'on n'invite pas! snif!
(jeux de société, mariokart party, se mater la trilogie du Seigneur des anneaux ou la saison de Dexter...)
Mais je vous comprends, j'ai trop de doigt dans une seule main pour compter mes amis. Je n'arrive pas à m'en faire, je reste celle qu'on est super content de voir mais qu'on n'invite pas! snif!
anianka05- Messages : 987
Date d'inscription : 08/03/2013
Localisation : Toulouse, dans un corps fait de chair et d'os (je crois...)
Re: Paradoxe à son paroxysme.
mariokart party
Je suis partant
paela- Messages : 2689
Date d'inscription : 30/05/2011
Age : 31
Localisation : Bordeaux
Re: Paradoxe à son paroxysme.
Bon, un peu comme tout le monde ici, j'ai envie de dire "tout pareil", c'en est difficile à lire d'ailleurs, j'ai bien conscience de tout plein de choses depuis que je me demande si je ne suis pas "surdouée" mais j'ai encore plein de choses à voir je crois... Du moins, ton post me le prouve Ailem.
Bref, je m'exprimerai plus longuement sur ça plus tard ou un autre jour.
Je voulais juste revenir sur:
"Quand je regarde mes amis, il y a toujours un élément déclencheur pour leur colère, leur tristesse, leur besoin d'isolement. Mais moi, c'est toujours aléatoir, sans aucune raison.
Je suis bien, et la seconde d'après j'ai envie de fuir."
Tout a toujours une raison et je parierai que, tout comme moi, tu connais cette ou ces raison(s), peut-être n'es-tu pas prête à en prendre pleinement conscience.
En lisant tel ou tel livre (de JSF, Monique de Kermadec, Cécile Bost), je me disais " Oh bah non, je m'ennuie pas moi".
Ah oui, mais pourquoi je me sens si mal parmi mes "ami(e)s", les gens en général même quand ils sont sympas comme tout... Pourquoi je reviens du peu de soirées ( quand j'arrive à me forcer à y aller - Pourquoi je dois me forcer?) que j'ai fait en pleurant?
Pourquoi quand j'étais en cours, je m'endormais presque (à deux doigts), moi l'insomniaque qui met un point d'honneur à ne pas manquer de respect aux profs?
Etc etc etc...
J'ai fini par comprendre que c'est ennuyeux de s'ennuyer. Vraiment, se rendre compte qu'on se fait ch... (désolée) parmi les gens de son âge (et les autres hein) à des soirées que tout jeune (ou presque) aime, que ça n'est pas anodin de s'endormir en cours, de s'endormir en soirée... Vient un jour où l'on se demande pourquoi on vit du coup?
Bon bref... il ne s'agit pas de faire déprimer tout le monde hein car je reste persuadée qu'on peut trouver un "terrain d'entente" dans nos vies.
Je voulais juste mettre l'accent sur le fait que parfois, on ne veut tout simplement pas voir les choses... (point de reproche là-dedans)
Voilà, je te dirais juste Ailem d'essayer de comprendre pourquoi tu es comme si ou comme ça... Savoir n'est pas forcément pouvoir, mais c'est un très grand pas.
Bref, je m'exprimerai plus longuement sur ça plus tard ou un autre jour.
Je voulais juste revenir sur:
"Quand je regarde mes amis, il y a toujours un élément déclencheur pour leur colère, leur tristesse, leur besoin d'isolement. Mais moi, c'est toujours aléatoir, sans aucune raison.
Je suis bien, et la seconde d'après j'ai envie de fuir."
Tout a toujours une raison et je parierai que, tout comme moi, tu connais cette ou ces raison(s), peut-être n'es-tu pas prête à en prendre pleinement conscience.
En lisant tel ou tel livre (de JSF, Monique de Kermadec, Cécile Bost), je me disais " Oh bah non, je m'ennuie pas moi".
Ah oui, mais pourquoi je me sens si mal parmi mes "ami(e)s", les gens en général même quand ils sont sympas comme tout... Pourquoi je reviens du peu de soirées ( quand j'arrive à me forcer à y aller - Pourquoi je dois me forcer?) que j'ai fait en pleurant?
Pourquoi quand j'étais en cours, je m'endormais presque (à deux doigts), moi l'insomniaque qui met un point d'honneur à ne pas manquer de respect aux profs?
Etc etc etc...
J'ai fini par comprendre que c'est ennuyeux de s'ennuyer. Vraiment, se rendre compte qu'on se fait ch... (désolée) parmi les gens de son âge (et les autres hein) à des soirées que tout jeune (ou presque) aime, que ça n'est pas anodin de s'endormir en cours, de s'endormir en soirée... Vient un jour où l'on se demande pourquoi on vit du coup?
Bon bref... il ne s'agit pas de faire déprimer tout le monde hein car je reste persuadée qu'on peut trouver un "terrain d'entente" dans nos vies.
Je voulais juste mettre l'accent sur le fait que parfois, on ne veut tout simplement pas voir les choses... (point de reproche là-dedans)
Voilà, je te dirais juste Ailem d'essayer de comprendre pourquoi tu es comme si ou comme ça... Savoir n'est pas forcément pouvoir, mais c'est un très grand pas.
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Paradoxe à son paroxysme.
Un-esprit-léger a écrit:Moi c'est exactement Pareil
Je suis tout et rien à la fois
Pleine et vide
Comblée et Désespérée
Curieuse de tout, et lassée 2sc après
Je me sens au dessus , et bien en dessous des autres
Mi ange, mi démon
Voila toute notre complexité
Je suis passionnée de mode et je le vois beaucoup sur moi meme
Je suis hypercréative, imaginative, Mes plus grands reves sont des images, des couleurs, des sons, des ambiances, des symbioses avec les autres
Alors que dans la vie je mhabille hyper sobrement, je ne supporte pas de porter de la couleur, je ne recherche pas de musique, et jaime profondément les gens alors que je ne supporte la compagnie de presque personne....
Tu viens de résumer ma vie... Waouh
Invité- Invité
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