Il faut passer par là
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Uccen si si j'te jure
Atchourig
Aptère
- - - Uccen - - -
===Uccen===
----Uccen----
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Euphorbe
jmbkfdhbudhfuihbfuiqd
Nanana
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Re: Il faut passer par là
Non.Le Paratonnerre a écrit:NAT, tu lis Faulkner?
Nanana- Messages : 1979
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Re: Il faut passer par là
Tu me payes combien ?
Nanana- Messages : 1979
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Re: Il faut passer par là
Tu ne fais pas le poids.
Nanana- Messages : 1979
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Re: Il faut passer par là
Je préfère vivre.
Nanana- Messages : 1979
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Re: Il faut passer par là
Fais la queue.
Nanana- Messages : 1979
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Re: Il faut passer par là
Tu as eu du mal à la trouver?
Nanana- Messages : 1979
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Re: Il faut passer par là
Parle pour toi.
Nanana- Messages : 1979
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Re: Il faut passer par là
(oui en fait c'est déjà fait, c'était de l'autodérision, pis je pensais que c'était la réponse que tu attendais. désolé de répondre par un message moins ambigu mais quand on me demande de réagir sur une blague que je viens de faire j'ai parfois du mal. je te laisse Uccen va m'en vouloir de le flooder )
(ne parle pas la bouche pleine)
(ne parle pas la bouche pleine)
Invité- Invité
Re: Il faut passer par là
pis je pensais que c'était la réponse que tu attendais
Trop meuh gnion.
- Spoiler:
- pas la peine d'évoquer Uccen pour fuir : il ne mange pas que les cadavres
Nanana- Messages : 1979
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Re: Il faut passer par là
J'oubliais. Oh mais j'y pense, je suis un cadavre! Es-tu nécrophile?
Invité- Invité
Re: Il faut passer par là
Non plus. C'est l'avantage d'avoir une grande bouche.
Nanana- Messages : 1979
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Re: Il faut passer par là
Si t'essaie de me toucher je riposte. N'a pas la plus grande bouche qui croit.
Invité- Invité
Re: Il faut passer par là
T'es bouché?
Nanana- Messages : 1979
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Re: Il faut passer par là
Je ne signe ce type de contrat que quand j'ai de la matière à me mettre sous la dent.
Nanana- Messages : 1979
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Re: Il faut passer par là
"Dans cette expérience, il advient à la conscience de soi que la vie lui est aussi essentielle que la pure conscience de soi. Dans la conscience de soi immédiate c'est le simple qui est l'objet absolu, objet qui cependant est pour nous ou en soi la médiation absolue, et a pour moment essentiel l'autonomie dans sa pérexistence propre. Le résultat de la première expérience c'est la dissolution de cette unité simple ; par elle sont posées une conscience de soi pure et une conscience qui n'est pas purement pour soi, mais est pour un autre, c'est-à-dire, comme conscience qui est, ou comme conscience dans la figure de la chosité. Les deux moments sont essentiels — mais étant donné qu'ils sont d'abord non identiques et opposés, et que leur réflexion dans l'unité ne s'est pas encore produite, ils sont comme deux figures opposées de la conscience, dont l'une est la conscience autonome, pour qui l'essence est l'être pour soi, et l'autre la conscience non autonome, pour qui l'essence est la vie ou l'être pour un autre ; la première est le maître, la seconde, le valet.
Le maître est la conscience qui est pour soi, mais plus uniquement le concept de celle-ci ; il est au contraire une conscience pour soi intermédiée avec elle-même par la médiation d'une autre conscience, savoir, par une conscience à l'essence de laquelle il appartient d'être synthétisée avec de l'être autonome, avec la chosité en général. Le maître se réfère à ces deux moments, à une chose en tant que telle, l'objet du désir, et d'autre part à la conscience aux yeux de qui la chosité est l'essentiel ; et dès lors que, a) il est, en tant que concept de la conscience de soi, référence immédiate de l'être pour soi, mais que, b) il est désormais en même temps comme médiation, ou comme un être pour soi qui n'est pour soi que par autre chose, il se réfère, a) immédiatement aux deux moments, et, b) médiatement à chacun d'eux par la médiation de l'autre. La relation du maître au valet s'opère médiatement par l'intermédiaire de l'être autonome ; car c'est précisément à cela que le valet est tenu ; c'est sa chaîne, dont il n'a pu faire abstraction dans le combat, montrant par là qu'il n'était pas autonome, qu'il avait son autonomie dans la chosité. Tandis que le maître est le pouvoir sur cet être, car il a fait la preuve dans le combat que cet être ne valait pour lui que comme être négatif ; dès lors qu'il est le pouvoir sur cet être, mais que cet être est le pouvoir sur l'autre, il a dans ce syllogisme cet autre sous lui. De la même façon, le maître est en relation médiate à la chose par l'intermédiaire du valet ; certes, le valet, comme conscience de soi en général, est aussi en relation négative à la chose et l'abolit ; mais cette chose est en même temps autonome pour lui, et c'est pourquoi il ne peut par sa négation en venir à bout complètement jusqu'à l'anéantir, il ne fait que la travailler. Ce qui advient au maître, en revanche, par cette médiation, c'est la relation immédiate comme pure négation de cette chose, la jouissance ; ce à quoi le désir n'est pas parvenu, lui y parvient, savoir : en venir à bout, et se satisfaire dans la jouissance. Le désir n'y parvenait pas à cause de l'autonomie de la chose ; mais le maître, qui a intercalé le valet entre la chose et lui, ne s'est conjoint ce faisant qu'à la non-autonomie de la chose, et il en jouit de manière pure, tout en s'en remettant au valet qui la travaille, pour le côté par lequel elle est autonome.
Dans ces deux moments, c'est une autre conscience qui fait advenir la reconnaissance du maître, qui fait qu'il est reconnu ; cette autre conscience s'y pose en effet comme quelque chose d'inessentiel, une première fois dans le travail sur la chose, une seconde fois dans la dépendance par rapport à une existence déterminée ; dans les deux moments elle ne peut par-venir à la maîtrise de l'être, ni atteindre à la négation absolue. Nous sommes donc ici en présence de ce moment de la reconnaissance qui veut que l'autre conscience s'abolisse comme être pour soi, et fasse par là, elle-même, ce que la première fait à son encontre. Et, pareillement, de cet autre moment, selon lequel cette activité du second est en même temps la propre activité du premier ; ce que le valet fait, en effet, est à proprement parler l'activité du maître ; c'est seulement pour lui qu'est l'être pour soi, l'essence ; c'est lui le pur pouvoir négatif, pour qui la chose n'est rien, et qui est donc, dans ce rapport, la pure activité essentielle ; tandis que le valet est une activité qui n'est pas pure, mais inessentielle. Toutefois, il manque à la reconnaissance proprement dite le moment où le maître ferait aussi à l'encontre de lui-même ce qu'il fait à l'encontre de l'autre, et où ce que le valet fait à l'encontre de lui, il le ferait aussi à l'encontre de l'autre. Et c'est ce qui a fait naître une reconnaissance unilatérale et dissemblable.
En ceci, la conscience inessentielle est pour le maître l'objet qui constitue la vérité de la certitude de soi-même. Cependant il est clair que cet objet ne correspond pas à son concept, mais qu'au contraire, dans ce en quoi le maître s'est accompli, il lui est advenu tout à fait autre chose qu'une conscience autonome. Ce n'est pas cela qui est pour lui, mais au contraire une conscience non autonome, la certitude qu'il a n'est donc pas celle de l'être pour soi, en tant que vérité, mais sa vérité, au contraire, est la conscience inessentielle et l'activité inessentielle de celle-ci.
Il s'ensuit que la vérité de la conscience autonome, c'est la conscience servile du valet. Certes, celle-ci apparaît d'abord hors d'elle-même et non comme la vérité de la conscience de soi. Mais de même que la domination du maître a montré que son essence était l'inverse de ce qu'elle voulait être, la servitude du valet deviendra bien au contraire dans son accomplissement le contraire de ce qu'elle est immédiatement ; elle entrera en elle-même en tant que conscience refoulée en soi, et se renversera en autonomie véritable.
Nous avons seulement vu ce que la servitude est dans le rapport de domination. Mais elle est aussi conscience de soi, et il nous faut maintenant examiner ce qu'en conséquence elle est en soi et pour soi-même. En premier lieu, pour la servitude, le maître est l'essence ; la conscience autonome pour soi est donc à ses yeux la vérité, laquelle cependant POUR ELLE n'est pas encore chez elle. Simplement, elle a chez elle-même, en fait, cette vérité de la négativité pure et de l'être pour soi ; car elle a fait sur elle-même l'expérience de cette essence. Cette conscience, en effet, a eu peur non pour telle ou telle chose, ni en tel ou tel instant, mais pour son essence tout entière ; car elle a ressenti la crainte de la mort, de ce maître absolu. Elle y a été dissoute intérieurement, parcourue de part en part en elle-même par ce frisson, et tout ce qui était fixe en elle a tremblé. Or ce mouvement universel pur, cette fluidification absolue de toute pérexistence, c'est l'essence simple de la conscience de soi, la négativité absolue, le pur être soi, qui est ainsi accolé à cette conscience. Ce moment du pur être pour soi est en même temps pour elle, car dans la personne du maître il est, à ses yeux, son objet. En outre, elle n'est pas seulement cette dissolution universelle en général, mais, dans le service elle s'accomplit effectivement ; c'est là qu'elle abolit dans tous les moments singuliers son attachement à une existence naturelle, et se débarrasse de celle-ci par le travail.
Mais le sentiment du pouvoir absolu, à la fois en général et dans le détail du service, n'est que la dissolution en soi, et quand bien même la crainte du maître est le début de la sagesse, la conscience y est pour elle-même, elle n'est pas l'être pour soi. Mais par le travail, elle parvient à elle-même. Certes, dans le moment qui correspond au désir dans la conscience du maître, le côté de la relation inessentielle à la chose semblait être échu à la conscience servante dans la mesure où la chose y conserve son autonomie. Le désir s'est réservé la négation pure de l'objet et le sentiment de soi sans mélange qu'elle procure. Mais précisément pour cette raison, ce contentement n'est lui-même qu'évanescence, car il lui manque le côté objectal de ce qui est là et pérexiste. Tandis que le travail est désir refréné, évanescence contenue : il façonne. La relation négative à l'objet devient forme de celui-ci, devient quelque chose qui demeure ; précisément parce que pour celui qui travaille l'objet a de l'autonomie. Cet élément médian négatif, l'activité qui donne forme, est en même temps la singularité ou le pur être pour soi de la conscience qui accède désormais, dans le travail et hors d'elle-même, à l'élément de la permanence ; la conscience travaillante parvient donc ainsi à la contemplation de l'être autonome, en tant qu'il est elle-même.
Cependant l'activité formative n'a pas seulement cette signification positive, que la conscience servante, comme pur être pour soi, y devient à soi quelque chose qui est ; mais aussi la signification négative, face à son premier moment, la peur. Dans la formation de la chose, en effet, sa propre négativité, son être pour soi, ne devient pour elle objet que parce qu'elle abolit la forme qui est à l'opposé. Mais ce négatif objectal est exactement l'essence étrangère devant laquelle elle a tremblé. Or, maintenant, elle détruit ce négatif étranger, se pose comme telle dans l'élément de la permanence ; et devient ainsi pour soi une conscience qui est pour soi. En la personne du maître, l'être pour soi est pour elle un autre, ou encore, n'est que pour elle ; dans la peur, l'être pour soi est chez elle-même ; dans le travail formateur, l'être pour soi devient pour elle son propre être, et elle parvient à la conscience d'être elle-même en soi et pour soi. La forme ne devient pas pour elle un autre qu'elle par le fait qu'elle est mise dehors ; car c'est précisément la forme qui est son pur être pour soi, qui en cela devient pour elle vérité. Par cette retrouvaille de soi par soi-même, elle devient donc sens propre, précisément dans le travail, où elle semblait n'être que sens étranger. — Cette réflexion nécessite les deux moments, celui de la crainte et du service en général, ainsi que celui de l'activité formative, et tous deux en même temps de manière universelle. Sans la discipline du service et de l'obéissance, la crainte en reste au niveau formel et ne se répand pas sur l'effectivité consciente de l'existence. Sans l'activité formative, la crainte demeure interne et muette, et la conscience ne devient pas pour elle-même. Si la conscience donne forme sans la première crainte absolue, elle n'est sens propre que vaniteusement, car sa forme ou négativité n'est pas la négativité en soi et son activité formative ne peut par conséquent pas lui donner la conscience de soi en tant qu'essence. Si elle n'a pas subi et enduré la peur absolue mais simplement quelques craintes, l'essence négative est restée pour elle quelque chose d'extérieur, la substance de la conscience n'en a pas subi la contagion de part en part. Dans la mesure où tous les contenus qui remplissent sa conscience naturelle n'ont pas vacillé, elle appartient encore en soi à un être déterminé ; le sens propre est entêtement, liberté encore arrêtée à l'intérieur de la servitude. Et tout aussi peu qu'elle ne peut devenir à ses yeux l'essence, la pure forme, considérée comme extension sur le singulier, n'est pas activité formative universelle, concept absolu, mais une habileté qui n'a de puissance que sur un petit nombre de choses, et n'en a pas sur la puissance universelle et la totalité de l'essence objectale. "
(Hegel, dialectique du maître et de l'esclave)
Le maître est la conscience qui est pour soi, mais plus uniquement le concept de celle-ci ; il est au contraire une conscience pour soi intermédiée avec elle-même par la médiation d'une autre conscience, savoir, par une conscience à l'essence de laquelle il appartient d'être synthétisée avec de l'être autonome, avec la chosité en général. Le maître se réfère à ces deux moments, à une chose en tant que telle, l'objet du désir, et d'autre part à la conscience aux yeux de qui la chosité est l'essentiel ; et dès lors que, a) il est, en tant que concept de la conscience de soi, référence immédiate de l'être pour soi, mais que, b) il est désormais en même temps comme médiation, ou comme un être pour soi qui n'est pour soi que par autre chose, il se réfère, a) immédiatement aux deux moments, et, b) médiatement à chacun d'eux par la médiation de l'autre. La relation du maître au valet s'opère médiatement par l'intermédiaire de l'être autonome ; car c'est précisément à cela que le valet est tenu ; c'est sa chaîne, dont il n'a pu faire abstraction dans le combat, montrant par là qu'il n'était pas autonome, qu'il avait son autonomie dans la chosité. Tandis que le maître est le pouvoir sur cet être, car il a fait la preuve dans le combat que cet être ne valait pour lui que comme être négatif ; dès lors qu'il est le pouvoir sur cet être, mais que cet être est le pouvoir sur l'autre, il a dans ce syllogisme cet autre sous lui. De la même façon, le maître est en relation médiate à la chose par l'intermédiaire du valet ; certes, le valet, comme conscience de soi en général, est aussi en relation négative à la chose et l'abolit ; mais cette chose est en même temps autonome pour lui, et c'est pourquoi il ne peut par sa négation en venir à bout complètement jusqu'à l'anéantir, il ne fait que la travailler. Ce qui advient au maître, en revanche, par cette médiation, c'est la relation immédiate comme pure négation de cette chose, la jouissance ; ce à quoi le désir n'est pas parvenu, lui y parvient, savoir : en venir à bout, et se satisfaire dans la jouissance. Le désir n'y parvenait pas à cause de l'autonomie de la chose ; mais le maître, qui a intercalé le valet entre la chose et lui, ne s'est conjoint ce faisant qu'à la non-autonomie de la chose, et il en jouit de manière pure, tout en s'en remettant au valet qui la travaille, pour le côté par lequel elle est autonome.
Dans ces deux moments, c'est une autre conscience qui fait advenir la reconnaissance du maître, qui fait qu'il est reconnu ; cette autre conscience s'y pose en effet comme quelque chose d'inessentiel, une première fois dans le travail sur la chose, une seconde fois dans la dépendance par rapport à une existence déterminée ; dans les deux moments elle ne peut par-venir à la maîtrise de l'être, ni atteindre à la négation absolue. Nous sommes donc ici en présence de ce moment de la reconnaissance qui veut que l'autre conscience s'abolisse comme être pour soi, et fasse par là, elle-même, ce que la première fait à son encontre. Et, pareillement, de cet autre moment, selon lequel cette activité du second est en même temps la propre activité du premier ; ce que le valet fait, en effet, est à proprement parler l'activité du maître ; c'est seulement pour lui qu'est l'être pour soi, l'essence ; c'est lui le pur pouvoir négatif, pour qui la chose n'est rien, et qui est donc, dans ce rapport, la pure activité essentielle ; tandis que le valet est une activité qui n'est pas pure, mais inessentielle. Toutefois, il manque à la reconnaissance proprement dite le moment où le maître ferait aussi à l'encontre de lui-même ce qu'il fait à l'encontre de l'autre, et où ce que le valet fait à l'encontre de lui, il le ferait aussi à l'encontre de l'autre. Et c'est ce qui a fait naître une reconnaissance unilatérale et dissemblable.
En ceci, la conscience inessentielle est pour le maître l'objet qui constitue la vérité de la certitude de soi-même. Cependant il est clair que cet objet ne correspond pas à son concept, mais qu'au contraire, dans ce en quoi le maître s'est accompli, il lui est advenu tout à fait autre chose qu'une conscience autonome. Ce n'est pas cela qui est pour lui, mais au contraire une conscience non autonome, la certitude qu'il a n'est donc pas celle de l'être pour soi, en tant que vérité, mais sa vérité, au contraire, est la conscience inessentielle et l'activité inessentielle de celle-ci.
Il s'ensuit que la vérité de la conscience autonome, c'est la conscience servile du valet. Certes, celle-ci apparaît d'abord hors d'elle-même et non comme la vérité de la conscience de soi. Mais de même que la domination du maître a montré que son essence était l'inverse de ce qu'elle voulait être, la servitude du valet deviendra bien au contraire dans son accomplissement le contraire de ce qu'elle est immédiatement ; elle entrera en elle-même en tant que conscience refoulée en soi, et se renversera en autonomie véritable.
Nous avons seulement vu ce que la servitude est dans le rapport de domination. Mais elle est aussi conscience de soi, et il nous faut maintenant examiner ce qu'en conséquence elle est en soi et pour soi-même. En premier lieu, pour la servitude, le maître est l'essence ; la conscience autonome pour soi est donc à ses yeux la vérité, laquelle cependant POUR ELLE n'est pas encore chez elle. Simplement, elle a chez elle-même, en fait, cette vérité de la négativité pure et de l'être pour soi ; car elle a fait sur elle-même l'expérience de cette essence. Cette conscience, en effet, a eu peur non pour telle ou telle chose, ni en tel ou tel instant, mais pour son essence tout entière ; car elle a ressenti la crainte de la mort, de ce maître absolu. Elle y a été dissoute intérieurement, parcourue de part en part en elle-même par ce frisson, et tout ce qui était fixe en elle a tremblé. Or ce mouvement universel pur, cette fluidification absolue de toute pérexistence, c'est l'essence simple de la conscience de soi, la négativité absolue, le pur être soi, qui est ainsi accolé à cette conscience. Ce moment du pur être pour soi est en même temps pour elle, car dans la personne du maître il est, à ses yeux, son objet. En outre, elle n'est pas seulement cette dissolution universelle en général, mais, dans le service elle s'accomplit effectivement ; c'est là qu'elle abolit dans tous les moments singuliers son attachement à une existence naturelle, et se débarrasse de celle-ci par le travail.
Mais le sentiment du pouvoir absolu, à la fois en général et dans le détail du service, n'est que la dissolution en soi, et quand bien même la crainte du maître est le début de la sagesse, la conscience y est pour elle-même, elle n'est pas l'être pour soi. Mais par le travail, elle parvient à elle-même. Certes, dans le moment qui correspond au désir dans la conscience du maître, le côté de la relation inessentielle à la chose semblait être échu à la conscience servante dans la mesure où la chose y conserve son autonomie. Le désir s'est réservé la négation pure de l'objet et le sentiment de soi sans mélange qu'elle procure. Mais précisément pour cette raison, ce contentement n'est lui-même qu'évanescence, car il lui manque le côté objectal de ce qui est là et pérexiste. Tandis que le travail est désir refréné, évanescence contenue : il façonne. La relation négative à l'objet devient forme de celui-ci, devient quelque chose qui demeure ; précisément parce que pour celui qui travaille l'objet a de l'autonomie. Cet élément médian négatif, l'activité qui donne forme, est en même temps la singularité ou le pur être pour soi de la conscience qui accède désormais, dans le travail et hors d'elle-même, à l'élément de la permanence ; la conscience travaillante parvient donc ainsi à la contemplation de l'être autonome, en tant qu'il est elle-même.
Cependant l'activité formative n'a pas seulement cette signification positive, que la conscience servante, comme pur être pour soi, y devient à soi quelque chose qui est ; mais aussi la signification négative, face à son premier moment, la peur. Dans la formation de la chose, en effet, sa propre négativité, son être pour soi, ne devient pour elle objet que parce qu'elle abolit la forme qui est à l'opposé. Mais ce négatif objectal est exactement l'essence étrangère devant laquelle elle a tremblé. Or, maintenant, elle détruit ce négatif étranger, se pose comme telle dans l'élément de la permanence ; et devient ainsi pour soi une conscience qui est pour soi. En la personne du maître, l'être pour soi est pour elle un autre, ou encore, n'est que pour elle ; dans la peur, l'être pour soi est chez elle-même ; dans le travail formateur, l'être pour soi devient pour elle son propre être, et elle parvient à la conscience d'être elle-même en soi et pour soi. La forme ne devient pas pour elle un autre qu'elle par le fait qu'elle est mise dehors ; car c'est précisément la forme qui est son pur être pour soi, qui en cela devient pour elle vérité. Par cette retrouvaille de soi par soi-même, elle devient donc sens propre, précisément dans le travail, où elle semblait n'être que sens étranger. — Cette réflexion nécessite les deux moments, celui de la crainte et du service en général, ainsi que celui de l'activité formative, et tous deux en même temps de manière universelle. Sans la discipline du service et de l'obéissance, la crainte en reste au niveau formel et ne se répand pas sur l'effectivité consciente de l'existence. Sans l'activité formative, la crainte demeure interne et muette, et la conscience ne devient pas pour elle-même. Si la conscience donne forme sans la première crainte absolue, elle n'est sens propre que vaniteusement, car sa forme ou négativité n'est pas la négativité en soi et son activité formative ne peut par conséquent pas lui donner la conscience de soi en tant qu'essence. Si elle n'a pas subi et enduré la peur absolue mais simplement quelques craintes, l'essence négative est restée pour elle quelque chose d'extérieur, la substance de la conscience n'en a pas subi la contagion de part en part. Dans la mesure où tous les contenus qui remplissent sa conscience naturelle n'ont pas vacillé, elle appartient encore en soi à un être déterminé ; le sens propre est entêtement, liberté encore arrêtée à l'intérieur de la servitude. Et tout aussi peu qu'elle ne peut devenir à ses yeux l'essence, la pure forme, considérée comme extension sur le singulier, n'est pas activité formative universelle, concept absolu, mais une habileté qui n'a de puissance que sur un petit nombre de choses, et n'en a pas sur la puissance universelle et la totalité de l'essence objectale. "
(Hegel, dialectique du maître et de l'esclave)
Nanana- Messages : 1979
Date d'inscription : 26/07/2010
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Re: Il faut passer par là
tu aurais pu dire pompant.
Nanana- Messages : 1979
Date d'inscription : 26/07/2010
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Re: Il faut passer par là
nat j'ai essayé je te le jure
je reessairai si tu me jures que je trouverais quelque chose a manger la dedans.
step
je reessairai si tu me jures que je trouverais quelque chose a manger la dedans.
step
dessein- Messages : 3074
Date d'inscription : 24/02/2012
Age : 55
Re: Il faut passer par là
essayé quoi? Hegel?
Nanana- Messages : 1979
Date d'inscription : 26/07/2010
Age : 55
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Re: Il faut passer par là
oui Hegel
le gars fait pas de saut de ligne ?
ca se lit couché non ?
bon je m'y colle ou pas ?
le gars fait pas de saut de ligne ?
ca se lit couché non ?
bon je m'y colle ou pas ?
dessein- Messages : 3074
Date d'inscription : 24/02/2012
Age : 55
Re: Il faut passer par là
s'y coller c'est se détacher. (ça vaut aussi pour les lignes)
Nanana- Messages : 1979
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Age : 55
Localisation : bxl, ici et maintenant
Re: Il faut passer par là
waouw
en papier ca donne quoi a aller chercher ?
(je veux pas mourir detachée-mais-aveugle-avec des touches de clavier incrustées dans la joue)
en papier ca donne quoi a aller chercher ?
(je veux pas mourir detachée-mais-aveugle-avec des touches de clavier incrustées dans la joue)
Dernière édition par dessein le Jeu 21 Nov 2013 - 22:01, édité 1 fois
dessein- Messages : 3074
Date d'inscription : 24/02/2012
Age : 55
Re: Il faut passer par là
J’avais bien entendu déjà lu que l’on pouvait avoir une nouvelle IP en rebootant son modem,
et je me l’étais mis dans un coin de la tête moi qui n’y connait rien en informatique.
Seulement ça ne marche pas chez moi.
En consultant les pages internet à ce propos, apparemment cela ne marcherait qu’avec Orange/FT, car alors elle fluctue, est changée régulièrement.
Car si l’adresse locale peut être changée pas l’adresse IP publique.
Enfin voilà quoi d’ailleurs tout ça est loin d’être passionnant.
Donc toujours est-il que je dois avoir la même adresse IP à la maison, que je ne peux la changer (comme ça vous savez tout, les modos),
et au boulot bien entendu je ne vais pas m’amuser à quoi que ce soit.
J’en suis donc réduit à faire un clone par jour, 2 en comptant maison et boulot,
que j’active après. Et ça c’est quand je n’oublie pas, que je ne suis pas bourré ou juste lassé/j’menfoutiste.
Donc si quelqu’un de plus futé que moi (ce ne sera pas dur) daigne me donner conseil, ne serait-ce que pour enfin pouvoir intervenir véritablement et me laisser partir de mon bon droit.
Les avis de modos sont les bienvenus.
____
Pour les nombreux messages à la suite de NAT et l’autre empaffé (que je trouve particulièrement touchant en certaines confessions que j’ai pu lire, encore un petit jeune pour le moins brillant qui veut attirer l’attention, du coup tu me deviens sympathique, tu peux revenir sans effacer tes interventions mon ptit Vigor), puis dessein qui s’y met,
par pitié je vous somme de respecter ce fil, ou du moins d’y écrire des trucs de haute volée,
pas comme ce pompage d’Heckle & Jeckle, c’est proprement illisible, ce mec je le connais pas je l’ai jamais lu fort heureusement mais ça donne pas envie, c’est sans doute mal traduit mais à mon avis ce n’est pas une excuse. Même la lecture de Spacepizza donne plus de plaisir.
Nan sans déconner déjà que les traces de mon passage en ce forum laissent à désirer, si en plus vous souillez ce qui n’était que platement fade mais point encore dégoûtant, mais que retiendra la postérité d’Uccen de ZC !
Que dalle, et c’est tant mieux.
Ah Silent m’a déçue (si si j’te jure),
je l’ai déçue concomitamment (c’est pour confondre cels et ceusses qui se gargarisent de la beauté à nulle autre pareille de la langue française),
voilà c’est fait comme cela je me trouve débarrassé de mes deux principaux (et seuls) adeptes, avec p2m.
Et ouais c’est comme ça, je ne demande rien, je n’ai pas besoin de reconnaissance seulement de voir l’intelligence, et contrairement à mes nobles idéaux (me v’là à devoir préciser par souci d’être transparent pour les moins lestes, et parce que j’ai moins l’occasion de répondre, pardi : mes nobles idéaux misogynes) seules à mes yeux sont sorties du lot les deux Femmes rappelées plus haut.
Juste comme ça NAT, tu n’es pas berbère au moins ?
C’en serait trop.
(PS : j’ai mis un « e » au premier «déçue » pour Ma Seigneurerie)
et je me l’étais mis dans un coin de la tête moi qui n’y connait rien en informatique.
Seulement ça ne marche pas chez moi.
En consultant les pages internet à ce propos, apparemment cela ne marcherait qu’avec Orange/FT, car alors elle fluctue, est changée régulièrement.
Car si l’adresse locale peut être changée pas l’adresse IP publique.
Enfin voilà quoi d’ailleurs tout ça est loin d’être passionnant.
Donc toujours est-il que je dois avoir la même adresse IP à la maison, que je ne peux la changer (comme ça vous savez tout, les modos),
et au boulot bien entendu je ne vais pas m’amuser à quoi que ce soit.
J’en suis donc réduit à faire un clone par jour, 2 en comptant maison et boulot,
que j’active après. Et ça c’est quand je n’oublie pas, que je ne suis pas bourré ou juste lassé/j’menfoutiste.
Donc si quelqu’un de plus futé que moi (ce ne sera pas dur) daigne me donner conseil, ne serait-ce que pour enfin pouvoir intervenir véritablement et me laisser partir de mon bon droit.
Les avis de modos sont les bienvenus.
____
Pour les nombreux messages à la suite de NAT et l’autre empaffé (que je trouve particulièrement touchant en certaines confessions que j’ai pu lire, encore un petit jeune pour le moins brillant qui veut attirer l’attention, du coup tu me deviens sympathique, tu peux revenir sans effacer tes interventions mon ptit Vigor), puis dessein qui s’y met,
par pitié je vous somme de respecter ce fil, ou du moins d’y écrire des trucs de haute volée,
pas comme ce pompage d’Heckle & Jeckle, c’est proprement illisible, ce mec je le connais pas je l’ai jamais lu fort heureusement mais ça donne pas envie, c’est sans doute mal traduit mais à mon avis ce n’est pas une excuse. Même la lecture de Spacepizza donne plus de plaisir.
Nan sans déconner déjà que les traces de mon passage en ce forum laissent à désirer, si en plus vous souillez ce qui n’était que platement fade mais point encore dégoûtant, mais que retiendra la postérité d’Uccen de ZC !
Que dalle, et c’est tant mieux.
Ah Silent m’a déçue (si si j’te jure),
je l’ai déçue concomitamment (c’est pour confondre cels et ceusses qui se gargarisent de la beauté à nulle autre pareille de la langue française),
voilà c’est fait comme cela je me trouve débarrassé de mes deux principaux (et seuls) adeptes, avec p2m.
Et ouais c’est comme ça, je ne demande rien, je n’ai pas besoin de reconnaissance seulement de voir l’intelligence, et contrairement à mes nobles idéaux (me v’là à devoir préciser par souci d’être transparent pour les moins lestes, et parce que j’ai moins l’occasion de répondre, pardi : mes nobles idéaux misogynes) seules à mes yeux sont sorties du lot les deux Femmes rappelées plus haut.
Juste comme ça NAT, tu n’es pas berbère au moins ?
C’en serait trop.
(PS : j’ai mis un « e » au premier «déçue » pour Ma Seigneurerie)
Aptère- Messages : 2
Date d'inscription : 21/11/2013
Re: Il faut passer par là
Il suffit de faire des excuses et de prier à genoux...Aptère a écrit:Donc si quelqu’un de plus futé que moi (ce ne sera pas dur) daigne me donner conseil, ne serait-ce que pour enfin pouvoir intervenir véritablement et me laisser partir de mon bon droit.
Ensuite tu fais un coût de Trafalgar quand tout le monde pense que tu t'es calmé, mais de manière si subtile que personne ne pourra capter que c'est du troll. Tu fais du troll inoffensif ou même constructif
Invité- Invité
Re: Il faut passer par là
On (on) fait une remarque sur un certain Vigor que je prends pour moi. Etant complaisamment vulgaire à l'occasion mais rarement impoli (question de principes et dieu sait combien j'en ai pour mieux les bafouer) j'écris un petit quelque chose sur le fil de Uccen.
Je ne reviendrai plus noter quoi que ce soit ici.
Ce n'est pas définitif, je multiplie les promesses aussi allègrement que je m'érige des principes, encore pour la petite joie mesquine que me provoque la rupture de serments.
Une promesse n'est pas un serment, je le sais bien
Je ne reviendrai plus noter quoi que ce soit ici.
Ce n'est pas définitif, je multiplie les promesses aussi allègrement que je m'érige des principes, encore pour la petite joie mesquine que me provoque la rupture de serments.
Une promesse n'est pas un serment, je le sais bien
Invité- Invité
Re: Il faut passer par là
Uccen, tu peux également gentiment parler aux modo. Mais bon celui la c'est le moins probable je crois.
Re: Il faut passer par là
Il y a que moi pour trouver que ça ne ressemble pas à de l'Uccen? Sérieux?
jmbkfdhbudhfuihbfuiqd- Messages : 141
Date d'inscription : 16/11/2013
Re: Il faut passer par là
Si moi zaussi. En même temps ça ne veut pas dire que ce n'est pas lui. Ni que la modo a intérêt à bannir aveuglément tous les Uccelque chose alors qu'elle peut trier les IP.
Invité- Invité
Re: Il faut passer par là
Ca sent le YR a plein nez et comme il est en plein dans une nouvelle phase "Bip-Bip", je parierais presque mon T-shirt le plus pourri la dessus.
Invité- Invité
Re: Il faut passer par là
Dsd, ptêtre qu'à force de vénérer un absent ta représentation s'est sclérosée et ne colle plus au modèle vivant, forcément décevant ? Tu ne pourras pas faire entrer de force une bestiole dans le cadre doré que tu lui as consacré... Même inégal, le personnage reste distrayant dans sa désinvolture ; en tant qu'adepte de l'ombre sans doute moins frénétiquement idolâtre, je me satisfais des uccen du jour, quel que soit leur auteur. (Et c'est pas nouveau qu'il fasse des fautes d'orthographe et de goût)
Atchourig- Messages : 27
Date d'inscription : 21/06/2013
Re: Il faut passer par là
Puzzle, tu peux dire adieu à ton T-shirt pourri^^
(+1 Atchourig)
(+1 Atchourig)
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: Il faut passer par là
C'est de la persécution ma parole. Celui-là est signalé, je te prie de demander confirmation à la modération du fait que je ne suis effectivement pas le rédacteur de ces messages Ucceniens (ils n'auraient aucun intérêt à bannir compulsivement quelques uns de mes comptes et ne pas supprimer le principal).
Quand je m'enflamme je vois même plus les posts des autres. Merci Bliss.
Quand je m'enflamme je vois même plus les posts des autres. Merci Bliss.
Dernière édition par Le Paramnésien le Ven 22 Nov 2013 - 0:02, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Il faut passer par là
Comme dit plus haut, je confirme que ces messages n'étaient pas rédigés par YR, mais bien par Uccen (les 3 Uccen d'aujourd'hui étaient bel et bien le chacal qui jackals)
Dernière édition par Bliss le Ven 22 Nov 2013 - 0:28, édité 1 fois
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: Il faut passer par là
C'est improbable que le chacal soit ignare en informatique.
Impossible.
Il baratine.
Impossible qu'il ignore les outils de la rébellion.
Il est berbère.
Impossible.
Il baratine.
Impossible qu'il ignore les outils de la rébellion.
Il est berbère.
Shakespeare- Messages : 868
Date d'inscription : 24/02/2012
Re: Il faut passer par là
Ah j'avais oublié, le chacal ne s'intéresse pas à la politique.
Shakespeare- Messages : 868
Date d'inscription : 24/02/2012
Re: Il faut passer par là
Ouai enfin dit comme ça, sans explications, ça suppose déjà qu'on te fasse confiance...Bliss a écrit:Comme dit plus haut, je confirme que ces messages n'étaient pas rédigés par YR, mais bien par Uccen (les 3 Uccen d'aujourd'hui étaient bel et bien le chacal qui jackals)
Et t'es bien la dernière personne à qui je ferais confiance sur ce forum (très loin derrière Luc, et pourtant je ne fais pas confiance à Luc).
Si un modo ou un représentant digne de se nom confirmait ça, avec explications, pourquoi pas...mais là...
jmbkfdhbudhfuihbfuiqd- Messages : 141
Date d'inscription : 16/11/2013
Re: Il faut passer par là
Bein j'ai accès aux IP des membres et j'ai vérifié pour les trois : c'était bien Uccen.
Après, si tu décides de ne pas me croire, c'est ton problème.
Par contre, penser qu'un membre de la modération serait capable de mentir aux membres du forum, voire de les manipuler, je trouve que ça en dit long sur l'image que tu fais de cette modération.
Et là, effectivement, je ne peux rien pour toi.
Après, si tu décides de ne pas me croire, c'est ton problème.
Par contre, penser qu'un membre de la modération serait capable de mentir aux membres du forum, voire de les manipuler, je trouve que ça en dit long sur l'image que tu fais de cette modération.
Et là, effectivement, je ne peux rien pour toi.
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: Il faut passer par là
NAT a écrit:Uccen suivi par une exégète, bel exploit pour un vivant, fut-il déique.
Ouais sérieux je suis sûr qu'y a qu'à moi qu'ça arrive un truc pareil.
C'est là que tu te souviens que la religion fait flipper.
Lambada a écrit:Il suffit de faire des excuses et de prier à genoux...
Je peux pas.
Après l'idée en gros ouais c'est la meilleure idée, mais je devrais carrément venir incognito mais je suis trop honnête (bah ouais je suis un zèbre j'ai dez hauts principes moraux toi même on t'l'a bien appris (toi c'est pas toi Lamdaoui c'est lecteur mais vu que les garants de la sunna veillent il faut mettre les trémas sur les i)) je suis juste moi quoi, heureusement pour ces renards de modos qui me flairent plus facilement que Silent.
d'Haïti a écrit:Uccen, tu peux également gentiment parler aux modo. Mais bon celui la c'est le moins probable je crois.
Mais c'est ce que j'ai toujours fait !
Je vois ce que tu veux dire bien sûr.
Je t'aime toi.
Tu veux un bisou ?
(+1 Atchourig)
Hey je rêve Bliss me trouve distrayant !
(putain y a des gens qui lisent et je le savais même pas, ça se trouve y a la D R S)
Vigor qui ne respecte donc pas plus promesses que ça rement de vigne s'est fait du mal pour écrire :
ils n'auraient aucun intérêt à bannir compulsivement
Tu sous-entend que la modo agit de manière compulsive, qu'ils ne peuvent s'en empêcher alors qu'ils le voudraient bien ?
Ils voient des psys pour ça ?
C'est de la persécution ma parole
bah oui c'est un truc de ouf , j'ai tellement de la peine à y croire que j'en rigole pas encore.
(pas le ban, le ban je kiffe, j'adore ça, j'en redemande, oh oui vas-y)
Ailleurs :
Maintenant Puzzle tu peux cliquer sur mon profil, mener une enquête, et constater que je ne floode (et ne participe) qu'aux fils floodables comme à mon habitude
Oh mais j'y crois pas l'enculaaaaaai !
(euh c'est quoi un fil floodable, euh, non floudable j'veux dire (naan j'veux pas dire non, floudable avec un "u", je veux dire non floudable, ici ze n'est pâs zauthorizé). C'est quand des gens si tu flaoudes y peuvent se suicidaaaai c'est ça ? Faut m'dire tout suite, je veux pas avoir de mortes sur la conscience (ouais c'est pas bien de tuer les femelles, elles peuvent porter des petits).
EDIT : étonnant comment 'avoir de l'humour' est assimilé en un éclair à 'ne jamais rien prendre au sérieux'. Les gars vous avez oublié vos qi dans vos autres vestes? (oh la Oh qu'est-ce que j'ai à le citer, ben comme je disais c'est passqu'il est brillant ce ptit con)
Euh sinon ouais moi j'ai perdu mon QI, l'est tombé dans une bouche d’égout l'autre jour, j'avais 8 ans.
Je trouve qu'il est malpoli de ne pas répondre à ses interlocuteurs, c'est tout.
Oui mais non comme dit passemoilapizza il faut savoir aussi se restreindre c'est ça la vraie supériorité du sage de la montagne un vent frais passe dans les sapins tfiuuuuuu mais nous sommes des zenfants désolés, à finalement écrire et regretter.
°°°
Chais que c'est pire :
Je t'aime aussi.
Dis, n'as tu pas peur de choquer en montrant l'image d'un vrai mort, les Européens ça les choque quand même tu sais, t'as pensé aux suicidaaaiii ?
Cornelius626 :
"tu trouveras toujours un petit malin, qui voudra s'imposer au detriment d'un autre, et donc, utilisera la vanne , te cassera ou te fera du mal, et t'écrasera pour avoir l'air plus grand aux yeux des autres... bref ce genre de démarches est typique de l'individu qui n'a aucune confiance en lui : quelqu'un qui s'estime, en tout bien tout honneur, voudra la meme chose pour les autres : aider les siens, a s'estimer eux meme ... et le trou du cul de service qui ne s'aime pas, voudra la meme chose pour les autres : qu'il se haisse eux meme... aussi, et tu feras de mon avis ce que tu en veux (l'accrocher dans les chiottes, me frapper avec, un sandwich ) comme tout individu est egoiste et voudrait que le monde soit a la portée de ses désirs, au lieux de prendre comme un mal etre personnel le mepris des autres, il serait sans doute plus sain de considerer ce mepris, avant tout comme celui qu'ils ont d'eux meme cordialement, l 'enculé de service :p .... quand quelqu'un veut te détruire, ne l'aide pas a le faire , bien au contraire, montre lui que tu es indémontable, il ira se venger sur quelqu'un d'autre"
(Notez que c'est là son 1er message !! Tant de perspicacité me troue mon cul de trou du cul - merde ça serait-i pas vulgaire !)
par Kalimsha
"Cornelius.Pour un premier post puant de chez puant, c'est un succès. Tu démarres fort dans la catégorie gros con, t'es déjà hors classe.Il y a beaucoup de vrai dans ce que tu dis, mais ce n'était ni la manière, ni le moment, ni le lieu de le faire.Tu as choisi une personne qui dit sa détresse du monde pour déverser ton fiel avec condescendance. C'est dégueulasse.Perso, avec mon petit air gentil, quand je croise un enculé de service qui veut me détruire, ou détruire quelqu'un en difficulté, je lui démonte la gueule. Non seulement il me fout la paix, mais en plus il se pose la question avant d'envisager de se venger sur quelqu'un d'autre."
Ouais.
A mort les PN.
Et à mort aussi les puants de dégueulasserie condescendante qui disent beaucoup du vrai.
A mort.
Vive les chacaux, nous on fait de mal à personne.
Et à plein de monde aussi.
(j'en profite pour préciser que personne c'est Pessoa en portugues, ceci pour Meu en première page)
Dernier conseil, ne lisez jamais entre les lignes.
Y a rien.
Même si ça vous arrangerait.
Plutôt comme disait l'autre lisez tout ou ne lisez rien,
mais lui avait la classe.
Pas besoin d'exégète pour compiler et réunir fragments disparates pour tenter de pondre ce qu'il aurait bien voulu être et vouloir dire.
Ouh là j'ai dit dernier conseil et je m'étale, quelle forfanterie.
Euh non forfaiture.
Euh non foutritude.
Euh non ..TA GUEULE CONNARD !
"il est surement plus benefique pour lui de se rendre compte de ce bienfait vis a vis de lui meme, plutôt qu'au fait que les gens ne le reconnaisse pas..." (ça c'est l'Cornelius qui continue, troisième message quand même, c'est un truc de dingue pas vrai c'est comme Mumen et son truc de noiche je sais plus quoi là quand il sort une phrase au hasard paf tu prends ce que tu veux ça te parle,
bon comme j'aime bien ressasser et parler de Moi et encore Moi comme tous les trous grands ducs je remets cette constatation incroyable que j'ai découvert à de multiples reprises en Moi-même - et souvent dans les chiottes - dont certains rabats-joies trouvent bon d'en révéler le nom scientifique - kestuveux ksamfoute - c'est donc que quand tu fixes n'importe quoi moquette ou grain du mur tu peux voir ce que tu veux, moi comme je suis d'une nature follement romantique ce sont les beaux paysages, Vigor ce doit être des meufs tape-à l'oeil ...voilà vous voyez bien entendu le rapport avec le schmilblick).
Oui il est plus bénéfique pour Moi de me rendre compte que c'est finalement un bienfait que je ne sois pas entendu et reconnu parce je ne suis pas reconnaissable et que je ne raconte rien qui ne soit pas inaudible (ouais j'vais pas t'la jouer c'est parce que c'est trop compliqué faut pas déconner),
pas de traces, je suis venu j'ai vu je suis parti.
Trop la classe.
CQFD
De mon cul.
Simple promenade pour appeler le sommeil.
(trademarque Kalimsha mais ça me parlais à l'heure dite)
J'aime bien Sherlock Holmes, mais je lis pas.
Au fait lamdaoui de Medea, du nom antique.
- ça pue ou pas c't'histoire ?:
- Un nouveau scandale vient frapper la présidence Hollande : selon Charlie Hebdo, le conseiller du président de la république, Faouzi Lamdaoui (actuellement mis en causes dans plusieurs autres affaires), aurait « frauduleusement » bénéficié du service de protection des personnalités, payé par le contribuable. Ce serait une affaire non moins honteuse de pains au chocolat qui aurait mis fin au scandale. Le flan déstabilisé par un pain au chocolat : les pâtissiers font recette en hollandie…
Pendant toute la campagne présidentielle, il était le bras droit de François Hollande. Il espérait d’ailleurs logiquement glaner un petit poste de secrétaire d’état en récompense de services rendus. C’était sans compter sur le cynisme de François Hollande, qui a renvoyé son boy, une fois élu, dans un sombre placard. En effet, Faouzi Lamdaoui, surnommé « le couteau suisse » de François Hollande, est désormais conseiller chargé de l’égalité et de la diversité… Un poste qui ne lui donne même pas droit à un chauffeur… si l’on oublie l’art de dépenser les fonds publics de nos amis socialistes.
Car avec Lamdaoui, tout est question de chauffeur… A la suite de plusieurs lettres de menaces reçues par le conseiller diversité de Hollande, Faouzi Lamdaoui a bénéficié du service de protection des hautes personnalités (SPHP). Un service livré avec chauffeur et voiture ! Une drôle de coïncidence qui ne semble par convaincre Charlie Hebdo. Le magazine rappelle d’ailleurs non sans une certaine ironie, que, comme par hasard, Lamdaoui avait perdu son permis de conduire peu de temps avant de bénéficier de cette protection. Il rappelle surtout que cet abus d’un proche de Hollande agace passablement les forces de police :
« À partir de la mi-mai 2013, deux flics l’attendent donc chaque matin en bas de chez lui à 7 heures, le trimbalent en bagnole officielle pour ses rendez-vous et déjeuners en ville, et le ramènent à la maison, souvent à pas d’heure. À l’Élysée, certains tordent le nez sur cette curieuse affaire, comme au ministère de l’Intérieur, au Service de protection des hautes personnalités (SPHP), qui gère les officiers de sécurité affectés aux protections rapprochées. Mais bon, tant que la menace subsiste, il faut parer à un éventuel attentat. D’ailleurs, quelques jours après une réunion de réévaluation de la menace au ministère, une nouvelle lettre arrive. Comme par miracle… »
Mais l’affaire ne s’arrêtera pas avant un dernier abus scandaleux de l’ancien plus proche collaborateur de François Hollande. Selon Charlie Hebdo et France TV Infos, le 30 juillet, Faouzi Lamdaoui s’emporte en rentrant dans sa « voiture de sécurité », demandant au policier chargé d’assurer sa protection pourquoi il n’a pas respecté »la consigne« . En effet, Faouzi Lamdaoui exige d’être reçu tous les matins dans ce véhicule avec un pain au chocolat bien frais. Outré, le policier refuse d’aller « faire les courses à la boulangerie ». De quoi énerver le couteau suisse de Hollande, qui sort immédiatement de la voiture et appelle le SPHP pour dénoncer ce déni de monarchie socialiste.
Il se trouve que le policier en question est un ancien légionnaire très respecté au SPHP pour son parcours en Bosnie et au Rwanda. Rien qui ne justifie le respect socialiste, mais de quoi être soutenu par sa hiérarchie face à cet énième abus de la gôche morale, comme l’explique Christophe Crépin, syndicaliste UNSA Police, interrogé sur cette affaire : «Les fonctionnaires du SPHP sont des policiers aguerris dont le métier ne consiste pas à faire les courses à la boulangerie».
L’affaire des pains au chocolat déclenchent une réunion surréaliste dans le bureau de Faouzi Lamdaoui, qui ne compte pas laisser tomber son petit plaisir matinal, en présence des policiers et militaires de l’Elysée. Un rapport est fait au SPHP. Deux jours après, la mission de sécurité est définitivement arrêtée. Pauvre petit socialiste qui va devoir prendre le taxi et s’acheter lui-même ses pains au chocolat…
Cerise sur le gâteau socialiste, pour montrer que les bons vieux réflexes stalinistes de notre équipe gouvernementale sont encore bien vifs (ce sont d’ailleurs les seuls qui leur restent), on apprend que le rapport rédigé au sujet de cette affaire a purement disparu de la base informatique de la police, ainsi que son numéro de référence. Décidément, Lamdaoui est un expert ès coïncidences !
Pour rappel, Faouzi Lamdaoui est un proche de François Hollande qui commence à cumuler les accusations. Avant les pains aux chocolat, il était déjà passé devant les tribunaux pour travail illégal et menace de mort. Faute de preuves, l’affaire avait été classée sans suite. Par ailleurs, il est également mis en cause dans une affaire de « faux et usage de faux » et abus de confiance, selon L’Express. C’est donc ça la diversité selon le Parti Socialiste ?
On sait ce que tu es quand on sait de qui tu t’entoure…
- ça change pas en Afrique du Nord centrale:
- L’Algérie est en guerre quasi permanente de …1830 à nos jours !
Aux guerres livrées aux armées coloniales dès le 27 juin 1830, à Alger d’abord, puis à l’Ouest avec l’Emir Abdelkader (sale harki) jusqu’en 1847, et à l’Est avec Hadj Ahmed Bey jusqu’en 1848, avaient succédé des insurrections populaires qui avaient jalonné de sang la deuxième moitié du 19ème siècle.
L'Algérien ne se fait plus d'illusion sur le personnel politique à la tête du pouvoir.
La période des soulèvements populaires se prolonge avec l’insurrection de l’Aurès (Mstawa en force)en 1916. Puis survient le temps des combats politiques avec la création des premiers partis politiques algériens dans les années 1920. Cette période d’accalmie ne dura pas longtemps, et les massacres sanglants de mai et juin 1945 renouèrent avec les insurrections populaires, tout en sonnant le glas du combat politique qui ne menait à rien.
Vint le 1er novembre 1954 et une guerre atroce qui couta très cher au peuple algérien, un million et demi de martyrs dont il faudra bien un jour en faire la liste pour ne plus laisser dans l’anonymat les chouhadas. La guerre était-elle terminée, une fois l’Indépendance acquise en juillet 1962? Loin s’en faut : une guerre pour le pouvoir entre algériens est enclenchée alors même que le peuple n’avait pas fini de célébrer l’Indépendance chèrement acquise. D’où les premières manifestations de l’Algérie indépendante aux cris de «Sebâa Sinin Barakat», sept ans ça suffit. Mais l’Algérie n’en a pas fini avec les violences qui vont marquer les 30 premières années après l’Indépendance :
- Eté 1963, manifestations à Constantine contre le chômage auxquels répond Ben Bella par des nationalisations de pâtisseries !
- 29 septembre 1963 : Hocine Aït Ahmed, le colonel Mohand Oulhadj et d'anciens officiers maquisards de la guerre de libération nationale de l'Algérois, de la Kabylie et du Constantinois créent le Front des Forces Socialistes (FFS) et décident d'une lutte armée contre la dictature de Ben Bella et de Boukharouba. (1)
- 19 juin 1965, manifestations à Annaba contre le coup d’Etat qui venait de se produire conduit par Boumediene, 40 morts.
- 14 décembre 1967 : Tentative de coup d'Etat du colonel Zbiri contre le colonel Boukharouba. De violents accrochages ont lieu à El Affroun. Des Migs pilotés par des soviétiques bombardent les colonnes blindées des putschistes. Près d'un millier de morts dont de très nombreux civils. (2)
- 1970-1971, grèves des étudiants qui seront réprimées par des arrestations de leaders étudiants, et la dissolution de l’UNEA. Etudiant à l’époque, je me souviens que des ordres avaient été donnés aux jeunesses du FLN d’agresser tous les étudiants isolés.
- Juin 1974 : Affrontements entre gendarmes et population à Larbaâ Nath Irathen, suite à l'interdiction de chanteurs kabyles de se produire sur scène: 3 morts. (3)
- 20 avril 1980 : Les brigades anti-émeutes donnent l'assaut en pleine nuit à l'université et à la cité universitaire de Tizi Ouzou : Plus de 500 blessés. Vingt-quatre responsables du collectif culturel berbère sont arrêtés. Certains seront sauvagement torturés. (4)
- 9 novembre 1986 : une manifestation de lycéens à Constantine est sauvagement réprimée par les brigades anti-émeutes : 4 morts, de nombreux blessés. Près de cinquante citoyens sont arrêtés, torturés et jugés. (5)
- Suite à ces évènements, six intellectuels de Constantine et Annaba sont enlevés par la sécurité militaire et assignés à résidence au Sahara (Bordj Omar Driss) pour «participation à mouvement insurrectionnel». (6)
- 5 - 10 octobre 1988 : Une machination criminelle orchestrée par un clan du pouvoir et un parti stalinien semi-clandestin (PAGS) débouche sur des émeutes d'une jeunesse désemparée sur tout le territoire national. L'armée tire sur la foule : plus de 600 morts. Des centaines de jeunes citoyens seront arrêtés et affreusement torturés dans certaines casernes et commissariats. (7)
- 10 janvier 1992 : Chadli démissionne sous la pression de l’armée afin de faire annuler le deuxième tour des élections législatives qui allait consacrer la victoire du Front Islamique du salut (FIS). Commence alors une nouvelle vraie guerre d’Algérie qui allait durer une dizaine d’années et entrainer la mort de 200.000 algériens, et la «disparition» - entendre exécutions sommaires- de 20.000 autres algériens.
- Avril-juillet 2001 : Révolte de la jeunesse dans plusieurs régions du pays : Bejaïa, Bouira, Tizi-Ouzou, Annaba, Oum El Bouaghi, Tébessa, Boumerdés, El Tarf, Skikda, Biskra : une centaine de morts et plus d'un millier de blessés.
- 1992-2004 : Salah-Eddine Sidhoum, publie dans Algeria-Watch, une chronologie des évènements en Algérie, rédigée sur la base d’informations de la presse nationale et internationale, des agences de presse, des témoignages de citoyens et de faits vécus par l’auteur. Elle retrace jour après jour la tragique guerre imposée à la population par les putschistes du 11 janvier 1992 avec son lot de morts, de blessés, de souffrances et de destructions. (9)
La Révolution éclatée dans le temps et dans l’espace !
A partir de janvier 2005, c’est-à-dire dès les débuts du deuxième mandat de Bouteflika, l’Algérie entre dans une période de guerre larvée sous forme d’émeutes populaires qui vont toucher toutes les régions d’Algérie. Deux phénomènes caractérisent ces émeutes populaires : elles sont spontanées et locales sans liaisons entre elles. Une Révolution certes, mais éclatée dans le temps et dans l’espace. Chaque jour, des routes sont coupées, des pneus sont brûlés, des pierres sont lancées contre les forces de l’ordre, les édifices et biens publics sont saccagés. Les revendications ? Ni changement de régime, ni autre revendication politique. Mais, les Algériens - qui s’estiment laissés pour compte- réclament de manière brutale l’amélioration de leurs conditions déplorables de vie : des logements, des routes, de l’eau potable, de l’électricité, de meilleurs salaires, et du travail. Une fois de plus, on peut relever dans Algeria Watch (10) la liste des émeutes populaires de 2005 à 2011 :
■Année 2005: 113 émeutes populaires
■Année 2006: 49.
■Année 2007: 71.
■Année 2008: 131.
■Année 2009: 105.
■Année 2010: 52.
En janvier 2011, l’Algérie entre de plein pied dans les soulèvements populaires du «Printemps arabe». Janvier 2011 fut un mois d’enfer : 166 émeutes populaires en 26 jours, soit plus que les années 2009-2010 cumulées ! Dans une nouvelle prémonitoire, publiée dans le journal français «Le Monde» en décembre 2008, j’avais bien prédit des manifestations populaires spontanées en Algérie qui allaient s’étendre à tout le monde arabe (11). Et j’avais souligné que ces manifestations exprimaient le ras le bol des populations arabes, en renvoyant dos à dos aussi bien les pouvoirs en place que leurs oppositions. (12) Le pouvoir algérien ayant usé et abusé du bâton et de la carotte (gros chèques pour donner l’illusion de régler quelques problèmes), l’Algérie ne suivra pas le printemps arabe, et se résoudra à reprendre le train-train quotidien des soulèvements spontanés et ininterrompus avec moins d’intensité :
- 85 émeutes populaires de février 2011 à décembre 2011. - 68 émeutes en 2012.
- Une dizaine d’émeutes populaires depuis le début de l’année 2013.
Est-ce à dire que les revendications populaires sont à bout de souffle ? Loin s’en faut, même si le pouvoir croit que grâce à l’argent du pétrole et du gaz il peut acheter la paix sociale, et se maintenir en place pour l’éternité, préparant sa progéniture a la relève. (13) En réalité, ce qui se prépare c’est bel et bien deux prochaines guerres pour l’Algérie.
La première guerre sera politique :
Tels "les petits ruisseaux qui font les grandes rivières", les émeutes populaires locales finiront par fusionner un jour ou l’autre pour se transformer en manifestation nationale appelant, voire exigeant, un changement radical de régime, vu que le pouvoir en place n’a pas la volonté de régler les problèmes de la population, se cantonnant dans le service de ses partisans, ses clients, ses protégés, ses serviteurs, et ceux qui peuvent lui être utiles pour le protéger, essentiellement les services de sécurité. La Révolution éclatée, dans le temps et dans l’espace, qui scandait des revendications d’ordre social, finira bien par se regrouper en une nouvelle révolution nationale qui brandira comme mot d’ordre la mise à mort d’un système politique prédateur qui avait confisqué les fruits de l’Indépendance.
Ce sera une guerre impitoyable, les intérêts matériels et financiers immédiats des uns et l’avenir des autres étant en jeu. Elle sera meurtrière : le pouvoir n’hésitera pas à user et abuser des forces de répression, et de requérir l’armée et ses gros moyens pour étouffer toute contestation, y compris l’aviation et les blindés. C’est bien dans cette perspective que de grosses augmentations de salaires avaient été servies à l’armée, la gendarmerie, la police. N’ont pas bénéficié de ces largesses d’autres services de sécurité, non armés ceux-là, donc inutiles pour la défense du périmètre des maitres du pays : les douaniers (14), et les pompiers (15).
Mais le pouvoir ne se contentera pas de mobiliser uniquement les services de sécurité pour frapper les manifestants, ce serait démontrer au grand jour, et surtout à l’opinion occidentale que la dictature sévit en Algérie. Il mobilisera aussi ses partisans civils pour prouver que les manifestants sont isolés au sein de la population. Qui sont ces partisans civils et serviles prêt à se lever pour servir les maîtres qui leur accordent des largesse sans compter ? Ils seront plus nombreux qu’on ne le croit. Il y aura bien sûr les partis du pouvoir, FLN, RND, et des groupuscules dont les noms changent au gré des circonstances. Et aussi la "famille révolutionnaire" avec les moudjahidines vrais ou faux, leurs enfants et petits-enfants, les enfants et petits enfant de Chouhadas ou de harkis. S’ajouteront toutes les organisations satellites qui mangent régulièrement au râtelier du pouvoir : UGTA (16), UNPA, UNJA, UNFA, et tutti quanti…
Le pouvoir puisera au besoin dans ses réserves en instance d’admission dans la famille révolutionnaire : 800.000 dossiers de reconnaissance de la qualité de moudjahid (en fait de faux moudjahidine ou de vrais harkis) sont en instance au sein de l’organisation des moudjahidine (17). Voilà une force d’appoint redoutable dont se servira le pouvoir comme chair à canon: ces 800.000 "moudjahidine" potentiels risquent fort d’être armés pour défendre chèrement des privilèges qu’ils n’ont pas encore acquis, et qu’un renversement de régime risque de les en priver. Il faut se rappeler la méthode utilisée par l’armée américaine pour recruter des volontaires pour combattre en Irak parmi les sans-papiers qui vivent dans l’illégalité en Amérique : "Tu veux acquérir la citoyenneté américaine ? Va combattre en Irak, et si tu en reviens vivant, tu l’auras !".
De quelle idéologie se réclament tous ces défenseurs du pouvoir mafieux qui règne en Algérie ? Aucune. Ils se réfèrent tous –explicitement ou implicitement- aux avantages et privilèges que leur sert, ou leur servira le régime. Le lundi 6 mai 2013, on peut lire dans la presse que : "les députés avec l’aval de leur président auraient voté pour eux-mêmes une augmentation sous forme de primes de dix millions de centimes par mois …". (18)
Comme la presse a publié des articles sur l’accès aux meilleurs soins à l’étranger pour la Nomenklatura, et les hôpitaux-mouroirs pour l’ensemble de la population ! (19) Mais, le pouvoir peut mobiliser encore d’autres ressources parmi la population civile affamée depuis des décennies : moyennant promesses de logements, de travail, voire de commerces, le pouvoir n’hésitera pas à inciter les Algériens à s’affronter les uns aux autres. Des baltagias (20) algériens restent disponibles, suffit de les siffler ! En face du pouvoir et ses alliés, plutôt ses serviteurs zélés, vont s’aligner les masses populaires avec au premier rang les jeunes qui n’ont rien à perdre sinon leur vie qu’ils risquent chaque jour dans les flots de la méditerranée.
Abdelkrim Badjadja (1re partie)
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Dark Vendetta Chienne Patate Mme de 000000 Froide Silent GoldenStachemou disait quelque chose comme "Il n'est jamais là où on l'attend".
Tu l'avais prévue celle-là ? Jure sur le Coran !
Arkange :
Ce qui m’intéresse ce ne sont ni les PN, ni les poils à gratter, ni les cacahuètes, mais les BN.
Bon, ce que je sais aussi, c'est que le poils à gratter ça érode les BN, et que les PN ça les grignote. Et qu'à force d'être grignoté, y'en a qui préfère s'éloigner pour se refaire une santé.
Et les mitochondries, t'y as pensé aux mitochondries, mec !
Bliss se fiche de lire des trucs qui piquent elle en a vu d'autres,
mais faisez gaffe Silentazerty123jmbkfdhbudhfuihbfuiqd, la vengeance est un plat qui se mange froid.
Au fait Bliss tu salueras ton papa, un chic type assurément.
Je sais pas ce que j'ai à déblatérer ainsi, que c'est moche.
La forme m'y entraine sûrement, je deviens aussi irrespecteux d'autrui que ceux livrant leur intimité.
Ah j'me dégoûte, je me hue,
ZC m' a eu, oh marre, ZC m'a tuer.
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Propos ucceniens ont écrit : bah oui c'est un truc de ouf , j'ai tellement de la peine à y croire que j'en rigole pas encore.
ça y est t'inquiète, j'en rigole Silent !
A ton tour.
Lambda a écrit:De plus, j'ai remarqué qu'il mettait bien le s du conditionnel, qui échappe à beaucoup de gens et qui n'importe que pour ceux qui se soucie un peu du bon français.
Fuck la France.
Euh désolé j'parle beaucoup de Moi des autres et pas beaucoup du fond.
Je rectifie :
ouais c'est ça ouais et alors, j'm'en fous (ma pensée profonde).
Salut 16dims.
Uccen si si j'te jure- Messages : 5
Date d'inscription : 22/11/2013
Re: Il faut passer par là
16dims? Si c'est vrai c'est excellent.
C'est drôle. Y avait que Silent pour réagir à tes posts pis un ou deux couillons égarés, et les modos. Silent ne t'aime plus (ça-me-fend-le-coeur)... La modo ne s'expliquera pas plus, elle a tout dit... Uccen est seul, tout seul. Mais non! Non pasque Vigor qui se rappelle que le rêve de Uccen est de partir sans faire de vagues, Vigor qui lui-même est toujours à ronger les pseudos zébrés comme une marmotte tueuse un carré de chocolat mignon, Vigor le vendu, est là! Il sera toujours là pour Uccen, pour tous les Uccen du monde. Dans deux jours personne ne pensera plus à toi sauf moi. Je t'aime. Je ne t'oublie pas.
C'est drôle. Y avait que Silent pour réagir à tes posts pis un ou deux couillons égarés, et les modos. Silent ne t'aime plus (ça-me-fend-le-coeur)... La modo ne s'expliquera pas plus, elle a tout dit... Uccen est seul, tout seul. Mais non! Non pasque Vigor qui se rappelle que le rêve de Uccen est de partir sans faire de vagues, Vigor qui lui-même est toujours à ronger les pseudos zébrés comme une marmotte tueuse un carré de chocolat mignon, Vigor le vendu, est là! Il sera toujours là pour Uccen, pour tous les Uccen du monde. Dans deux jours personne ne pensera plus à toi sauf moi. Je t'aime. Je ne t'oublie pas.
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