Test Wisc V chez un enfant de 11 ans : très grand ecart

Bonjour à tous,

Je souhaite évoquer la situation de mon fils. J ai appris il y a peu que j'etais HP avec un QI a 132. Ce qui n est pas non plus extraordinaire. Certains jours je remets encore en question le résultat du test vu qu il n y a que mon ICV qui soit au dela de 130...
Toujours est il que ma premiere reaction a été de vouloir faire tester mon fils car il me désarçonne par la pertinence de ses remarques couplé à des difficultés scolaires grandissantes.
Le résultat est passé. Il a 130 d'ICV et 89 dans la vitesse de traitement. Ce qui fait dire a la psychologue qu il compense probablement une dyslexie, voire une dysgraphie.
Et nous voilà reparti pour entreprendre un depistage Dys dans un département où les prises en charge sont très longues à se mettre en route, ne serait ce que pour savoir ce qu'il en est exactement. Cela faisait 2 ans au moins que je suspectais une dyslexie. Que le CMPP, malgré les tests que j avais demandé, n'ont rien trouvé.

Mon fils a une estime de lui de plus en plus mauvaise, il n'ose plus rien tenter. Comment valoriser un enfant qui ne fait plus rien (a part se gaver d'ecrans naturellement (si je le laissais faire) ?
Merci de partager avec moi votre experience...

Salut,

Pour répondre à ta première question (non formulée) : oui, on peut avoir un QIT supérieur à 130 même si aucun des subtests ne dépasse cette valeur. Le QIT n'est pas une moyenne, c'est la représentation d'une probabilité - d'une position sur la courbe de Gauss si tu préfères. Si je prends une équivalence scolaire : on peut avoir 25% des élèves avec au moins 15 en maths, 25% avec au moins 15 en Français et 25% avec au moins 15 en biologie. Mais il est beaucoup, beaucoup plus rare d'avoir un élève qui cumule les trois. Pour le QIT, c'est pareil.

Concernant le désarroi que je perçois concernant ton fils, il me semble normal. Le meilleur conseil que je puisse te donner, en attendant les investigations concernant un "dys", serait que tu l'emmènes voir un psychiatre libéral spécialisé HPI. Pour mes enfants, ça a été libérateur (à l'époque mon fils n'avait que 3 ans mais on avait déjà des crises totalement anormales).

Bon courage .

(À savoir est également le fait que les notes composites des indices sont sur 150, et le QIT sur 160.)

Bienvenue au club Astrid20. Mon fils a lui aussi un écart de dingue entre ICV et IVT (55 points !!).
Je pense faire appel à un graphotherapeute pour essayer d'améliorer la situation en vitesse de traitement.
Le mien aussi se trouve nul en écriture, et force est de constater qu'en effet il n'est pas très bon.
Je pense que ce différentiel joue sur leur confiance en eux car ils se rendent compte qu'ils n'arrivent pas à écrire aussi vite qu'ils pensent. Du coup ils sont stressés et surtout ils se rendent compte que leurs écrits sont moches par rapport à ceux des autres ...
Par contre tu peux le valoriser sur le reste !!
Ok, il écrit comme un cochon, mais s'il s'en sort pour tout le reste eh ben c'est qu'il est plutôt bon quand même !!
On vous a proposé un ordinateur à l'école ?

Merci pour vos messages a tous les 2.
J aimerai bien pouvoir valoriser mon fils. C est difficile. Il a du mal en sport, du mal dans les activités manuelles (cela va au delà de l écriture). Il dessine comme un enfant de 4 ou 5 ans. Du mal à l'école évidemment. En dehors de cela, il s'interesse aux mangas comme les jeunes de son àge. Et aux jeux vidéos.
Difficile de le valoriser. C est dur de ne pas savoir comment aider son fils.

Savoir aider ce n’est pas se forcer à se fixer un objectif précis à la manière d’une ordonnance, en l’occurrence ici le valoriser. Il est possible que ce faisant cela soit ressenti tout autrement car nos petiots ne sont pas des nuls pour nous décortiquer et nous lire entre les lignes et donc voir la valorisation comme un exercice « imposé » au lieu d’un truc sorti naturellement. Ensuite valoriser c’est rejeter implicitement ses petits défauts qui n’en sont pas, il est écrit nulle part qu’on doit être bon en ceci et en cela. On naît et voilà, on est et voilà aussi.
Quoi faire alors ? Continuer à le regarder grandir.
Pour t’aider à voir mieux dans tout ce patatras de troubles qu’on nous assène se trouve un livre intéressant intitulé la fabrique des enfants anormaux de Thierry Delcourt qui décortique tout cela et dédramatise les situations sur lesquelles on a vite fait de jeter des maux (Tdah, dys etc etc).