Les conséquences de l’absence du père chez l’enfant mâle
+6
Ainaelin
Saphodane
dessein
Harpo
Lafilaba31
marielloue
10 participants
Page 1 sur 1
Les conséquences de l’absence du père chez l’enfant mâle
Attention ! site très intéressant.
J'encourage vivement à ceux qui sont interpellés par le titre de ce sujet, à lire l'intégralité de ces pages.
___________________________________________________________________________________________
Les conséquences de l’absence du père chez l’enfant mâle
___________________________________________________________________________________________
&
___________________________________________________________________________________________
Priver abusivement un enfant d’un de ses parents est une maltraitance psychologique !
___________________________________________________________________________________________
Je serais pas indifférent à discuter de ce sujet qui me concerne et dont je me sens concerné.
Invité- Invité
Re: Les conséquences de l’absence du père chez l’enfant mâle
Salut Jarod,
je n'ai lu que le premier parce que c'est celui qui me concerne le plus (et puis là j'ai un peu la flemme ! mais je reviendrai lire l'autre dans les prochains jours... je l'ai juste parcouru vite fait !).
Je ne peux pas dire que je suis d'accord à 100% avec tout (c'est parfois un peu caricatural, notamment sur le rôle de mâle agressif du père), mais, c'est quand même très très intéressant ! En fait, c'est en tant que mère ayant élevé son fils seule que je suis concernée, et dans les discussions que j'ai pu avoir avec lui (il est un peu plus jeune que toi) il y a beaucoup de choses que je retrouve. C'est un peu délicat de parler de lui en dehors de lui et sans son accord, parce que ce sont évidemment des choses très intimes, mais ça résonne bien.
Ayant été moi-même élevée sans mère (les chiens ne font pas des chats !) si tu as l'équivalent pour les filles, je suis preneuse !
De toutes façons l'enfant a besoin de son père ET de sa mère, et je peux te dire que cette histoire de mariage pour tous (et l'homoparentalité qui en découle) me rend d'autant plus dingue que le principe même de l'homosexualité étant l'exclusion de l'autre sexe, j'ai vraiment du mal à imaginer comment deux hommes vont réussir à élever une fille et lui apporter les référents féminins dont elle a besoin et comment deux femmes vont faire avec un garçon, sans modèle masculin, parce que comme le dit l'article très justement, le petit garçon a besoin de la corporéité de son père, et ça, ça n'est qu'au quotidien que ça peut se faire !
Le titre du deuxième article m'a induite en erreur parce que priver abusivement un enfant d'un de ses parents, c'est exactement ce que fait cette loi que je viens d'évoquer, donc je pensais que ça parlait de ça... Mais de toutes façons c'est évident ! Une fois de plus, un enfant ne peut se construire que dans la complémentarité et l'équilibre des énergies de ses deux parents. Et je suis convaincue que l'inverse est en effet de la maltraitance...
Peut-être que de ton côté, tu pourrais en dire un peu plus sur toi... sans vouloir être indiscrète, mais simplement pour que la discussion puisse d'appuyer sur du concret.
je n'ai lu que le premier parce que c'est celui qui me concerne le plus (et puis là j'ai un peu la flemme ! mais je reviendrai lire l'autre dans les prochains jours... je l'ai juste parcouru vite fait !).
Je ne peux pas dire que je suis d'accord à 100% avec tout (c'est parfois un peu caricatural, notamment sur le rôle de mâle agressif du père), mais, c'est quand même très très intéressant ! En fait, c'est en tant que mère ayant élevé son fils seule que je suis concernée, et dans les discussions que j'ai pu avoir avec lui (il est un peu plus jeune que toi) il y a beaucoup de choses que je retrouve. C'est un peu délicat de parler de lui en dehors de lui et sans son accord, parce que ce sont évidemment des choses très intimes, mais ça résonne bien.
Ayant été moi-même élevée sans mère (les chiens ne font pas des chats !) si tu as l'équivalent pour les filles, je suis preneuse !
De toutes façons l'enfant a besoin de son père ET de sa mère, et je peux te dire que cette histoire de mariage pour tous (et l'homoparentalité qui en découle) me rend d'autant plus dingue que le principe même de l'homosexualité étant l'exclusion de l'autre sexe, j'ai vraiment du mal à imaginer comment deux hommes vont réussir à élever une fille et lui apporter les référents féminins dont elle a besoin et comment deux femmes vont faire avec un garçon, sans modèle masculin, parce que comme le dit l'article très justement, le petit garçon a besoin de la corporéité de son père, et ça, ça n'est qu'au quotidien que ça peut se faire !
Le titre du deuxième article m'a induite en erreur parce que priver abusivement un enfant d'un de ses parents, c'est exactement ce que fait cette loi que je viens d'évoquer, donc je pensais que ça parlait de ça... Mais de toutes façons c'est évident ! Une fois de plus, un enfant ne peut se construire que dans la complémentarité et l'équilibre des énergies de ses deux parents. Et je suis convaincue que l'inverse est en effet de la maltraitance...
Peut-être que de ton côté, tu pourrais en dire un peu plus sur toi... sans vouloir être indiscrète, mais simplement pour que la discussion puisse d'appuyer sur du concret.
marielloue- Messages : 84
Date d'inscription : 31/01/2013
Age : 59
Localisation : Chatou
Re: Les conséquences de l’absence du père chez l’enfant mâle
avant propos: je sais pas dans quelle galaxie j'étais quand j'ai lu ton message, mais je me morfondais que personne à répondu à mon sujet alors que j'avais bien quelque chose à me mettre sous la chique.
Je vais rattraper le temps perdu..
rôle de mâle agressif
propre à son sexe je crois. C'est vrai que tu peut voir cette interprétation comme absurde mais moi je la trouve indivisible, le mâle a besoin d'exprimer son agressivité je dirais d'une manière la moins refoulé possible. Après pour définir le possible, je sais pas. Mais de mon côté je trouve cette interprétation vrai.
Ton garçon est plus jeune que moi ? Je dirais que je n'ai jamais connu mon père, seulement quelques jours, mais dans mon cas c'est encore plus extreme car je ne sais même pas ce que sais, un père. Alors je t'informe que mon côté mâle est dramatiquement refoulé, c a d que j'ai aucune idée de comment m'imposer ou presque .. ce que je sais aussi c'est quand je me retrouve devant une difficulté, le célèbre moment spatio temporel où notre individu est sur le point de prendre un tout nouveau virage, je pense que c'est là que notre éducation va montrer ses fruits, ayant était élever dans une diabolisation du père et de tout ce qui est mâle, effectivement c'est encore une fois ma partie féminine qui va s exprimer et tenter de dissoudre le problème. Et tout le monde connaît la suite, je suis un homme et en agissant ainsi je ne récolterais que des fruits féminins inutile à mon côté masculin, et je m enfonce dans ma féminité triste de ne pas être sailli par le masculin. Je suis devenu ainsi un homme très féminin. En gros je vous comprends très bien ( les femmes ), mais je me fait chier avec vous la plupart du temps. Pendant que vous vous délecter de l'osmose que je crée naturellement.
Tu parle aussi de ton ras le bol de cette polémique au sujet du mariage pour tous, moi çà m'est égal, mais je valide ce que tu dis au sujet de l importance des deux sexes dans l'éducation de l'enfant.
Pour parler de ma mère, en quelques mots, elle est resté dans les années 80. Et puis j'ai eu un accident quasi mortel a 11 mois, qui m'a mené à 300km de ma ville natale et autant de mon père pour recevoir des soins infaisable dans cette ville. J'ai était déchiré de ma ville natale et de mon père, et la suite de l'histoire c'est que ma mère m'a sur protégé et a accusé la terre entière, le système, mon père de leur incompétence et de leur malveillance pendant toute ma vie si je puis dire, car je suis parti dans la rue A 18 ans, sans savoir trop pourquoi, juste pour sortir du brouillard qui m empêchait de respirer. C'est suivi d'une haine envers les femmes, qui s'est dissipé en quelques années, puis après j'ai du travailler sur mon côté masculin pour être autonome financièrement, condition indispensable pour vivre quand on est "adulte". Et c'est là que les vrai problèmes sont arrivés, impossible de me faire respecter, mon peu d'honneur s'envolait en éclats à chaque confrontation avec l'autorité, mes dons naturelles complètement inexpressif.
La vie a fait que seul mon apparence agréable me donnait satisfaction, à deux doigts de me prostituer tout les jours, j'hésitait à le faire, oui vraiment.
Me consoler en me disant que je suis beau ? çà marche pas, puisque c'est moi, c'est ma propre condition, je ne peut la juger et m'en réjouir puisque c'est elle même qui me fait penser et agir.
A vrai dire, c'est c'était un poids de savoir que j'étais agréable à regarder, en ce moment c'est entrain de changer, notamment grâce à cet article.
Je vais rattraper le temps perdu..
rôle de mâle agressif
propre à son sexe je crois. C'est vrai que tu peut voir cette interprétation comme absurde mais moi je la trouve indivisible, le mâle a besoin d'exprimer son agressivité je dirais d'une manière la moins refoulé possible. Après pour définir le possible, je sais pas. Mais de mon côté je trouve cette interprétation vrai.
Ton garçon est plus jeune que moi ? Je dirais que je n'ai jamais connu mon père, seulement quelques jours, mais dans mon cas c'est encore plus extreme car je ne sais même pas ce que sais, un père. Alors je t'informe que mon côté mâle est dramatiquement refoulé, c a d que j'ai aucune idée de comment m'imposer ou presque .. ce que je sais aussi c'est quand je me retrouve devant une difficulté, le célèbre moment spatio temporel où notre individu est sur le point de prendre un tout nouveau virage, je pense que c'est là que notre éducation va montrer ses fruits, ayant était élever dans une diabolisation du père et de tout ce qui est mâle, effectivement c'est encore une fois ma partie féminine qui va s exprimer et tenter de dissoudre le problème. Et tout le monde connaît la suite, je suis un homme et en agissant ainsi je ne récolterais que des fruits féminins inutile à mon côté masculin, et je m enfonce dans ma féminité triste de ne pas être sailli par le masculin. Je suis devenu ainsi un homme très féminin. En gros je vous comprends très bien ( les femmes ), mais je me fait chier avec vous la plupart du temps. Pendant que vous vous délecter de l'osmose que je crée naturellement.
Tu parle aussi de ton ras le bol de cette polémique au sujet du mariage pour tous, moi çà m'est égal, mais je valide ce que tu dis au sujet de l importance des deux sexes dans l'éducation de l'enfant.
Pour parler de ma mère, en quelques mots, elle est resté dans les années 80. Et puis j'ai eu un accident quasi mortel a 11 mois, qui m'a mené à 300km de ma ville natale et autant de mon père pour recevoir des soins infaisable dans cette ville. J'ai était déchiré de ma ville natale et de mon père, et la suite de l'histoire c'est que ma mère m'a sur protégé et a accusé la terre entière, le système, mon père de leur incompétence et de leur malveillance pendant toute ma vie si je puis dire, car je suis parti dans la rue A 18 ans, sans savoir trop pourquoi, juste pour sortir du brouillard qui m empêchait de respirer. C'est suivi d'une haine envers les femmes, qui s'est dissipé en quelques années, puis après j'ai du travailler sur mon côté masculin pour être autonome financièrement, condition indispensable pour vivre quand on est "adulte". Et c'est là que les vrai problèmes sont arrivés, impossible de me faire respecter, mon peu d'honneur s'envolait en éclats à chaque confrontation avec l'autorité, mes dons naturelles complètement inexpressif.
La vie a fait que seul mon apparence agréable me donnait satisfaction, à deux doigts de me prostituer tout les jours, j'hésitait à le faire, oui vraiment.
Me consoler en me disant que je suis beau ? çà marche pas, puisque c'est moi, c'est ma propre condition, je ne peut la juger et m'en réjouir puisque c'est elle même qui me fait penser et agir.
A vrai dire, c'est c'était un poids de savoir que j'étais agréable à regarder, en ce moment c'est entrain de changer, notamment grâce à cet article.
Invité- Invité
Re: Les conséquences de l’absence du père chez l’enfant mâle
Bonjour à vous,
J'élève seule 2 ados mâle et femelle, et j'ai grandi sans père.
Je ne vous rejoind pas sur le sujet du mariage pour tous car je ne comprend pas trop le sexisme. Il y a des femmes guerrières et des hommes ultra-sensibles et pourtant bien hétéro. On me considère d'ailleurs plutôt couillue comme fille malgré mon apparence de petite poupée. Bref.
A l'arrivée de la puberté de mon fils, j'ai ressenti son mal-être et pour diverses raisons, on a convenu ensemble de le mettre en internat, donc dans un milieu exclusivement de mecs. Et ça lui a fait un bien fou.
Car comme dit ce merveilleux proverbe africain:
"S'il suffit d'une femme pour mettre au monde un enfant, il faut tout un village pour en faire quelqu'un"
A méditer...
J'élève seule 2 ados mâle et femelle, et j'ai grandi sans père.
Je ne vous rejoind pas sur le sujet du mariage pour tous car je ne comprend pas trop le sexisme. Il y a des femmes guerrières et des hommes ultra-sensibles et pourtant bien hétéro. On me considère d'ailleurs plutôt couillue comme fille malgré mon apparence de petite poupée. Bref.
A l'arrivée de la puberté de mon fils, j'ai ressenti son mal-être et pour diverses raisons, on a convenu ensemble de le mettre en internat, donc dans un milieu exclusivement de mecs. Et ça lui a fait un bien fou.
Car comme dit ce merveilleux proverbe africain:
"S'il suffit d'une femme pour mettre au monde un enfant, il faut tout un village pour en faire quelqu'un"
A méditer...
Lafilaba31- Messages : 50
Date d'inscription : 17/05/2013
Age : 47
Localisation : Tlz
Re: Les conséquences de l’absence du père chez l’enfant mâle
Je ne vous rejoind pas sur le sujet du mariage
Tu me fera le plaisir de lire ma réponse un peu mieux car nous n'avons pas le même intérêt avec marielloue. Moi je m'en fou. On peut en parler si tu veux mais sans jamais décrocher le fil principal qui est le titre du sujet.
L'internat ? Ayant était élevé exclusivement par ma mère, à 15 ans elle m y envoyé 4 ans, et aussi pour la 6e (france), résultat : catastrophe.
Peu de repère à mon actif, je me sentais dans une jungle extrêmement violente, 4 années de souffrance et d'abnégation.
Douleur silencieuse, mal être invisible, l'entropie ne m'a pas fait de cadeaux très souvent.
"On a convenu ensemble"
Voilà la première clé de la réussite.
L'inconnu du père est telle pour moi, que je n'ai jamais su m'imposer, automatiquement d'accord avec ma mère, j'ai toujours pris pour bienveillant son éducation, jusqu'à 16 ans, la bougresse n'était pas non plus la pire des mères, elle m a permit un minimum de développement
Pourquoi à 16 se virement de bord ? je sais pas, marre des coups et des insultes et surtout la nature de l'accident de mes 11 mois que je commençais sérieusement a remettre en question, et cà, çà l'insupportait au plus au point..
Tu me fera le plaisir de lire ma réponse un peu mieux car nous n'avons pas le même intérêt avec marielloue. Moi je m'en fou. On peut en parler si tu veux mais sans jamais décrocher le fil principal qui est le titre du sujet.
L'internat ? Ayant était élevé exclusivement par ma mère, à 15 ans elle m y envoyé 4 ans, et aussi pour la 6e (france), résultat : catastrophe.
Peu de repère à mon actif, je me sentais dans une jungle extrêmement violente, 4 années de souffrance et d'abnégation.
Douleur silencieuse, mal être invisible, l'entropie ne m'a pas fait de cadeaux très souvent.
"On a convenu ensemble"
Voilà la première clé de la réussite.
L'inconnu du père est telle pour moi, que je n'ai jamais su m'imposer, automatiquement d'accord avec ma mère, j'ai toujours pris pour bienveillant son éducation, jusqu'à 16 ans, la bougresse n'était pas non plus la pire des mères, elle m a permit un minimum de développement
Pourquoi à 16 se virement de bord ? je sais pas, marre des coups et des insultes et surtout la nature de l'accident de mes 11 mois que je commençais sérieusement a remettre en question, et cà, çà l'insupportait au plus au point..
Dernière édition par Jarod le Lun 20 Mai 2013 - 18:58, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Les conséquences de l’absence du père chez l’enfant mâle
"S'il suffit d'une femme pour mettre au monde un enfant, il faut tout un village pour en faire quelqu'un"
"S'il" avec des "si" ...
"S'il" avec des "si" ...
Invité- Invité
Re: Les conséquences de l’absence du père chez l’enfant mâle
Bonsoir Jarod,
Je suis assez d'accord sur l'agressivité naturelle des "mâles", j'ai juste trouvé certains passages de l'article un peu caricaturaux, mais je comprends que tu t'y retrouves.
Par contre je ne comprends pas bien ce que tu veux dire par "s'imposer". Une femme peut tout à fait s'imposer aussi… Tu veux parler de l'homme/père symbole de la force et de la loi et de la femme/mère symbole de la douceur et de l'intuition ? En fait ce que je ne comprends pas c'est en quoi ton côté féminin a été un obstacle professionnel. C'est pas plutôt ta confiance en toi le problème ? C'est à dire, pas le fait que tu aies du mal à exprimer ta masculinité mais le fait que tu te sentes mal à l'aise avec cette féminité trop présente… (je ne sais pas si je suis claire là)
Dans ce que tu dis, ce qui me frappe surtout c'est que tu parles de diabolisation du père et du masculin, et j'ai l'impression que c'est ça la source de ton mal-être, plus encore que l'absence physique de ton père… Parce que ce féminin que tu as surdéveloppé, j'imagine que d'une certaine manière, tu n'avais pas d'autre choix, pour plaire à ta mère ou plus exactement pour ne pas la perdre aussi… Je ne cherche pas à l'accuser de quoi que ce soit. De toutes façons c'est impossible d'être parent (!) et encore moins quand on n'a pas eu l'occasion de travailler un peu sur soi pour essayer de ne pas trop projeter sur ses enfants ce qui nous encombre et dont on ne sait pas quoi faire… et je suppose que c'est son cas, comme beaucoup de parents. Elle a sans doute fait ce qu'elle a pu.
Ce qui est sûr, c'est que toi, il faut que tu fasses avec ça.
Je veux dire par là que "travailler" ton côté masculin, ça veut dire dans un premier temps essayer de le voir, de le regarder, de le reconnaître (dans tous les sens du terme). Puis, dans un deuxième temps, l'apprivoiser doucement, écouter ce qu'il a à te dire, entrer en contact avec lui, dans un troisième temps l'accepter et alors seulement il pourra s'exprimer … Je ne suis pas sûre que tu aies franchi toutes les étapes. Et je crois que le plus difficile dans l'histoire, c'est de te mettre à l'écoute de ton masculin à toi et pas d'une idée que tu te fais de ce que devrait être le masculin. Même s'il y a des caractéristiques communes, il y a plein de manières différentes d'être un homme (et une femme d'ailleurs), et la sensibilité que tu as développée, même si elle te semble trop féminine, c'est quand même forcément une sensibilité masculine, tout simplement parce que tu es un homme !
Mon fils a 21 ans, donc il est un tout petit peu plus jeune que toi. En fait, son père ne s'en est jamais occupé, mais à la différence de ta mère, je ne l'ai jamais diabolisé ni lui, ni les hommes. Du coup, même si j'ai retrouvé dans l'article beaucoup de choses de notre vécu, en particulier dans la tension qu'il peut y avoir parfois dans notre relation et dans sa volonté (légitime) de se séparer de moi avec parfois une certaine violence, je ne crois pas qu'il ait de problème de confusion entre son féminin et son masculin. Il est aussi parti à 15 ans de la maison, pour aller en internat, mais lui c'était son choix et c'était un très bon choix. Mais chacun son chemin !
Quant à moi, j'ai un vécu un peu similaire au tien, même si le contexte n'est pas le même : ma mère est morte quand j'avais deux ans et mon père était homo, donc il m'a en quelque sorte obligée à expulser le féminin en moi (ou à le refouler) (d'où ma crispation avec cette histoire de mariage pour tous !). Du coup, je vis ma féminité comme une espèce d'erreur dont je ne sais pas très bien quoi faire.
Tu dis que tu te fais chier avec les femmes. Et avec les hommes ? Tu arrives quand même à avoir des relations avec eux ou tu te sens trop extra terrestre ?
Quant à l'internat, je pense qu'à 14 ou 15 ans ça a en effet du être très dur. Ils sont redoutables entre eux les ados… Et puis quand on n'a pas les codes, c'est vraiment compliqué (j'en sais quelque chose)
@ Lafilaba 31 : ta situation est un peu différente, puisque ce qui t'a manqué c'est le parent de sexe opposé. C'est un manque évident et lourd, mais tu as eu un modèle identificatoire. Ce qui complique dans le cas de Jarod ou le mien, c'est que c'est le parent de même sexe qui a été absent sans aucune possibilité, à cause de l'attitude du parent restant, de trouver un autre référent identificatoire. Du coup, confusion des genres d'une certaine manière.
Mais pour l'internat, pour ton fils comme pour le mien, ils y sont aller pour des "bonnes" raisons apparemment...
Jarod je ne sais pas. J'ai l'impression que c'était une fuite non ? En fait je n'ai pas compris si c'est toi qui voulais y aller ou si c'est ta mère qui t'y a envoyé...
En tous cas, c'est sûr qu'il y a des femmes masculines et des hommes féminins et que chacun est comme il est. Le tout c'est de l'assumer ! C'est le plus dur, mais c'est la seule solution !
Et la beauté extérieure n'est pas grand chose à côté de la beauté intérieure… C'est à la découverte de cette dernière qu'il faut que tu te lances.
Jarod, je ne sais pas si tu es quelqu'un de créatif, mais d'expérience, je peux te dire que quand on est dans la créativité, on arrive à entrer en contact avec ce qu'on est vraiment. Nietszche disait : "Deviens ce que tu es !" C'est ça la clef...
Alors que ce soit la musique, la peinture, l'écriture, la danse, etc… si tu en as la possibilité, n'hésite pas à te lancer.
Je note au passage que si tu te localises "bientôt au bon endroit", c'est que tu y es presque !
Je suis assez d'accord sur l'agressivité naturelle des "mâles", j'ai juste trouvé certains passages de l'article un peu caricaturaux, mais je comprends que tu t'y retrouves.
Par contre je ne comprends pas bien ce que tu veux dire par "s'imposer". Une femme peut tout à fait s'imposer aussi… Tu veux parler de l'homme/père symbole de la force et de la loi et de la femme/mère symbole de la douceur et de l'intuition ? En fait ce que je ne comprends pas c'est en quoi ton côté féminin a été un obstacle professionnel. C'est pas plutôt ta confiance en toi le problème ? C'est à dire, pas le fait que tu aies du mal à exprimer ta masculinité mais le fait que tu te sentes mal à l'aise avec cette féminité trop présente… (je ne sais pas si je suis claire là)
Dans ce que tu dis, ce qui me frappe surtout c'est que tu parles de diabolisation du père et du masculin, et j'ai l'impression que c'est ça la source de ton mal-être, plus encore que l'absence physique de ton père… Parce que ce féminin que tu as surdéveloppé, j'imagine que d'une certaine manière, tu n'avais pas d'autre choix, pour plaire à ta mère ou plus exactement pour ne pas la perdre aussi… Je ne cherche pas à l'accuser de quoi que ce soit. De toutes façons c'est impossible d'être parent (!) et encore moins quand on n'a pas eu l'occasion de travailler un peu sur soi pour essayer de ne pas trop projeter sur ses enfants ce qui nous encombre et dont on ne sait pas quoi faire… et je suppose que c'est son cas, comme beaucoup de parents. Elle a sans doute fait ce qu'elle a pu.
Ce qui est sûr, c'est que toi, il faut que tu fasses avec ça.
Je veux dire par là que "travailler" ton côté masculin, ça veut dire dans un premier temps essayer de le voir, de le regarder, de le reconnaître (dans tous les sens du terme). Puis, dans un deuxième temps, l'apprivoiser doucement, écouter ce qu'il a à te dire, entrer en contact avec lui, dans un troisième temps l'accepter et alors seulement il pourra s'exprimer … Je ne suis pas sûre que tu aies franchi toutes les étapes. Et je crois que le plus difficile dans l'histoire, c'est de te mettre à l'écoute de ton masculin à toi et pas d'une idée que tu te fais de ce que devrait être le masculin. Même s'il y a des caractéristiques communes, il y a plein de manières différentes d'être un homme (et une femme d'ailleurs), et la sensibilité que tu as développée, même si elle te semble trop féminine, c'est quand même forcément une sensibilité masculine, tout simplement parce que tu es un homme !
Mon fils a 21 ans, donc il est un tout petit peu plus jeune que toi. En fait, son père ne s'en est jamais occupé, mais à la différence de ta mère, je ne l'ai jamais diabolisé ni lui, ni les hommes. Du coup, même si j'ai retrouvé dans l'article beaucoup de choses de notre vécu, en particulier dans la tension qu'il peut y avoir parfois dans notre relation et dans sa volonté (légitime) de se séparer de moi avec parfois une certaine violence, je ne crois pas qu'il ait de problème de confusion entre son féminin et son masculin. Il est aussi parti à 15 ans de la maison, pour aller en internat, mais lui c'était son choix et c'était un très bon choix. Mais chacun son chemin !
Quant à moi, j'ai un vécu un peu similaire au tien, même si le contexte n'est pas le même : ma mère est morte quand j'avais deux ans et mon père était homo, donc il m'a en quelque sorte obligée à expulser le féminin en moi (ou à le refouler) (d'où ma crispation avec cette histoire de mariage pour tous !). Du coup, je vis ma féminité comme une espèce d'erreur dont je ne sais pas très bien quoi faire.
Tu dis que tu te fais chier avec les femmes. Et avec les hommes ? Tu arrives quand même à avoir des relations avec eux ou tu te sens trop extra terrestre ?
Quant à l'internat, je pense qu'à 14 ou 15 ans ça a en effet du être très dur. Ils sont redoutables entre eux les ados… Et puis quand on n'a pas les codes, c'est vraiment compliqué (j'en sais quelque chose)
@ Lafilaba 31 : ta situation est un peu différente, puisque ce qui t'a manqué c'est le parent de sexe opposé. C'est un manque évident et lourd, mais tu as eu un modèle identificatoire. Ce qui complique dans le cas de Jarod ou le mien, c'est que c'est le parent de même sexe qui a été absent sans aucune possibilité, à cause de l'attitude du parent restant, de trouver un autre référent identificatoire. Du coup, confusion des genres d'une certaine manière.
Mais pour l'internat, pour ton fils comme pour le mien, ils y sont aller pour des "bonnes" raisons apparemment...
Jarod je ne sais pas. J'ai l'impression que c'était une fuite non ? En fait je n'ai pas compris si c'est toi qui voulais y aller ou si c'est ta mère qui t'y a envoyé...
En tous cas, c'est sûr qu'il y a des femmes masculines et des hommes féminins et que chacun est comme il est. Le tout c'est de l'assumer ! C'est le plus dur, mais c'est la seule solution !
Et la beauté extérieure n'est pas grand chose à côté de la beauté intérieure… C'est à la découverte de cette dernière qu'il faut que tu te lances.
Jarod, je ne sais pas si tu es quelqu'un de créatif, mais d'expérience, je peux te dire que quand on est dans la créativité, on arrive à entrer en contact avec ce qu'on est vraiment. Nietszche disait : "Deviens ce que tu es !" C'est ça la clef...
Alors que ce soit la musique, la peinture, l'écriture, la danse, etc… si tu en as la possibilité, n'hésite pas à te lancer.
Je note au passage que si tu te localises "bientôt au bon endroit", c'est que tu y es presque !
marielloue- Messages : 84
Date d'inscription : 31/01/2013
Age : 59
Localisation : Chatou
Re: Les conséquences de l’absence du père chez l’enfant mâle
Tu comprends pas ma définition de "s'imposer" ?
Oui tu a raison, je suis pas très explicite, en fait, je faisait aussi allusion à la peine que je vie actuellement, figé, glacé, cristallisé sont des qualificatifs pour décrire mon état actuellement, je me sens dépossédé de tout, mais c'est faux en réalité je m'attache à quelque chose si je peine ainsi, quoi ? je n'en sais foutre rien, c'est bien çà le problème.
"s'imposer" , je ne l'ai pas était suffisamment dans mon précédent job, humilié, rabaissé, j'ai était le jouet d'un type intelligent drôle et brillant, mon coeur serré je rentrais chaque jour chez moi, avec ce sentiment de honte qui m'enveloppait tout le corps de ne pas avoir dit " va te faire f*****" ( peut être meme sur le ton de la déconnade ).
Impossible de m'imposer à ce dernier job, les autres gars s'engouffraient dans la faille que lui créait et puis j'avais toute l'équipe qui s'amusait à me marcher dessus, et moi qui les regardaient avec le sourire me marchant sur la figure, comme le fiston bien élevé qu'a fait de moi ma mère, comme dirait ces personnes quand ils me rencontraient quand j'était môme. ( "Oh qu'il est bien élevé ce garçon " )
Il m'aurait juste suffit d'écouter mon coeur et de l'écouter me dire : " T'en a pas marre d'en prendre plein gueule ? " , et s'écouter de cette façon c'est faire l'inverse de ce qu'on m'a appris de faire durant mon éducation.
"Simple manque de confiance ?" c'est pas de ce problème dont il est question dans ce post ?
tu parles de diabolisation du père et du masculin, et j'ai l'impression que c'est ça la source de ton mal-être, plus encore que l'absence physique de ton père
C'est cette idée qui a motivé de créer ce post oui, au vue des éléments que je partage ici avec vous, il me semble que c'est plutôt justifié de parler ainsi au sujet du comportement de ma mère, mais je crois avoir omis, qu'elle ma élevée en me répétant constamment, et ce depuis l'age de parler que c'est mon père qui a voulu me tuer a 11 mois
J'ai donc grandi non pas avec l'idée que c'est un accident mais que mon père me haissait à un tel point qu'il en était devenu assassin, l'année derniere encore, elle m a ressorti encore cette version ... et puis après je l'ai vu manipuler négativement et détruire consciemment tous les beaux pères que j'ai eu, en les accusant de toutes ses erreurs, et puis quand çà ne suffisait pas c'était sur moi que la faute retombait, notamment le déménagement Toulouse Paris où ses affaires se sont retrouvés inondés par une cru dans le val de marne à l'époque, elle m a reproché des années ma culpabilité de ce fait, j'étais en 6e, je vois comment pas comment j'aurais déménagé toutes ses affaires tout seuls, c'est bien elle qui a voulu partir, aussi le probleme c'est que ce qui la motive vraiment, pour la plupart du temps, m'a échappé.
Je précise qu'avec les soins que j'ai eu de l hosto et aussi de ma mère, j'ai retrouvé l usage de mon bras relativement rapidement, j'ai pas dormi pendant plusieurs mois à l'époque, j'ai porté un gilet comprésif jusqu a 10 ans, et j'ai souffert de ma différence jusqu a 16, et pour finir un étrange phénomène s est passé a 17 ans, les yeux ouverts je voyait des formes étranges, pris de panique j'ai hurlé, pendant plusieurs minutes je voyait ces formes bizares au lieu de voir ce qu'il y avait en face de moi, et puis une libératrice est arrivé et ma racontée ce que je voyait sans savoir quoi que ce soit de mes visions et de leurs caracteres exceptionnel et soudains, les formes et couleurs étaient une représentation complète et imaginaire d'une scène que j'ai vécu lors de soins tres douloureux apres ma greffe au bras et poitrine vers 10 ans. La personne m a donné les détails de la piece en question, même moi je ne me rappelait pas de autant de détail de la scène et cette personne m'a tout raconté sans me connaitre et je me suis senti libéré,
Encore aujourd huie je me demande si je serais pas tombé dans la démence, tellement j'avais eu peur ce jour là ... voilà pour mon "accident" et ses conséquences, au final la vrai version de l 'accident serait que ma mere est disposé des blocs de ciment sous la gaziniere pour m enpecher de saisir les queues de casseroles, cette configuration ayant pour effet de déséquilibrer la gaziniere, j'aurais sécoué la porte du four, et la friteuse bouillante se serait renversé sur ma tronche. Ma mere étant allé chercher du pain, juste avant qu elle n est fermé la porte de la voiture pour partir aurait entendu mes cris de douleurs et serait venu me porter les premiers secours pendant que mon pere était tombé au sol inanimé.
Ma vie a basculé, ma mere n a cessé d accuser mon pere, a moi dès que j ai pu parler, et puis surtout la police et les tribunaux qui ont valu à mon pere des peines dont je n'ai quasi aucun retour concret, encore a cause des manipulations efficaces de ma mere.
Cela et puis pleins de choses que je raconte pas car j'en finirais probablement que dans 1 semaine me fait penser que j'ai fait l'objet d'une aliénation parental, le terme fait un peu fashion mais sa définition est très évoquatrice :
Et avec les hommes ? Tu arrives quand même à avoir des relations avec eux ou tu te sens trop extra terrestre ?
Aujourd'hui cela va beaucoup mieux, mais j'ai un très long chemin à parcourir avant d'être 100% sincère avec eux ( avec moi même dans un contexte plus global), je dirais déjà qu’aujourd’hui j'arrête de les séduire pour obtenir ce que je veux, amitié, affection, compassion, enfin toutes ces choses liées à l'amitié, c'est déjà un grand pas en avant, ( effectué l'année dernière lors d'une profonde et douloureuse remise en question accompagné par quelqu'un d'exceptionnel), désormais je les vois, comme des être normaux, ( en fait je parle toujours de moi même, mais ici je parlerais du père que j'ai diabolisé)
En fait je n'ai pas compris si c'est toi qui voulais y aller ou si c'est ta mère qui t'y a envoyé...
Bonne question, car moi même, je peine à y répondre, je pense en fait, avoir était malgré moi trop docile et trop complaisant, je veux dire, que j'ai accepté, mais sans le coeur, d'aller dans ces internats à la demande de ma mère. Ca me fait rendre compte à quel point, le moindre refus vis à vis ma mère était inconcevable quand nous vivions ensemble, j'étais toujours gentil, et les gens disaient : " il est bien élevé ce garçon", le nombre de fois que j'ai entendu çà, si tu savais .. partout où j'allais, je m'arrachais de toute les manières pour qu'on me dise, çà j'étais doué.
Finalement ta question, a fait lumière sur autre chose tu vois, je sais pas trop ce que c'est mais çà m'évoque largement cette complaisance automatique vis à vis de ma mère. Ca me fait penser à une certaine réussite de son plan, en m'arrachant du système ( retrouvé des courriers stipulant que ma mère fuyait les service sociaux en déménageant à tout berzingue ), et puis de mon père, elle est parvenu à faire de moi son pantin obéissant et servile, dépourvu d'une autonomie me rendant capable de faire lumière sur la vérité de mon accident, clé de voûte de mon enfance il me semble.
Accepté l'homme en moi ? accepté la différence en moi ? n'est ce pas là la clé de la tranquillité ? ( pour ne pas dire bonheur ) .
Les quelques fois dans ma vie où il en était ainsi, je diffusais beaucoup de bien autour de moi, les gens se sentaient bien et en sécurité à mes côtés, et moi j'étais rempli d'une grande joie, enfin au centre de moi même, je n'avais aucun mal à prendre tel ou tel décision, elles étaient logiques et se révélaient d'une efficacité redoutable, outrepassant continuellement le cadre de la bien séance, j'imposait mon point de vue d'une à la fois avec une férocité terrifiante et une bienveillance palpable.
Certains de ces moments de ma vie, se sont soldés par la suite par des moments extraordinaires ... ( en rapport aux expériences cosmiques d'une grande intensité que j'ai vécu que j'évoquerais en détail probablement ailleurs qu'ici) ...
Tout un programme ..
Je note au passage que si tu te localises "bientôt au bon endroit", c'est que tu y es presque !
Cela me fait plaisir ce que tu dis mais malheureusement j'ai écrit cette phrase lors de mon inscription il y a plus d'un an ^^ ... mais elle est toujours d'actualité en réalité, je sent toujours que c'est pour bientot, j'espere pas me fourvoyer dans je ne sais quelle fantasme inateignable qui va durer toute ma vie dans laquelle j'aurais était toujours à la recherche de quelque chose, au lieu de prendre ce que je peut maintenant ....
Oui tu a raison, je suis pas très explicite, en fait, je faisait aussi allusion à la peine que je vie actuellement, figé, glacé, cristallisé sont des qualificatifs pour décrire mon état actuellement, je me sens dépossédé de tout, mais c'est faux en réalité je m'attache à quelque chose si je peine ainsi, quoi ? je n'en sais foutre rien, c'est bien çà le problème.
"s'imposer" , je ne l'ai pas était suffisamment dans mon précédent job, humilié, rabaissé, j'ai était le jouet d'un type intelligent drôle et brillant, mon coeur serré je rentrais chaque jour chez moi, avec ce sentiment de honte qui m'enveloppait tout le corps de ne pas avoir dit " va te faire f*****" ( peut être meme sur le ton de la déconnade ).
Impossible de m'imposer à ce dernier job, les autres gars s'engouffraient dans la faille que lui créait et puis j'avais toute l'équipe qui s'amusait à me marcher dessus, et moi qui les regardaient avec le sourire me marchant sur la figure, comme le fiston bien élevé qu'a fait de moi ma mère, comme dirait ces personnes quand ils me rencontraient quand j'était môme. ( "Oh qu'il est bien élevé ce garçon " )
Il m'aurait juste suffit d'écouter mon coeur et de l'écouter me dire : " T'en a pas marre d'en prendre plein gueule ? " , et s'écouter de cette façon c'est faire l'inverse de ce qu'on m'a appris de faire durant mon éducation.
"Simple manque de confiance ?" c'est pas de ce problème dont il est question dans ce post ?
tu parles de diabolisation du père et du masculin, et j'ai l'impression que c'est ça la source de ton mal-être, plus encore que l'absence physique de ton père
C'est cette idée qui a motivé de créer ce post oui, au vue des éléments que je partage ici avec vous, il me semble que c'est plutôt justifié de parler ainsi au sujet du comportement de ma mère, mais je crois avoir omis, qu'elle ma élevée en me répétant constamment, et ce depuis l'age de parler que c'est mon père qui a voulu me tuer a 11 mois
J'ai donc grandi non pas avec l'idée que c'est un accident mais que mon père me haissait à un tel point qu'il en était devenu assassin, l'année derniere encore, elle m a ressorti encore cette version ... et puis après je l'ai vu manipuler négativement et détruire consciemment tous les beaux pères que j'ai eu, en les accusant de toutes ses erreurs, et puis quand çà ne suffisait pas c'était sur moi que la faute retombait, notamment le déménagement Toulouse Paris où ses affaires se sont retrouvés inondés par une cru dans le val de marne à l'époque, elle m a reproché des années ma culpabilité de ce fait, j'étais en 6e, je vois comment pas comment j'aurais déménagé toutes ses affaires tout seuls, c'est bien elle qui a voulu partir, aussi le probleme c'est que ce qui la motive vraiment, pour la plupart du temps, m'a échappé.
Je précise qu'avec les soins que j'ai eu de l hosto et aussi de ma mère, j'ai retrouvé l usage de mon bras relativement rapidement, j'ai pas dormi pendant plusieurs mois à l'époque, j'ai porté un gilet comprésif jusqu a 10 ans, et j'ai souffert de ma différence jusqu a 16, et pour finir un étrange phénomène s est passé a 17 ans, les yeux ouverts je voyait des formes étranges, pris de panique j'ai hurlé, pendant plusieurs minutes je voyait ces formes bizares au lieu de voir ce qu'il y avait en face de moi, et puis une libératrice est arrivé et ma racontée ce que je voyait sans savoir quoi que ce soit de mes visions et de leurs caracteres exceptionnel et soudains, les formes et couleurs étaient une représentation complète et imaginaire d'une scène que j'ai vécu lors de soins tres douloureux apres ma greffe au bras et poitrine vers 10 ans. La personne m a donné les détails de la piece en question, même moi je ne me rappelait pas de autant de détail de la scène et cette personne m'a tout raconté sans me connaitre et je me suis senti libéré,
Encore aujourd huie je me demande si je serais pas tombé dans la démence, tellement j'avais eu peur ce jour là ... voilà pour mon "accident" et ses conséquences, au final la vrai version de l 'accident serait que ma mere est disposé des blocs de ciment sous la gaziniere pour m enpecher de saisir les queues de casseroles, cette configuration ayant pour effet de déséquilibrer la gaziniere, j'aurais sécoué la porte du four, et la friteuse bouillante se serait renversé sur ma tronche. Ma mere étant allé chercher du pain, juste avant qu elle n est fermé la porte de la voiture pour partir aurait entendu mes cris de douleurs et serait venu me porter les premiers secours pendant que mon pere était tombé au sol inanimé.
Ma vie a basculé, ma mere n a cessé d accuser mon pere, a moi dès que j ai pu parler, et puis surtout la police et les tribunaux qui ont valu à mon pere des peines dont je n'ai quasi aucun retour concret, encore a cause des manipulations efficaces de ma mere.
Cela et puis pleins de choses que je raconte pas car j'en finirais probablement que dans 1 semaine me fait penser que j'ai fait l'objet d'une aliénation parental, le terme fait un peu fashion mais sa définition est très évoquatrice :
- Spoiler:
- 1 > le parent rejeté est complètement dévalorisé, quoique l’enfant soit incapable de motiver cette dévalorisation par des exemples concrets.
2 > Rationalisation absurde : à l’appui du rejet, l’enfant invoque des motifs dérisoires ou sans rapport avec la réalité.
3 > Absence d’ambivalence normale : le parent rejeté est décrit comme exclusivement mauvais, le parent aliénant est décrit comme bon exclusivement.
4 > Réflexe de prise de position pour le parent aliénant, lorsque les deux parents sont présents, et même avant que le parent rejeté se soit exprimé.
5 > Extension des hostilités à toute la famille et à l’entourage du parent rejeté (grands-parents, amis, proches) qui sont à leur tour rejetés avec autant de force.
6 > Affirmation d’une « opinion propre » artificielle : il s’agit en fait de l’opinion du parent aliénant, que l’enfant est conditionné à présenter comme venant de lui.
7 > Absence de culpabilité du fait de la cruauté supposée du parent adversaire.
8 > Adoption de « scénarios empruntés », qui ont été fabriqués par le parent manipulateur : l’enfant les reprend à son compte.
Paul Bensussan (expert psychiatre auprès de la cour de cassation), à propos de l’aliénation parentale : C’est le plus éprouvant de ce qui nous est donné à voir en matière d’expertise : c’est une sorte de massacre avec les meilleures intentions du monde ! Chaque parent se dit désireux de tout faire pour leur enfant. Avec l’enfant que l’on dit vouloir protéger et qui est réellement esquinté.
Et avec les hommes ? Tu arrives quand même à avoir des relations avec eux ou tu te sens trop extra terrestre ?
Aujourd'hui cela va beaucoup mieux, mais j'ai un très long chemin à parcourir avant d'être 100% sincère avec eux ( avec moi même dans un contexte plus global), je dirais déjà qu’aujourd’hui j'arrête de les séduire pour obtenir ce que je veux, amitié, affection, compassion, enfin toutes ces choses liées à l'amitié, c'est déjà un grand pas en avant, ( effectué l'année dernière lors d'une profonde et douloureuse remise en question accompagné par quelqu'un d'exceptionnel), désormais je les vois, comme des être normaux, ( en fait je parle toujours de moi même, mais ici je parlerais du père que j'ai diabolisé)
En fait je n'ai pas compris si c'est toi qui voulais y aller ou si c'est ta mère qui t'y a envoyé...
Bonne question, car moi même, je peine à y répondre, je pense en fait, avoir était malgré moi trop docile et trop complaisant, je veux dire, que j'ai accepté, mais sans le coeur, d'aller dans ces internats à la demande de ma mère. Ca me fait rendre compte à quel point, le moindre refus vis à vis ma mère était inconcevable quand nous vivions ensemble, j'étais toujours gentil, et les gens disaient : " il est bien élevé ce garçon", le nombre de fois que j'ai entendu çà, si tu savais .. partout où j'allais, je m'arrachais de toute les manières pour qu'on me dise, çà j'étais doué.
Finalement ta question, a fait lumière sur autre chose tu vois, je sais pas trop ce que c'est mais çà m'évoque largement cette complaisance automatique vis à vis de ma mère. Ca me fait penser à une certaine réussite de son plan, en m'arrachant du système ( retrouvé des courriers stipulant que ma mère fuyait les service sociaux en déménageant à tout berzingue ), et puis de mon père, elle est parvenu à faire de moi son pantin obéissant et servile, dépourvu d'une autonomie me rendant capable de faire lumière sur la vérité de mon accident, clé de voûte de mon enfance il me semble.
Accepté l'homme en moi ? accepté la différence en moi ? n'est ce pas là la clé de la tranquillité ? ( pour ne pas dire bonheur ) .
Les quelques fois dans ma vie où il en était ainsi, je diffusais beaucoup de bien autour de moi, les gens se sentaient bien et en sécurité à mes côtés, et moi j'étais rempli d'une grande joie, enfin au centre de moi même, je n'avais aucun mal à prendre tel ou tel décision, elles étaient logiques et se révélaient d'une efficacité redoutable, outrepassant continuellement le cadre de la bien séance, j'imposait mon point de vue d'une à la fois avec une férocité terrifiante et une bienveillance palpable.
Certains de ces moments de ma vie, se sont soldés par la suite par des moments extraordinaires ... ( en rapport aux expériences cosmiques d'une grande intensité que j'ai vécu que j'évoquerais en détail probablement ailleurs qu'ici) ...
Tout un programme ..
Je note au passage que si tu te localises "bientôt au bon endroit", c'est que tu y es presque !
Cela me fait plaisir ce que tu dis mais malheureusement j'ai écrit cette phrase lors de mon inscription il y a plus d'un an ^^ ... mais elle est toujours d'actualité en réalité, je sent toujours que c'est pour bientot, j'espere pas me fourvoyer dans je ne sais quelle fantasme inateignable qui va durer toute ma vie dans laquelle j'aurais était toujours à la recherche de quelque chose, au lieu de prendre ce que je peut maintenant ....
Invité- Invité
Re: Les conséquences de l’absence du père chez l’enfant mâle
Jarod, tout ce que tu dis-là sur l'image du père, sa diabolisation, le rôle de la mère dans l'histoire, et les conséquences sur notre personnalité est passionnant. Tu m'as ainsi permis de comprendre pas mal de trucs sur moi. Mais tu sais, pas une compréhension intellectuelle ou sensée, ça c'était déjà fait. Non, une compréhension réelle, ressentie, dans la chair.
Toutes proportions gardées bien sûr, ton histoire n'est pas la mienne, loin de là.
Où que tu sois, bises et respect
Toutes proportions gardées bien sûr, ton histoire n'est pas la mienne, loin de là.
Où que tu sois, bises et respect
Re: Les conséquences de l’absence du père chez l’enfant mâle
Je te croyais insensible à ces âneries, je te croyais loin de tout çà.
Je viens de relire certains passages .. c'est vrai que j'ai la plume généreuse..
Je viens de relire certains passages .. c'est vrai que j'ai la plume généreuse..
Invité- Invité
Re: Les conséquences de l’absence du père chez l’enfant mâle
jarod
pensées.
merde à la vie quand elle permet ça.
pensées.
merde à la vie quand elle permet ça.
dessein- Messages : 3074
Date d'inscription : 24/02/2012
Age : 55
Re: Les conséquences de l’absence du père chez l’enfant mâle
dessein a écrit:
merde à la vie quand elle permet ça.
Ma réponse = C'est clair !!
Le bémol, c'est que j'en ai pas suffisamment conscience, et donc je peut dire "merde" mais je n'agirait pas en conséquence.
Comme m'a dit la derniere psy que j'ai vu " Monsieur, vous devriez aller à la police porter plainte contre votre mère"
Qui dois je croire ? les diplômes accrochés au mur de cette psy, chose très facile à facile tellement je suis en proie en mes doutes et faire comme la plupart des gens qui se résigne à accuser l'autre sans jamais se regarder en face, toi, ce que je pense avoir comme amis ( oui car je les traire encore mal), moi ? mais qui suis je ?
Effectivement déballer correctement ce qui nous est lourd à porter permet de prendre conscience de la nature des choses et puis les échanges verbaux et non verbaux seront d'autant plus salvateur en échange, mais cela ne suffit pas, enfin je crois ..
Comme le disait si bien Harpo, il y a chez moi un manque de prise de conscience dans la "chair", pour me soulever suffisamment, (J'adore le verbe "soulever" ici ^^ ), dans la mesure où à 26 ans je n'ai pas atteint encore ce que je cherche. Tu me dira alors, arrête de chercher.
Tout çà me fait dire qu'il est impossible de dire "je t'aime". J'ai lu qu'en réalité il y aurait 2 amours le notre envers l'autre et le sien envers nous, ( essayons de pas s'envoler dans le cosmos et de prendre "moi" comme "nous" et se croire ainsi être l'univers tout entier, ce que je fait volontiers la plupart du temps .. ) donc tu peut dire que t'aime quelqu'un mais en fait tu lui fait du mal.
Comme André compte Sponville le dit : "Qu' y a t-il de plus dérangeant que "Je t'aime""
Contraint à répondre une unique réponse , sans quoi inévitablement nous blesserons la personne, nous nous sentons pris cruellement entre deux étaux.
Je n'ai pas envie de m'écarter du thème principal mais vous conviendrez que j'essai de trouver des nouvelles pistes de réflexion .
Invité- Invité
Re: Les conséquences de l’absence du père chez l’enfant mâle
C'est qu'effectivement un "Je t'aime" véritable ne vaut que pour un "Je te hais" du plus profond du coeur ...
Haïr quelqu'un véritablement est à la portée de peu de personnes.
Invité- Invité
Re: Les conséquences de l’absence du père chez l’enfant mâle
C'est trop tard pour porter plainte contre ta mère. Je parle même pas de prescription juridique, parce que ça, j'en sais foutrement rien, mais parce que ce serait "une maigre victoire amère". Un peu comme trancher la tête d'un ennemi alors qu'il a le dos tourné et qu'il a déjà un genou à terre.
Par contre, ne plus te soucier de son influence sur toi, t'en détacher psychologiquement une fois pour toute (parce que c'est le cas : elle n'a plus d'influence sur toi, tu t'accomplis chaque jour plus en tant qu'être vivant), et avancer.
C'est marrant, ce que j'ai écrit tout à l'heure chez Mogwhy vaut aussi pour toi.
Quant à ces questions d'absence du père... Bah écoute, je suis pas DU TOUT d'accord avec vous. J'ai même pas pris la peine de lire les articles, parce que je sais que ça va m'énerver.
J'ai grandi sans père. Il est parti (a été jeté dehors par ma mère) à l'âge théorique où il devait prendre le relai (mes 7 ans). Et bien je ne me suis pas hyperféminisée pour autant. Au contraire. Biennnn au contraire. Je me suis masculinisée, pour "devenir le digne fils de mon père".
Et tu sais quoi ? ça a été très rapidement semi-conscient. Et maintenant ça l'est presque complètement. Je joue de ça. Je suis comme je suis, et je ne m'attache pas à rester. J'évolue. Je bouge. Je porte des jupes ! MOI ! Alors que je disais "jamais je ne porterai de jupe". Et je me mets de la crème de jour, par nécessité avant tout (eau très agressive en formation), mais quand même ! JE ME TARTINE DE CRÈME DEUX FOIS PAR JOUR !!! Moi ! Formidable.
Je ne crois vraiment pas que la dualité homme/femme dans un couple de parent soit nécessaire. Elle est utile, oui, mais pour la dualité individuelle, par pour la dualité sexuée supposée.
Sinon, on est mal barrés mon chéri et moi pour devenir parents... Isaac qui n'aime pas bricoler, qui aime faire la cuisine, et moi l'inverse... Moi agressive et lui doux... Et pourtant, moi communicative et lui taciturne et fermé. Je suis un mi-homme et lui une mi-femme ? Serons-nous forcément mauvais parents ?
Bah, j'espère bien que non, et je crois profondément que ça n'a rien à voir.
Effectivement, le proverbe "S'il faut une femme pour mettre au monde un enfant, il faut tout un village pour l'éduquer" me semble particulièrement bien trouvée.
Quid des cultures dans lesquelles, pour un homme, être éduqué par une femme est une abomination ? Justement pour ce que tu soulèves, perte de masculinité, etc. Et que penser des cultures arabes pré-islamiques et japonaises, au temps des samouraï, et lors de l'antiquité grecque, où l'homosexualité masculine était vue comme la forme la plus pure et la plus virile d'amour ? Arguant que le sexe avec une femme affaiblissait les hommes et ne devait servir qu'à procréer...
Je crois que tout ça, c'est surtout des excuses pour découper ou justifier les découpages sociaux entre les hommes et les femmes, et que c'est pas vraiment utile globalement.
Au niveau individuel, c'est à chacun de se construire en prenant les briques là où il peut et veut. Moi je me construis chaque jour en prenant là où j'en ai besoin.
J'ai quand même malheureusement hérité de l'éducation fournie par mes parents, ce qui fait que j'ai encore du mal à agir autrement maintenant qu'en séduisant les hommes pour m'en faire aimer, par exemple. J'ai du mal à vivre dans un environnement sain (ménage, rangement). J'ai réussi à me libérer de ma conservationnite aiguë en trouvant des parades (ok, je jette ce truc inutile qui n'a plus de valeur que sentimentale, mais pour y arriver, je le prends en photo, ça prend moins de place, une photo).
Du côté de mon père, j'ai tendance à me laisser encore influencer par certains principes qui sont peut-être trop rigides.
Tout ça pour dire que, voilà, pour moi, Jarod, tu es très masculin, très viril, et que ton côté doux, féminin, n'est pas qu'une conséquence de ton éducation, mais surtout une composante de ta personnalité. Et que c'est ton choix, ton action, d'arriver à t'affirmer si tu en as envie.
Par contre, ne plus te soucier de son influence sur toi, t'en détacher psychologiquement une fois pour toute (parce que c'est le cas : elle n'a plus d'influence sur toi, tu t'accomplis chaque jour plus en tant qu'être vivant), et avancer.
C'est marrant, ce que j'ai écrit tout à l'heure chez Mogwhy vaut aussi pour toi.
Quant à ces questions d'absence du père... Bah écoute, je suis pas DU TOUT d'accord avec vous. J'ai même pas pris la peine de lire les articles, parce que je sais que ça va m'énerver.
J'ai grandi sans père. Il est parti (a été jeté dehors par ma mère) à l'âge théorique où il devait prendre le relai (mes 7 ans). Et bien je ne me suis pas hyperféminisée pour autant. Au contraire. Biennnn au contraire. Je me suis masculinisée, pour "devenir le digne fils de mon père".
Et tu sais quoi ? ça a été très rapidement semi-conscient. Et maintenant ça l'est presque complètement. Je joue de ça. Je suis comme je suis, et je ne m'attache pas à rester. J'évolue. Je bouge. Je porte des jupes ! MOI ! Alors que je disais "jamais je ne porterai de jupe". Et je me mets de la crème de jour, par nécessité avant tout (eau très agressive en formation), mais quand même ! JE ME TARTINE DE CRÈME DEUX FOIS PAR JOUR !!! Moi ! Formidable.
Je ne crois vraiment pas que la dualité homme/femme dans un couple de parent soit nécessaire. Elle est utile, oui, mais pour la dualité individuelle, par pour la dualité sexuée supposée.
Sinon, on est mal barrés mon chéri et moi pour devenir parents... Isaac qui n'aime pas bricoler, qui aime faire la cuisine, et moi l'inverse... Moi agressive et lui doux... Et pourtant, moi communicative et lui taciturne et fermé. Je suis un mi-homme et lui une mi-femme ? Serons-nous forcément mauvais parents ?
Bah, j'espère bien que non, et je crois profondément que ça n'a rien à voir.
Effectivement, le proverbe "S'il faut une femme pour mettre au monde un enfant, il faut tout un village pour l'éduquer" me semble particulièrement bien trouvée.
Quid des cultures dans lesquelles, pour un homme, être éduqué par une femme est une abomination ? Justement pour ce que tu soulèves, perte de masculinité, etc. Et que penser des cultures arabes pré-islamiques et japonaises, au temps des samouraï, et lors de l'antiquité grecque, où l'homosexualité masculine était vue comme la forme la plus pure et la plus virile d'amour ? Arguant que le sexe avec une femme affaiblissait les hommes et ne devait servir qu'à procréer...
Je crois que tout ça, c'est surtout des excuses pour découper ou justifier les découpages sociaux entre les hommes et les femmes, et que c'est pas vraiment utile globalement.
Au niveau individuel, c'est à chacun de se construire en prenant les briques là où il peut et veut. Moi je me construis chaque jour en prenant là où j'en ai besoin.
J'ai quand même malheureusement hérité de l'éducation fournie par mes parents, ce qui fait que j'ai encore du mal à agir autrement maintenant qu'en séduisant les hommes pour m'en faire aimer, par exemple. J'ai du mal à vivre dans un environnement sain (ménage, rangement). J'ai réussi à me libérer de ma conservationnite aiguë en trouvant des parades (ok, je jette ce truc inutile qui n'a plus de valeur que sentimentale, mais pour y arriver, je le prends en photo, ça prend moins de place, une photo).
Du côté de mon père, j'ai tendance à me laisser encore influencer par certains principes qui sont peut-être trop rigides.
Tout ça pour dire que, voilà, pour moi, Jarod, tu es très masculin, très viril, et que ton côté doux, féminin, n'est pas qu'une conséquence de ton éducation, mais surtout une composante de ta personnalité. Et que c'est ton choix, ton action, d'arriver à t'affirmer si tu en as envie.
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
Age : 39
Localisation : Metz
Re: Les conséquences de l’absence du père chez l’enfant mâle
je suis pas DU TOUT d'accord avec vousJ'ai même pas pris la peine de lire les articles, parce que je sais que ça va m'énerver. .
Puisque tu ne sais pas de quoi on parle, comment peut tu être en désaccord ?
Moi non plus j'ai pas pris la peine de lire la suite de ton message.
Puisque tu ne sais pas de quoi on parle, comment peut tu être en désaccord ?
Moi non plus j'ai pas pris la peine de lire la suite de ton message.
Invité- Invité
Re: Les conséquences de l’absence du père chez l’enfant mâle
Saphodane, l'article parle des enfants mâles :
Sinon, je n'ai pas encore lu tout l'article, qui me semble pour l'instant assez biaisé. Ce qui ne signifie pas que l'auteur est dans le faux, j'avoue que de ce que j'ai lu, je reconnais aussi beaucoup de mon histoire et de ma personnalité, et que cela rejoint une partie de mes propres réflexions de ces dernières années, mais avant d'en parler plus, il faudrait que je lise les deux articles entièrement et que je réflechisse un peu.
Bonne discussion d'ici là.
, et on parle donc de cela ici, ton exemple personnel n'est donc pas une illustration de la situatin dont on discute, cela dit sans vouloir te blesser. Tu es bien entendu la bienvenue sur ce topic, comme toute femme qui aurait des choses à dire sur le sujet, mais ta réponse me semble plutôt hors-sujet ne l'occurrence.Les conséquences de l’absence du père chez l’enfant mâle
Sinon, je n'ai pas encore lu tout l'article, qui me semble pour l'instant assez biaisé. Ce qui ne signifie pas que l'auteur est dans le faux, j'avoue que de ce que j'ai lu, je reconnais aussi beaucoup de mon histoire et de ma personnalité, et que cela rejoint une partie de mes propres réflexions de ces dernières années, mais avant d'en parler plus, il faudrait que je lise les deux articles entièrement et que je réflechisse un peu.
Bonne discussion d'ici là.
Ainaelin- Messages : 4287
Date d'inscription : 07/04/2013
Re: Les conséquences de l’absence du père chez l’enfant mâle
Je vais ouvrir un forum à part, j'en peut plus d'ici et d'ailleurs par ailleurs.
J'apprends le grecque et le latin ( et le mandarin j'oubliais ) tellement je supporte plus lire qui/quoi que ce soit à part Gandhi, Lao Tseu et krishnamurti. ( J'oubliais Sade et le très grand Francois Julien le seul vivant)
je n'ai pas encore lu tout l'article, qui me semble pour l'instant assez biaisé.
Evidemment qu'il est biaisé " l'article" cela ne vaut en rien à une critique véritable, puisque c'est une interprétation de la vérité ! La seul chose qu'on puisse faire dans ce putin de monde c'est d'interpréter la vérité, alors qu'elle soit biaisé c'est bien normal ne serait ce parceque c'est un seul individu qui parle.
Lisez le tao te king ! La voie qui peut s'exprimer par des mots n'est pas la voie éternelle.
C'est décidé je crée un forum.
Sapho est évidemment la bienvenue, elle n'a pas besoin de justifier sa présence, c'est toujours un plaisir.
J'apprends le grecque et le latin ( et le mandarin j'oubliais ) tellement je supporte plus lire qui/quoi que ce soit à part Gandhi, Lao Tseu et krishnamurti. ( J'oubliais Sade et le très grand Francois Julien le seul vivant)
je n'ai pas encore lu tout l'article, qui me semble pour l'instant assez biaisé.
Evidemment qu'il est biaisé " l'article" cela ne vaut en rien à une critique véritable, puisque c'est une interprétation de la vérité ! La seul chose qu'on puisse faire dans ce putin de monde c'est d'interpréter la vérité, alors qu'elle soit biaisé c'est bien normal ne serait ce parceque c'est un seul individu qui parle.
Lisez le tao te king ! La voie qui peut s'exprimer par des mots n'est pas la voie éternelle.
C'est décidé je crée un forum.
Sapho est évidemment la bienvenue, elle n'a pas besoin de justifier sa présence, c'est toujours un plaisir.
Invité- Invité
Re: Les conséquences de l’absence du père chez l’enfant mâle
Jarod a écrit:Je te croyais insensible à ces âneries, je te croyais loin de tout çà.
Je viens de relire certains passages .. c'est vrai que j'ai la plume généreuse..
Jarod, je sais que tu n'aimes pas trop lire , mais j'ai quand même pas mal écrit sur ce sujet au début de mon fil de présentation (Page 3 si ça te tente). Pourquoi n'avons nous jamais échangé de vive voix sur ce sujet est une putain de bonne question (en considérant que la question était implicite dans ta réponse)...
Re: Les conséquences de l’absence du père chez l’enfant mâle
Harpo vois tu, c'était si bien amené que je me suis laissé volontiers séduire par tes instructions.
J'ai bien fait.
Parler du sujet de mon fil ? tout simplement car je n'avais pas du tout conscience des conséquences que çà pouvait avoir sur mon développement ( l'AP en gros).
Ca t'a aidé de prendre connaissance de l'aliénation parental ?
^^ çà y'est je commence à en discuter.
J'ai bien fait.
Parler du sujet de mon fil ? tout simplement car je n'avais pas du tout conscience des conséquences que çà pouvait avoir sur mon développement ( l'AP en gros).
Ca t'a aidé de prendre connaissance de l'aliénation parental ?
^^ çà y'est je commence à en discuter.
Invité- Invité
Re: Les conséquences de l’absence du père chez l’enfant mâle
AP ? Aliénation parentale ? Amour du père ?
Dans mon cas, il est plus question d'image négative du père que d'aliénation ou d'amour. Amour, il y a eu. Maladroit, non ou mal exprimé, mais amour quand même. Et aucune violence physique.
Déjà une chose : la place que le père n'a pas su (ou pu) prendre, dans quelle mesure la mère lui avait laissé ? Consciemment ou inconsciemment.
Ensuite, à partir du moment où je considère que cette image négative du père est caractéristique de la construction de ma personnalité, je dirais : dé-fusion plus difficile avec la mère, problème avec la loi et les règles, le cadre, et notamment la hiérarchie, difficultés à prendre des décisions, à se projeter dans l'avenir, difficultés relationnelles avec les femmes, et pour reprendre mot à mot un passage d'un de tes liens : Agressivité refoulée d’où difficulté d’affirmation, d’ambition, et de curiosité exploratoire
Heureusement, rien n'est figé, et tout ceci se travaille. A condition bien sûr d'en prendre conscience.
Dans mon cas, il est plus question d'image négative du père que d'aliénation ou d'amour. Amour, il y a eu. Maladroit, non ou mal exprimé, mais amour quand même. Et aucune violence physique.
Déjà une chose : la place que le père n'a pas su (ou pu) prendre, dans quelle mesure la mère lui avait laissé ? Consciemment ou inconsciemment.
Ensuite, à partir du moment où je considère que cette image négative du père est caractéristique de la construction de ma personnalité, je dirais : dé-fusion plus difficile avec la mère, problème avec la loi et les règles, le cadre, et notamment la hiérarchie, difficultés à prendre des décisions, à se projeter dans l'avenir, difficultés relationnelles avec les femmes, et pour reprendre mot à mot un passage d'un de tes liens : Agressivité refoulée d’où difficulté d’affirmation, d’ambition, et de curiosité exploratoire
Heureusement, rien n'est figé, et tout ceci se travaille. A condition bien sûr d'en prendre conscience.
Re: Les conséquences de l’absence du père chez l’enfant mâle
La discussion est sacrément à vif, mais si vous me permettez de la "décentrer" un peu de vos vécus, sur lesquels je ne peut pas porter le moindre mot, le sujet me fait penser à des lectures sur le développement de l'enfant. "L'absence du père chez l'enfant mâle" et ses tristes conséquences, comme l'aliénation parentale sont des phénomènes qui se produisent trop souvent. C'est, au moins en partie, je pense, la conséquence de nos préjugés sur la famille et la place de l'homme et de la femme.
Un certain nombre de spécialistes de l'enfance, se sont penchés sur le sujet, et on retrouve une sorte de consensus :
- L'enfant se construit dans une triade.
- Il doit trouver dans son entourage une figure "maternante" qui incarne les soins et une figure "paternante" qui incarne la loi pour le dire de façon très grossière.
Mais ces mêmes recherches ont montré que ces figures ne sont pas toujours ni le père ou la mère, ni même forcément, un homme-une femme.
Boris Cyrulnik évoque un peu tout ça dans son livre "les vilains petits canards" (et sans doute dans bien d'autres), quand il essaye d'analyser les mécanismes de la résilience.
En gros ce que je voulais dire ici c'est que manquer de l'un de ses paramètres dans la petite enfance est source de grandes difficultés de vie.
Mais cette vie n'est pas toujours si mal faite, parce si on y réfléchi, même trop tard ou trop peu, pour en être sorti vivant, et pas "complètement dément", c'est que sans doute, on a eu, au moins un aperçu de ce que ces figures pouvait être (un prof, un entraîneur, le parent d'un ami, un proche de la famille ...) . Et si ce n'est pas le cas, tu es la preuve elle-même, Jarod, que ce n'est pas irrémédiable : vient un moment où tu as trouvé la force de te détacher de ton histoire, de l'analyser et de chercher tes propres réponses (Je ne dis pas que c'est donné à tous! )
Pour les jeunes parents ou futurs parents qui vous lisent, un enfant n'est pas "condamné" s'il ne se construit pas selon le schéma traditionnel Papa(mari)-Maman(épouse)-Bébé(biologique), mais il est danger à chaque fois que l'un des maillons, que l'on peut réinventer de diverses manières, manque à son rôle dans la triade.
Je ne veux heurter personne. On n'a pas vraiment le choix de sa famille, ni celle que l'on a et pas toujours celle que l'on construit. Alors, c'est juste histoire de laisser un peu d'espoir.
Un certain nombre de spécialistes de l'enfance, se sont penchés sur le sujet, et on retrouve une sorte de consensus :
- L'enfant se construit dans une triade.
- Il doit trouver dans son entourage une figure "maternante" qui incarne les soins et une figure "paternante" qui incarne la loi pour le dire de façon très grossière.
Mais ces mêmes recherches ont montré que ces figures ne sont pas toujours ni le père ou la mère, ni même forcément, un homme-une femme.
Boris Cyrulnik évoque un peu tout ça dans son livre "les vilains petits canards" (et sans doute dans bien d'autres), quand il essaye d'analyser les mécanismes de la résilience.
En gros ce que je voulais dire ici c'est que manquer de l'un de ses paramètres dans la petite enfance est source de grandes difficultés de vie.
Mais cette vie n'est pas toujours si mal faite, parce si on y réfléchi, même trop tard ou trop peu, pour en être sorti vivant, et pas "complètement dément", c'est que sans doute, on a eu, au moins un aperçu de ce que ces figures pouvait être (un prof, un entraîneur, le parent d'un ami, un proche de la famille ...) . Et si ce n'est pas le cas, tu es la preuve elle-même, Jarod, que ce n'est pas irrémédiable : vient un moment où tu as trouvé la force de te détacher de ton histoire, de l'analyser et de chercher tes propres réponses (Je ne dis pas que c'est donné à tous! )
Pour les jeunes parents ou futurs parents qui vous lisent, un enfant n'est pas "condamné" s'il ne se construit pas selon le schéma traditionnel Papa(mari)-Maman(épouse)-Bébé(biologique), mais il est danger à chaque fois que l'un des maillons, que l'on peut réinventer de diverses manières, manque à son rôle dans la triade.
Je ne veux heurter personne. On n'a pas vraiment le choix de sa famille, ni celle que l'on a et pas toujours celle que l'on construit. Alors, c'est juste histoire de laisser un peu d'espoir.
Tipule- Messages : 127
Date d'inscription : 27/02/2012
Age : 48
Re: Les conséquences de l’absence du père chez l’enfant mâle
Merci Tipule, de formuler bien plus efficacement que moi ce que j'ai en tête ! C'est exactement ça. Alors merci.
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
Age : 39
Localisation : Metz
Re: Les conséquences de l’absence du père chez l’enfant mâle
Tipule ? ah çà y'est je te remet ...
Merci Harpo de ton témoignage si clair et avec ton style circonspect.
Sapho, je t'ai ce que je pensais, personne à la vérité, donc tout le monde, moi je te crois sur parole, la preuve tu me l'explique très bien pourquoi je suis comme si et pas comme çà. Sapho au sujet de Tipule j'ai rien compris à son message. Mais j'ai quand même un mot à dire sur tout çà. Ecoutez.
Cette nuit je pensais à tout çà et , finalement j'ai compris que, si je veux être un homme normal, il me faut des parents normaux avec une éducation normal. Et là je serais normal. ( je pense que c'est la société qui dicte la définition de normal) .
Maintenant admettons que je n'ai pas de parents normaux ni une éducation normal, je suis donc une homme pas normal.
Ce que je veux dire c'est que ma place dans la société que je peine à trouver, la preuve avec ce sujet, est aussi pas normal.
Donc il me suffirait d'arrêter de chercher à être normal, et à être moi même ?
Ok Messieurs Dame.
J'ai déjà était moi même et je vais vous raconter ce qui se passe. Car ici à part un unique internaute personne ne m'a vu moi même. Il se passe l'impossible. Je pourrais parler de télépathie, de voyages astrale, d'expérience transcendantal, de compréhension aiguisé du réel.
J'ai vécu et vu des choses extraordinaires, j'ai vu sous toutes ces formes les plus diaboliques la mort et contemplé sous tes ses beautés le monde sérénité. J'ai déjà tenu des propos inimaginables devant un par terre de gens pour établir ma puissance et mon autorité.
Je suis attaqué évidemment, mais ceux ou celles qui sont restés avec moi, ont bien compris que je ne leur mentirais pas, qu'ils peuvent avoir confiance en moi. "Fou" voilà ce que les lâches se plaisent à dire quand je leur démontre la vérité.
Ce que je tente de vous faire comprendre, car c'est évidemment impossible que vous saisissiez ma vérité par des mots écris, c'est que cet homme là, je le connais, il est de feu, il est arrogant et insaisissable, à tel point que = J'EN AI PEUR.
Je le sens bien quand çà commence, je sens rentrer le diable en moi, d'un geste je fais voler en éclats de nombreuses croyances. Il me fait très peur cette homme là. Voilà mon vrai problème. Personne ne peut me calmer, je suis une fuerie inépuisable, toute la force que j'ai vous n'en avez pas idée, je suis comme un volcan inépuisable.
La seule chose qui me calme c'est la pureté, 2 ou 3 personnes dans ma vie me l'ont montrés, une rencontré masculine, une femme et un garçon. C'est à dire la seul chose que je ne peut juger ou saisir, elle "est", que je le veuille ou non, même si je balançe ma lave écrasant tout sur son passage, elle existe sans que je puisse y faire quoi que ce soit, comme si sans moi elle pouvait quand même exister, et çà, c'est juste énorme, car rien ne me résiste, rien. A part elle.
J'ai peur de cet homme. Et si vous le réveillez, je peut pas vous dire ce qui va se passer, et si vous faites rien pour le réveiller, je souffre en silence pendant des années.
Merci Harpo de ton témoignage si clair et avec ton style circonspect.
Sapho, je t'ai ce que je pensais, personne à la vérité, donc tout le monde, moi je te crois sur parole, la preuve tu me l'explique très bien pourquoi je suis comme si et pas comme çà. Sapho au sujet de Tipule j'ai rien compris à son message. Mais j'ai quand même un mot à dire sur tout çà. Ecoutez.
Cette nuit je pensais à tout çà et , finalement j'ai compris que, si je veux être un homme normal, il me faut des parents normaux avec une éducation normal. Et là je serais normal. ( je pense que c'est la société qui dicte la définition de normal) .
Maintenant admettons que je n'ai pas de parents normaux ni une éducation normal, je suis donc une homme pas normal.
Ce que je veux dire c'est que ma place dans la société que je peine à trouver, la preuve avec ce sujet, est aussi pas normal.
Donc il me suffirait d'arrêter de chercher à être normal, et à être moi même ?
Ok Messieurs Dame.
J'ai déjà était moi même et je vais vous raconter ce qui se passe. Car ici à part un unique internaute personne ne m'a vu moi même. Il se passe l'impossible. Je pourrais parler de télépathie, de voyages astrale, d'expérience transcendantal, de compréhension aiguisé du réel.
J'ai vécu et vu des choses extraordinaires, j'ai vu sous toutes ces formes les plus diaboliques la mort et contemplé sous tes ses beautés le monde sérénité. J'ai déjà tenu des propos inimaginables devant un par terre de gens pour établir ma puissance et mon autorité.
Je suis attaqué évidemment, mais ceux ou celles qui sont restés avec moi, ont bien compris que je ne leur mentirais pas, qu'ils peuvent avoir confiance en moi. "Fou" voilà ce que les lâches se plaisent à dire quand je leur démontre la vérité.
Ce que je tente de vous faire comprendre, car c'est évidemment impossible que vous saisissiez ma vérité par des mots écris, c'est que cet homme là, je le connais, il est de feu, il est arrogant et insaisissable, à tel point que = J'EN AI PEUR.
Je le sens bien quand çà commence, je sens rentrer le diable en moi, d'un geste je fais voler en éclats de nombreuses croyances. Il me fait très peur cette homme là. Voilà mon vrai problème. Personne ne peut me calmer, je suis une fuerie inépuisable, toute la force que j'ai vous n'en avez pas idée, je suis comme un volcan inépuisable.
La seule chose qui me calme c'est la pureté, 2 ou 3 personnes dans ma vie me l'ont montrés, une rencontré masculine, une femme et un garçon. C'est à dire la seul chose que je ne peut juger ou saisir, elle "est", que je le veuille ou non, même si je balançe ma lave écrasant tout sur son passage, elle existe sans que je puisse y faire quoi que ce soit, comme si sans moi elle pouvait quand même exister, et çà, c'est juste énorme, car rien ne me résiste, rien. A part elle.
J'ai peur de cet homme. Et si vous le réveillez, je peut pas vous dire ce qui va se passer, et si vous faites rien pour le réveiller, je souffre en silence pendant des années.
Invité- Invité
Re: Les conséquences de l’absence du père chez l’enfant mâle
Jarod a écrit:
J'ai peur de cet homme. Et si vous le réveillez, je peut pas vous dire ce qui va se passer, et si vous faites rien pour le réveiller, je souffre en silence pendant des années.
Comme un volcan éteint, je connais ça. Le plus court chemin vers la mort.
Je suis d'accord sur la normalité, on s'en fout de la normalité. Ce qui est intéressant c'est de se singulariser, de s'individuer. Entrer dans la normalité, c'est s'asseoir sur ses besoins et ses désirs, et vivre dans la frustration, avec sa colère.
Je n'ai pas vraiment de conseils à te donner, il est difficile de faire la paix avec soi même. Encore plus de transformer le potentiel de mort de la lave en fusion en chaleur rayonnante de vie. Juste peut-être te dire que j'ai confiance en toi, tu avances tellement vite, surtout en comparant avec à ma lenteur
Re: Les conséquences de l’absence du père chez l’enfant mâle
undefined a écrit:"Je vais ouvrir un forum à part, j'en peut plus d'ici et d'ailleurs par ailleurs.
J'apprends le grecque et le latin ( et le mandarin j'oubliais ) tellement je supporte plus lire qui/quoi que ce soit à part Gandhi, Lao Tseu et krishnamurti. ( J'oubliais Sade et le très grand Francois Julien le seul vivant)"
+1
Merci pour ton lien Jarod, très intéressant.
Strobé (ex-Virya)- Messages : 1129
Date d'inscription : 05/04/2013
Age : 36
Localisation : Nantes
Re: Les conséquences de l’absence du père chez l’enfant mâle
Mes parents se sont séparés lorsque j'avais 2 ans et je n'ai casiment plus vu mon père jusqu'à mes 10 ans. Puis, il s'est suicidé à mes 12 ans.
Le seule exemple paternelle que j'ai est un beau père qui me frappait. Je n'ai jamais rien dit à ma mère pour ne pas qu'elle ait à faire un choix entre lui et moi.
Du coup, je pense pouvoir réagir subjectivement ^^
Donc oui, l'absence d'un père ou du moins d'un modèle parentale stable pose d'énormes problèmes dans l'évolution d'un adolescent puis dans la vie d'un homme adulte. C'est un manque de repère, un manque de confiance qui en est surement la cause.
Le seule exemple paternelle que j'ai est un beau père qui me frappait. Je n'ai jamais rien dit à ma mère pour ne pas qu'elle ait à faire un choix entre lui et moi.
Du coup, je pense pouvoir réagir subjectivement ^^
Donc oui, l'absence d'un père ou du moins d'un modèle parentale stable pose d'énormes problèmes dans l'évolution d'un adolescent puis dans la vie d'un homme adulte. C'est un manque de repère, un manque de confiance qui en est surement la cause.
Romain- Messages : 34
Date d'inscription : 05/05/2013
Age : 33
Localisation : Gembloux
Re: Les conséquences de l’absence du père chez l’enfant mâle
"Le père ne doit pas être lâchement caché derrière sa femme pour imposer ses opinions ou ses décisions. "
Je le vis encore... Je n'ai eu aucun modèle (enfin caché) et suis seul aujourd'hui... Ma mère qui continue à me dire : "va dire bonjour à ton père" qui s'est barré dans le jardin mettre les poubelles alors que je sors de ma chambre.
edit : merci pour cet article je m'y retrouve. Maintenant faut que j'avance.
Je le vis encore... Je n'ai eu aucun modèle (enfin caché) et suis seul aujourd'hui... Ma mère qui continue à me dire : "va dire bonjour à ton père" qui s'est barré dans le jardin mettre les poubelles alors que je sors de ma chambre.
edit : merci pour cet article je m'y retrouve. Maintenant faut que j'avance.
David337- Messages : 244
Date d'inscription : 12/09/2013
Age : 36
Sujets similaires
» veganisme a 14 ans chez un pere non VG (ma solution qui a fait ces preuves)
» Père pervers narcissique et enfant surdoué, dois je le dire en parler a la neuropsy?
» Qui a eu la suspicion de douance chez votre enfant ?
» Test Wisc V chez un enfant de 11 ans : très grand ecart
» Les deux formes d’expression du haut potentiel intellectuel chez l’enfant : HPI-C / HPI-L
» Père pervers narcissique et enfant surdoué, dois je le dire en parler a la neuropsy?
» Qui a eu la suspicion de douance chez votre enfant ?
» Test Wisc V chez un enfant de 11 ans : très grand ecart
» Les deux formes d’expression du haut potentiel intellectuel chez l’enfant : HPI-C / HPI-L
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum