De la vulnérabilité en milieu pas hostile du tout
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Lena
odei
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De la vulnérabilité en milieu pas hostile du tout
C'est ce qui s'appelle avoir l'art de la présentation éphémère.
Dernière édition par odei le Lun 10 Juin 2013 - 20:07, édité 1 fois
odei- Messages : 170
Date d'inscription : 19/05/2011
Re: De la vulnérabilité en milieu pas hostile du tout
Nous avons effectivement des fonctionnements différents les uns des autres. C'est agréable de lire une présentation apaisée.
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Invité- Invité
Re: De la vulnérabilité en milieu pas hostile du tout
"Bienvenue"
Paradoxal en effet que quelqu'un qui écrit n'écrive pas sur le forum ...
Il n'y a pas d’exhibitionnisme dans le fait d'écrire ni de voyeurisme dans le fait de lire (enfin il peut, mais c'est pas obligé), surtout quand c'est bien écrit et bien lu ...
Puisque ça s'passe c'est que ça peut s'passer, dans l'absolu ... c'est ça le plus cool, peu importe où quand quoi qui, savoir que c'est possible et que t'y es même pour rien malgré l'usine à gaz de process de la vie qu'on a dans le crâne, c'est plutôt chouette. Dans tous les domaines, du reste.
L'Univers a ses secrets, qu'on veut surtout pas qu'il nous révèle, en fait.
Paradoxal en effet que quelqu'un qui écrit n'écrive pas sur le forum ...
Il n'y a pas d’exhibitionnisme dans le fait d'écrire ni de voyeurisme dans le fait de lire (enfin il peut, mais c'est pas obligé), surtout quand c'est bien écrit et bien lu ...
Puisque ça s'passe c'est que ça peut s'passer, dans l'absolu ... c'est ça le plus cool, peu importe où quand quoi qui, savoir que c'est possible et que t'y es même pour rien malgré l'usine à gaz de process de la vie qu'on a dans le crâne, c'est plutôt chouette. Dans tous les domaines, du reste.
L'Univers a ses secrets, qu'on veut surtout pas qu'il nous révèle, en fait.
Re: De la vulnérabilité en milieu pas hostile du tout
Écrire, ce n'est pas nécessairement être lu, en tout cas pas en phase d'ébauche (attends, tu voudrais pas qu'après les gens lisent, qu'ils aiment, et que je sois oobligée d'arrêter de procrastiner l'écriture de la suite, quand même ?). Il n'y a aucun exhibitionnisme dans le fait d'écrire, mais il n'y a certainement pas "rien" dans le fait de donner un texte à lire.
Non, en fait, la partie qui m'intrigue, ce n'est pas tant la partie "écrire sur le forum" que la partie "je sélectionne mes interlocuteurs dans la vraie vie des vrais gens alors qu'ils ont pu lire en ligne des choses que je ne leur dirais pas même après quinze pintes de bière (trois kir pêche et une piña colada, pour votre servante)". Mais j'imagine que les choses qu'on écrit sont des choses qu'on pourrait dire à potentiellement tout le monde, soit qu'on s'en foute absolument du regard de 99,9% des autres, soit qu'on ait un jardin secret autre que ce qu'on partage, et dans lequel absolument personne n'a le droit de poser un orteil.
C'est p'tet un truc de I, finalement :p.
Non, en fait, la partie qui m'intrigue, ce n'est pas tant la partie "écrire sur le forum" que la partie "je sélectionne mes interlocuteurs dans la vraie vie des vrais gens alors qu'ils ont pu lire en ligne des choses que je ne leur dirais pas même après quinze pintes de bière (trois kir pêche et une piña colada, pour votre servante)". Mais j'imagine que les choses qu'on écrit sont des choses qu'on pourrait dire à potentiellement tout le monde, soit qu'on s'en foute absolument du regard de 99,9% des autres, soit qu'on ait un jardin secret autre que ce qu'on partage, et dans lequel absolument personne n'a le droit de poser un orteil.
C'est p'tet un truc de I, finalement :p.
odei- Messages : 170
Date d'inscription : 19/05/2011
Re: De la vulnérabilité en milieu pas hostile du tout
Je viens d'apprendre une expression, à propos de scénarii de séries américaines (mais apparemment c'est Diderot qui aurait inventé l'expression, voir le concept) : break the fourth wall. (http://en.wikipedia.org/wiki/Fourth_wall) Je me demande dans quelle mesure ça ne s'applique pas à l'écriture sur le forum. Je suppose que certains le mettent au service de la fiction, d'autre au service de la vérité.
Dans les deux cas c'est une double lentille intéressante je trouve (mais bon c'est peut être l'anthropologue en moi), et j'avoue qu'il m'arrive, après avoir rencontré des gens IRL d'aller lire leur présentation sur le forum.
Dans les deux cas c'est une double lentille intéressante je trouve (mais bon c'est peut être l'anthropologue en moi), et j'avoue qu'il m'arrive, après avoir rencontré des gens IRL d'aller lire leur présentation sur le forum.
Re: De la vulnérabilité en milieu pas hostile du tout
Les choses que l'on dit sur soi sont toujours vraies, il me semble ; les choses que l'on dit sur les autres sont souvent fausses, trop généralisées. Alors, par modestie, je ne vais parler que de moi, et peut-être ce faisant, me vulnérabiliser.
Le peu de choses que j'ai postées ici m'ont demandé réflexion, analyse, écriture. J'ai choisi d'exprimer les choses qui me vulnérabilisaient car elles étaient justement les nœuds à démêler, les fragilités m'empêchant d'avancer. Mais à ma grande surprise, j'ai découvert que par le travail d'écriture d'abord, et par le partage des textes ensuite, ces choses devenaient comprises, assumées. Elles n'étaient plus source de vulnérabilité du fait même que j'avais accepté de me rendre vulnérable en les livrant. Se vulnérabiliser de la sorte (en milieu pas hostile) est d'une certaine manière m'aider moi-même. Ressens-tu une chose similaire ?
Lorsque je lis les expériences des autres, soit elles me permettent de voir que je partage avec eux des choses que je n'aurais peut être pas réussi à exprimer, soit elles me permettent de mieux comprendre un fonctionnement que je ne partage pas. Dans les deux cas ces découvertes me sont d'une grande aide, même si elles produisent des changements qui ne seraient prévisibles ni par celui qui écrit, ni par moi-même. Quelqu'un qui donne à lire des choses sur lui m'offre un cadeau précieux, qui m'aide à avancer.
Alors finalement, écrire sur soi, c'est peut être un moyen de s'aider soi-même tout en aidant les autres ? Penser aux autres sans s'oublier soi-même ? Écrire sur soi pourrait être précisément, un acte altruiste, dans le sens où c'est offrir à l'autre, tout en lui laissant la liberté d'utiliser, ou non, l'information comme il le souhaite pour s'aider lui-même ?
Le peu de choses que j'ai postées ici m'ont demandé réflexion, analyse, écriture. J'ai choisi d'exprimer les choses qui me vulnérabilisaient car elles étaient justement les nœuds à démêler, les fragilités m'empêchant d'avancer. Mais à ma grande surprise, j'ai découvert que par le travail d'écriture d'abord, et par le partage des textes ensuite, ces choses devenaient comprises, assumées. Elles n'étaient plus source de vulnérabilité du fait même que j'avais accepté de me rendre vulnérable en les livrant. Se vulnérabiliser de la sorte (en milieu pas hostile) est d'une certaine manière m'aider moi-même. Ressens-tu une chose similaire ?
Lorsque je lis les expériences des autres, soit elles me permettent de voir que je partage avec eux des choses que je n'aurais peut être pas réussi à exprimer, soit elles me permettent de mieux comprendre un fonctionnement que je ne partage pas. Dans les deux cas ces découvertes me sont d'une grande aide, même si elles produisent des changements qui ne seraient prévisibles ni par celui qui écrit, ni par moi-même. Quelqu'un qui donne à lire des choses sur lui m'offre un cadeau précieux, qui m'aide à avancer.
Alors finalement, écrire sur soi, c'est peut être un moyen de s'aider soi-même tout en aidant les autres ? Penser aux autres sans s'oublier soi-même ? Écrire sur soi pourrait être précisément, un acte altruiste, dans le sens où c'est offrir à l'autre, tout en lui laissant la liberté d'utiliser, ou non, l'information comme il le souhaite pour s'aider lui-même ?
Dernière édition par Lenny le Dim 26 Mai 2013 - 16:32, édité 1 fois
Lenny- Messages : 65
Date d'inscription : 15/04/2012
Age : 39
Localisation : Paris
Re: De la vulnérabilité en milieu pas hostile du tout
Voire même, on se demande, avec mon "thé blanc aux pétales de jasmin", s'il n'est pas justement nécessaire que je veuille offrir et aider de manière authentique, pour qu'en conséquence un texte que j'écris m'aide vraiment moi-même... Même si au final il n'aura peut-être aidé que moi, d'ailleurs... Etrange pensée du dimanche "matin".
Lenny- Messages : 65
Date d'inscription : 15/04/2012
Age : 39
Localisation : Paris
Re: De la vulnérabilité en milieu pas hostile du tout
@Lena : Le 4e mur est une notion surtout utilisée au théâtre, et j'avoue que j'aime bien quand on y fait des brèches. En ce qui concerne l'écriture sur le forum, je pense que tout dépend du tempérament des gens. Certains s'en servent pour construire un 5e, un 6e et un 7e mur, d'autres pour donner libre accès à leurs pensées du moment... il y a mille façons d'écrire, mille raisons d'écrire.
@Lenny : laisse l'humanité décider si ton thé blanc aux pétales de jasmin (yummy !) et toi vous lui avez donné un coup de main . Je comprends ce que tu dis, et je pense même que cela m'est fort utile , figure-toi . En fait, je pense que si j'écris peu sur les plateformes en règle générale, c'est d'une part parce que je l'ai beaucoup fait dans ma folle jeunesse (car oui, pendant que vous vous lamentiez sur le peu d'usage que vous aviez de vos neurones en milieu scolaire, il m'est arrivé de passer de nombreuses heures devant mon écran), et d'autre part parce que toute une partie des choses sur lesquelles je travaille relèvent du "je-ne-suis-pas-qu'un-pur-esprit-tiens-si-je-me-connectais-à-mon-corps", ce qui suppose de se lever de sa chaise. Soyons clairs, la situation de vulnérabilité maximale en ce qui me concerne, à l'heure où je vous parle, c'est un cours de gym suédoise . Faudrait me payer cher en muffins.
Cela étant dit, oui, je ressens ce soulagement que l'on peut avoir à partager certaines vulnérabilités, dans le sens où les expliquer aux autres, c'est ne pas se confronter à devoir les gérer seule, face à eux, parce qu'ils ne comprendront rien à ce qui peut être en train de se passer, ce qui rend n'importe quelle situation beaucoup moins anxiogène. Je me suis rendu compte récemment que ce n'était cependant pas toujours la meilleure chose à faire. Il se trouve que j'ai expliqué à l'une de mes très bonnes amies l'une des raisons de certaines de mes vulnérabilités (/de réactions qui peuvent parfois paraître un peu bizarres au commun des mortels ). Je n'avais pas particulièrement envie d'en parler, mais il se trouve que j'ai projeté mes besoins sur elle : à sa place, j'aurais eu besoin de comprendre. Or, il se trouve qu'elle n'a pas besoin de comprendre, mais de résoudre, et que du coup, ce que je lui ai dit ne constituait aucunement une clé pour elle. Ce dont elle aurait eu besoin, c'est d'une FAQ sur le thème "comment ne pas provoquer certaines situations - que faire quand on les a provoquées", et pas "aaaah, c'est pour çaaaa". Tout ça pour dire que j'en ai encore beaucoup à apprendre sur la nature humaine, mais que je me bonifie.
Sur ce, mon bouquin et moi, nous allons . Oui, j'avoue, le bonnet de nuit est excessivement seyant.
@Lenny : laisse l'humanité décider si ton thé blanc aux pétales de jasmin (yummy !) et toi vous lui avez donné un coup de main . Je comprends ce que tu dis, et je pense même que cela m'est fort utile , figure-toi . En fait, je pense que si j'écris peu sur les plateformes en règle générale, c'est d'une part parce que je l'ai beaucoup fait dans ma folle jeunesse (car oui, pendant que vous vous lamentiez sur le peu d'usage que vous aviez de vos neurones en milieu scolaire, il m'est arrivé de passer de nombreuses heures devant mon écran), et d'autre part parce que toute une partie des choses sur lesquelles je travaille relèvent du "je-ne-suis-pas-qu'un-pur-esprit-tiens-si-je-me-connectais-à-mon-corps", ce qui suppose de se lever de sa chaise. Soyons clairs, la situation de vulnérabilité maximale en ce qui me concerne, à l'heure où je vous parle, c'est un cours de gym suédoise . Faudrait me payer cher en muffins.
Cela étant dit, oui, je ressens ce soulagement que l'on peut avoir à partager certaines vulnérabilités, dans le sens où les expliquer aux autres, c'est ne pas se confronter à devoir les gérer seule, face à eux, parce qu'ils ne comprendront rien à ce qui peut être en train de se passer, ce qui rend n'importe quelle situation beaucoup moins anxiogène. Je me suis rendu compte récemment que ce n'était cependant pas toujours la meilleure chose à faire. Il se trouve que j'ai expliqué à l'une de mes très bonnes amies l'une des raisons de certaines de mes vulnérabilités (/de réactions qui peuvent parfois paraître un peu bizarres au commun des mortels ). Je n'avais pas particulièrement envie d'en parler, mais il se trouve que j'ai projeté mes besoins sur elle : à sa place, j'aurais eu besoin de comprendre. Or, il se trouve qu'elle n'a pas besoin de comprendre, mais de résoudre, et que du coup, ce que je lui ai dit ne constituait aucunement une clé pour elle. Ce dont elle aurait eu besoin, c'est d'une FAQ sur le thème "comment ne pas provoquer certaines situations - que faire quand on les a provoquées", et pas "aaaah, c'est pour çaaaa". Tout ça pour dire que j'en ai encore beaucoup à apprendre sur la nature humaine, mais que je me bonifie.
Sur ce, mon bouquin et moi, nous allons . Oui, j'avoue, le bonnet de nuit est excessivement seyant.
odei- Messages : 170
Date d'inscription : 19/05/2011
Re: De la vulnérabilité en milieu pas hostile du tout
très bien écrit, du coup on veut en savoir plus,
(et oui, il va falloir arrêter la procrastination des mimines et faire de la gymnastique des doigts^^)
- j'ai pas bien compris pourquoi tu écris maintenant, du coup (à part, je me dis, un peu comme pour ta copine, tu écris en te disant qu'il y a des personnes qui vont avoir utilité à cette forme pour mieux te comprendre, ou mieux te "résoudre" c'est moche
- ce "il s'est passé quelque chose", arrive souvent à bcp, mais est-ce que ça marche aussi comme ça pour toi en amitié ? Avec quelles variations ? (oui, c'est la police des moeurs, veuillez décliner vos papiers de savoir-être, syouplé..)
(et oui, il va falloir arrêter la procrastination des mimines et faire de la gymnastique des doigts^^)
- j'ai pas bien compris pourquoi tu écris maintenant, du coup (à part, je me dis, un peu comme pour ta copine, tu écris en te disant qu'il y a des personnes qui vont avoir utilité à cette forme pour mieux te comprendre, ou mieux te "résoudre" c'est moche
- ce "il s'est passé quelque chose", arrive souvent à bcp, mais est-ce que ça marche aussi comme ça pour toi en amitié ? Avec quelles variations ? (oui, c'est la police des moeurs, veuillez décliner vos papiers de savoir-être, syouplé..)
Free- Messages : 1257
Date d'inscription : 24/07/2012
Localisation : Tardis.XLII
Re: De la vulnérabilité en milieu pas hostile du tout
C'est gentil
J'écris là maintenant du coup parce que quand on me demande gentiment de faire quelque chose, il arrive parfois que malgré ma tête de mule, je le fasse, et que ça me permet de gagner des points d'XP en logique de taiseux graphomane . Mais non, dans l'absolu j'ai pas envie qu'on me résolve, en tout cas pas comme ça (et depuis que j'ai compris que, même parmi les bien rayés, il y en a qui sont clairement plus dans le "filez-moi un plan tout de suite" que dans le "comment qu'c'est foutu c't'affaire", j'ai compris qu'on entendait pas tous la même chose par "résoudre". Oui, vous pouvez m'applaudir ). Je crois que je préfère vraiment les relations aux méta-relations, de toute façon. La méta-relation, j'en fais un peu, mais quand il y a un temps mort (typiquement, quand je me suis fait hurler dessus par un colérique qui voit modérément où est le problème). ça me sert juste à constater avec l'autre que ah, tiens, les rails sont à côté en fait, et que ce serait pas mal qu'on retourne dessus parce que quand on y est ça roule. Pour l'essentiel, je préfère rouler .
Souvent, ça marche aussi comme ça pour moi en amitié, c'est à dire que je vais assez rapidement voir avec qui ça peut vraiment coller. Qu'entends-tu par variations ? J'ai quelques amitiés très fortes - et j'estime que ça se construit/se cultive/s'arrose -, d'autres moins, pour lesquelles je donne les parties de moi qui s'adaptent le mieux à la personne. J'ai des amis à rayures (la grande majorité, avouons-le), et des amis sans rayures (parce que c'est des gens bien, et que le premier qui touche à un de leurs cheveux, j'le scalpe. Tiens, il faudrait peut-être que je poste un truc à ce propos). J'ai des amis dont la tendance première est de laisser la place à l'autre, ce qui est assez reposant parce que je fonctionne aussi un peu comme ça (Aaah, les éternels : "T'es sûre que c'est vraaaaiment ce que tu veux, hein ? Sûre sûre sûre ? Tu fais pas ça parce que je le veux, moi ? Non mais sérieusement !"). J'en ai d'autres qui ont tendance à penser en fonction d'eux (ça n'en fait pas des égoïstes, c'est juste qu'ils n'ont absolument aucun risque de co-dépendance ), ce qui demande un peu plus d'ajustements, mais ça se fait très bien quand on est deux à vouloir.
J'écris là maintenant du coup parce que quand on me demande gentiment de faire quelque chose, il arrive parfois que malgré ma tête de mule, je le fasse, et que ça me permet de gagner des points d'XP en logique de taiseux graphomane . Mais non, dans l'absolu j'ai pas envie qu'on me résolve, en tout cas pas comme ça (et depuis que j'ai compris que, même parmi les bien rayés, il y en a qui sont clairement plus dans le "filez-moi un plan tout de suite" que dans le "comment qu'c'est foutu c't'affaire", j'ai compris qu'on entendait pas tous la même chose par "résoudre". Oui, vous pouvez m'applaudir ). Je crois que je préfère vraiment les relations aux méta-relations, de toute façon. La méta-relation, j'en fais un peu, mais quand il y a un temps mort (typiquement, quand je me suis fait hurler dessus par un colérique qui voit modérément où est le problème). ça me sert juste à constater avec l'autre que ah, tiens, les rails sont à côté en fait, et que ce serait pas mal qu'on retourne dessus parce que quand on y est ça roule. Pour l'essentiel, je préfère rouler .
Souvent, ça marche aussi comme ça pour moi en amitié, c'est à dire que je vais assez rapidement voir avec qui ça peut vraiment coller. Qu'entends-tu par variations ? J'ai quelques amitiés très fortes - et j'estime que ça se construit/se cultive/s'arrose -, d'autres moins, pour lesquelles je donne les parties de moi qui s'adaptent le mieux à la personne. J'ai des amis à rayures (la grande majorité, avouons-le), et des amis sans rayures (parce que c'est des gens bien, et que le premier qui touche à un de leurs cheveux, j'le scalpe. Tiens, il faudrait peut-être que je poste un truc à ce propos). J'ai des amis dont la tendance première est de laisser la place à l'autre, ce qui est assez reposant parce que je fonctionne aussi un peu comme ça (Aaah, les éternels : "T'es sûre que c'est vraaaaiment ce que tu veux, hein ? Sûre sûre sûre ? Tu fais pas ça parce que je le veux, moi ? Non mais sérieusement !"). J'en ai d'autres qui ont tendance à penser en fonction d'eux (ça n'en fait pas des égoïstes, c'est juste qu'ils n'ont absolument aucun risque de co-dépendance ), ce qui demande un peu plus d'ajustements, mais ça se fait très bien quand on est deux à vouloir.
- Spoiler:
- Je savais pas que Jean-Jacques Goldman avait réalisé un épisode des Tudors, dis-donc !
odei- Messages : 170
Date d'inscription : 19/05/2011
Re: De la vulnérabilité en milieu pas hostile du tout
rôliste ? mmorpgiste ? ... *croise les doigts en attendant une réponse*gagner des points d'XP
pour les variations, tu m'as répondu en fait, héhé les frontières amours-amitiés m'intéressent toujours !
et pour JJG, nan, c'pas un épisode, c'est un début et une fin et c'est aussi pour ça qu'c'est beau
Dernière édition par Free42 le Jeu 30 Mai 2013 - 15:52, édité 1 fois (Raison : fraking term optimisation)
Free- Messages : 1257
Date d'inscription : 24/07/2012
Localisation : Tardis.XLII
Re: De la vulnérabilité en milieu pas hostile du tout
Il y a un "p" en trop dans ton "mmporpgiste", a moins que tu ne veuilles dire Massivement-Multi-Putain-d'Online-Role-Playing-Game-iste..
- Pour la petite histoire de Tournent les Violons:
- il y a eu un petit malentendu, mineur, du réalisateur du clip quant aux paroles Différent des hommes d'ici blond et grand. Il avait compris que "les hommes d'ici" étaient blonds et grands et a donc choisi un prince étranger petit et brun. Goldman s'en est rendu compte plus tard mais a dit que ce n'était pas grave et que c'était intéressant aussi comme interprétation.
Ainaelin- Messages : 4287
Date d'inscription : 07/04/2013
Re: De la vulnérabilité en milieu pas hostile du tout
Diantre ! Voilà que j'ai décidé de redevenir un petit animal social. Me voici donc de retour parmi vous.
Massivement-Multi-Putain-d'Online-Role-Playing-Game-iste.. ? Non, juste un peu faussement ludoculturée (entends-tu le bruit de la déception grandissante au fond des bois ?). Le seul jeu comportant des points d'XP auquel j'ai joué est le très bâclé et très addictif The Guild (Europa 1400, pour les vieux de la vieille), il y a quelques années. Je n'ai jamais joué à des jeux en ligne, ni élevé de tamagochis pour la simple et bonne raison que je refuse que l'univers continue de tourner quand je ne suis pas là. Ce qui ne m'empêche pas de pouvoir occasionnellement passer quelques heures à congeler des hamsters dans un bon point & click.
Ah si, j'ai joué une fois aux cartes Magic pour entrer en contact avec le petit-ami ascendant philosophe mutique d'une de mes amies.
En ce qui me concerne, la frontière amour-amitié dépend beaucoup de l'attirance physique, tout simplement, parce que je ne suis pas un pur esprit (l'esprit et le corps étant même assez farouchement interconnectés). J'ai profondément besoin de désirer et de me sentir désirée, de sorte que je pourrais difficilement gérer une amitié avec quelqu'un que je désire, ou avec quelqu'un dont je sais qu'il me désire et que je ne désire pas. Dans mon jeune temps, je crois que les frontières étaient plus perméables, et même que j'avais la patience d'attendre les amateurs de l'amitié-qui-s'avère-en-fait-être-de-l'amour-et-qu'on-en-était-pas-bien-sûr-mais-qu'en-fait-oui. Sauf que comme de mon côté j'avais l'impression de voir la personne venir avec ses gros sabots, j'étais plus dans l'attente que dans la construction d'une relation. Mais il est vrai que ce que l'on peut construire par la suite fait que le jeu en vaut parfois la chandelle.
Et tu m'as fait découvrir un truc avec ce petit morceau de guitare, j'aime beaucoup. Que ? J'ai un piano juste à côté, et qu'il faudrait sérieusement que je m'y remette si je veux pouvoir aligner plus de deux notes un jour ? Bon, d'accord.
Et puis j'ai un chapitre à finir, aussi. ça viendra.
Massivement-Multi-Putain-d'Online-Role-Playing-Game-iste.. ? Non, juste un peu faussement ludoculturée (entends-tu le bruit de la déception grandissante au fond des bois ?). Le seul jeu comportant des points d'XP auquel j'ai joué est le très bâclé et très addictif The Guild (Europa 1400, pour les vieux de la vieille), il y a quelques années. Je n'ai jamais joué à des jeux en ligne, ni élevé de tamagochis pour la simple et bonne raison que je refuse que l'univers continue de tourner quand je ne suis pas là. Ce qui ne m'empêche pas de pouvoir occasionnellement passer quelques heures à congeler des hamsters dans un bon point & click.
- Spoiler:
- Pour "tamagochi", le correcteur ortho propose "masochiste", ce qui veut tout dire. Pour la préparation du hamster, c'est que ça se passe :[
Ah si, j'ai joué une fois aux cartes Magic pour entrer en contact avec le petit-ami ascendant philosophe mutique d'une de mes amies.
En ce qui me concerne, la frontière amour-amitié dépend beaucoup de l'attirance physique, tout simplement, parce que je ne suis pas un pur esprit (l'esprit et le corps étant même assez farouchement interconnectés). J'ai profondément besoin de désirer et de me sentir désirée, de sorte que je pourrais difficilement gérer une amitié avec quelqu'un que je désire, ou avec quelqu'un dont je sais qu'il me désire et que je ne désire pas. Dans mon jeune temps, je crois que les frontières étaient plus perméables, et même que j'avais la patience d'attendre les amateurs de l'amitié-qui-s'avère-en-fait-être-de-l'amour-et-qu'on-en-était-pas-bien-sûr-mais-qu'en-fait-oui. Sauf que comme de mon côté j'avais l'impression de voir la personne venir avec ses gros sabots, j'étais plus dans l'attente que dans la construction d'une relation. Mais il est vrai que ce que l'on peut construire par la suite fait que le jeu en vaut parfois la chandelle.
Et tu m'as fait découvrir un truc avec ce petit morceau de guitare, j'aime beaucoup. Que ? J'ai un piano juste à côté, et qu'il faudrait sérieusement que je m'y remette si je veux pouvoir aligner plus de deux notes un jour ? Bon, d'accord.
Et puis j'ai un chapitre à finir, aussi. ça viendra.
odei- Messages : 170
Date d'inscription : 19/05/2011
Re: De la vulnérabilité en milieu pas hostile du tout
Eh ben voilà. J'ai encore fait ma moi dans les grandes largeurs.
J'ai un défaut, qui est aussi une qualité, je crois, mais dans ma relation à certaines personnes c'est un défaut. Quand on m'envoie des signaux contradictoires, par exemple quand des gens colériques disent des choses pendant une crise de colère et qu'ils ne s'en excusent pas, puis qu'ils me font des compliments dont je ne sais pas s'ils sont censés avoir valeur de réparation, et que je suis prise entre deux feux, je perds les pédales. J'ai peur de perdre l'autre, j'ai peur qu'en fait il ne m'aime pas. Je me transforme en une espèce de machin détestable et vampirisant, et je n'aime pas la personne que je deviens dans ces moments là.
Aujourd'hui, j'ai perdu quelqu'un à cause de ça. Je suis devenue méchante, parce que je ne supporte plus de prendre une volée de bois vert chaque fois que je dis que j'ai besoin de quelque chose (qu'on ne soit pas humiliant avec moi, par exemple, ou que, si on s'est engagé à faire quelque chose, on le fasse ou on se défausse de son engagement, parce que j'ai beaucoup de mal à gérer l'expectative). De me voir rabaissée plus bas que terre si je demande aux gens de, juste, s'excuser de ne pas m'avoir bien traitée (ce qui fait que je me retrouve avec des excuses pour un moyen truc + une trèèès grosse douche bien glaçante que je dois gérer moi-même).
Je commence à penser que je ne pourrai vraiment être amie qu'avec des gens qui me ressemblent. Que les gens qui fonctionnent en termes de "chacun se prend en charge lui-même" me verront toujours comme une charge pour eux, et me renverront toujours l'image de quelqu'un qui prend trop de place, sans jamais avoir conscience de ce que je peux leur apporter, parce qu'ils se représentent à eux-mêmes comme se prenant en charge. Et en même temps, j'ai une véritable admiration pour ce type de personne, parce que je crois que j'ai l'impression qu'ils possèdent ce qu'il faut pour réussir sa vie, quand j'ai parfois l'impression de passer complètement à côté de la mienne.
Bref. Aujourd'hui, je crois que je suis un peu triste.
J'ai un défaut, qui est aussi une qualité, je crois, mais dans ma relation à certaines personnes c'est un défaut. Quand on m'envoie des signaux contradictoires, par exemple quand des gens colériques disent des choses pendant une crise de colère et qu'ils ne s'en excusent pas, puis qu'ils me font des compliments dont je ne sais pas s'ils sont censés avoir valeur de réparation, et que je suis prise entre deux feux, je perds les pédales. J'ai peur de perdre l'autre, j'ai peur qu'en fait il ne m'aime pas. Je me transforme en une espèce de machin détestable et vampirisant, et je n'aime pas la personne que je deviens dans ces moments là.
Aujourd'hui, j'ai perdu quelqu'un à cause de ça. Je suis devenue méchante, parce que je ne supporte plus de prendre une volée de bois vert chaque fois que je dis que j'ai besoin de quelque chose (qu'on ne soit pas humiliant avec moi, par exemple, ou que, si on s'est engagé à faire quelque chose, on le fasse ou on se défausse de son engagement, parce que j'ai beaucoup de mal à gérer l'expectative). De me voir rabaissée plus bas que terre si je demande aux gens de, juste, s'excuser de ne pas m'avoir bien traitée (ce qui fait que je me retrouve avec des excuses pour un moyen truc + une trèèès grosse douche bien glaçante que je dois gérer moi-même).
Je commence à penser que je ne pourrai vraiment être amie qu'avec des gens qui me ressemblent. Que les gens qui fonctionnent en termes de "chacun se prend en charge lui-même" me verront toujours comme une charge pour eux, et me renverront toujours l'image de quelqu'un qui prend trop de place, sans jamais avoir conscience de ce que je peux leur apporter, parce qu'ils se représentent à eux-mêmes comme se prenant en charge. Et en même temps, j'ai une véritable admiration pour ce type de personne, parce que je crois que j'ai l'impression qu'ils possèdent ce qu'il faut pour réussir sa vie, quand j'ai parfois l'impression de passer complètement à côté de la mienne.
Bref. Aujourd'hui, je crois que je suis un peu triste.
odei- Messages : 170
Date d'inscription : 19/05/2011
Re: De la vulnérabilité en milieu pas hostile du tout
rôo bah gros free-hug virtuel, alors !
en relisant ce que tu as écrit le 30 mai sur les méta-relations,
il semble que ton dernier post soit conforme à ta description de cette façon d'être toi;
du coup, je me demande si tu es particulièrement sensible aux comportements colériques
(tendant à les éviter, et en rencontrant donc peu, j'y suis sensible, m'en remettant cependant souvent assez vite, merci Haggen Daaz!)
peut être du fait que tu sois peu dans la méta-relation (et donc dans le recul qui "remet sur les rails", comme tu l'écrivais),
cela a-t-il tendance à te placer dans une posture "tête dans le guidon" conduisant à une gestion difficile de situation conflictuelle ?
dans quelle mesure as-tu l'impression de ne pas te prendre en charge ?
( j'ai pas l'impression non plus de pouvoir me prendre bien en charge sans au moins une forme de présence de l'autre
d'ailleurs mes gibolles confirment, elles geignent de plus en plus souvent de me prendre en charge )
plus sérieusement, parce que ça m'intéresse vraiment de comprendre, mais que c'est un peu vague: dans quelle mesure ?
voilà, ne te sens nullement obligée de répondre aux questions qui ne t'ont pas fait sourire, oeuf corse
en relisant ce que tu as écrit le 30 mai sur les méta-relations,
il semble que ton dernier post soit conforme à ta description de cette façon d'être toi;
du coup, je me demande si tu es particulièrement sensible aux comportements colériques
(tendant à les éviter, et en rencontrant donc peu, j'y suis sensible, m'en remettant cependant souvent assez vite, merci Haggen Daaz!)
peut être du fait que tu sois peu dans la méta-relation (et donc dans le recul qui "remet sur les rails", comme tu l'écrivais),
cela a-t-il tendance à te placer dans une posture "tête dans le guidon" conduisant à une gestion difficile de situation conflictuelle ?
- Spoiler:
ben j'espère que tu va procrastiner ça, ou du moins que ça t'empêchera pas d'être vraiment pote avec des gens pas comme toi, c'est quand même cool (et en plus comme ça j'aurai plus de chances qu'on devienne potos de sorties bars, ou de discussions^^)Je commence à penser que je ne pourrai vraiment être amie qu'avec des gens qui me ressemblent.
dans quelle mesure as-tu l'impression de ne pas te prendre en charge ?
( j'ai pas l'impression non plus de pouvoir me prendre bien en charge sans au moins une forme de présence de l'autre
d'ailleurs mes gibolles confirment, elles geignent de plus en plus souvent de me prendre en charge )
en même temps, la vie, c'est surfait, parait qu'on en meurt de cette saletéj'ai parfois l'impression de passer complètement à côté
plus sérieusement, parce que ça m'intéresse vraiment de comprendre, mais que c'est un peu vague: dans quelle mesure ?
voilà, ne te sens nullement obligée de répondre aux questions qui ne t'ont pas fait sourire, oeuf corse
Free- Messages : 1257
Date d'inscription : 24/07/2012
Localisation : Tardis.XLII
Re: De la vulnérabilité en milieu pas hostile du tout
C'est gentil
Je suis de façon générale très peu sensible à la colère, par contre je le suis à la menace ("Donne-moi ce que je veux tout de suite ne réfléchis pas sinon ça va être pire"), et je perds tous mes moyens. Je suis aussi très sensible au fait de savoir que je compte pour les autres. Je suis la première à verser dans la méta-relation quand ça dérape ("Mais on devrait pas parler de ça, on devrait aller boire des bières !" "Ben oui, mais comme on devrait pas non plus se trouver dans une configuration où tu balances la sauce et je la ferme, il va falloir" "Eh oh quand tu vas pas bien je te soutiens hein, c'est aussi très chiant, donc j'ai le droit d'être chiante à ma manière" "Ma manière à moi ne te fout pas l'égo dans les chaussettes, donc, let me think.... non").
La tête dans le guidon, c'est quand je me paralyse du fait de la dureté de l'autre, ou quand je... me désintègre en 8, on dit, parait-il ("De toute façon, scrogneugneu, quand je veux, je vous défonce, je suis bien gentille de tout retourner contre moi au lieu de vous faire du mal, mais si je voulais, bla bla bla").
Je crois qu'en ce moment, je ne suis pas très à l'aise avec moi. Je suis très focalisée sur mes relations avec les autres, parce que cela constitue une grande partie de mon équilibre, et j'admire les gens qui sont focalisés en premier lieu sur eux-mêmes. Je devrais trouver un travail plus stable que mes piges (surtout que l'amie que j'ai perdue se trouve être une de mes employeuses, ô joie), et je n'ai la force de candidater à rien parce que j'ai l'impression que mes compétences ne seront pas reconnues, que je serai refusée partout.
Sinon, de façon générale, et pour dire ça très vite et très mal, je ne me sens pas jolie du tout.
Voilà, c'était la séquence Woe is me.
Je suis de façon générale très peu sensible à la colère, par contre je le suis à la menace ("Donne-moi ce que je veux tout de suite ne réfléchis pas sinon ça va être pire"), et je perds tous mes moyens. Je suis aussi très sensible au fait de savoir que je compte pour les autres. Je suis la première à verser dans la méta-relation quand ça dérape ("Mais on devrait pas parler de ça, on devrait aller boire des bières !" "Ben oui, mais comme on devrait pas non plus se trouver dans une configuration où tu balances la sauce et je la ferme, il va falloir" "Eh oh quand tu vas pas bien je te soutiens hein, c'est aussi très chiant, donc j'ai le droit d'être chiante à ma manière" "Ma manière à moi ne te fout pas l'égo dans les chaussettes, donc, let me think.... non").
La tête dans le guidon, c'est quand je me paralyse du fait de la dureté de l'autre, ou quand je... me désintègre en 8, on dit, parait-il ("De toute façon, scrogneugneu, quand je veux, je vous défonce, je suis bien gentille de tout retourner contre moi au lieu de vous faire du mal, mais si je voulais, bla bla bla").
Je crois qu'en ce moment, je ne suis pas très à l'aise avec moi. Je suis très focalisée sur mes relations avec les autres, parce que cela constitue une grande partie de mon équilibre, et j'admire les gens qui sont focalisés en premier lieu sur eux-mêmes. Je devrais trouver un travail plus stable que mes piges (surtout que l'amie que j'ai perdue se trouve être une de mes employeuses, ô joie), et je n'ai la force de candidater à rien parce que j'ai l'impression que mes compétences ne seront pas reconnues, que je serai refusée partout.
Sinon, de façon générale, et pour dire ça très vite et très mal, je ne me sens pas jolie du tout.
Voilà, c'était la séquence Woe is me.
odei- Messages : 170
Date d'inscription : 19/05/2011
Re: De la vulnérabilité en milieu pas hostile du tout
https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=Abs4Cuds9VI
Bienvenue avec un maître
Bienvenue avec un maître
Re: De la vulnérabilité en milieu pas hostile du tout
***ps : pas relu pas corrigé les fautes, j'espère que ça reste compréhensible***
Tu as en effet une qualité, qui est aussi un défaut, c'est celui de te remettre en question. Si c'est consommé avec modération c'est une grande qualité, mais faut juste faire gaffe à pas traîner trop souvent avec des gens qui eux ne se remettent JAMAIS en question (les pauvres, ils savent pas c'qu'ils ratent ) ... oui parce que en vertu de l'équilibre des forces métamachinchose-chakrique-gnagna qui fait aboutir sur des choses illogiques qui sont que pour compenser leur manque de remise en question toi tu mets les bouchées double sur ton propre cas.
Mais là c'est pas encore grave.
Ca devient grave quand tu crois à tout ce que tu penses.
Ou pire, tu prends de ce que te dis l'autre que ce qui nourrit les choses négatives que tu penses de toi, voir potentiellement insconsciemment tu déformes ou extrapoles ce qui t'a été dit pour que ça rentre dans ton schéma de compréhension de ce que tu es (ou plutôt ce que, quand tu es désintégrée, tu crois que tu es) et comment sont les autres ... et là c'est l'engrenage.
Métaphore tirée par les cheveux mais j'en trouve pas une bonne : c'est comme si A est borgne et quelqu'un qui a deux yeux (B) qui fonctionne lui crie dessus "tu vois rien" ; déjà A va se dire que c'est vrai, en se basant sur la preuve que quand on met un objet du côté de l'oeil qui lui manque il ne le voit pas, et A extrapole en concluant qu'en effet il ne voit RIEN.
Ce que A occulte c'est que par contre avec son oeil qui fonctionne, il compense et voit bien plus loin que les deux yeux de B . Après disons que A as toujours eu peur d'être bête, c'est dans sa liste de névroses persos qu'il essaye de bien cacher. Donc quand B lui dis "tu vois rien" il l'interprète en plus comme "tu comprends rien" et nourrit ainsi son propre schéma (qui n'a rien à voir avec le propos et les intentions de B, mais qui finalement lui sont associés).
Ensuite, il s'avère que même quand A a dans son champ de vision la même chose que B, il voit les choses différemment, il voit des détails et nuances que B ne voit pas, et vis versa. Du coup B se sent le droit de dire "tu ne vois rien", alors que ce qui est factuel c'est que A ne voit pas exactement tout pareil, et ça n'a rien à voir avec l'oeil qui lui manque. A par contre, ça ne lui viendrait pas à l'idée de dire à B qu'il voit rien, déjà parce que B à deux yeux et ça tout le monde peut le voir, et en plus A passe son temps de cerveau disponible à remettre en question ses facultés visuelles, en faisant des effets de zoom mental qui déservent totalement son analyse de la situation et mettent à mal son acuité intellectuelle qui en temps normal est tout à fait pertinente.
Voilà voilà. Tu n'es pas A, c'est à dire que tu n'es pas borgne et tu n'as pas peur d'être bête, mais c'est juste pour illustrer la démarche et l'engouffrement répondant à des stimulis bien spécifiques, et ça peut être que ça te parle.
Et plus on apprend à se connaître plus on sait quel stimuli nous fait faire quoi, dans quelle partie du dragon qu'on devient on se reconnaît, dans quelle partie non, et donc détecter plus en amont le stimuli et contrôler l'intensité de la réponse qu'on lui présente, ça devient moins un automatisme qu'on constate avec impuissance, et plus un outil bien utilisé, pour détecter quand est ce que par exemple, celui/celle qui est en face de toi abuse de tes qualités.
Ah oui parce que au passage, utiliser une qualité de quelqu'un pour la retourner contre lui puis le transformer en dragon puis lui balancer en pleine poire que c'est un sale dragon, euh... c'est éthiquement un peu limite quoi, surtout quand l'autre du coup part en introspection profonde avec des hypothèses de départ fausses et un biais de perception négatif, alors qu'à la base celui qui l'a traité de dragon voulait juste se sortir d'un mauvais pas, ou être un peu méchant parce qu'il a eu une mauvaise semaine, ou je ne sais quoi qu'il considère anodin et que "ohlàlà ça va on va pas en faire un drame, tout le monde fait/dit ça te temps en temps, j'étais fatgiuée/énervée/etc (rajouter toute mention inutile qui éventuellement explique mais n'excuse pas) "
My two cents sur un autre sujet : quand on arrête d'avoir peur de perdre les gens on en perd beaucoup moins. Et d'ailleurs de l'autre côté, le comportement de celui qui a peur de perdre les gens peut devenir rapidement lourd à supporter pour "les gens", et aussi "les gens" peut se sentir vraiment dévlorisé au final (alors qu'à la base c'est souvent celui qui a peur qui manque de confiance en soi).
Dans le couple par exemple, la peur de l'abandon de l'un peut vite devenir une forme de tyrannie sur l'autre.
Mais bon là on s'éloigne du sujet.
Sinon euh, pour le dernier paragraphe, le boulot tout ça, et bien peut être qu'une approche qui marche bien c'est faire le conquérant plutôt que le gladiateur. C'est à dire aller vers ce qui te fait vibrer, et être dans cette énergie, et le faire avant qu'on te l'offre en quelque sorte, et après ça arrive dans ton champ des possible comme par hasard, et à ce moment tu l'attrapes sans hésiter comme un marsupilami attrape un pirana à mains nues (sans hésitation et avec un genre t'enthousiasme ludique). L'approche gladiateur c'est "ok allez y montrez moi ce que vous avez comme lion" et en fait en parallèle tu de dis que de toutes manières t'as vu les muscles des autres gladiateurs à l'entraînement et t'es loin d'être le plus costaud, donc de toutes manières déjà le lion c'est chaud mais comme de toutes manières après y'a le combat homme à homme dont un seul ressort, est ce que finalement vaut pas mieux se planquer dans un coin pour faire durer la peur (et la vie, mais temporairement), ou bien carrément décréter que tu vas décider de la manière dont tu veux que le lion t'égorge par que comme ça c'est rapide et en plus c'est toi qui décide, na !
Bref, sur ce, j'ai moi même un lion et un dragon sur le feu donc j'arrête mon roman là.
Tu as en effet une qualité, qui est aussi un défaut, c'est celui de te remettre en question. Si c'est consommé avec modération c'est une grande qualité, mais faut juste faire gaffe à pas traîner trop souvent avec des gens qui eux ne se remettent JAMAIS en question (les pauvres, ils savent pas c'qu'ils ratent ) ... oui parce que en vertu de l'équilibre des forces métamachinchose-chakrique-gnagna qui fait aboutir sur des choses illogiques qui sont que pour compenser leur manque de remise en question toi tu mets les bouchées double sur ton propre cas.
Mais là c'est pas encore grave.
Ca devient grave quand tu crois à tout ce que tu penses.
- Spoiler:
Ou pire, tu prends de ce que te dis l'autre que ce qui nourrit les choses négatives que tu penses de toi, voir potentiellement insconsciemment tu déformes ou extrapoles ce qui t'a été dit pour que ça rentre dans ton schéma de compréhension de ce que tu es (ou plutôt ce que, quand tu es désintégrée, tu crois que tu es) et comment sont les autres ... et là c'est l'engrenage.
Métaphore tirée par les cheveux mais j'en trouve pas une bonne : c'est comme si A est borgne et quelqu'un qui a deux yeux (B) qui fonctionne lui crie dessus "tu vois rien" ; déjà A va se dire que c'est vrai, en se basant sur la preuve que quand on met un objet du côté de l'oeil qui lui manque il ne le voit pas, et A extrapole en concluant qu'en effet il ne voit RIEN.
Ce que A occulte c'est que par contre avec son oeil qui fonctionne, il compense et voit bien plus loin que les deux yeux de B . Après disons que A as toujours eu peur d'être bête, c'est dans sa liste de névroses persos qu'il essaye de bien cacher. Donc quand B lui dis "tu vois rien" il l'interprète en plus comme "tu comprends rien" et nourrit ainsi son propre schéma (qui n'a rien à voir avec le propos et les intentions de B, mais qui finalement lui sont associés).
Ensuite, il s'avère que même quand A a dans son champ de vision la même chose que B, il voit les choses différemment, il voit des détails et nuances que B ne voit pas, et vis versa. Du coup B se sent le droit de dire "tu ne vois rien", alors que ce qui est factuel c'est que A ne voit pas exactement tout pareil, et ça n'a rien à voir avec l'oeil qui lui manque. A par contre, ça ne lui viendrait pas à l'idée de dire à B qu'il voit rien, déjà parce que B à deux yeux et ça tout le monde peut le voir, et en plus A passe son temps de cerveau disponible à remettre en question ses facultés visuelles, en faisant des effets de zoom mental qui déservent totalement son analyse de la situation et mettent à mal son acuité intellectuelle qui en temps normal est tout à fait pertinente.
Voilà voilà. Tu n'es pas A, c'est à dire que tu n'es pas borgne et tu n'as pas peur d'être bête, mais c'est juste pour illustrer la démarche et l'engouffrement répondant à des stimulis bien spécifiques, et ça peut être que ça te parle.
Et plus on apprend à se connaître plus on sait quel stimuli nous fait faire quoi, dans quelle partie du dragon qu'on devient on se reconnaît, dans quelle partie non, et donc détecter plus en amont le stimuli et contrôler l'intensité de la réponse qu'on lui présente, ça devient moins un automatisme qu'on constate avec impuissance, et plus un outil bien utilisé, pour détecter quand est ce que par exemple, celui/celle qui est en face de toi abuse de tes qualités.
Ah oui parce que au passage, utiliser une qualité de quelqu'un pour la retourner contre lui puis le transformer en dragon puis lui balancer en pleine poire que c'est un sale dragon, euh... c'est éthiquement un peu limite quoi, surtout quand l'autre du coup part en introspection profonde avec des hypothèses de départ fausses et un biais de perception négatif, alors qu'à la base celui qui l'a traité de dragon voulait juste se sortir d'un mauvais pas, ou être un peu méchant parce qu'il a eu une mauvaise semaine, ou je ne sais quoi qu'il considère anodin et que "ohlàlà ça va on va pas en faire un drame, tout le monde fait/dit ça te temps en temps, j'étais fatgiuée/énervée/etc (rajouter toute mention inutile qui éventuellement explique mais n'excuse pas) "
My two cents sur un autre sujet : quand on arrête d'avoir peur de perdre les gens on en perd beaucoup moins. Et d'ailleurs de l'autre côté, le comportement de celui qui a peur de perdre les gens peut devenir rapidement lourd à supporter pour "les gens", et aussi "les gens" peut se sentir vraiment dévlorisé au final (alors qu'à la base c'est souvent celui qui a peur qui manque de confiance en soi).
Dans le couple par exemple, la peur de l'abandon de l'un peut vite devenir une forme de tyrannie sur l'autre.
Mais bon là on s'éloigne du sujet.
Sinon euh, pour le dernier paragraphe, le boulot tout ça, et bien peut être qu'une approche qui marche bien c'est faire le conquérant plutôt que le gladiateur. C'est à dire aller vers ce qui te fait vibrer, et être dans cette énergie, et le faire avant qu'on te l'offre en quelque sorte, et après ça arrive dans ton champ des possible comme par hasard, et à ce moment tu l'attrapes sans hésiter comme un marsupilami attrape un pirana à mains nues (sans hésitation et avec un genre t'enthousiasme ludique). L'approche gladiateur c'est "ok allez y montrez moi ce que vous avez comme lion" et en fait en parallèle tu de dis que de toutes manières t'as vu les muscles des autres gladiateurs à l'entraînement et t'es loin d'être le plus costaud, donc de toutes manières déjà le lion c'est chaud mais comme de toutes manières après y'a le combat homme à homme dont un seul ressort, est ce que finalement vaut pas mieux se planquer dans un coin pour faire durer la peur (et la vie, mais temporairement), ou bien carrément décréter que tu vas décider de la manière dont tu veux que le lion t'égorge par que comme ça c'est rapide et en plus c'est toi qui décide, na !
Bref, sur ce, j'ai moi même un lion et un dragon sur le feu donc j'arrête mon roman là.
Re: De la vulnérabilité en milieu pas hostile du tout
Tout d'abord, attention attention attention :
"JE VOIS RIEN ET JE SUIS BÊÊTE ! BOUHOUHOUHOUHOUHOUHOU !"
Voilà. C'était la séquence Woe is me, vous avez vu, elle est nettement plus courte que la fois dernière .
J'ai mis du temps à répondre à ton message parce que, comme la plupart du temps, il sonne absolument juste. Après, je n'arrive pas à rester droite dans mes bottes. Quand je me trouve face à quelqu'un de colérique, je ne lui dis pas "bon, écoute, si tu veux être cette personne, libre à toi mais tu t'arranges avec ta glace" (je trouve ça très violent), ma réponse idéale et imprononçable serait "je peux faire pâte à modeler si tu te sens en colère, mais comme je ne suis pas un punching ball, tu auras la gentillesse de séparer les couleurs et de me remettre comme tu m'as trouvée quand tu auras fini. Btw j'adore le chocolat noir", et ma réponse généralement donnée est "pardonpardonpardon", ce qui est d'autant plus ridicule que ça n'aide absolument pas la personne à se remettre en question, ça l'entretient dans l'idée que je suis insupportable et qu'elle est bien gentille de me compter parmi ses intimes, et moi j'en sors en y croyant à moitié.
En fait, je crois que je ne deviens needy, mais genre vraiment avec cette peur de perdre l'autre, que quand je me trouve face à des gens colériques, qui insécurisent la relation pour se défouler et pour lesquels, une fois la colère passée, tout va de nouveau bien. Moi, je continue de flipper, j'ai besoin d'être rassurée, et on ne me rassure pas du tout. Après, ça crée un engrenage. Et comme j'aurais une petite tendance à ne pas admettre facilement mes besoins, quand on me les renvoie en pleine poire en me disant que j'ai qu'à me démerder toute seule avec ou qu'ils n'ont pas à exister, ça fait particulièrement mal. Je pourrais tout à fait faire appel à cette partie de moi très saine et très raisonnable qui sait que la personne en question n'est pas indispensable à ma survie, mais... tu as tout à fait raison, je n'ai pas été programmée pour ça, et même en ayant débeugué pas mal de choses, j'ai gardé la compatibilité du système avec windows 95 :p.
J'aime aussi beaucoup ta parabole du gladiateur. J'ai très envie d'écrire, très envie d'être lue (bon. non. en fait, concrètement, j'ai très envie que ce que j'écris serve à quelque chose, la nuance est de taille), mais au fond, j'ai une peur bleue d'être exposée. Parce qu'il manque un truc, dans ta parabole, en plus du lion et des autres gladiateurs. Espèce de I, va, il manque la foule qui fait "hou!" et qui balance des tomates !
De fait,je crois que je demande beaucoup à mes amis de me rassurer (en relisant ce que j'écris, par exemple), parce que quand je vais dans l'arène, je ne pense pas qu'au lion, je pense aussi à celui du premier rang qui mange ses chips et que je peux entendre dire "Ah ben lui, s'il a son armure de traviole, aussi, pas étonnant qu'il se fasse bouffer". On est d'accord, ça distrait et ça diminue d'autant les chances de survie face au lion.
J'ai des moments où je me sens très forte, capable de tout endurer, mais cela dure en définitive assez peu. Je crois que j'ai effectivement très peur de ne pas tenir la longueur. Je vais essayer - que perd-on à essayer - et si ça devient un peu trop difficile, je retournerai me planquer dans mon petit coin .
Et peut-être même que personne ne me jugera pour ça, parce que tout le monde s'en fout.
"JE VOIS RIEN ET JE SUIS BÊÊTE ! BOUHOUHOUHOUHOUHOUHOU !"
Voilà. C'était la séquence Woe is me, vous avez vu, elle est nettement plus courte que la fois dernière .
J'ai mis du temps à répondre à ton message parce que, comme la plupart du temps, il sonne absolument juste. Après, je n'arrive pas à rester droite dans mes bottes. Quand je me trouve face à quelqu'un de colérique, je ne lui dis pas "bon, écoute, si tu veux être cette personne, libre à toi mais tu t'arranges avec ta glace" (je trouve ça très violent), ma réponse idéale et imprononçable serait "je peux faire pâte à modeler si tu te sens en colère, mais comme je ne suis pas un punching ball, tu auras la gentillesse de séparer les couleurs et de me remettre comme tu m'as trouvée quand tu auras fini. Btw j'adore le chocolat noir", et ma réponse généralement donnée est "pardonpardonpardon", ce qui est d'autant plus ridicule que ça n'aide absolument pas la personne à se remettre en question, ça l'entretient dans l'idée que je suis insupportable et qu'elle est bien gentille de me compter parmi ses intimes, et moi j'en sors en y croyant à moitié.
En fait, je crois que je ne deviens needy, mais genre vraiment avec cette peur de perdre l'autre, que quand je me trouve face à des gens colériques, qui insécurisent la relation pour se défouler et pour lesquels, une fois la colère passée, tout va de nouveau bien. Moi, je continue de flipper, j'ai besoin d'être rassurée, et on ne me rassure pas du tout. Après, ça crée un engrenage. Et comme j'aurais une petite tendance à ne pas admettre facilement mes besoins, quand on me les renvoie en pleine poire en me disant que j'ai qu'à me démerder toute seule avec ou qu'ils n'ont pas à exister, ça fait particulièrement mal. Je pourrais tout à fait faire appel à cette partie de moi très saine et très raisonnable qui sait que la personne en question n'est pas indispensable à ma survie, mais... tu as tout à fait raison, je n'ai pas été programmée pour ça, et même en ayant débeugué pas mal de choses, j'ai gardé la compatibilité du système avec windows 95 :p.
J'aime aussi beaucoup ta parabole du gladiateur. J'ai très envie d'écrire, très envie d'être lue (bon. non. en fait, concrètement, j'ai très envie que ce que j'écris serve à quelque chose, la nuance est de taille), mais au fond, j'ai une peur bleue d'être exposée. Parce qu'il manque un truc, dans ta parabole, en plus du lion et des autres gladiateurs. Espèce de I, va, il manque la foule qui fait "hou!" et qui balance des tomates !
De fait,je crois que je demande beaucoup à mes amis de me rassurer (en relisant ce que j'écris, par exemple), parce que quand je vais dans l'arène, je ne pense pas qu'au lion, je pense aussi à celui du premier rang qui mange ses chips et que je peux entendre dire "Ah ben lui, s'il a son armure de traviole, aussi, pas étonnant qu'il se fasse bouffer". On est d'accord, ça distrait et ça diminue d'autant les chances de survie face au lion.
J'ai des moments où je me sens très forte, capable de tout endurer, mais cela dure en définitive assez peu. Je crois que j'ai effectivement très peur de ne pas tenir la longueur. Je vais essayer - que perd-on à essayer - et si ça devient un peu trop difficile, je retournerai me planquer dans mon petit coin .
Et peut-être même que personne ne me jugera pour ça, parce que tout le monde s'en fout.
odei- Messages : 170
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