Qu'est ce qui vous a le plus aidé à aller bien ?
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Qu'est ce qui vous a le plus aidé à aller bien ?
Qu'est ce qui vous a le plus aidé à aller bien ?
Je me pose la question ces derniers temps de "qui peut m'aider ? ou quoi ?". La seule réponse qui me viens c'est rien ni personne mais je sais que ce n'est pas vrai, tous les zèbres ne restent pas dépressifs à vie, vous m'avez rassurés sur ce point là, et peut être qu'il y a un facteur humain prédominant chez les zèbres, une personne en particulier, par son statut ou sa fonction qui serais le plus capable de nous toucher intérieurement et de nous aider réellement à aller mieux.
Alors voilà je demande à tous les zèbres qui estiment aller bien après être allé mal de répondre et peut être que celà aidera des zèbres un peu malheureux ou même à mieux nous comprendre de manière globale.
Alors voilà je demande à tous les zèbres qui estiment aller bien après être allé mal de répondre et peut être que celà aidera des zèbres un peu malheureux ou même à mieux nous comprendre de manière globale.
Dernière édition par Mazeppa le Mer 17 Avr 2013 - 13:40, édité 1 fois
Zeppo- Messages : 170
Date d'inscription : 09/04/2013
Age : 29
Localisation : Montcuq
Re: Qu'est ce qui vous a le plus aidé à aller bien ?
Impossible de voter, choix unique !
En gros:
- l'âge : à un moment donné, je me suis rendu compte qu'il me restait moins à vivre que je n'avais vécu, et que je n'avais plus le choix
- la vie : pareil, et c'est l'instinct de survie qui agit à ce moment-là
- les autres : et surtout des femmes, quelques, que j'ai rencontré ces dernières années, et qui ont toutes à leur différente mesure contribué à ma prise de conscience
- moi : parce qu'il faudrait pas m'oublier dans l'histoire
En gros:
- l'âge : à un moment donné, je me suis rendu compte qu'il me restait moins à vivre que je n'avais vécu, et que je n'avais plus le choix
- la vie : pareil, et c'est l'instinct de survie qui agit à ce moment-là
- les autres : et surtout des femmes, quelques, que j'ai rencontré ces dernières années, et qui ont toutes à leur différente mesure contribué à ma prise de conscience
- moi : parce qu'il faudrait pas m'oublier dans l'histoire
Re: Qu'est ce qui vous a le plus aidé à aller bien ?
Soi avant tout! Remettre le monde en question en permanence laisse libre cours à la pensée d'en explorer les moindres recoins, l'étendue infinie de ses composants et de ses évolutions perpétuelles. On en arrive souvent à se dire que le monde -et ses êtres/ choses qui le composent- nous dépassera toujours, que l'incompréhension ressentie en notre sein face à celui-ci persistera insidieusement, et que la seule solution pour ne pas se laisser submerger complètement par lui est... de s'y adapter, ou tout du moins de modifier le regard qu'on porte sur lui, tout en acceptant de ne jamais pourvoir complètement l'appréhender. Changer sa perception des choses et des êtres implique la modification de ses interactions avec eux, sans pour autant renier le moi profond habitant chacun d'entre nous.
Climie- Messages : 7
Date d'inscription : 16/04/2013
Age : 28
Localisation : Nantes
Re: Qu'est ce qui vous a le plus aidé à aller bien ?
-
Dernière édition par filigrane le Mer 22 Mai 2013 - 8:42, édité 1 fois
filigrane- Messages : 270
Date d'inscription : 16/03/2013
Localisation : IDF
Re: Qu'est ce qui vous a le plus aidé à aller bien ?
- être soi et ne plus se forcer à être ce que les autres veulent
- lacher prise sur le monde qui nous entoure
- le taoïsme pour la recherche de soi, mais sans les croyances
- le sport, un corps en état et une bonne fatigue physique aident l'esprit
- ma femme et mes enfants
- lacher prise sur le monde qui nous entoure
- le taoïsme pour la recherche de soi, mais sans les croyances
- le sport, un corps en état et une bonne fatigue physique aident l'esprit
- ma femme et mes enfants
Catslab- Messages : 35
Date d'inscription : 28/11/2012
Age : 51
Localisation : Thetford Mines, QC, Canada
Re: Qu'est ce qui vous a le plus aidé à aller bien ?
la purée d'amande!
anianka05- Messages : 987
Date d'inscription : 08/03/2013
Localisation : Toulouse, dans un corps fait de chair et d'os (je crois...)
Re: Qu'est ce qui vous a le plus aidé à aller bien ?
La Somatic Experiencing, thérapie par le corps (qui n'encourage donc pas la tête à tourner à vide, quel soulagement!)
C'est expliqué ici: http://www.polarity.ch/index.php?id=0203&l=fr , mais pas de manière très claire je trouve.
En gros: face au stress, le corps réagit d'abord par une réponse "active" (=lutte ou fuite). Lorsque le stress est trop fort (=trop intense ou de trop longue durée), le système est submergé et "déconnecte" pour entrer dans un autre mode de survie, la sidération ou figement (=comme l'animal pétrifié par des phares de voiture, ou l'opossum qui fait le mort). Pour nous protéger de la souffrance qui nous a amenés à ce stade, ce figement s'accompagne d'un engourdissement, une dissociation de nos perceptions (=sensations physiques et émotions). Pour sortir de ce figement et restaurer l'accès à soi, il faut retrouver l'accès aux réponses motrices liées à la phase "active" (lutte, fuite) que le corps n'a pas pu accomplir (par inhibition sociale ou pour d'autres raisons) pour sa défense, et leur permettre de s'exprimer en douceur (=exit donc le "défouloir" et la catharsis!) pour ne pas répéter le cycle.
C'est expliqué ici: http://www.polarity.ch/index.php?id=0203&l=fr , mais pas de manière très claire je trouve.
En gros: face au stress, le corps réagit d'abord par une réponse "active" (=lutte ou fuite). Lorsque le stress est trop fort (=trop intense ou de trop longue durée), le système est submergé et "déconnecte" pour entrer dans un autre mode de survie, la sidération ou figement (=comme l'animal pétrifié par des phares de voiture, ou l'opossum qui fait le mort). Pour nous protéger de la souffrance qui nous a amenés à ce stade, ce figement s'accompagne d'un engourdissement, une dissociation de nos perceptions (=sensations physiques et émotions). Pour sortir de ce figement et restaurer l'accès à soi, il faut retrouver l'accès aux réponses motrices liées à la phase "active" (lutte, fuite) que le corps n'a pas pu accomplir (par inhibition sociale ou pour d'autres raisons) pour sa défense, et leur permettre de s'exprimer en douceur (=exit donc le "défouloir" et la catharsis!) pour ne pas répéter le cycle.
Mowa- Messages : 4392
Date d'inscription : 07/07/2012
Age : 56
Localisation : Suisse, la Côte
Re: Qu'est ce qui vous a le plus aidé à aller bien ?
Pour l'instant, c'est le fait de savoir enfin ce que je suis. Cela je le dois à la première psychiatre que j'ai croisée, un sacré coup de chance...
Ensuite, je dirai que l'échange avec ses semblables ou des personnes qui vous acceptent tel que vous êtes fait vachement de bien au moral. Et faire ce que l'on aime et qui nous intéresse.
Ensuite, je dirai que l'échange avec ses semblables ou des personnes qui vous acceptent tel que vous êtes fait vachement de bien au moral. Et faire ce que l'on aime et qui nous intéresse.
Re: Qu'est ce qui vous a le plus aidé à aller bien ?
Je cherche encore, et c'est terrible.
J'ai trouvé, mais ne me l'autorise pas, c'est pire....
Je vis par procuration et ne parviens pas à faire autrement.
Je suis prisonnière de la vie que je me suis construite, et je suis la seule à détenir la clé de ma cellule....
J'ai trouvé, mais ne me l'autorise pas, c'est pire....
Je vis par procuration et ne parviens pas à faire autrement.
Je suis prisonnière de la vie que je me suis construite, et je suis la seule à détenir la clé de ma cellule....
Fée Nix- Messages : 251
Date d'inscription : 06/11/2012
Age : 42
Localisation : quelque part sur Terre
Re: Qu'est ce qui vous a le plus aidé à aller bien ?
Le travail sur moi a été ma clé, mais cette clé a pris la forme d'un rêve. Seul mon inconscient arrivait à me toucher, éveillé tout ce que je percevais me noyait sous les stimulations et un flot ininterrompu de pensées en tout genre.
Et j'ai couché ce rêve dans une nouvelle qui est devenu le symbole de la prison où je me suis tenu prisonnier à l'abri de la réalité extérieure la quasi-totalité de ma vie.
Et j'ai couché ce rêve dans une nouvelle qui est devenu le symbole de la prison où je me suis tenu prisonnier à l'abri de la réalité extérieure la quasi-totalité de ma vie.
Le Voyageur- Messages : 124
Date d'inscription : 11/10/2013
Age : 43
Localisation : Paris
Re: Qu'est ce qui vous a le plus aidé à aller bien ?
Faire ce que j'aime !
Mélodie c- Messages : 448
Date d'inscription : 21/02/2013
Age : 59
Localisation : Drôme
Re: Qu'est ce qui vous a le plus aidé à aller bien ?
C'est de voir ma fille qui m'a aidée car elle réagit souvent comme moi. De ce fait (comme je me suis reproduite), ce n'est plus possible que je me considère comme une erreur de la nature.
Il y a un point de non retour, on ne peut plus me faire le coup du "phénomène", de la personne qui n'a pas de sens, que l'on ne comprend pas et qui n'est pas cohérente, si vous voyez ce que je veux dire.
Je désamorce beaucoup plus vite et si je n'y arrive pas au moins je ne passe pas par ces moments de doute, où le manque d'estime de moi me guette.
Peut-être que ceux qui n'aiment pas les zèbres et voudraient les voir disparaître dans des asiles d'aliénés devraient réfléchir à nous empêcher de faire des gosses ?
Il y a un point de non retour, on ne peut plus me faire le coup du "phénomène", de la personne qui n'a pas de sens, que l'on ne comprend pas et qui n'est pas cohérente, si vous voyez ce que je veux dire.
Je désamorce beaucoup plus vite et si je n'y arrive pas au moins je ne passe pas par ces moments de doute, où le manque d'estime de moi me guette.
Peut-être que ceux qui n'aiment pas les zèbres et voudraient les voir disparaître dans des asiles d'aliénés devraient réfléchir à nous empêcher de faire des gosses ?
Re: Qu'est ce qui vous a le plus aidé à aller bien ?
Pardon : j'ai envoyé mon post trop vite, ce qui m'a beaucoup aidée c'est de penser que si je vois le problème c'est loin d'être une faiblesse, que je peux faire quelque chose même si je suis toute seule alors que tout le monde me disait que ma clairvoyance me rendait "fragile".
Bref j'ai eu quelques déclics comme cela. Mais globalement ce qui m'aide c'est d'être vraie, de dire ce qui je pense même à des supérieurs hiérarchiques, même si je suis dans un milieu bourré de" gens influents où personne ne me connaît.
Bref j'ai eu quelques déclics comme cela. Mais globalement ce qui m'aide c'est d'être vraie, de dire ce qui je pense même à des supérieurs hiérarchiques, même si je suis dans un milieu bourré de" gens influents où personne ne me connaît.
Re: Qu'est ce qui vous a le plus aidé à aller bien ?
J'ai presque envie de dire : pour aller bien faut aller mal! Pour se comprendre soi-même il faut aller au plus profond de soi-même (et ne pas tricher, ne pas prendre juste ou faire ce qui m'arrange). Ce travail, je l'ai fait, après mon divorce, il y a quasiment 15 ans. Dans de terribles souffrances (divorce, puis 3 ans après, mon ex-amie me quitte) mentales, cérébrales, émotionnelles, vivant dans une solitude pesante, ne voyant quasiment personne pendant des jours et des jours... Se construire et se re-construire en même temps, cela est très difficile. Mais je crois l'avoir fait et je continue de le faire. Dès qu'on a commencé à savoir qui on est (qu'on sache ou non que l'on est zèbre), on ne plus s'arrêter.
J'ai beaucoup réfléchi sur l'intérêt de la psychanalyse par exemple. J'ai estimé voilà longtemps qu'elle ne m'était pas nécessaire. Ainsi, d'une certaine façon, je me suis auto-psychanalysé (sans savoir que j'étais zèbre).
La solitude elle m'a apprivoisé ou le contraire. Mais pendant tous ces jours, ces mois, ces années de recherches sur moi-même, je n'ai pas été passif. Non, tout au contraire, j'ai beaucoup écris. L'écriture, dans mon cas, romans, nouvelles, livres d'art et d'artisanat, poèmes a été je crois extrêmement bénéfique à ma structuration. Je me souviens quand j'étais ado, je me disais souvent: "je suis déstructuré". Parce que mes parents ont divorcé quand j'avais 3 ans et mon père est décédé quand j'en avais 9. Alors je m'expliquais les choses ainsi. Par cette première souffrance de séparation-s (je précise comme je l'ai déjà écrit dans d'autres discussions sur ce forum de Z que j'ai découvert ma surdouance il y a seulement un an et un mois).
C'est assez curieux comme parcours, de faire un travail sur soi en ne sachant pas qu'on est Z. mais j'ai trouvé mon équilibre sans l'aide de personne, ou avec l'aide de la souffrance et de l'inadaptation. J'ai inversé les choses, en réalité sur une quinzaine d'années donc. J'ai considéré qu'il fallait que je me batte pour faire ce que j'étais doué pour! Et pas me laisser engluer dans ce que d'autres voulaient que je sois...
Et c'est en FAISANT qu'on apprend à savoir qui on est (même si on se trompe, même si on souffre). il faut se prendre en mains à un moment donné, laisser tomber les psys et autres soutiens pour ne se construire que par ses expériences personnelles.
Parce que pour aller bien il faut être capable de se regarder dans un miroir. Ou de se regarder dans ce qu'on écrit, ou dans ce qu'on peint. L'art est une thérapie, certainement et l'art peut aussi être l'expression de son bonheur, de ses découvertes sur soi et sur le monde, de son parcours (parfois plus cahotique, parfois moins)de vie.
Et pour aller vraiment bien, il faut être capable de prendre du recul par rapport à soi. D'être capable de se moquer de soi-même, de considérer, en ce qui me concerne, que je ne suis "rien qu'un grain de moutarde". Evidemment dans la société française c'est pas ce qu'on demande à l'individu lambda. On lui demande à cet individu de se positionner dans la société, d'avoir un certain rôle, d'avoir des objectifs précis et de se spécialiser dans un domaine.
Etre bien c'est être soi.
J'ai beaucoup réfléchi sur l'intérêt de la psychanalyse par exemple. J'ai estimé voilà longtemps qu'elle ne m'était pas nécessaire. Ainsi, d'une certaine façon, je me suis auto-psychanalysé (sans savoir que j'étais zèbre).
La solitude elle m'a apprivoisé ou le contraire. Mais pendant tous ces jours, ces mois, ces années de recherches sur moi-même, je n'ai pas été passif. Non, tout au contraire, j'ai beaucoup écris. L'écriture, dans mon cas, romans, nouvelles, livres d'art et d'artisanat, poèmes a été je crois extrêmement bénéfique à ma structuration. Je me souviens quand j'étais ado, je me disais souvent: "je suis déstructuré". Parce que mes parents ont divorcé quand j'avais 3 ans et mon père est décédé quand j'en avais 9. Alors je m'expliquais les choses ainsi. Par cette première souffrance de séparation-s (je précise comme je l'ai déjà écrit dans d'autres discussions sur ce forum de Z que j'ai découvert ma surdouance il y a seulement un an et un mois).
C'est assez curieux comme parcours, de faire un travail sur soi en ne sachant pas qu'on est Z. mais j'ai trouvé mon équilibre sans l'aide de personne, ou avec l'aide de la souffrance et de l'inadaptation. J'ai inversé les choses, en réalité sur une quinzaine d'années donc. J'ai considéré qu'il fallait que je me batte pour faire ce que j'étais doué pour! Et pas me laisser engluer dans ce que d'autres voulaient que je sois...
Et c'est en FAISANT qu'on apprend à savoir qui on est (même si on se trompe, même si on souffre). il faut se prendre en mains à un moment donné, laisser tomber les psys et autres soutiens pour ne se construire que par ses expériences personnelles.
Parce que pour aller bien il faut être capable de se regarder dans un miroir. Ou de se regarder dans ce qu'on écrit, ou dans ce qu'on peint. L'art est une thérapie, certainement et l'art peut aussi être l'expression de son bonheur, de ses découvertes sur soi et sur le monde, de son parcours (parfois plus cahotique, parfois moins)de vie.
Et pour aller vraiment bien, il faut être capable de prendre du recul par rapport à soi. D'être capable de se moquer de soi-même, de considérer, en ce qui me concerne, que je ne suis "rien qu'un grain de moutarde". Evidemment dans la société française c'est pas ce qu'on demande à l'individu lambda. On lui demande à cet individu de se positionner dans la société, d'avoir un certain rôle, d'avoir des objectifs précis et de se spécialiser dans un domaine.
Etre bien c'est être soi.
dedezhu- Messages : 2163
Date d'inscription : 12/02/2013
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Localisation : sud-ouest pyrénées
Re: Qu'est ce qui vous a le plus aidé à aller bien ?
(j'ai coché les 2 vous-même)
Parcours différents mais mêmes stratégies que toi, dedezhu. J'ai fais les mêmes cheminements sans avoir connaissance des Z.
Je ne sais pas si un psy permet d’accélérer la "guérison". Je suis allé en voir un une fois, il m'a dit que ça venait de la relation avec ma mère. J'ai trouvé ça complètement débile et je n y suis jamais retourné.
Parcours différents mais mêmes stratégies que toi, dedezhu. J'ai fais les mêmes cheminements sans avoir connaissance des Z.
Je ne sais pas si un psy permet d’accélérer la "guérison". Je suis allé en voir un une fois, il m'a dit que ça venait de la relation avec ma mère. J'ai trouvé ça complètement débile et je n y suis jamais retourné.
Invité- Invité
Re: Qu'est ce qui vous a le plus aidé à aller bien ?
J'ai même pas lu la suite des réponses quand j'ai vu le psychologue dans la liste. Et j'ai coché le psy. Mais peut-être est-il bon de relativiser : j'ai aussi décidé de consulter quand j'ai voulu tenter d'aller mieux, quelque part . Donc peut-être que j'aurais du pousser lalecture de la liste jusqu'au bout, et j'aurais peut-être coché la réflexion aussi...
Invité- Invité
Re: Qu'est ce qui vous a le plus aidé à aller bien ?
Les trois réponses que j'ai faites spontanément sont les trois mieux notées, ça ne s'invente pas : moi-même par la réflexion, par un travail sur moi, et l'amitié. On m'a conseillé un psychologue que je ne suis jamais allée voir (pas envie), la famille, bof, les profs, encore moins, les petits copains, laissez-moi rire... en quatrième choix j'aurais pu mettre "un inconnu" car parfois ça aide aussi, on leur raconte des choses qu'on n'oserait dire à personne d'autre et ils ont un regard sur nous qui peut aussi changer certaines choses, sans qu'on s'y attende.
Cleore- Messages : 1019
Date d'inscription : 13/01/2014
Age : 61
Localisation : complètement à l'ouest
Re: Qu'est ce qui vous a le plus aidé à aller bien ?
Je vais mieux car mes cheveux ont repoussé, cela veut dire que j'arrive mieux à m'affirmer auprès des gens formatés (comme le coiffeur).
j'ai répondu aussi pas mal de trucs à un formateur il y a 15 jours, celui ci m'ayant accusée de "faire un débat", il y a en effet des formulations que je ne comprends pas... Du coup il m'en avait mis plein la figure devant tout le monde, donc j'ai répondu que non, ce n'était pas un débat... du coup, les gens du groupe qui ne m'apprécient pas trop, (et pour cause), ont dit que j'avais bien fait
Je suis donc allée voir une psy cognitive car j'avais envie de comprendre ces fichues formulations, et celle ci en guise d'accueil me sort que je dois être Asperger...
Là aussi j'ai eu l'occasion de montrer mes talents d'affirmation de moi puis cela s'est rétabli. J'ai quand meme eu envie de me souler la figure une fois rentrée chez moi avec ce que j'avais entendu, mais je ne l'ai pas fait, je me suis juste dit "bah, elle veut se simplifier, puis j'ai trouvé une solution pour ne pas qu'elle induise des trucs : ne pas répondre à un questionnaire, débusquer un "questionnaire caché " et la recentrer le cas échéant ou l'envoyer "bouler", je sais faire cela, je m'étonne moi-même, n'empêche que c'est dur à faire ces choses qui ne nous sont pas naturelles, comme de devoir s'affirmer.
j'ai répondu aussi pas mal de trucs à un formateur il y a 15 jours, celui ci m'ayant accusée de "faire un débat", il y a en effet des formulations que je ne comprends pas... Du coup il m'en avait mis plein la figure devant tout le monde, donc j'ai répondu que non, ce n'était pas un débat... du coup, les gens du groupe qui ne m'apprécient pas trop, (et pour cause), ont dit que j'avais bien fait
Je suis donc allée voir une psy cognitive car j'avais envie de comprendre ces fichues formulations, et celle ci en guise d'accueil me sort que je dois être Asperger...
Là aussi j'ai eu l'occasion de montrer mes talents d'affirmation de moi puis cela s'est rétabli. J'ai quand meme eu envie de me souler la figure une fois rentrée chez moi avec ce que j'avais entendu, mais je ne l'ai pas fait, je me suis juste dit "bah, elle veut se simplifier, puis j'ai trouvé une solution pour ne pas qu'elle induise des trucs : ne pas répondre à un questionnaire, débusquer un "questionnaire caché " et la recentrer le cas échéant ou l'envoyer "bouler", je sais faire cela, je m'étonne moi-même, n'empêche que c'est dur à faire ces choses qui ne nous sont pas naturelles, comme de devoir s'affirmer.
Re: Qu'est ce qui vous a le plus aidé à aller bien ?
En premier moi même et la comparaison constante au monde.
Puis les réflexions de certains zèbres, et d'un ami qui m'est très cher!
Puis les réflexions de certains zèbres, et d'un ami qui m'est très cher!
Arizona782- Messages : 2493
Date d'inscription : 17/11/2013
Age : 32
Localisation : Demande à la NSA
Re: Qu'est ce qui vous a le plus aidé à aller bien ?
Je pense que ce qui peut nous sauver de la dépression, déjà, ça dépend bien évidemment de la cause de la dépression. On tend toujours à se culpabiliser, à penser "c'est de ma faute", ce qui amènerait la solution à provenir uniquement de soi. Ce n'est pas toujours le cas. Il y a la dépression au sens strict qui vient de nous, et qui trouve sa solution en nous aussi, mais il ne faut pas confondre avec la pseudo-dépression provenant des circonstances. Certes, parfois, les circonstances sont la conséquence de notre dépression, ce qui peut engendrer un cercle vicieux. Mais il ne faut pas se sentir menacé d'être qualifié de parano ou d'égoïste pour admettre une autre possibilité : un environnement toxique ! Ou même un entourage toxique ! A partir de là, il est vrai qu'une partie de la décision d'aller mieux (avoir le courage de se séparer de l'environnement / entourage toxique) dépend de soi, mais la majorité de la solution vient des autres. Face à un environnement toxique, on se retrouve tout seul, et c'est là que dans mon cas, avoir trouvé le bon partenaire, celui qui a vraiment compris ma nature profonde, a changé les choses plus que tout le reste. Je sais que ça tombe facilement dans les stéréotypes de contes de fées, mais l'amour peut vraiment guérir... Encore faut-il tomber sur le vrai, la rare, celui qui en vaut la peine.
Tête d'Ampoule- Messages : 1232
Date d'inscription : 15/01/2014
Localisation : Vortex Temporel
Re: Qu'est ce qui vous a le plus aidé à aller bien ?
réflexion à partir de la fin du message de Tête d'Ampoule...
"Je sais que ça tombe facilement dans les stéréotypes de contes de fées, mais l'amour peut vraiment guérir... Encore faut-il tomber sur le vrai, la rare, celui qui en vaut la peine".
Je suis très content que l'amour puisse guérir... Une idée m'a traversée la tête en te lisant pourtant... en me disant que l'amour était comme un anesthésiant, un état qui fait que (je me parle à moi-même ici car j'ai souvent été amoureux et je ne le suis pas en ce moment) je m'affaiblis, j'oublie un peu de moi-même, je m'éloigne de la toxicité du monde.
Je sais aussi que l'amour reste fragile ou plutôt que les amoureux sont (toujours) fragiles, et en même temps que l'amour (me) grandit, me solidifie, me permet de mieux me voir et de mieux me considérer. Et à ce titre, ne jamais oublier que je suis un être vivant, libre et que l'amour n'est pas une cage. Mais une sorte d'entité fluide où je suis toujours à la fois "un" (ce que je suis et qui ne changera pas ou seulement un chouia, histoire de m'ajuster, m'adapter) et "deux" (avec un autre "un/e").
Qu'est-ce que l'amour "qui en vaut la peine"? Belle image je crois. Qui en vaut la peine à un moment donné de la vie, sans doute. Sommes-nous déterminés, programmés à quelque chose? Si oui, alors il pourrait y avoir d'autres amours... plus tard... quand nous aurons grandi (en sagesse évidemment!) avec la même personne ou avec d'autres car, me semble t-il, dans la vie et dans l'amour (et dans la solitude également) on va de l'avant...
Dedezhu
"Je sais que ça tombe facilement dans les stéréotypes de contes de fées, mais l'amour peut vraiment guérir... Encore faut-il tomber sur le vrai, la rare, celui qui en vaut la peine".
Je suis très content que l'amour puisse guérir... Une idée m'a traversée la tête en te lisant pourtant... en me disant que l'amour était comme un anesthésiant, un état qui fait que (je me parle à moi-même ici car j'ai souvent été amoureux et je ne le suis pas en ce moment) je m'affaiblis, j'oublie un peu de moi-même, je m'éloigne de la toxicité du monde.
Je sais aussi que l'amour reste fragile ou plutôt que les amoureux sont (toujours) fragiles, et en même temps que l'amour (me) grandit, me solidifie, me permet de mieux me voir et de mieux me considérer. Et à ce titre, ne jamais oublier que je suis un être vivant, libre et que l'amour n'est pas une cage. Mais une sorte d'entité fluide où je suis toujours à la fois "un" (ce que je suis et qui ne changera pas ou seulement un chouia, histoire de m'ajuster, m'adapter) et "deux" (avec un autre "un/e").
Qu'est-ce que l'amour "qui en vaut la peine"? Belle image je crois. Qui en vaut la peine à un moment donné de la vie, sans doute. Sommes-nous déterminés, programmés à quelque chose? Si oui, alors il pourrait y avoir d'autres amours... plus tard... quand nous aurons grandi (en sagesse évidemment!) avec la même personne ou avec d'autres car, me semble t-il, dans la vie et dans l'amour (et dans la solitude également) on va de l'avant...
Dedezhu
dedezhu- Messages : 2163
Date d'inscription : 12/02/2013
Age : 69
Localisation : sud-ouest pyrénées
Re: Qu'est ce qui vous a le plus aidé à aller bien ?
Après, tout dépend du type d'amour impliqué. Tout amour n'est pas guérisseur. Je ne considère pas la romance en soi comme étant capable de ça. Je la verrais en effet plus comme un anesthésiant aussi.
Mais il peut (rarement) arriver que la romance s'accompagne aussi d'un sentiment d'unité familiale réel, du sentiment d'être enfin arrivé à bon port... Chez soi, avec l'être qui nous comprend réellement et auquel on ne cache rien. Celui avec lequel on peut enfin faire tomber le masque et se découvrir. Changer certes, mais contrairement à la romance ordinaire, ne pas nier qui l'on est, mais au contraire (re)devenir soi.
Voilà ma définition de l'amour...
Mais il peut (rarement) arriver que la romance s'accompagne aussi d'un sentiment d'unité familiale réel, du sentiment d'être enfin arrivé à bon port... Chez soi, avec l'être qui nous comprend réellement et auquel on ne cache rien. Celui avec lequel on peut enfin faire tomber le masque et se découvrir. Changer certes, mais contrairement à la romance ordinaire, ne pas nier qui l'on est, mais au contraire (re)devenir soi.
Voilà ma définition de l'amour...
Tête d'Ampoule- Messages : 1232
Date d'inscription : 15/01/2014
Localisation : Vortex Temporel
Re: Qu'est ce qui vous a le plus aidé à aller bien ?
Je suis d'accord avec ce que tu dis, tête d'ampoule.
J'espérais beaucoup de l'amour dans ce sens mais je n'ai rien eu...
Je suis contente quand je trouve quelqu'un qui fonctionne comme moi, ma fille par exemple, une collègue qui a analysé de la même façon que moi le modè-le néo-managerial de l'éducation nationale, où on est complètement coupé de la pensée pédagogique et uniquement dans lke pragmatisme...
Mon chien aussi m'aide car il est normal, naturel. Je me souviens de l'avoir retrouvé après être sortie de chez le coiffeur avec une coupe ratée, tellement heureux de me retrouver après une longue attente, je me suis dit, hé bien, tout ça pour ça, et on ne m'a pas reprise à faire attendre mon chien pour courir après ce genre de foutaise.
Qu'est-ce qui ne me fait pas aller bien ? Ce monde factice, plein de promesse et qui prend mon énergie plus qu'il ne donne, c'est très bien,
comme on le voit pourquoi ne pas trouver des voies pour ne pas tomber dans le panneau et vivre quand même mais en dehors de ces moules qui veulent nous formater ?
Ceux qui veulent nous aider sont parfois incapables de nous aider ou bien ils en profitent : face à ces déboires je suis allée voir une psy qui m'a sorti que j'étais certainement Asperger ! (je l'avais trouvée sur un site de psys et ayant dit que je ne comprenais pas certaines formulations j'avais reçu un message comme quoi elle pouvait m'aider)...
moralité ce n'est pas toujours comme on croit qu'on va être aidé...
J'espérais beaucoup de l'amour dans ce sens mais je n'ai rien eu...
Je suis contente quand je trouve quelqu'un qui fonctionne comme moi, ma fille par exemple, une collègue qui a analysé de la même façon que moi le modè-le néo-managerial de l'éducation nationale, où on est complètement coupé de la pensée pédagogique et uniquement dans lke pragmatisme...
Mon chien aussi m'aide car il est normal, naturel. Je me souviens de l'avoir retrouvé après être sortie de chez le coiffeur avec une coupe ratée, tellement heureux de me retrouver après une longue attente, je me suis dit, hé bien, tout ça pour ça, et on ne m'a pas reprise à faire attendre mon chien pour courir après ce genre de foutaise.
Qu'est-ce qui ne me fait pas aller bien ? Ce monde factice, plein de promesse et qui prend mon énergie plus qu'il ne donne, c'est très bien,
comme on le voit pourquoi ne pas trouver des voies pour ne pas tomber dans le panneau et vivre quand même mais en dehors de ces moules qui veulent nous formater ?
Ceux qui veulent nous aider sont parfois incapables de nous aider ou bien ils en profitent : face à ces déboires je suis allée voir une psy qui m'a sorti que j'étais certainement Asperger ! (je l'avais trouvée sur un site de psys et ayant dit que je ne comprenais pas certaines formulations j'avais reçu un message comme quoi elle pouvait m'aider)...
moralité ce n'est pas toujours comme on croit qu'on va être aidé...
Re: Qu'est ce qui vous a le plus aidé à aller bien ?
"J'espérais beaucoup de l'amour dans ce sens mais je n'ai rien eu..."
J'espérais également de l'amour et en même temps je n'espérais pas. Espérer c'est attendre quelque chose qui m'arrange. Quelque chose qui viendrait avec le cœur de l'autre qui prétend (et cela peut-être vrai aussi) m'aimer. Je ne crois pas qu'on aime d'abord, mais qu'on s'aime (sème?) soi-même d'abord. Et qu'on soit aimé pour ce qu'on est c'est alors bien.
Depuis vingt ans je n'espère plus, je (le) vis l'amour, je la vis la solitude, je vis ce que je fais, je fais ce que je vis.
J'ai aimé, j'aime, j'aimerai et j'ai tout eu. J'ai eu beaucoup. Avec elle, j'ai eu beaucoup, avec (une autre) elle, j'ai eu peu.
Je n'attends ni ne cherche. Je ne suis pas nihiliste. Je ne suis pas anarchiste. Je ne sais pas ce que je suis et je suis heureux ainsi.
Je suis ce que je suis au moment où je le suis. Je ne pourrais prétendre à dire, à me définir.
Je suis aussi ce que l'autre, les autres, l'inconnu(e) aimerait trouver en moi ce qu'il (elle) cherche en lui (en elle). Je ne sais pas alors (en avance) qui je pourrais être.
Je me construis au fur et à mesure.
Si je savais qui j'étais, si je savais ce que je voudrais, si je savais ce que j'espère, si je savais ce que j'attends, je serais déjà... une pierre...
Je ne sais rien. Je ne suis rien. J'aime le rien. Le rien c'est mon vide. Mon vide c'est de pas être une pierre.
Mon vide c'est d'être ouvert en permanence. De ne jamais croire que je suis au bout. De ne pas espérer atteindre, de ne pas attendre.
Mon amour c'est de partager à l'instant l'instant.
J'espérais également de l'amour et en même temps je n'espérais pas. Espérer c'est attendre quelque chose qui m'arrange. Quelque chose qui viendrait avec le cœur de l'autre qui prétend (et cela peut-être vrai aussi) m'aimer. Je ne crois pas qu'on aime d'abord, mais qu'on s'aime (sème?) soi-même d'abord. Et qu'on soit aimé pour ce qu'on est c'est alors bien.
Depuis vingt ans je n'espère plus, je (le) vis l'amour, je la vis la solitude, je vis ce que je fais, je fais ce que je vis.
J'ai aimé, j'aime, j'aimerai et j'ai tout eu. J'ai eu beaucoup. Avec elle, j'ai eu beaucoup, avec (une autre) elle, j'ai eu peu.
Je n'attends ni ne cherche. Je ne suis pas nihiliste. Je ne suis pas anarchiste. Je ne sais pas ce que je suis et je suis heureux ainsi.
Je suis ce que je suis au moment où je le suis. Je ne pourrais prétendre à dire, à me définir.
Je suis aussi ce que l'autre, les autres, l'inconnu(e) aimerait trouver en moi ce qu'il (elle) cherche en lui (en elle). Je ne sais pas alors (en avance) qui je pourrais être.
Je me construis au fur et à mesure.
Si je savais qui j'étais, si je savais ce que je voudrais, si je savais ce que j'espère, si je savais ce que j'attends, je serais déjà... une pierre...
Je ne sais rien. Je ne suis rien. J'aime le rien. Le rien c'est mon vide. Mon vide c'est de pas être une pierre.
Mon vide c'est d'être ouvert en permanence. De ne jamais croire que je suis au bout. De ne pas espérer atteindre, de ne pas attendre.
Mon amour c'est de partager à l'instant l'instant.
dedezhu- Messages : 2163
Date d'inscription : 12/02/2013
Age : 69
Localisation : sud-ouest pyrénées
Re: Qu'est ce qui vous a le plus aidé à aller bien ?
.
Dernière édition par Helen M. le Mar 2 Fév 2016 - 2:41, édité 1 fois
Helen M.- Messages : 233
Date d'inscription : 02/03/2013
Age : 48
Localisation : 31
Re: Qu'est ce qui vous a le plus aidé à aller bien ?
Mes amis et puis mes profs... Tous ceux qui ont cru en moi...
Dernière édition par Liloumoi le Jeu 17 Avr 2014 - 11:17, édité 1 fois
Liloumoi- Messages : 93
Date d'inscription : 29/11/2013
Age : 25
Localisation : Bled paumé à côté d'une ville inconnue... Ah non ça c'était avant
Re: Qu'est ce qui vous a le plus aidé à aller bien ?
A Helen M: tu es sur ton chemin circulaire, l'ENSÔ", c'est bien. C'est l'ensô que je pratique également...
Bonne circulation!
Dede
Bonne circulation!
Dede
dedezhu- Messages : 2163
Date d'inscription : 12/02/2013
Age : 69
Localisation : sud-ouest pyrénées
Re: Qu'est ce qui vous a le plus aidé à aller bien ?
dedezhu a écrit:A Helen M: tu es sur ton chemin circulaire, l'ENSÔ", c'est bien. C'est l'ensô que je pratique également...
Bonne circulation!
Dede
Merci Dedezhu. J'avais hésité à le mettre en humeur ...
Mais une image vaut parfois mieux qu'un long discours
Helen M.- Messages : 233
Date d'inscription : 02/03/2013
Age : 48
Localisation : 31
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