Réflexion sur la liste des traits définissant la douance
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Re: Réflexion sur la liste des traits définissant la douance
Voilà !
LA bulle c'est la totalité. Les deux grosses taches opposés, c'est hyper- et oligophrènes. Le petit reflet blanc en bas TSA, la tache blanche allongée vers la gauche TDAH. le "bling" en haut c'est rien juste pour le relief !
Je pense que les proportions sont à peu près respéctées.
Le relief parait peut-être mieux avec un fond
LA bulle c'est la totalité. Les deux grosses taches opposés, c'est hyper- et oligophrènes. Le petit reflet blanc en bas TSA, la tache blanche allongée vers la gauche TDAH. le "bling" en haut c'est rien juste pour le relief !
Je pense que les proportions sont à peu près respéctées.
Le relief parait peut-être mieux avec un fond
sylveno- Messages : 3360
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Re: Réflexion sur la liste des traits définissant la douance
Ben parce que je suis nouveau dans ce domaine, et tu dit des trucs que je n'avais pas du tout envisagé. Ma spécialité, c'était la sexologie.Huhu, pourquoi ? Smile a écrit:
sylveno- Messages : 3360
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Re: Réflexion sur la liste des traits définissant la douance
Moi, j'sais pas, mais cela me fait penser à quelque chose.sylveno a écrit:..../....
Le relief parait peut-être mieux avec un fond
Bleu ? C'est goût Peppermint ?
Bliss !
A mon secours, ils sont tous devenus sérieux !
Invité- Invité
Re: Réflexion sur la liste des traits définissant la douance
Dernière édition par Mog le Lun 6 Jan 2014 - 13:20, édité 1 fois
♡Maïa- Messages : 1734
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Re: Réflexion sur la liste des traits définissant la douance
Dernière édition par Mog le Lun 6 Jan 2014 - 13:20, édité 1 fois
♡Maïa- Messages : 1734
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Re: Réflexion sur la liste des traits définissant la douance
Dernière édition par Mog le Lun 6 Jan 2014 - 13:20, édité 1 fois
♡Maïa- Messages : 1734
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Re: Réflexion sur la liste des traits définissant la douance
Voir le témoignage d4annie Duperray : Le Voile NoirMog a écrit:.../...
Si l'apport du langage agit comme amplificateur de l’aptitude empathique chez des personnes ayant déjà une aptitude sur-développée, ne serait-il pas normal que la régulation passe notamment par une tentative de désactiver le circuit de l'empathie pour limiter le flux d'information ?
Les traits autistiques (dont certains sont retrouvés chez les surdoués), si l'on cesse de les considérer comme des dysfonctionnements, seraient donc l'expression normale d'une tentative de régulation d'un état de vigilance permanent induit par la sur-stimulation sensorielle et empathique.
"En 1955, alors qu'elle est âgée de huit ans et demi, Anny Duperey perd ses deux parents, Ginette et Lucien Legras, qui meurent un dimanche matin asphyxiés au monoxyde de carbone dans leur salle de bains. C’est la petite fille qui les trouve et cette scène tragique est la seule chose qu’elle se rappelle des huit années et demi passées avec eux. De ses parents, elle ne garde aucun souvenir, aucune trace : un « voile noir » est tombé sur la mémoire de tout ce qui a précédé le drame et l’oblitère totalement. Vingt ans plus tard, Anny Duperey se décide à faire développer les nombreuses photographies prises par Lucien Legras, photographe semi-professionnel de grand talent. Encore bien des années après, elle accepte de les regarder, dans l’idée de sélectionner les plus belles pour en faire un album et le publier. Evidemment, le choc émotionnel provoqué par la rencontre avec ces images, regardées plus de trente-cinq ans après le deuil, est de taille. Ce qui devait être, au départ, un simple commentaire, se transforme en un long discours autobiographique qui essaye d’« écouter ce qu[e les photos] disent », puis de s’en servir comme d’un levier pour essayer de soulever un coin du voile noir. La relation du texte à l’image est ici fondamentale. D’une part parce que la photographie est le moteur du livre, sa raison d’être. En aucun cas, l’intention première n’a été de se raconter, mais bien plutôt de rendre hommage au talent de Lucien Legras, membre du groupe des sept. D’autre part, l’auteur espère que la contemplation des photographies va jouer le rôle d’un révélateur et qu’à force de les décrire, d’écrire sur elles, le souvenir effacé finira par se reconstituer. Mais le mécanisme de réminiscence ne fonctionne pas et la méditation sur l’image se mue en déchiffrement psychologique des êtres qui y figurent. Petit à petit, l’auteur en vient à s’interroger sur elle-même et la façon dont elle a rejeté tout ce qui touchait à cet avant de sa vie. L’image joue alors un rôle quasi psychanalytique, car Anny Duperey s’en sert pour mesurer la profondeur de son oubli, la force de ses tentatives pour tenir à l’écart de sa conscience le spectre d’une douleur refusée et refoulée tout à la fois. On a souvent coutume de voir dans l’écriture l’aboutissement du travail de deuil : celle du Voile noir fait le chemin à l’envers, acceptant au contraire de retrouver le chagrin nié et d’accepter — enfin — la souffrance qui en découle, révélée, à tous points de vue, par les images du passé." - http://www.item.ens.fr/index.php?id=27105
Sans gluten et/ou sans lactose... comme me disait mon vieux généraliste homéopathe d'origine vietnamienne : le cerveau est dans le ventre !Mog a écrit:Si cette hypothèse est juste, les désordres intestinaux des personnes avec autisme ne seraient rien d'autres que les conséquences physiologiques de la peur.
Manger sans gluten, ce serait essayer de calmer les symptômes sans remonter à leur cause...
Invité- Invité
Re: Réflexion sur la liste des traits définissant la douance
Bon, là, j'ai envie de revenir un peu en arrière avant d'aller plus loin. Excuse moi Mog, ça change trop vite. Il me faut un petit moment de digestion.
de Ours :
Ça me semble important ce point.
Le garder toujours en tête.
De Ann, (je crois d'ailleurs que je n'ai jamais communiqué directement avec toi alors bonjour Ann) :
Il me semble qu'aucune suite n'a été donné à ce sujet pourtant, ça me semble important aussi.
À Mog : que des bulles alors, plus ou moins liées entre elles ?
de Ours :
Ça me semble important ce point.
Le garder toujours en tête.
De Ann, (je crois d'ailleurs que je n'ai jamais communiqué directement avec toi alors bonjour Ann) :
Il me semble qu'aucune suite n'a été donné à ce sujet pourtant, ça me semble important aussi.
À Mog : que des bulles alors, plus ou moins liées entre elles ?
sylveno- Messages : 3360
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Re: Réflexion sur la liste des traits définissant la douance
Dans ton image, on a bien un total de 1000 donc rapporté à la population totale ?
Donc il n'y a pas du tout d'intersection (j'ai fait le contraire je sais).
Ou j'ai loupé quelque chose ?
Donc il n'y a pas du tout d'intersection (j'ai fait le contraire je sais).
Ou j'ai loupé quelque chose ?
Dernière édition par sylveno le Mer 14 Aoû 2013 - 22:14, édité 1 fois (Raison : précision du signifié)
sylveno- Messages : 3360
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Re: Réflexion sur la liste des traits définissant la douance
Dernière édition par Mog le Lun 6 Jan 2014 - 13:20, édité 1 fois
♡Maïa- Messages : 1734
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Re: Réflexion sur la liste des traits définissant la douance
TED = Troubles envahissants du Développement ?
Très interessant.
Bon 15/08, demain je vais roder pour chiffre l'investissement mobilier/electro de la MAZ ...
Très interessant.
Bon 15/08, demain je vais roder pour chiffre l'investissement mobilier/electro de la MAZ ...
Invité- Invité
Re: Réflexion sur la liste des traits définissant la douance
Dernière édition par Mog le Lun 6 Jan 2014 - 13:20, édité 1 fois
♡Maïa- Messages : 1734
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Re: Réflexion sur la liste des traits définissant la douance
Bon, ça fait deux jours, combien ? trois ? que j'essaye de mettre ces *£ﬡĥ§ŏᵷ♣ⱥ$ de données autrement qu'en carré... y'a rien à faire, j'en reviens à un simple graphique radar. C'est le plus simple et le visuellement appréhendable.
sylveno- Messages : 3360
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Re: Réflexion sur la liste des traits définissant la douance
J'ai enfin eu le temps de voir la vidéo de Catherine Besnard-Péron
Ce qu'elle m'a inspiré au fur et à mesure. Je laisse volontairement brut comme j'ai écrit au fur et a mesure. Je n'ai pas remis en forme alors si je froisse des susceptibilités, je m'en excuse platement.
pas norme ni pensée dominante mais majorité
parler en pourcentage connu de population au lieu de chiffre qi
conformité au malheur attention
différence biologique, neurologique (construction)
pas dysfonctionnement seulement différence
handicap n'est pas identité
particularité devient handicap si cette particularité n'est pas gérée
norme est critère mesuré. Changé de modèle référentiel : Tableau gps permets de ne pas mesurer de norme
éviter que le gps servent à rejoindre la majorité
mieux comprendre ce qui empèche d'atteindre ces buts de vie
éviter le "vouloir-fait-sien" de la majorité en ce basant sur comme j'ai vu je ne sais plus où : ce que j'ai du plaisir à faire, ce que j'aime faire, ce que je sais faire
Réflexion faites, je me rends compte que le deuxième point n'est pas bon, il faudrait créer une syntaxe pour restituer de façon parlante les traits portés sur le tableau caractérisant une personne à un moment T. Peut-être simplement une série de chiffre mais ça me plait pas trop.
Ce qu'elle m'a inspiré au fur et à mesure. Je laisse volontairement brut comme j'ai écrit au fur et a mesure. Je n'ai pas remis en forme alors si je froisse des susceptibilités, je m'en excuse platement.
pas norme ni pensée dominante mais majorité
parler en pourcentage connu de population au lieu de chiffre qi
conformité au malheur attention
différence biologique, neurologique (construction)
pas dysfonctionnement seulement différence
handicap n'est pas identité
particularité devient handicap si cette particularité n'est pas gérée
norme est critère mesuré. Changé de modèle référentiel : Tableau gps permets de ne pas mesurer de norme
éviter que le gps servent à rejoindre la majorité
mieux comprendre ce qui empèche d'atteindre ces buts de vie
éviter le "vouloir-fait-sien" de la majorité en ce basant sur comme j'ai vu je ne sais plus où : ce que j'ai du plaisir à faire, ce que j'aime faire, ce que je sais faire
Réflexion faites, je me rends compte que le deuxième point n'est pas bon, il faudrait créer une syntaxe pour restituer de façon parlante les traits portés sur le tableau caractérisant une personne à un moment T. Peut-être simplement une série de chiffre mais ça me plait pas trop.
sylveno- Messages : 3360
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Re: Réflexion sur la liste des traits définissant la douance
De Ours, je ne sais plus ce que c'était, il dit tellement de choses ! intérressantes je veux dire.
De Ann c'était la notions d'inhibition latente
De Ann c'était la notions d'inhibition latente
sylveno- Messages : 3360
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Re: Réflexion sur la liste des traits définissant la douance
Dernière édition par Mog le Lun 6 Jan 2014 - 13:21, édité 1 fois
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Re: Réflexion sur la liste des traits définissant la douance
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Re: Réflexion sur la liste des traits définissant la douance
Premier exemple incomplet avec quelques caractéristiques au hasard tirées de la table en anglais et traduction à l'arrache :
Si on arrive à mettre à côté des paramètres complémentaires, cela permettrait une meilleur personnalisation en glissant les points vers l'un ou l'autre côtés de l'axe. Exemple 2 avec les points au même niveau mais tempéré en tenant compte de cette supposition :
Si on arrive à mettre à côté des paramètres complémentaires, cela permettrait une meilleur personnalisation en glissant les points vers l'un ou l'autre côtés de l'axe. Exemple 2 avec les points au même niveau mais tempéré en tenant compte de cette supposition :
sylveno- Messages : 3360
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Re: Réflexion sur la liste des traits définissant la douance
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Re: Réflexion sur la liste des traits définissant la douance
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Re: Réflexion sur la liste des traits définissant la douance
Mais (bien sûr) est-ce que ce sens tu te contente de le connaitre et donc d'être bien avec ce régime (alors que peut-être ça te gênait) ou est-ce que tu veux lever l'inhibition et passer à un régime "HSV" (pfff fff fff).
Ah oui évidemment, les traits centripètes ou -fuge au centre ou à la périphérie respectivement. J'étais gêné parce que inconsciemment, on juge la périphérie comme meilleure que le centre mais avec cette répartition, ça lève un peu cette ambigüité.
Pourquoi l'empathie correspond aux secteurs centraux ?
sylveno- Messages : 3360
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Re: Réflexion sur la liste des traits définissant la douance
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♡Maïa- Messages : 1734
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Re: Réflexion sur la liste des traits définissant la douance
Merci pour le lien.
Et puis tenez, voila des beaux schémas....
https://www.zebrascrossing.net/t12166p40-ours-par-ours-ours-carre-noooon-ours-tout-rond#503318
Et puis tenez, voila des beaux schémas....
https://www.zebrascrossing.net/t12166p40-ours-par-ours-ours-carre-noooon-ours-tout-rond#503318
Invité- Invité
Re: Réflexion sur la liste des traits définissant la douance
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♡Maïa- Messages : 1734
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Re: Réflexion sur la liste des traits définissant la douance
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♡Maïa- Messages : 1734
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Re: Réflexion sur la liste des traits définissant la douance
Ah ? Cela marche comme cela une fille ?Mog a écrit:.../..."Oh oh, elle a baissé les yeux, ça veut dire qu'elle ressent des choses pour moi...".../...
Ah ben merde alors !
1/2 siècle pour apprendre cela !
Et tu en as d'autres comme cela ?
Y a pas, mon test, il était dans une pochette surprise !
OK, OK, le flood c'est le mal.
Mais si je ne dis pas quelques bêtises (en partie vraie), vous allez devenir tout tristes sous le soleil.
Invité- Invité
Re: Réflexion sur la liste des traits définissant la douance
Juste vite fait en passant, je sors au jardin tant qu'il fait encore jour et plus si chaud. J'ai tout chamboulé dans le tableau pour essayer de placer quelques caractéristiques endogènes des personnes présentant un syndrôme d'Asperger et des personnes atteintes d'autisme en parallèle avec les caractéristiques déjà répertorié des gens dits surdoués. (seulemnt les paramètres endogènes pour le moment)
sylveno- Messages : 3360
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Re: Réflexion sur la liste des traits définissant la douance
Dernière édition par Mog le Lun 6 Jan 2014 - 13:22, édité 1 fois
♡Maïa- Messages : 1734
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Re: Réflexion sur la liste des traits définissant la douance
Tiens, maintenant que tu pose la question, je me rends compte que ma colonne HQI est vide, en fait il y a quelques items dans mon tableau de travail mais je n'est pas assez de données pour le mettre sur le tableau de publication...
HQI : réponse positive aux test QI
HP : capacité de ressenti, perception, compréhension et décryptage de l'environnement différente de la majorité des gens. Ressenti et réaction plus intense. Pas de hiérarchie dans le traitement de l’information.
EIP : enfant montrant des capacités normalement vu sur une tranche d'âge plus élevé. N'est pas nécessairement associé intelligence ou potentiel. Peut très bien s'atténuer voir disparaitre avec l'âge.
Merci Ours de détendre un peu l'atmosphère de temps en temps.
HQI : réponse positive aux test QI
HP : capacité de ressenti, perception, compréhension et décryptage de l'environnement différente de la majorité des gens. Ressenti et réaction plus intense. Pas de hiérarchie dans le traitement de l’information.
EIP : enfant montrant des capacités normalement vu sur une tranche d'âge plus élevé. N'est pas nécessairement associé intelligence ou potentiel. Peut très bien s'atténuer voir disparaitre avec l'âge.
Merci Ours de détendre un peu l'atmosphère de temps en temps.
sylveno- Messages : 3360
Date d'inscription : 16/07/2013
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Re: Réflexion sur la liste des traits définissant la douance
J'ai avancé sur l'ajout de traits endogènes autistiques dans le tableau. J'ai eu des surprises en cherchant les infos. Il y aurait plusieurs points que j'aimerais discuter en détail. Je préfère ne pas l'envoyer ici sous formes d'images, la compression le rendrait probablement illisible. Veux-tu que je te le fasse parvenir par mail ? si oui, je n'ai pas ton mail perso.
sylveno- Messages : 3360
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Re: Réflexion sur la liste des traits définissant la douance
Les contributions se succèdent. Je lis, mais j'ai une faible capacité à prendre la mesure des informations qui sont réparties ainsi de façon linéaire. Je me demande s'il ne faudrait pas ouvrir un salon, avec non seulement plusieurs fils de discussion, mais aussi en réorganisant le contenu de chacun pour distinguer une ligne principale et des réflexions annexes. Ou alors il faudrait carrément passer à une autre forme d'organisation, comme un wiki.
De mon côté, je voudrais développer ici quelques réflexions concernant l'analogie entre capacités humaines et capacités d'un ordinateur.
Le problème avec l'étude de l'esprit humain, c'est qu'on se base sur l'observation, c'est-à-dire qu'on doit procéder à l'analyse d'un système complexe au moyen d'outils limités. À notre niveau, ne pouvant nous livrer librement à l'expérimentation, nous sommes contraints de collecter des travaux de chercheurs, de les comparer afin d'en dégager un surcroît de sens, de faire nos propres hypothèses, mais sans pouvoir toujours les vérifier, par faute notamment des moyens de la recherche institutionnelle (sans compter qu'elle-même est limitée pour des raisons morales).
Mais, sur le plan de la cybernétique, nous avons affaire à des systèmes construits par l'homme, destinés notamment à percevoir ce que perçoit l'homme, à résoudre les problèmes que l'homme résout et à agir sur la réalité comme l'homme le fait.
Aussi des analogies existent, si l'on se limite aux problèmes en commun et aux moyens d'action similaires. L'environnement est le même et tout raisonnement peut être ramené à la même logique. Seule la constitution interne des deux types de systèmes (humain et cybernétique) est différente, mais les constituants de base sont tout aussi matériels et leur architecture pourrait tendre à converger. Du côté humain la constitution de l'organisme a été forgée par l'évolution naturelle; du côté cybernétique par l'industrie humaine; mais on peut penser que l'environnement avec lequel ces deux systèmes interagissent a fortement conditionné leur évolution, selon une perspective d'optimisation des solutions, en fonction du hasard et de la nécessité dans un cas, en fonction de la recherche scientifique dans l'autre.
Je me pose alors la question des traits définissant la performance d'un système cybernétique. Je ne connais pas grand-chose à l'architecture des ordinateurs, mais voici ce que je peux distinguer.
Sur le plan de la sensibilité
Un système automatique dispose d'un ensemble de capteurs. Il est clair que le nombre et l'organisation de ces capteurs, ainsi que leur sensibilité aux variations des grandeurs physiques qu'ils transforment en informations utilisables, est déterminante. Sur le plan humain, on retrouve une perception étendue et une grande sensibilité aux nuances.
Il dispose de plus d'un ensemble de mécanismes d'intervention sur son environnement. Sur le plan humain, ce qui distingue, c'est l'habilité (plus que la force), et la capacité à développer cette habilité.
Sur le plan de la logique
Dans un ordinateur, les performances de la partie propre au traitement de l'information est déterminée sans doute par la vitesse du processeur (ou des processeurs qui fonctionnent en parallèle), par l'étendue de la mémoire, par l'organisation des composants et par la complexité des algorithmes mis en œuvre dans les processus.
Sur le plan humain, on retrouve dans les traits de douance des caractéristiques de vitesse (comme celle de conduction nerveuse) et de mémoire. Pourtant les choses ne semblent pas aussi séparées que dans le cas de l'ordinateur. Ainsi on pourrait dire que dans le cerveau humain, même s'il y a des zones distinctes, c'est surtout l'organisation des structures neuronales qui prime, et que la complexité est distribuée partout, sans solution de continuité entre composants et processus.
Mais est-ce si différent dans un ordinateur ? Un microprocesseur est lui aussi constitué de composants, à un niveau d'intégration physique plus atomique que ceux qui sont soudés sur les cartes électroniques, et plus encore que ceux qui interviennent comme périphériques. Mais il n'y a au fond que des systèmes de transformation de l'information où interagissent des processus de différents niveaux.
Alors à quoi peut servir cette comparaison ?
Il s'agit principalement de distinguer des traits qui sont liés à une notion de performance élémentaire, des conditions de possibilité objectives de la douance.
Pourtant, bien sûr, il y a des limites à la comparaison. Je dirais qu'il y a deux types de traits qui sont passés sous silence de cette façon : sur le plan intellectuel, l'intuition, et sur un plan plus global le fait que la sensibilité exacerbée ait des répercussions négatives (en termes de bien-être) sur le système qu'est l'humain.
Malgré tout, on pourrait déjà trouver des causes structurelles à ces phénomènes, qui tiennent à la complexité du système cybernétique lui-même. Ainsi des capteurs très sensibles sont aussi fragiles. Ainsi tout système complexe, impliquant une intégration poussée des composants, peut avoir des ratés. C'est la raison pour laquelle on prévoit parfois des composants redondants.
De mon côté, je voudrais développer ici quelques réflexions concernant l'analogie entre capacités humaines et capacités d'un ordinateur.
Le problème avec l'étude de l'esprit humain, c'est qu'on se base sur l'observation, c'est-à-dire qu'on doit procéder à l'analyse d'un système complexe au moyen d'outils limités. À notre niveau, ne pouvant nous livrer librement à l'expérimentation, nous sommes contraints de collecter des travaux de chercheurs, de les comparer afin d'en dégager un surcroît de sens, de faire nos propres hypothèses, mais sans pouvoir toujours les vérifier, par faute notamment des moyens de la recherche institutionnelle (sans compter qu'elle-même est limitée pour des raisons morales).
Mais, sur le plan de la cybernétique, nous avons affaire à des systèmes construits par l'homme, destinés notamment à percevoir ce que perçoit l'homme, à résoudre les problèmes que l'homme résout et à agir sur la réalité comme l'homme le fait.
Aussi des analogies existent, si l'on se limite aux problèmes en commun et aux moyens d'action similaires. L'environnement est le même et tout raisonnement peut être ramené à la même logique. Seule la constitution interne des deux types de systèmes (humain et cybernétique) est différente, mais les constituants de base sont tout aussi matériels et leur architecture pourrait tendre à converger. Du côté humain la constitution de l'organisme a été forgée par l'évolution naturelle; du côté cybernétique par l'industrie humaine; mais on peut penser que l'environnement avec lequel ces deux systèmes interagissent a fortement conditionné leur évolution, selon une perspective d'optimisation des solutions, en fonction du hasard et de la nécessité dans un cas, en fonction de la recherche scientifique dans l'autre.
Je me pose alors la question des traits définissant la performance d'un système cybernétique. Je ne connais pas grand-chose à l'architecture des ordinateurs, mais voici ce que je peux distinguer.
Sur le plan de la sensibilité
Un système automatique dispose d'un ensemble de capteurs. Il est clair que le nombre et l'organisation de ces capteurs, ainsi que leur sensibilité aux variations des grandeurs physiques qu'ils transforment en informations utilisables, est déterminante. Sur le plan humain, on retrouve une perception étendue et une grande sensibilité aux nuances.
Il dispose de plus d'un ensemble de mécanismes d'intervention sur son environnement. Sur le plan humain, ce qui distingue, c'est l'habilité (plus que la force), et la capacité à développer cette habilité.
Sur le plan de la logique
Dans un ordinateur, les performances de la partie propre au traitement de l'information est déterminée sans doute par la vitesse du processeur (ou des processeurs qui fonctionnent en parallèle), par l'étendue de la mémoire, par l'organisation des composants et par la complexité des algorithmes mis en œuvre dans les processus.
Sur le plan humain, on retrouve dans les traits de douance des caractéristiques de vitesse (comme celle de conduction nerveuse) et de mémoire. Pourtant les choses ne semblent pas aussi séparées que dans le cas de l'ordinateur. Ainsi on pourrait dire que dans le cerveau humain, même s'il y a des zones distinctes, c'est surtout l'organisation des structures neuronales qui prime, et que la complexité est distribuée partout, sans solution de continuité entre composants et processus.
Mais est-ce si différent dans un ordinateur ? Un microprocesseur est lui aussi constitué de composants, à un niveau d'intégration physique plus atomique que ceux qui sont soudés sur les cartes électroniques, et plus encore que ceux qui interviennent comme périphériques. Mais il n'y a au fond que des systèmes de transformation de l'information où interagissent des processus de différents niveaux.
Alors à quoi peut servir cette comparaison ?
Il s'agit principalement de distinguer des traits qui sont liés à une notion de performance élémentaire, des conditions de possibilité objectives de la douance.
Pourtant, bien sûr, il y a des limites à la comparaison. Je dirais qu'il y a deux types de traits qui sont passés sous silence de cette façon : sur le plan intellectuel, l'intuition, et sur un plan plus global le fait que la sensibilité exacerbée ait des répercussions négatives (en termes de bien-être) sur le système qu'est l'humain.
Malgré tout, on pourrait déjà trouver des causes structurelles à ces phénomènes, qui tiennent à la complexité du système cybernétique lui-même. Ainsi des capteurs très sensibles sont aussi fragiles. Ainsi tout système complexe, impliquant une intégration poussée des composants, peut avoir des ratés. C'est la raison pour laquelle on prévoit parfois des composants redondants.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Réflexion sur la liste des traits définissant la douance
Il me semble en effet qu'établir le parallèle entre le fonctionnement de chaque sous ensemble informatique et chaque sous ensemble humain apporterait une clarification de l'organisation, quand bien même cela induirait un tracé grossier. De plus, cela permettrait des jeux de simulation de panne, donc de "maladie" ou de "déficience".
Pieyre applique si j'ai bien compris l'adage "la fonction crée l'organe", moi j'évoquais en quelque sorte l'homothétie entre notre organisation mentale et les outils "avec logique adaptative" que nous construisons.
Si par deux chemins, nous arrivons à la même méthode d'investigation - structuration des informations, c'est que l'on peut y deviner une trace de vérité.
Pieyre applique si j'ai bien compris l'adage "la fonction crée l'organe", moi j'évoquais en quelque sorte l'homothétie entre notre organisation mentale et les outils "avec logique adaptative" que nous construisons.
Si par deux chemins, nous arrivons à la même méthode d'investigation - structuration des informations, c'est que l'on peut y deviner une trace de vérité.
Invité- Invité
Re: Réflexion sur la liste des traits définissant la douance
Le tracé est grossier en effet. De plus, il est hypothétique qu'il corresponde à des facteurs de cause prépondérants quant au phénomène de douance. En effet, une condition de possibilité, c'est en quelque sorte une cause logique, mais ce n'est pas forcément ce qui est à l'origine, selon une causalité réelle.
Pour reprendre les termes de Sartre sans le suivre, c'est un élément d'essence qui ne précède ni ne suit l'existence de l'organisme mais plutôt une structure, contingente quant à sa réalisation, à laquelle il est pourtant nécessaire qu'il se conforme. Dans le cas de l'ordinateur, la vitesse de traitement, la mémoire ou l'organisation des éléments constitutifs ont été décidés par le concepteur, mais en gros il devait en passer par là. Et dans le cas de l'organisme humain, s'il n'y a pas eu de plan préalable, on peut penser qu'il le fallait aussi.
La fonction crée l'organe, cela doit donc être interprété. Je dirais que, pour qu'une fonction très générale soit acquise, il faut sans doute qu'un type d'organisation déterminé se mette en place pour cela, mais que plusieurs variantes de cette organisation peuvent correspondre à la fonction, selon éventuellement des chaînes de causalité différentes.
Ainsi on remarque des correspondances entre les animaux d'Océanie et ceux des autres continents, qui appartiennent pourtant à des branches évolutives différentes, parce qu'il y avait les mêmes places possibles dans la chaîne alimentaire permise par les environnements semblables.
Mais il est difficile de déterminer jusqu'où la comparaison avec un système automatique apporte un éclairage sur le fonctionnement humain. Pour prendre une autre analogie, les essais d'avions à ailes battantes, par imitation du vol de l'oiseau, n'ont rien donné. Ce qui compte essentiellement, c'est la portance, la vitesse, la stabilité, etc. c'est-à-dire des paramètres qui ne sont déterminés que par les lois physiques et la composition de l'air. Ainsi, si les ballons dirigeables gonflés à l'hélium étaient dangereux, ce n'était pas principalement parce qu'ils étaient bien adaptés à ces paramètres, mais parce, pour qu'ils le soient, on avait eu recours à ce gaz facilement inflammable.
Pour aller plus loin malgré tout, on pourrait remarquer plusieurs correspondances :
— la pensée dite arborescente et les processus informatiques exécutés en parallèle (de façon soit simulée, en séquençant les tâches effectuée, soit réelle, parce venant de processeurs différents);
— les processus de bas niveau des ordinateurs et les processus neuronaux qui restent inconscients ou qui affleurent à la conscience (encore faudrait-il trouver une analogie informatique à la conscience humaine, puisque, dans un ordinateur, tout le fonctionnement est visualisable);
— le fait qu'ajouter de la mémoire donne l'impression qu'on accroît la puissance de la machine – ainsi l'intelligence humaine se nourrit d'une bonne mémoire;
— le fait qu'un système automatique possède beaucoup de capteurs et de processus qui les utilisent pourrait rendre imprévisible en pratique son comportement, selon le phénomène de chaos déterministe – cela peut être mis en regard avec nos choix;
— etc.
Pour reprendre les termes de Sartre sans le suivre, c'est un élément d'essence qui ne précède ni ne suit l'existence de l'organisme mais plutôt une structure, contingente quant à sa réalisation, à laquelle il est pourtant nécessaire qu'il se conforme. Dans le cas de l'ordinateur, la vitesse de traitement, la mémoire ou l'organisation des éléments constitutifs ont été décidés par le concepteur, mais en gros il devait en passer par là. Et dans le cas de l'organisme humain, s'il n'y a pas eu de plan préalable, on peut penser qu'il le fallait aussi.
La fonction crée l'organe, cela doit donc être interprété. Je dirais que, pour qu'une fonction très générale soit acquise, il faut sans doute qu'un type d'organisation déterminé se mette en place pour cela, mais que plusieurs variantes de cette organisation peuvent correspondre à la fonction, selon éventuellement des chaînes de causalité différentes.
Ainsi on remarque des correspondances entre les animaux d'Océanie et ceux des autres continents, qui appartiennent pourtant à des branches évolutives différentes, parce qu'il y avait les mêmes places possibles dans la chaîne alimentaire permise par les environnements semblables.
Mais il est difficile de déterminer jusqu'où la comparaison avec un système automatique apporte un éclairage sur le fonctionnement humain. Pour prendre une autre analogie, les essais d'avions à ailes battantes, par imitation du vol de l'oiseau, n'ont rien donné. Ce qui compte essentiellement, c'est la portance, la vitesse, la stabilité, etc. c'est-à-dire des paramètres qui ne sont déterminés que par les lois physiques et la composition de l'air. Ainsi, si les ballons dirigeables gonflés à l'hélium étaient dangereux, ce n'était pas principalement parce qu'ils étaient bien adaptés à ces paramètres, mais parce, pour qu'ils le soient, on avait eu recours à ce gaz facilement inflammable.
Pour aller plus loin malgré tout, on pourrait remarquer plusieurs correspondances :
— la pensée dite arborescente et les processus informatiques exécutés en parallèle (de façon soit simulée, en séquençant les tâches effectuée, soit réelle, parce venant de processeurs différents);
— les processus de bas niveau des ordinateurs et les processus neuronaux qui restent inconscients ou qui affleurent à la conscience (encore faudrait-il trouver une analogie informatique à la conscience humaine, puisque, dans un ordinateur, tout le fonctionnement est visualisable);
— le fait qu'ajouter de la mémoire donne l'impression qu'on accroît la puissance de la machine – ainsi l'intelligence humaine se nourrit d'une bonne mémoire;
— le fait qu'un système automatique possède beaucoup de capteurs et de processus qui les utilisent pourrait rendre imprévisible en pratique son comportement, selon le phénomène de chaos déterministe – cela peut être mis en regard avec nos choix;
— etc.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Réflexion sur la liste des traits définissant la douance
Une bonne mémoire est une évidence, elle peut être améliorer en l'entrainant, mais elle est déja là à la naissance.
Sans elle pas de "surdoué".
Sans elle pas de "surdoué".
Invité- Invité
Re: Réflexion sur la liste des traits définissant la douance
Ah ben alors moi et ma mémoire de poisson rouge... c'est mort suis pas surdoué... mince alors je me retrouverai dans l'écrasante majorité du tableau en page 1...
J'ai pas lu les 8 pages, mais y à quelque chose qui m'a bien fait rire dans la liste en première page, que je vais passer à deux personnes que ça va intéresser d'ailleurs... "aime les chats" et "intérêt pour les jeux vidéo". Les gens qui détestent tous les animaux sont rare, et les jeux vidéos... tous les ados d'aujourd'hui y joue, alors pourquoi mettre ça dans un tableau pareil ?
J'ai pas lu les 8 pages, mais y à quelque chose qui m'a bien fait rire dans la liste en première page, que je vais passer à deux personnes que ça va intéresser d'ailleurs... "aime les chats" et "intérêt pour les jeux vidéo". Les gens qui détestent tous les animaux sont rare, et les jeux vidéos... tous les ados d'aujourd'hui y joue, alors pourquoi mettre ça dans un tableau pareil ?
Vincenz'- Messages : 11411
Date d'inscription : 31/10/2012
Age : 30
Localisation : Pau
Re: Réflexion sur la liste des traits définissant la douance
Il faut relativiser la perception que l'on a de sa mémoire, personnellement quand une chose m'emmerde profondément, ma mémoire est proche de celle d'une mort clinique.
Pour "aime les chats", je ne sais pas, pas encore eu l'occasion d'en gouter.
Pour "aime les chats", je ne sais pas, pas encore eu l'occasion d'en gouter.
Invité- Invité
Re: Réflexion sur la liste des traits définissant la douance
Est-ce que "mémoire géniale mais tellement sélective qu'elle refuse de fonctionner" rentre dans les "bonnes mémoires" ? Lorsque j'aurai posté ce message, je fermerai l'onglet avec ce topic, et j'oublierai quasi-instantanément ce que j'ai pu lire ou écrire ici, alors que par contre je me souvient parfaitement d'une fois où je suis allé chez mon cousin y à... 10ans ? Et quand je dis parfaitement, je me souvient de la déco de sa chambre et presque de quelques phrases qu'il a dit... tsss... je hais ma mémoire...
Vincenz'- Messages : 11411
Date d'inscription : 31/10/2012
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Localisation : Pau
Re: Réflexion sur la liste des traits définissant la douance
Désolé, tu as une bonne mémoire.
Invité- Invité
Vincenz'- Messages : 11411
Date d'inscription : 31/10/2012
Age : 30
Localisation : Pau
Re: Réflexion sur la liste des traits définissant la douance
Excuse moi Pieyre, j'aime bien ce que tu dis mais là il y a juste quelques points mineurs avec lesquelles je ne suis pas d'accord :
Déjà, à proprement parler un système cybernétique c'est pas un ordinateur, enfin pas nécessairement, c'est juste un système qui se régule. Autrement dit, un chauffage électrique ou un humain sont tout autant cybernétique l'un que l'autre au même titre qu'un système économique.
D'après moi, l'évolution industrielle ne suis absolument pas comme tu dit une "perspective d'optimisation des solution/.../en fonction de la recherche scientifique". Tout est arbitraire. Aussi bien le clavier de ton ordi que la brouette du jardinier (je connais des pays où ils refusent d'utiliser une brouette, espérience personnel). Il n'y a peut-être que la roue qui ne soit pas arbitraire. Loi du chemin... du sentier... un truc du genre ils appellent ça les théoriciens.
L'intuition peux peut-être s'expliquer par la vitesse de traitement. Les données arrivent plus vite que ce qu'elle sont traités consciemment et le résultat provoque un état stationnaire du système qui permets de le saisir. Donc l'analogie avec l'ordi tiens toujours. Comme une liste qui défilerais très vite pour chercher un mot, on peut pas suivre les données à l'oeil, on doit attendre la fin de la recherche affichée sur l'écran.
"La fonction crée l'organe" est un ancien adage qui n'a plus cours dans les théorie biologiques les plus récentes.
Je n'adhère pas non plus à l'idée que les calculateurs montés en parallèle sont un analogue de la pense arborescente. Peut-être des imitateurs tout au plus. Par définition, l'l'arborescence est (justement) analogique or (par définition également) un ordi est à un fonctionnement numérique.
Et c'est sans compter les hypothétiques ordinateurs supraconducteurs et les encore plus hypothétique ordi quantiques. Qu'est-ce qu'on fait avec ?
PS on a enlevé les chats et les vidéos dans le nouveau modèle.
Déjà, à proprement parler un système cybernétique c'est pas un ordinateur, enfin pas nécessairement, c'est juste un système qui se régule. Autrement dit, un chauffage électrique ou un humain sont tout autant cybernétique l'un que l'autre au même titre qu'un système économique.
D'après moi, l'évolution industrielle ne suis absolument pas comme tu dit une "perspective d'optimisation des solution/.../en fonction de la recherche scientifique". Tout est arbitraire. Aussi bien le clavier de ton ordi que la brouette du jardinier (je connais des pays où ils refusent d'utiliser une brouette, espérience personnel). Il n'y a peut-être que la roue qui ne soit pas arbitraire. Loi du chemin... du sentier... un truc du genre ils appellent ça les théoriciens.
L'intuition peux peut-être s'expliquer par la vitesse de traitement. Les données arrivent plus vite que ce qu'elle sont traités consciemment et le résultat provoque un état stationnaire du système qui permets de le saisir. Donc l'analogie avec l'ordi tiens toujours. Comme une liste qui défilerais très vite pour chercher un mot, on peut pas suivre les données à l'oeil, on doit attendre la fin de la recherche affichée sur l'écran.
"La fonction crée l'organe" est un ancien adage qui n'a plus cours dans les théorie biologiques les plus récentes.
Je n'adhère pas non plus à l'idée que les calculateurs montés en parallèle sont un analogue de la pense arborescente. Peut-être des imitateurs tout au plus. Par définition, l'l'arborescence est (justement) analogique or (par définition également) un ordi est à un fonctionnement numérique.
Et c'est sans compter les hypothétiques ordinateurs supraconducteurs et les encore plus hypothétique ordi quantiques. Qu'est-ce qu'on fait avec ?
PS on a enlevé les chats et les vidéos dans le nouveau modèle.
sylveno- Messages : 3360
Date d'inscription : 16/07/2013
Age : 61
Localisation : loin de tout
Re: Réflexion sur la liste des traits définissant la douance
Je sais, hélas je suis un vieux modèle.
Invité- Invité
Re: Réflexion sur la liste des traits définissant la douance
Pieyre, je partage en partie ce que dit Sylveno. L'informatique, et surtout la cybernétique, produisent des machines de calcul allant plus vers le mimétisme du cerveau humain et de son système nerveux. Il est donc normal qu'on retrouve un peu du fonctionnement de l'intelligence humaine, surtout qu'ils sont fabriqués et programmés par ces même humains.Je suis aussi d'accord avec la différence entre l'analogique et le numérique. C'est quand même sensiblement différent.
Je suis par contre d'accord avec l'idée de modélisation de l'intelligence comme exercice de réflexion, et en cela prendre l'exemple de la cybernétique.
Je te rejoins dans le fait que la différence tient dans la complexité, quasiment impossible à reproduire dans une machine. Ainsi, encore une fois, que la capacité à s'adapter à l'environnement.
L'informatique est d'ailleurs aujourd’hui devant un frein majeur à sa croissance exponentielle (loi de Moore) : l'augmentation de la vitesse de traitement ne trouve plus de supports permettant sa régulation thermique. La recherche est surtout aujourd'hui basée sur de nouveaux matériaux : le contenant, ou le support de l'information. Par analogie, cela me fait penser aux haltérophiles à l'époque du dopage institutionnalisé : ce qui empêchait l'augmentation des performances était que les articulations du corps ne supportaient pas la force ainsi engendrée. Mais tu parles de la fragilité des composants plus bas (les capteurs en l’occurrence), même si l'on peut tout simplement parler de durée de vie, ce qui est assez humain .
Reste à définir l'intuition, et d'où elle vient. On peut prendre l'exemple de Deep Blue qui a battu Kasparov. Il a fallu créer un monstre pour rivaliser avec le génie humain. L'intuition est remplacée par une vitesse de calcul et une mémoire phénoménale. De plus, Kasparov considérait qu'il n'était pas à égalité, vu que Deep Blue avait enregistré l'intégralité de ses parties passées, le connaissait donc par cœur, et qu'il était épuisé alors que la machine non. Mais, principalement, la différence entre Deep Blue et Kasparov se situait dans la notion de stratégie : quand Deep Blue calculait toutes les possibilités de combinaisons de coups, Kasparov savait faire un choix et éliminer les combinaisons non pertinentes (on peut cependant imaginer écrire cela en algorithme). Par contre, coder la notion d'intelligence positionnelle ?
Les différences que je vois donc sont :
- plus grande complexité du système humain
- plus grande adaptation à son environnement
- intuition
En somme, la différence entre le vivant et le fabriqué, imitation du vivant...
Bon, je n'ai pas parlé de sentiments, comme la peur par exemple ...
Je suis par contre d'accord avec l'idée de modélisation de l'intelligence comme exercice de réflexion, et en cela prendre l'exemple de la cybernétique.
Ce qui distingue l'humain, c'est aussi la faculté d'adaptation à son environnement, sa plasticité, la capacité d'auto-reproduction de ses cellules.Pieyre a écrit:
Sur le plan de la sensibilité
Un système automatique dispose d'un ensemble de capteurs. Il est clair que le nombre et l'organisation de ces capteurs, ainsi que leur sensibilité aux variations des grandeurs physiques qu'ils transforment en informations utilisables, est déterminante. Sur le plan humain, on retrouve une perception étendue et une grande sensibilité aux nuances.
Il dispose de plus d'un ensemble de mécanismes d'intervention sur son environnement. Sur le plan humain, ce qui distingue, c'est l'habilité (plus que la force), et la capacité à développer cette habilité.
Tu oublies dans la liste de ce qui détermine la vitesse de calcul : la fréquence d'horloge à laquelle les impulsions sont traités, et la densité en bits, soit la taille des canaux de communication.Pieyre a écrit:
Sur le plan de la logique
Dans un ordinateur, les performances de la partie propre au traitement de l'information est déterminée sans doute par la vitesse du processeur (ou des processeurs qui fonctionnent en parallèle), par l'étendue de la mémoire, par l'organisation des composants et par la complexité des algorithmes mis en œuvre dans les processus.
Sur le plan humain, on retrouve dans les traits de douance des caractéristiques de vitesse (comme celle de conduction nerveuse) et de mémoire. Pourtant les choses ne semblent pas aussi séparées que dans le cas de l'ordinateur. Ainsi on pourrait dire que dans le cerveau humain, même s'il y a des zones distinctes, c'est surtout l'organisation des structures neuronales qui prime, et que la complexité est distribuée partout, sans solution de continuité entre composants et processus.
Mais est-ce si différent dans un ordinateur ? Un microprocesseur est lui aussi constitué de composants, à un niveau d'intégration physique plus atomique que ceux qui sont soudés sur les cartes électroniques, et plus encore que ceux qui interviennent comme périphériques. Mais il n'y a au fond que des systèmes de transformation de l'information où interagissent des processus de différents niveaux.
Je te rejoins dans le fait que la différence tient dans la complexité, quasiment impossible à reproduire dans une machine. Ainsi, encore une fois, que la capacité à s'adapter à l'environnement.
L'informatique est d'ailleurs aujourd’hui devant un frein majeur à sa croissance exponentielle (loi de Moore) : l'augmentation de la vitesse de traitement ne trouve plus de supports permettant sa régulation thermique. La recherche est surtout aujourd'hui basée sur de nouveaux matériaux : le contenant, ou le support de l'information. Par analogie, cela me fait penser aux haltérophiles à l'époque du dopage institutionnalisé : ce qui empêchait l'augmentation des performances était que les articulations du corps ne supportaient pas la force ainsi engendrée. Mais tu parles de la fragilité des composants plus bas (les capteurs en l’occurrence), même si l'on peut tout simplement parler de durée de vie, ce qui est assez humain .
Pour la redondance, on prévoit même des systèmes entièrement redondants... Un peu comme des clones de secours.Pieyre a écrit:
...
Pourtant, bien sûr, il y a des limites à la comparaison. Je dirais qu'il y a deux types de traits qui sont passés sous silence de cette façon : sur le plan intellectuel, l'intuition, et sur un plan plus global le fait que la sensibilité exacerbée ait des répercussions négatives (en termes de bien-être) sur le système qu'est l'humain.
Reste à définir l'intuition, et d'où elle vient. On peut prendre l'exemple de Deep Blue qui a battu Kasparov. Il a fallu créer un monstre pour rivaliser avec le génie humain. L'intuition est remplacée par une vitesse de calcul et une mémoire phénoménale. De plus, Kasparov considérait qu'il n'était pas à égalité, vu que Deep Blue avait enregistré l'intégralité de ses parties passées, le connaissait donc par cœur, et qu'il était épuisé alors que la machine non. Mais, principalement, la différence entre Deep Blue et Kasparov se situait dans la notion de stratégie : quand Deep Blue calculait toutes les possibilités de combinaisons de coups, Kasparov savait faire un choix et éliminer les combinaisons non pertinentes (on peut cependant imaginer écrire cela en algorithme). Par contre, coder la notion d'intelligence positionnelle ?
Les différences que je vois donc sont :
- plus grande complexité du système humain
- plus grande adaptation à son environnement
- intuition
En somme, la différence entre le vivant et le fabriqué, imitation du vivant...
Bon, je n'ai pas parlé de sentiments, comme la peur par exemple ...
Re: Réflexion sur la liste des traits définissant la douance
Certes, c'est la définition du terme. Je le prenais plutôt dans le sens de système cybernétique mécaniste, enfin dans la perspective de l'automate ou du robot comprenant les fonctions d'un ordinateur mais ne s'y réduisant pas. Tu aura remarqué d'ailleurs que j'utilise tout aussi bien le terme de système automatique. C'est le sens sans doute fautif du langage courant, qui conditionne certains emplois du préfixe cyber dans une perspective d'anticipation scientifique. Ainsi déjà : « La cybernétique pose l'angoissante question des robots, capables de surpasser l'homme dans ses mécanismes mentaux. » – Huyghe, Dialogue avec visible, 1955. Mais il faut remarquer en effet que le mot grec kubernesis renvoie au sens de diriger, de gouverner, et non à la pure technique.sylveno a écrit:Déjà, à proprement parler un système cybernétique c'est pas un ordinateur, enfin pas nécessairement, c'est juste un système qui se régule. Autrement dit, un chauffage électrique ou un humain sont tout autant cybernétique l'un que l'autre au même titre qu'un système économique.
En fait, c'est aussi que j'emploie couramment le mot de système pour désigner cette notion, en l'opposant à celui de structure. Un système, c'est ainsi une organisation qui existe, autrement dit elle est réelle, effective, alors qu'une structure est une construction théorique. D'un point de vue philosophique, l'opposition me semble importante. Un système est basé sur une structure, mais une structure ne fait pas système.
Mais je prévois d'ouvrir un autre débat sur cela, en abordant notamment la théorie générale des systèmes et la systémique.
Là je ne suis pas d'accord. Certes il y a beaucoup d'arbitraire, mais tout n'est pas arbitraire. L'invention technique se base, même très partiellement, sur la science, selon une expérimentation qui est conditionnée par un savoir préalable, et parfois la simple logique restreint les voies qu'on se propose d'explorer, même celles qui se découvrent sous le mode de l'intuition. Par ailleurs, les inventions doivent être mises à l'épreuve du réel, et là aussi le savoir scientifique doit être pris en compte, qui permet de valider ce qui sera ou non intéressant. Si l'évolution naturelle est conditionnée par le hasard et la nécessité, l'évolution technique aussi, mais pas seulement : des solutions sont visées et sont validées rationnellement.D'après moi, l'évolution industrielle ne suis absolument pas comme tu dit une "perspective d'optimisation des solution/.../en fonction de la recherche scientifique". Tout est arbitraire. Aussi bien le clavier de ton ordi que la brouette du jardinier (je connais des pays où ils refusent d'utiliser une brouette, espérience personnel). Il n'y a peut-être que la roue qui ne soit pas arbitraire. Loi du chemin... du sentier... un truc du genre ils appellent ça les théoriciens.
Là où je comprends ton objection, c'est qu'il y a une part d'arbitraire dans le fait que c'est telle solution plutôt telle autre qui sera mise en œuvre. Mais je pense que cette loi du chemin finit par s'imposer partout, pour faire converger les solutions selon une optimisation globale. Ainsi on distingue en mathématique des extrema locaux et des extrema globaux. On peut rester un certain temps bloqué dans un extremum local où, dès qu'on s'en écarte un peu, la solution est moins bonne, mais il existe des méthodes de recherche de l'extremum global (bon, il peut certes y en avoir plusieurs), qui permettent de dépasser cette limitation locale.
Ainsi, que ce soit dans le système humain ou dans le système mécanique, je pense que les paramètres de vitesse, de mémoire et de complexité des relations entre les composants ou processus correspondent à des formes obligées, imposées qu'elles sont par la structure de l'espace-temps.
Sur l'intuition, je suis d'accord sur le constat que la vitesse de traitement consciente n'est pas suffisante pour traiter l'afflux des données des sens. Aussi c'est le rôle des processus inconscients, dont le fonctionnement est partiellement déterminé (comme le sont les processus de l'ordinateur) mais procède sans doute aussi par essais et éliminations, selon une évaluation primitive qu'on peut considérer comme erratique (et cela peut être mis en œuvre aussi dans les ordinateurs, mais ce n'est pas le schéma classique).
J'ai indiqué ce que j'en pensais ici : https://www.zebrascrossing.net/t8113-l-intuition#306270, et à la suite.
Quant à la formule « la fonction crée l'organe », si tu as bien lu, je ne le reprenais pas à mon compte mais je la reformulais pour rendre compte de ce qu'on observe.
Concernant la notion de pensée arborescente, je la conteste aussi, parce qu'il y a deux notions à distinguer je pense : un parallélisme massif des processus inconscients et un mode d'exploration des voies de recherche qui procède par sauts analogiques (au sens propre de ce qui est analogue), c'est-à-dire selon une forme d'intuition qui s'explique sans doute par la mémorisation, partiellement inconsciente, de tout un ensemble de relations possibles.
Si je suis ton lien, ce qui est analytique correspond à un parcours linéaire de l'arbre des possibles, en revenant en arrière pour repartir sur d'autres branches, et ce qui est rhyzomique correspond à ma deuxième forme.
Je ne pense pas que la supraconductivité apporte quoi que ce soit sur le principe au schéma mécaniste. Mais les événements quantiques sont beaucoup plus intéressants à considérer en effet, parce qu'ils permettraient d'introduire un certain indéterminisme (ce qui est contesté). Personnellement, je vais jusqu'à me demander si un système mécanique qui intégrerait dans son fonctionnement global de tels événements ne pourrait pas être considéré comme vivant.Et c'est sans compter les hypothétiques ordinateurs supraconducteurs et les encore plus hypothétique ordi quantiques. Qu'est-ce qu'on fait avec ?
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Réflexion sur la liste des traits définissant la douance
Je pense que ce n'est vrai qu'en partie, c'est-à-dire qu'on utilise forcément ce qu'on connait pour inventer, en envisageant de reproduire les fonctionnement existants au moyen de constituants différents. Mais ensuite les constituants eux-mêmes sont déterminants, ainsi que la logique mécanique et algorithmique, qui se constitue par abstraction de lois générales à partir du réel, lois qui peuvent ensuite être développées de façon théorique avant de fournir des méthodes qui seront validées par l'expérience.Harpo a écrit:L'informatique, et surtout la cybernétique, produisent des machines de calcul allant plus vers le mimétisme du cerveau humain et de son système nerveux. Il est donc normal qu'on retrouve un peu du fonctionnement de l'intelligence humaine, surtout qu'ils sont fabriqués et programmés par ces même humains.
C'est ce que j'indiquais dans l'analogie que je faisais entre le vol de l'oiseau et celui de l'avion, notamment de l'avion à réaction. L'histoire de l'aviation doit sans doute à l'observation du vol des oiseaux mais la définition de l'avion moderne des seules lois de la physique.
Pour l'ordinateur ou le robot, je crois qu'il en va de même. Au départ il y a des analogies, mais ensuite les ressemblances correspondent à des nécessités qui ne dépendent que de la nature du réel tel qu'on l'étudie et tel qu'on le formalise.
C'est vrai, je ne l'envisageais pas, et c'est fondamental. Mais il y a des systèmes mécaniques évolutifs, notamment des algorithmes qui se modifient eux-mêmes en fonction du problème.Ce qui distingue l'humain, c'est aussi la faculté d'adaptation à son environnement, sa plasticité, la capacité d'auto-reproduction de ses cellules.
Il s'agit là de limitations techniques, dues aux constituants qu'on utilise, comme tu l'indiques par la suite, mais aussi à un certain type d'organisation de ces constituants, qui correspond à l'état de la recherche. Rien ne dit qu'on ne trouvera pas un autre type d'organisation.Tu oublies dans la liste de ce qui détermine la vitesse de calcul : la fréquence d'horloge à laquelle les impulsions sont traités, et la densité en bits, soit la taille des canaux de communication.
Je te rejoins dans le fait que la différence tient dans la complexité, quasiment impossible à reproduire dans une machine. Ainsi, encore une fois, que la capacité à s'adapter à l'environnement.
Pour moi les limitations concernant la vitesse correspondent essentiellement au fait qu'il y a un espace d'une certaine nature et un temps selon lequel il peut être modifié (et au fait que les deux sont liés davantage que je ne peux l'exprimer).
C'est une considération très importante en effet. Tu sais sans doute qu'on tente d'insuffler aux automates dits intelligents l'analogue des émotions et des sentiments humains, non seulement pour rendre les robots plus chaleureux dans les relations qu'ils devront entretenir avec ces humains, mais aussi parce que les émotions correspondraient à un mode de fonctionnement propre.Bon, je n'ai pas parlé de sentiments, comme la peur par exemple ...
Cela pose la question de l'utilité intrinsèque de ces émotions pour l'homme. S'agit-il d'intuition sensible, de fonctionnement analogue à l'intuition intellectuelle ? On pourrait le penser en effet, en reprenant la distinction entre percepts et concepts introduite par Changeux. Il y aurait des processus perceptifs comme des processus conceptuels pour traiter l'afflux des données externes et internes, les premiers plus profondément inconscients que les seconds, mais tous contribuant à fournir à la conscience une évaluation globale de la situation de l'organisme.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Réflexion sur la liste des traits définissant la douance
Bien entendu, car formulé ainsi cette expression est déterministe.sylveno a écrit:
.../...
"La fonction crée l'organe" est un ancien adage qui n'a plus cours dans les théorie biologiques les plus récentes
..../...
Il n'empêche :
1/C'est une expression consacrée (répétée par de sacrés cons et même des cons sacrés (et on met les sens qui l'on veut là dedans)) qui a au moins l'avantage pour ceux qui savent comme ceux qui ne savent pas ce que cela veut dire de mémoriser ce point.
2/Une évolution/mutation qui apporte une moindre adaptation de l'individu à son milieu tend à le condamner à la marginalisation et inversement. On peut alors de façon profane examiner l'organe et chercher à savoir à quoi cela sert et d'où cela vient, rejoignant ainsi cet adage "faux".
C'était le sens de mon usage de cet adage.
Invité- Invité
Re: Réflexion sur la liste des traits définissant la douance
Ahhh le vrai Pieyre est revenu, quelqu'un avait piraté ton pseudo. T'es au courant ?
Imitation ou similitude,
la différence
devient de moins en moins vrai
reste plus qu'a attendre que les chercheurs fassent un circuit HP
Imitation ou similitude,
la différence
devient de moins en moins vrai
reste plus qu'a attendre que les chercheurs fassent un circuit HP
sylveno- Messages : 3360
Date d'inscription : 16/07/2013
Age : 61
Localisation : loin de tout
Re: Réflexion sur la liste des traits définissant la douance
Pour le piratage, tu crois ? J'ai bien peur qu'il ne s'agisse pas que du pseudo.
Bon, merci pour les liens. Il est bien dommage que ne lise jamais rien, sinon des forums, et encore. Peut-être dans une autre vie...
Sur le plan de la douance, je crois que l'intérêt d'un circuit HP, comme l'indiquait Ours, serait surtout sensible pour y simuler des pathologies, à but thérapeutique. La complexité induit certaines formes de fragilité, sans doute, mais il y a des recours, comme la redondance, mais aussi la modularité des fonctions, la théorie de la preuve appliquée à l'automatique et à l'algorithmique, etc.
Si une partie significative des personnes douées de capacités remarquables souffrent de troubles, c'est aussi justement, je crois, parce que ces capacités sont remarquables, c'est-à-dire que c'est l'acceptation sociale qui conditionne ces troubles (que ce soit de façon génétique ou propre à la vie individuelle, puisque c'est le même phénomène qui agit, ponctuellement ou selon une pression de sélection maintenue au fil du temps (ce qui est malgré tout conjectural)).
Plus précisément, je crois qu'une partie des troubles qu'on observe correspond à ceux qui permettent aux individus qui en souffrent d'être acceptés en dépit de leurs dons (c'est-à-dire quand ces troubles les empêchent de faire trop ombrage aux individus de toutes sortes qui ont un côté dominateur plus marqué qu'eux).
Cela expliquerait notamment qu'ils soient de nature si diverse. Tiens, ne faudrait-il pas étudier l'ensemble des traits pathologiques qui compensent aux yeux des autres les traits de douance de type performance ?
Bon, merci pour les liens. Il est bien dommage que ne lise jamais rien, sinon des forums, et encore. Peut-être dans une autre vie...
Sur le plan de la douance, je crois que l'intérêt d'un circuit HP, comme l'indiquait Ours, serait surtout sensible pour y simuler des pathologies, à but thérapeutique. La complexité induit certaines formes de fragilité, sans doute, mais il y a des recours, comme la redondance, mais aussi la modularité des fonctions, la théorie de la preuve appliquée à l'automatique et à l'algorithmique, etc.
Si une partie significative des personnes douées de capacités remarquables souffrent de troubles, c'est aussi justement, je crois, parce que ces capacités sont remarquables, c'est-à-dire que c'est l'acceptation sociale qui conditionne ces troubles (que ce soit de façon génétique ou propre à la vie individuelle, puisque c'est le même phénomène qui agit, ponctuellement ou selon une pression de sélection maintenue au fil du temps (ce qui est malgré tout conjectural)).
Plus précisément, je crois qu'une partie des troubles qu'on observe correspond à ceux qui permettent aux individus qui en souffrent d'être acceptés en dépit de leurs dons (c'est-à-dire quand ces troubles les empêchent de faire trop ombrage aux individus de toutes sortes qui ont un côté dominateur plus marqué qu'eux).
Cela expliquerait notamment qu'ils soient de nature si diverse. Tiens, ne faudrait-il pas étudier l'ensemble des traits pathologiques qui compensent aux yeux des autres les traits de douance de type performance ?
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Réflexion sur la liste des traits définissant la douance
Oh, il me semble qu'il y a une piste par là.Pieyre a écrit:.../...
Plus précisément, je crois qu'une partie des troubles qu'on observe correspond à ceux qui permettent aux individus qui en souffrent d'être acceptés en dépit de leurs dons (c'est-à-dire quand ces troubles les empêchent de faire trop ombrage aux individus de toutes sortes qui ont un côté dominateur plus marqué qu'eux).
Cela expliquerait notamment qu'ils soient de nature si diverse. Tiens, ne faudrait-il pas étudier l'ensemble des traits pathologiques qui compensent aux yeux des autres les traits de douance de type performance ?
Au fond de moi, j'ai toujours été persuadé que douance et souffrance allaient ensemble, dans le sens où la douance serait l'une des expressions de la plasticité cérébrale en réponse à un stress d'origine génétique ? chimique ? hormonal ? éducatif ? historique ? environnemental ?
A chaque fois que j'ai évoqué cela, la réponse a fusé : "la douance pré-existe" mais ne m'a jamais convaincu ; la capacité de développer une douance existe, là oui.
Et je trouve dans ta remarque comme un résonance à cela.
Thème connexe : douance laminaire et douance complexe.
Invité- Invité
Re: Réflexion sur la liste des traits définissant la douance
Super hypothèse et super développement,
J'adhère (et j'ai tout lui... X sait comme j'ai du mal avec les longs textes, mais comme il n'était pas du tout pompeux il a "glissé tout seul")
Je m'inscris d'ailleurs dans la même réflexion depuis quelques mois, en essayant d'avoir une autre approche de l'éducation de mes enfants, moins conventionnelle et plus bien veillante et surtout non violente (je ne suis pas violent, mais avec un proable zebre à la maison + moi c'a peut parfois etre détonnant)
Donc bonne réflexion à mettre entre toutes les mains, surtout celles des parents d'aujourd'hui, changer notre mode d'éducation (EIP ou non) ne peut que nous apporter du plus++ :-)
J'adhère (et j'ai tout lui... X sait comme j'ai du mal avec les longs textes, mais comme il n'était pas du tout pompeux il a "glissé tout seul")
Je m'inscris d'ailleurs dans la même réflexion depuis quelques mois, en essayant d'avoir une autre approche de l'éducation de mes enfants, moins conventionnelle et plus bien veillante et surtout non violente (je ne suis pas violent, mais avec un proable zebre à la maison + moi c'a peut parfois etre détonnant)
Donc bonne réflexion à mettre entre toutes les mains, surtout celles des parents d'aujourd'hui, changer notre mode d'éducation (EIP ou non) ne peut que nous apporter du plus++ :-)
Gerominou- Messages : 63
Date d'inscription : 20/08/2013
Age : 45
Re: Réflexion sur la liste des traits définissant la douance
Mog va prendre un congés indéterminé sur le forum. Elle vient de vivre des jours un peu difficile, et a besoin de se reposer, de se déconnecter en partie du monde extérieur pour reprendre des forces. Mog est forte et fragile à la fois, et son empathie peu commune lui joue parfois des tours. Elle reviendra probablement, mais uniquement quand elle s'en sentira capable.
Je vous rassure : rien de grave. Juste le besoin de recharger les piles .
En attendant, je tenterais de prendre la relève sur ce fil. Parce que c'est le souhait de Mog, et que, comme dit Pieyre :
Je vous rassure : rien de grave. Juste le besoin de recharger les piles .
En attendant, je tenterais de prendre la relève sur ce fil. Parce que c'est le souhait de Mog, et que, comme dit Pieyre :
J'interviendrai à la fois avec mes idées, et en relais de celles de Mog. Je ferais tout pour me mettre à la hauteur de la qualité des échanges qui se déroulent sur ce fil. J'en profite d'ailleurs pour vous en remercier tous.Pieyre a écrit:Personnellement je trouve la méthode très positive. J'apprécie bien l'aspect d'atelier de réflexion, voire d'atelier de création. Chacun peut y intervenir, ce qui est susceptible de provoquer du tirage, mais pas trop, si deux conditions sont respectées : que la personne qui lance le sujet le fasse avec une première intervention qui témoigne d'une réflexion préalable, et qu'elle reste présente tout au cours du débat pour tenir compte des apports et les recadrer au besoin. Ici c'est le cas.
Ainsi on évite le simple débat d'opinion, qui peut être intéressant aussi pour les intervenants, en les incitant à réfléchir à leurs propres idées, à les préciser et à les développer, mais qui apporte moins aux simples lecteurs me semble-t-il. On y remarque en effet davantage une lutte entre des conceptions où l'on est incité à prendre parti, parce qu'elles sont forcées des deux côtés. Au final c'est un peu la confusion, tout le monde ayant ses raisons sans les avoir fait tellement bouger, les derniers qui restent en lice tenant surtout à se montrer les plus forts.
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