Je suis zèbre et sociale. Suis-je zèbre ?
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Je suis zèbre et sociale. Suis-je zèbre ?
Je lis beaucoup de témoignages sur la solitude, la difficulté de se créer des contacts, etc.
Pourtant, depuis enfant, j'ai toujours recherché le contact des autres, eu un goût pour les jeux, les soirées, les invitations, la rentrée en communication. Au point même de faire rentrer un peu tout et n'importe qui chez moi ( naïveté doublée d'une grande tolérance triplée d'adaptation aux différents caractères, saupoudrée d'optimisme de la nature humaine est bonne et peut évoluer ).
Je l'ai moins eu en grandissant, mais une vie de solitude ne me plaît guère. Y a t-il d'autres zèbres comme moi qui arrivent à peu près à s'entendre avec tout le monde, limite dans l'excès inverse "toutlemondeilestbeauetgentil" ?
Pourtant, depuis enfant, j'ai toujours recherché le contact des autres, eu un goût pour les jeux, les soirées, les invitations, la rentrée en communication. Au point même de faire rentrer un peu tout et n'importe qui chez moi ( naïveté doublée d'une grande tolérance triplée d'adaptation aux différents caractères, saupoudrée d'optimisme de la nature humaine est bonne et peut évoluer ).
Je l'ai moins eu en grandissant, mais une vie de solitude ne me plaît guère. Y a t-il d'autres zèbres comme moi qui arrivent à peu près à s'entendre avec tout le monde, limite dans l'excès inverse "toutlemondeilestbeauetgentil" ?
Invité- Invité
Re: Je suis zèbre et sociale. Suis-je zèbre ?
Je me reconnais parfaitement dans ce que tu dis. Je en sais pas vivre seule, la solitude est ma plus grande phobie je pense , vieillir seule et même après une rupture, parfois ( souvent) plus que la personne, c'est la présence qui me manque, d'ailleurs même avant, quand je suis en couple, si je ne vis pas avec la personne, parfois elle, ne me manque pas mais sa présence oui. je en sais pas si c'est clair ce que je dis.
Re: Je suis zèbre et sociale. Suis-je zèbre ?
J'en suis... point par point...
Sauf que j'ai réussi à "apprivoiser" ma solitude, j'ai appris à apprécier.. ou à en voir les bons cotés... voir meme les cotés magiques....
Par contre, ce qui me pose réellement problème, c'est la relation dans la durée.. combien de temps puis je rester avec la personne (peu importe le moyen de contact...), c'est difficile à exprimer mais l'intensité de la relation en soi... la continuité me pose beaucoup de problemes...
En gros, y a à un moment donné, un besoin irrépressible, vital de rester seule pour ma part, de ne pas brouiller mes propres ondes, mon propre calme que j'essaie de cultiver... sinon j'ai ce que j'appelle une "fatigue toxique" et j'aime pas dutout cet état entre deux, limite bad trip...
Sinon bah super sociable, même si maintenant je sais que tout le monde n'est pas beau n'est pas gentil mais toujours optimiste de l'avant, il y a un du bon chez chacun, et malgré les nombreuses claques, pas possible de faire autrement... Je m'entends avec enormement de gens, de profils extremement différents et je ne vois pas le paradoxe...
Mon porte a tjrs été ouverte à pleins de monde, j'adore les soirées, les discussions, les jeux, la communication, bref l'etre humain en fait...
ma vision donne un truc style : je rencontre toujours beaucoup de monde, je discute beuacoup (sauf les mauvais jours), je m'interesse réellement à la personne, pour moi les relations amicales sociales sont comme un réseau tissé... des fois on ne revoit plus les gens, des fois oui, on se capte, ou on se capte plus, ya des moments forts, des moments moins... j'ai l'impression que tout est en perpetuel mouvement et ça me va bien...
Mais beaucoup de gens ne voient pas cela comme ça, l'amitié est comme solidifiée, continue, comme un bloc, un contrat , (pour moi un enchainement), car ils demandent une certaine "régularité" que je n'arrive pas toujours à avoir, et qui m'etouffe parfois, ils ne comprennent pas et se braquent... enfin bref, voilou...
Je préfére les relations authentiques mais aérées me vont trés bien
En amour, j'en parlerai pas mais quand j'ai réalisé que ce n'était pas la personne qui me manquait mais une présence, j'ai aussi pris conscience que j'avaisu n probleme avec moi meme, rester avec moi meme... J'ai entamé pour la premiere fois de ma vie à 30 ans, une periode de celibat choisi pour affronter ma solitude, ma plus grande peur et c'est magique... Le retour à soi...
Sauf que j'ai réussi à "apprivoiser" ma solitude, j'ai appris à apprécier.. ou à en voir les bons cotés... voir meme les cotés magiques....
Par contre, ce qui me pose réellement problème, c'est la relation dans la durée.. combien de temps puis je rester avec la personne (peu importe le moyen de contact...), c'est difficile à exprimer mais l'intensité de la relation en soi... la continuité me pose beaucoup de problemes...
En gros, y a à un moment donné, un besoin irrépressible, vital de rester seule pour ma part, de ne pas brouiller mes propres ondes, mon propre calme que j'essaie de cultiver... sinon j'ai ce que j'appelle une "fatigue toxique" et j'aime pas dutout cet état entre deux, limite bad trip...
Sinon bah super sociable, même si maintenant je sais que tout le monde n'est pas beau n'est pas gentil mais toujours optimiste de l'avant, il y a un du bon chez chacun, et malgré les nombreuses claques, pas possible de faire autrement... Je m'entends avec enormement de gens, de profils extremement différents et je ne vois pas le paradoxe...
Mon porte a tjrs été ouverte à pleins de monde, j'adore les soirées, les discussions, les jeux, la communication, bref l'etre humain en fait...
ma vision donne un truc style : je rencontre toujours beaucoup de monde, je discute beuacoup (sauf les mauvais jours), je m'interesse réellement à la personne, pour moi les relations amicales sociales sont comme un réseau tissé... des fois on ne revoit plus les gens, des fois oui, on se capte, ou on se capte plus, ya des moments forts, des moments moins... j'ai l'impression que tout est en perpetuel mouvement et ça me va bien...
Mais beaucoup de gens ne voient pas cela comme ça, l'amitié est comme solidifiée, continue, comme un bloc, un contrat , (pour moi un enchainement), car ils demandent une certaine "régularité" que je n'arrive pas toujours à avoir, et qui m'etouffe parfois, ils ne comprennent pas et se braquent... enfin bref, voilou...
Je préfére les relations authentiques mais aérées me vont trés bien
En amour, j'en parlerai pas mais quand j'ai réalisé que ce n'était pas la personne qui me manquait mais une présence, j'ai aussi pris conscience que j'avaisu n probleme avec moi meme, rester avec moi meme... J'ai entamé pour la premiere fois de ma vie à 30 ans, une periode de celibat choisi pour affronter ma solitude, ma plus grande peur et c'est magique... Le retour à soi...
Nevermind13- Messages : 211
Date d'inscription : 28/03/2013
Age : 42
Localisation : Somewhere on my Path...
Re: Je suis zèbre et sociale. Suis-je zèbre ?
et puis l'etre humain est une machine fascinante
Nevermind13- Messages : 211
Date d'inscription : 28/03/2013
Age : 42
Localisation : Somewhere on my Path...
Re: Je suis zèbre et sociale. Suis-je zèbre ?
Et bien, moi je vis dans la contradiction d'être hyper sociale, mais avec une incapacité à entretenir les amitiés. J'ai souvent l'impression de ne pas être investie à la hauteur des attentes des autres... Et puis, mes petites différences rendent parfois les relations difficiles (mon non intérêt pour les discussions de type "small talk" par exemple.)
Je trouve difficile de vivre les deux en opposition. En plus, je suis un peu comme Nevermind, j'oscille entre des périodes d'hyper-sociabilité et d'introversion forte, ce que plusieurs ne comprennent pas. Et pour complexifier le tout, quand la relation dure trop^, à un certain point, j'ai le sentiment de stagner, de ne plus rien apprendre des individus avec qui je me lie. Comme si le besoin de croissance était plus fort que le besoin de socialisation et par le fait même, je me lasse. Les seules relations qui perdurent sont celles qui me laissent beaucoup beaucoup de distance (genre des amis que je vois une fois par an) ou celles qui sont forcées par les circonstances (exemple, des collègues que je vois tous les jours)...
Je trouve difficile de vivre les deux en opposition. En plus, je suis un peu comme Nevermind, j'oscille entre des périodes d'hyper-sociabilité et d'introversion forte, ce que plusieurs ne comprennent pas. Et pour complexifier le tout, quand la relation dure trop^, à un certain point, j'ai le sentiment de stagner, de ne plus rien apprendre des individus avec qui je me lie. Comme si le besoin de croissance était plus fort que le besoin de socialisation et par le fait même, je me lasse. Les seules relations qui perdurent sont celles qui me laissent beaucoup beaucoup de distance (genre des amis que je vois une fois par an) ou celles qui sont forcées par les circonstances (exemple, des collègues que je vois tous les jours)...
Exilium- Messages : 161
Date d'inscription : 13/10/2011
Age : 44
Localisation : Près de Montréal
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