Zèbre sous antidépresseurs
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Forum ZEBRAS CROSSING :: La zébritude :: Discussions générales relatives à la zébritude :: Pathologies zébresques classiques
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Zèbre sous antidépresseurs
Je suis content d'avoir trouvé un forum où je peux poser cette question sans qu'on me rit au nez...
J'ai l'impression que mes capacités de réflexion et d'imagination sont bridées depuis que je prends ces cachets. Ma pensée semble se bloquer au bout de quelques secondes seulement, ou quand une grosse émotion arrive.
Qu'en pensez-vous ?
Ma psychiatre a éludé la question.
J'ai l'impression que mes capacités de réflexion et d'imagination sont bridées depuis que je prends ces cachets. Ma pensée semble se bloquer au bout de quelques secondes seulement, ou quand une grosse émotion arrive.
Qu'en pensez-vous ?
Ma psychiatre a éludé la question.
Invité- Invité
Re: Zèbre sous antidépresseurs
Ouai ça m'a fait légèrement cette impression là au début.
Mais depuis quelques temps plus du tout. Essentiellement depuis que je me restimule sur ce forum d'ailleurs !
Ça commence à faire très/trop longtemps que j'en prends selon mon psychiatre, surtout à mon âge dit-il. (+de 3 ans de paroxétine).
Mais je ne dirais pas que c'est un empêcheur de penser ou un bridage, je l'ai surtout vécu comme une sorte de "plug-in" pour redevenir compatible avec les personnes normales. Quand je suis avec moi même, j'ai plutôt l'impression d'être resté moi même.
Mais depuis quelques temps plus du tout. Essentiellement depuis que je me restimule sur ce forum d'ailleurs !
Ça commence à faire très/trop longtemps que j'en prends selon mon psychiatre, surtout à mon âge dit-il. (+de 3 ans de paroxétine).
Mais je ne dirais pas que c'est un empêcheur de penser ou un bridage, je l'ai surtout vécu comme une sorte de "plug-in" pour redevenir compatible avec les personnes normales. Quand je suis avec moi même, j'ai plutôt l'impression d'être resté moi même.
Thaïti Bob- Messages : 1850
Date d'inscription : 27/01/2012
Age : 37
Localisation : Avignon
Re: Zèbre sous antidépresseurs
Bonjour MrCyberElephant!Et bienvenue!
J'ai pris ce genre de médicaments pendant un certain temps,j'ai aujourd'hui tout arrêté,et ma réponse est que oui ces médicaments brident énormément!!!!Une camisole chimique voilà ce que c'est,c'est pas pour rien qu'on les appelle de cette manière... en plus il est souvent très difficile de les arrêter!Une vraie saloperie....mais qui est parfois nécessaire lorsque l'on souffre trop.A prendre de manière ponctuelle de préférence,jamais sur plusieurs années si on peut l'éviter.
Mais après ce n'est que mon avis,hein...
J'ai pris ce genre de médicaments pendant un certain temps,j'ai aujourd'hui tout arrêté,et ma réponse est que oui ces médicaments brident énormément!!!!Une camisole chimique voilà ce que c'est,c'est pas pour rien qu'on les appelle de cette manière... en plus il est souvent très difficile de les arrêter!Une vraie saloperie....mais qui est parfois nécessaire lorsque l'on souffre trop.A prendre de manière ponctuelle de préférence,jamais sur plusieurs années si on peut l'éviter.
Mais après ce n'est que mon avis,hein...
Invité- Invité
Re: Zèbre sous antidépresseurs
J'en prends depuis bientôt six mois et ça ne semble pas passer.
Alors peut-être que je ne me stimule pas assez, effectivement.
Ou peut-être que cela vient du fait que je me suis un peu "perdu" depuis ma première dépression. Je me suis tellement censuré...
J'en avais vraiment besoin il y a six mois, mais maintenant je pense aller mieux.
J'espère que les médicaments sont une des causes. Je compte les arrêter au mois d’août. Avec un sevrage doux, ça ne devrait pas trop poser de problème.
Alors peut-être que je ne me stimule pas assez, effectivement.
Ou peut-être que cela vient du fait que je me suis un peu "perdu" depuis ma première dépression. Je me suis tellement censuré...
J'en avais vraiment besoin il y a six mois, mais maintenant je pense aller mieux.
J'espère que les médicaments sont une des causes. Je compte les arrêter au mois d’août. Avec un sevrage doux, ça ne devrait pas trop poser de problème.
Invité- Invité
Re: Zèbre sous antidépresseurs
Faut aussi voir de quel médicament il s'agit. Il y a plusieurs types d'antidépresseurs, chacun agissant différemment au sein de sa propre famille. De plus, ta tolérance au med peut même dépendre de la marque !
Moi ce que je prend fait partie des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)
Moi ce que je prend fait partie des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)
Thaïti Bob- Messages : 1850
Date d'inscription : 27/01/2012
Age : 37
Localisation : Avignon
Re: Zèbre sous antidépresseurs
Quand j'en ai pris mes copines et collègues me disaient "t'es plus toi même on dirait un robot"et moi même je me sentais loin de moi même ,détaché de tout ,j'arrivais plus à écrire(des histoires je veux dire .... )donc selon mon expérience oui cela peut brider ! Si il est prévu que tu arrêtes en Août et en douceur (car faut fiare gaffe à l'effet rebond )ça devrait le faire !
sandrabreizh- Messages : 175
Date d'inscription : 02/05/2012
Age : 47
Localisation : BZH
Re: Zèbre sous antidépresseurs
Oui, détaché, c'est ça. Ça me rend triste mais me repose en même temps. Peut-être que j'en avais besoin.
Merci pour vos réponses ! Je culpabilise de poser des questions un peu personnelles, même si je me dis qu'elles peuvent servir à d'autres.
Merci pour vos réponses ! Je culpabilise de poser des questions un peu personnelles, même si je me dis qu'elles peuvent servir à d'autres.
Invité- Invité
Re: Zèbre sous antidépresseurs
Effectivement, les antidépresseurs ont toutes sortes d'effets secondaires désagréables que tous les médecins ne veulent pas prendre en compte ni déclarer aux labos !
Mon avis est que ça peut aider à remonter la pente et tenir le coup quand on n'a pas d'autre solution, mais à partir du moment où on se sent mieux, mieux vaudrait trouver un(e) psy(chiatre) qui tient compte de ce qu'on dit, qui est aussi psychothérapeute (les TCC ayant apparemment bcp plus fait leurs preuves que la psychanalyse, cf. le rapport de l'INSERM de 2004), voire même psy ouvert(e) au psychotraumatisme...
Contre la dépression, il y a aussi le programme MBCT qui a été "validé médicalement (scientifiquement)"... Mais la méditation n'est pas facile pour tout le monde à aborder.
Bref, il faut trouver de quoi sortir de la dépression sans ces saloperies de médicaments.
Bon courage à toi,
Mon avis est que ça peut aider à remonter la pente et tenir le coup quand on n'a pas d'autre solution, mais à partir du moment où on se sent mieux, mieux vaudrait trouver un(e) psy(chiatre) qui tient compte de ce qu'on dit, qui est aussi psychothérapeute (les TCC ayant apparemment bcp plus fait leurs preuves que la psychanalyse, cf. le rapport de l'INSERM de 2004), voire même psy ouvert(e) au psychotraumatisme...
Contre la dépression, il y a aussi le programme MBCT qui a été "validé médicalement (scientifiquement)"... Mais la méditation n'est pas facile pour tout le monde à aborder.
Bref, il faut trouver de quoi sortir de la dépression sans ces saloperies de médicaments.
Bon courage à toi,
Re: Zèbre sous antidépresseurs
Ben non ne culpabilise pas ;-) Il y a tant de gens qui souffrent...
Il y a aussi pas mal de pistes pour aller mieux dans "Guérir, le stress, l'anxiété, la dépression sans médicament ni psychanalyse", de David Servan-Schreiber.
Il y a aussi pas mal de pistes pour aller mieux dans "Guérir, le stress, l'anxiété, la dépression sans médicament ni psychanalyse", de David Servan-Schreiber.
Re: Zèbre sous antidépresseurs
La TCC, j'ai commencé il y a trois quatre mois et c'est incroyable à quel point ça marche mieux que les autres thérapies pour moi !
Par contre le livre de Servan-Schreiber ne m'a pas aidé.
Enfin je suis content que ces effets secondaires ne vous semblent pas délirants, parce que c'est ce que mon entourage et les médecins semblent croire.
Par contre le livre de Servan-Schreiber ne m'a pas aidé.
Enfin je suis content que ces effets secondaires ne vous semblent pas délirants, parce que c'est ce que mon entourage et les médecins semblent croire.
Invité- Invité
Re: Zèbre sous antidépresseurs
Je prends aussi des médicaments (depuis l'âge de 4 ans !) et en effet, il y a un phénomène de "normalisation", les pics vers le haut comme vers le bas sont arasés. De fait il arrive que l'on s'ennuie,
parce qu'éprouver et s'enthousiasmer deviennent rares. Tout est aplani et parfois morne et linéaire.
Je ne sais pas quoi y faire.
parce qu'éprouver et s'enthousiasmer deviennent rares. Tout est aplani et parfois morne et linéaire.
Je ne sais pas quoi y faire.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Zèbre sous antidépresseurs
Oui, parfois on en vient même à regretter les vraies colères et tristesse !
Invité- Invité
Re: Zèbre sous antidépresseurs
je ne suis pas du tout d'accord avec toi. Ne confondrais tu pas antidepresseur et anxiolitique par hasard?alcyonea a écrit:Bonjour MrCyberElephant!Et bienvenue!
J'ai pris ce genre de médicaments pendant un certain temps,j'ai aujourd'hui tout arrêté,et ma réponse est que oui ces médicaments brident énormément!!!!Une camisole chimique voilà ce que c'est,c'est pas pour rien qu'on les appelle de cette manière... en plus il est souvent très difficile de les arrêter!Une vraie saloperie....mais qui est parfois nécessaire lorsque l'on souffre trop.A prendre de manière ponctuelle de préférence,jamais sur plusieurs années si on peut l'éviter.
Mais après ce n'est que mon avis,hein...
Les antidepresseurs ne generent normalement pas de dependance physique ou psychique, meme lorsque l'on en prend depuis longtemps (plusieurs années) au contraire des anxiolitiques qui eux sont dangereux au dela de 2 semaines (dit on) en prise reguliere quotidienne.
L'antidepresseur est un medicament qu'iml faut prendre regulierement a une certaine dose, qui depend de chaque personne et pathologie depressive. en aucun un arret brutal n'est recommandé et toute modificatoin de posologie se fait via un medecin.
Quant a l'anxiolitique, lui est a prendre occasionnellement ( inibiteur d'anxieté, evite de se jeter par la fenetre en te rendant vraiment legume ou te faisant dormir selon...), voire regulierement sur une courte periode dans les cas les plus "graves"..
Le but de l'antidepresseur, est de "soulager" un patient en depression, l'empecher ou minimiser les reactions physiologiques du a son etat mental particulierement noir, pouvant mené dans le pire des cas au suicide. Dans le "meilleur" des cas, c'est un filtre rose pour idées noires, dans le moins efficace, cela diminue simplement les reactions du corps et de l'eprit type spasmes, angoisses, apathie, surcogitation extreme...
Alors oui forcement ca peut abrutir un peu, mais c'est quelque part ce qu'on lui demande pour calmer le jeu dans les moment les plus durs, histoire de ne pas faire de betises, mais en aucun cas cela te transforme en legume addicte !
Crois moi je sais de quoi je parle ! Ce n'est bien evidement pas une solution a une depression, mais c'est un coup de pousse physiologique, une aide, une bequille, le temps de mettre en route le travail necessaire a decoder le pourquoi du comment de l'etat depressif du patient.
Apres chacun son ressenti bien sur et peut etre chez certain cela agit comme un inibiteur de tout surpuissant, mais de la a laisser dire que c'est addictif, NON!
Bilbil don't kill !- Messages : 44
Date d'inscription : 15/10/2012
Re: Zèbre sous antidépresseurs
Salut.
N'ayant jamais pris ce genre de médicament, et les ayant pas tellement étudiés, je n'ai pas grand chose à te dire à ce sujet. En revanche, je lis que ton traitement te cause, pour une raison ou une autre, des soucis que ton médecin ignore, ne comprend pas, ou autre, un second avis ça pourrait être intéressant, chercher des alternatives. Je ne connais pas le psychiatre en question et ne présumerai ni de sa compétence ni de tes relations avec lui, je sais juste qu'aucun médecin ne connait/n'applique toutes les possibilités médicales possibles.
Cool pour la TCC si ça marche aussi bien pour toi . J'en entends tout le temps parler de ce truc en ce moment, vais pt'ête jeter un oeil sur le net à ce sujet.
N'ayant jamais pris ce genre de médicament, et les ayant pas tellement étudiés, je n'ai pas grand chose à te dire à ce sujet. En revanche, je lis que ton traitement te cause, pour une raison ou une autre, des soucis que ton médecin ignore, ne comprend pas, ou autre, un second avis ça pourrait être intéressant, chercher des alternatives. Je ne connais pas le psychiatre en question et ne présumerai ni de sa compétence ni de tes relations avec lui, je sais juste qu'aucun médecin ne connait/n'applique toutes les possibilités médicales possibles.
Cool pour la TCC si ça marche aussi bien pour toi . J'en entends tout le temps parler de ce truc en ce moment, vais pt'ête jeter un oeil sur le net à ce sujet.
Dr Yueh- Messages : 869
Date d'inscription : 16/10/2012
Age : 36
Localisation : Je sais pas, on m'a piqué mon GPS
Re: Zèbre sous antidépresseurs
Pour un vrai déprimé, les anti-dépresseurs sont toujours souhaitables, quelque soient leurs effets secondaires. Il faut voir le bénéfice-risque.
Quand j'ai pris du Séropram, je n'ai pas constaté cet effet "applanisant". Au contraire, tout me semblait intéressant, formidable, j'aimais tout le monde, je ne m'ennuyais jamais, bref, la vie en rose. Le travail me paraissait facile, je n'étais jamais en retard, je faisais des heures sup...
Je me suis alors demandée si c'était la vie "normale" ou est ce que j'atais dans un époisode "sub-maniaque".
Pour les déprimes chroniques légères, il y a des "béquilles" naturelles comme :
1/ Le sport régulier et assez intense
2/ La nourriture : cacao (pur, éviter le café qui fait faire les montagnes "russes") les protéines, la vitamine C et des tisanes et plantes comme le mille-pertuis
3/ Le sommeil
4/ La vie en plein air, prendre sa dose de soleil, et aller dans la nature. Les couleurs comme le vert sont perçues et apaisantes pour l'anxiété.
5/ Le contact avec les autres. C'est évident que la solitude n'arrange pas les choses.
Bref, il n'est pas étonnant si nos vies de petits rats en cage n'arrange pas des terrains dépressifs.
Quand j'ai pris du Séropram, je n'ai pas constaté cet effet "applanisant". Au contraire, tout me semblait intéressant, formidable, j'aimais tout le monde, je ne m'ennuyais jamais, bref, la vie en rose. Le travail me paraissait facile, je n'étais jamais en retard, je faisais des heures sup...
Je me suis alors demandée si c'était la vie "normale" ou est ce que j'atais dans un époisode "sub-maniaque".
Pour les déprimes chroniques légères, il y a des "béquilles" naturelles comme :
1/ Le sport régulier et assez intense
2/ La nourriture : cacao (pur, éviter le café qui fait faire les montagnes "russes") les protéines, la vitamine C et des tisanes et plantes comme le mille-pertuis
3/ Le sommeil
4/ La vie en plein air, prendre sa dose de soleil, et aller dans la nature. Les couleurs comme le vert sont perçues et apaisantes pour l'anxiété.
5/ Le contact avec les autres. C'est évident que la solitude n'arrange pas les choses.
Bref, il n'est pas étonnant si nos vies de petits rats en cage n'arrange pas des terrains dépressifs.
Bretz'elle- Messages : 1583
Date d'inscription : 04/10/2011
Re: Zèbre sous antidépresseurs
Bretz'elle a écrit:
5/ Le contact avec les autres.
Ben ça dépend quels "autres" ;-)
D'acc avec toi pour le reste, surtout la souffrance liée à notre vie en boîtes à sardines.
J'ajouterais
6/ contact avec des animaux (+ voir "Guérir" de D Servan-Schreiber).
Séropram : tu n'as pas ressenti comme des décharges électriques dans le cerveau par moments ? N'as-tu pas eu l'impression d'être branchée sur 220 Volts ?
Re: Zèbre sous antidépresseurs
[quote="oufy"]
Je n'ai jamais pris de médicaments à cet usage mais il y a certaines choses qui ont vraiment un effet super-méga agréable sur moi, c'est la lumière et la chaleur. Alors Oufy quand tu fais cette analogie de décharge électrique je pense tout de suite à l'état incroyablement reposant que me procure un stromboscope ou les jeux de lumières, ça me vide complètement l'esprit pendant quelques secondes !!! et je ne suis pas du type à pouvoir faire du yoga ou ce genre de méditation calme.
Bref, je partage ça avec vous parce qu'il n'y a rien d'autre qui me fasse un effet aussi instantané et efficace. Bon après c'est ephémère, bien sûr, je ne peux pas le comparer à une prise de médicaments.
Bretz'elle a écrit:
Séropram : tu n'as pas ressenti comme des décharges électriques dans le cerveau par moments ? N'as-tu pas eu l'impression d'être branchée sur 220 Volts ?
Je n'ai jamais pris de médicaments à cet usage mais il y a certaines choses qui ont vraiment un effet super-méga agréable sur moi, c'est la lumière et la chaleur. Alors Oufy quand tu fais cette analogie de décharge électrique je pense tout de suite à l'état incroyablement reposant que me procure un stromboscope ou les jeux de lumières, ça me vide complètement l'esprit pendant quelques secondes !!! et je ne suis pas du type à pouvoir faire du yoga ou ce genre de méditation calme.
Bref, je partage ça avec vous parce qu'il n'y a rien d'autre qui me fasse un effet aussi instantané et efficace. Bon après c'est ephémère, bien sûr, je ne peux pas le comparer à une prise de médicaments.
Arizona- Messages : 96
Date d'inscription : 24/05/2012
Re: Zèbre sous antidépresseurs
Ah mais ces décharges électriques dans le cerveau, qui ont été ressenties par d'autres personnes (mais je ne sais plus avec quels médicaments), étaient très désagréables pour moi, comme le fait de me sentir sous haute tension 24h/24 (à cause du seropram).
Re: Zèbre sous antidépresseurs
Oufy, que je comprenne, tes médicaments ils sont censés te booster c'est ça? (je n'y connais pas du tout)
Arizona- Messages : 96
Date d'inscription : 24/05/2012
Re: Zèbre sous antidépresseurs
J'ai également eu cette sensation très désagréable de décharges électriques dans le cerveau.
Mais ce n'était pas le même médicament.
En tout cas j'ai arrêté d'en prendre une fois la dépression finie, et je ne revais pas, ils me bridaient énormément. Enfin, pour ceux qui nous lisent et en prennent, n'arrêtez surtout pas avant d'être remis et sans l'aide d'un pro. C'est comme une béquille : contraignant mais salvateur à long terme.
Mais ce n'était pas le même médicament.
En tout cas j'ai arrêté d'en prendre une fois la dépression finie, et je ne revais pas, ils me bridaient énormément. Enfin, pour ceux qui nous lisent et en prennent, n'arrêtez surtout pas avant d'être remis et sans l'aide d'un pro. C'est comme une béquille : contraignant mais salvateur à long terme.
Invité- Invité
Re: Zèbre sous antidépresseurs
Hello,
J'ai parcouru en diagonale le fil du topic. Pour vous faire part de mon expérience perso : je suis sous anti-dépresseur et anxiolitique depuis quelques années maintenant. J'ai commencé mon traitement à cause d'une dépression grave.
Aujourd'hui sortie de celle-ci, je continue de prendre le même traitement (même posologie). Je suis tout à fait consciente que c'est ma béquille chimique, mais je sais aussi que j'en ai encore besoin.
Pour avoir discuté beaucoup avec mon psy et d'autres personnes sous traitement, un médicament précis a des effets différents d'un être à l'autre. Les organismes ne réagissent pas de la même façon. Mon traitement ne m'abrutit pas, je ne me sens pas robot ou zombie pendant mes journées.
Néanmoins, je me doute bien qu'il me bride quelque part, mais j'ai besoin de ces brides, sinon, tout est trop intense et dur à vivre pour moi.
Bref, antidépresseurs, anxiolitiques, etc... cela dépend des personnes, des vies de chacun. Et il faut simplement en parler ouvertement avec son psychiatre (se faire prescrire ce genre de médicaments par un généraliste n'a pour moi aucun sens, car ils se doivent d'être intégrés à une démarche à part entière de travail sur soi).
Avoir un dialogue ouvert avec son têtologue, pour qu'il puisse ajuster les posologies, voire changer le médicament.
Et quoi qu'il arrive, s'ils permettent de moins souffrir, de vivre de manière plus confortable, je ne vois pas le problème à en prendre. Cela n'a rien à voir avec des drogues que l'on prendrait pour s'anesthésier et éteindre momentanément son cerveau.
Une fois de plus, c'est juste une béquille pour aider à tenir debout et marcher à peu près droit, autant que faire se peut. Leur but est d'alléger la souffrance. Quand tu as mal à la tête, tu prends une aspirine ou un doliprane. C'est le même principe.
J'ai parcouru en diagonale le fil du topic. Pour vous faire part de mon expérience perso : je suis sous anti-dépresseur et anxiolitique depuis quelques années maintenant. J'ai commencé mon traitement à cause d'une dépression grave.
Aujourd'hui sortie de celle-ci, je continue de prendre le même traitement (même posologie). Je suis tout à fait consciente que c'est ma béquille chimique, mais je sais aussi que j'en ai encore besoin.
Pour avoir discuté beaucoup avec mon psy et d'autres personnes sous traitement, un médicament précis a des effets différents d'un être à l'autre. Les organismes ne réagissent pas de la même façon. Mon traitement ne m'abrutit pas, je ne me sens pas robot ou zombie pendant mes journées.
Néanmoins, je me doute bien qu'il me bride quelque part, mais j'ai besoin de ces brides, sinon, tout est trop intense et dur à vivre pour moi.
Bref, antidépresseurs, anxiolitiques, etc... cela dépend des personnes, des vies de chacun. Et il faut simplement en parler ouvertement avec son psychiatre (se faire prescrire ce genre de médicaments par un généraliste n'a pour moi aucun sens, car ils se doivent d'être intégrés à une démarche à part entière de travail sur soi).
Avoir un dialogue ouvert avec son têtologue, pour qu'il puisse ajuster les posologies, voire changer le médicament.
Et quoi qu'il arrive, s'ils permettent de moins souffrir, de vivre de manière plus confortable, je ne vois pas le problème à en prendre. Cela n'a rien à voir avec des drogues que l'on prendrait pour s'anesthésier et éteindre momentanément son cerveau.
Une fois de plus, c'est juste une béquille pour aider à tenir debout et marcher à peu près droit, autant que faire se peut. Leur but est d'alléger la souffrance. Quand tu as mal à la tête, tu prends une aspirine ou un doliprane. C'est le même principe.
Fée Nix- Messages : 251
Date d'inscription : 06/11/2012
Age : 42
Localisation : quelque part sur Terre
Re: Zèbre sous antidépresseurs
Les anti-dépresseurs, c'est déprimant !
Sérieux.
Ont déprime à cause d'un choc que l'on a mal vécu et que l'on n'a pas réussi à digérer ; non pas parce qu'on est dans une situation merdique et (très) douloureusement mais surtout parce qu'on ne voit aucune porte pour en sortir. (Être abattu, c'est une chose. Les forces finiront par revenir. Mais si il "n'y a pas" de porte de sortie ? En fait, il y en à une, voir plusieurs, mais dans cet état là, on est incapable de les discerner.)
Sortir d'une dépression nécessite donc un travail sur soi. Un travail de lucidité (parvenir à prendre du recul) et d'acceptation.
Et pour ça, il faut avoir un minimum les idées claires. (Une victoire à la fois. D'abord des petites, les plus faciles. Puis, comme du coup ça va un peu moins mal, des de plus en plus grande jusqu'à la libération finale).
Or, les anti-dépresseurs empêchent d efaire ce travail là.
Ils sont merveilleux pour aider à encaisser l'impact mais très vite il ne faut plus se reposer entièrement sur eux. Garder un béquille oui, mais juste se qu'il faut pour ne pas trébucher et se re-casser la margoulette.
La ré-éducation, bien dosée, il n'y a que ça de vrai.
Les "autres" (amis, proches, pourquoi pas psy...) sont, lorsqu'ils sont bien choisis, bien plus salutaires.
Après, tout dépend aussi des forces (restantes) de chacun.
Sérieux.
Ont déprime à cause d'un choc que l'on a mal vécu et que l'on n'a pas réussi à digérer ; non pas parce qu'on est dans une situation merdique et (très) douloureusement mais surtout parce qu'on ne voit aucune porte pour en sortir. (Être abattu, c'est une chose. Les forces finiront par revenir. Mais si il "n'y a pas" de porte de sortie ? En fait, il y en à une, voir plusieurs, mais dans cet état là, on est incapable de les discerner.)
Sortir d'une dépression nécessite donc un travail sur soi. Un travail de lucidité (parvenir à prendre du recul) et d'acceptation.
Et pour ça, il faut avoir un minimum les idées claires. (Une victoire à la fois. D'abord des petites, les plus faciles. Puis, comme du coup ça va un peu moins mal, des de plus en plus grande jusqu'à la libération finale).
Or, les anti-dépresseurs empêchent d efaire ce travail là.
Ils sont merveilleux pour aider à encaisser l'impact mais très vite il ne faut plus se reposer entièrement sur eux. Garder un béquille oui, mais juste se qu'il faut pour ne pas trébucher et se re-casser la margoulette.
La ré-éducation, bien dosée, il n'y a que ça de vrai.
Les "autres" (amis, proches, pourquoi pas psy...) sont, lorsqu'ils sont bien choisis, bien plus salutaires.
Après, tout dépend aussi des forces (restantes) de chacun.
Foreigner- Messages : 641
Date d'inscription : 24/09/2011
Re: Zèbre sous antidépresseurs
@Arizona :
Je n'ai pris du seropram que pendant 3 mois il y a 15 ans.
C un anti-dépresseur (c le sujet du fil ;-)
J'étais en situation précaire depuis plus de 3 ans, dont plus de 2 ans de chômage et je craquais car je n'en pouvais plus de jouer la comédie pour avoir un emploi.
Ce n'était donc pas un prblm de "choc".
J'ai arrêté le jour du dernier entretien, qui fut fructueux, mais j'avais des "connexions" qui ne se faisaient plus : je n'avais pas réussi à répondre à une question très simple à un précédent entretien (je n'avais pas compris le sens de la question et je crois que ma mémoire était diminuée).
Je n'ai pris du seropram que pendant 3 mois il y a 15 ans.
C un anti-dépresseur (c le sujet du fil ;-)
J'étais en situation précaire depuis plus de 3 ans, dont plus de 2 ans de chômage et je craquais car je n'en pouvais plus de jouer la comédie pour avoir un emploi.
Ce n'était donc pas un prblm de "choc".
J'ai arrêté le jour du dernier entretien, qui fut fructueux, mais j'avais des "connexions" qui ne se faisaient plus : je n'avais pas réussi à répondre à une question très simple à un précédent entretien (je n'avais pas compris le sens de la question et je crois que ma mémoire était diminuée).
Re: Zèbre sous antidépresseurs
OUFY
Sous Seropram, je n'avais pas de decharges mais parfois comme des "ondes de joie" dans le cerveau, et toutes mes pensées devenaient soudain agréables, comme une bouffée d'amour pour les autres.
Je pense que ce devait etre une soudaine et trop grande concentration du principe actif du médicament dans le cerveau. Mais je n'étais pas tendue ni "pile électrique" au contraire très sereine puisque tout me passionnait, et que rien ne me rebutait. Je me demande toujours si c'est la vie telle qu'elle est ressentie par la majorité ou si le médoc était trop dosé.
En tout cas, en cas de dépression, il faut absolument ne pas lacher le traitement. Il agit d'autant plus que la dépression est d'origine endogène, et ce sont aussi les plus graves.
Sous Seropram, je n'avais pas de decharges mais parfois comme des "ondes de joie" dans le cerveau, et toutes mes pensées devenaient soudain agréables, comme une bouffée d'amour pour les autres.
Je pense que ce devait etre une soudaine et trop grande concentration du principe actif du médicament dans le cerveau. Mais je n'étais pas tendue ni "pile électrique" au contraire très sereine puisque tout me passionnait, et que rien ne me rebutait. Je me demande toujours si c'est la vie telle qu'elle est ressentie par la majorité ou si le médoc était trop dosé.
En tout cas, en cas de dépression, il faut absolument ne pas lacher le traitement. Il agit d'autant plus que la dépression est d'origine endogène, et ce sont aussi les plus graves.
Bretz'elle- Messages : 1583
Date d'inscription : 04/10/2011
Re: Zèbre sous antidépresseurs
Effexor + Abilify (bipo) + seresta (pour le sevrage d'hautes doses de rivotril, après avoir essayé atarax, tercian et un autre dont je ne me souviens plus).
Ça me rends dans un état plus acceptable à l"audience générale", mais ne m'ont pas rendu dans un état plus fonctionnel. Bizarrement, je n'ai plus eu des symptômes psychotiques (fruit de la dépression), mas ça n'a pas facilité mes tâches quotidiennes. encore plus bizarrement, récemment mon état général est devenu très difficile et mystérieusement, si les médocs ne semblent être assez puissants dans ce moment là, je fonctionne pour des choses pratiques (travail, études). Comment expliquer? J'en sais rien!
Ça me rends dans un état plus acceptable à l"audience générale", mais ne m'ont pas rendu dans un état plus fonctionnel. Bizarrement, je n'ai plus eu des symptômes psychotiques (fruit de la dépression), mas ça n'a pas facilité mes tâches quotidiennes. encore plus bizarrement, récemment mon état général est devenu très difficile et mystérieusement, si les médocs ne semblent être assez puissants dans ce moment là, je fonctionne pour des choses pratiques (travail, études). Comment expliquer? J'en sais rien!
Albertine- Messages : 41
Date d'inscription : 22/11/2012
Age : 38
Re: Zèbre sous antidépresseurs
Je suis sous AD depuis plus de six mois maintenant, il a fallu trouver la bonne molécule pour éviter les nausées, les troubles du sommeil, l'apathie, les crises d'angoisse et autres joyeux effets secondaires.
Je suis sous Fluoxétine depuis un mois et ça se passe bien, je commence à aller mieux, à m'intéresser de nouveau aux choses que j'aime.
En phase dépressive il est normal d'avoir des baisses intellectuelles, d'imagination, de réflexion, je n'écris plus depuis un an maintenant, mais je retrouve l'espoir que la source ne soit pas complètement asséchée.
Tes soucis de "déconnexion" viennent peut-être de tes AD, et probablement de ta dépression.
Depuis combien de temps es-tu sous AD ? Quel type ?
Je suis sous Fluoxétine depuis un mois et ça se passe bien, je commence à aller mieux, à m'intéresser de nouveau aux choses que j'aime.
En phase dépressive il est normal d'avoir des baisses intellectuelles, d'imagination, de réflexion, je n'écris plus depuis un an maintenant, mais je retrouve l'espoir que la source ne soit pas complètement asséchée.
Tes soucis de "déconnexion" viennent peut-être de tes AD, et probablement de ta dépression.
Depuis combien de temps es-tu sous AD ? Quel type ?
aureliaaurita- Messages : 60
Date d'inscription : 30/11/2012
Age : 44
Re: Zèbre sous antidépresseurs
J'en suis depuis un an environ (même si je trouve que ça aurait du être diagnostiqué avant), sans basse de dosage, que j'attendais...
Ça me rend plus facile de mettre mes masques, mais pendant quelque temps j'ai tombé dans un état que j'appelle hyper-hedoniste, qui ne m'a rien apporté de productif. Mais je sais que c'est plus facile pour gens autour de moi et que ça prévient des crises d'angoisse/panique, alors je essaye de suivre le traitement.
Comment ça marche pour toi?
Ça me rend plus facile de mettre mes masques, mais pendant quelque temps j'ai tombé dans un état que j'appelle hyper-hedoniste, qui ne m'a rien apporté de productif. Mais je sais que c'est plus facile pour gens autour de moi et que ça prévient des crises d'angoisse/panique, alors je essaye de suivre le traitement.
Comment ça marche pour toi?
Albertine- Messages : 41
Date d'inscription : 22/11/2012
Age : 38
Re: Zèbre sous antidépresseurs
ce que je prends c'est l'effexor (2 gelules par jour)
Albertine- Messages : 41
Date d'inscription : 22/11/2012
Age : 38
Re: Zèbre sous antidépresseurs
Je posais ces questions à Oufy, mais c'est pas grave !
@albertine tu en as essayé d'autres ? tu prends effexor depuis un an (je n'aime pas l'effexor) / pour moi le Prozac marche bien, et surtout j'ai une très bonne psychiatre !
@albertine tu en as essayé d'autres ? tu prends effexor depuis un an (je n'aime pas l'effexor) / pour moi le Prozac marche bien, et surtout j'ai une très bonne psychiatre !
aureliaaurita- Messages : 60
Date d'inscription : 30/11/2012
Age : 44
Re: Zèbre sous antidépresseurs
oui, mais ça marche pas comme je l'avais prévu. Et tu sais quoi? je suis bien beaucoup à l'aise comme ça.
Albertine- Messages : 41
Date d'inscription : 22/11/2012
Age : 38
Re: Zèbre sous antidépresseurs
oui, mais ça marche pas comme je l'avais prévu. Et tu sais quoi? je suis bien beaucoup à l'aise comme ça. Moi j'ai des tremblements permanents. Explication de la psychiatre:m peut être que sont les médocs, peut être que c'est ta nature trop émotionnelle et angoissée.
Albertine- Messages : 41
Date d'inscription : 22/11/2012
Age : 38
Re: Zèbre sous antidépresseurs
Et elle ne t'a pas proposé de changer de formule ou de prendre des anxiolytiques en plus ?
aureliaaurita- Messages : 60
Date d'inscription : 30/11/2012
Age : 44
Re: Zèbre sous antidépresseurs
J'ai pris Effexor pendant 7 ans.
Efficace pendant 3 mois.
Du moins c'est ce que j'ai cru sur le moment, mais depuis, je pense surtout que c'est un projet de construction qui m'a beaucoup occupée et boostée.
Pendant ces 7 années, même à forte dose, les médicaments, que je tolérais par ailleurs très bien, ne m'ont jamais empêchée d'aller très mal quand rien ne me nourrissait.
Ils ne m'ont ni rendue joyeuse, ni protégée.
Lors de ma dernière hospitalisation, j'ai interrogé la chef réa pour savoir si l'arrêt brutal de l'effexor serait préjudiciable ( j'étais tellement droguée avec ce que j'avais ingurgité et avec la perfusion d'antidote qui m'empêchait de sombrer dans le comas qu'ils n'allaient évidemment pas m'ajouter ma dose quotidienne d'antidep ).
Elle m'a répondu qu'elle avait vu trop de cas de suicides sous leur effet et que je ferais bien de diminuer les doses en vue d'un arrêt définitif.
Elle avait été mise au courant de ma zébritude par la psy qui était venue me visiter, et qui considérait, elle, que les surdoués ne répondent ni aux médicaments, ni aux psychothérapies traditionnelles et que je devrais me pencher sur d'autres méthodes.
Depuis, et réagissant à une phrase dite par Arielle Adda lors de la conférence à Mensa, je suis assez d'accord avec elle pour dire que nous ne faisons pas de réelles dépressions, mais que nous en avons tous les symptômes par moments.
Seulement, nous avons la capacité de repartir comme en 14, dès lors qu'un projet nous intéresse, nous semble viable, alors qu'un vrai dépressif ( je veux dire en réaction à un événement traumatisant ) est prostré et rien ne peut l'en sortir. C'est là que pour lui, les médicaments peuvent aider, assortis d'une thérapie. Je passe vite sur leur cas, car ce n'est pas ce qui nous intéresse ici.
Je me souviens pourtant de mon indignation, lorsqu'un jour, un psy a osé me dire que je ne faisais pas une véritable dépression, mais que je ne supportais simplement plus ma vie telle qu'elle était.
Je me suis souvenue dernièrement, qu'à plusieurs reprises, j'étais passée d'un état de dépression sévère à un état normal, de nouveau capable de fonctionner, car on m'avait proposé une activité qui me plaisait, et qui était réalisable. En quelques heures seulement. C'était miraculeux !
Alors je repense tout cela autrement, j'ai lu ce que dit David Servan-Schreiber sur les façons naturelles et efficaces de traiter la dépression, des livres sur la méditation, et je lirai prochainement celui que nous a conseillé Mjöllnir sur les antidépresseurs, par curiosité seulement, car mon avis est solide désormais à propos de ces cochonneries !
Efficace pendant 3 mois.
Du moins c'est ce que j'ai cru sur le moment, mais depuis, je pense surtout que c'est un projet de construction qui m'a beaucoup occupée et boostée.
Pendant ces 7 années, même à forte dose, les médicaments, que je tolérais par ailleurs très bien, ne m'ont jamais empêchée d'aller très mal quand rien ne me nourrissait.
Ils ne m'ont ni rendue joyeuse, ni protégée.
Lors de ma dernière hospitalisation, j'ai interrogé la chef réa pour savoir si l'arrêt brutal de l'effexor serait préjudiciable ( j'étais tellement droguée avec ce que j'avais ingurgité et avec la perfusion d'antidote qui m'empêchait de sombrer dans le comas qu'ils n'allaient évidemment pas m'ajouter ma dose quotidienne d'antidep ).
Elle m'a répondu qu'elle avait vu trop de cas de suicides sous leur effet et que je ferais bien de diminuer les doses en vue d'un arrêt définitif.
Elle avait été mise au courant de ma zébritude par la psy qui était venue me visiter, et qui considérait, elle, que les surdoués ne répondent ni aux médicaments, ni aux psychothérapies traditionnelles et que je devrais me pencher sur d'autres méthodes.
Depuis, et réagissant à une phrase dite par Arielle Adda lors de la conférence à Mensa, je suis assez d'accord avec elle pour dire que nous ne faisons pas de réelles dépressions, mais que nous en avons tous les symptômes par moments.
Seulement, nous avons la capacité de repartir comme en 14, dès lors qu'un projet nous intéresse, nous semble viable, alors qu'un vrai dépressif ( je veux dire en réaction à un événement traumatisant ) est prostré et rien ne peut l'en sortir. C'est là que pour lui, les médicaments peuvent aider, assortis d'une thérapie. Je passe vite sur leur cas, car ce n'est pas ce qui nous intéresse ici.
Je me souviens pourtant de mon indignation, lorsqu'un jour, un psy a osé me dire que je ne faisais pas une véritable dépression, mais que je ne supportais simplement plus ma vie telle qu'elle était.
Je me suis souvenue dernièrement, qu'à plusieurs reprises, j'étais passée d'un état de dépression sévère à un état normal, de nouveau capable de fonctionner, car on m'avait proposé une activité qui me plaisait, et qui était réalisable. En quelques heures seulement. C'était miraculeux !
Alors je repense tout cela autrement, j'ai lu ce que dit David Servan-Schreiber sur les façons naturelles et efficaces de traiter la dépression, des livres sur la méditation, et je lirai prochainement celui que nous a conseillé Mjöllnir sur les antidépresseurs, par curiosité seulement, car mon avis est solide désormais à propos de ces cochonneries !
Elléane- Messages : 359
Date d'inscription : 16/11/2011
Age : 62
Localisation : Ile de France
Re: Zèbre sous antidépresseurs
Je ne sais pas vraiment quoi te répondre Elléane, je suis en dépression régulièrement depuis que j'ai 10 ans. Effectivement, tant que je suis occupée, que j'ai un projet, ça va à peu près, mais dès qu'une situation devient trop perturbante, ça me déstabilise et je n'arrive pas à compenser. J'ai été sous Seroplex pendant un an et demi, et là depuis 7 mois, je suis passée de l'effexor à d'autres AD, puis au Prozac. Je me sens mieux, est-ce parce que j'ai un nouveau projet, ou grâce aux AD, ou grâce à ma thérapie ? Le problème c'est que les phases dépressives reviennent régulièrement, et si je l'ai cru pendant un moment, aujourd'hui je ne me sens pas assez forte pour lutter contre elles sans AD. Ce n'est qu'une béquille, bien sûr, je le sais bien.
Le fait est que nous sommes plus sensibles, et donc plus sujets à la dépression, dont il existe différentes sortes. Parler de dépressions réelles et de dépressions non réelles ne me paraît pas pertinent.
Le fait est que nous sommes plus sensibles, et donc plus sujets à la dépression, dont il existe différentes sortes. Parler de dépressions réelles et de dépressions non réelles ne me paraît pas pertinent.
aureliaaurita- Messages : 60
Date d'inscription : 30/11/2012
Age : 44
Re: Zèbre sous antidépresseurs
Je suis d'accord avec aurelia, qu'est-ce que légitime une dépression? A chacun ça façon de ressentir les choses. Ma seule objection c'est que j'ai déjà vue des gens en train de "glamouriser" la dépression, en manipulant psychiatres pour se faire diagnostiquer. Au moins dans un certain milieu, la dépression est devenue à la mode, ainsi comme d'autres troubles, notamment le DDA et l'hyperactivité traités à Ritaline pour les enfants...
Albertine- Messages : 41
Date d'inscription : 22/11/2012
Age : 38
Re: Zèbre sous antidépresseurs
Je pense qu'il faut bien différencier un état dépressif léger, chronique et parfois exogène à une dépression majeure et d'origine endogène pour laquelle les médocs auront une action dans la plupart des cas (zèbre ou pas).
Je parle bien d'une dépression marquée ou les gens perdent leur boulot, ne s'habillent plus etc.. et qui marque une véritable rupture avec l'état antérieur.
Les états dépressifs chroniques sont aussi une véritable souffrance puisque raremnt reconnus, le sujet pouvant passer pour éventuellment plus "fainéant" et tire-la-patte que la norme, n'ayant pas grande ambition et vivotant laborieusment.
Je parle bien d'une dépression marquée ou les gens perdent leur boulot, ne s'habillent plus etc.. et qui marque une véritable rupture avec l'état antérieur.
Les états dépressifs chroniques sont aussi une véritable souffrance puisque raremnt reconnus, le sujet pouvant passer pour éventuellment plus "fainéant" et tire-la-patte que la norme, n'ayant pas grande ambition et vivotant laborieusment.
Bretz'elle- Messages : 1583
Date d'inscription : 04/10/2011
Re: Zèbre sous antidépresseurs
Ah ah, vive les antidépresseurs, normalisateurs des HP ! Mouahahaha.
Je suis sous fluoxétine également comme aureliaatia depuis 2 mois. Bon déjà quand on m'a diagnostiqué une dépression, je n'étais pas d'accord ( ah bon être sans cesse fatiguée, angoissée, ne plus dormir, arrêter mes études, pleurer toute la journée, n'est-il pas une normalité pour moi ? ).
J'avais déjà des pertes de mémoire avant d'en prendre, surtout mémoire à court terme, elle qui m'a déjà tant servie. Ce qui est bien, c'est que ce qui me reste de mémoire me permet d'être encore au-dessus de la norme donc de ne pas me faire remarquer outre mesure
Je ressens un état que je n'ai jamais vécu (ou alors je ne m'en souviens plus) : je pense à.... rien. Je fais. Sans angoisses, sans 10 000 questions, analyses, etc. sans mon fonctionnement habituel. Et c'est reposant, je me dis que dans le cerveau des autres, cela doit ressembler à ça, et que malheureusement je n'en prendrais que 6 mois car c'est une béquille effectivement ! Ma volonté consciente veut digérer les traumas, mais mon inconscient me paye des sacrés cauchemars et mon corps somatise à l'extrême pour me dire : ah ça non, ça t'as fait chier sur le coup, et ça te fera chier toute ta vie d'ailleurs, parce que ton cerveau ne digère pas, et tu ne sais pas pourquoi ! C'est comme ça avec ton fonctionnement à la con !
Donc la fluoxétine me permet de ne pas être angoissée, de reprendre les activités que j'aimais, d'établir de nouveaux projets, de dormir normalement et de récupérer une énergie dont je ne soupçonnais plus l'existence.
Par contre également, je n'écris plus depuis presque 1 ou 2 ans. Mais en même temps, mes textes étaient ma psychanlyse. Maintenant je vais en voir une, ça coûte plus cher
Je suis sous fluoxétine également comme aureliaatia depuis 2 mois. Bon déjà quand on m'a diagnostiqué une dépression, je n'étais pas d'accord ( ah bon être sans cesse fatiguée, angoissée, ne plus dormir, arrêter mes études, pleurer toute la journée, n'est-il pas une normalité pour moi ? ).
J'avais déjà des pertes de mémoire avant d'en prendre, surtout mémoire à court terme, elle qui m'a déjà tant servie. Ce qui est bien, c'est que ce qui me reste de mémoire me permet d'être encore au-dessus de la norme donc de ne pas me faire remarquer outre mesure
Je ressens un état que je n'ai jamais vécu (ou alors je ne m'en souviens plus) : je pense à.... rien. Je fais. Sans angoisses, sans 10 000 questions, analyses, etc. sans mon fonctionnement habituel. Et c'est reposant, je me dis que dans le cerveau des autres, cela doit ressembler à ça, et que malheureusement je n'en prendrais que 6 mois car c'est une béquille effectivement ! Ma volonté consciente veut digérer les traumas, mais mon inconscient me paye des sacrés cauchemars et mon corps somatise à l'extrême pour me dire : ah ça non, ça t'as fait chier sur le coup, et ça te fera chier toute ta vie d'ailleurs, parce que ton cerveau ne digère pas, et tu ne sais pas pourquoi ! C'est comme ça avec ton fonctionnement à la con !
Donc la fluoxétine me permet de ne pas être angoissée, de reprendre les activités que j'aimais, d'établir de nouveaux projets, de dormir normalement et de récupérer une énergie dont je ne soupçonnais plus l'existence.
Par contre également, je n'écris plus depuis presque 1 ou 2 ans. Mais en même temps, mes textes étaient ma psychanlyse. Maintenant je vais en voir une, ça coûte plus cher
Invité- Invité
Re: Zèbre sous antidépresseurs
En gros, ça "aplanit" tout, le bon comme le mauvais ?
Bretz'elle- Messages : 1583
Date d'inscription : 04/10/2011
Re: Zèbre sous antidépresseurs
Je ne dirai pas que ça aplanit, en tout cas dans mon cas. J'ai eu de grosses émotions sous antidépresseurs donc j'ai quand même réussi à pleurer deux fois, à être en colère.
Mais surtout ce que je retiens c'est que j'arrive de nouveau à rire, sourire, m'intéresser à des choses ( ce forum par exemple ^^ ) dans mon cas en tout cas, j'ai été complètement vidée de mon énergie, de mon réservoir de sérotonine et de je ne sais plus quoi, et la fluoxétine ( l'autre nom du Prozac ) permet de booster artificiellement ces hormones afin qu'effectivement je puisse me lever le matin, m'habiller, manger, retrouver l'envie d'avoir envie... A bien-sûr compléter par un travail sur soi avec un professionnel à mon avis qui aidera à ne pas retomber dans les schémas qui nous ont menés à cette dépression.
Mais je me pose une question plus angoissante. Etant donné le nombre de dépressifs chez les zèbres, et lire ce forum me confirme ce fait, je me demande si nos prédispositions naturelles ne nous donnent pas une nature "dépressive " ou du moins jugée comme telle par les autres. Je me demande si une psychanalyse va m'aider à mettre de la distance avec les stimuli, les autres car au final.... si c'est biologique, y a rien à faire. Je verrai bien comment je réagirais sans les AD !
Mais surtout ce que je retiens c'est que j'arrive de nouveau à rire, sourire, m'intéresser à des choses ( ce forum par exemple ^^ ) dans mon cas en tout cas, j'ai été complètement vidée de mon énergie, de mon réservoir de sérotonine et de je ne sais plus quoi, et la fluoxétine ( l'autre nom du Prozac ) permet de booster artificiellement ces hormones afin qu'effectivement je puisse me lever le matin, m'habiller, manger, retrouver l'envie d'avoir envie... A bien-sûr compléter par un travail sur soi avec un professionnel à mon avis qui aidera à ne pas retomber dans les schémas qui nous ont menés à cette dépression.
Mais je me pose une question plus angoissante. Etant donné le nombre de dépressifs chez les zèbres, et lire ce forum me confirme ce fait, je me demande si nos prédispositions naturelles ne nous donnent pas une nature "dépressive " ou du moins jugée comme telle par les autres. Je me demande si une psychanalyse va m'aider à mettre de la distance avec les stimuli, les autres car au final.... si c'est biologique, y a rien à faire. Je verrai bien comment je réagirais sans les AD !
Invité- Invité
Re: Zèbre sous antidépresseurs
Je pense comme toi que c'est biologique et que sans la béquille chimiothérapique, on crapahute pas bin vite.
Je pense que nous sommes de petits porteurs de sérotonine et qu'on peut etre dépressif chronique mais léger qui rend la vie pesante sans etre vraiment impossible.
J'ai des petites solutions naturelles comme le sport régulier, l'alimentation ; cacao pur, oignon cru (ail) et tout ce qui est Vit C, protéines... ça dope sur le coup mais il faut renouveler sans arrêt. Le café est délétère car il entraine une période d'excitation suivie d'un creux dépressif. En plus, il peut causer des crises d'angoisse.
L'AD qui m'a bien remontée était le seropram. Mais j'ai du l'arreter etant enceinte et les symptomes sont réapparus.
Je pense que nous sommes de petits porteurs de sérotonine et qu'on peut etre dépressif chronique mais léger qui rend la vie pesante sans etre vraiment impossible.
J'ai des petites solutions naturelles comme le sport régulier, l'alimentation ; cacao pur, oignon cru (ail) et tout ce qui est Vit C, protéines... ça dope sur le coup mais il faut renouveler sans arrêt. Le café est délétère car il entraine une période d'excitation suivie d'un creux dépressif. En plus, il peut causer des crises d'angoisse.
L'AD qui m'a bien remontée était le seropram. Mais j'ai du l'arreter etant enceinte et les symptomes sont réapparus.
Bretz'elle- Messages : 1583
Date d'inscription : 04/10/2011
Re: Zèbre sous antidépresseurs
Colours a écrit:Ah ah, vive les antidépresseurs, normalisateurs des HP ! Mouahahaha.
Je suis sous fluoxétine également comme aureliaatia depuis 2 mois. Bon déjà quand on m'a diagnostiqué une dépression, je n'étais pas d'accord ( ah bon être sans cesse fatiguée, angoissée, ne plus dormir, arrêter mes études, pleurer toute la journée, n'est-il pas une normalité
Et bien moi non plus, je n'étais pas d'accord quand le généraliste m'a annoncé une dépression et prescrit seropram et anxyolithiques. Si bien que je n'ai rien pris du tout jusqu'à hier où une psychiatre à confirmé le diagnostic.
Comme dit Colours, mon " état " ne me semblait pas si terrible, malgré cette absence d'envies, la FATIGUE , pb de sommeils, troubles anxieux et ce qui en résulte en termes de somatisation. Difficile pour moi d'accepter que ça peut être "ça".
Ça allait plutôt mieux après 15 jours de calme, en arrêt maladie, à hiberner. De prendre l'AD, j'ai l'impression de me retrouver 15 jours en arrière aux niveaux des symptômes physiques, vertiges, insomnies et une grosse boule dans la gorge.
Je ne sais pas trop ce qui va en résulter, je vous lis et oscille entre peur et incrédulité y: ah bon, c'est possible de faire sans penser ????
mrs doubtfull- Messages : 779
Date d'inscription : 16/12/2012
Age : 57
Localisation : 69
Re: Zèbre sous antidépresseurs
Les Ad m'ont sauvé la vie pendant...50 ans !
Dépression majeure continue depuis l'âge d'environ 4 ans.
Si on me dit que les AD sont des saloperies je réponds seulement que quand on dit ça c'est qu'on n'en n'a pas vraiment besoin.
Surtout que les recapteurs de la sérotonine permettent tout de même de vivre bien !
Sauf que le zyprexa m'a enfoncé dans une crise de mélancolie anxieuse...Je suis un saint: j'ai réussi à ne pas me flinguer...
Moi je buvais à une époque du valium à même le flacon (Amertume infine); c'était autre chose...
Je prends du zoloft (peu désormais). Un peu d'une humeur terne quand j'en prenais beaucoup et ch'tite colique en début de traitement... Ça fait 14 ans que j'en prends. Ça vaut mieux que de rôtir en enfer à longueur d'années...Quand à un certain sédatif que je prends encore, j'ai commencé à quinze ans.
(Je prenais du neuleptil et de melleril avant le collège.)
Qui a dit hypersensibilité ?
Dépression majeure continue depuis l'âge d'environ 4 ans.
Si on me dit que les AD sont des saloperies je réponds seulement que quand on dit ça c'est qu'on n'en n'a pas vraiment besoin.
Surtout que les recapteurs de la sérotonine permettent tout de même de vivre bien !
Sauf que le zyprexa m'a enfoncé dans une crise de mélancolie anxieuse...Je suis un saint: j'ai réussi à ne pas me flinguer...
Moi je buvais à une époque du valium à même le flacon (Amertume infine); c'était autre chose...
Je prends du zoloft (peu désormais). Un peu d'une humeur terne quand j'en prenais beaucoup et ch'tite colique en début de traitement... Ça fait 14 ans que j'en prends. Ça vaut mieux que de rôtir en enfer à longueur d'années...Quand à un certain sédatif que je prends encore, j'ai commencé à quinze ans.
(Je prenais du neuleptil et de melleril avant le collège.)
Qui a dit hypersensibilité ?
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Zèbre sous antidépresseurs
J'ai bien aimé la différence entre AD et anxiolytiques de Bilbil, et l'explication d'Elléane. Je vois que Fata est adepte et ne semble pas affecté par ses AD. Je vois que Foreigner pense qu'on a la force pour surmonter la dépression. Tout cela m'intéresse au plus haut point, merci à tous. De mon côté j'ai toujours été contre les AD mais je n'y connaissais rien. Je suis sous AD depuis le mois de mai dernier, à doses infimes. Et souvent le soir je me relève car je es ai oubliés. Pour dire que si je les oublie c'est que je pense qu'ils ne me sont plus indispensables. J'ai arrêté de moi-même les anxiolitiques du matin et du midi car ils me faisaient dormir et coupaient mon imagination. Bref j'envisage bien d'arrêter les AD grâce aux arguments d'Elléane : en effet rien de tel qu'un projet aussi infime soit-il pour sortir de la léthargie... Mais bon sur le coup quand tu découvres que tu es peut-être surdoué, et que pendant toutes ces années personne n'y a rien vu qu'on t'a crue dépressive que tu as un caractère de cochon et que tu t'ennuies dans tous tes boulots, y a de quoi péter la durite ! Ce que j'ai fait et j'en remonte tt doucement.
A+ tous
A+ tous
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Zèbre sous antidépresseurs
De toute façon, il n'y a pas une dépression mais des dépressions. Les dépressions endogènes ne s'arrangent pas d'elles-mêmes parce qu'on en a envie...Si on cumule endogène et exogène, on arrive à un cocktail détonnant. Dire qu'on peut s'en sortir tout seul, c'est ignorer le taux de mortalité particulièrement élevé par exemple chez les bipolaires. Comme pour les AD, si on pense pouvoir dépasser le truc tout seul, c'est que c'est pas bien méchant, si tant est que ce soit une vraie dépression...
Par contre méfiez-vous des benzodiazépines, ça laisse des sacrés cicatrices dans la citrouille et on tombe vite fait accro.
Ah oui j'oublais; les AD recapteurs de la sérotonine bousillent un peu la libido...
Par contre méfiez-vous des benzodiazépines, ça laisse des sacrés cicatrices dans la citrouille et on tombe vite fait accro.
Ah oui j'oublais; les AD recapteurs de la sérotonine bousillent un peu la libido...
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Zèbre sous antidépresseurs
Ah ben j'avais remarqué !!!
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Zèbre sous antidépresseurs
Aussi un peu pour ça que je veux les arrêter !!!
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Zèbre sous antidépresseurs
Ben oui quoi, y a pas que le QI !!!
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: Zèbre sous antidépresseurs
Pour ceux qui peuvent se passer des AD, ce n'est pas une plaisanterie : le cacao pur en poudre type Van Houten ou Nestlé, au moins 3 cuillères à soupe, stimule sans énerver. je viens d'ailleurs d'en prendre !
Bretz'elle- Messages : 1583
Date d'inscription : 04/10/2011
Re: Zèbre sous antidépresseurs
.
Dernière édition par Miss Turtle'ita le Dim 12 Jan 2014 - 2:27, édité 1 fois
Miss Turtle'ita- Messages : 62
Date d'inscription : 09/04/2012
Age : 40
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