Peur de la perdre
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Peur de la perdre
Bonjour,
J’ai choisi délibérément de poster ce sujet ici, dans les relations de couple, les relations amoureuses, parce qu’en quelque sorte c’en est une. Une de celles qui font énormément de bien, et qui finissent par vous faire mal, là, en dedans.
Elle, c’est mon amie, ma meilleure amie même, peut-être la seule amie que j’ai en fait. C’est une zèbre aussi.
On s’est rencontré voilà environ deux ans maintenant grâce à une activité que nous avons en commun. Ça n’a pas été tout de suite le coup de foudre puisqu’on ne se parlait pratiquement pas, en dehors des « bonjour » et « au revoir ». Et puis un jour pas comme les autres, elle est restée plus longtemps et on a parlé. Ces petites discussions se sont généralisées et à chaque fois elles duraient de plus en plus tard. C’est par hasard qu’elle a appris mon état de zèbre, bien qu’elle s’en doutait fortement. Elle m’a avoué timidement en être aussi. En fait, je savais pour mon QI, mais je ne savais pas grand-chose d’autre, c’est elle qui m’a guidé, qui m’a appris le mot zèbre.
Depuis tous les jours ou presque nous nous sommes échangé sms et MP sur FB, nous nous voyons plusieurs fois dans la semaine, nous déjeunons parfois ensemble. Une véritable complicité s’est installée entre nous. Nos passés douloureux se sont en sorte enfin trouvé un partenaire de consolation. A tel point que j’en arrive à ressentir à l'avance quand le téléphone va sonner. Elle m’a même avoué qu’elle avait enfin trouvé une raison d’être, pour elle aussi notre rencontre a été salvatrice.
C’est intense, je pense à elle en permanence et j’en suis heureux. Il y avait très longtemps, non que dis-je, je n’ai jamais ressenti ça pour personne. Je me suis senti coupable au début, j’ai cru être amoureux d’elle… peut-être… mais elle est mariée, je ne devrais pas ressentir ce genre de choses pour une femme dans sa situation. Son mari est devenu un ami aussi depuis. Et puis je me suis ressaisi, non ce n’est pas de l’amour, c’est ça l’Amitié, je sais qu’il ne se passera jamais rien entre nous. Et pourtant, quand je suis loin d’elle je me sens inutile, je m’ennui, je veux la voir, lui parler, lui parler sans cesse. J’en suis là aujourd’hui à ne pas vouloir la quitter, à attendre que le téléphone sonne, et quand elle n’appelle pas, passé le sentiment d’inquiétude, un sentiment de tristesse m’envahit, elle ne veut plus me parler… et le téléphone sonne… enfin.
Mais j’ai peur.
J’ai peur de la perdre. Ils doivent déménager bientôt, loin, trop loin (lui est muté). Je ne la verrais plus maintenant. Oh si, une fois l’an pour les vacances peut-être, la première année, et puis… elle m’appellera, au début… et après, elle se fera d’autres amis, elle oubliera. Elle restera toujours mon amie, celle avec qui je passe des moments inoubliables, la seule à avoir réussi à ouvrir ma coquille d’huître depuis des années, mais là, j’ai peur de la perdre… et de me refermer à jamais. Mais je n'ai aucun droit sur elle et je ne peux pas lui dire ce que je ressens.
Et elle sera-t-elle aussi triste que moi?
Je vois l'avenir bien noir devant moi et j'ai l'impression de faire un grand pas en arrière. M'en remettrais-je?
vilain_petit_canard aujourd'hui mal dans sa peau
J’ai choisi délibérément de poster ce sujet ici, dans les relations de couple, les relations amoureuses, parce qu’en quelque sorte c’en est une. Une de celles qui font énormément de bien, et qui finissent par vous faire mal, là, en dedans.
Elle, c’est mon amie, ma meilleure amie même, peut-être la seule amie que j’ai en fait. C’est une zèbre aussi.
On s’est rencontré voilà environ deux ans maintenant grâce à une activité que nous avons en commun. Ça n’a pas été tout de suite le coup de foudre puisqu’on ne se parlait pratiquement pas, en dehors des « bonjour » et « au revoir ». Et puis un jour pas comme les autres, elle est restée plus longtemps et on a parlé. Ces petites discussions se sont généralisées et à chaque fois elles duraient de plus en plus tard. C’est par hasard qu’elle a appris mon état de zèbre, bien qu’elle s’en doutait fortement. Elle m’a avoué timidement en être aussi. En fait, je savais pour mon QI, mais je ne savais pas grand-chose d’autre, c’est elle qui m’a guidé, qui m’a appris le mot zèbre.
Depuis tous les jours ou presque nous nous sommes échangé sms et MP sur FB, nous nous voyons plusieurs fois dans la semaine, nous déjeunons parfois ensemble. Une véritable complicité s’est installée entre nous. Nos passés douloureux se sont en sorte enfin trouvé un partenaire de consolation. A tel point que j’en arrive à ressentir à l'avance quand le téléphone va sonner. Elle m’a même avoué qu’elle avait enfin trouvé une raison d’être, pour elle aussi notre rencontre a été salvatrice.
C’est intense, je pense à elle en permanence et j’en suis heureux. Il y avait très longtemps, non que dis-je, je n’ai jamais ressenti ça pour personne. Je me suis senti coupable au début, j’ai cru être amoureux d’elle… peut-être… mais elle est mariée, je ne devrais pas ressentir ce genre de choses pour une femme dans sa situation. Son mari est devenu un ami aussi depuis. Et puis je me suis ressaisi, non ce n’est pas de l’amour, c’est ça l’Amitié, je sais qu’il ne se passera jamais rien entre nous. Et pourtant, quand je suis loin d’elle je me sens inutile, je m’ennui, je veux la voir, lui parler, lui parler sans cesse. J’en suis là aujourd’hui à ne pas vouloir la quitter, à attendre que le téléphone sonne, et quand elle n’appelle pas, passé le sentiment d’inquiétude, un sentiment de tristesse m’envahit, elle ne veut plus me parler… et le téléphone sonne… enfin.
Mais j’ai peur.
J’ai peur de la perdre. Ils doivent déménager bientôt, loin, trop loin (lui est muté). Je ne la verrais plus maintenant. Oh si, une fois l’an pour les vacances peut-être, la première année, et puis… elle m’appellera, au début… et après, elle se fera d’autres amis, elle oubliera. Elle restera toujours mon amie, celle avec qui je passe des moments inoubliables, la seule à avoir réussi à ouvrir ma coquille d’huître depuis des années, mais là, j’ai peur de la perdre… et de me refermer à jamais. Mais je n'ai aucun droit sur elle et je ne peux pas lui dire ce que je ressens.
Et elle sera-t-elle aussi triste que moi?
Je vois l'avenir bien noir devant moi et j'ai l'impression de faire un grand pas en arrière. M'en remettrais-je?
vilain_petit_canard aujourd'hui mal dans sa peau
vilain_petit_canard- Messages : 23
Date d'inscription : 15/05/2013
Re: Peur de la perdre
J'étais dans ta situation y'a environ un an.
Envoie moi un mp, si j'oublie de détailler (j'ai pas le temps là), on discutera.
Envoie moi un mp, si j'oublie de détailler (j'ai pas le temps là), on discutera.
Arkhèss- Messages : 737
Date d'inscription : 28/09/2012
Age : 43
Re: Peur de la perdre
Je comprends ta peur. Tu as enfin une présence humaine auprès de toi et qui en plus te comprendre, t'accepte tel que tu es et pour couronner le tout, te ressemble! Tu n'es ENFIN plus seul! Tu as manqué de beaucoup de choses, dont aujourd'hui tu es affamé, et elle te les apporte. Et du jour au lendemain tout ça risque de finir. Alors tu as peur. Tu entres dans un système de rejet de cette situation, qui à l'avance, tu sais qu'elle ne te conviendra pas. Cela génère du stress. Et donc tu angoisses et ton stress augmente qui amplifie ton angoisse, etc...
Mais la meilleure chose que tu puisses faire, est d'accepter que cette situation t'échappe. Tu ne peux rien contre son déménagement. Elle partira. Donc il faut t'en réjouir.
Doublement même! car cela te permettra d'éviter de tomber dans une relation fusionnelle qui comportait le risque de pourrir ce qu'il y avait de beau. Tu expliques ta dépendance affective. Ce type de dépendance amène toujours à de la souffrance et finit toujours par intoxiquer une relation belle au départ, donc c'est finalement une bonne chose. Cela va être dur au départ, très dur même, mais tu finiras par retrouver ton indépendance et vos rapports auront toutes les chances de perdurer.
En tout cas, je pense très fort que si vos rapports (à tous les deux) sont sincères et que le conjoint est dans le respect de cette amitié, alors vous ne vous perdrez pas! Vos échanges évolueront mais ne se détruiront pas. [center]
Et pour t'aider à faire passer la pilule, quelque peu amère, il existe plusieurs possibilités:
_ Etablir des dates précises (le plus possible, au moins) de vos prochaines retrouvailles,
_ Vous envoyez par mail ou par courrier, c'est bien aussi des photos de vos vies et continuer à partager des choses
_ Sortir avec d'autres personnes même si ceux sont des gens avec qui tu ne partages pas grand chose, ça t'occupera la tête
_ Continuer à aller là où tu l'as rencontré, car c'est une façon de t'aider à accepter que la vie continue!
Courage. Tu es maître de ta vie et de ta façon de voir les choses. Tu as le pouvoir de voir les choses en rose ou en noir, même si cela demande du temps. On y arrive.
Mais la meilleure chose que tu puisses faire, est d'accepter que cette situation t'échappe. Tu ne peux rien contre son déménagement. Elle partira. Donc il faut t'en réjouir.
Doublement même! car cela te permettra d'éviter de tomber dans une relation fusionnelle qui comportait le risque de pourrir ce qu'il y avait de beau. Tu expliques ta dépendance affective. Ce type de dépendance amène toujours à de la souffrance et finit toujours par intoxiquer une relation belle au départ, donc c'est finalement une bonne chose. Cela va être dur au départ, très dur même, mais tu finiras par retrouver ton indépendance et vos rapports auront toutes les chances de perdurer.
En tout cas, je pense très fort que si vos rapports (à tous les deux) sont sincères et que le conjoint est dans le respect de cette amitié, alors vous ne vous perdrez pas! Vos échanges évolueront mais ne se détruiront pas. [center]
Et pour t'aider à faire passer la pilule, quelque peu amère, il existe plusieurs possibilités:
_ Etablir des dates précises (le plus possible, au moins) de vos prochaines retrouvailles,
_ Vous envoyez par mail ou par courrier, c'est bien aussi des photos de vos vies et continuer à partager des choses
_ Sortir avec d'autres personnes même si ceux sont des gens avec qui tu ne partages pas grand chose, ça t'occupera la tête
_ Continuer à aller là où tu l'as rencontré, car c'est une façon de t'aider à accepter que la vie continue!
Courage. Tu es maître de ta vie et de ta façon de voir les choses. Tu as le pouvoir de voir les choses en rose ou en noir, même si cela demande du temps. On y arrive.
anianka05- Messages : 987
Date d'inscription : 08/03/2013
Localisation : Toulouse, dans un corps fait de chair et d'os (je crois...)
Re: Peur de la perdre
anianka05 a écrit:Tu as enfin une présence humaine auprès de toi et qui en plus te comprend, t'accepte tel que tu es et pour couronner le tout, te ressemble! Tu n'es ENFIN plus seul! Tu as manqué de beaucoup de choses, dont aujourd'hui tu es affamé, et elle te les apporte.
C'est tout à fait ça anianka05!!!
Ce dont j'ai peur effectivement c'est de me retrouver à nouveau seul. Je lui ai souvent dit, les autres personnes ne m'intéressent pas, nous n'avons rien en commun, et même si je fais mine d'être leur ami, au fond, il n'y a que du vide.
J'essaie petit à petit de défaire ce côté fusionnel de notre relation (qui est déjà là malheureusement), d'installer notre amitié hors de toute dépendance, enfin surtout pour me protéger moi. c'est pour ça que j'évite de l'appeler, de lui envoyer des messages... mais c'est elle qui le fait à ma place, en s'inquiétant de mon silence
J'ai accepté le fait qu'elle parte, mais je n'arrive pas à m'en réjouir.
vilain_petit_canard- Messages : 23
Date d'inscription : 15/05/2013
Re: Peur de la perdre
Bon, retour à la maison...
Moi, je te conseille surtout, si tu as des choses à lui dire, dis les lui.
Et surtout... Ne t'arrête pas en chemin, si tu commences.
Moi, je te conseille surtout, si tu as des choses à lui dire, dis les lui.
Et surtout... Ne t'arrête pas en chemin, si tu commences.
Arkhèss- Messages : 737
Date d'inscription : 28/09/2012
Age : 43
Re: Peur de la perdre
bah la seule chose qu'elle doit savoir, je le lui ai déjà dit: "reste" (en un peu plus long et plus compliqué, j'admet). Mais je ne peux pas insister, je n'en ai pas le droit, je ne peux quand même pas lui dire de divorcer et de rester avec moi, juste par amitié. Elle va le suivre et c'est normal.
vilain_petit_canard- Messages : 23
Date d'inscription : 15/05/2013
Re: Peur de la perdre
Bonjour, Vilain petit canard. J'ai déjà connu une situation similaire. Et je suis en train de la revivre.
La première fois il y a un peu plus de 20 ans, j'avais 16 ou 17 ans, avec ma première amie "femme". Avant elle, je ne savais pas parler aux filles, sauf à celles que je ne considérais pas comme des filles, parce que je ne les trouvais féminines ni dans leur comportement, ni dans leur physique (pardon, mesdemoiselles et mesdames, j'étais très bête et plein de préjugés alors ). C'est donc la première "fille" qui ait accepté de me parler et de devenir mon amie. La première fille chez qui je suis allé, la première que j'ai invité chez moi. La première fille à me faire des confidences, même si j'avais du mal à en faire moi-même, encore à l'époque. Et la première fille dont je suis vraiment tombé amoureux, pour qui mes sentiments n'ont pas été purement platoniques et fantasmés à partir d'un physique.
Et elle n'a pas voulu de moi autrement qu'en ami, quand je le lui ai demandé. Et nous nous sommes perdus de vue quelques années plus tard, après son déménagement, effectivement (mais je suis en partie responsable, je n'ai pas fait l'effort de conserver le contact, procrastination, procrastination... ).
Et récemment, je suis venu sur Bordeaux suivre une femme qui m'a quitté et je me suis retrouvé seul dans une ville inconnue. J'ai connu une femme qui est toujours ma seule amie ici, en quatre ans. Nous avons même vécu en coloc' pendant deux ans, et j'ai commencé à tomber amoureux d'elle après la coloc'. Mais elle n'est pas intéressée non plus. En revanche, là, je sais que même si je déménage ou qu'elle le fait un jour, nous resterons en contact.
Edit parce que j'ai oublié la conclusion, le plus important. Garder le contact demande parfois un effort, c'est vrai, "loin des yeux, loin du coeur", mais c'est à vous de voir si vous voulez garder ce contact. Parfois, quand on n'est pas bien dans sa peau, quand on déprime, etc. on ne veut pas faire l'effort. C'est alors à l'autre de faire cet effort malgré ses propres doutes (il/elle ne veut plus me parler, c'est sûr !). C'est ça aussi, l'amitié.
La première fois il y a un peu plus de 20 ans, j'avais 16 ou 17 ans, avec ma première amie "femme". Avant elle, je ne savais pas parler aux filles, sauf à celles que je ne considérais pas comme des filles, parce que je ne les trouvais féminines ni dans leur comportement, ni dans leur physique (pardon, mesdemoiselles et mesdames, j'étais très bête et plein de préjugés alors ). C'est donc la première "fille" qui ait accepté de me parler et de devenir mon amie. La première fille chez qui je suis allé, la première que j'ai invité chez moi. La première fille à me faire des confidences, même si j'avais du mal à en faire moi-même, encore à l'époque. Et la première fille dont je suis vraiment tombé amoureux, pour qui mes sentiments n'ont pas été purement platoniques et fantasmés à partir d'un physique.
Et elle n'a pas voulu de moi autrement qu'en ami, quand je le lui ai demandé. Et nous nous sommes perdus de vue quelques années plus tard, après son déménagement, effectivement (mais je suis en partie responsable, je n'ai pas fait l'effort de conserver le contact, procrastination, procrastination... ).
Et récemment, je suis venu sur Bordeaux suivre une femme qui m'a quitté et je me suis retrouvé seul dans une ville inconnue. J'ai connu une femme qui est toujours ma seule amie ici, en quatre ans. Nous avons même vécu en coloc' pendant deux ans, et j'ai commencé à tomber amoureux d'elle après la coloc'. Mais elle n'est pas intéressée non plus. En revanche, là, je sais que même si je déménage ou qu'elle le fait un jour, nous resterons en contact.
Edit parce que j'ai oublié la conclusion, le plus important. Garder le contact demande parfois un effort, c'est vrai, "loin des yeux, loin du coeur", mais c'est à vous de voir si vous voulez garder ce contact. Parfois, quand on n'est pas bien dans sa peau, quand on déprime, etc. on ne veut pas faire l'effort. C'est alors à l'autre de faire cet effort malgré ses propres doutes (il/elle ne veut plus me parler, c'est sûr !). C'est ça aussi, l'amitié.
Ainaelin- Messages : 4287
Date d'inscription : 07/04/2013
Re: Peur de la perdre
C'est bien que tu lui aies demandé de rester. Au moins, tu seras tranquille avec toi-même, tu seras allé au bout des choses. Tu verras avec le temps, tu te sentiras mieux!
anianka05- Messages : 987
Date d'inscription : 08/03/2013
Localisation : Toulouse, dans un corps fait de chair et d'os (je crois...)
Re: Peur de la perdre
Je ne peux apporter ici que se que je suis en train de vivre, ce n’est pas la même histoire, mais moi aussi, j’ai peur de la perdre.
Je ne suis pas le genre à tomber amoureux tous les quatre matins. Les femmes que j’ai aimé dans ma vie, je peux les compter sur les doigts d’une seule mains.
Mais je suis tombé amoureux d’une Zèbrette.
Non ce ne fut pas un coup de foudre, en tout cas pas dans le sens que la plupart l’entendent.
Je l’ai rencontré il y a un peu moins d’un an chez un ami. Rencontre classique un barbecue raté, un cochon qui s’échappe et des discutions sympas.
Elle m’a de suite plus, non pas attiré, plus, quelqu’un d’intéressant, quelqu’un avec qui j’avais des choses à partager (elle venait de d’apprendre ça zèbritude).
Nous nous sommes vu de temps en temps, par intérêt commun pour certaines activités. Puis plus souvent. Pour finir par des nuits blanches à s’envoyer des textos que seul nous pouvions comprendre. J’étais devenu un ami pour elle, et voulais en être un moi aussi.
Mais j’ai senti, je me suis rendu compte que je n’étais pas le même que quelque chose était en train de monter derrière cette porte… j'était bien avec elle, le temps s’arrêtait, elle me manquait des la seconde ou on se séparait, je ne pouvais m’empêcher de penser à elle tout le temps, et chaque fois que je la voyait ou que je recevais un texto, tout s’apaisait. J’avais pourtant posé des scellés solides sur cette porte, j’avais mis une armoire devant pour être sûr de ne plus la voir et l’oublier. Mais rien à faire, ce flot de sentiments incontrôlés, et incontrôlables l’ont faite voler en éclats. Je me suis mis à l’aimer.
Je ne sais pas aimer, je ne sais qu’être amoureux, je suis dépourvu de régulateur, c’est ON ou OFF pas de juste milieu, pas de raison, pas de limites. Alors je donne tout, tout ce que je suis, tout ce que je ressens et je n’attends rien en retour.
Elle ne voulait qu’un ami, mais moi, je ne pouvais pas n’être que cela.
Un soir comme un autre, nous avons diné chez elle comme nous le faisions de temps en temps mais ce soir là je lui ai dit, je lui ai tout dis, et comme trop souvent dans ma vie, elle m’a répondu que ce qu’elle ressentait pour moi n’était pas ce que j’attendais d’elle… je n’attendais rien d’elle !
Je voulais juste être moi, être là, avec elle pour elle, et lui donner ce qu’elle souhaitait le plus au monde ‘être aimé’…
Nous avons dérapé ce soir là. Je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas qui à fait le premier pas, qui a provoqué la chute, et je ne veux pas le savoir. Cette chute a duré trois mois, nous nous sommes retrouvé dans ce que nous avons appelé une non-relation, elle prenait ce dont elle avait besoin, l’amour. Et moi je pouvais faire ce que je fais le mieux, donner.
J’ai vécu des moments merveilleux, fait de rien, juste le fait de la tenir dans mes bras quand elle en avait besoin, passer des heures à rien faire ma main sur son ventre à la regarder dormir, parce qu’elle ne voulait pas être seule et tous ces petit moment partagé… (je me demande aujourd’hui si je n’ai pas été juste un égoïste, si ces moment étaient réellement partagé ou si tout cela n’était qu’une illusion)
Mais elle n’était pas prête à ça, et elle à commencé à culpabiliser, à se dire que ce qu’elle me faisait n’était pas bien, elle pensait me faire souffrir, que je voulais plus (je ne voulais rien juste pouvoir continuer à donner), alors elle c’est menti pour pouvoir me rendre une part de ce que je lui avais offert, elle a essayé de changer la non-relation en relation (je ne sais ça que depuis peu) et tout c’est effondré, et comme dit la petite histoire « ce qui fait mal, c’est pas la chute, c’est l’atterrissage. »
Nous nous sommes retrouvé dans une situation stupide d’un couple qui n’en était pas un, séparé et fâché (je passe les détails de cette non-rupture). Nous ne nous sommes plus vu ni adressé la parole pendant presque 2 mois.
Depuis peu, elle est revenu vers moi, et nous sommes à nouveau en train de nous rapprocher, mais je n’arrive toujours pas à n’être qu’un ami, je l’aime toujours autant si ce n’est plus encore, elle a grandi encore un peu dans sa nouvelle vie de Z et les rayures lui vont si bien.
Hier je lui ai dit que je ne pourrais pas ne pas être ce que je suis, que notre non-relation ne m’a jamais fait souffrir, qu’elle n’avait rien à me rendre, qu’elle n’avait pas à culpabiliser, ni avoir le sentiment d’avoir profité de moi, que la seule chose que je veux c’est lui donner ce dont elle a besoin, que je serais toujours là pour elle et si je dois retomber avec elle je le ferai et je le ferai les yeux ouvert, peu importe l’atterrissage, peu importe la douleur, peu importe le regard des autres, je le ferai pour elle, avec elle.
Aujourd’hui je ai peur de la perdre à nouveau, peur qu’elle ne puisse comprendre, peur qu’elle ne soit toujours pas prête. Mais elle à beaucoup changé en seulement deux mois, alors je veux y croire… je veux juste être moi avec elle.
Je ne suis pas le genre à tomber amoureux tous les quatre matins. Les femmes que j’ai aimé dans ma vie, je peux les compter sur les doigts d’une seule mains.
Mais je suis tombé amoureux d’une Zèbrette.
Non ce ne fut pas un coup de foudre, en tout cas pas dans le sens que la plupart l’entendent.
Je l’ai rencontré il y a un peu moins d’un an chez un ami. Rencontre classique un barbecue raté, un cochon qui s’échappe et des discutions sympas.
Elle m’a de suite plus, non pas attiré, plus, quelqu’un d’intéressant, quelqu’un avec qui j’avais des choses à partager (elle venait de d’apprendre ça zèbritude).
Nous nous sommes vu de temps en temps, par intérêt commun pour certaines activités. Puis plus souvent. Pour finir par des nuits blanches à s’envoyer des textos que seul nous pouvions comprendre. J’étais devenu un ami pour elle, et voulais en être un moi aussi.
Mais j’ai senti, je me suis rendu compte que je n’étais pas le même que quelque chose était en train de monter derrière cette porte… j'était bien avec elle, le temps s’arrêtait, elle me manquait des la seconde ou on se séparait, je ne pouvais m’empêcher de penser à elle tout le temps, et chaque fois que je la voyait ou que je recevais un texto, tout s’apaisait. J’avais pourtant posé des scellés solides sur cette porte, j’avais mis une armoire devant pour être sûr de ne plus la voir et l’oublier. Mais rien à faire, ce flot de sentiments incontrôlés, et incontrôlables l’ont faite voler en éclats. Je me suis mis à l’aimer.
Je ne sais pas aimer, je ne sais qu’être amoureux, je suis dépourvu de régulateur, c’est ON ou OFF pas de juste milieu, pas de raison, pas de limites. Alors je donne tout, tout ce que je suis, tout ce que je ressens et je n’attends rien en retour.
Elle ne voulait qu’un ami, mais moi, je ne pouvais pas n’être que cela.
Un soir comme un autre, nous avons diné chez elle comme nous le faisions de temps en temps mais ce soir là je lui ai dit, je lui ai tout dis, et comme trop souvent dans ma vie, elle m’a répondu que ce qu’elle ressentait pour moi n’était pas ce que j’attendais d’elle… je n’attendais rien d’elle !
Je voulais juste être moi, être là, avec elle pour elle, et lui donner ce qu’elle souhaitait le plus au monde ‘être aimé’…
Nous avons dérapé ce soir là. Je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas qui à fait le premier pas, qui a provoqué la chute, et je ne veux pas le savoir. Cette chute a duré trois mois, nous nous sommes retrouvé dans ce que nous avons appelé une non-relation, elle prenait ce dont elle avait besoin, l’amour. Et moi je pouvais faire ce que je fais le mieux, donner.
J’ai vécu des moments merveilleux, fait de rien, juste le fait de la tenir dans mes bras quand elle en avait besoin, passer des heures à rien faire ma main sur son ventre à la regarder dormir, parce qu’elle ne voulait pas être seule et tous ces petit moment partagé… (je me demande aujourd’hui si je n’ai pas été juste un égoïste, si ces moment étaient réellement partagé ou si tout cela n’était qu’une illusion)
Mais elle n’était pas prête à ça, et elle à commencé à culpabiliser, à se dire que ce qu’elle me faisait n’était pas bien, elle pensait me faire souffrir, que je voulais plus (je ne voulais rien juste pouvoir continuer à donner), alors elle c’est menti pour pouvoir me rendre une part de ce que je lui avais offert, elle a essayé de changer la non-relation en relation (je ne sais ça que depuis peu) et tout c’est effondré, et comme dit la petite histoire « ce qui fait mal, c’est pas la chute, c’est l’atterrissage. »
Nous nous sommes retrouvé dans une situation stupide d’un couple qui n’en était pas un, séparé et fâché (je passe les détails de cette non-rupture). Nous ne nous sommes plus vu ni adressé la parole pendant presque 2 mois.
Depuis peu, elle est revenu vers moi, et nous sommes à nouveau en train de nous rapprocher, mais je n’arrive toujours pas à n’être qu’un ami, je l’aime toujours autant si ce n’est plus encore, elle a grandi encore un peu dans sa nouvelle vie de Z et les rayures lui vont si bien.
Hier je lui ai dit que je ne pourrais pas ne pas être ce que je suis, que notre non-relation ne m’a jamais fait souffrir, qu’elle n’avait rien à me rendre, qu’elle n’avait pas à culpabiliser, ni avoir le sentiment d’avoir profité de moi, que la seule chose que je veux c’est lui donner ce dont elle a besoin, que je serais toujours là pour elle et si je dois retomber avec elle je le ferai et je le ferai les yeux ouvert, peu importe l’atterrissage, peu importe la douleur, peu importe le regard des autres, je le ferai pour elle, avec elle.
Aujourd’hui je ai peur de la perdre à nouveau, peur qu’elle ne puisse comprendre, peur qu’elle ne soit toujours pas prête. Mais elle à beaucoup changé en seulement deux mois, alors je veux y croire… je veux juste être moi avec elle.
Ragondin- Messages : 23
Date d'inscription : 08/05/2013
Age : 47
Localisation : quelque part entre Toulouse et les étoiles
Re: Peur de la perdre
Quand on est de l’autre côté de la barrière, la peur est exactement la même, pour résumer :
« Je t’adore mais je ne t’aime pas et te perdre, perdre cet amour que tu me donnes m’est insupportable… mais je ne peux, je ne peux te donner ce que tu me donnes, il y a des sentiments oui, il y a des sentiments mais ce ne sont pas ceux qui (me font monter aux rideaux)… Je ne peux pas te faire vivre ça… je sais que tu es là que tu me décrocherais la lune mais… moi j’en suis incapable et pourtant te perdre me serais insupportable… ».
Comment expliquer ça s’en paraitre amoureux quand l’autre l’est… Et de surcroit quand il s’agit d’un Z et qu’on sait qu’on peut le blesser par chacun de nos mots …
Ce soir, il m’a fait pleurer… Et certainement le déclic qui fait mon post… Une chanson, juste une chanson qui résume tout ce que je lui ai apporté, tout ce que je lui apporte et … j’ai perdu mes mots, je n’ai répondu à son (déballage) seulement par un merci… Un merci … si peut face à tout ce qu’il m’a dit… Face à l’Ami qu’il est pour moi … je ne veux pas le perdre non plus mais… Ne sommes nous pas dans une relation malsaine ?
Nous avons fait le choix de l’honnêteté… peut-être une bonne chose mais est-ce la solution… nous nous disons tout, il est capable de glisser un « c’est pour ça que je suis amoureux de toi » dans une discussion, je ne sais si c’est la solution mais nous avons fait le choix de ne pas nous perdre… Alors j’accepte la douleur dans mon corps quand il me dit ce genre de phrase et il accepte que je ne sois pas avec lui, que je le mette dehors à pas d’heure alors qu’il veut dormir avec moi… Je sais que dormir ensemble n’est rien mais… je ne peux pour le moment… ses sentiments réveillent en moi celle qui veut croquer pas celle qui aime… Et je ne peux lui faire ça … il est important pour moi … Pourtant il accepterait, il accepterait tellement venant de moi et je ne veux pas profiter de lui … je ne veux pas retomber dans ce schéma où à un moment donner il y a des choix à faire… il est beaucoup pour moi et je ne veux pas le perdre non plus…
Quand je ne suis pas bien il est là, quand il n’est pas bien je suis là… Il est mon ami et tellement plus encore… certainement comme toi vilain_petit_canard, mon seul ami… Il m’a toujours percée, a toujours vu au-delà de mes masques et su voir qui j’étais réellement…
Je pense, peut-être à tort que la franchise, l’honnêteté est le meilleur des choix dans se genre de situation…
« Je t’adore mais je ne t’aime pas et te perdre, perdre cet amour que tu me donnes m’est insupportable… mais je ne peux, je ne peux te donner ce que tu me donnes, il y a des sentiments oui, il y a des sentiments mais ce ne sont pas ceux qui (me font monter aux rideaux)… Je ne peux pas te faire vivre ça… je sais que tu es là que tu me décrocherais la lune mais… moi j’en suis incapable et pourtant te perdre me serais insupportable… ».
Comment expliquer ça s’en paraitre amoureux quand l’autre l’est… Et de surcroit quand il s’agit d’un Z et qu’on sait qu’on peut le blesser par chacun de nos mots …
Ce soir, il m’a fait pleurer… Et certainement le déclic qui fait mon post… Une chanson, juste une chanson qui résume tout ce que je lui ai apporté, tout ce que je lui apporte et … j’ai perdu mes mots, je n’ai répondu à son (déballage) seulement par un merci… Un merci … si peut face à tout ce qu’il m’a dit… Face à l’Ami qu’il est pour moi … je ne veux pas le perdre non plus mais… Ne sommes nous pas dans une relation malsaine ?
Nous avons fait le choix de l’honnêteté… peut-être une bonne chose mais est-ce la solution… nous nous disons tout, il est capable de glisser un « c’est pour ça que je suis amoureux de toi » dans une discussion, je ne sais si c’est la solution mais nous avons fait le choix de ne pas nous perdre… Alors j’accepte la douleur dans mon corps quand il me dit ce genre de phrase et il accepte que je ne sois pas avec lui, que je le mette dehors à pas d’heure alors qu’il veut dormir avec moi… Je sais que dormir ensemble n’est rien mais… je ne peux pour le moment… ses sentiments réveillent en moi celle qui veut croquer pas celle qui aime… Et je ne peux lui faire ça … il est important pour moi … Pourtant il accepterait, il accepterait tellement venant de moi et je ne veux pas profiter de lui … je ne veux pas retomber dans ce schéma où à un moment donner il y a des choix à faire… il est beaucoup pour moi et je ne veux pas le perdre non plus…
Quand je ne suis pas bien il est là, quand il n’est pas bien je suis là… Il est mon ami et tellement plus encore… certainement comme toi vilain_petit_canard, mon seul ami… Il m’a toujours percée, a toujours vu au-delà de mes masques et su voir qui j’étais réellement…
Je pense, peut-être à tort que la franchise, l’honnêteté est le meilleur des choix dans se genre de situation…
Oxy- Messages : 23
Date d'inscription : 04/05/2013
Age : 45
Localisation : Toulouse
Re: Peur de la perdre
Merci à vous deux Ragondin et Oxy. Vos témoignages m'ont beaucoup ému.
J'ai eu peur de faire preuve d'égoïsme ces derniers jours avec elle. Elle m'a dit douter depuis quelques temps, avoir peur de partir, peur de se tromper. Pourquoi? Elle m'a avoué avoir peur elle aussi de me perdre. Peur que la distance change notre relation. Elle s'est même disputé avec son mari, après lui avoir parlé de ce qu'elle ressentait. En entendant ces mots, mon coeur n'a fait qu'un bon, j'étais heureux de les entendre, même si je savais qu'elle en souffrait. Je voulais la prendre dans mes bras, la serrer fort, mais je ne l'ai pas fait. Je l'ai simplement réconfortée, en lui disant que je serais toujours là pour elle, quoi qu'il se passe.
Voyant qu'elle souffrait toujours et que mon état émotionnel se dégradait petit à petit, j'ai agit. Je suis parti quelques jours loin d'elle, et je ne lui ai pas donné de nouvelles durant tout ce temps. Je voulais qu'elle voit (et surtout moi) que l'on pouvait vivre l'un sans l'autre quelques temps. Je voulais vraiment m'en convaincre.
La semaine loin d'elle a été horrible. Je n'ai pas su l'oublier. Cent fois j'ai pris mon téléphone, voulant l'appeler, mais je ne l'ai pas fait. Finalement je suis revenu hier soir, et je l'ai appelé tout de suite. Mais elle n'a pas répondu...
Je n'ai pas dormi de la nuit, des milliards de question m'ont traversé l'esprit. Est-ce qu'elle a réussi à vivre sans moi finalement? Est-ce qu'elle n'a pas supporté ma décision de m'absenter? Où est-elle et avec qui? Pourquoi ne m'a t'elle pas répondu, ni rappelé?
Ce matin, la première chose que j'ai faite c'est de regarder mes messages sur mon téléphone... toujours rien... J'ai pleuré comme un imbécile. Qu'est-ce que j'avais pu croire? Elle a déjà sa vie, je ne suis qu'un ami. J'ai été idiot de la vouloir pour moi tout seul. C'est avec une mine dépitée que je suis parti au travail, le coeur meurtri par un coup terrible. Je n'ai parlé à personne, n'ai répondu à aucune question. De toute façon personne ne comprendrait.
Il était à peine midi quand j'ai reçu un sms. J'ai sauté sur le téléphone comme un accro au tabac en manque. C'était bien elle: "Es-tu rentré?". Je l'ai appelé tout de suite et j'ai été ravi d'entendre sa voix. Elle n'avais pas vu mon appel d'hier. Nous avons parlé plus d'une heure et demie pour nous rendre compte qu'on ressentait l'un envers l'autre exactement la même chose, les mêmes craintes, la même amitié ambiguë. Je sais maintenant que même si elle part je ne la perdrais pas, nous tenons trop l'un à l'autre... Mais l'éloignement sera dur à supporter, ça c'est certain.
J'ai eu peur de faire preuve d'égoïsme ces derniers jours avec elle. Elle m'a dit douter depuis quelques temps, avoir peur de partir, peur de se tromper. Pourquoi? Elle m'a avoué avoir peur elle aussi de me perdre. Peur que la distance change notre relation. Elle s'est même disputé avec son mari, après lui avoir parlé de ce qu'elle ressentait. En entendant ces mots, mon coeur n'a fait qu'un bon, j'étais heureux de les entendre, même si je savais qu'elle en souffrait. Je voulais la prendre dans mes bras, la serrer fort, mais je ne l'ai pas fait. Je l'ai simplement réconfortée, en lui disant que je serais toujours là pour elle, quoi qu'il se passe.
Voyant qu'elle souffrait toujours et que mon état émotionnel se dégradait petit à petit, j'ai agit. Je suis parti quelques jours loin d'elle, et je ne lui ai pas donné de nouvelles durant tout ce temps. Je voulais qu'elle voit (et surtout moi) que l'on pouvait vivre l'un sans l'autre quelques temps. Je voulais vraiment m'en convaincre.
La semaine loin d'elle a été horrible. Je n'ai pas su l'oublier. Cent fois j'ai pris mon téléphone, voulant l'appeler, mais je ne l'ai pas fait. Finalement je suis revenu hier soir, et je l'ai appelé tout de suite. Mais elle n'a pas répondu...
Je n'ai pas dormi de la nuit, des milliards de question m'ont traversé l'esprit. Est-ce qu'elle a réussi à vivre sans moi finalement? Est-ce qu'elle n'a pas supporté ma décision de m'absenter? Où est-elle et avec qui? Pourquoi ne m'a t'elle pas répondu, ni rappelé?
Ce matin, la première chose que j'ai faite c'est de regarder mes messages sur mon téléphone... toujours rien... J'ai pleuré comme un imbécile. Qu'est-ce que j'avais pu croire? Elle a déjà sa vie, je ne suis qu'un ami. J'ai été idiot de la vouloir pour moi tout seul. C'est avec une mine dépitée que je suis parti au travail, le coeur meurtri par un coup terrible. Je n'ai parlé à personne, n'ai répondu à aucune question. De toute façon personne ne comprendrait.
Il était à peine midi quand j'ai reçu un sms. J'ai sauté sur le téléphone comme un accro au tabac en manque. C'était bien elle: "Es-tu rentré?". Je l'ai appelé tout de suite et j'ai été ravi d'entendre sa voix. Elle n'avais pas vu mon appel d'hier. Nous avons parlé plus d'une heure et demie pour nous rendre compte qu'on ressentait l'un envers l'autre exactement la même chose, les mêmes craintes, la même amitié ambiguë. Je sais maintenant que même si elle part je ne la perdrais pas, nous tenons trop l'un à l'autre... Mais l'éloignement sera dur à supporter, ça c'est certain.
vilain_petit_canard- Messages : 23
Date d'inscription : 15/05/2013
Re: Peur de la perdre
Tu peux maintenant changer ton pseudo en "joli petit canard"...
Ainaelin- Messages : 4287
Date d'inscription : 07/04/2013
Re: Peur de la perdre
Ainaelin a écrit:Tu peux maintenant changer ton pseudo en "joli petit canard"...
Si seulement la vie était aussi facile qu'un changement de pseudo.
J'ai lu des mots attribué à Bouddha aujourd'hui sur FB (on lui attribue beaucoup de choses à cet homme):
"Un homme alla voir Bouddha et lui dit:
- Bouddha, je veux être heureux! montre-moi comment y parvenir
- Enlève le "je" car c'est l'égo, et enlève le "veux" car c'est l'envie. Il te restera alors le bonheur"
ça a pourtant l'air si simple dit comme ça
vilain_petit_canard- Messages : 23
Date d'inscription : 15/05/2013
Re: Peur de la perdre
vilain_petit_canard a écrit:Ainaelin a écrit:Tu peux maintenant changer ton pseudo en "joli petit canard"...
Si seulement la vie était aussi facile qu'un changement de pseudo.
Il est certain que ce n'est pas aussi facile, mais c'est déjà un premier pas que de se considérer positivement.
Ainaelin- Messages : 4287
Date d'inscription : 07/04/2013
Re: Peur de la perdre
"commence par être ton propre ami et apprends à t'aimer tel que tu es"? Oui c'est quelque chose que j'essai en vain d'appliquer depuis quelques temps déjà. Mais je ne me sens bien qu'à travers elle. Et quand j'analyse cet état de fait, je vois que je m'enferme peu à peu dans ce qu'on appelle l'abandonnisme.
Certes j'ai fait un grand pas en acceptant qu'elle parte, mais c'est surtout parce qu'elle a réussi à me convaincre que notre relation perdurera malgré la distance, pas parce j'ai progressé dans l'acceptation de moi.
Certes j'ai fait un grand pas en acceptant qu'elle parte, mais c'est surtout parce qu'elle a réussi à me convaincre que notre relation perdurera malgré la distance, pas parce j'ai progressé dans l'acceptation de moi.
vilain_petit_canard- Messages : 23
Date d'inscription : 15/05/2013
Re: Peur de la perdre
dur , mais parfois la séparation claire radicale est la meilleure solution , je l'ai vécu. Ami et amour amoureux cela finit rarement bien ...
Pour ma part je fais le choix de ne plus être ami de mon zèbre , j'en ai trop souffert ! j'ai fais le choix d'être libre et de me donner une chance de trouver quelque chose de beau et de simple , plutôt que de me détruire !
6 mois après , je me sens libre et plus apaisée et je ne regrette pas ce choix " adulte" , parce que l'amour est évident et partagé , sinon il est illusions et douleur ...
Pour ma part je fais le choix de ne plus être ami de mon zèbre , j'en ai trop souffert ! j'ai fais le choix d'être libre et de me donner une chance de trouver quelque chose de beau et de simple , plutôt que de me détruire !
6 mois après , je me sens libre et plus apaisée et je ne regrette pas ce choix " adulte" , parce que l'amour est évident et partagé , sinon il est illusions et douleur ...
zozo- Messages : 39
Date d'inscription : 05/06/2013
Age : 49
Localisation : Toulouse la plus belle ville du monde la premiere pas la seconde !
Re: Peur de la perdre
Bonjour,
mon avis n'est pas requis dans ces quasi-appartés, pourtant je brule d'envie de donner à voir une dimension non immédiatement apparente que je crois centrale.
Me voilà donc parti pour un petit hors sujet qui, je le crains, ne sera pas d'une grande aide aux présents sur ce fil.
Je voudrais mentionner que je suis un ami de deux zèbres qui viennent d'exposer leurs "tripes" sous vos yeux.
Je veux saluer votre courage ainsi que votre attachement à l'authentique, le vrai. Soyez justement fiers de cet inédit !
Ainsi, ce dont il est question en ces affaires est encore et toujours la relation individu-société et donc les relations individu-individu.
Je lis ici des gens aux prises avec des émotions difficilement surmontables car l'Attendu de chacun, son positionnement relatif à la normative société est unique par définition.
Il/elle rencontre une autre personne, unique également quant à son propre référencement, ses propres projections.
Le dérangement vient de l'impossibilité de vivre "en grand" une histoire qui pour au moins l'un des deux est "trop !" voire les deux.
Tout se passe comme si les frontières morales de chacun, aux porosités différentes, agissaient comme un frein, créant de facto un alignement sur le plus moralement contraint des deux, inhibant donc celui/celle qui tenterait bien une aventure plus débridée.
Or la morale n'est pas universelle.
Elle se constitue et fluctue localement (espace & temps) dans une société. Les disparités au sein des ethnies sont immenses à propos de la morale.
ex : - les inuits ne réservent-ils pas le meilleur igloo "garni" de la meilleur femme du groupe au voyageur de passage ?
- la polygamie n'est-elle pas pratiquée en de nombreux endroits du monde ?
- les femmes japonaises ne défilent-elles pas dans la rue (dizaines de milliers) pour dire à leurs mari que trop de travail nuit à la conjugalité ?
- la grande bourgeoisie internationale ne privilégie-t-elle pas les unions entre cousins ?
- et plus lointainement encore, l'inceste ou la fidélité à vie n'existent-t-ils pas dans la nature ? Nous y sommes "en plein" avec l'opposition nature-culture.
Nous sommes les petits acteurs de la société, mais en retour la société nous agit.
La morale, les moeurs sont garants d'une fixité de la société.
Cela évolue très lentement mais aussi par bonds, comme les révolutions scientifiques. Effets de seuils et effets boule de neige . . .
La société française d'ici et maintenant peine déjà à légiférer pour la reconnaissance du mariage pour tous alors que l'usage l'a devancé de plusieurs décennies. Que dire aussi du déni des monoparentaux (quand 2 enfants sur trois naissent hors mariage) et pire encore du "métier" de maman ?
Nous (ce topic) serions donc des gens pour qui le carcan idéologique des années 50-60 "famille/travail/patrie" ne peut plus rendre compte des existences d'aujourd'hui, en cause, une rigidité d'un autre temps.
Nos grands-mères se voyaient assigner un "mari-pour-la-vie" dès la puberté par une institution idéologique du tous par tous. Et gare aux à-côtés !
Aujourd'hui une femme mariée s'autorise tout naturellement la naissance et l'épanouissement en elle d'un sentiment amoureux pour un autre que le père de ses enfants.
Aujourd'hui un(e) jeune adulte peut percevoir en lui et dire dans sa famille ce qu'il/elle ressent (désir) pour les humains de son propre sexe.
Aujourd'hui des centaines de milliers d'enfants ont d'ores et déjà beaucoup plus que quatre grand-parents.
Les choses ont quand même pas mal bougé ces dernières années. Nous aurons à l'esprit la libération de la femme, l'égalité des sexes, la maitrise de la procréation, les divorces-minute . . .
Mais la sphère du privé demeure un grand tabou.
Au coeur de cette tourmente, il y a un verrou, le couple.
Le couple représente LA menace de la boucle individu-famille-société.
Et pourtant cela fonctionne de moins en moins, le modèle semble cassé.
Ainsi, autre chose est forcément en cours d'invention, qui redéfinira totalement les places de chacun, leurs interactions.
Pour des raisons paraissant égoïstes des adultes, la représentation (et son investissement) de l'enfant (société de demain) en seront définitivement bouleversés. Demain se fait aujourd'hui n'est ce pas ?
Reproduction ou invention, voilà le Y où nous sommes en ce début de 21° siècle.
La norme, la référence à ce-qu'il-faut-faire-ou-être a fini d'être totalement opérant. La projection basique du type réussite professionnelle/sociale financière et leurs découlements habituels (foyer, enfants, toit propriétaire, balançoire, vacances à la mer, retraite paisible près de la pharmacie . . .) sont à re-construire. Le libre arbitre nous échoit, mais quel courage il faut avoir !
Alors la question centrale redevient : (de mon nombril vers l'humanité)
- Qu'est ce qui est important ? sous-entendant : que suis-je en train de construire ?
=> Pour moi maintenant
=> pour nous (deux) pour quelques temps
=> pour nous, les enfants et la famille au sens large
=> pour nous la société
=>pour elle, la société de demain
moi qui prends dans la gueule la responsabilité que la société ne prend plus ; l'argent a remplacé le curé, le bistrot, la place du village, le bon voisinage, le législatif, l'idéal social . . .
Et les zèbres dans tout ça ?
Si je devais poursuivre, je parlerais de Fonctions et de fragments de l'univers.
Mais j'ai suffisamment pollué ce topic pour ma bête humeur.
Je vais me faire oublier un peu, l'amour ne devrait pas être que souffrance. Nous vivrons mieux un jour . . . quand l'humain aura repris sa juste place.
Bonjour
mon avis n'est pas requis dans ces quasi-appartés, pourtant je brule d'envie de donner à voir une dimension non immédiatement apparente que je crois centrale.
Me voilà donc parti pour un petit hors sujet qui, je le crains, ne sera pas d'une grande aide aux présents sur ce fil.
Je voudrais mentionner que je suis un ami de deux zèbres qui viennent d'exposer leurs "tripes" sous vos yeux.
Je veux saluer votre courage ainsi que votre attachement à l'authentique, le vrai. Soyez justement fiers de cet inédit !
Ainsi, ce dont il est question en ces affaires est encore et toujours la relation individu-société et donc les relations individu-individu.
Je lis ici des gens aux prises avec des émotions difficilement surmontables car l'Attendu de chacun, son positionnement relatif à la normative société est unique par définition.
Il/elle rencontre une autre personne, unique également quant à son propre référencement, ses propres projections.
Le dérangement vient de l'impossibilité de vivre "en grand" une histoire qui pour au moins l'un des deux est "trop !" voire les deux.
Tout se passe comme si les frontières morales de chacun, aux porosités différentes, agissaient comme un frein, créant de facto un alignement sur le plus moralement contraint des deux, inhibant donc celui/celle qui tenterait bien une aventure plus débridée.
Or la morale n'est pas universelle.
Elle se constitue et fluctue localement (espace & temps) dans une société. Les disparités au sein des ethnies sont immenses à propos de la morale.
ex : - les inuits ne réservent-ils pas le meilleur igloo "garni" de la meilleur femme du groupe au voyageur de passage ?
- la polygamie n'est-elle pas pratiquée en de nombreux endroits du monde ?
- les femmes japonaises ne défilent-elles pas dans la rue (dizaines de milliers) pour dire à leurs mari que trop de travail nuit à la conjugalité ?
- la grande bourgeoisie internationale ne privilégie-t-elle pas les unions entre cousins ?
- et plus lointainement encore, l'inceste ou la fidélité à vie n'existent-t-ils pas dans la nature ? Nous y sommes "en plein" avec l'opposition nature-culture.
Nous sommes les petits acteurs de la société, mais en retour la société nous agit.
La morale, les moeurs sont garants d'une fixité de la société.
Cela évolue très lentement mais aussi par bonds, comme les révolutions scientifiques. Effets de seuils et effets boule de neige . . .
La société française d'ici et maintenant peine déjà à légiférer pour la reconnaissance du mariage pour tous alors que l'usage l'a devancé de plusieurs décennies. Que dire aussi du déni des monoparentaux (quand 2 enfants sur trois naissent hors mariage) et pire encore du "métier" de maman ?
Nous (ce topic) serions donc des gens pour qui le carcan idéologique des années 50-60 "famille/travail/patrie" ne peut plus rendre compte des existences d'aujourd'hui, en cause, une rigidité d'un autre temps.
Nos grands-mères se voyaient assigner un "mari-pour-la-vie" dès la puberté par une institution idéologique du tous par tous. Et gare aux à-côtés !
Aujourd'hui une femme mariée s'autorise tout naturellement la naissance et l'épanouissement en elle d'un sentiment amoureux pour un autre que le père de ses enfants.
Aujourd'hui un(e) jeune adulte peut percevoir en lui et dire dans sa famille ce qu'il/elle ressent (désir) pour les humains de son propre sexe.
Aujourd'hui des centaines de milliers d'enfants ont d'ores et déjà beaucoup plus que quatre grand-parents.
Les choses ont quand même pas mal bougé ces dernières années. Nous aurons à l'esprit la libération de la femme, l'égalité des sexes, la maitrise de la procréation, les divorces-minute . . .
Mais la sphère du privé demeure un grand tabou.
Au coeur de cette tourmente, il y a un verrou, le couple.
Le couple représente LA menace de la boucle individu-famille-société.
Et pourtant cela fonctionne de moins en moins, le modèle semble cassé.
Ainsi, autre chose est forcément en cours d'invention, qui redéfinira totalement les places de chacun, leurs interactions.
Pour des raisons paraissant égoïstes des adultes, la représentation (et son investissement) de l'enfant (société de demain) en seront définitivement bouleversés. Demain se fait aujourd'hui n'est ce pas ?
Reproduction ou invention, voilà le Y où nous sommes en ce début de 21° siècle.
La norme, la référence à ce-qu'il-faut-faire-ou-être a fini d'être totalement opérant. La projection basique du type réussite professionnelle/sociale financière et leurs découlements habituels (foyer, enfants, toit propriétaire, balançoire, vacances à la mer, retraite paisible près de la pharmacie . . .) sont à re-construire. Le libre arbitre nous échoit, mais quel courage il faut avoir !
Alors la question centrale redevient : (de mon nombril vers l'humanité)
- Qu'est ce qui est important ? sous-entendant : que suis-je en train de construire ?
=> Pour moi maintenant
=> pour nous (deux) pour quelques temps
=> pour nous, les enfants et la famille au sens large
=> pour nous la société
=>pour elle, la société de demain
moi qui prends dans la gueule la responsabilité que la société ne prend plus ; l'argent a remplacé le curé, le bistrot, la place du village, le bon voisinage, le législatif, l'idéal social . . .
Et les zèbres dans tout ça ?
Si je devais poursuivre, je parlerais de Fonctions et de fragments de l'univers.
Mais j'ai suffisamment pollué ce topic pour ma bête humeur.
Je vais me faire oublier un peu, l'amour ne devrait pas être que souffrance. Nous vivrons mieux un jour . . . quand l'humain aura repris sa juste place.
Bonjour
Philément- Messages : 40
Date d'inscription : 18/04/2013
Localisation : Environs toulousains
Re: Peur de la perdre
Merci à toi Vilain-Petit-Canard,
sans ton histoire je n'aurais jamais pu sortir ce que j'ai sur le cœur depuis trop longtemps, et bien trop de choses seraient restées enfouies. J'aurai surement refermé la porte sans ton témoignage. Je l'aurai verrouillée, blindée, et murée certainement. Je l'aurais certainement perdu un jour. ma façon de voir notre 'relation' (ou non-relation ou truc bizarre ou ce que vous voulez ) et différente aujourd'hui, et grâce à toi. Ça fait du bien de ne pas se sentir seul dans cette situation
A cause de ce poney de Phil, qui ne sais pas tenir sa langue (et oui Philement, dans ces deux post il y avait trois histoires possibles, et par ton intervention tu en a tué deux. Ça pète un peu le charme non ?). Tu (vous) ne peux plus avoir de doute. Oui 'elle', c'est Oxy. Et tu nous a aidé bien plus que tu ne le penses.
Si ce que j'ai écrit a pu t'aider à ton tour ce n'est qu'un juste retour... si l’effet que cela a eu sur toi est aussi bénéfique que celui que tu à eu sur moi, alors j'en suis heureux.
encore merci.
sans ton histoire je n'aurais jamais pu sortir ce que j'ai sur le cœur depuis trop longtemps, et bien trop de choses seraient restées enfouies. J'aurai surement refermé la porte sans ton témoignage. Je l'aurai verrouillée, blindée, et murée certainement. Je l'aurais certainement perdu un jour. ma façon de voir notre 'relation' (ou non-relation ou truc bizarre ou ce que vous voulez ) et différente aujourd'hui, et grâce à toi. Ça fait du bien de ne pas se sentir seul dans cette situation
A cause de ce poney de Phil, qui ne sais pas tenir sa langue (et oui Philement, dans ces deux post il y avait trois histoires possibles, et par ton intervention tu en a tué deux. Ça pète un peu le charme non ?). Tu (vous) ne peux plus avoir de doute. Oui 'elle', c'est Oxy. Et tu nous a aidé bien plus que tu ne le penses.
Si ce que j'ai écrit a pu t'aider à ton tour ce n'est qu'un juste retour... si l’effet que cela a eu sur toi est aussi bénéfique que celui que tu à eu sur moi, alors j'en suis heureux.
encore merci.
Ragondin- Messages : 23
Date d'inscription : 08/05/2013
Age : 47
Localisation : quelque part entre Toulouse et les étoiles
Re: Peur de la perdre
Je tiens à te rassurer un peu Ragondin, j'avais deviné avant l'intervention de Phil, que ton histoire et celle d'Oxy était la même. C'est pour ça que ça m'a beaucoup touché.
Je suis heureux que tu ais pu t'exprimer librement, ici sur ce post, et peut-être aussi dans l'intimité avec Oxy, un peu grâce (à cause) de moi.
Merci à vous deux
Je suis heureux que tu ais pu t'exprimer librement, ici sur ce post, et peut-être aussi dans l'intimité avec Oxy, un peu grâce (à cause) de moi.
Merci à vous deux
vilain_petit_canard- Messages : 23
Date d'inscription : 15/05/2013
Re: Peur de la perdre
Grâce !!! Tu as été un élément déclencheur pour moi, pour accepter de réouvrir cette porte trop longtemps rester fermée.
Merci à toi pour cet anonymat que tu nous as offert, ce qui a permis aux premiers mots de courir sur la feuille puis enfin de les dire réellement ...
@ Zozo : j'entends et comprends tout ce que tu dis/écris mais (égoïste je suis et le conçois vis à vis de cette bizarritude que nous construisons) je ne suis pas prête à lui dire adieu... Peut-être un jour nous,il,je découvrirons que ce n'est pas la bonne solution et nos chemins se sépareront ....
@ Phi : fatiguée ... Un jour tu comprendras peut-être réellement le sens que m'évoque ce mot.... Un jour .....
Merci à toi pour cet anonymat que tu nous as offert, ce qui a permis aux premiers mots de courir sur la feuille puis enfin de les dire réellement ...
@ Zozo : j'entends et comprends tout ce que tu dis/écris mais (égoïste je suis et le conçois vis à vis de cette bizarritude que nous construisons) je ne suis pas prête à lui dire adieu... Peut-être un jour nous,il,je découvrirons que ce n'est pas la bonne solution et nos chemins se sépareront ....
@ Phi : fatiguée ... Un jour tu comprendras peut-être réellement le sens que m'évoque ce mot.... Un jour .....
Oxy- Messages : 23
Date d'inscription : 04/05/2013
Age : 45
Localisation : Toulouse
Re: Peur de la perdre
J'en profite aussi pour poster mon tourment.
Actuelelemnt, je suis en couple (meme si c'est bientot fini). Pour faire court ces derniers temps j'allais mal et la seule personne chez qui j'ai trouve du reconfort, c'etait ma belle soeur.
J'ai donc commencer a lui parler de mes souffrances. J'ai reussi a lui parler sans fard, sans masque. Je savais qu'elle ne me jugerait pas qu'elle n'irait pas le repeter. et puis elle voyait les choses la ou personne ne les voyait, elle comprenait pk je disais non, oui en public. Avec le temps et les echanges, j'ai vu qu'on voyait bien des choses pareils, qu'on avait des gouts communs... Et j'ai fini par tomber amoureux.
Petit a petit ca s'est developper. j'ai eut beau lutter car c'etait pas 'correct' vis a vis de ma copine, ca n'a pas marcher. J'ai l'impression que c'est la premiere fois que j'aime vraiment, entierement quelqu'un.
puis on a continuer a discuter a se voir aux reunion de famille. A chaque fois que je suis a ses cotes, je suis apaise, integre.
Et puis un jour, je lui ai dit, et sa reponse etait que c'etait pas possible, qu'elle n'avait pas ce que j'attendait d'elle (mais je n'attendais rien, elle m'avais deja offert ce que j'attendais) qu'elle etait trop jeune mentalement etc...
Tout ce que je souhaitais c'etait etre a ses cotes
Maintenant, je suis perdu. Je sais que ca ne tient qu'a moi de ne pas la perdre mais restait son ami m'est tellement douloureux et pourtant j'en creve d'envie. Au final, je sais plus quoi faire, j'ai l'impression de ne voir que de la souffrance dans les deux cas, c'est tellement absurde !
Actuelelemnt, je suis en couple (meme si c'est bientot fini). Pour faire court ces derniers temps j'allais mal et la seule personne chez qui j'ai trouve du reconfort, c'etait ma belle soeur.
J'ai donc commencer a lui parler de mes souffrances. J'ai reussi a lui parler sans fard, sans masque. Je savais qu'elle ne me jugerait pas qu'elle n'irait pas le repeter. et puis elle voyait les choses la ou personne ne les voyait, elle comprenait pk je disais non, oui en public. Avec le temps et les echanges, j'ai vu qu'on voyait bien des choses pareils, qu'on avait des gouts communs... Et j'ai fini par tomber amoureux.
Petit a petit ca s'est developper. j'ai eut beau lutter car c'etait pas 'correct' vis a vis de ma copine, ca n'a pas marcher. J'ai l'impression que c'est la premiere fois que j'aime vraiment, entierement quelqu'un.
puis on a continuer a discuter a se voir aux reunion de famille. A chaque fois que je suis a ses cotes, je suis apaise, integre.
Et puis un jour, je lui ai dit, et sa reponse etait que c'etait pas possible, qu'elle n'avait pas ce que j'attendait d'elle (mais je n'attendais rien, elle m'avais deja offert ce que j'attendais) qu'elle etait trop jeune mentalement etc...
Tout ce que je souhaitais c'etait etre a ses cotes
Maintenant, je suis perdu. Je sais que ca ne tient qu'a moi de ne pas la perdre mais restait son ami m'est tellement douloureux et pourtant j'en creve d'envie. Au final, je sais plus quoi faire, j'ai l'impression de ne voir que de la souffrance dans les deux cas, c'est tellement absurde !
staufenbach- Messages : 12
Date d'inscription : 04/06/2013
Re: Peur de la perdre
Oxy a écrit:Grâce !!! Tu as été un élément déclencheur pour moi, pour accepter de réouvrir cette porte trop longtemps rester fermée.
Merci à toi pour cet anonymat que tu nous as offert, ce qui a permis aux premiers mots de courir sur la feuille puis enfin de les dire réellement ...
Alors, j'en suis doublement heureux.
Aujourd'hui, votre histoire m'a touché, car comme l'a dit Ragondin, ça fait du bien de ne pas se sentir seul. Malheureusement, mon éternelle et trop envahissante morosité me tire vers le bas, et me fait voir la réalité douloureuse de ma situation. Apprendre de sa bouche que cette peur de l'éloignement, de cet abandon malgré nous, était aussi douloureux pour elle que pour moi, m'a soulagé, mais m'a aussi fait très mal. Je me suis écroulé, dos au mur de cette terrible farce qu'est la vie, tenant mon coeur au bout de mes doigts, fébrile et agonisant. Les ailes de mon âme se refermant doucement, m'isolant petit à petit du reste du monde, peut-être à jamais... Car oui, mon amie à jamais tu restera, mais ton départ fera de ma vie un enfer pavé de douleur.
Un jour, mon coeur devrait arrêter de prendre la parole, avant que mon anonymat ne vole en éclat...
vilain_petit_canard- Messages : 23
Date d'inscription : 15/05/2013
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