J'me sens bête

J'ai cherché si un sujet similaire avait été posté, j'pas trouvé...
J'ai vu l'estime de soi, le fait de se sentir bête de ne pas avoir pensé à une chose auquel quelqu'un d'autre a pensé...

Dans mon cas, je me sens tout le temps "bête" (pour dire poliment). Comme un goût de toujours plus qui fait que je ne suis jamais satisfaite. Je sais que c'est fortement lié à l'estime de soi, mais finalement quand je pense zèbre, j'associe toujours capacités/potentiels, je compare à ma vie, et je me sens nulle...
J'ai toujours tout fait pour paraître normale, je faisais d'ailleurs souvent la "bête" à l'école pour m'intégrer. Mais aujourd'hui, je n'ai plus l'impression de faire semblant, comme si ce comportement s'était ancré.

Faut-il se stimuler intellectuellement pour ne pas perdre son cerveau au risque de souffrir ?
Vous sentez-vous "bêtes" ?

Oui, complètement, et de plus en plus. Pas le courage de développer ce soir (reprise du boulot demain, 'faut que je sois suffisamment en forme pour "paraître" en forme comme ils voudront que je le sois après trois semaines de vacances, donc je vais me coucher), mais ouais, entre bête, pas de mémoire alors que j'en avais, lent à la détente, jamais le courage de réfléchir, ou même de lire (les pavés ne me dérangeaient pas, avant).

Bref, oui.

Je pense que c'est important de garder un certain rythme intellectuel, il ne faut pas associer intellectuel et performance ce n'est pas toujours le cas tu peux très bien être zèbre et avoir quelques difficultés scolaires par exemple.. Je devrais moi aussi aller me coucher une dure journée m'attend.


Amicalement

D'accord avec Nocturne.

Un cerveau ça travaille et ça "se travaille". De même qu'on peut évoluer, apprendre, on peut oublier, régresser.

Tout à fait, ca se travaille...

J'ai été marié à une non zebre pendant quelques années, elle étais très gentille mais vivait sans se poser absolument aucunes questions.
Au début je trouvais ca reposant, à la fin cela m'étais insupportable...

Mais clairement un cerveau cela s'entretient.

je ne peux pas dire que je me sente bête d'une façon générale, mais ca dépend de quoi on parle. Dans certains domaines, je me sens vraiment ignare et même dans les domaines que je connais un peu... ben j'ai toujours l'impression de ne pas les connaître assez. Bref, l'avantage c'est que ça me laisse beaucoup de choses à découvrir et pas de quoi s'ennuyer. C'est un point positif que j'ai retiré de la découverte de la zébritude : j'ai des capacités dont je peux tirer profit si je veux (enfin sûrement pas pour tous les sujets), mais c'est vrai que quand j'ai pas envie... là... heu...

Bete ? Oui completement, j'ai l'impression d'avoir regressé, et comme mon estime de moi est tres faible, je ne fais que m'enfoncer quotidiennement tout en me laissant couler, pourtant je sens qu'une puissance est ancrée dans mon mécanisme, sans savoir comment la manipuler, sans en avoir la volonté.. C'est frustrant, mais au point où j'en suis, je préfere me qualifier de merde.

Merci pour vos réponses

Bonjour à tous,

Je viens de m'inscrire.

J'ai hésité longuement, une amie m'a suggéré il y a maintenant six mois que je pouvais être surefficiente, elle-même venant de se découvrir en rayures noires et blanches

Je n'y ai pas vraiment cru. Je doutais, je doute encore.
Pourquoi? Car je me sens profondément IDIOTE.

J'ai néanmoins fait des recherches depuis novembre sur les caractéristiques des zèbres (forums, sites, livre "Je pense trop")
Je me suis retrouvée sur des caractéristiques, moins sur d'autres forcément.
Mais le hic c'est que je ne me sens plus du tout intelligente.(au point de déprimer tellement j'ai honte de moi...)

J'ai souvenir pourtant que mon cerveau bouillonnait à une époque et sans pause. L'amie qui m'a "diagnostiquée" ne m'a pas vue depuis 6 ans.On a toujours gardé contact mais de loin par mail ou téléphone.. En tout cas, elle a tout de suite pensé à moi.

Sauf qu'entre temps pendant ces 6 années où je ne l'ai pas vue, j'ai eu deux enfants et partagé ma vie avec un compagnon : un PN....
Apparemment il n'est pas rare que les zèbres tombent sur des PN..
Du coup je me suis retrouvée isolée, rabaissée....alors avec un manque d'estime en plus à la base et bien ça fait des dégats...ça laisse des traces...
Pendant 6 ans j'ai complètement délaissé le côté intellectuel pour essayer de survivre à ma relation destructrice (le père de mes enfants me tirait par le bas je m'en rends compte maintenant)

Cela fait un an que j'essaie de me reconstruire (estime de soi et intellectuellement) Mais j'ai peur car j'ai l'impression de ne plus réussir à réfléchir. Avant je me sentais vive, intelligente là c'est une catastrophe...je n'ose plus parler. Dès que j'ouvre la bouche je me dédouble et me dis automatiquement que ça n'a pas d’intérêt, que j'aurais mieux fait de me taire...Je bégaye car je n'arrive pas à exprimer ce que je pense ou ce que je ressens...

Bref ce n'est pas gagné pour se sentir zèbre..

Ce qui me remonte le moral c'est qu'en lisant divers post je me dis que si la surdouance me concerne alors c'est temporaire et que je vais pouvoir "remuscler mon cerveau délaissé"

J'aime apprendre et je m'intéresse à tout alors j'espère que le temps fera le reste.

Bises à tous

Bonjour et bienvenue, Lilou. Je n'ai pas vécu ce que tu as vécu, ou du moins pas la partie PN et rabaissement en couple. La partie que je pourrais qualifier d'"inhibition intellectuelle" (peut-être pas au sens clinique ou psychiatrique du terme, mais au sens de s'empêcher de réfléchir et donc de perdre une certaine vivacité d'esprit), en revanche, je l'ai vécue aussi. Je crois avoir lu quelque part sur le forum une méthode pour regagner cette vivacité, de faire tomber les barrières qu'on s'est mises. Je ne m'y suis pas intéressé pour le moment car je me concentre sur d'autres problèmes, mais je veux dire que oui, il est possible de la regagner. Alors bon courage à toi !

De plus, on est beaucoup à surdouter de ses propres capacités, alors quand le manque d'estime de soi s'y ajoute, c'est difficile, mais ce n'est pas sans espoir.

Bises.

Bonjour et merci de ta réponse Ainaelin


Je vais chercher sur le forum la méthode pour gagner de la vivacité :p


Bon courage pour tes propres problèmes (liés à la zébritude?)


Bises

Après une petite recherche, c'était de ce topic que je parlais : https://www.zebrascrossing.net/t10970-retrouver-son-potentiel-intellectuel

Pour mes problèmes, ils ne sont pas tous liés à ma zébritude présumée, non. Ou alors très très indirectement peut-être.

pour ta recherche qui me fait gagner du temps!!

(en tant que procrastinatrice avérée je te remercie )

Il fallait juste que je retrouve un ou deux mots-clefs pour guider ma recherche. Ca ne venait pas hier, c'est venu aujourd'hui. Il n'y a pas de quoi.

Chère Lilou ;o)
Et pourquoi pas un petit message entre potes sur un forum, hein?
Non, 6 ans n'auront rien enlevé de ta vivacité d'esprit! Preuve au tel, ton cerveau reste alerte, je te rassure!!!
Après, la fatigue (grandement justifiée) et un instinct de protection (moins penser pour ne pas ressasser les difficultés vécues?) t'ont offert une pause. Un clin d'oeil et tout reviendra, je sens déjà que ça vient (lol) Mais attention, une fois la machine lancée, tu es repartie pour un long tour non stop ;o)))

Pour revenir sur le post, je me suis toujours sentie on ne peut plus stupide et inculte!!! mais en regardant les autres (+la zébritude soupçonnée finalement), je prends conscience qu'il y a des cas bien plus graves qui s'y "croivent" (lol) à fond!!! Alors oui, je suis parfaitement consciente de mes tas infinis de lacunes... mais en être consciente est une certaine preuve d'intelligence. Ecoutez les gens, creusez leurs sources de discussions... vous verrez... pas grand chose!!!
"ce que je sais c'est que je ne sais rien", il était pourtant pas con c'lui-là! lol

Bref, je crois que les gens nous permettent de relativiser. Moi au moins, je réfléchis et émets des hypothèses. Je n'assure pas des trucs faux, arrangés, mal compris ou avalés tout crus. Je me rends compte que j'ai le droit de me taire et de tenter de comprendre... ayant conscience de la complexité (ou d'1 partie) de chaque problème rencontré, et des éléments manquants pour le jauger.

Moi qui ai toujours tant douté de moi... je parviens petit à petit à gagner en confiance. Non, je ne suis pas au sommet non plus, je doute tjs bcp de moi... mais je réfléchis, écoute les arguments des autres... et trouve finalement les miens pas si mal, voire grandement plus consistants!

Après, tout ça ne rattrape pas la montagne de lacunes. Tant pis, il faut bien assumer. J'ai toujours mal quand on me dit :"quoi! Tu ne sais pas ça?" mais je veux me montrer forte en assumant "non, je ne sais pas!". C'est seulement quand j'ai appris à affirmer mes ignorances pour justement tenter de combler mes lacunes que je me suis enfin prise en main. Je demande donc les explications. attitude bien plus constructive que de faire semblant et au final de douter de tout ce que l'on devrait "savoir" ou penser savoir...

Ceci étant dit, j'ai encore tant de taf devant moi ! ! !

Merci pour ton post

Ça me touche beaucoup (et me rassure lol)


Je te répondrai un peu plus tard par ici ou pas :p
Mais il me faut du temps pour organiser ce que j'ai envie de dire et là il est 6h30 donc il faut aller réveiller les enfants et filer au boulot

Avec nos deux métiers pas facile de prendre le temps de réfléchir, s'instrospecter et "se travailler soi-même" (et ce n'est pas qu'affaire de temps d'ailleurs...bref zou je file!)

Sujet vieux de presque un mois, mais il m'interpelle.

Je comprends ce que tu veux dire, parce que enfin, des fois je me trouve brillante et d'autres plutôt bête... particulièrement quand je me compare, et aussi quand les gens s'attendent à ce que je connaisse certains trucs et que c'est pas le cas ou bien à ce que j'obtienne toujours des notes démentielles à mes examens parce qu'on me dit souvent «tu es tellement intelligente», et ça me gêne parce que ça me met une pression énorme sur les épaules, déjà que je suis plutôt bonne pour le faire sans l'aide des autres, les gens attendent toujours plus de moi et quand je ne suis pas capable de fournir, ben je me sens bête et nulle. 

Je crois que ça doit être plutôt normal de se sentir comme ça, et ça peut juste prouver qu'on a assez d'esprit pour se rendre compte qu'on sait pas tout. Mais quand même, je lis des gens ici disant qu'ils savaient lire à 4 ans, et qui écrivent en miroir (je cite «tout le monde fait ça» ah bon?!...), et je me dis, flûte, est-ce que je suis au bon endroit, je suis trop nulle... Alors on s'en sort pas.

Pour ce qui est d'entraîner son cerveau, je crois que oui, c'est comme n'importe quelle particularité avec laquelle on naît. Il y en a qui naissent avec des talents pour le sport ou les arts, mais il n'empêche qu'il faut pratiquer pour faire évoluer ces particularités.

abou a écrit:Je comprends ce que tu veux dire, parce que enfin, des fois je me trouve brillante et d'autres plutôt bête... particulièrement quand je me compare, et aussi quand les gens s'attendent à ce que je connaisse certains trucs et que c'est pas le cas ou bien à ce que j'obtienne toujours des notes démentielles à mes examens parce qu'on me dit souvent «tu es tellement intelligente», et ça me gêne parce que ça me met une pression énorme sur les épaules, déjà que je suis plutôt bonne pour le faire sans l'aide des autres, les gens attendent toujours plus de moi et quand je ne suis pas capable de fournir, ben je me sens bête et nulle. 

Une réponse rapide, nette et sans bavure pourrait être: Envoyez-les chier. Je pense que même vous, vous y avez pensé, pas vrai ? La question alors qui se pose c'est: Qu'est-ce qui vous freine dans cette démarche de les envoyer chier ?

abou a écrit:Je crois que ça doit être plutôt normal de se sentir comme ça, et ça peut juste prouver qu'on a assez d'esprit pour se rendre compte qu'on sait pas tout. 

Ce que vous racontez n'est pas si normale que ça, dans la mesure où vous ne devriez pas subir de pressions extérieur quand à vos résultats, votre "génie" ou quoi que ce soit d'autre. Ce que votre entourage attend de vous est une chose, ce que vous avez envie de lui fournir en est peut-être une autre, et quand bien même les deux seraient en bonne adéquation, les attentes de votre entourage ne devraient pas vous perturber. Vous devriez vous sentir "libre de". Alors certaines personnes ont choisi la technique "je vais tous les emmerder, être nul, comme ça ils vont me lâcher" (bibi), c'est une option, c'est pas forcément la meilleur je vous confirme. A vous de trouver une "voie du milieu" qui vous correspond.

.

On arrive à la pression de l'entourage... dont découle la question du sujet... enfin qui la conditionne fortement.

Perso, enfant, j'étais dans la case "nulle" et à vrai dire, la pression est énorme malgré tout. Et elle m'a fait perdre mes moyens (sans parler de la confiance en moi!).
Bref, douée ou nulle, il y a toujours des pressions autour avec divers commentaires (que l'on interprète en plus...)

Je rejoins 16dims et ajoute : vis pour toi!

Et puis, on est nulle par rapport à quelle norme??? la société? nos proches? la vie quotidienne? ...?

Je pense que l'on est très conditionné par notre entourage et notre fonctionnement cérébral... souvent bien loin de l'image du génie. N'oublions pas : on a nos faiblesses, nos bugs et surtout nos émotions.

Je rejoins Abou : c'est normal (enfin disons "courant") de se sentir nul, non? Qui n'a jamais ressenti cela?
Ma délivrance a été de me rendre compte qu'il ne tenait qu'à moi d'assumer les tonnes de lacunes accumulées... pour enfin oser dire "je ne sais pas" (c'est à ce moment très précis que les gros cons insistent "ah bon? non! tu rigoles? bah enfin...") et donc m'ouvrir aux apprentissages. Depuis, je comble, doucement, et même pas sûrement ;o)
Mais après cela, je me suis regardé autrement, fière de ce courage d'assumer... donc moins nulle que ces fameux gros cons, au moins dans un sens !

Je rejoins Ebullitionnelle sensible : 

Ma délivrance a été de me rendre compte qu'il ne tenait qu'à moi d'assumer les tonnes de lacunes accumulées... pour enfin oser dire "je ne sais pas" (c'est à ce moment très précis que les gros cons insistent "ah bon? non! tu rigoles? bah enfin...") et donc m'ouvrir aux apprentissages.


Se rendre compte que l'on ne sait pas est
 à la fois rassurant puisqu'au moins on est conscient de nos capacités et donc on peut travailler dessus. (Après tout on dit que le fou ne sait pas qu'il est fou et l'idiot ne sait pas qu'il est idiot : du coup si je me dis que je suis bête peut-être ne le suis-je pas tant que ça?? )


 Mais à la fois cela fait peur :  il est impossible de tout savoir et quand je pense à cela j'ai l'impression que mon cerveau se vide, fait page blanche, j'ai même l'impression d'être au bord d'un précipice...comme pour ignorer ce constat affligeant : je ne sais pas grand chose....


Il faut trouver de multiples stratégies pour augmenter sa confiance, son estime de soi : envoyer chier les gens c'est une bonne première étape. Perso je n'y arrive pas encore lol  

lilou49 a écrit: (Après tout on dit que le fou ne sait pas qu'il est fou et l'idiot ne sait pas qu'il est idiot : du coup si je me dis que je suis bête peut-être ne le suis-je pas tant que ça?? )

"Connaît toi toi-même" (Socrate)

lilou49 a écrit:  il est impossible de tout savoir et quand je pense à cela j'ai l'impression que mon cerveau se vide, fait page blanche, j'ai même l'impression d'être au bord d'un précipice...comme pour ignorer ce constat affligeant : je ne sais pas grand chose....

"Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien" (Socrate)

Je pense que la vraie première étape est peut-être de s'assumer soi-même.
Envoyer ch... est déjà beaucoup plus difficile!!! Et même pas forcément nécessaire... si on s'assume vraiment pleinement. Moi je reste à cette étape mais aimerais la dépasser ;o)
Mieux vaut laisser dire que de réagir (je ferais rire beaucoup si certains me lisaient), mais encore faut-il ne pas réagir à l'intérieur de nous-mêmes, et là, c'est bien plus dur!!!

Souviens-toi Lilou, tu "t'intègres" beaucoup mieux que moi dans un groupe ;o)

Tu sais Ebu Sen  que j'arrête pas de me dire que je m'adapte beaucoup trop. Je me traite de caméléon toute la journée et j'assume pas! J'oublie qui je suis pour correspondre aux attentes des autres.... :/

lilou49 a écrit:Tu sais Ebu Sen  que j'arrête pas de me dire que je m'adapte beaucoup trop. Je me traite de caméléon toute la journée et j'assume pas! J'oublie qui je suis pour correspondre aux attentes des autres.... :/

Savez vous qu'il existe une série (assez pourrie) qui met en scène un "caméléon" ? youtube.com/watch?v=kRIQrLZ5vVE bon ça devrais au moins vous donner des idée (surtout le texte d'introduction, qui claque).

Uccen a écrit:J'adore les cacahuetes. Tu bois une biere et tu en as marre du gout. Alors tu manges des cacahuetes. Les cacahuetes c'est doux et salé, fort et tendre,comme une femme. Manger des cacahuetes, it's a really strong feeling. Et apres tu as de nouveau envie de boire de la bière. Les cacahuetes c'est le mouvement perpétuel à la portée de l'homme ". J.C. VanDamme"

Ce mec est un génie, je confirme.

je ne sais pas si ça pourra t'aider dans ton cheminement,mais personnellement,j'ai longtemps cru que l'exterieur attendais que je sois meilleure que je n'étais,du coup je me trouvais pas super douée
 
et puis j'ai compris au fil du temps que c'est pas forcement les autres qui attendent de moi ce que je ne suis pas,mais souvent c'est moi qui me mets la barre trop haute,j'étais persuadée qu'il fallait que je sois + ci ou + ça pour etre aimée,ou acceptée,ou etre interessante..
.quand je descends ma propre barre d'evaluation,ben ça va beaucoup mieux (c'est un peu long à faire,mais sur des petites choses au debut,quand ça marche,ça encourage)..quand j'accepte mes imperfections,certaines lacunes sans forcement dramatise,ni m'autoflageler...
 je me suis rendu compte que j'avais plus d'indulgence pour les autres que pour moi meme..alors du coup j'ai bossé mon auto indulgence

je dirais que ton cerveau fonctionnera de manière plus fluide quand tu auras remonter ton estime de toi un peu..
et ensuite seulement,comme oui on peut entrainer son cerveau,ben tes victoires/avancées intellectuelles boosteront ton estime aussi..mais en premier je dirais que c'est l'estime de toi sur laquelle tu peux avoir une influence

Ébullitionnelle sensible, je te rejoins aussi, à une époque, j'avais du mal dire que je ne savais pas, mais maintenant j'assume de mieux en mieux de dire «je connais pas ça», et je rajoute que je veux qu'on m'explique, ainsi les gens sont flattés de constater que tu t'intéresse à ce qu'ils disent et de pouvoir enseigner quelque chose, et non, finalement, ils ne te prennent pas pour une tarée. En cours, j'ai une prof qui s'est vanté à une autre de m'avoir aidée à comprendre quelque chose !

Mais il reste que j'ai toujours des commentaires genre «t'es intelligente» et même «t'es plus intelligente que bien des gens ici» (ça, ça me gêne énormément) et je dis d'arrêter parce que je sais où ça s'en va, quand les gens se rentrent ça dans la tête, après ils croient que tu ne peux pas faire d'erreurs, ça met la pression... ou bien je veux trop correspondre à l'image que je crois que les autres se font de moi et c'est moi-même qui en demande trop de moi, ce qui rejoins ce que dis ayaaaahh... Il y a pas longtemps, ma mère m'a dit en déplorant «Tu es tellement exigeante avec toi-même» et moi de répondre «Il le faut, je suis trop paresseuse», ça elle ne comprend pas que je le dise, elle me dit qu'elle me voit aller et que je suis tout sauf paresseuse, mais c'est pas le sentiment que j'ai... du coup je m'éloigne du sujet là, comme ça m'arrive souvent.

Donc pour revenir au sujet principal, je crois qu'il y a un peu du fait de penser qu'on est bête, mais de vouloir prouver qu'on l'est pas, du coup, on n'y croit pas vraiment au fait d'être bête... La clé est vraiment la confiance en soi pour rejoindre bien des gens, quand on l'a acquis on ne doute plus de ses capacités et même quand on pense que des gens vont nous trouver stupide, de les laisser faire parce qu'on sait ce qu'on vaut. Je travaille là-dessus depuis quelques années, c'est pas encore au point, mais j'ai espoir.

Les gens semblent savoir que tu es surdouée, non? (une prof se vante de t'avoir appris qqch!?)
C'est certainement plus simple quand personne ne se doute de rien ;o) lol
(pas diagnostiquée, mais le même fonctionnement)

L'estime de soi se "récupère" aussi en regardant les autres... sans se sentir supérieur, on peut se dire "pas plus nul"... à nous ensuite de développer ce que l'on veut/peut. Au final, tout le monde est différent, on est loin de la surdouance mais plus dans "chacun ses spécificités".

L'exigence envers soi-même... est-ce pareil que le perfectionnisme à vos yeux????

Perso, j'ai l'impression de ne pas être trop exigeante envers moi-même (ou de ne pas me fixer trop d'objectifs d'apprentissages?) mais d'être étouffée par mon perfectionnisme. Et ce dernier est coriace! je le travaille mais je vois tout ce que j'aurais pu/du mieux faire à la fin du boulot, bref, ça ne me convient jamais puisque je n'ai pas donné le meilleur de moi-même. Finalement, je préfère me planter que de voir une erreur que j'aurais pu éviter, même quand je dois reprendre une partie du taf pour un détail plus ou moins important...

Je ne pense pas que le perfectionnisme et l'exigence envers soi-même soient pareils et tu l'expliques d'ailleurs très bien dans ton post.

Perso je suis très exigeante avec moi-même alors que je ne suis pas du tout perfectionniste je crois. (peur de l'échec?)

Je gère mal mon estime de soi, je me sens toujours nulle alors j'essaie de ne rien dire et de ne rien faire comme ça je ne suis pas déçue par mes propos ou par mon travail. Je sais que ce dernier ne peut pas être parfait alors autant ne pas le faire.....

Et résultat mon estime de soi en prend encore un coup car je suis déçue de ne rien faire  : le serpent qui se mord la queue HIHI

ébullitionelle sensible a écrit:Les gens semblent savoir que tu es surdouée, non? (une prof se vante de t'avoir appris qqch!?)
C'est certainement plus simple quand personne ne se doute de rien ;o) lol
(pas diagnostiquée, mais le même fonctionnement)

Je dis pas aux gens «hey regardez moi, je suis surdouée!» surtout que je suis pas diagnostiquée, et même si c'était le cas je le dirais pas ^^. J'essaie juste d'être moi-même et je récolte parfois des commentaires du genre que j'ai mentionné plus haut, ça ne veut pas dire que tout le monde pense la même chose... Et cette prof, elle s'est vanté de m'avoir aidé à comprendre quelque chose, ce qui est différent d'apprendre, parce que j'apprend tous les jours et de n'importe qui, comme tout le monde (ce serait pas la pire des prétention de dire que peu gens peuvent t'apprendre quelque chose ?! je crois que si...), mais je comprends généralement vite et sans aide.

Je me reconnais un peu dans ce que tu dis lilou49, sauf que je ne peux pas m'empêcher d'essayer quand même et l'estime de soi en prend un coup quand le résultat n'est pas à la hauteur de mes attentes.

Je me posais la question... et ne dis pas pour autant que tu le cries sur les toits. Mais tu parles de prof, de cours... dans le cadre de la scolarité, si tu étais diagnostiquée, cela pourrait se savoir!

oui, oups, j'ai confondu apprendre et comprendre... ça m'arrive souvent! car -à mes yeux- apprendre sans comprendre n'est rien... et quand on comprend, on apprend, non? P'tet pas toujours, mais bon, c'est très imbriqué chez moi....

Ben oui ça arrive d'être nul mais si tes proches ne «t'aiment» que quand tu es géniale là ils ont un problème.
Car ce qui nous donne de la valeur au départ c'est quand même le regard des autres qui est non négatif, non dévalorisant.
Avoir des bons résultats pour se sentir aimé c'est plutôt bloquant je trouve.
Tu tombes : Ah qu'est-ce que t'es con
Tu tombes : Relèves toi tu dois pas tomber
Tu tombes : Je regarde si ça va et je t'aide à te relever si tu en as réellement besoin.
D'autres possibilités de réaction...

ébullitionnelle sensible a écrit:Je me posais la question... et ne dis pas pour autant que tu le cries sur les toits. Mais tu parles de prof, de cours... dans le cadre de la scolarité, si tu étais diagnostiquée, cela pourrait se savoir!

Je comprends ce que tu veux dire.