Oyez! Oyez!

Bonjour,

Linéarité de l'existence ?

La question est peut être d'une formulation ambigüe, mais elle est le socle de mes perceptions passées, "présentes" et futures au delà du "sens" social.
Ma présentation ne se veut pas évasive mais construite non pas en corrélation avec une apparenté d'un archétype enjolivé présentant ainsi ma "place"
au sein de cette structure sociale mais émanant d'une "pensée" intra-personnelle. Je navigue sur ce forum depuis bientôt un an sans réellement
participer mais observant les débats et les "constructions" argumentatives, car au delà d'une "filiation" virtuelle quant à ma présence, je demeure
bien souvent en retrait et cela se répercute sur différents plans mais également concernant ma construction identitaire.

Ayant connue quelques "erreurs" dans l'institution de choix quant à ma volonté d'appréhender une perspective d'évolution, j'ai bien souvent adopté une certaine bassesse
comportementale que j'excusais par diverses addictions qui depuis se sont "résorbées" par une prise conscience et une volonté d’éclore afin
de communiquer avec autrui car l'isolement est plus ardue à consentir au fil des années.


Le cadre temporel fut longtemps le seul repère que je pouvais conceptualiser et s'est révélé "destructeur" quant à la possibilité d'entreprendre des projets
qui se construisent ou matérialisent sur le long terme mais également l’essor de mon être. A ce jour, je redécouvre avec un certain envoûtement des plaisirs
simples qui émanent en mon être un sentiment de quiétude favorisant ainsi un développement de mes centres d'intérêts et une volonté inhérente à sublimer l'instant présent, car
les complications que j'ai pu rencontrer quant à mon état "palliatif" sont la conséquence d'un certain nihilisme et d'une perception déliquescente orchestrant ainsi
un déclin motivationnel et une monotonie harassante. (...)

Bonjour Horacle!

A ce jour, je redécouvre avec un certain envoûtement des plaisirs simples qui émanent en mon être un sentiment de quiétude favorisant ainsi un développement de mes centres d'intérêts et une volonté inhérente à sublimer l'instant présent, car les complications que j'ai pu rencontrer quant à mon état "palliatif" sont la conséquence d'un certain nihilisme et d'une perception déliquescente orchestrant ainsi un déclin motivationnel et une monotonie harassante. (...)

Je vois exactement de quoi tu parles! Ta manière d'exprimer ceci est tout à fait remarquable. C'est un plaisir de te lire.
Bienvenu (même si tu es là depuis beaucoup plus longtemps que moi!)

Merci pour ton accueil. Au plaisir de te lire.

Bonjour Horacle et bienvenue

C'est quoi tes plaisirs simples donc ?

Pour le moment, je profite de mes dernières semaines ou mois à organiser mes journées en fonction de ma "volonté" avant d'occuper une fonction sociale.

Je lis, navigue sur ce forum, pratique une activité sportive, écoute de la musique qui me contente amplement et prochainement participer de nouveau à des IRL.

Rhaaaa... organiser mon temps comme je le souhaite... le bonheur sur terre

Profites-en bien

Merci Mary Poppins, c'est ce que je m'efforce d'accomplir en espérant perpétuer cette situation mais les "obligations sociales" sont difficiles à contourner, en tout cas je trouve cela déconcertant que certains individus au chômage développent des souffrances psychologiques au delà de l'aspect financier alors que me concernant c'est la situation inverse.

Horacle a écrit: je trouve cela déconcertant que certains individus au chômage développent des souffrances psychologiques au delà de l'aspect financier alors que me concernant c'est la situation inverse.

C'est peut-être parce qu'ils se réalisent au travers de leur job uniquement.. dans ce cas-là, difficile de garder confiance en soi, estime de soi élevée si on n'a pas de travail.

Il faut prendre bien du recul pour comprendre que le boulot n'est qu'alimentaire finalement, enfin pour moi ça l'est devenu ! Autant te dire que le jour où je gagne au loto suffisamment pour arrêter de bosser, ça va pas traîner

Je pense plutôt que le fait de se réaliser au travers de sa profession est l'élément causal. Le facteur premier à mon sens est le conformisme ambiant
qui "oriente" les perceptions de l'individu en fonction d'une représentation sociale qu'il juge comme partie intégrante quant au déroulement
de son existence.

Depuis longtemps, j'ai cessé de vouloir justifier mes choix auprès d'autrui car même si la construction en terme d'arguments est avisée, une majorité d'individus ne conçoit pas d'autres alternatives par conséquent le dénigrement est fréquent.

L'intégrité me concernant est l'élément fondateur dans ma construction, me résigner à converger vers une opinion communément admise n'est enclin qu'à une certaine transgression de ma "personnalité". Je dois être masochiste au vue des critiques antérieures, cela n'a eu aucun impact concernant un changement d'attitude en corrélation à l'environnement dans lequel j'évolue.