Le cerveau d'un zèbre et les antidépresseurs
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Le cerveau d'un zèbre et les antidépresseurs
Il y a quelques années, je prenais des Anti-Dépresseurs et je me suis rendue compte (bien après les avoir arrêtés) les effets secondaires catastrophiques que ça a eu sur moi (prise de poids, abrutissement mais surtout beaucoup de Désinhibition. J'étais agent d'entretien dans des bureaux, voici quelques exemples:
Donc drague lourde et intempestive d'un type sur mon lieu de travail, vêtements très courts, pieds nus sur mon lieu de boulot dans le bureau du dirlo (présent, qui m'a demandé de remettre mes chaussures et que j'ai envoyé boulet). Je chantais à tue-tête (je chante bien, heureusement mais quand même!) et j'en passe.
Une fois stoppé, tout est rentré dans l'ordre, mais bon c'est toujours un peu gênant, quand j'y repense!
Donc question est-ce que les zèbres sont plus sensibles que les NZ aux effets secondaires des AD? Avez-vous subi des trucs similaires?
Donc drague lourde et intempestive d'un type sur mon lieu de travail, vêtements très courts, pieds nus sur mon lieu de boulot dans le bureau du dirlo (présent, qui m'a demandé de remettre mes chaussures et que j'ai envoyé boulet). Je chantais à tue-tête (je chante bien, heureusement mais quand même!) et j'en passe.
Une fois stoppé, tout est rentré dans l'ordre, mais bon c'est toujours un peu gênant, quand j'y repense!
Donc question est-ce que les zèbres sont plus sensibles que les NZ aux effets secondaires des AD? Avez-vous subi des trucs similaires?
anianka05- Messages : 987
Date d'inscription : 08/03/2013
Localisation : Toulouse, dans un corps fait de chair et d'os (je crois...)
Re: Le cerveau d'un zèbre et les antidépresseurs
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Dernière édition par filigrane le Mer 22 Mai 2013 - 8:47, édité 1 fois
filigrane- Messages : 270
Date d'inscription : 16/03/2013
Localisation : IDF
Re: Le cerveau d'un zèbre et les antidépresseurs
Pas sûr d'être zebre non plus.
Mais quand je prenais des anti dépresseurs, je me transformais en zombie. J'étais complètement dans le brouillard, au ralenti, c'était vraiment flippant.
Niveau déshinibition, j'ai eu des effets secondaires aussi, mais rien de vraiment alarmant. J'ai arrêté très vite, je trouvais le remède bien pire que le mal.
Après, je suis très sensible à tous les médicaments. Je suis incroyablement sujette aux effets secondaires de tous les anti inflammatoires que j'ai testés par exemple.
Au final, je me suis rabattu sur des remèdes naturels, qui ont fini par faire effet, sont sains, et ne me rendent pas malade. Et pour la dépression, je me suis débrouillée toute seule.
Alors est ce que les zebres sont plus sensible je n'en sais rien, mais moi je le suis.
Mais quand je prenais des anti dépresseurs, je me transformais en zombie. J'étais complètement dans le brouillard, au ralenti, c'était vraiment flippant.
Niveau déshinibition, j'ai eu des effets secondaires aussi, mais rien de vraiment alarmant. J'ai arrêté très vite, je trouvais le remède bien pire que le mal.
Après, je suis très sensible à tous les médicaments. Je suis incroyablement sujette aux effets secondaires de tous les anti inflammatoires que j'ai testés par exemple.
Au final, je me suis rabattu sur des remèdes naturels, qui ont fini par faire effet, sont sains, et ne me rendent pas malade. Et pour la dépression, je me suis débrouillée toute seule.
Alors est ce que les zebres sont plus sensible je n'en sais rien, mais moi je le suis.
angelisa- Messages : 31
Date d'inscription : 19/04/2013
Age : 39
Re: Le cerveau d'un zèbre et les antidépresseurs
Bravoangelisa a écrit: Et pour la dépression, je me suis débrouillée toute seule.
Peut-être justement que le dépression des zèbres n'est pas une "vraie" dépression. Il paraît qu'hormis les cas de dépressions majeures, les anti-dépresseurs ont une efficacité guère supérieure au placebo. Ce qui est sûr, par contre, c'est qu'en cas de dépressign majeure, on ne peut pas se débrouiller tout seul.
filigrane- Messages : 270
Date d'inscription : 16/03/2013
Localisation : IDF
Re: Le cerveau d'un zèbre et les antidépresseurs
Je ne sais pas filigrane, ma dépression était considérée comme majeure après de nombreuses tentatives de suicide et plusieurs courts séjours en clinique.
Quand je dit que je me suis débrouillée toute seule, ca ne veut pas vraiment dire que je m'en suis sortie. Mais que j'ai laissé le temps au temps. Petit à petit ca va mieux, faut juste trouver la force de se battre pour ca. C'est du moins ma facon de l'avoir vécu.
Je connais quelqu'un sous anti dépresseur. Quelqu'un de tres calme et doux (avec comme sans AD). Un jour, sa boite de médoc était finie, en plien week end à rallonge. Pour la première fois de sa vie, elle a une violente envie de mettre une claque à son fils. Il a 12 ans, jamais elle n'avait envisagé de lui mettre en claque. Il est possible que ca la travaillait de ne plus avoir de médicament, mais chez elle, je suis persuadée qu'ils font effet. Apres, dépression majeure ou pas, j'ignore comment savoir quel est le "degré de dépression".
Quand on va vraiment mal, on a besoin d'aide. Mais laquelle ? Où ? Et le fait de tomber sur des professionels qui ne nous aident absolument pas, ca finit par dégouter. N'étant vraiment pas amatrice de médicaments, c'est pas moi qui conseillerait un psychiatre. Je pense qu'il y a d'autres facons d'avancer.
Quand je dit que je me suis débrouillée toute seule, ca ne veut pas vraiment dire que je m'en suis sortie. Mais que j'ai laissé le temps au temps. Petit à petit ca va mieux, faut juste trouver la force de se battre pour ca. C'est du moins ma facon de l'avoir vécu.
Je connais quelqu'un sous anti dépresseur. Quelqu'un de tres calme et doux (avec comme sans AD). Un jour, sa boite de médoc était finie, en plien week end à rallonge. Pour la première fois de sa vie, elle a une violente envie de mettre une claque à son fils. Il a 12 ans, jamais elle n'avait envisagé de lui mettre en claque. Il est possible que ca la travaillait de ne plus avoir de médicament, mais chez elle, je suis persuadée qu'ils font effet. Apres, dépression majeure ou pas, j'ignore comment savoir quel est le "degré de dépression".
Quand on va vraiment mal, on a besoin d'aide. Mais laquelle ? Où ? Et le fait de tomber sur des professionels qui ne nous aident absolument pas, ca finit par dégouter. N'étant vraiment pas amatrice de médicaments, c'est pas moi qui conseillerait un psychiatre. Je pense qu'il y a d'autres facons d'avancer.
angelisa- Messages : 31
Date d'inscription : 19/04/2013
Age : 39
Re: Le cerveau d'un zèbre et les antidépresseurs
intéressant si comme vous vous êtes mort saoul après 2 verres de vin, ...
je pensais que j'avais un problème de foie car c'est l'organe qui traite l'alcool, Jamais compris pour quoi j'étais soul facilement
Bizarrement je pense que les dépressions par lesquelles je suis passé m'ont rendu un un peu plus alerte,
un peu comme si je faisais une propre mise à jour de mon système nerveux ...
je pensais que j'avais un problème de foie car c'est l'organe qui traite l'alcool, Jamais compris pour quoi j'étais soul facilement
Bizarrement je pense que les dépressions par lesquelles je suis passé m'ont rendu un un peu plus alerte,
un peu comme si je faisais une propre mise à jour de mon système nerveux ...
legarsenquestion- Messages : 214
Date d'inscription : 03/04/2013
Age : 34
Localisation : poit'
Re: Le cerveau d'un zèbre et les antidépresseurs
Me concernant j'étais vraiment en dépression et ces médicaments m'ont quand même aidée à refaire surface (sans: rideaux fermés, robe de chambre, peu d'hygiène, télé éteinte sur mon fauteuil toute la journée ou presque). Et avec j'ai recommencé à vivre davantage. Malheureusement, il y a eu les effets cités plus hauts. Mais j'ai commencé à briser le cycle d'échec. Et la pente s'est adoucie.
Pour ce qui en est de sortir de la dépression, il existe des méthodes alternatives auxquelles on ne pense presque jamais: nettoyage en super profondeur de son organisme, suppression de certains aliments comme le sucre raffiné, le dépistage d'une éventuelle intoxication aux métaux lourds, diminution des ondes magnétiques autour de soi (télé, wifi, microonde etc). Les idées noires restent mais la manière de les vivre ne sont pas du tout les mêmes en fonction de l'état de votre corps. Et j'en ai fait l'expérience, personnellement. Je conseille à tout le monde de prendre contact avec des centres de jeûn, comme jeûn et randonnées et de vous y essayer. Je ne l'ai pas encore fait car pas assez de sous, mais lorsque j'aurais à nouveau un travail, ce sera mon prochain objectif.
Mon traitement actuel, qui m'a sortie de ma tristesse permanente qui durait depuis des années, a été une cure de purée d'amande et de miel (super riches en minéraux et vitamines) par exemple. Je ne suis plus carencée et je vous garantis la différence!
Pour ce qui en est de sortir de la dépression, il existe des méthodes alternatives auxquelles on ne pense presque jamais: nettoyage en super profondeur de son organisme, suppression de certains aliments comme le sucre raffiné, le dépistage d'une éventuelle intoxication aux métaux lourds, diminution des ondes magnétiques autour de soi (télé, wifi, microonde etc). Les idées noires restent mais la manière de les vivre ne sont pas du tout les mêmes en fonction de l'état de votre corps. Et j'en ai fait l'expérience, personnellement. Je conseille à tout le monde de prendre contact avec des centres de jeûn, comme jeûn et randonnées et de vous y essayer. Je ne l'ai pas encore fait car pas assez de sous, mais lorsque j'aurais à nouveau un travail, ce sera mon prochain objectif.
Mon traitement actuel, qui m'a sortie de ma tristesse permanente qui durait depuis des années, a été une cure de purée d'amande et de miel (super riches en minéraux et vitamines) par exemple. Je ne suis plus carencée et je vous garantis la différence!
anianka05- Messages : 987
Date d'inscription : 08/03/2013
Localisation : Toulouse, dans un corps fait de chair et d'os (je crois...)
Re: Le cerveau d'un zèbre et les antidépresseurs
Je prends des anti-dépresseurs depuis 6 mois (fluoxetine = prozac) à 20mg donc la plus petite dose, et j'en suis à la fin de ma plaquette donc arrêt total.
Bilan : Merci à ces molécules. Elles m'ont permis au moins de sortir la tête hors de l'eau et de recommencer à vivre. La dépression ne se soigne pas avec un coup de baguette magique. Les médicaments sont là pour vous aider à ne pas rester prostrés au fond de votre lit, et à ne pas ressasser vos idées noires qui vous empêchent de voir la vie autrement.
Mon avis c'est que la dépression, c'est un signal d'alarme de notre corps et esprit. Donc si on ne s'occupe pas en même temps du traitement des causes profondes de ce qui nous a amené, il y a peu de chances que cela réussisse.
En même temps que je prends ces médicaments, je surveille mon alimentation, je fais du sport, j'essaie d'avoir une vie relationnelle calme et enrichissante, des longs moments de repos, des réflexions et discussions par mes lectures, de l'entretien de moi-même physiquement. J'ai repris un travail, changé d'orientation, je me suis mise à conduire, et à me remettre à rêver d'un avenir optimiste et plaisant.
J'ai eu deux accès de colère violent, j'ai jeté une boîte de chocolat dans la tête de mon frère, et un briquet contre la vitre (ce qui l'a cassée). J'étais vraiment très en colère et je voulais le montrer bruyamment. Mais sinon, mon comportement n'a pas changé outre mesure. Je n'ai pas pris de poids vu que je me suis entretenue.
On verra après l'arrêt comment tourne mon cerveau et mon corps. Je crois qu'il ne faut pas trop focaliser. J'ai souvent oublié mon AD le matin tellement on finit par ne plus y penser. Courage à tous ceux qui traversent un épisode dépressif. Je pense que concernant un Z, c'est différent que pour la majorité des gens. Nous avons des fonctionnements bien spécifiques qui nous conduisent à nous négliger par exemple, à ne pas voir nos limites, c'était mon cas.
Bilan : Merci à ces molécules. Elles m'ont permis au moins de sortir la tête hors de l'eau et de recommencer à vivre. La dépression ne se soigne pas avec un coup de baguette magique. Les médicaments sont là pour vous aider à ne pas rester prostrés au fond de votre lit, et à ne pas ressasser vos idées noires qui vous empêchent de voir la vie autrement.
Mon avis c'est que la dépression, c'est un signal d'alarme de notre corps et esprit. Donc si on ne s'occupe pas en même temps du traitement des causes profondes de ce qui nous a amené, il y a peu de chances que cela réussisse.
En même temps que je prends ces médicaments, je surveille mon alimentation, je fais du sport, j'essaie d'avoir une vie relationnelle calme et enrichissante, des longs moments de repos, des réflexions et discussions par mes lectures, de l'entretien de moi-même physiquement. J'ai repris un travail, changé d'orientation, je me suis mise à conduire, et à me remettre à rêver d'un avenir optimiste et plaisant.
J'ai eu deux accès de colère violent, j'ai jeté une boîte de chocolat dans la tête de mon frère, et un briquet contre la vitre (ce qui l'a cassée). J'étais vraiment très en colère et je voulais le montrer bruyamment. Mais sinon, mon comportement n'a pas changé outre mesure. Je n'ai pas pris de poids vu que je me suis entretenue.
On verra après l'arrêt comment tourne mon cerveau et mon corps. Je crois qu'il ne faut pas trop focaliser. J'ai souvent oublié mon AD le matin tellement on finit par ne plus y penser. Courage à tous ceux qui traversent un épisode dépressif. Je pense que concernant un Z, c'est différent que pour la majorité des gens. Nous avons des fonctionnements bien spécifiques qui nous conduisent à nous négliger par exemple, à ne pas voir nos limites, c'était mon cas.
Invité- Invité
Re: Le cerveau d'un zèbre et les antidépresseurs
Félicitations pour cette prise en main!
anianka05- Messages : 987
Date d'inscription : 08/03/2013
Localisation : Toulouse, dans un corps fait de chair et d'os (je crois...)
Re: Le cerveau d'un zèbre et les antidépresseurs
Colours a écrit:Mon avis c'est que la dépression, c'est un signal d'alarme de notre corps et esprit. Donc si on ne s'occupe pas en même temps du traitement des causes profondes de ce qui nous a amené, il y a peu de chances que cela réussisse.
En même temps que je prends ces médicaments, je surveille mon alimentation, je fais du sport, j'essaie d'avoir une vie relationnelle calme et enrichissante, des longs moments de repos, des réflexions et discussions par mes lectures, de l'entretien de moi-même physiquement. J'ai repris un travail, changé d'orientation, je me suis mise à conduire, et à me remettre à rêver d'un avenir optimiste et plaisant.
Il y a longtemps que je n'ai pas souffert de ces accès de dépression qui m'ont parfois totalement mis par terre par le passé. Je retrouve dans ton témoignage les causes (surmenage souvent) et les solutions (ci-dessus). Les anti-dépresseurs m'ont aidé un temps, mais un changement professionnel, une activité physique régulière, un travail d'acceptation de soi (et au final toutes les informations sur la douance et ses risques et les limites à ne pas dépasser, ou pas trop longtemps...) ont pris le relais.
Il faut savoir s'occuper de soi, se laisser vivre un peu, retrouver de l'estime pour soi, et essayer de trouver les environnements (amicaux, professionnels, de loisirs et de repos) qui nous conviennent et nous équilibrent.
Vaste chantier.
Bird- Messages : 1603
Date d'inscription : 15/04/2011
Re: Le cerveau d'un zèbre et les antidépresseurs
Moi j'ai pris un anti-dépresseur il y a 15 ans pour un gros burn-out, et j'en reprends actuellement pour la même raison. Cette nouvelle fois j'ai commencé par un sérotoninergique (la fluoxétine), mais ça n'allait pas du tout, beaucoup d'effets secondaires, tout le temps sur les nerfs, pas dormir, et autres choses.
J'ai essayé un tricyclique (seropram) mais idem. Pas terrible. J'en suis donc revenu au produit que je prenais déjà il y a 15 ans et ça me convient parfaitement; pas d'effets secondaires. Je pense que tout cela est personnel,
chacun réagit différemment aux diverses molécules.
J'ai essayé un tricyclique (seropram) mais idem. Pas terrible. J'en suis donc revenu au produit que je prenais déjà il y a 15 ans et ça me convient parfaitement; pas d'effets secondaires. Je pense que tout cela est personnel,
chacun réagit différemment aux diverses molécules.
Aline-Maryse- Messages : 16
Date d'inscription : 05/05/2013
Age : 50
Localisation : Aigle
Re: Le cerveau d'un zèbre et les antidépresseurs
Je ne sais pas si une différence de réaction existe entre zebres et non-zebres. Les effets secondaires varient surtout selon la molécule et d'autres facteurs personnels (motif de dépression, anxiété, tocs...).
Comme cela a déjà été dit plus haut, les antidépresseurs ne sont efficaces qu'en cas de dépression majeure.
De plus, un de ces médicaments est en cours d'analyse par la haute autorité de santé, le prozac (fluoxetine) car il provoque impulsivité et desinhibition, le risque étant surtout violence et tentatives de suicide.
Après je me pose la même question, est-ce que chez les zebres la dépression est une vraie dépression et pas "simplement" une hypersensisibilité, empathie... au monde extérieur donc que tous ces médicaments ne peuvent pas vraiment nous "guérir".
Comme cela a déjà été dit plus haut, les antidépresseurs ne sont efficaces qu'en cas de dépression majeure.
De plus, un de ces médicaments est en cours d'analyse par la haute autorité de santé, le prozac (fluoxetine) car il provoque impulsivité et desinhibition, le risque étant surtout violence et tentatives de suicide.
Après je me pose la même question, est-ce que chez les zebres la dépression est une vraie dépression et pas "simplement" une hypersensisibilité, empathie... au monde extérieur donc que tous ces médicaments ne peuvent pas vraiment nous "guérir".
Tsipia- Messages : 30
Date d'inscription : 30/04/2013
Re: Le cerveau d'un zèbre et les antidépresseurs
Moi c'était une vraie dépression. Malheureusement, c'est une question qui ne trouvera de réponses qu'après de longues études empiriques et en labo (échantillon d'individus Z ou pas, stats concernant les effets...) En plus ça restera hypothétique mais ma question m'intéresse quand même! (Normale, c'est moi qui l'ai posée!)
anianka05- Messages : 987
Date d'inscription : 08/03/2013
Localisation : Toulouse, dans un corps fait de chair et d'os (je crois...)
Re: Le cerveau d'un zèbre et les antidépresseurs
Ah les drogué(e)s !
Uccen- Messages : 2369
Date d'inscription : 26/04/2013
Age : 107
Localisation : Awras
Re: Le cerveau d'un zèbre et les antidépresseurs
bonjours,
mon cas est un peu a part car je fume des chose illégale très régulièrement donc mon corps ne réagit pas pareille que le votre. sa fait 4 ans que je m'en sert comme antidépresseurs. mais sa fait 1 ans que je dort très mal et que je fait énormément de cauchemar (toute les nuit je me réveillais en pleure) c'est peu être a cause du cana je le nie pas non plus mais je pense que je n'arrive a calmer mon mal être la nuit.
j'en ai parler a mon médecin qui voulait me donner 1g d'atarax par jours. je trouvais sa trop et j'ai décider d'en prendre 1/2 comprimer de 25G le soir avant de me couché et franchement je fait beaucoup mon de cauchemar. je me sens reposer... je réagit très bien.
mon cas est un peu a part car je fume des chose illégale très régulièrement donc mon corps ne réagit pas pareille que le votre. sa fait 4 ans que je m'en sert comme antidépresseurs. mais sa fait 1 ans que je dort très mal et que je fait énormément de cauchemar (toute les nuit je me réveillais en pleure) c'est peu être a cause du cana je le nie pas non plus mais je pense que je n'arrive a calmer mon mal être la nuit.
j'en ai parler a mon médecin qui voulait me donner 1g d'atarax par jours. je trouvais sa trop et j'ai décider d'en prendre 1/2 comprimer de 25G le soir avant de me couché et franchement je fait beaucoup mon de cauchemar. je me sens reposer... je réagit très bien.
yrana- Messages : 58
Date d'inscription : 24/08/2012
Age : 31
Localisation : je ne sais pas trés bien, dans ma tête?
Re: Le cerveau d'un zèbre et les antidépresseurs
coucou Yrana, l'atarax c'est un anxiolytique, mais pas un anti-dépresseur
filigrane- Messages : 270
Date d'inscription : 16/03/2013
Localisation : IDF
Re: Le cerveau d'un zèbre et les antidépresseurs
a je croyer je connais pas tres bien les differences
yrana- Messages : 58
Date d'inscription : 24/08/2012
Age : 31
Localisation : je ne sais pas trés bien, dans ma tête?
Re: Le cerveau d'un zèbre et les antidépresseurs
C'est d'la bonne!Uccen a écrit:Ah les drogué(e)s !
Tsipia- Messages : 30
Date d'inscription : 30/04/2013
Re: Le cerveau d'un zèbre et les antidépresseurs
Bonjour,
Pour en avoir pris très longtemps, je peux affirmer que les antidepresseurs n' entravent pas seulement les idées noires, mais aussi toute pensée. Il y a des cas où ils doivent être prescrits, pour éviter un suicide. Mais je pense que pour un zèbre il n' y a plus de joie de vivre possible avec une telle entrave de la pensée, et donc qu'il est illusoire d' espérer guérir AVANT d' avoir cessé le traitement.
Pour en avoir pris très longtemps, je peux affirmer que les antidepresseurs n' entravent pas seulement les idées noires, mais aussi toute pensée. Il y a des cas où ils doivent être prescrits, pour éviter un suicide. Mais je pense que pour un zèbre il n' y a plus de joie de vivre possible avec une telle entrave de la pensée, et donc qu'il est illusoire d' espérer guérir AVANT d' avoir cessé le traitement.
lynx25- Messages : 63
Date d'inscription : 21/03/2012
Re: Le cerveau d'un zèbre et les antidépresseurs
coucouc lynx, si tu peux arrèter ton anti-depresseur (en continuant à vivre normalement), c'est forcément que tu es déjà un peu guéri non?
filigrane- Messages : 270
Date d'inscription : 16/03/2013
Localisation : IDF
Re: Le cerveau d'un zèbre et les antidépresseurs
Disons que ça allait mieux (plus d' envie suicidaire) mais que je me couchais toujours à 19h, parfois 18 h, et que je faisais encore des siestes de 3-4 heures tous les après-midi, et ce sans avoir spécialement sommeil, juste pour "decrocher" de la vie...
Mais j' ai arreté les anti depresseurs d' un coup, à l' occasion d' un déménagement : je n' avais plus de comprimés, et très occupé, j' ai laissé traîner une semaine, et comme les symptômes de manque étaient raisonnablement supportables, j' ai décidé de poursuivre l' expérience. Dans un premier temps, j' ai eu une exacerbation de l' émotivité, j' avais des sanglots régulièrement devant une émotion esthétique, par exemple en jouant de la musique, ou même en pensant à de la musique. C' est rentré dans l' ordre en un mois, cependant je ressens plus d' émotions maintenant que sous Anafranil et j' en suis bien content.
Depuis l' arrêt, fin février, je me couche entre 10h30 et minuit, et je ne fais plus de sieste, je n' en ressens plus du tout le besoin, sauf exceptionnellement en cas de fatigue physique occasionnelle.
Pour la capacité à penser, j'ai l'impression d' une renaissance, d' avoir été bridé pendant des années. Du coup je ne m' ennuie plus, et la vie reprend de la saveur.
J' avais aussi un toc qui me mettait en danger, presque une auto-mutilation avec un risque permanent d' infection depuis des années. Ca a aussi complètement disparu avec l' arrêt du traitement.
Le problème avec ces antidepresseurs, c' est qu' en les prenant, on ne peut plus faire la distinction entre leurs mauvais effets, et les symptômes de la depression. Donc ça risque de durer...
Donc ok pour dire que les antidepresseurs peuvent être utiles
Mais pas d' accord pour dire qu'ils sont inofensifs, tout bons et tout gentils, et qu'ils sont des solutions à tous les états depressifs. Pour passer le cap d 'une crise aigue, oui. Sur des années, j'ai des doutes.
Quand un médecin prend la décision d' entraver chimiquement le cerveau d' un patient, il prend en général cette décision tout seul, parce qu'il met en balance cette mutilation temporaire avec le risque d' un suicide. Le problème est qu'il présente au patient les antidepresseurs comme des bonbons qui rendent plus heureux...
Je pense que zebritude et anti depresseurs ne font pas bon ménage en général.
Mais j' ai arreté les anti depresseurs d' un coup, à l' occasion d' un déménagement : je n' avais plus de comprimés, et très occupé, j' ai laissé traîner une semaine, et comme les symptômes de manque étaient raisonnablement supportables, j' ai décidé de poursuivre l' expérience. Dans un premier temps, j' ai eu une exacerbation de l' émotivité, j' avais des sanglots régulièrement devant une émotion esthétique, par exemple en jouant de la musique, ou même en pensant à de la musique. C' est rentré dans l' ordre en un mois, cependant je ressens plus d' émotions maintenant que sous Anafranil et j' en suis bien content.
Depuis l' arrêt, fin février, je me couche entre 10h30 et minuit, et je ne fais plus de sieste, je n' en ressens plus du tout le besoin, sauf exceptionnellement en cas de fatigue physique occasionnelle.
Pour la capacité à penser, j'ai l'impression d' une renaissance, d' avoir été bridé pendant des années. Du coup je ne m' ennuie plus, et la vie reprend de la saveur.
J' avais aussi un toc qui me mettait en danger, presque une auto-mutilation avec un risque permanent d' infection depuis des années. Ca a aussi complètement disparu avec l' arrêt du traitement.
Le problème avec ces antidepresseurs, c' est qu' en les prenant, on ne peut plus faire la distinction entre leurs mauvais effets, et les symptômes de la depression. Donc ça risque de durer...
Donc ok pour dire que les antidepresseurs peuvent être utiles
Mais pas d' accord pour dire qu'ils sont inofensifs, tout bons et tout gentils, et qu'ils sont des solutions à tous les états depressifs. Pour passer le cap d 'une crise aigue, oui. Sur des années, j'ai des doutes.
Quand un médecin prend la décision d' entraver chimiquement le cerveau d' un patient, il prend en général cette décision tout seul, parce qu'il met en balance cette mutilation temporaire avec le risque d' un suicide. Le problème est qu'il présente au patient les antidepresseurs comme des bonbons qui rendent plus heureux...
Je pense que zebritude et anti depresseurs ne font pas bon ménage en général.
lynx25- Messages : 63
Date d'inscription : 21/03/2012
Re: Le cerveau d'un zèbre et les antidépresseurs
Les AD modifient la chimie du cerveau, c'est loin d'être anodin. Rien que le fait d'y penser me faire prendre conscience de toute l'ampleur de la gravité du geste d'assimilation. Mais ça peut aider quand même.
anianka05- Messages : 987
Date d'inscription : 08/03/2013
Localisation : Toulouse, dans un corps fait de chair et d'os (je crois...)
Re: Le cerveau d'un zèbre et les antidépresseurs
.
Dernière édition par filigrane le Mer 22 Mai 2013 - 9:02, édité 1 fois
filigrane- Messages : 270
Date d'inscription : 16/03/2013
Localisation : IDF
Re: Le cerveau d'un zèbre et les antidépresseurs
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-
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Dernière édition par dessein le Jeu 27 Juin 2013 - 10:41, édité 1 fois
dessein- Messages : 3074
Date d'inscription : 24/02/2012
Age : 55
Re: Le cerveau d'un zèbre et les antidépresseurs
.
Dernière édition par filigrane le Mer 22 Mai 2013 - 9:33, édité 1 fois
filigrane- Messages : 270
Date d'inscription : 16/03/2013
Localisation : IDF
Re: Le cerveau d'un zèbre et les antidépresseurs
oui oui
tout ce que je dis est à prendre avec les pincettes
tout ce que je dis est à prendre avec les pincettes
dessein- Messages : 3074
Date d'inscription : 24/02/2012
Age : 55
Re: Le cerveau d'un zèbre et les antidépresseurs
je voulais rajouter aussi que quand j'ai été en demande de psy sans rien y connaitre on m'a filé un n° sur un post it (que j'ai gardé un an dans mon sac avant de m'en servir...)
à l'epoque je ne savia spas la diffrence entre psy... chologue, chiatre, therapeute et autre.
je suis tombée sur qq un qui n'en donnait pas (sauf ndélires en gros...) je ne sais pas mais je pense que chez qq un d'autre j'y aurai eu droit (et les aurait pris)
en effet on m'en a même proposé plus tard chez le generaliste les deux fois ou mes parents sont morts, alors que je gérais, en larmes certes mais en savant ce que je traversais.
je peux pleurer et être "calée" en même temps mais apparemment tous les medecins ne peuvent pas le concevoir.
attention au regard de l'autre.
à l'epoque je ne savia spas la diffrence entre psy... chologue, chiatre, therapeute et autre.
je suis tombée sur qq un qui n'en donnait pas (sauf ndélires en gros...) je ne sais pas mais je pense que chez qq un d'autre j'y aurai eu droit (et les aurait pris)
en effet on m'en a même proposé plus tard chez le generaliste les deux fois ou mes parents sont morts, alors que je gérais, en larmes certes mais en savant ce que je traversais.
je peux pleurer et être "calée" en même temps mais apparemment tous les medecins ne peuvent pas le concevoir.
attention au regard de l'autre.
dessein- Messages : 3074
Date d'inscription : 24/02/2012
Age : 55
Re: Le cerveau d'un zèbre et les antidépresseurs
La dépression et le chagrin, ce sont deux choses très différentes.
Mais c'est vrai que les généralistes ne sont pas toujours très bien formés, même si a priori des efforts sont faits.
Le regard de l'autre pour ceux qui prennent des anti-dépresseurs (ou d'autres psychotropes) n'est pas tendre, vaut mieux ne pas en parler.
Le regard de l'autre quand on détone un petit peu est rarement tendre de toute façon.
Mais c'est vrai que les généralistes ne sont pas toujours très bien formés, même si a priori des efforts sont faits.
Le regard de l'autre pour ceux qui prennent des anti-dépresseurs (ou d'autres psychotropes) n'est pas tendre, vaut mieux ne pas en parler.
Le regard de l'autre quand on détone un petit peu est rarement tendre de toute façon.
filigrane- Messages : 270
Date d'inscription : 16/03/2013
Localisation : IDF
dessein- Messages : 3074
Date d'inscription : 24/02/2012
Age : 55
Re: Le cerveau d'un zèbre et les antidépresseurs
http://www.drugwatch.com/ssri/suicide/
http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/07/26/des-agents-commerciaux-de-gsk-auraient-ete-formes-pour-soudoyer-des-medecins_3454010_3234.html
http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/07/26/des-agents-commerciaux-de-gsk-auraient-ete-formes-pour-soudoyer-des-medecins_3454010_3234.html
Dernière édition par dessein le Sam 27 Juil 2013 - 22:11, édité 1 fois
dessein- Messages : 3074
Date d'inscription : 24/02/2012
Age : 55
Re: Le cerveau d'un zèbre et les antidépresseurs
FDA Changes on Antidepressant Labeling
1990
FDA considers risk of antidepressants increasing suicidality in public hearing, but does not find enough evidence to change labels.
1996
FDA researcher writes to Pfizer to note the increased frequency of reports of suicidality in young patients during Zoloft clinical trials.
October
2003
FDA warns doctors that studies cannot rule out increased suicidal thinking in children taking antidepressants.
December 2003
British drug regulators advise doctors not to use certain antidepressants in children.
Oct. 12,
2004
Former FDA chief safety investigator testifies even before Prozac, Paxil and Zoloft were on the U. S. market, he believed these drugs could cause mania, leading to violence.
Oct. 15
2004
FDA orders all manufacturers of antidepressant medications to add a black-box warning that they may increase suicidality in children and adolescents.
2005
FDA sends out a public health advisory, warning that all antidepressants increase suicidal behavior in adults and announcing that studies of the effects of antidepressants would be under review. FDA goes on to review 295 individual antidepressant trials of 77,000 adults with major depressive disorder. As a result, health care professionals are informed of risk of suicidality.
2006
FDA recommends that children should not take Zoloft, as it increases suicidal thinking or behavior in 1 out of 50 young patients. FDA advises doctors to observe pediatric patients taking antidepressants once a week, face to face.
2007
FDA adds to the black-box warning on certain antidepressants, cautioning that increased suicidal thoughts and behaviors are a possible side effect of the medications for adults ages 18-24 during initial treatment.
2010
A study of nine years of data, published in 2010, shows that the suicide risk is the same across SSRI drug types.
1990
FDA considers risk of antidepressants increasing suicidality in public hearing, but does not find enough evidence to change labels.
1996
FDA researcher writes to Pfizer to note the increased frequency of reports of suicidality in young patients during Zoloft clinical trials.
October
2003
FDA warns doctors that studies cannot rule out increased suicidal thinking in children taking antidepressants.
December 2003
British drug regulators advise doctors not to use certain antidepressants in children.
Oct. 12,
2004
Former FDA chief safety investigator testifies even before Prozac, Paxil and Zoloft were on the U. S. market, he believed these drugs could cause mania, leading to violence.
Oct. 15
2004
FDA orders all manufacturers of antidepressant medications to add a black-box warning that they may increase suicidality in children and adolescents.
2005
FDA sends out a public health advisory, warning that all antidepressants increase suicidal behavior in adults and announcing that studies of the effects of antidepressants would be under review. FDA goes on to review 295 individual antidepressant trials of 77,000 adults with major depressive disorder. As a result, health care professionals are informed of risk of suicidality.
2006
FDA recommends that children should not take Zoloft, as it increases suicidal thinking or behavior in 1 out of 50 young patients. FDA advises doctors to observe pediatric patients taking antidepressants once a week, face to face.
2007
FDA adds to the black-box warning on certain antidepressants, cautioning that increased suicidal thoughts and behaviors are a possible side effect of the medications for adults ages 18-24 during initial treatment.
2010
A study of nine years of data, published in 2010, shows that the suicide risk is the same across SSRI drug types.
dessein- Messages : 3074
Date d'inscription : 24/02/2012
Age : 55
Re: Le cerveau d'un zèbre et les antidépresseurs
Je ne sais pas encore si je suis zèbre, mais mon éventuelle zébritude a un rapport avec la "dépression" que je suis supposé traverser. Je m'explique.
Après des années passées à me lamenter auprès de mes rares proches, je me suis enfin décidé à sauter le pas. J'ai donc déballé mes problèmes existentiels à mon médecin généraliste. Diagnostic d'icelle : dépression grave. Traitement : Paroxétine 20mg, un comprimé par jour. C'était en décembre 2011.
Au début ce fut super : euphorie, la vie est belle, troulalaitou. Mais à l'époque, j'avais une tâche intéressante au boulot, et je débutais dans l'écriture, avec inscription sur un forum d'entraide, donc travail, échanges virtuels, rencontres IRL, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, youpi. Cela dura six mois environ. La question est : quel a été l'apport des différents ingrédients.
Puis le boulot devint pire qu'inintéressant (je dirais d'un intérêt négatif), un clash se produisit sur le forum avec surréaction de ma part (hypersensibilité sans doute), et mon euphorie laissa la place à un état stable pas très reluisant. Depuis lors j'ai l'impression que l'antidépresseur n'est qu'une béquille sans laquelle je tomberais : en effet, j'ai fait l'expérience de passer à demi-dose, afin à terme d'arrêter en douceur ; à chaque fois, la journée a été atroce, avec idées noires, voire pensées de suicide etc. Je suis repassé presto à dose pleine.
Bref, utiles ou pas, je ne saurais dire. Autre élément intéressant au dossier : dernièrement je suis parti rencontrer d'autres apprentis écrivains. Ce jour-là, changement dans ma routine, je me suis rendu compte le soir que j'avais oublié de prendre ma dose du matin. Pourtant la journée s'était très bien passée, avec juste un léger sentiment de tristesse dont je ne trouvais pas la cause sur le moment... distrait je suis, voire pire. Tout ça parce que je n'avais fait que papoter (et entendre papoter aussi) pendant des heures avec des personnes intéressantes dans une très bonne ambiance. J'ajoute que j'ai perdu mes lunettes de vue lors du voyage de retour, je n'arrive même pas à me rappeler des circonstances.
Pendant toute cette période de traitement, soit presque deux ans, je n'ai jamais eu d'arrêt de travail, ni de séjour en établissement. Et au final rien n'est résolu. Je demande donc à voir un psychiatre. J'obtiens un rendez-vous pour dans trois mois (le monde doit être plein de fous), et à la première visite, la psy me catalogue comme zèbre, et je repars avec le livre de Jeanne Siaud-Facchin... voilà pourquoi je suis sur ce forum, quelques détails se trouvent dans ma présentation.
Voilà ma contribution au sujet. Merci d'avoir lu ce pavé (regardez en dessous, je suis sûr que vous verrez la plage, c'est les vacances).
Après des années passées à me lamenter auprès de mes rares proches, je me suis enfin décidé à sauter le pas. J'ai donc déballé mes problèmes existentiels à mon médecin généraliste. Diagnostic d'icelle : dépression grave. Traitement : Paroxétine 20mg, un comprimé par jour. C'était en décembre 2011.
Au début ce fut super : euphorie, la vie est belle, troulalaitou. Mais à l'époque, j'avais une tâche intéressante au boulot, et je débutais dans l'écriture, avec inscription sur un forum d'entraide, donc travail, échanges virtuels, rencontres IRL, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, youpi. Cela dura six mois environ. La question est : quel a été l'apport des différents ingrédients.
Puis le boulot devint pire qu'inintéressant (je dirais d'un intérêt négatif), un clash se produisit sur le forum avec surréaction de ma part (hypersensibilité sans doute), et mon euphorie laissa la place à un état stable pas très reluisant. Depuis lors j'ai l'impression que l'antidépresseur n'est qu'une béquille sans laquelle je tomberais : en effet, j'ai fait l'expérience de passer à demi-dose, afin à terme d'arrêter en douceur ; à chaque fois, la journée a été atroce, avec idées noires, voire pensées de suicide etc. Je suis repassé presto à dose pleine.
Bref, utiles ou pas, je ne saurais dire. Autre élément intéressant au dossier : dernièrement je suis parti rencontrer d'autres apprentis écrivains. Ce jour-là, changement dans ma routine, je me suis rendu compte le soir que j'avais oublié de prendre ma dose du matin. Pourtant la journée s'était très bien passée, avec juste un léger sentiment de tristesse dont je ne trouvais pas la cause sur le moment... distrait je suis, voire pire. Tout ça parce que je n'avais fait que papoter (et entendre papoter aussi) pendant des heures avec des personnes intéressantes dans une très bonne ambiance. J'ajoute que j'ai perdu mes lunettes de vue lors du voyage de retour, je n'arrive même pas à me rappeler des circonstances.
Pendant toute cette période de traitement, soit presque deux ans, je n'ai jamais eu d'arrêt de travail, ni de séjour en établissement. Et au final rien n'est résolu. Je demande donc à voir un psychiatre. J'obtiens un rendez-vous pour dans trois mois (le monde doit être plein de fous), et à la première visite, la psy me catalogue comme zèbre, et je repars avec le livre de Jeanne Siaud-Facchin... voilà pourquoi je suis sur ce forum, quelques détails se trouvent dans ma présentation.
Voilà ma contribution au sujet. Merci d'avoir lu ce pavé (regardez en dessous, je suis sûr que vous verrez la plage, c'est les vacances).
Re: Le cerveau d'un zèbre et les antidépresseurs
Hé oui.... les AD ne règlent rien. J'en parlais avant-hier à un zèbre-ami à qui on vient d'en prescrire.
Invité- Invité
Re: Le cerveau d'un zèbre et les antidépresseurs
Je ne dirais pas ça, je pense qu'au début ils ont donné un petit coup de fouet à un organisme à plat.Mary Poppins a écrit:Hé oui.... les AD ne règlent rien. J'en parlais avant-hier à un zèbre-ami à qui on vient d'en prescrire.
Cela dit, si la "dépression" (je ne sais finalement pas si c'est est une, peut-être que la psy saura m'éclairer à ce sujet) est due au fait que je suis un zèbre qui s'ignorait, alors évidemment le traitement se déduit de lui-même. Je dirai même qu'il a commencé, je me sens beaucoup mieux, zèbre ou pas. Et je continue de prendre les comprimés.
Re: Le cerveau d'un zèbre et les antidépresseurs
Oui, pour moi qui en ai pris aussi à une période dépressive, ça m'avait "lissée" et permis de passer le cap. Et j'avais eu bien du mal à arrêter. Les AD n'avait toutefois pas réglé mon problème qui étaient la rupture et pourquoi je me sentais détruite à ce point.
Pour mon ami, ils ne règleront rien car ils sont prescrits pour régler des problèmes dûs en grande partie à la zébritude et à une relation amoureuse dont elle n'a que le nom.
Pour mon ami, ils ne règleront rien car ils sont prescrits pour régler des problèmes dûs en grande partie à la zébritude et à une relation amoureuse dont elle n'a que le nom.
Invité- Invité
Re: Le cerveau d'un zèbre et les antidépresseurs
Je prends un antidépresseur pour la première fois de ma vie (en plus des anxiolytiques). Ca a pour but de rééquilibrer mon psychisme et si ça me fait dormir, je l'accepte, car ça ne durera pas. En fait, je pense que je suis trop cérébrale (je raisonne trop) et que les émotions (l'hémisphère droit du cerveau) sont fragiles. J'imagine une balance : le raisonnement d'un côté qui pèse de tout son poids, et les émotions de l'autre côté qui font moins le poids ; elles sont donc plus fragiles et c'est pourquoi je suis hypersensible, hyperémotive.
Donc les antidépresseurs me font dormir (il faut choisir le bon antidépresseur, celui qui nous convient) et pour moi, cela donne "du poids" à la détente, au repos, qui je pense sont liés au cerveau droit, donc aux émotions.
Accepter non pas d'être shootée, mais d'être un peu plus endormie est un passage nécessaire pour se rééquilibrer et élever le niveau des émotions, du ressenti.
Sinon, quand le raisonnement est trop important (lourd sur la balance), les émotions ne font pas le poids (sur la balance) ; or, ce sont les émotions qui nous rendent heureux. Quand elles sont insuffisantes, on est triste, on s'ennuie, on se sent "coupé" de ses propres émotions, coupé de ses sentiments.
D'ailleurs, en ce qui me concerne, j'ai constaté que les deux hémisphères du cerveau avaient besoin d'être équilibrés pour me permettre de trouver des idées. Je prends un exemple : je réfléchis sur une questions métaphysique, mais je suis stressée ; je ne fais que raisonner avec la logique. Comme je suis stressée, je suis fatiguée, mes émotions, mon ressenti sont insuffisants. Et bien, j'ai beau avoir la preuve par quatre que mon raisonnement est juste, je n'arrive pas à dire : c'est ça ! Il faut que je me calme, que je déstresse, pour que mes émotions, mon ressenti remontent que je RESSENTE ma réponse comme étant juste.
Les deux hémisphères du cerveau doivent travailler ensemble, dans mon cas, pour faire évoluer mon intelligence, pour trouver les solutions.
Donc les antidépresseurs me font dormir (il faut choisir le bon antidépresseur, celui qui nous convient) et pour moi, cela donne "du poids" à la détente, au repos, qui je pense sont liés au cerveau droit, donc aux émotions.
Accepter non pas d'être shootée, mais d'être un peu plus endormie est un passage nécessaire pour se rééquilibrer et élever le niveau des émotions, du ressenti.
Sinon, quand le raisonnement est trop important (lourd sur la balance), les émotions ne font pas le poids (sur la balance) ; or, ce sont les émotions qui nous rendent heureux. Quand elles sont insuffisantes, on est triste, on s'ennuie, on se sent "coupé" de ses propres émotions, coupé de ses sentiments.
D'ailleurs, en ce qui me concerne, j'ai constaté que les deux hémisphères du cerveau avaient besoin d'être équilibrés pour me permettre de trouver des idées. Je prends un exemple : je réfléchis sur une questions métaphysique, mais je suis stressée ; je ne fais que raisonner avec la logique. Comme je suis stressée, je suis fatiguée, mes émotions, mon ressenti sont insuffisants. Et bien, j'ai beau avoir la preuve par quatre que mon raisonnement est juste, je n'arrive pas à dire : c'est ça ! Il faut que je me calme, que je déstresse, pour que mes émotions, mon ressenti remontent que je RESSENTE ma réponse comme étant juste.
Les deux hémisphères du cerveau doivent travailler ensemble, dans mon cas, pour faire évoluer mon intelligence, pour trouver les solutions.
Lucile11- Messages : 79
Date d'inscription : 27/07/2013
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