Le jeu de la mort

Salut

Le "jeu de la mort" est une fausse émission de télé, qui a été faites pour étudier la nature humaine.

Des candidats sous pression par le public ou la présentatrice, vont accepter ou non d'infliger des décharges électriques à un autre candidat, qui lui est un acteur,

Puis il y a des débats autour de ça, pourquoi certains ont-ils acceptés ? Jusqu'ou va la soumission des candidats ? A quel moment une certaine conscience qu'on est en train de faire mal prend-elle le dessus ? Et pourquoi certains, qui ne sont pas fondamentalement méchants ont-ils été jusqu'au bout ?

Il y a aussi un débat philosophique qui suit, les liens sont sur mon blog : http://pensenvrac.123siteweb.fr/

Rubrique ; "Bien, pas bien" tout en bas.

Blog que je viens de commencer il y a quelques mois,

A bientôt

Franck

Je l'ai vu oui.. édifiant ! (il me semble qu'il y avait eu une expérience réelle à la base.. ).

EDIT : oui, c'est ça .. l'expérience de Milgram.

je ne sais pas si il y avait une expérience réelle, mais en tout cas 81 % des candidats ont acceptés d'aller jusqu'au bout du jeu, à une dose de électriques qui peut tuer, c'est dingue

Moi je veux bien être celui assis sur la chaise électrique.

franckvt a écrit:je ne sais pas si il y avait une expérience réelle, mais en tout cas 81 % des candidats ont acceptés d'aller jusqu'au bout du jeu, à une dose de électriques qui peut tuer, c'est dingue

Oui... le conditionnement à écouter l'autorité, la respecter.. on a vu ça chez les collabos à la dernière guerre. Et perso, j'aimerais pas qu'il s'en déclenche une autre, car les collabos il y en aura au moins autant (ça c'est mon côté optimiste "au moins autant" ) sauf que cette fois, je ne crois pas du tout à la Résistance (dans un pays qui a perdu son unité, ses valeurs communes... ha non, j'oubliais on aime Lagaffe et Les Anges de la téléréalité, c'est bon, on est solidaires ).

ce que je retiens du jeu, c'est que le mouton est potentiellement dangereux dans certaine situation, et que ne soi-même, intimement, ce qui est bien ou mal l'est encore plus.
C'est une question d'indépendance mentale en fait, de pouvoir de rebellion
C'est déprimant de constater, que la 2nd guerre mondiale pourrait se reproduire avec la même passivité ambiante

Oui, c'est une transposition des célèbres expériences de Milgram, qui nous en ont appris beaucoup sur la soumission à l'autorité, avec notamment l'état agentique qui consiste à ne plus se sentir responsable de ses actes quand on les exécute sous les ordres d'une autorité.

Je trouve très utile de connaître ce mécanisme et le fait que nous y sommes tous très sensibles, car cela permet de le détecter lorsqu'il se déclenche et donc de pouvoir espérer s'en distancier un peu quand nécessaire.

> Article de "Cerveau & Psycho"

Je met copie d'un extrait de mon blog sur le sujet "Bien et mal", ça rejoint un peu ce qu'on dit :


« Nul n’est méchant de son plein grés » Socrate

Socrate, qui nous dit que « le méchant ignore ce qui est bon pour lui et se trompe dans son intérêt » .

Voici la petite histoire « Socratienne » à ce propos :
•Socrate fait venir Un méchant, il veut tuer tout le monde,
•Socrate : Pourquoi veux-tu tuer tout le monde ?
•Méchant : Parce que ça me fait plaisir.
•Socrate : Et le plaisir, c’est bien ou mal ?
•Méchant : C’est bien.
•Socrate : Ce que tu veux, ça n’est pas tuer tout le monde, c’est ton plaisir, et tuer tout le monde c’est un moyen de te faire plaisir.
•Tu veux le bien pour toi, et tu as raison, mais tu te trompes sur la nature du bien.

Dans cette histoire notre « méchant », cherche son bien suivant sa propre idée, il choisit ce qui lui semble le meilleur, tel que le bien lui apparait.

"Pour aimer le mal, il faut aimer le bien : car on ne peut aimer le mal que parce qu'on le regarde comme un bien, que par l'impression naturelle qu'on a pour le bien » Socrate

Alors, si on en croit Socrate, le « méchant » ignore, que lorsqu’il fait du mal à quelqu’un, il se fait finalement, et a bout du compte, du mal à lui-même.

Il n’a pas décidé en toute connaissance de cause de faire du mal, il n’a pas perçu les conséquences de ses actes au 2ème degré, pour lui-même (avant même de parler des autres).

Il ne comprend pas certaines valeurs humaines, qui ne sont pas authentiquement gravées en lui.

Sa volonté n’est pas autonome, et ses décisions ne sont basées que sur des éléments qui sont à sa portée.

Ce que je me suis dit, après quelques lectures, c’est que ce qui est dangereux, c’est de ne pas savoir soi-même ce qui est bien ou mal, c’est de se laisser convaincre par d’autres.

Un petit court métrage de 5 mn que j’ai trouvé génial sur le sujet, sur l’essai de JJ Rousseau « Du contrat social », on comprend très bien ce qu’il veut expliquer.

http://www.rts.ch/video/fiction/4506200-du-contrat-social.html

interressant ton article Gigi, j'ai vu d'ailleurs le procés eichmann, ce mec est froid, a été d'une loyauté et d'une intégrité aveugle envers son parti, il pensait être quelqu'un de bien en maintenant ses regles, malgré les pressios, c'est la qu'il situait justement son integrité.
Ce mec, fait froid dans la dos, par sa normalité, il rabge ses petites affaires, et semble limite agacé par les accusations,
On comprend comment, un homme sans trop de valeur interne, mais non plus sadique, a pu se laisser diriger, en s'exonérant de toute responsabilité derrière une autorité
Bref, moi je dis que ça peut recommencer.....il suffit d'avoir quelques notions de manipulation, et du pouvoir.
Ils étaient choisi pour leur faiblesse mentale les SS du 2eme degré, ceux du 1er degré en hierarchie, en revanche avaient eux des idées beaucoup plus assumées...
Un peu comme les sectes...